Sécurité en Algérie

 

1      Sécurité face au terrorisme. 1

2      Conseils du site du Ministère des Affaires étrangères français. 2

2.1        Risques terroristes. 2

2.2        Conseils élémentaires de sécurité pour touristes, hommes d'affaires et expatriés. 2

2.3        Arrivée. 3

2.4        Hébergements. 3

2.5        Déplacements. 3

2.6        Conseils divers. 3

3      Numéros utiles en Algérie : 4

4      Risque sismique. 4

5      Danger du Sahara et du désert 4

6      Liste des attentats les plus récents : 5

7      Bibliographie : 6

 

 

1           Sécurité face au terrorisme

 

Nous nous soucions, comme vous, de votre sécurité en Algérie et nous suivons au jours les nouvelles provenant d’Algérie (+).

 

Depuis le début de l’année 2005 (+), l’Algérie, qui a été déchiré par la guerre civile depuis 1992, est relativement calme au niveau terrorisme.

On ne sait pas si la politique d’amnistie du président Abdelaziz Bouteflika, l’efficacité de la police algérienne, comme les GIA, les GSPC ou l’usure et la lassitude des belligérants, y est pour quelque chose …

Une page est-elle tournée ? Il est encore trop tôt pour le dire [1] (voir le tableau ci-après en fin de ce dossier).

 

Ce terrorisme a complètement désorganisé l’économie du pays, en particulier le tourisme et il s’est fort appauvri, ce qui contribue à augmenter les vols _ dont celui des voitures … _ et le banditisme.

 

Pendant ces années de plombs, les étrangers ont été peu touchés.

Il était conseillé alors de rester discret, de rester loin des hôtels bon marché. De choisir les grands hôtels sécurisés, d’y rester la nuit. D’ éviter les rues étroites et les transports populaires.

La nationalité jouait un rôle important. Etre ressortissant de l'UE impliquait de haut des risques, tandis que les Américains du Nord avaient moins craindre ( !). Tout cela était lié à l'approche différente, par l'Islamistes de l'Algérie, selon le pays concerné du visiteur de l’Algérie. Tandis que la France et d'autres pays européens ont donné leur appui total pour le gouvernements laïc d'Algérie, les pays comme des ETATS-UNIS ont choisi une ligne plus neutre, afin de prévoir de bons rapports avec un possible gouvernements islamiste en Algérie.

Les visiteurs venant de l'Asie, l'Afrique et d'autres pays arabes courraient aussi un risque, même s’ils n’étaient pas visé spécifiquement. 99 % des tué ont été des Algériens.

 

Les voyages en Algérie pour des étrangers sont encore fortement contrôlé ces jours.

Dans le pays, il y a de fréquents contrôles de police [2] et il est conseillé de prendre un guide.

 

« J’ai fait récemment plusieurs voyages dans le Tassili N’ajjer et j’ai dû comme tout le monde prendre un guide autorisé par le parc national du Tassili. J’ai du payer environ 800 DA pour chaque jour du circuit, ce qui correspond à un peu moins de 6 euros. » 12 février 2005, par sabela.

« Pour aller dans le sud algérien, les autorités du pays obligent les touristes à être encadrés par des agences locales … En plus, si tu prends une voiture sans un guide ou quelqu'un de connu dans la région tu risques de te faire arrêter par la police et remplir des papiers pendant une demi-heure »

Source : http://www.sahariens.info

La sécurité en Algérie est et reste notre principale préoccupation.

 

Pour préparer nos voyages, nous rendrons visite à toutes les autorités de la régions y compris aux imams, responsables religieux locaux, confréries … Nous vous tiendrons au courant pour savoir si les voyages que nous avons programmés en Algérie peuvent se tenir au moment voulu (en particulier dans les Aurès, une région qui a été fortement résistante contre la France durant la guerre d’Algérie).

 

Nous contacter donc avant.

 

 

2           Conseils du site du Ministère des Affaires étrangères français

 

Dans le sud du pays, les voyages doivent être organisés par une agence de voyage agréée.

2.1          Risques terroristes

Les activités terroristes subsistent principalement dans les trois wilayas de Kabylie (Bejaia, Bouira et Tizi Ouzou), ainsi que dans la wilaya de Boumerdès. D'autres régions du nord sont encore touchées à des degrés divers. Les Wilayas du grand sud ont été depuis deux ans épargnées par le terrorisme [3].

La violence terroriste se manifeste sous diverses formes, parfois proche du banditisme : embuscades contre les forces de l'ordre, assassinats plus ou moins ciblés, notamment lors de faux barrages, explosions de bombes artisanales, rackets. Cette violence frappe principalement dans les zones rurales et enclavées. Un important dispositif sécuritaire est déployé dans les grandes agglomérations et les villes sont globalement sécurisées.

Le nombre de victimes du terrorisme a considérablement chuté ces dernières années, même s'il demeure non négligeable. Selon un bilan établi à partir de sources de presse, 668 personnes ont trouvé la mort au cours de l'année 2004 dans les faits de terrorisme. A comparer aux 11.400 morts enregistrés au cours de l'année 1997 qui fut la plus meurtrière. La plupart des victimes sont des membres des forces de sécurité ou des terroristes, les civils ne représentant que 23 pour cent des victimes.

Aucun ressortissant européen expatrié n'a été assassiné depuis 3 ans en Algérie. Le principal groupe terroriste encore en activité en Algérie (GSPC) a toutefois publié sur internet, en juin 2004, une "déclaration de guerre contre les étrangers et les athées". Les autorités maintiennent des dispositifs de sécurité renforcée dans les zones où résident de nombreux étrangers, ainsi que dans les lieux où se rendent un grand nombre de voyageurs étrangers (grands hôtels, zones de circuits touristiques du grand sud algérien notamment).

Une augmentation de la délinquance de droit commun, notamment des vols avec violence, est par ailleurs à signaler dans les grandes villes.

2.2          Conseils élémentaires de sécurité pour touristes, hommes d'affaires et expatriés

 
Les voyages touristiques individuels demeurent déconseillés en Algérie. Les déplacements touristiques dans le grand sud algérien (région où plusieurs groupes de touristes européens avaient été enlevés en 2003), sans un guide accompagnateur algérien, agréé par le ministère du Tourisme, sont interdits par les autorités algériennes. Les voyageurs dans cette région doivent donc impérativement faire appel à des agences de voyages agréées, seules à connaître le terrain, à maîtriser les techniques de survie en zone désertique et à disposer de matériels adaptés et éprouvés. Les circuits proposés par ces agences sont connus et autorisés par les forces de l'ordre, avec lesquelles elles sont en liaison permanente. En fonction de la situation sécuritaire, certains secteurs peuvent être interdits à la circulation.

Dans le cas d'un voyage d'affaires ou d'étude, il convient de s'assurer concrètement que l'organisme ou la société hôte a prévu un accompagnement ou une protection le cas échéant. Il est d'usage que toute personne ou groupe invité par une institution publique algérienne bénéficie d'un accompagnement. Dans tous les cas, il est avisé de se déplacer accompagné d'une personne de confiance connaissant les lieux.

Pour les personnes expatriées ou effectuant des séjours réguliers en Algérie, il est conseillé d'éviter de prendre des habitudes dans les déplacements (varier les trajets et les horaires). Hors agglomération, respecter les règles de sécurité imposées par les partenaires algériens pour les déplacements (escortes le cas échéant). En ville, éviter les attroupements.

2.3          Arrivée

 

Pour de nombreux voyageurs, l'arrivée s'effectue par l'aéroport Houari Boumediene d'Alger. Compte tenu des abords parfois encombrés des accès à l'aéroport, il est vivement recommandé de signaler son arrivée de manière à être accueilli. Dans l'hypothèse où le voyageur ne peut être attendu, il est conseillé de réserver à l'avance un taxi ou une voiture de location avec chauffeur. Des adresses de loueurs sûrs peuvent être fournies par les hôtels ou l'Office National du Tourisme (ONT). Les mêmes précautions valent pour les autres aéroports d'accès.

2.4          Hébergements

Il est recommandé de séjourner dans des hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés :


- Alger : El Djazair (ex Saint-Georges), l'Aurassi, le Sofitel, l'hôtel Hilton, Le Mercure, Le Sheraton (éloigné de la ville mais situé au bord de la mer), Le Dar Diaf, L'Albert 1er, à titre d'exemple.
- Oran : Le Phoenix, El Moheidine, Le Bel Air
- Constantine : Le Cirta, Le Panoramic
- Annaba : Le Seybouse
- Tizi Ouzou : L'Ambroua

Il est suggéré, à l'arrivée, de se faire préciser les consignes de sécurité et de conserver les clés sur soi de manière permanente. En dehors des hôtels sécurisés, il existe dans les villes des restaurants où l'on peut se rendre. Se renseigner auprès des réceptions. Il est conseillé de rester discret au téléphone, en particulier sur les déplacements de routine ou occasionnels.

2.5          Déplacements


- A Alger : Alger offre le spectacle d'une vie normale. On peut s'y promener de jour dans les quartiers du centre, accompagné d'une personne de confiance connaissant les lieux. La visite de La Casbah est déconseillée, sauf visite organisée. Sauf nécessité professionnelle, il est déconseillé de se rendre dans les quartiers périphériques de la capitale.
- En province : dans les grandes villes, on suivra les mêmes conseils de prudence qu'à Alger. Les abords, même immédiats, de certaines de ces villes peuvent être dangereux. Hors agglomération, les déplacements avec escorte sont préférables et les déplacements de nuit doivent être évités.

 

2.6          Conseils divers

 

Nous rajouterons 2 conseils (en plus des conseils du site du Ministère des Affaires étrangères) :

 

1)       aux barrages de police, la nuit (si cela devait vous arriver de circuler la nuit), laisser le plafonnier afin d’éviter toute méprises avec les policiers (qu’ils ne vous prennent pas pour des terroristes),

2)       pour éviter de se faire défoncer les serrures de sa  voiture, ne pas fermer son coffre à clé, mais mettre une chaîne reliant la porte arrière et la carrosserie de votre véhicule.

 

 

3           Numéros utiles en Algérie :

 

Ambassade de France à Alger :

tél : 00 [213] (21) 69.24.88 ou, depuis l’Algérie, 021.69.24.88

fax : 00 [213] (21) 69.13.69 ou, depuis l’Algérie, 021.69.13.69

Consulat Général de France à Alger :

tél : 00 [213] (21) 69.37.37 ou, depuis l’Algérie, 021.69.37.37

fax : 00 [213] (21) 69.17.67 ou, depuis l’Algérie, 021.69.17.67

Consulat Général de France à Annaba :

tél : 00 [213] (38) 86.05.76 ou, depuis l’Algérie, 038.86.05.76

fax : 00 [213] (38) 86.05.94 ou, depuis l’Algérie, 038.86.05.94

numéro de permanence du consulat

(les vendredi, samedi et jours fériés) : 00 [213] (38) 86.05.82 ou, depuis l’Algérie, 038.86.05.82

Adresses des représentations diplomatiques et consulaires françaises à l’étranger.

 

 

4           Risque sismique

 

Le pays se trouve dans une zone d'activité sismique. Un tremblement de terre, de magnitude estimée à 6,2 sur l'échelle de Richter, a frappé Alger et l'Est algérois (principalement la zone de Boumerdes) le 21 mai 2003, provoquant la mort de près de 2300 personnes et occasionnant des dégâts matériels considérables. Des répliques de faible intensité continuent d'être régulièrement signalées. Précédents tremblements de terre : Ain Temouchent, à 60 km au sud-ouest d'Oran (23 décembre 1999), Chlef (ex-Orléansville) en 1989. Pour obtenir plus d'informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, vous pouvez consulter la fiche réflexe de ce site qui est consacrée à ce sujet rubrique " A savoir ".
Les recommandations de base sont les suivantes:
A l'intérieur :

A l'extérieur :

Dans tous les cas, il faut conserver son calme, suivre les instructions données et attendre les secours, si nécessaire. Tout séisme important est suivi d'une série de secousses secondaires.

Si un tremblement de terre se produisait lors d'un séjour touristique, il est recommandé à nos ressortissants de prendre immédiatement contact avec leurs familles ou leurs proches afin de les rassurer sur leur sort ou, le cas échéant, en cas de problème de communication avec l'extérieur, avec le consulat de France de la circonscription concernée.


5           Danger du Sahara et du désert

 

<<Ensuite, n’oubliez surtout que le Sahara est un environnement hostile pour l’homme, et nous est complètement inconnu à nous les européens. Même les autochtones prennent des précautions et mes amis touaregs eux-mêmes, prennent un guide pour certaines virées en méharée. L’environnement saharien est dangereux. Et c’est ce qu’on a du mal à comprendre nous qui vivons dans un environnement relativement maîtrisé ici en France.>>

<< Il est tout à fait normal qu’un guide ne laisse pas partir son client seul avec son chameau>>.

Source : http://www.sahariens.info

 

6           Liste des attentats les plus récents :

 

date

lieu

Attentat ( ?), description

9 avril 2005

région d’Alger

13 morts dans un faux barrage à Larbaa, près d’Alger (30 km).
Samedi 9 avril 2005. Il faut souligner que cet acte terroriste survient dans la région de Larbaa -qui a été au cœur du triangle de la mort pendant la décennie noire- après une longue période d’accalmie où, pour rappel, les derniers attentats datent de 2 mois.

Mars 2005

Indéterminé (info à vérifier)

une cinquantaine de personnes au total auraient été tuées depuis début mars 2005 (info à vérifier)

07/2004

Djelfa (Nord-Ouest Algérie, entre Laghouat, Boussada, Médéa (ouest Atlas saharien).

Explosion d’une bombe artisanale à Djelfa, (dans la région dite Kezrane sur le mont Boukhil non loin de la localité de Amoura, située à 75 km au Sud-Est de Djelfa) faisant un mort et un blessé grave, en juillet 2004.

10/2004

région d’Alger

carnage de Hamdania (durant le ramadhan, en octobre 2004) et du faux barrage de Berrouaghia en 2004

21/6/2004

Alger

Une explosion aurait ciblé la centrale électrique du Hamma, à Alger, le 21 juin 2004. Le responsable de la DGSN aurait reconnu que c’est un attentat à la voiture piégée. L’attentat aurait été revendiqué par le GSPC.

Source : Journal « La Liberté », article de Samia Lokmane

 http://www.algerie-dz.com/article864.html

29 avril 2004

Tibesti (Tchad)

Très lié à el-Qaïda, Abderrezak el-Para, le numéro deux du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), s’est tué dans les montagnes du Tibesti, au Tchad.

14/04/03

Grand sud Algérien, près de la Frontière du Mali

29 touristes européens enlevés, le 14 avril, dans le désert, entre le 19 et le 23 février et entre le 10 et le 17 mars (soit 16 Allemands, 8 Autrichiens, 4 Suisses, 1 Néerlandais). Tous ont en commun d'avoir effectué leur périple, sans guide local, sur des pistes sahariennes rarement fréquentées, à bord de véhicules tout-terrain ou de motos équipés de GPS (système de navigation par satellite). Ils avaient été enlevés par le GSPC pour des raisons crapuleuses. Durant sa détention, une allemande est morte d’insolations (juillet 2003). Ils ont été libéré le 18 août au Mali. Source : http://www.algeria-watch.de/fr/article/mil/groupes_armes/touriste_morte.htm

http://www.hoggar.com/lost/home/infos.html

Cet enlèvement a porté un terrible coup au tourisme renaissant en Algérie en 2003.

5/7/02

Mizrana, en Kabylie

. Enfin, quatre militaires ont été blessés par l’explosion d’un engin actionné à distance sur le passage de leur convoi, à Mizrana, en Kabylie.

5/7/02

Chefka, près de Jijel

Une bombe a explosé, tuant une personne et blessant une autre, dans le cimetière des martyrs (victimes de la guerre d’indépendance) de Chefka, près de Jijel, une heure avant l’arrivée des officiels devant déposer une gerbe de fleurs

5/7/02

Alger

Le 5 juillet 2002, une bombe a explosé à Palm Beach, plage située sur le littoral ouest d’Alger, sans faire de victimes 

Juillet 2002

de Larbâa (30 km d’Alger)

Quarante-neuf morts et 87 blessés, bilan de l’attentat à la bombe, placé dans un regard d’égout, qui a visé le marché hebdomadaire de Larbâa (30 km d’Alger), vendredi 5/7/02, jour anniversaire de la fête de l’indépendance algérienne.

 

Zones sensibles en avril 2002 :

 

-  le nord de l’axe Taleb Larbi - Touggourt (intégrisme)
-  l’erg à l’ouest de Hassi Messaoud (base arrière des contrebandiers de Ouargla)
-  le Grand Erg Oriental dans la zone des champs pétroliers.
-  le gassi Touil entre le dernier contrôle de police et Hassi Bel Guebbour, à passer de jour et sans s’attarder (zone de passage de contrebandiers vers la Libye).
-  la frontière nigérienne : les passeurs de clandestins et les trafiquants de cigarettes fréquentent beaucoup cette zone, et sont systématiquement armés en raison de la présence de pirates côté Niger et de heurts fréquents avec les forces de police.

 

Source : http://www.sahariens.info/spip_sahara/article.php3?id_article=174

 

7           Bibliographie :

 

http://www.lexicorient.com/algeria/z_visas.htm

 



[1] Rappelons que sur son site Internet, le Quai d’Orsay indique que « les voyages en Algérie restent déconseillés, sauf pour raison professionnelle impérative » :

http://www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs/etrangers/avis/conseils/fiches/fiche.asp?onglet=3&pays=ALGERIE

[2] En Juillet 2004, il y avait 13 barrages de gendarmerie pour le seul trajet Batna-Timgad (dans les Aurès), soit plus d’un par paire de kilomètres à parcourir. Source : http://www.arab-art.org/newsarticle.php?newsid=6669040

 

[3] Notons que dans certains maquis de l’atlas blidéen (Blida) _ proche d’Alger … _, certains groupuscules restent actifs et ont pour devise : «Ni trêve, ni dialogue, ni compromis, jusqu’à l’instauration de l’Etat de Dieu.». Ils pourraient déborder sur la station de sport d’hiver de Chréa.

« Les conditions de sécurité sont mauvaises entre Hassi Messaoud et le sud du Fadnoun. La plus grande prudence est recommandée (nombreuses agressions pour vol de voiture).
Par contre, il est possible de descendre en avion jusqu'à Djanet et de faire un circuit en sécurité vers la Tadrart.
 » (début 2005). Source :
http://www.sahariens.info/