Culture du Kiwi (Actinidia)

 

 

1        introduction. 1

2        La Plante. 1

3        La plantation de l’Actinidia. 4

3.1           Planter des Actinidias ou Kiwis. 4

3.2           La taille étape par étape : 4

3.3           A savoir 4

3.4           Précisions techniques. 5

3.4.1             PREPARATION DU SOL. 5

3.4.2             PERIODE DE PLANTATION.. 6

3.4.3             MISE EN PLACE. 6

3.4.4             CHOIX DU MATERIEL DE PEPINIERE. 6

4        POLLINISATION DU KIWI 7

4.1          Biologie florale. 7

4.2          Fécondation et nouaison. 8

4.3          Agents pollinisateurs. 9

4.4          Modalités pratiques de pollinisation. 9

5        LE CAS DU « KIWI DE SIBERIE ». 10

5.1           Description du fruit 10

5.2           Généralités. 10

5.3           Culture. 11

5.4           Floraison et pollénisation. 11

5.5           Multiplication. 11

6        Conclusion. 11

7        Annexe : Machines pour la plantation industrielle des kiwis. 12

8        Annexe : Liens et documentation sur les Kiwis. 12

 

1         introduction

Dans ce document, nous avons réaliser une petite étude, qui a confirmer que le kiwi peut être utiliser, dans le cadre de projets humanitaires, pour de possibles développements de régions montagneuses au climat méditerranéen ou semi-aride, disposant de rivières ou de sources.

 

2         La Plante 

L'actinidia est un arbuste grimpant (sarmenteux); c'est une liane puissante qui peut couvrir jusqu 'à 10m de fil par saison.

Les feuilles sont cordiformes, caduques et font entre 10 et 15 cm de larges. Elles sont portées par un pétiole recouvert de poils pourpres.

C'est une plante dioïque (pied mâle et femelle). Les fleurs s'épanouissent par petites grappes de 3 à 5 fleurs entre mai et juin. Les fleurs mâles sont de couleur crème et portent un grand nombre d'étamines dorées. Les fleurs femelles sont blanches et sont constituées de 20 à 30 styles portés par l'ovaire.On recommande pour les petites cultures 1 pied mâle pour 3 pieds femelles.

L'actinidia peut être cultivé dans beaucoup de régions. L'idéal est de le placer dans un coin mi-ombragé et frais. Il peut supporter des froids de -15°C voir -20°C ! Cependant, vers fin février, pendant le gonflement de ses bourgeons, il devient très sensible au gel. Il redoute également les vents violents. Il préfère les sols profonds et frais, humifères, perméables et pas trop calcaires.

Il existe trois systèmes de guidage pour le tuteur de l'Actinidia: le contre espalier, la tonnelle ou la pergola. Laisser 3m à 3.50m entre les rangs et 4m à 4.50m sur le rang.

Une plantation peut produire pendant 50 ans maximum. La mise à fruit débute généralement 3 ans après la plantation, qui se fait d'octobre à avril, voire toute l'année avec des pieds vendus en conteneurs.

Au sujet de la taille, il est recommandé, comme pour la vigne, de tailler à 2 yeux au-dessus de la dernière fructification. Puis, pendant la période de végétation, couper au dessus de la 4eme feuille. Les nouveaux rameaux qui repartiront doivent être coupés à 2 feuilles.

L'Actinidia est très résistant. Il ne craint pas les insectes. Il est cependant sensible à 2 maladies bactériennes : le pseudomonas syringae et le pseudomonas viridiflava (taches et nécroses sur les feuilles). Remèdes : éviter les sols trop humides, le surplus d'azote, les tailles importantes, les blessures et les bassinages trop fréquents.

Après la quatrième année, la récolte atteint généralement la dizaine de kg par pied, et après 10 ans : 60 kg par pied ! Les fruits sortent en général en juillet, mais la récolte ne commence qu'en octobre, en même temps que la chute des feuilles.

Les différentes variétés :

·                     Hayward : gros fruits de 70 à 100 g , épiderme marron velu, chair ferme verdâtre, floraison en mai ; mise à fruit assez longue, maturité début novembre, variété assez sensible au gel.

·                     Monty : fruit légèrement tronconique, 60 à 80 g d'un bel aspect et d'un bon rendement, maturité 15 octobre début novembre.

·                     Bruno : Fruits cylindriques de 50 à 60g allongés brun velus, assez précoces, bon rendement, une des variétés les plus riches en vitamines C.

·                     Abbot : fruit de dimension moyenne 65 à 70 g épiderme brunâtre uniforme et poilu. La pulpe du fruit est verte translucide, moyennement juteuse, moyennement sucrée et très parfumée.

·                     Gold : fruit de forme allongé à la peau douce et comestible. Sa chair est orangée (d'où son nom), et son gout est plus sucré que les autres, plus exotique. C'est mon préféré :)

source : http://www.kiwis.fr.fm/

Le kiwi de la famille des actinidiacées, originaire de la chine...

 L'Actinidia de Chine, plante grimpante ou liane assez vigoureuse, pouvant attendre 6 mètres de hauteur. Les kiwis poussent seuls ou réunis à 2 ou 3 sur un pédicule de 3 à 4 cm.
Son fruit, appelé "groseille de chine", baie charnue de forme ovale allongée recouverte d'une fine peau brunâtre, brune fauve, surmontée d'un duvet léger. La longueur varie de 5 à 6 cm. La chlorophylle qu'il contient s'intensifie en couleur avec la maturité.
Sa chair est juteuse et parfumée, de couleur verdâtre au centre, se trouve une auréole de petites graines noires comestibles.
On le consomme surtout pelé.
La cueillette se fait à partir de Novembre dans l'hémisphère nord et en mai dans l'hémisphère sud.
Les principaux producteurs sont : Nouvelle Zélande, Californie, Japon Italie, en France dans le Sud-est et Sud-Ouest à partir de novembre.

 

Quelles sont les variétés ?

Hayward, variété à gros fruits pesant 100 g, de bonne conservation.
Nous trouvons également : Bruno, Allison, Monty, Ashoka, Abott.

 

Source :  http://supertoinette.com/fiches_recettes/fiche_kiwis.htm


 

3         La plantation de l’Actinidia 

3.1        Planter des Actinidias ou Kiwis

L’actinidia se plante en situation mi-ombragée dans un terrain léger, riche en humus. 

A la plantation, installez un lit de matières organiques bien décomposés et apportez de l'engrais tous les ans en griffant le sol pour le faire pénétrer.

Les fruits se récoltent de septembre à octobre, avant les premières gelées.

3.2        La taille étape par étape :

La première année, choisissez la pousse la plus forte pour la conduire en tronc principal, coupez la à la pointe pour induire de nouvelles branches.

Durant l'été, sur chaque nouvelle pousse, conservez seulement quatre ou cinq bourgeons. 
Les années suivantes, taillez deux yeux au-dessus du dernier fruit.

3.3        A savoir

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Pour avoir une bonne production l'INRA conseille d'avoir 1 pied mâle pour 7 à 10 pieds femelles

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La production démarre à partir de la 2 éme ou 3 éme année, mais commence à produire vraiment à partir de 5 ans pour atteindre son plein rendement vers 10-12 ans.

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La floraison a lieu en juin. Les fleurs mâles plus petites ont des étamines dorées. La pollinisation est "artificielle". Les fruits parviennent à maturité en octobre-décembre.

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D'autre part, les feuilles sont larges et ovales sur les pousses stériles, plus arrondies sur les pousses fertiles. La taille ensuite s'effectue en hiver.

 

Source : http://www.hortisologne.com/planter_des_kiwis.htm

 

Les Actinidia se multiplient de boutures de tête en juin/juillet, de greffage en écusson, en fente ou encore à l'anglaise sur des plants issus de semis.
On sait que l'Actinidia est dioïque; il faut donc impérativement mettre en terre des plantes mâles et des plantes femelles ou alors un pied sur lequel on a greffé des yeux des deux sexes.
La meilleure saison de plantation est le printemps, dès le mois d'avril.
On taille les kiwis un peu comme la vigne. Le principe consiste à laisser des branches charpentières et de ne garder qu'un rameau fruitier tous les 60 cm environ. Après la récolte on supprime la branche qui a donné pour en sélectionner un autre.
Pour assurer une grande teneur en sucre des fruits, il est important de les laisser le plus longtemps possible sur les arbres. La transformation de l'amidon en sucre ne se fait, chez nous, que vers fin octobre début novembre.

 

Source : http://www.jardins.ch/info/kiwis.html

3.4        Précisions techniques

            Avant de procéder à la plantation de l’Actinidia, il est nécessaire de se livrer à un examen exhaustif des conditions environnementales et techniques qui peuvent conditionner la réussite de la plantation. Les facteurs liés à 1'environnement à considérer sont les conditions climatiques et édaphiques, que nous avons déjà vues. Le choix de la variété est également important, et suppose non seulement la connaissance des conditions environnementales, mais aussi des possibilités productives, qualitatives comme quantitatives, et des modalités de conservation de chaque variété.

 

            Une fois que l'on aura passé en revue tous ces facteurs, il faudra s'intéresser au matériel de pépinière de départ, au cadre de culture, au type de support le mieux adapté et à la répartition sur le terrain des pieds mâles et des pieds femelles, non sans avoir réalisé une bonne préparation du terrain.

3.4.1          PREPARATION DU SOL

On nivelle d'abord le sol, puis on apporte la fumure de fond et on défonce la terre sur une  profondeur qui dépendra de la structure du terrain.

 

Dans les terrains 1égers, et particulièrement ceux qui ont une couche inférieure de sable, cette opération peut se borner à un bon labour profond.

Dans des terrains moyens, il faudra travailler la terre sur une profondeur variable, entre 80 et 110 cm.

 

            Si un labour profond dépassant 90 cm est à envisager, il peut 8tre utile de destiner le terrain à des cultures agraires ordinaires, en évitant celles qui pourraient héberger des nématodes.

 

            La meilleure période pour préparer le sol est l’été, car la terre remuée bénéficie de l'influence positive des conditions atmosphériques, et sa structure se réorganise.

 

3.4.2          PERIODE DE PLANTATION

La plantation doit se faire en utilisant des plants issus de semis avec une ou deux greffes en pépinière, ou bien encore non greffés, et dans ce cas la greffe se fera après la plantation, sur le terrain, ou en utilisant des plants issus de boutures.

 

Le meilleur moment pour transplanter un plant d’Actinidia commence dès que la plante entre en repos végétatif.

            Il convient de planter les plants à petites racines fragiles avec leur motte de terre. En revanche, les plants de deux ans, dotés d'un appareil radiculaire robuste et bien lignifié, peuvent se planter à racines nues en autonome.

 

            L'époque de plantation est fonction du matériel qui sera utilisé. Les plantes issues de semis et les plantes greffées se plantent en pleine terre à la fin de I'année, en novembre ou décembre, tandis que les plantes issues d'un bouturage en pépinière se plantent, avec leur motte, en mars ou en avril, une fois disparu le risque de gelées, même si le bourgeonnement a déjà commencé.

3.4.3          MISE EN PLACE

On place les plantes dans des trous de 30 à 40 cm de profondeur et autant de diamètre.

Les racines des plants devront 8tre saines, il est donc recommandé de les inspecter et de les nettoyer avant de procéder à leur plantation.

Sur le fond du trou, on distribue la partie de fertilisant réservée à I'amendement local, par dessus laquelle on place une couche de terre fine, puis le plant, en n'enterrant pas le collet qui devra rester au-dessus du niveau du sol. On finit de remplir le trou avec de la terre fine, qu'il faudra tasser au fur et à mesure pour qu'elle adhère bien aux racines.

            Après cela, et les jours suivants également, s'il ne pleut pas, il faudra arroser fréquemment tout autour des plantes, à moins qu'il n'existe encore un risque de gelée.

 

3.4.4          CHOIX DU MATERIEL DE PEPINIERE

            Dans la pratique, les plants qui offrent les plus grandes chances de réussite dans une

plantation sont ceux âgés de deux ans, aux racines robustes et suffisamment développées. Ils

permettent de gagner un an par rapport aux plants de la première année de la formation de la

plantation; ils possèdent en outre une croissance rapide.

 

            Les plantes de trois ans à racines nues sont plus vigoureuses mais d'une part peuvent se révéler plus lentes pour leur entrée en végétation, et d'autre part leur prix s'avère sensiblement plus élevé. Les plantes en pot sont toujours plus faibles que les plantes en plein air, et il faut les enterrer avec leur motte de terre.

            Le matériel de pépinière propose des plants issus de boutures, d'un ou deux ans, des plants issus de semis, qui seront greffés une fois plantés, et des scions d'un an qui sont déjà greffés.

 

Plants issus de boutures

 

            Ceux qui sont restés en pépinière un an ont une constitution plus faible que ceux qui sont âgés de deux ans. Il faudra planter les premiers avec leur motte de terre, puisqu'ils sont commercialisés en pot et qu'ils requièrent plus de soins que les seconds. Des boutures maintenues pendant un an produisent un système radiculaire plus développé et robuste , on peut alors parvenir à les planter à racines nues sans qu'elles souffrent des rigueurs hivernales.

 

Plants issus de semis

 

            Ces plants ne sont recommandés que pour des plantations de petite taille, car ils requièrent une vigilance et des soins continus. On les plante en pleine terre lorsque leur diamètre dépasse un centimètre et que leur appareil radiculaire est assez important.

 

Plants greffés

 

Ce sont des plants originaires de scions âgés d'un an, à partir de plants issus de semis greffés.

Entre la croissance du porte-greffe et celle du greffon, il faut compter trois ans avant de pouvoir les planter en pleine terre. Ce retard sera en partie compensé par une entrée en production plus avancée que pour les autres plants. Les coûts de production de ce type de matériel sont néanmoins plus élevés.

 

Source : http://www.kiwis.fr.fm/  e-mail : kiwis@fr.fm

 

4          POLLINISATION DU KIWI

La réussite de la pollinisation du kiwi (actinidia sp.) constitue l'une des étapes importantes pour l'obtention de fruits répondant à une normalisation internationale (fruit d'un poids supérieur ou égal à 72 g entrant dans la catégorie 1 ou extra (>90g)).

4.1        Biologie florale

On observe dans les vergers de kiwi deux types d'arbres

·  Les pieds mâles, tres florifères portent des fleurs mâles au pollen viable et aux ovaires atrophiés.

·  Les pieds femelles, à floraison plus réduite, portent des fleurs femelles aux ovaires normalement développés et à pollen stérile.

4.1.1.1         Morphologie de la fleur

(Mac Grégor)

fleur malefleur femelle
les fleurs mâles(A) et femelles (B) sont régulières

·  Le calice est constitué de 5 à 7 sépales soudés à leur base et persistants

·  La corolle comprend 5 à 7 pétales, libres, de couleur blanche

·  L'androcée est formé de nombreuses étamines insérées en spirale sur le réceptacle. Les fleurs mâles produisent un pollen de couleur blanche, viable pendant les 2 ou 3 jours qui suivent leur ouverture. Les fleurs femelles produisent un pollen de couleur crème, non viable.

·  Le pistil est constitué de nombreux carpelles soudés au niveau de l'ovaire. Les styles recourbés sont libres Ct seules les fleurs femelles présentent des styles porteurs de stigmates. Chaque carpelle porte un grand nombre d'ovules. Fécondés ils donneront les graines du fruit et les carpelles en se modifiant constitueront la masse charnue du kiwi.

4.2        Fécondation et nouaison

La principale variété cultivée ( clône LUWARD ) présente des fleurs bisexuées mais mâles stériles. Il est donc nécessaire d'introduire dans la culture des varié tés à fleurs mâles fertiles en quantité suffisante.

4.2.1          Réceptivité des fleurs femelles

Les fleurs femelles peuvent être pollinisées pendant les 7 jours suivant leur ouverture et même après le début de flétrissemeut de la fleur. Mais le changement de couleur de la fleur (brunissement) entraîne une plus faible attraction vis à vis des insectes pollinisateurs.
Sept heures après le dépôt du pollen sur le stigmate, un certain nombre de grains germent sur les papilles des stigmates et les tubes polliniques s'enfoncent dans le tissu de l'ovaire.

4.2.2          Nouaison

La fleur d'Actinidia se caractérise par un taux de nouaison proche de 100%. Ce qui signifie que, sauf accident, chaque fleur femelle donne un fruit. Seul un déficit très sévère en pollinisation entraîne une chute du fruit. La mise à fruit ne nécessite pas une fécondation de tous les ovules. Mais seuls les fruits résultant de la fécondation d'un grand nombre d'ovules, c'est à dire ayant un grand nombre de graines (n> 800) présentent un intérêt commercial. En effet HOPPING a montré en 1976 qu'il y avait une corrélation étroite entre le nombre de graines et le poids des fruits.
Il existe également une corrélation entre le nombre de graines et la forme du fruit. L'action des graines sur le développement des fruits est attribuée à leur action hormonale.
Une bonne fécondation est absolument nécessaire pour obtenir des fruits de qualité mais elle ne suffit pas pour avoir de beaux fruits.
Encore faut-il que les autres facteurs de production soient, eux-aussi, bien contrôlés (taille, entretien, fumure, arrosage...).

4.3        Agents pollinisateurs

 

4.3.1          Le vent

Il constitue un agent pollinisateur certain mais les fruits obtenus par sa seule action sont de petites tailles et le taux de nouaison est plus faible.
De plus le kiwi réagit mal au vent. Branches de fructification cassées, rugosité des fruits soumis à des frottements..., désordre physiologique au niveau de la plante, perte d'eau, flétrissement, nuisent à ses performances. Une bonne protection contre le vent est indispensable.

4.3.2          Les insectes

Le rôle prépondérant des insectes a été mis en évidence par PALMERJONES et CLINCH (1975) et l'abeille domestique demeure l'agent pollinisateur le mieux adapté pour répondre aux besoins des arboriculteurs Modalités pratiques

4.4        Modalités pratiques de pollinisation

Afin que l'activité des abeilles soit optimale dans la plantation de kiwi, il est nécessaire qu'il y ait des conditions météorologiques favorables au cours de la floraison.
Les ruches destinées à celle pollinisation doivent avoir de jeunes reines, être en phase de développement et contenir suffisamment de couvain à nourrir pour stimuler au maximum l'activité des butineuses. Celles-ci, dans la quête incessante de nourriture, assurent la pollinisation.
Dépourvues de nectar, les fleurs de kiwi sont peu attractives pour les insectes La compétition avec d'autres espèces florales est souvent importante. Le verger doit être saturé en abeilles. On recommande un nombre de 4 à 10 ruches à l'ha. Mais des densités de 8 à 10 ruches sont le plus souvent rencontrées.Le nombre d'abeilles observées dans une plantation lors des comptages est souvent compris entre 1,5 et 2,5 abeilles pour 100 fleurs. Les fleurs des pieds mâles sont plus visitées que celles des pieds femelles. Les ruches doivent être apportées au début de la floraison des fleurs femelles. Mais les abeilles ne sont efficaces que s'il y a aussi des fleurs mâles.
MATUA est la variété mâle la plus utilisée. C'est un clône hâtif par rapport au clône HAYWARD. Il fleurit 5 à 6 jours avant lui. On préconise d'ailleurs de multiplier les variétés de mâles dans les plantations avec des clônes hâtifs, intermédiaires et tardifs comme TOMURI pour augmenter les chances d'une bonne fécondation quels que soient les aléas météorologiques.

Pour optimiser davantage encore cette pollinisation plusieurs méthodes sont envisageables: ·

Des pieds mâles en quantité suffisante, une floraison de fleurs mâles couvrant toute la période de floraison des fleurs femelles, des abeilles nombreuses et avides de pollen sont autant d'atouts pour une bonne pollinisation des fleurs de kiwi et par là même pour une production abondante et de qualité.

Rédactrice: Joelle Vilain. Fiche réalisée en collaboration avec la station INRA Avignon.

 

Source : http://perso.wanadoo.fr/cl.ivert/kiwi.htm

 

5           LE CAS DU « KIWI DE SIBERIE » 

Actinidia arguta (famille des Actinidiaceae)

kiwai

kiwi de Sibérie – plante grimpante (liane)

5.1        Description du fruit

Le kiwai est bien le cousin du kiwi, mais à la différence de ce dernier, le kiwai a une peau lisse et verte. De plus, il est plus petit que le kiwi, puisqu'il est de la taille d'une grosse cerise. Le kiwai est également plus sucré, et possède deux fois plus de sucres que le kiwi à maturité. Il est également riche en calcium, en phosphore et en vitamine C.
Le kiwai se consomme frais, pelé ou non. Il peut être également rentrer dans la préparation de confitures, de desserts lactés, etc.

5.2        Généralités

Actinidia arguta, le kiwai, est une liane originaire d'Asie (Chine, Corée, Japon), et de Sibérie. On appelle d'ailleurs cette plante également le kiwi de Sibérie. C'est une liane appartenant au même genre que le kiwi.
Cette liane grimpe à 6m de haut environ, et possède un feuillage caduque, une floraison blanche odorante, et des fruits comestibles lisses et plus petits que des kiwis.

5.3        Culture

Le kiwai est une liane très résistante au froid, puisqu'elle résistera en dormance à des froids de l'ordre de -25°C, voire moins. En période de végétation et de floraison, c'est également une liane très ornementale. Actinidia arguta nécessite un sol bien drainant.

5.4        Floraison et pollénisation

La floraison du kiwai est odorante. Les fleurs sont relativement petites, avec un diamètre d'environ 2cm. Généralement blanches, elles peuvent également avoir des teintes plus foncées tendant vers le brun.
Cette liane est dioïque ; il existe donc des pieds mâles et des pieds femelles.

5.5        Multiplication

Le kiwai peut être semé, mais pour être sûr du sexe de la plante, un bouturage est nécessaire.

Sources sur le Kiwai :

http://tous-les-fruits.com/fruit-269.html

http://gardenbreizh.org/modules/gbdb/plante-269.html

http://lepotager.free.fr/fruitiersk.php

 

6          Conclusion

On pourrait imaginer dans un avenir plus lointain, la culture, comme la vigne, en situation mi-ombragée dans un terrain léger, perméable, pas trop humide, riche en humus, pas trop calcaires, du kiwi ou « actinidia », très résistant à tous les insectes, à presque toutes les maladies et résistant aux grands froids (jusqu’à – 20 °C), dans des régions comme :

a)      l’Himalaya désertique (Inde, Pakistan),

b)      dans l’Atlas semi-aride (Maroc, Algérie …).

c)      Dans toute région montagneuse semi-aride où il peut faire froid l’hiver (-20 °C) et chaud l’été.

 

7          Annexe : Machines pour la plantation industrielle des kiwis

GLAMOR propose des machines planteuses d’arbres.

Adr. : GLAMOR, AY Morton & Company Ltd, Station Road, Strathaven, ML10 6BE Scotland

Telephone 01357 522 311  Fax 01357 521 881 E-mail : sales@aymorton.co.uk

 

Telephone

+ 44 (0)1357 522 311

Fax

+ 44 (0)1357 521 536

Postal address

AY Morton & Company Ltd,  Strathaven, Scotland ML10 6BE

Electronic mail

General Information: sales@aymorton.co.uk

Sales: alastair@aymorton.co.uk 

Customer Support: alastair@aymorton.co.uk
http://www.aymorton.co.uk/

          Planteuse une rangée simple

Cette machine a reçu la médaille d'or au Royal Highland Show en 1998. Elle peut planter toutes sortes d'arbres, vignes ou plants. Elle assure un travail efficace, de qualité et rapide (elle peut planter jusqu'à 10 000 arbres par jour).

 

          Planteuse deux rangées

Cette machine est fabriquée selon le même modèle que la planteuse simple. Cependant, elle permet de planter sur deux rangées en même temps. La distance entre les deux rangées peut être ajustée en fonction des besoins.

 

exemple d’une machine GLAMOR.

 

8          Annexe : Liens et documentation sur les Kiwis

Une page entière de lien sur les sites concernant les actinidia – kiwis : http://membres.lycos.fr/pluct/mes_liens_24.htm

 

Article de Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiwi_(fruit)