Pour l’amour d’un père

 

J’aurais aimé un père qui fut un roc.

Une statue de granite.

Un objet d’admiration.

Un point focal, un exemple de chaque jour.

Un homme droit à qui l’on peut de confier,

Une bouée à laquelle se raccrocher dans l’épreuve,

Une main tendue lorsqu’on va mal.

Qui vous tire toujours de l’eau noire du désespoir,

Qui fût la lueur, la lumière qui vous guide dans la nuit,

Un être sensible qui vous soutienne en toute circonstance.

Quelqu’un qui soit toujours là vos côté,

Qui vous encourage dans vos espérances,

Qui vous  vous aide dans vos projets.

Qui les comprennent,

Qui s’enthousiasme de vos enthousiasmes,

Un ami authentique et vrai,

Celui qu’on garde toute sa vie.

Un modèle que l’on chérisse,

Un homme magnanime et compréhensible,

Une personne au cœur humain,

Un homme rassurant et aimant,

Toujours généreux et « riche »,

riche de sagesse et d’expérience,

Un homme qui n’a jamais de mépris aucun

Et qui respecte toujours les faibles,

Qui comprend tous malheurs et compatit

Dont les sentiments sont sincères et profonds,

Fidèles, indéfectibles,

Consistants, forts, permanents,

Doux comme l’or et solides comme la quartzite,

Indéracinables et éternels.

Un homme qui ne vous condamne jamais

Et ne vous juge pas,

Qui ne me juge pas sur les apparences

Et le superficiel de mes chemises,

Ou sur le pli de mes vêtements,

mais sur la profondeur et la beauté de mes sentiments,

de mon être, de mon âme et de mon amour,

Et qui m’aime enfin ....