Flore du Toubkal et du Haut-Atlas
Linéaire (Toubkal)
4 Le genévrier turifère (ou thurifère)
5.1.1 Degré de rareté (il comprend cinq catégories)
5.1.3 Répartition géographique pour les taxons endémiques
5.3 Monographies des plantes médicinales et aromatiques endémiques, rares ou menaces du P.N.T.
Le genévrier thurifère (Juniperus thurifera L. ssp. africana Maire) occupe une place privilégiée au sein du Parc National du Toubkal (P.N.T.). Il y constitue en effet l’espèce arborée la plus étendue et couvrant plus du tiers (1/3) de la superficie boisée du site. Cette importante distribution est spécialement relatée à la complexité oro-topographique du milieu et qui détermine des conditions écologiques particulières et favorables à l’extension de cette communauté végétale.
Dans son aire de répartition, la thuriféraie montre plusieurs faciès qui se différencient par :
La présente étude met en évidence les derniers résultats obtenus sur la
répartition de la thuriféraie, sa typologie et les conditions du milieu qui la
déterminent dans le P.N.T. Elle complète la précédente analyse présentée dans le premier colloque du même thème.
Source : Flore, écologie et dynamique de la thuriféraie du Parc National du
Toubkal, Haut Atlas de Marrakech, Maroc, Ahmed OUHAMMOU, Laboratoire d’Ecologie Végétale, Département de Biologie, Faculté des Sciences Semlalia, BP. 2390, 40001, Marrakech, Maroc, http://n.montes.free.fr/pdf/Ouhammou.pdf
La végétation naturelle, au niveau du bassin versant de la Rhéraya, est constituée essentiellement de prairies et de forêts naturelles. La formation arborée est constituée principalement de chêne vert (Quercus ilex), de thuya (Tetraclinis articulata) et de genévriers rouge (Juniperus phoenicea), oxycèdre (Juniperus oxycedrus) et thurifère (Juniperus thurifera). La formation arbustive est composée essentiellement de rétam (Retama dasycarpa et Retama monosperma), d’adénocarpe (Adenocarpus anagyrifolius) et de xérophytes épineux qui sont en coussinets (Xérophytaies) (Ibnkida, 2003).
La distribution spatiale de ces formations végétales est due essentiellement à l’effet de l’exposition, à l’altitude et à la nature des sols. Tandis que leurs états clairsemés résultent principalement de l’impact des actions anthropiques manifestées globalement par des coupes du bois vif, de la carbonisation, du labour et du pâturage. Cette pression anthropozoogène se traduit souvent par une évolution régressive et irréversible du biotope (Donadieu, 1977; Haloui, 1986).
Source : Etude de l’effet des modes d’occupation des sols et de l’érosion sur la séquestration du carbone et de l’agrégation des sols dans le bassin versant de la Rheraya (Haut-Atlas du Maroc), mémoire de 3° cycle, présenté par Mr. Toufik OUAGGA, le 21 juin 2006
http://www.mpl.ird.fr/SeqBio/Archives/FichesPerso/Articles/stagiaires/OUAGGA_05.pdf
On découvre une petite forêt de cèdre de l’Atlas, aux abords de l’Oukaïmedène, en arrivant par la route y conduisant. Ce cèdre peut dépasser facilement 40m de hauteur. Et son port, bien que présentant souvent une cime tabulaire à l'âge adulte est plus longiligne. Sa longévité est importante (il peut atteindre 800 ans). Le cèdre de l'Atlas vit dans les zones montagneuses et les cédraies se développent entre une altitude de 1500 et 2500m, avec une préférence pour les versants nord et ouest beaucoup plus arrosés. Il présente plusieurs variétés locales, différentes par la taille, l'aspect, et surtout par la couleur, le Cedrus Atlantica Glauca, d'une couleur bleuâtre à turquoise étant le plus beau et le plus pittoresque. La sécheresse des dernières années et surtout une déforestation galopante ont considérablement réduit son aire de répartition.
Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica)
Source Wikipedia sur le cèdre : http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A8dre
C’’est, avec le cèdre, l’espèce emblématique du Toubkal et du haut-Atlas.
(Photo Thierry Gauquelin).
Cet arbre majestueux peut présenter des dimensions très impressionnantes, pouvant atteindre 19m de haut et mesurent jusqu’à 16 m de circonférence [1].
Cette espèce robuste est capable de supporter des conditions climatiques extrêmes, dans les hautes vallées de l'Atlas, où les hivers sont froids et les étés très chauds et secs. Sa robustesse s'exprime aussi à travers sa résistance aux mutilations [2]. Le thurifère ne constitue, ici, des formations, appelées des thuriféraies, qu'à partir de 1800m.
Il se différencie des autres genévriers marocains par la forme en écaille de ses feuilles. De plus ces fruits sont relativement gros, bleus noirâtres à maturité. Une glande présente au dos des feuilles lui a valu le surnom de « porte-encens » (en France).
Graines & jeunes cônes ovulifères du genévrier thurifère ‘(JUNIPER thurifera France).
(Source iconographique : http://www.florealpes.com/fiche_genevrierthurifere.php# ).
Mais cette espèce a une croissance très lente et se reproduit faiblement. Etant donné l’émondage (la coupe régulière de ses branches, par les habitants de l’Atlas) auquel l’arbre est exposée, un grand nombre de genévriers thurifères se trouvent dans l’impossibilité de produire en quantité suffisante des graines. Son exploitation intensive, dont dépend la survie des montagnards, met son avenir en grand danger ainsi que celui des villages auxquels il est intimement lié par l’apport de ressources ligneuses indispensables.
La superficie couverte par les forêts marocaines de genévriers thurifères (thuriféraies) est actuellement estimée à seulement 20000 ha, répartis presque équitablement entre le Haut Atlas et le Moyen Atlas. Au Maroc, le Thurifère est considéré comme l'espèce forestière ayant le plus régressé, avec un recul de 90% par rapport à son aire de répartition potentielle.
Selon Abdelmalek Benabid [3] l’espèce genévrier thurifère (Juniperus thurifera) est dégradés, à très dégradés ou éteints, dans le Moyen Atlas.
Nous savons peu de chose sur la reproduction de la sous-espèce marocaine du genévrier thurifère (Juniperus thurifera L. var. Africana). Nous savons juste que le mode de dispersion du thurifère est essentiellement le fait des oiseaux et éventuellement du bétail capable de le consommer (source : Nicolas Montès).
Ici dans le Toubkal, certains genévriers n’ont plus que des moignons de feuillage, à leur sommet, à force d’être coupés ou taillés pour le bois de chauffage
Note : les berbères mâchent les baies du thurifère pour lutter contre les infections dentaires. Mais il est déconseillé d’en consommer, la baie ou graine étant considérée comme toxique, tout comme celle du genévrier sabine (Juniperus sabina) (source : Nicolas Montès).
Source Wikipedia sur le genévrier thurifère :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%A9vrier_thurif%C3%A8re
Site Internet, de Nicolas Montès, sur le genévrier thurifère : http://n.montes.free.fr/pagegarde.html
Liste des PMA Endémiques, rares ou menacées du PNT (du Parc National du Toubkal) :
R: rare
R: soupçonné rare.
RR : très rare?
RR? : soupçonné très rare.
V : vulnérable (ou semble l’être); en voie de régression et pourrait devenir rare à court terme.
E: endémique du Maroc.
A: endémique du Maroc et de l’Algérie
I: endémique du Maroc et de la Péninsule Ibérique
IA: endémique du Maroc, de la Péninsule Ibérique et de l'Algérie
AA : Anti Atlas
As : Atlas saharien
HA : Haut Atlas (HA-3 : HA central)
LM : Littoral de la Méditerranée
MA : Moyen Atlas
Mam : Maroc atlantique moyen
Man : Maroc atlantique nord
Ms : Maroc saharien
Om : Monts du Maroc oriental
Op : Plaines et plateaux du Maroc oriental
R : Rif
Achillea odorata L. Compositae R Achillée
Aconitum lycotonum L. Ranunculaceae R Aconit Oualderz
Adenocarpus anagyrifolius Coss. & Balansa Leguminosae / Papilionoideae E HA MA AA
(Kest, Siroua) Adénocarpe Aghouzzir
Allium paniculatum L. Alliaceae RR Ail Tiskart / Touma
Anacyclus pyrethrum (L.) Cass. Compositae / Asteraceae RR Pyrèthe
Aquilegia vulgaris L. Ranunculaceae R? E HA-3 Ancolie
Arbutus unedo L. Ericaceae RR Arbousier Assasnou \ Sasnou
Aristolochia pistolochia L. Aristolochiaceae RR Aristoloche / Barztam
Artemisia mesatlantica Maire Compositae / Asteraceae R E HA MA AA
Asparagus albus L. Liliaceae RR Asperge blanche Azzou = Tazzout / Sekoum
Berberis hispanica Boiss. Berberidaceae R Epine-vignette Izirki
Borago officinalis L. Boraginaceae RR Bourache / Lassan Taour
Borago trabutii Maire Boraginaceae R E HA-3 Ms As AA Bourache / Lassan Taour
Carum atlanticum (Cosson) Litard. & Maire Umbelliferae / Apiaceae R E HA Carvi Azor n'Oudad
Carum proliferum Maire Umbelliferae / Apiaceae RR E HA-3 Carvi Azor n'Oudad
Centaurea maroccana Ball Compositae R Centaurée
Chamaemelum scariosum (Ball) Bened Compositae E HA-3 MA AA Chamomille Ifski n'Idzghi
Cistus creticus L. Cistaceae RR Ciste villeux Irguel = Aguellid
Cistus laurifolius L. Cistaceae RR Ciste à feuilles de Laurier Hmikkou
Cistus salviifolius L. Cistaceae R Ciste à feuilles de Sauge Irguel = Aguellid
Clematis cirrhosa L. Ranunculaceae R La Clématite Igoudi / Boudoulze
Convolvulus althaeoides L. Convolvulaceae RR Liseron grimpant Tanechfalt / Aliouate
Dianthus caryophyllus L. Caryophyllaceae R Oeillet
Digitalis lutea L. Scrofulariaceae RR E HA-3 Digitale jaune
Echium modestum Ball Boraginaceae RR E HA AA Mam Op Om LM R Vépérine
Ephedra fragilis Desf. Ephedraceae R Ephédra fragile
Ephedra major Hort Ephedraceae R Grand Ephédra Amatr
Equisetum ramosissimum Desf. Equisetaceae RR Queue de cheval / Daïl L'hissan
Fraxinus dimorpha Coss. & Durieu Oleaceae R Frêne dimorphe Asln / Derdare
Globularia alypum L. Globulariaceae RR Globulaire Tassalgha
Heracleum sphondylium L. Umbelliferae E HA-3 MA AA
Herniaria glabra L. Caryophyllaceae R Hernierette
Hyosciamus niger L. Solanaceae R Jusquiame
Jasminum fruticans L. Oleaceae R Jasmin sauvage Yasmine
Juniperus thurifera L. Cupressaceae V A HA MA AA Genévrier thurifère Adoughmam /
Aàrar L'Fouah
Lavandula dentata L. Labiatae RR Lavande dentée Timzouria / Lakhzama
Lavandula maroccana Murb. Labiatae RR E HA AA Mam Lavande marocaine Timzouria /
Lakhzama
Lavandula stoechas L. Labiatae RR E HA MA AA Man R Lavandula pédenculée
Lavandula tenuisecta Coss. Labiatae R E HA AA (siroua) Lavande
Lonicera implexa Ait. Caprifoliaceae RR Chévrefeuille Irifi ?? / Laouia = Aànb Dib
Mentha gattefossei Maire Labiatae R EHA MA AA Ms Menthe sauvage Timijja
Nepeta atlantica Ball Labiatae R E HA MA AA
Ornithogalum kochii Parl. Liliaceae RR E HA-3 MA Ornithogale
Papaver atlanticum (Ball) Cosson Papaveraceae E HA-3 MA AA Papaver = coquelicot
Kaouch = Flilou
Paronychia capitata (L.) Lam. Caryophyllaceae RR E HA-3 Paronyque
Pistacia lentiscus L. Anacardiaceae RR Pistachier lentisque Imidik / Drou
Polygala balansae Coss. Polygalaceae R E HA-3 MA AA Polygale de Balansa Izibi
Ranunculus granatensis Boiss. Ranunculaceae R? I HA-3 Renoncule
Rumex atlanticus Batt. Polygonaceae R E HA(2300 - 3500 m) R Oseille = Patience
Ruscus aculeatus L. Liliaceae RR
Salvia taraxacifolia Hook. fil. Labiatae E HA AA Sauge à feuilles de Pissenlit Tifzïne
Santolina rosmarinifolia L. Compositae R Santoline à feuilles de romarin
Saponaria glutinosa M.B. Caryophyllaceae RR Saponaire Tighcht
Satureja calamintha (L.) Scheele Labiatae R Saturiette = Calament
Thymus atlanticus (Ball) Roussine Labiatae R E HA MA AA Le Serpolet Azoukani / Zaàtar
Thymus satureioides Coss. Labiatae A HA MA AA AS SW
Thymus willdenowii Boiss. Labiatae A AA HA MA R Thym Azoukani / Zaàtar
Verbascum calycinum Ball Scrofulariaceae R E HA MA AA Molène Adoukou n'Taghzon
Verbena officinalis L. Verbenaceae R Valériane
Viburnum tinus L. Caprifoliaceae RR Viorne
Viola odorata L. Violaceae R Violette
(En préparation pour le rapport final en 2003)
Plan des monographies :
Genre espèce :
Famille :
Synonymie et appellations : Noms vernaculaires français / anglais / Tachelhit / Arabes
Ecologie et Répartition :
Description botanique :
Reproduction : par graine, par racine, par bouture, ……
Période de floraison :
Usages : aliment de bétail (Plante broutée par le bétail, peu broute, non broute), phytothérapie, cosmétologie, aromathérapie, industriel, bois de chauffe, menuiserie, exportation,
Statut : Degré de rareté, Endémisme
Causes de menaces :
- Distribution et écologie Biologie de la plante (ex : croissance lente, plante sensible)
- Climat (ex : sensible a la sécheresse, )
- Surpâturage (plante très broute par les animaux domestiques et/ou sauvages)
- Cueillette (citer les principaux usages qui constituent une menace pour l’espèce, ex : utilisation de la racine, collecte avant maturité des graines, Collecte de grandes quantités ne respectant pas les possibilités de régénération de l’espèce …..
Moyens de protection :
- In-situ :
- Ex-situ :
- Autres mesures :
Source : Détermination des espèces en danger, dans le Parc National du Toubkal, PLANTES MEDICINALES ET AROMATIQUES ENDEMIQUES, RARES OU MENACEES DU PNT, Prof. Driss LAMNAOUER, Programme de l’UICN en Afrique du Nord : Phase III, Octobre 2002.
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Astragalus |
Le genévrier turifère, l’arbre emblématique du Haut Atlas marocain |
Genévrier Turifère |
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Espèces cultivées dans les Oasis :
Amandier |
Cerise |
Noix |
Pommes |
Figuiers de Barbarie |
[1] Flore pratique du Maroc, T1., Manuel de détermination des plantes vasculaires. 1. Pteridophyta, Gymnospermae, Angiospermae (Lauraceae-Neuradaceae), Fennane, M., M. Ibn Tattou, J. Mathez, A. Ouyahya, J. El Oualidi, F. Z. El Alaoui, S. Ouchbani, C. Raynaud, A. E. Salvo Tierra, A. Zine El Abidine & K. Hormat (ill.), Institut Scientifique, Université Mohammed V - Agdal, Rabat, Maroc, 1999.
[2] Éléments pour une flore pratique du Maroc. Légumineuses : tribu des Génistées, C. Raynaud, ENFI, Salé, Maroc, 1975.
Benabid A. 2000 - Flore et écosystèmes du Maroc. Evaluation et préservation de la biodiversité. Ibis Press, Paris.
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Breton C., Médail F. et Bervillé A. 2005 - Olea europaea subsp. maroccana : cette sous-espèce est-elle justifiée ? J. Bot. Soc. Bot. France, 30: 19-25.
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Msanda F. 2004 - Végétation de l'Anti-Atlas occidental et de sa retombée saharienne (Maroc) : essai de synthèse. Thèse Doctorat ès-Sciences, Univ. Ibn Zohr Fac. Sciences Agadir.
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Vindt J. 1960 - Monographie des Euphorbiacées du Maroc. Vol. 2. Trav. Inst. Sci., Sér. Bot. 19, Rabat.
Source : http://www.teline.fr/references.php?PHPSESSID=719c9ab1a1e9f831e78d8cf202066a9e
http://www.israbat.ac.ma/botanique/FPM.htm
Valériane
Page en cours de
rédaction
[1] Nous savons peu de chose sur la reproduction de la sous-espèce marocaine du genévrier thurifère (Juniperus thurifera L. var. Africana). Nous savons juste que le mode de dispersion du thurifère est essentiellement le fait des oiseaux (éventuellement du bétail capable de le consommer) (source : Nicolas Montès).
[2] Cependant, cette estimation doit être avancée avec prudence, car jusqu'à ce jour, aucune cartographie précise de ces formations n'a été réalisée (Montès, 1999). Source : http://n.montes.free.fr/fpagegarde.html . On trouve aussi quelques formations à Genévrier thurifère dans l'Anti-Atlas.