Ce coup de fil qui ne viendra pas
Je sais que tu ne
m’appelleras pas,
Je sais que ma boîte
aux lettres restera désespérément vide,
La sonnerie du
téléphone ne raisonnera pas,
mon appartement
restera désespérément silencieux,
les minutes et les
secondes s’égraineront sans cesse,
sans que rien ne
troublera le sérénité du lieu et le trouble de mon âme,
je resterais avec mes
beaux rêves brisés qui ne veulent pas mourir,
je sais que devrais
pourtant faire mon travail de deuil,
Je sais qu’elle ne
m’appellera pas,
Je dois le
comprendre,
Je dois être fort, et
pourtant que je rêve toujours de doux et délicats sentiments,
De belles histoires,
Mais les beaux rêves
ne sont que dans les contes de fée,
Je dois et devrais
encore surmonter tout cela toujours,
Que je devais
empêcher que le cyanure de l’amertume empoisonne mon cœur,
Qu’il serait bon que
je pleure enfin un bon coup, si cela peut faire du bien,
Il faut que j’oublie
tout cela,
Le temps sera le
baume de l’oublie,