La pratique du parapente dans le Haut-Atlas

 

 

Nous sommes en haute montagne, avec les risques liés à la haute montagne, changement rapide et instabilité de la météo. D’autres risques sont liés aux fortes chaleurs pouvant survenir l’été, voire au printemps ou  à l’automne.

 

La pratique du parapente dans le haut Atlas nécessite un niveau confirmé, voire d’un très haut niveau, en pratique de parapente.

 

A cause du sol rocheux, souvent dénudé, souvent sombre, les thermiques (ou bulles thermiques) sont souvent très violents, provoquant des accélérations verticales violentes pouvant dépasser les 10 m/s2. Ici les « douces brises de pentes », qu’on trouve en Europe, peuvent se transformer soudainement en coup de vent violent, remontant rapidement la vallée, pouvant tout emporter sur leur passage.

Les cas de fermetures asymétriques, voire de mise en vrille (ce que l’on appelle partir en torche) ne sont pas rares.

En vol, il faut être sans cesse vigilent, sur ses gardes.

Mieux vaut emporter avec soi une voile sûre, stable, médium, qu’une voile de compétition.

 

Mieux vaut comme dans les Alpes du Sud (Alpes de Haute Provence) décoller l’hiver et tôt le matin, quand l’air est encore stable, laminaire.

 

 

Les décollages et les atterrissages

 

A cause des nombreux rochers et plantes des nombreuses épineuses (chardons, cousins d’astragales …) présentes partout, il n’existe pas un grand nombre de terrains de décollage et d’atterrissage de qualité. Même à la station de sport d’hiver Oukaïmedène, sur certaines pentes douces, pouvant servir de pente école.

 

Mieux vaut procéder à un repérage avant pour trouver les bons terrains de décollage et d’atterrissage, les zones très sûrement fortement thermiques, les zones à risques de scintillement (comme à la jonction de deux vallées …).

A décollage comme à l’atterrissage, vous pouvez aussi pris par un thermique violent.

 

Lorsque la couche de neige est suffisamment épaisse, on peut décoller, l’hiver, en skis.

 

Pas de moniteurs diplômé en « vol libre »

 

Nous espérons, dans les années à venir, avoir, sur place, des moniteurs diplômés en parapente (vol libre).

 

Mais rappelons que cette pratique reste et restera marginale à cause des rudes conditions météorologiques locales.