Randonnée à Compiègne et meeting
Ferté-Allais
Randonnée à Compiègne :
Dimanche
matin, randonnée en forêt de Compiègne,
pour un ami 73 ans et un autre 56 ans..
En
chemin, nous nous sommes arrêtés à une des plus belles églises de la région,
l’église de Morienval, aux trois clochers, où une femme organiste seule,
répétait merveilleusement dans l'église. Dans ce lieu chargé d'histoire, aux
élégants chapiteaux gothiques, cela ne pouvait qu’être beau et inspirant.
Ensuite,
nous sommes partis du village de Pierrefond, au célèbre château 13° crénelé,
reconstruit par Violet le Duc. J’adore ce château romantique, hollywoodien pour
certains. Une brocante s'était installée autour du lac de Pierrrefond pour le
WE.
Nous
avons longé une partie de la matinée, une ligne de crête, d'où l'on apercevait
un très beau panorama sur la verte forêt et sa région. Puis, nous avons
traversé de belles futaies de hêtres.
Dans
village de Saint-Jean-aux-Bois, nous avons découvert une belle abbatiale, de
jolies rues dont certaines fleuries, ainsi que des traces de fortifications
(portes d'entrée de ville et fossés), un enclos enfermant des daims et un autre
un sanglier seul, qui passait son temps à tourner en rond, derrière le grillage
de son trop petit enclos.
Nous
avons découvert un chêne multi centenaire avec un tronc d’un diamètre d’au
moins 5 mètres. Nous avons escaladé une sorte de mont, le Mont-Saint-Pierre, un
ancien oppidum gallo-romain, au sommet du duquel se trouve un très joli et
grand prieuré avec quelques parties médiévales, appartenant à l'office
nationale des forêts.
Aux
étangs de Saint-Pierre, nous avons discutés avec des vieux compiègnois qui
connaissent bien la forêt de Compiègne. Pour eux l'ONF signifie
« Obligation de Nuire à la Forêt », en raison des coupes claires étendues
que l'on y rencontre.
Un
mes compagnon parle du « poil dans la main » de l’ONF, constatant
l’absence régulière, de toute personne de l’ONF, dans n’importe forêt domaniale
en semaine et déplorant le triste état de
la plupart des poteaux indicateurs forestiers.
Le
melon d’une glace au cassis et melon offerte, avait un goût très subtil.
Durant
notre trajet, nous recherchions les sources, qui sont la plupart aménagées.
Au
retour, sur la route de Paris, nous sommes arrêtés sur un terrain d'aviation
miniature et goudronné, en bord de route, destinés aux avions modèles réduits.
Les membres du club étaient heureux que nous intéressions à leurs avions et de
nous les montrer.
Le meeting aérien de
la Pentecôte de la Ferté-Alais
Le samedi 22 mai, un collègue de
bureau Cyrille, sa petite amie sommes partis au célèbre meeting aérien annuel
de vieux avions de la Ferté-Alais, situé à 60 km de Paris.
Ce qui est impressionnant, lors de ce
meeting, c’est la concentration d’avion de collection anciens pouvant voler, une
des plus importantes du monde. Cela va des Farman, Spads, Bucker, Bréguet 14,
Dewoitine, trois générations de Mauranne Saulnier, des 250, au 370, Stamp,
Spitfire 14, Messerschmitt 109, Corsair, T6, Hurricane, Mustang, Lysender, Sky
Rider, B17 forteress etc .... Je ne me souviens plus des autres.
Il a eu beaucoup de démonstrations de
voltige. Une française avec un avion très récent réalisait des figures de
voltiges extraordinaires, y compris la chute de l’avion, queue vers le bas.
Nous avons eu le droit à de belles reconstitutions toute la journée de combats
aériens de la guerre de 14, avec 2 fockers triplans (comme celui du baron rouge
Von Richtauffen), de la bataille d’Angleterre, avec de vraies explosions, et
même la lutte d’un Canadair et de deux trackers contre les incendies de forêt,
avec largage de leur cargaison d’eau additionnée de retardant, sur le feu.
Il y eu même la démonstration en vol
d’une version, propulsée par des réacteurs minuscules, du plus petit avion du
monde, le « cricri ».
Nous avons eu le droit à deux lâcher
de parachutistes, dont l’un réalisant des voiles contacts. La fin du meeting le
samedi, se terminait par des ballets de Jaguar et une démonstration de voltige
d’un mirage 2000.
Amitiés
Benjamin