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Randonnée en ski de fond sur la
Grande Traversée Jurassienne (GTJ) 100 ou 200
km sportifs et gastronomiques, de gîtes en gîtes, en 7 ou 13 jours. Programme
proposé de décembre à mars. |
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Des paysages de toutes beauté, le
calme, le silence, la nature sauvage. Nombreuses traversées de forêts
profondes.
Une pression touristique faible.
Découverte de la gastronomie jurassienne.
Randonnée en ski de fond sans
difficulté ([1]), où l’on
prend son temps, pouvant éventuellement se faire en 2 parties : a) GTJ
Nord, b) GTJ Sud.
Vous bagages sont transportés en
camionnette d’un gîte à l’autre.
« Dans ces beaux paysages enneigés, sorte de patchwork de
prés tout blanc et de sombres forêts de sapins, les rares bruits s’entendent de
loin. Mais ce qui impressionne le plus, quand on s’arrête, c’est la pureté et
la qualité du silence, inimaginable à Paris … Les colonnes de
lumières, ce matin là, entre les sapins, constituent une véritable féerie …
» (récit d’un de nos guides).
Il est préférable de faire cette randonnée hors saison,
pour apprécier son silence.
1ère partie GTJ Nord
1er jour : Départ le matin, Paris Gare de Lyon, arrivée en début
d’après-midi, gare du Locle. 5 km après, village du Prévoust en Suisse. 1ère
mise en jambe en ski de fond.
Le soir,
arrivée au gîte d’étape “ Sur la Roche ”, une jolie ferme restaurée
où tout y est miraculeusement préservé, située au début de la GTJ, au hameau
français du Chauffaud. Roesti, plat à base de pommes de terres et de lardons (prononcez
"Rochti").
2ème jour : Traversée d’une station de ski de fond, puis
le silence.
La
GTJ chemine constamment sur la frontière ou la franchit régulièrement, mais
rien la matérialise, contrairement aux pointillés de la carte. Au lieu dit du
Gachot, un panneau indique simplement “ à 200 mètres la suisse ”.
Vers 14h, arrêt au refuge du
“ Vieux Châteleux ”, rempli de vieux objets et souvenirs.
Une
plaque sur la façade, nous apprend que le chalet a servi au réseau “ AGIR ”.
Ce réseau de l’ombre a transmis, à Londres, par la Suisse, les plans des V1.
Arrivée le soir, au gîte du Cerneux. Chaleur humaine de ses gérants, d’anciens sportifs et randonneurs. Fondue savoyarde.
3ème jour : hameau du Cernets en Suisse. Grotte.
Verrière de Joux (silence et solitude). Le soir, la piste descend une pente
fort raide et dangereuse, vers la vallée de Verrière de Joux (on peut
déchausser). Nuitée dans ce village frontière.
4ème jour : ferme isolée “ La Grange de
Largillat ”, au joli abreuvoir en pierre. Montée à travers la forêt de
Verrière de Joux. Déjeuner, à l’auberge gastronomique du Thillau, pour
reprendre des forces, à base de jambon cru et de salaisons du pays
Arrêt le soir,
dans l’accueillant gîte traditionnel de la Grange Bailly.
5ème jour : traversée de la station de sports d’hiver, Métabief.
Arrêt le midi, au refuge du Club Alpin Français, construit au sommet du Gros
Morond, à 1310 mètres. Jolie vue sur la vallée, à partir du refuge. Après-midi
de repos au refuge. Dîner et nuitée, au refuge.
6ème jour :
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Quelques km avant le village des
Fourgs, grande plaine couverte de neige à perte de vue à la réverbération
intense (obligation du port permanent des lunettes de ski). S’il fait beau,
cette réverbération est aussi un spectacle inoubliable. |
Vieille
ferme de la Vannode sur la façade de laquelle des fleurs en soies sont
accrochées. Une décoration de conte de fée. De nombreuses vieilles
Granges dans les sous-bois. Arrivée le soir, au Village de Mouthe et au
refuge d’étape “ Art et Randonnée » (longue étape). Dîner au
restaurant gastronomique “ L’oeil de Bœuf ”.
Saucisse
de Morteau accompagnée d’une galette de pomme de terre à la crème.
Note : Le refuge “ Art et
Randonnée ” propose, l’été, des cours itinérants d’aquarelles, dans la
nature.
7ème jour : Visite d’important centre
“ européen ” de dressage et d’élevage de chiens de traîneaux. Arrivée
le soir, à la Chapelle des Bois, un important centre de ski de fond dans le
Jura. Logement et dîner à la Maison des Montagnons.
8ème jour : Trajet en pente douce descendante, vers
Morbier, facile.
Borne
du 101 km de la GTJ.A midi déjeuner, dans le restaurant gastronomique des
Combettes (Omelette au comté). Fin de la GTJ Nord.
Continuation
jusqu’à la station des Rousses, pour
celle continuant sur la GTJ Sud.
Visite de l’atelier de
lampes « La Boiselette » à l’entrée des Rousses.
Descente sur
Morbier, à la gare, pour ceux qui ne fond que la GTJ Nord.
2ème partie GTJ Sud
8ème (suite) /
1er jour : Arrivée
en train des personnes venant de Paris à la gare de Morez et effectuant la GTJ
sud. Montée en minibus à la station des Rousses.
Nuitée au gîte de la
Grenotte, à la jolie décoration, tenu par Isabelle et Jean-Claude.
(par exemple au menu, rôti de porc aux châtaignes et au vin, longuement mijoté, accompagnés d’une purée de brocolis, suivi d’un plateau de fromages franc-comtois où se côtoient les traditionnels Vacherin, Bleu de Gex, Morbier et Comté et pour terminer tarte aux fruits rouges).
Note : Le train de la ligne de Saint-Claude avance constamment à reculons. Il a réalisé un « tête-à-queue », en raison de la configuration de la région. Cette ligne est presque unique en France avec ses 2 « têtes-à-queue » : l’un à Andelot, l’autre à Morez.
9ème / 2ème
jour : les
« Cressonnières », Borne 134 km de la GTJ.
Repos au refuge de la Frasse, Au
centre de la grande pièce principale du gîte et refuge de la Frasse, trône une
grande cheminée en cuivre en forme de hotte.
Du côté de la Combe de la
chèvre, au sommet du crêt Pela, par beau temps, on peut voir au loin le massif
du Mont-Blanc.
Traversée de la Forêt du Massacre. Pause Déjeuner au carrefour du Massacre où des savoyards assiégeant Genève s’y seraient fait massacrés en 1632. Retour des feuillus. Arrivée le soir, au gîte isolé des Fournets, entre Lamoura et Lajoux, à 1150 m.
10ème / 3ème
jour : Forte montée jusqu’au
prochain gîte, «le Chalet La Trace », situé au hameau du Manon à 800
mètre de LAJOUX. Après midi de repos.
Visite de la poterie « Sous les champs », de la
« maison du parc » et d’une « layetterie » est de loin la
plus intéressante. On n’y tisse pas des trousseaux de nouveau-né, mais on y
fabrique des petits meubles, des coffrets de bois légers. A l’origine, la
layette était un meuble où l’on y rangeait du linge. Par extension,
« layette » signifie maintenant un tiroir, puis à tout ce qu’on met
dans certains tiroirs, en particulier les vêtements d’enfant et aussi tout ce
qui est emballage ou caisse pour emballage léger en bois, enfin les touches
mobiles qui ferme les trous du bourdon d’une musette, une sorte de petite
cornemuse [2].
11ème / 4ème
jour : pause au gîte à la
« Petite Bramande », altitude 1270m. Arrivée le soir, au gîte La
Dalue à 3,5 km des Moussières à1245 m d’altitude. Son gérant Bernard Perrier
est membre de la LPO (ligue protectrice des oiseaux). Dîner avec une assiette
de charcuterie de pays, aux grandes tranches de jambon cru.
Ce refuge possède une magnifique cuisine franc-comtoises répertoriée à l’inventaire des monuments historiques. Sous sa cheminée, à l’énorme linteau traversant toute la pièce, se blottit un vieux poêle ventru et en fonte noircie par les années.
12ème / 5ème
jour : D’abord une longue combe
d’altitude dégagée. Arrête au gîte « le Verguet » pour un vin
chaud. La piste domine de magnifiques
panoramas sur les vallées suisses. Arrivée à un col.
Sur une grande borne calcaire a été gravé l’inscription : « Lieu historique 1944, maquis de l’Ain et du Haut-Jura, poste de commandement, Hôpital de campagne, inauguré le 9-778 par Mr Alain Poher président du sénat ». A quelques mètre, sur une pancarte en tôle est indiqué « La Borne aux Lions, altitude : 1289 m, au sud de la limite actuelle des départements de l’Ain et du Jura, se trouvent une série de bornes marquées d’un côté du Lion de France comté et de l’autre des 3 fleurs de lys du roi de France. Elle a été implanté en 1613 sur ce qui était la frontière entre la Franche-Comté, possession espagnole juqu’en 1678 (paix de Nimègue) et le Bugey et le pays de Gex rattachés au royaume de France en 1601 (traité de Lyon). ...Ces lieux vivent à cet époque les affrontements entre les bandes des « Gris » et des « Cuanais », partisans opposés des rois de France et d’Espagne. ...
Arrivée le soir, dîner (par
exemple d’un gratin dauphinois), nuitée, au gîte d’étape le Berbois, isolé au
milieu d’une clairière, à 5 km de la Pesse près de la Borne au Lion et à 1280
m.
13ème / 6ème
jour : la piste est constamment
en pente douce descendante vers Giron but final et fin de la GTJ. Le chemin étroit, à sens unique, longe une
falaise. Dans la petite vallée en contrebas, se trouve un élevage de chien de
traîneaux. Traversée de la grande forêt de Giron. Arrivée vers midi à Giron,
village situé à 1000 mètres d’altitude, où nous déjeunerons. A la sortie de la
forêt, une immense croix en bois blanche. Mini-bus jusqu’à la gare de
Bellegarde.
Retour à Paris, à partir de
Bellegarde, le soir même, par un trajet de 3 heures, en TGV.
Prix : 300
€ / 6 jours.
350 € / 7
jours.
650 € / 13
jours.
Avec le train prévoir 150 € de plus.
Soit 450 € / 6 jours,
500 € / 7
jours.
800 € / 13
jours.
Equipement |
informations |
Sac à dos |
40 litres |
Thermos ou gourde |
1 L |
duvet |
pour nuit en gîte 1 kg, 10 °C ou montagne -20 °C |
Bonnet |
ou passe montagne |
gants (paire de) coupe
vent |
imperméables, chauds, transpirants type Gore Tex |
gants (paire de) polaires |
à mettre sous les premiers |
Amorack ou parka chaud |
à doublure polaire |
blouson polaire |
à mettre sous la parka |
sous-vêtements |
chauds, techniques
montagne, ... |
chaussettes montagne |
chaudes |
Pantalon |
Gore Tex, toile épaisse
résistante, si possible guêtres intégrées |
guêtres |
si l’on ne possède pas de
pantalon avec guêtres |
Lunettes de ski |
anti buée condensation,
anti UV 100 % |
skis de fond (paire) |
avec fixations et sculptures en écaille |
bâtons de skis |
ou bâtons de randonnée |
Chaussures de ski de fond |
|
housse de transport des
skis |
pour portage sur sentiers
déneigés, dans train, bus ... |
Bibliographie :