Compte-rendu de Voyage à Londres

le 11 et 12 septembre 1999

 

C'est la troisième fois que je retourne à Londres, en 2 ans. C'est toujours un grand plaisir de retrouver ses quartiers animés :

 

·     Coven Garden, avec sa halle et ses nombreux musiciens,

·     Hide Park, sa verdure, son lac, ses fleurs, ses arbres et ses camelots ou ses concerts,

·     Soho quartier chaud, avec sa pittoresque animation, ses magasins, ses sex-shops et cabarets,

·     Portobello street, sorte de marché aux puces, d'une assez bonne tenue ...

 

Londres peut concurrencer Paris, par ses monuments et ses parcs ou squares, ces derniers toujours décorés de parterres de fleurs impeccables. C'est une ville cosmopolite où l'on peut croiser des personnes de tout horizon.

 

Quand le soleil apporte sa lumière et sa bienveillante chaleur au coeur de Londres, tous les trésors de cette élégante capitale, qui a été le centre du monde au 19°, resplendissent merveilleusement. Que de splendeurs.

 

Le groupe du comité d'entreprise de ma société de service, est parti en train de la gare du nord, samedi à 7 heure, par l'Eurostar. Nous sommes arrivés à 9 heure, heure locale, à Londres (10 heure à Paris).

Nous avons d'abord eu le droit à une visite guidée, en bus, avec une guide française.

Puis l'après-midi et le lendemain, nous avons été où bon nous semble.

J'ai commencé, en ce qui me concerne, par Hyde Park.

Au début d'Hyde Park, du côté de Marble Arch, je n'ai pas retrouvé les orateurs politiques ou les personnes engagées, de différents mouvements politiques, religieux..., que je m'attendais à retrouver, de nouveau, dans cette partie du parc.

 

Je suis rendu au magasin Hamley, un grand magasin de jouet, où j'ai acheté une locomotive à vapeur, pour le fils d'un ami.

Ensuite, je me suis dirigé vers Soho. Peu de femmes "fatales", cet après-midi-là, mais plutôt des homosexuels et des bars, qui leurs sont consacrés (King's Arm...). On y trouve deux boîtes de travestis, "madame JoJo", l'équivalent de Michou, et je ne sais plus ?...

Après, j'ai repris le métro (tube) pour Nottin Hill (lieu de tournage d'un film récemment sorti au cinéma). J'y cherchais le quartier jamaïcain, que je n'ai jamais retrouvé.

A Nottin Hill, se trouve la fameuse rue "Portobello street", une rue marché aux puces, où abondent marchands de fripes, brocanteurs, ...  J'ai été à un moment tenté par les prix intéressants d'un marchand, concernant des minéraux et des fossiles (dont des ammonites, des trilobites...).

J'ai alors découvert un magasin écossais. J'y ai acheté un beau kilt rouge, fait d'une bonne laine.

Je n'ai pas, par contre, acheté tout l'attirail complet du noble écossais, à cause du prix de l'ensemble. Ce "kit" comprend la pochette à chardons (690 FF), le kilt (180 FF), la grande écharpe, le béret écossais, les chaussettes (à pompon, si mon souvenir est exact). Des chaussures élégantes adaptées à l'ensemble doivent compléter le tout.

Cela sera peut-être le sujet de mes prochains achats, lorsque je retournerais à Londres. Il y a des jupes pour femmes du même motif (tartan). Un membre de ma famille, ayant été étudiant à Londres, avait acheté un ensemble de couleur verte qu'il ressort à certains Noëls ou certaines occasions. Nous serons ainsi deux.

La rue de Portobello est très longue, presque 4 km. A son achèvement, elle se transforme en un marché de fruit et légume, débouchant lui-même dans un quartier arabe, comportant beaucoup de magasins marocains.

Le soir vers 17h à Hyde Park, il y avait déjà une foule immense, pour un concert programmé à 21h ! L'astuce, d'après ce que l'on m'a dit, est de ne pas payer l'entrée, en étant suffisamment près de la clôture, pour pouvoir voir les écrans géants et écouter la musique.

J'ai longuement hésiter à revenir ou non, au concert d'Hyde Park, après le repas que notre groupe a programmé, pour le soir.

Vers 17 h, petit tour à Coven Garden : un trio de cordes doué jouait, à la manière de Nigel Kenedy, faisant le pitre, tout comme les musiciens du spectacle "le quatuor" (un spectacle passé, je crois, il y a un an, au Bataclan (?) à Paris).

 

Dans une maison de Thé de Coven Garden, "T-zone", je me suis offert une dégustation d'un bon thé, nommé "Spice imperial" recommandé par la vendeuse.

Je ne suis pas amateur de thé, mais je dois avouer que ce thé était vraiment bon, tellement que j'en ai repris un second bol (il était servi dans un bol japonais). Convaincu, j'ai acheté le paquet.

 

Le soir, le groupe s'est réuni dans un restaurant d'apparence chic "l'Albert Inn". Le plat de résistance était "anglais" (poulet fourré d’une farce anglaise, au goût indéfinissable à défaut de pouvoir le définir). Les vins, français, étaient bons.

  Les chambres de notre hôtel 3 étoiles étaient climatisées, luxe appréciable en raison de la chaleur de ce WE à Londres.

Le lendemain, après un bon breakfast à l'hôtel, je suis retourné à Soho, mais plutôt côté Picadilly, où se produisaient des artistes dont un groupe péruvien et un artiste chinois qui, avec son violon chinois (semblable à un rébec arabe) jouait des airs connus comme la musique de Titanic ...

A midi, le groupe s'est retrouvé de nouveau, pour un déjeuner sur un bateau mouche, qui pendant une heure, nous a transporté fort loin sur la Tamise, en direction de l'estuaire, presqu'au-delà des docks. C'est là où j'ai mesuré l'immensité de Londres, ville sans fin.

 

Que de docks et d'appartements sympathiques en bord de Tamise, où l'on aimerait habiter, mais qui doivent coûter une fortune.

J'ai eu la surprise de voir reconstitué, au bord de la Tamise, le Théâtre du Globe, celui que Shakespeare avait utilisé.

 

Dans le centre ce Londres, la Tamise est bordée d'immenses immeubles, tous des monuments historiques. Souvent les bâtiments 19° en pierre, sont plus grands qu'à Paris et souvent fort impressionnants, par leur taille.

Actuellement, sur la Tamise se construit une immense roue (foraine), comme celle de Vienne, pour la commémoration du millénaire.

 

Après le tour en bateau, et avant le départ de notre Eurostar de retour vers 18h, je suis retourné à Coven Garden. Il avait un guitariste folk excellent, remplacé ensuite par un autre guitariste, spécialisé dans les recherches électroacoustiques contemporaines (un peu bizarres).

 

Avant de revenir à la Gare de Waterloo, je suis passé par Green Park et Saint-James Park, où vivent des oies bernaches, des oies cendrées et des cygnes noirs, peu farouches.

 

Je voulais, pas terminer ce récit, sans avoir préalablement tiré un coup de chapeau, à la personne de ma société de service, TMA SERVICES, qui avait fort bien organisé ce voyage.

 

Benjamin