Retranscription de mes notes prises durant le film « Demain »
Par Benjamin LISAN, le 9 Février 2016
Bonjour,
J’ai été voir le film « Demain », dont les commentaires, ci-dessous, du Monde sont enthousiastes. Selon le Monde, le succès du film se fait surtout par le bouche à oreille :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/03/demain-un-phenomene-de-societe_4858559_3244.html
Il continue
toujours d’être diffusé en salle, depuis 2 mois.
Pour en
savoir plus sur ce film militant de Cyril
Dion & Mélanie Laurent : a) http://www.demain-lefilm.com/, b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Demain_(film,_2015)
Le film
est déjà sorti en DVD. Et il y a aussi le livre d'accompagnement "Demain", de Mélanie Laurent,
présentant toutes ses idées (prix : 22€ broché ou à 16€90 en version
électronique epub (Fnac) ou kindle
(Amazon)).
Préambule :
Effectivement, j’ai trouvé ce film dynamique, enthousiasmant et très positif. Il incite vraiment à faire quelque chose pour la planète.
Ce film est très malin, parce qu’il est extrêmement bien construit, avec un script ou scénario qui paraissent simples (mais il souvent compliqué de faire simple), avec des plans toujours choisis avec soin, avec une super bande son, des exemples et des intervenants clairs, des explications simples, y compris en ce qui concernent les questions économiques.
Quand on ressort du film, on a envie de remettre toute notre société à plat (de lui faire faire une remise à zéro), et de tout reconstruire.
Certains sujets ont déjà été abordés dans le film documentaire « Solutions locales pour un désordre global » réalisé par Coline Serreau. Mais le film « Demain » est mieux fait.
Pour info : Les points d’interrogation « ? » dans
mon texte concerne les notes, que j’ai retranscrites, mais dont je ne suis pas
sûr de l’exactitude de ma retranscription.
Voici quelques notes perso, prises au court du film :
Au tout début de l’introduction, on y aborde le rapport de 22 scientifiques dans la revue Nature, qui aborde le risque de la fin de l’humanité en 2100. Selon ce rapport, l'environnement, sous l'effet des dégradations causées par l'homme, pourrait franchir un point de non-retour avant la fin du siècle.
Dans Approaching a state-shift in Earth’s biosphere[1][2], les auteurs, 22 chercheurs appartenant à une quinzaine d'institutions scientifiques internationales, alarment sur une perte de la biodiversité de plus en plus rapide et une accélération des changements climatiques.
Dans l’introduction, deux scientifiques (°) de l’Université de Stanford expliquent les menaces pesant sur notre planète.
(°) a) Elizabeth Hadly, une biologiste, travaillant à l’université Stanford dans le département des sciences environnementales, spécialiste de l’évolution des vertébrés.
b) Son époux, Anthony D. Barnosky chercheur en paléontologie mais aussi professeur de biologie intégrative à l’université de Berkeley en Californie.
Ils pointent du doigt que les changements climatiques rapides vont provoquer plus de phases climatiques paroxysmiques (violentes), plus de sécheresses et de précipitations violentes, la montée des eaux océaniques, ce qui va provoquer des migrations, et donc plus d’animosités entre individus, plus de violences et de guerres, au 21° siècles.
Les atteintes à l’environnement agissent sur notre santé, la génétique, la chimie.
Ensuite, on présente l’interview
de Rob Hopkins[3],
un enseignant britannique en permaculture,
l'initiateur du mouvement des villes en transition[4], dans lequel, il veut
montrer qu’on ne doit pas non plus être catastrophiste, mais qu’il y a des
solutions, pour les changements climatiques, qu’il y a de l’espoir, en
particulier par le mouvement des villes en transition qu’il a lancé.
Le film est divisé, ensuite, en plusieurs parties ou sujets :
Agriculture :
On y présente les solutions d’agriculture urbaines dans la ville de Détroit [qui était avant une « monoculture industrielle » dans l’industrie automobile], dont les micro-fermes (voir http://www.greeningofdetroit.com) :
·
Keep Growing Detroit (site : http://detroitagriculture.net/).
·
D-Town Farm
(site : http://dtownfarm.blogspot.fr/).
·
Lafayette green (site :
http://www.kw-la.com/kenweikal/2011/10/lafayette-greens-an-urban-garden/).
·
Detroit Market Garden (site : https://cfsem.org/media/introducing-the-detroit-market-garden/).
Un des responsables d’une des fermes nous explique que la nourriture, consommée aux USA, parcourt en moyenne de 2400 km. Donc, il préconise de produire et consommer localement, d’où l’avantage de cette agriculture urbaine.
Il y aurait plus de 1600 fermes urbaines à Détroit, ce qui permet aux gens les plus pauvres de se nourrir dans cette ville en faillite. Leur but est de nourrir la moitié de la population de détroit.
Un des jardiniers de D-Town Farm nous indique, que dernières les beaux idéaux du projet, la réalité est le jardinage et le travail de la terre sont fatigants.
Puis le film nous présente la ville anglaise de Todmorden, de l’incroyable aventure ou expérience de « incredible edible » (incroyables comestibles) qui a débuté dans cette ville. Et effectivement, les carrés et jardins potagers ont envahi la ville partout et l’ont embellie. Ce sont des « jardins de propagande ». On y trouve des chemins potagers.
Les habitants peuvent se servir gratuitement dans tous les carrés potagers, même dans celui installé devant le commissariat.
L’expérience a « débordé » dans la réalisation d’une petite ferme ‘Incredible farm’, située à la campagne, à 10 mn de la ville. Elle aurait produit 112 tonnes de fruits et légumes, la première année.
Note : pour en savoir plus, consultez :
https://www.youtube.com/watch?v=KGwrcVWI6bw , https://fr.wikipedia.org/wiki/Todmorden
« La ville qui vous nourrit gratuitement » (retour à Todmorden), https://blogs.mediapart.fr/edition/vert-tige/article/240813/la-ville-qui-vous-nourrit-gratuitement-retour-todmorden
« LA VILLE QUI VOUS NOURRIT GRATUITEMENT », http://lesincroyablescomestibles.fr/la-ville-qui-vous-nourrit-gratuitement/
comment la ville de todmorden fait un pied de nez au nouvel ordre mondial, https://effondrements.wordpress.com/2012/06/28/comment-la-ville-de-todmorden-fait-un-pied-de-nez-au-nouvel-ordre-mondial/
Incredible farm : https://www.facebook.com/IncredibleFarm/ & http://www.incredible-edible-todmorden.co.uk/blogs/incredible-farm-update & http://www.incrediblefarm.co.uk/
Ensuite, il y a l'interview d'Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation (qui a passé 6 années dans ce poste à l’ONU), qui nous déclare que selon son étude « l’agroécologie peut nourrir le monde » (Note : Il était déjà apparu dans le film documentaire de Marie-Monique Robin « Les Moissons du futur »).
Il met en cause le fait que notre modèle d’agriculture industrielle très subventionnée, pour des raisons politiques. Actuellement, eu Europe, 12% du budget familial est consacré à l’alimentation. Si dans le prix des aliments, on y intégrait tout ce qui constitue leur coût réel pour l’Europe, l’alimentation représenterait 25% du budget familial. Cette politique est insoutenable. On soutient surtout les agriculteurs les plus compétitifs donc les grosses exploitations.
Puis, est interviewé Vandana Shiva, écologiste, écrivain et féministe indienne, qui
dirige la Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les
ressources naturelles (Research Foundation for Science, Technology
and Natural Resource Policy). Elle met en cause les six semenciers
mondiaux : Monsanto (- Cargill), Syngenta, BASF,
Bayer, DuPont et Dow Chemical[5].
Note : cette femme était déjà apparu dans le film de Coline Serreau « Solutions locales pour un désordre global » et dans le film documentaire de Marie-Monique Robin « Le Monde selon Monsanto ».
Ensuite, on passe à la présentation de la ferme, en permaculture, du Bec-Hellouin, en Normandie[6].
Selon Charles HERVE-GRUYER, un des fondateurs de la ferme du Bec-Hellouin, avec sa femme Perrine, actuellement pour 1 cal de nourriture, l’on est obligé d’utiliser 10 cal de pétrole (ce modèle est non durable). Il ne se considère pas comme un néo-rural. Avec le même rouleau semeur à 6 rangs, il faire de la culture associée en rangs serrées de carottes, radis et choux de Bruxelles. Dans une serre, Perrine cultive, dans un mélange, tomate et basilic et au-dessus de la vigne. La tomate a besoin de soleil, le basilic se contente de la mi-ombre. Celle solution consomme peu d’eau. Et au-dessus, la vigne crée de l’humidité (?). Les plantes ont plusieurs fonctions (dont se protéger mutuellement).
Ce qui est valorisant (réconfortant), pour Perrine (?) (Ancienne juriste, avocate), c’est qu’on est capable de créer sa propre nourriture et d’être autosuffisant. Charles et Perrine ont créé une mini-forêt qui pousse d’une manière autonome, avec peu d’entretien, et qui est conçue pour comporter des espèces qui nourrissent tous les hommes.
Ils avaient débuté leur ferme avec un sol caillouteux et 15 cm de mauvaise terre. Maintenant, leur terre est fertile et vivante (remplie de milliard de micro-organismes utiles), sur plus de 50 cm de profondeur.
Au 20° siècle, l’on a planté surtout des céréales annuelles. Les principales productions agricoles de l’homme, actuellement, sont les céréales annuelles : blé, maïs et riz. Pour la nourriture, on a produit surtout de la viande, du lait et des céréales. Alors que sur la même surface de parcelle, l’on peut produire plus de fruits, de baies, de racines pérennes.
Ce couple de permaculteurs produit, en cultures associées denses, plus de 100 € de légumes au m2. Tout cela a été mis au point avec un partenariat avec Agro Paris Tech et l’INRA.
(Ils produiraient 500 kg de légumes sur 300 m2 et 14 Tonnes sur 1 hectares ?).
Au début, il produisait 32.000 € / 100 m2, maintenant, 39.000 € / 100 m2.
Cette agriculture, des micro-fermes, sans pétrole, ni tracteur, est porteuse d’espoir. Elle assure la sécurité alimentaire. Elle rend l’agriculture plus belle.
L’arborétum (en partenariat avec Tyo ou Kio ?), la forêt constituée que d’espèces fruitières comestibles, pousse presque sans entretien.
La permaculture permet de multiplier les rendements de l’agriculture traditionnelle par 3. Si l’on se passe de viande, et si l’on accepte de dépenser plus d’argent pour une nourriture plus saine, elle pourrait nourrir 10 à 12 milliard d’habitants.
Selon ce couple, on peut produire 100 € / m2 de légumes,
1000 m2 permettent d’avoir une activité durable.
C’est une alternative lente à émerger.
Partie / section consacrée à l’énergie :
Jeremy Rifkin, spécialiste de prospective (économique et scientifique), indique que le
changement climatique change le cycle de l’eau. On a plus d’évaporation
(d’humidité atmosphérique), plus d’épisodes climatiques violents (blizzards,
l’hiver), pluies violentes, sècheresses. Les espèces vivantes disparaissent à
une grande vitesse, à cause de l’homme. On est en train de vivre la 6ème
extinction de passe, du fait de l’homme.
On montre des images aériennes de l’Alberta ravagé par l’exaction des sables bitumineux. Résultat de l’avidité pour l’énergie (elle-même liée à la croissance sans fin et à la course au profit maximum).
Pourtant, malgré ces prédictions sombres, il y a des gens résolument optimistes, dynamiques, qui veulent faire changer les choses.
Eolien, biomasse :
(On parle de la commune suédoise de Malmö, une des villes en transition).
Le Danemark a misé énormément sur l’énergie éolienne.
La production d'électricité
repose pour 48,3 % sur les énergies renouvelables, en particulier les éoliennes (33,4 %) et la biomasse(11,6 %).
Le Danemark a lancé depuis plus de 30 ans une politique de promotion des énergies
renouvelables, et s'est fixé en 2012 l'objectif d'atteindre 35 %
d'énergies renouvelables pour la consommation totale d'énergie, et 50 %
d'éolien dans la production d'électricité d'ici 2020, et 100 % d'énergies
renouvelables en 2050.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_au_Danemark
L'éolien fournissait
39 % de la production électrique danoise en 2013-14, taux qui le situe au 1er rang européen.
Le Danemark était en 2014 au 7e rang européen pour la production
d'électricité éolienne et au 8e rang par sa puissance installée ;
sur le segment offshore, il tient le 3e rang européen, loin derrière le
Royaume-Uni et l'Allemagne. C'est le pays européen le plus densément équipé en
éoliennes : 862 W/habitant en 2014 (moyenne de l'Union européenne : 258 W/hab).
Le Danemark compte deux acteurs
majeurs du secteur éolien européen : Vestas et DONG Energy (des producteurs d’énergies qui se sont tous mis à
l’éolien).
Le parc éolien (ou ferme éolienne) de Middelgrunden,
près de Copenhague, était le plus important parc éolien offshore au monde lors
de sa mise en service en 2000.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_%C3%A9olienne_au_Danemark
La Ville de Copenhague espère être autonome, au niveau de ses énergies, en 2025.
Il y a été mis en place la centrale de chauffage urbain à la biomasse d'Aalborg. Elle est capable de brûler des copeaux de bois (mais aussi des produits de biomasse ayant des granulométries variées).
Géothermique, solaire :
Le potentiel géothermique est important dans le monde, par exemple, le long de la Rift Valley (Au Kenya …), au Salvador, à la Réunion …
A la Réunion, Akuo Energy[7] a développé, dès 2007, le concept d'Agrinergie®, qui fait cohabiter énergie solaire et agriculture en bonne intelligence, en intercalant ou en superposant les deux modes de production, via la construction de fermes solaires, composées de serres anticycloniques, photovoltaïques (dont le toit est à moitié recouvert de cellules photovoltaïques). On y fait cohabiter serres de maraîchage, ruches, vergers (?).
Le Watt solaire ne coûte plus que 60 centimes d’Euro (selon Jeremy Rifking).
Ensuite est présentée la coopérative démocratiquement gérée par Thierry Salomon[8], l’Association négaWatt (installée à Valence). Selon lui, 60% de l’énergie, gaspillée dans le monde, serait économisable.
Selon Thierry Salomon, au niveau consommation énergétique, la voiture en ville et les écrans publicitaires LED dans le métro (très consommateurs en électricité) sont une hérésie.
L'association négawatt, qui regroupe plus de mille adhérents dont plus de quatre cents experts et praticiens français de l’énergie, tous engagés pour un avenir énergétique s’appuyant sur le concept de négawatt (énergie économisée par une démarche de sobriété et d’efficacité énergétique) et sur un recours volontariste aux énergies renouvelables.
Sites : http://www.negawatt.org/la-compagnie-des-negawatts-p8.html & https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Salomon
Ensuite, je me souviens bien,
mais il me semble qu’il y a un retour sur Copenhague.
Retour sur Copenhague :
Il faut mener une réflexion sur la course (effrénée) à l’énergie, alors que l’on pourrait réduire de 60% notre consommation en énergie.
On a privilégié l’isolation, même si c’est un gros investissement.
Chez moi, pour chauffer mon 100 m2, je dépense 60/65 € / de chauffage mois.
A Copenhague, 4/5 des personnes possèdent un vélo. Chaque jour, 26% utilisent le vélo, 21% les transports en commun. Le train ??? %.
Le but est que 75% utilisent ces moyens de transports en 2025.
Pour cela, on crée des pistes cyclables et de aménagements pour les vélos (parkings ...).
La ville n’est pas pour le bonheur des voitures, des urbanistes, mais pour le bien-être de chaque citoyen.
On veut une ville neutre en carbone.
San Francisco modèle du tri sélectif :
Selon Julio Bryan, tous les citoyens doivent trier leurs déchets (solides et végétaux) sous peine d’amendes pour non recyclage et compostage incorrect. Chaque famille possède 3 poubelles : a) une bleue pour les déchets recyclage, b) une verte pour les déchets compostables, c) une noire nous les déchets autres (non recyclables).
Si une famille produit moins de déchets, elle est récompensée (elle obtient un prix « discount »).
A l’usine centralisée de tri et de compostage. Il y a un trieur rotatif pour purifier le compost (trier les déchets du compost). Ensuite, le compost obtenu est broyé pour obtenir une granulométrie fine.
Le compost est vendu bon marché 9 $ le m3, juste de quoi rentabiliser l’usine. Les agriculteurs l’achètent pour fertiliser leurs terres et économiser l’eau.
Un scanner optique permet de trier plus vite les déchets à recycler.
Ce tri sélectif permet d’économiser à la ville 3 millions de $ / an.
Aux USA, il y a 300 ville et 1000 universités qui ont un « programme compost ».
Interview de Pierre Rabhi :
La croissance infinie rend l’humanité insatiable. L’homme provoque une accumulation prédatrice dont la finalité est l’argent.
Il faut repenser le modèle économique. Il faut créer de la richesse, de l’emploi, sans croissance infinie.
Interview d’Emmanuel DRUON du directeur de la société POCHECO[9] :
Pour Emmanuel Druon[10], il y la financiarisation du capitalisme. Chez Pocheco, l’écart des salaires et de 1 à 4.
En 2013, la société a construit un bâtiment de stockage " écolonomique[11] ". Sa toiture est couverte par des panneaux photovoltaïques (1/4 du toit) et d’une végétalisation. L’intégration d’une chaudière à bois lui a permet de se chauffer grâce à des palettes usées et broyées. 600m2 de panneaux photovoltaïques, 2000m2 de végétalisation, une éolienne, des systèmes de climatisation adiabatique, des puits de lumières, des ventelles et des ruches… En mai, la société a installé une bambousaie de phytoremédiation pour filtrer nos eaux usées. Certification FSC et PEFC. Les enveloppes produites par POCHECO sont en papier recyclé.
En 1999, technologie de conditionnement des enveloppes en bobines. 100% d’encres à base d’eau et de pigments naturels (eau + savon de Marseille). La salle des pompes (qui est vide ?) fournit le chauffage des locaux (?).
200 000 arbres ont été replantées, cette année. Et 8200 arbres ont été replantés dans sa région grâce à son association POCHECO Canopée Reforestation.
Elle a 114 salariés et elle embauche essentiellement des chômeurs. Il n’y a pas de dividendes aux actionnaires, tout est réinvesti dans l’entreprise. La société fait tout pour détruire la pénibilité.
Elle essaye de ne pas avoir de déchet et sinon de tout recycler : PRINCIPE DE CIRCULARITE.
(Toutes les matières premières sont si possibles écologiques, FSC ...). A 1 arbre coupé, la société fait planter 4 arbres.
Le but de la société est de réduire la pollution au CO2 au maximum. L’écolonomique permet de réduire le bilan de 90%, à 15% … Maintenant le solde est positif au bout de 20 ans.
La financiarisation du capitalisme pousse à être toujours plus riche,
toujours plus vite. La mondialisation pousse à être leader en tout et
donc elle pousse à un accroissement sans fin … Mais il y a des limites. Or
l’on ne peut croire comme un poisson-lune, sinon l’on explose.
·
Voir le livre d’Emmanuel Druon, le
Syndrome du Poisson lune, Acte Sud, 2015. Cf. http://www.pocheco.com/lentreprise & http://www.actes-sud.fr/le-syndrome-du-poisson-lune-emmanuel-druon
·
Emmanuel Druon, Ecolonomie,
Entreprendre sans détruire, Acte Sud, 2016.
Il faut une consommation qui
consomme moins de ressources, plus imaginative, plus résiliente, plus autonome
(Il faut être « relocalisateur » (?) (relocaliser l’économie en
local), « transitionneur » (?) (ce mot
est-il en référence à la transition énergétique ?) …).
Il faut utiliser des vélos, avoir
plus de réparateurs de vélos, il faut utiliser des monnaies locales.
Pour en savoir plus :
·
Emmanuel Druon, Et
plis c’est tout, Gabriel Siméon, 16 août
2015 à 17:36, http://www.liberation.fr/futurs/2015/08/16/et-plis-c-est-tout_1364383
·
Emmanuel Druon, "écolonomiste" convaincu et convaincant,
Publié le 10/04/2015 à 12:56, http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/10/2084647-emmanuel-druon-ecolonomiste-convaincu-et-convaincant.html
Section / partie Economie :
Expériences de Monnaies locales :
L’expérience de la TORTNES
Local currency :
La livre (pound) de Totnes est
une monnaie
locale complémentaire, destinée à
soutenir l'économie locale de Totnes, une ville dans le Devon,
en Angleterre.
Il y a des
billets de 21 livres Totnes. Sur ce billet, il y a
2,5 £ consacrés à l’économie locale (?).
Les avantages attendus du Totnes Pound sont les suivants :
·
Pour renforcer la
résilience de l'économie locale en gardant l'argent circulant dans la
communauté et en construisant de nouvelles relations
·
Pour amener les gens
à penser et de parler de la façon dont ils dépensent leur argent
·
Pour encourager le
commerce plus locale et ainsi réduire alimentaires et commerciales miles
·
Pour encourager les
touristes à utiliser les entreprises locales
Pour en savoir plus :
·
https://en.wikipedia.org/wiki/Totnes_pound
·
https://en.wikipedia.org/wiki/Local_currency
·
https://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_locale
Interview de Bernard Lietaer :
Bernard
Lietaer, économiste et universitaire belge, est l’un des architectes originels de l’ECU, le mécanisme
qui a mené à la monnaie unique européenne. Il est l’auteur de l’ouvrage Of
Human Wealth : Beyond Greed and Scarcity et
de l’ouvrage The Future of Money (2001), qui a été traduit en dix-huit
langues. Il a été actif dans le domaine des systèmes monétaires depuis
vingt-cinq ans dans une variété inhabituelle de fonctions. Il a dirigé
les départements d’organisation et d’informatique de la Banque Nationale de
Belgique (la Banque Centrale) où son premier projet fut de concevoir et de
mettre en place le système de l’Ecu, la monnaie unique européenne, qui a donné
naissance à l’Euro.
Professeur à l’université de Berkeley, ancien haut fonctionnaire de la banque
centrale de Belgique cofondateur de l'Euro, membre du club
de Rome, il est
spécialiste des questions monétaires internationales. Il est un des défenseurs
les plus connus des monnaies complémentaires, et en particulier régionales. Il est
persuadé qu’elles prendront une place de plus en plus importante par rapport
aux monnaies officielles.
Sources :
a) http://www.lietaer.com/other-languages/francais/
b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lietaer
Selon le président Thomas
Jefferson, « Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je
n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois ».
Selon lui le pouvoir de créer la
monnaie est le pouvoir de contrôler la nation.
L’argent :
Selon Henri Ford « Il est
appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire
et monétaire. Car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à
une révolution avant demain matin ».
Les états (la Banque centrale) et
les banques privées (via le crédit) peuvent créer de la monnaie. (La
monnaie : Banque centrale + le crédit).
Les banques le font, via le crédit,
en créant de la dette (?). L’emprunt repose sur la dette.
Les nations ont un monopole
monétaire, avec une monnaie unique.
C’est un peu à l’image de la
monoculture. L’image d’une seule culture => plus efficace, mais plus
fragile, moins résilient.
Il faut de la diversité, de
l’Euros, mais aussi des monnaies locales.
(85% argent UE, 97% … ?????).
Il y a le monopole monétaire avec intérêt (?). On peut créer de la monnaie sans
intérêt, contre le chacun pour soi (?).
Les grosses entreprises se fichent
des intérêts locaux (elles raisonnent à l’échelle de la planète). Elles n’ont
pas d’intérêt à favoriser l’économie locale => d’où la création des monnaies
locales.
Elles ont pour but de limiter
l’évasion fiscale. Elles aident aux échanges entre producteurs locaux, magasins
locaux, acheteurs/consommateurs locaux.
Avec les monnaies locales, il y a
des impôts locaux (?).
Pour en savoir plus :
·
Bernard Lietaer, The future of money,
Century Ed., 2002. Note : Une analyse brillamment lucide de la façon dont en
cours innovations de l'argent dans des dizaines de pays à travers le monde sont
la preuve qu'ils peuvent résoudre les problèmes sociaux clés tels que : la
croissance du chômage, l'éclatement de la communauté, les conséquences
économiques d'une société vieillissante, le conflit entre la vision à court
terme et la viabilité financière à long terme, et l'instabilité monétaire
elle-même. Ce livre fournit des solutions pragmatiques à chacune de ces
questions. Source : http://www.lietaer.com/writings/books/the-future-of-money/
·
Bernard Lietaer, Au
cœur de la monnaie, Systèmes monétaires, inconscient collectif, archétypes et
tabous, Editeur : Yves Michel, 2nd ed, 2013.
·
La décroissance, http://www.franceculture.fr/personne-bernard-lietaer
·
Entretien : Bernard
Lietaer, "que vaut l'argent ?", source : http://submoon.freeshell.org/en/inter/lietaer.html
·
Bernard LIETAER, Créer
des monnaies régionales pour traiter la crise globale, http://docs.eclm.fr/pdf_annexe/AnnexeMonnaiesRegionales.pdf
La Banque WIR et le Franc WIR :
On peut créer une monnaie sans
intérêt.
Exemple : la Banque WIR, en
Suisse, à Lausanne, qui émets le Franc WIR.
16 hommes d’affaires suisses se
retrouvaient périodiquement dans un café à Zurich, lors de la crise de ???,
se plaignant, leur banque (ou celle de leurs clients) venait de leur annoncer
qu’elle allait réduire leurs lignes de crédit.
Faute de ce soutien, certains
d’entre eux se voyaient dans l’impossibilité de payer à leurs fournisseurs ce
qu’ils avaient prévu d’acquérir. Ils ont alors décidé de s’entendre de façon à
pouvoir continuer à faire des transactions directement entre eux, plutôt
qu’avec l’argent de leurs banques. Les uns, ceux qui achètent, comptabilisent
des débits envers les autres, ceux qui vendent. À l’inverse, ces derniers
bénéficient de crédits envers les premiers. Ces débits et ces crédits sont
exprimés dans une monnaie commune qui s’appelle le WIR. Ce système monétaire,
qui existe depuis 1934, est aujourd’hui utilisé par un quart des entreprises
suisses. Les échanges interentreprises libellés en WIR représentent près de 2
milliards d’euros par an. La Banque coopérative WIR, dont le siège est à Bâle,
compte 75 000 PME suisses, clientes.
Elle offre des crédits à taux
minimum, car pas d’intérêt sur les avoirs. Il n’y a pas de milliardaire en WIR.
On ne peut pas spéculer sur le WIR. On ne peut la capitaliser, il faut la faire
tourner.
C’est la monnaie idéale pour les
régions faibles. Il faudrait créer le WIR grecque (elle évite la spéculation).
On crée de la monnaie sans créer
de la dette (?).
Pour en savoir plus :
. https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_WIR
. http://www.wir.ch/fr/la-banque-wir/histoire/
. http://www.swissinfo.ch/fre/economie/le--wir---une-dr%C3%B4le-de-monnaie-septuag%C3%A9naire/4351034
Expérience de la BRISTOL Pound :
Cette monnaie concerne 600
magasins à Bristol. Elle booste l’économie locale.
Pour en savoir plus :
. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_Bristol
. https://en.wikipedia.org/wiki/Bristol_Pound
. http://bristolpound.org/ , http://bristolpound.org/what
Le réseau BALLE :
BALLE (Business Alliance for Local
Living Economies) regroupe 35 000 entrepreneurs répartis en 80 réseaux à
travers les États-Unis. Ils représentent 450 000 emplois.
Pour en savoir plus :
. Le réseau BALLE : la révolution
tranquille des entrepreneurs locaux, http://www.colibris-lemouvement.org/revolution/localiser-leconomie/des-exemples-pionniers-economie/le-reseau-balle-la-revolution-0
. BALLE : 30 000 entrepreneurs
indépendants lancent la révolution tranquille des économies locales durables, http://www.kaizen-magazine.com/balle-30-000-entrepreneurs-independants-lancent-la-revolution-tranquille-des-economies-locales-durables/
. https://bealocalist.org/ & https://bealocalist.org/about-us
. https://m.facebook.com/profile.php?id=115612305117409&_ft_
.
David Korten, https://en.wikipedia.org/wiki/David_Korten
.
https://en.wikipedia.org/wiki/Social_Venture_Network
Un mot que j’ai mal retranscrit, à
partir de mes notes : LAUXANO ou AUXANP ou AUXLAND ou LAUXAND ou AUCKLAND
?
Créer un réseau de réseaux locaux.
On ne peut pas laisser les autres
déterminer votre avenir.
Quand on investit 1 $ dans des PME
locales, on obtient 2 à 4 fois plus d’emplois, que si l’on fait venir une
grosse multinationale. Les multinationales autre politiques (que les PME
locales ( ?)).
Plus de PME + de diversités,
qu’avec les grosses entreprises.
Dernière partie / section DEMOCRATIE :
Selon David Van Reybrouck[12], un scientifique,
historien de la culture, archéologue et écrivain belge :
Les gens deviennent méfiant envers la
démocratie. Ils parlent de sensation de vol, de perte [de la démocratie ( ?)].The sens of theft [, loss]. (Sensation de perte, de vol).
Selon un rapport de scientifiques de Princeton
(?), l’Amérique n’est plus une
démocratie, mais une oligarchie[13].
Note :
« The sens of theft » est un
conte, qui parle d’une femme pauvre, Zena, qui n’avait pas besoin d’acheter les
pains et gâteaux d’un boulanger situé à côté de chez elle, parce elle se
« régalait » des odeurs se dégageant de (exhalée par) la boutique du
boulanger. Ce dernier porte plainte et
le juge condamne Zena à payer le boulanger pour les odeurs qu’elle hume « Vous êtes coupable d'avoir volé les odeurs
du boulanger »)[14].
Comme le dit, dans le film, Olivier
De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies, la démocratie a disparu : les
hommes politiques n'écoutent plus les citoyens, ils se contentent de répondre
aux vœux des entreprises, qui veulent toujours plus d'une croissance aberrante.
On ne doit plus obéir à la loi du marché, au
capitalisme global (?).
Selon Vandana Shiva[15],
militante indienne pour le droit des semences libres, initiatrice de nombreux
programmes d'aide au développement et soutient du mouvement Graines de Vie, il y aurait deux lois
supérieures (?) :
·
La loi de Gaïa, le respect de la Terre (?).
Obligation de la protéger.
·
Le respect des Hommes, de la démocratie. Ne
pas en priver les hommes (?). Il faut de la transparence. Il faut rendre les
gens responsables. L’argent et le pouvoir rendent les gens aveugles.
Source (?) : Earth law principe, http://www.gaiafoundation.org/earth-law-principles
Révolution des casseroles en Islande :
En Islande, le peuple souverain a fait
démissionner un gouvernement au complet, à cause de la crise des sub-primes qui a ruiné le pays.
Les principales banques ont été nationalisées
et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès
de banques de Grande Bretagne et de Hollande, dette générée par la mauvaise
politique financière des dirigeants corrompus,
Les citoyens islandais ont refusé de
renflouer les banques (comme cela a été le cas aux USA, en Europe …).
Le peuple a créé une assemblée populaire
(création d’une Assemblée constituante composée de 25 Islandais sans filiation
partisane, élue le 27 novembre 2010 parmi 522 citoyens ordinaires) pour
réécrire la Constitution, via des discussions, au travers de mails et des messages
Facebook.
Ils ont décidé décider de responsabiliser
plus les politiques (et banquiers ?), d’encadrer les entreprises et les
banques. Le but est de répartir les pouvoirs, d’induire plus de transparence,
pour éviter la corruption. Un contrôle par les élus, du pouvoir des politiques
et de entreprises. On veut une meilleure représentation par les élections. L'ensemble de ces évènements est appelé révolution des casseroles ou révolution
islandaise.
Les Islandais ont
voté cette constitution à plus de 60%.
Mais l’adoption de cette constitution est
bloquée par le parti conservateur, depuis 4 ans (!) (?).
Sources : a) Source : Islande. Quand tout un peuple refuse le
diktat des financiers, 07/04/2011, http://www.courrierinternational.com/article/2011/04/07/quand-tout-un-peuple-refuse-le-diktat-des-financiers
b) http://www.islandenpoche.net/histoire.html, c) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Islande#R.C3.A9volution_islandaise
Il existe une représentation par tirage au
sort : le jurée d’assise. Ce dernier se sent responsable. Il est plus
libre (?).
Démocratie participative au Texas :
Au Texas, on y a organisé une journée de la
démocratie participative. Des citoyens ont été tirés au sort, pour discuter de
l’installation d’éolienne (il y aurait une chambre citoyenne élue).
Résultat : Le Texas possède le plus
grand nombre d’éolienne des états des Etats-Unis.
Note : Mais impossible de trouver une référence permettant de
vérifier cette information.
Le Texas est de loin le premier état
producteur d’énergie éolienne du pays, avec 14 098 MW installés fin 201415 ; la
part de l'éolien dans sa production d'électricité atteignait 9 % en 2014.
Note :
Attention, ceux qui ont créé des fermes d'éoliennes au Texas « ne sont pas motivés par la protection de l'environnement».
Ce sont des « entreprises purement
capitalistes.».
Expérience démocratique de Kuttambakkam (situé à 30 km de Chennai, Tamil Nadu, Inde) :
Dans le village de Kutthambattam
dans l’état du Tamil Nadu, un ancien ingénieur de l’industrie chimique, un
intouchable (un dalit), a transformé la destinée de
ses 5000 habitants. Alors que le village était sujet à la violence, au commerce
illicite d’alcool et à la pollution, il est devenu au fil des ans un modèle de
démocratie participative [Trust village for self government]
(selon, le gouvernement villageois prôné par Gandhi[16]).
Depuis 1996, Elango Rangaswamy
(son ancien maire) préside l’assemblée des cinq sages (Panchayat),
le système de gouvernement local en vigueur dans les villages indiens. Mais il
a décidé d’impliquer tout le monde dans son projet de gouvernance. Pour lutter
contre la criminalisation, il a lancé la construction de logements pour les
communautés les plus pauvres, en insistant sur la mixité entre castes. Il a
également demandé aux villageois de participer à la réparation des services
d’assainissement, des routes et des éclairages. Désormais, 100% des enfants
sont scolarisés. Lorsqu’il découvre qu’environ 80% des biens consommés dans le
village peuvent y être produits par les villageois eux-mêmes, il se lance dans
une entreprise de relocalisation de l’économie. Avec sept ou huit villages
alentour, Kutthambattam constitue une zone de libre-
échange. L’argent est alors investi directement dans le développement local.
Malgré des menaces pour sa vie et de fausses
accusations, Elango Ramaswamy
est le témoignage du changement qu'un homme peut apporter à un système
corrompu, en utilisant Panchayat Raj comme un outil pour construire de
solides économies locales.
A Kutthambattam, la
population contrôle, discute. Elle a confiance dans le système. La
scolarisation y est passé de 40% à 100% d’élèves en classes. On y a installé un
système de micro-crédit.
A Kutthambattam
Nord towship, y a été construit 150 maisons
mélangeant hautes castes et intouchables (et tout se passe et tout le monde
s’entend bien). Les uns construisent des maisons, tandis que les autres
creusent les égouts et les canaux d’irrigation (autonomes ?) (pour 31000 €).
On y expérimente « l’idéal de vivre
ensemble ».
Pour en savoir plus :
. Made
in India:
Le laboratoire écologique de la planète, Bénédicte Manier, Premier
parallèle, 2015.
. Des
villes en transition - Démocratie - David Van Reybrouck
- Elango Rangaswamy (Inde),
30 Décembre 2015, http://sylviejamet.over-blog.com/2015/12/des-villes-en-transition-democratie.html
. The importance of Rangaswamy
Elango, http://www.goodnewsindia.com/index.php/magazine/story/elango-kuthambakkam/P1/
. Rangaswamy
Elango (Kuthambakkam) -
'CNN-IBN Real Heroes Awards 2009 (3:01) (23 avril
2013), https://www.youtube.com/watch?v=4QOSLXm6ls8
. .Study of kuthambakkam in tamilnadu,
Dr. R.B. Patil, India
Environment Portal, http://environmentportal.in/files/Inter%20Jour%20of%20Rural%20Studu.pdf
. Village Governance :
The Only Way Forward - Life Positive, https://www.lifepositive.com/village-governance-the-only-way-forward/
. https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocratie_participative
L’éducation en Finlande :
Les pays scandinaves sont au top 10 des
modèles de démocratie.
La Finlande est le 1er au
classement PISA, pour l’excellence de l’éducation qui y est donnée.
On y présente le collège d’ESPOO, située dans
une banlieue pauvre.
Dans l’éducation finlandaise, il n’y a pas
d’évaluation (!). Il n’y a pas d’inspecteur. On cherche à enseigner, pas à
évaluer. Il n’y a pas de titre (?). Les punitions ne servent à rien.
On emploie, en parallèle, de nombreux
modèles, idées, méthodes _ Montessori, Steiner … On y développe les relations
sociales.
Il y a plusieurs méthodes de lecture (Plus de
livres ?).
Il y a deux enseignants pour 15 élèves.
En particulier, pour les élèves qui ont du
mal, il y a des enseignements complémentaires, par des professeurs assistants _ qui, par exemple, aident les élèves
d’origine étrangère à apprendre le Finlandais (1 h de cours par jour ?).
On tient compte de la différence des élèves.
Le but est que les élèves se sentent bien en
classe et aient confiance en eux-mêmes. Ils ont droits de parler
(d’intervenir).
Le professeur est égal à l’élève (!). Les
enseignants mangent, à la cantine, avec leurs élèves.
L’autorité vient de la compétence (skill), du respect.
On leur apprend à apprendre, les bonnes
façons d’acquérir. On raisonne (?), les rassure, les écoute, on les incite à
prendre des décisions.
On leur apprend aussi bien les mathématiques,
la couture, le travail du métal, du bois, …
C’est une école de préparation à la vie. On y apprend la tolérance, comprendre la différence, plus de
solidarité, le fait de fonctionner ensemble, modèle démocratique, un monde plus
complexe (?) en réseau (interdépendance, réseau, diversité) (Le pouvoir n’est
plus concentré entre quelques mains (?)) ….
Dans le système éducatif finlandais, il n’y a
pas d’engagement (d’enjeu (?)) politique.
Ce système donne d’excellents résultats.
Expandabilité (?) (expandability) : 1) augmenter en mesure,
la taille, le volume, la portée, 2) exprimer sous une forme plus complète ou
plus en détail ...
Conclusion du film (par Cyril Dion & Mélanie
Laurent) :
Il existe
des solutions qui ont le pouvoir de changer le monde de Demain. Soyons les
acteurs de ce changement.
Fin de
la retranscription de mes notes.
Benjamin
LISAN
PS. Pour votre information : Un ami, Roland, m’a envoyé toutes ces informations, en vrac, ci-dessous, pour compléter le dossier ci-avant :
Renverser nos manières de
penser, Serge Latouche, Livre de
Poche, 2014, 5 €.
Ce livre met, notamment, en
avant l'intérêt que l'on peut avoir à s'inspirer des expériences en Afrique,
notamment, pour ce qui est de l'économie informelle, de la récupération, mais
aussi les notions de bonheur ou de joie.
Réinventer la démocratie
5/5: Réinventer la légitimité démocratique
La consommation
collaborative, mode ou révolution ? -
ARTE
https://www.youtube.com/watch?v=sJp3X5y3frg
L’économie collaborative,
l’économie de demain - Conférence
Kaizen magazine
https://www.youtube.com/watch?v=xXdzlS4jsaw
Antonin Léonard : les
communautés de l'économie collaborative
https://www.youtube.com/watch?v=_OIp2pdtQTk
Collaborative Consumption - Rachel explains how digital technology is giving rise
to a new kind of sharing - called Collaborative Consumption - where any asset,
such as skills, money and even back gardens are now being shared online at a
scale never seen before. Rachel Botsman, TED
speaker and author of the influential book 'What's Mine is Yours: the Rise of Collaborative Consumption', summarises what this
exciting new movement is in a nutshell.
https://www.youtube.com/watch?v=f4Fylx2QRUg
It's time to talk about how the sharing economy can build itself on true sharing.
In this video, Janelle Orsi talks about how companies
can build in:
1. Shared Control
2. Shared Responsibility for the Common Good
3. Shared Earnings
4. Shared Capitalization
5. Shared Information, and
6. Shared Efforts
https://www.youtube.com/watch?v=xpg4PjGtbu0
“Shareconomy” is going to be a documentary
film about
the rise of the “sharing economy”. The film will examine the benefits and
drawbacks of the sharing economy movement.
https://www.youtube.com/watch?v=32NlrmJs5kw
Réalisez vos rêves
d'enfant : Sandra Reinflet at TEDxLille - The School Of Life à Paris
https://www.youtube.com/watch?v=HyW0s-jngC4
...et bien plus sur:
http://habiter-autrement.org/01_tendances/33_tend.htm
--------------------------------------------------------------------------
"Une Ferme du Bonheur
... une ferme urbaine + création
artistique et mode de vie ...
La Ferme du Bonheur
Exemple pour vous inciter à
monter, un jour, votre propre start up ou pour
développer une idée déjà au sein de votre université, votre école::
La Ferme du Bonheur Crowdfunding
http://www.kisskissbankbank.com/la-ferme-du-bonheur
Paris Nanterre- la Ferme du bonheur
propose une autre manière d’être heureux,
entre travail de la terre, création artistique et mode de vie communautaire,
véritable institution de la petite couronne, au pied des cités difficiles de la
banlieue parisienne, créé il y a 20 ans par Roger des Prés. Le Favela Théâtre,
centre névralgique de la Ferme. L’argent, nerf de la guerre, rentre, entre
subventions publiques et coups de pouce des particuliers. La Ferme compte
plusieurs milliers d’adhérents, qui y vont tous de leur petite contribution. «Le bonheur pour moi, c’est la construction d’un monde qu’on
pourrait appeler imaginaire» conclue Roger des Prés. «Le
bonheur, c’est ici et maintenant.»
http://lafermedubonheur.over-blog.net/
La banlieue se met au vert - la Ferme du Bonheur à Nanterre.
https://www.youtube.com/watch?v=fvL6mTJ0uAM
A
Bordeaux, des étudiants créent un potager bio et solidaire
Pour
l’heure, sa surface est modeste, 40 m², mais le projet, soutenu par
l’université, est hautement symbolique. C’est le troisième potager à voir le
jour sur les différents campus universitaires de la métropole, après ceux de
Pessac et Talence.
[1] Source : La fin de la planète en 2100 ?, Audrey Garric, vendredi 27 juillet 2012, http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/07/27/la-fin-de-la-planete-en-2100/
[2] Source : Approaching a state shift in Earth’s biosphere, Anthony D. Barnosky, Elizabeth A. Hadly,
Jordi Bascompte, Eric L. Berlow,
James H. Brown, Mikael Fortelius, Wayne M. Getz, John
Harte, Alan Hastings, Pablo A. Marquet, Neo D.
Martinez, Arne Mooers, Peter Roopnarine,
Geerat Vermeij, John W.
Williams, Rosemary Gillespie, Justin Kitzes, Charles
Marshall, Nicholas Matzke, David P. Mindell, Eloy Revilla & Adam B. Smith,
Nature 486, 52–58 (07 June 2012), http://www.nature.com/nature/journal/v486/n7401/full/nature11018.html
[5] Ces six entreprises se partagent aussi les trois quarts du marché mondial de pesticides, estimé à 44 milliards de dollars en 2011.
[6] Site : http://www.fermedubec.com/
[7] On présente Eric Scotto, 48 ans, cofondateur d'Akuo Energy, premier producteur français indépendant d'électricité via les énergies renouvelables, qui a créé des serres de production agricoles à la Réunion, dont la motié de la surface des toits est occupée par des panneaux solaires. Source : http://www.akuoenergy.com/ & http://www.akuoenergy.com/qui-sommes-nous/notre-equipe.html
[11] Economies réalisées avec l’écologie.
[13]
Accaparement d'un pouvoir ou d'une autorité par une minorité. Système
politique dans lequel le pouvoir appartient à un petit nombre d'individus
constituant soit l'élite intellectuelle (aristocratie), soit la minorité
possédante (ploutocratie), ces deux aspects étant fréquemment confondus ; ce
groupe. Source : Larousse, http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/oligarchie/55863
[14]
Source : http://www.weingartdesign.com/TMaS/Stories/tmas1-SenseofTheft.html , http://www.uexpress.com/tell-me-a-story/2001/9/16/the-sense-of-theft-a-story
[16] Il souhaitait des économies villageoises auto-suffisantes.