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Projet « Maisons pour
tous » « Evolutive-houses ® » « Maisons évolutives ® » |
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Concept de maisons évolutives livrées
en pièces détachées et en kits modulaires.
Par Benjamin Lisan, ingénieur INSA. Version du mardi 31
octobre 2006.
"Sois le
changement que tu veux voir dans le monde" Gandhi.
"Un homme
avec une nouvelle idée est un fou tant que l'idée n'a pas de succès",
Mark Twain
Résumé : projet de maisons en pièces détachées, à monter soi-même, comme
un jeu de construction, avec quelques outils simples (clés, grue & treuil
manuels …).
Les maisons, du concept « Maisons évolutives », sont constituées
pour l’essentiel, de plaques _ plaques murales, de toit, de plafond, de
plancher, toutes pré-percées _, fixées par des éléments de fixation, sur une ossature
en poutres acier en IPN et en U, elles même pré-percées. Tous les éléments sont
standardisés (taille, matériaux..).
Abstract :
Project of houses in spare parts, to rise itself, as a construction set, with
some simple tools (keys, manual crane and
winch …).The houses, of the “Evolutive houses” concept, are constituted, for
the main thing, of plates / flagstones _ wall plates, with roof, with ceiling,
with floor, quite meadow breakthroughs _, fixed with elements of fixation, to a
skeleton in beams steel in H and in U profile, them the same meadow
breakthroughs. All the elements being standardized at the level of their size,
and employed materials ...
Dans le document,
sont notés (B) : les idées brevetables ou modèles déposables, (pB) celles
/ ceux potentiellement brevetables ou déposables.
On constate
que beaucoup de personnes dans le monde n’ont pas encore de toit ou de maison,
du fait soit d’une catastrophe _ du fait de tsunamis (sud-est), tremblement de
terre, guerres (Liban …) et des délais de reconstruction … _, soit du fait du manque d’argent et de la pauvreté de
la région ou du pays concerné.
Les idées
directrices de ce projet sont :
Ø Fournir des maisons à bas coût _ a) de
~ 20.000 Euros, pour une maison en kit, de 40 à 60 m2, dans les pays du
tiers-monde [1] (ce qui est beaucoup pour
ces pays, d’autant que le experts pensent que ces chiffres sont très optimistes
[2]) et
de 100 000 Euros pour une maison « Borloo » de 80 m2 livrées clé en
main (voir plus loin dans le document) [3].
Ø Fournir des maisons, faciles à
construire, sous la formes d’un mécano, d’un
kit modulaire, facile à monter par une groupe de personnes en 1 ou 2
jours [4].
Ø Faciles à transporter sur un petit
camion de 10 à 20 tonnes ou un fourgon de 24 m2, un conteneur de 40 pieds
(transport si possible en 1 ou 2 voyages),.
Ø Montées, elles doivent être monoblocs
et solides _ elles doivent tenir sur 3 ou 4 points d’appuis, sans se
déformer, résister à la force d’une vague d’eau de 10 mètres de haut, aux
tremblement de terre force 8 et aux cyclones force 5.
Voici
quelques conditions à respecter pour la réussite du projet :
1) Les
modèles doivent intéresser et plaire aux « clients »
2) elles
doivent être esthétiques (ressemblant à une maison d’architecte),
3) elles
doivent être fonctionnelles (ayant l’équipement et le confort de base),
4) Son prix
de revient doit être moins élevé que le prix de vente,
5) Il faut
trouver un groupe de personnes dynamiques, battantes, passionnées par le
projet, qui ont envie de le réaliser,
6) Ces
maisons doivent être fiables et testés dans divers environnements (climatiques,
culturels …).
7) Elles
doivent respecter des normes de construction (solidité, étanchéité, durabilité)
et être agrées au niveau mondial … …
Ces maisons seraient :
1) Montables et démontables « facilement »,
sans casse ou dégâts (pas d’utilisation de scies, tronçonneuse sur place …). La
maison peut s’agrandir (en cas de modification familiale). On peut accoler et
relier plusieurs blocs de maisons entre elles. Rien n’est inamovible après le
montage.
2) Construites, peut-être dans pays à bas de coût de main
d’œuvre, pour réduire son coût,
3) les matériaux _ acier, béton, bois pourraient
être importés,
4) seraient vendues par des sociétés privées ?,
concessionnaires, franchisés ? en auto-construction ?… et soumises
aux règles de la concurrence [5], dans
le monde entier (?).
5) Elles pourraient comporter jusqu’à 3 étages.
6) Le toit serait composé de plaques, comme les murs, les
planchers, les plafonds et la toiture.
7) Dans les pays du tiers-monde, elles pourraient être
acquises avec un prêt micro-crédit.
Ces maisons modulaires sont
constituées de plusieurs types d’éléments pré-fabriqués (voir dans la
suite du document ci-après) :
1)
Des plaques
isolantes en bois, métal ou béton, voire couvertes de bois, céramiques ou
autres matériaux, carrées ou rectangulaires, de 1 m x 1 m, de 2 m x 1 m, 0,5 m
x 1 m et 0,5 m x 0,5 m (entourée sur leur pourtour par un joint d’étanchéité),
pré-percées tous les 20 cm.
2)
A) Des poutrelles
(IPN ?, métal ?) verticales & horizontales supportant les murs,
plafonds, étages et planchers, toutes de 2,5m et 3m de long, pré-percés tous
les 20 cm,
3)
B) des poutres en
U, coulissant dans le creux des poutres IPN, pré-percés tous les 20 cm.
4)
Des éléments de
liaisons (vis et boulons, clips ?, entretoises, ….) pour relier les
plaques et poutres entre elles (pour relier les éléments 1, 2, 3
ci-avant).
5)
Des joints
d’étanchéité (entre les plaques, les poutres, les entretoises, en longues
bandes de polyéthylène, caoutchouc ou en Rubson ou silicone ?).
6)
Un bloc
(sanitaire) constitué d’un 1 ou plusieurs blocs douche, lavabo, WC,
chauffe-eau (voire citerne), cheminée, conduit de cheminée, pour créer salle de
bain, cuisine & cheminée salon (en béton, en bois, PVC … etc …).
7)
Une citerne (liée
au bloc sanitaire ou placé sous le toit dans la maison).
8)
Des panneaux
solaires (par ex., de marque Tata - Inde).
9)
Des éléments de
gaines techniques pré-câblées à agrafer, visser sur les murs.
10)
Des éléments
tuyaux souples étanches, cliquables entre eux, comme les tuyaux de jardin,
recouvert d’une gaine à section carrée.
11)
Des éléments
fenêtres (1 m x 1 m ou 1 m x 2 m), portes ou porte-fenêtres (1 m x 2m ou 2 m x
2 m), volets ou/ et moustiquaires (même tailles que les fenêtres), cloisons,
escalier (même tailles que les éléments plaques).
12)
Blocs supportant
la maison sur le sol (au minimum 4 pour soutenir la maison).
13)
Divers éléments
secondaires pièces détachées (gouttière, cheminées, ….)
14)
Eventuellement,
une couverture du toit étanche pour recueillir l’eau de pluie destinée à la
citerne (en Rubson …).
15)
Eventuellement,
des câbles acier ou nylon, pour renforcer la solidité de l’ensemble (cas des
zones sismiques ou à risque de tsunami).
La majorité de ces éléments
sont pré-percés (par exemple tous les 20 cm).
Les trous, vis et boulons
sont tous du même diamètre.
Ces maisons se montent par
plusieurs personnes comme les pièces d’un mécano, en plusieurs jours.
On pourrait fournir les
éléments plaques et poutres, en différentes couleurs.
Pour les pays du tiers monde, nous imaginons la maison comme
un jeu de construction simple, utilisant si possible des matériaux locaux ou
faciles à trouver sur place [6].
Tout le
concept de cette maison étant basée sur l'idée d'un jeu de construction, ne se montant qu'avec a)
des vis et des boulots, b) une ou plusieurs clé(s), c) un échafaudage, d) une
échelle, e) un treuil manuel, aussi faciles à monter qu’une cabane de trappeur
ou une maison de jardin.
Tous les
éléments sont pré-percés de nombreux trous et traités contre la corrosion,
l’humidité, les intempéries, les nuisibles et le feu.
Il faut éviter tout de qui serait ajustement, adaptation,
« retouche » du kit sur place _ c’est à dire, sciage, ponçage,
perçage, soudure, sur place qui pourraient provoquer des rayures, griffures,
piquage, accidents, sur les parties métalliques initiateur de la corrosion.
Tous les éléments doivent trouvés dans le commerce et adaptés
au concept « maisons évolutives » ® « Evolutive-houses » ®
(en tout cas dans les pays développés).
Toutes
les maisons, proposées en kit complet, comporteraient toutes :
1) des fenêtres, simples, simple
battant ou doubles battants, munies des volets métalliques, solides, galvanisés
et peints, ou en bois massif, comportant une plaque métallique anti-effraction
_ idem pour les portes (pouvant résister aux cyclones et tsunamis et aux
effractions et vols, suffisamment jointives quand fermées, pour que les
ouvertures soient totalement closes _ pas d’insertion d’un pied de biche
possible entre le montant de la fenêtre et le volet),
2) une porte d’entrée, voire une porte
à l’arrière (Une bouche d’aération ou de ventilation) serait au-dessus des
portes),
3) plusieurs pièces, équipées d’une ou
plusieurs fenêtres.
4) une cuisine, avec évier, un coin
réchaud à gaz (ou à bois) (voire une pompe à main ou solaire, dans les pays du
tiers-monde),
5) une salle de bain, avec un lavabo
et une douche (voire la même pompe à main),
6) un WC ou (WC rudimentaire, à sec, ,
voire au charbon actif, pour les pays du tiers-monde),
7) une fosse sceptique (ou une
connexion à un égout (solution insatisfaisante)).
8) un grand réservoir ou citerne
d'eau sous le toit (avec un filtre au charbon actif) avec une collecteur des
eaux de pluie, vers la citerne du toit. La citerne alimentant ensuite la douche
et le robinet de la cuisine. S’il n’y a pas un collecteur d’eau sur le toit,
une petite pompe à main ou solaire serait connectée à un puit, s'il y a une
nappe phréatique potable, pour alimenter la citerne.
9) Eventuellement, un panneau solaire
avec régulateur et batterie.
1à) Eventuellement, un puisard.
Dans les
pays du tiers monde, il y aurait, au minimum, une ampoule électrique par pièce,
une ampoule, au dessus de chaque porte, à l’extérieur de la maison, chaque
ampoule, à l’extérieur, étant protégée par un globe en plastique.
Au centre
de cette maison, il y a un bloc sanitaire et cuisine en béton préfabriqué (pour
minimiser l'utilisation du béton dans la maison).
Modules plancher, toits, murs, cloisons en bois ou béton ou
métal, de 1 m x 1 m ou de 2 m x 1 m.
a) Présentations : Ils peuvent être colorées,
voire recouvert de décorations. Tous ces panneaux sont pré-percés (tous les 20
cm). Ils pourront être couvert de bardages en bois ou autre (pour
l’esthétique).
Panneau des murs en bois lasuré |
Panneau marron |
Panneau lasuré |
Panneau gris |
Plaque à bardage obliquie |
Plaque style colombage |
Profil d’une Plaque, un sandwich bois – laine de verre – bois. |
Plaque ©H2OBois |
Fig1. Emplacement des trous dans la plaque
(exemple) (B) |
Plaque de bois de 1 m x 1 m x 10 cm, se glissant verticalement entre les poutres verticales métalliques (leur taille est normalisée). |
Plaque triangulaire style nordique « sous-toit » (leur taille est normalisée). Plaque triangulaire style colombage |
|
Façade style céramique portugaise |
Façade type mur en briques |
Façade type mur en briques |
Etc … |
b) Exemple de montages et agencement de ces panneaux :
(pB ?) |
(pB ?) |
c) Exemples de ces panneaux montés (voir suite du
document) :
Panneaux avec dessin d'artiste (style Dubuffet …) |
panneaux de façade style Keith Haring (panneau décoratif pré-peint) |
panneaux de façade style N'débélés
d’Afrique du Sud (panneau pré-peint) |
panneaux de façade, style des Gourounsi du
Burkina Fasso (panneau pré-peint) |
Frises et gravures sur bois. |
Frises et gravures sur bois. (panneau pré-gravé par emboutissage du bois). |
Frises et gravures sur bois. (panneaux pré-gravés par emboutissage du
bois (pB ?)). |
Frises et gravures sur bois (emboutissage).
|
bardage réalisée par robotique. |
marqueterie par robotique. |
(obtenus par emboutissage) |
panneaux maquettés réalisés par robotique. |
Diverses teintes de bois Mur briques |
Céramiques (panneau pour murs de la salle de bain) Mur en céramiques |
Céramique avec zelliges (type mauresque), en mur de façade ou au
plafond. Fig2. Emboîtement plaques a et
b ©Benjamin Lisan (B) |
Fig3. Montage de la plaque isolante (a) avec la plaque décorative
(b) (voir aussi dessin à gauche) ©Benjamin Lisan (B). |
Céramiques
modernes en façade |
Céramiques modernes (à gauche et au-dessus, obtenue par
robotique). |
Mosaïque type romaine (obtenue par robotique). |
Choix de céramique tunisienne |
Mosaïque romaine,
s. de bain |
Caillebotis/ panneau de façade. |
Caillebotis |
Caillebotis (autres modèles) |
Panneau de bambou |
|
Panneau de bambou (maisons asiatiques,
par ex.) |
Fenêtre
intérieure (à voir ( ?)). |
Panneau déco mur
végétal |
Panneau mur
végétal alvéolé |
Mur avec feutre
géotextile |
Pochette
pratiquée dans le feutre géotextile, rempli d’humus pour la pousse de
plantes. ©Hydroid - Jardins suspendus |
Murs solaires |
Mur solaire (avec
un fluide caloporteur transportant la chaleur, vers une pompe). |
Fig. 3b. Joints
des vitres solaires, en élastomère © Benjamin Lisan. |
©
B.Lisan Fig. 3c. a)
plaque isolante, b) vitre, c) cylindre maintenant la vitre à distance de la
plaque isolante, créant une lame d’air séparatrice, d) bouchon vis à ailette,
e) ventilateur en haut de la colonne, f) joint élastomère en X aplati reliant
les vitres. |
d) Décorations :
On pourrait imaginer des panneaux de bois composites ou stratifiés couverts de
céramiques décorées (colorées, art moderne ou style céramiques
portugaises, islamiques etc …), de pierre calcaire, granite.
e) Certaines dalles pourraient être en caillebotis, pour la
salle de bain (piscine, sauna …) ( ?).
f) On pourrait voir auprès de constructeurs,
s’ils sont capable de faire des carreaux céramiques pré-décorées de grandes
dimensions (20 cm de côté). g) Idem pour réaliser des mosaïques d’une seul
tenant (avec une seule plaque en pâte de verre d’une grande taille (20 cm de
côté, imitant des centaines de morceaux de pâte de verre (pB). Voir avec le groupe « Arc
international »).
h) « lavabilité » :
Dans certains pays, on aime laver l'intérieur et l'extérieur de la maison. On
pourrait alors imaginer des plaques de plancher de mur couverts d'un fine
couche de Formica® (solution moins chère que des carreaux de céramique ou de
faïence), voire recouvert d'un produit anti graffiti. Ce type de matériaux
permettrait de se débarrasser facilement des couches noires de moisissures dans
les pays chauds et humide (le Formica® serait utilisé dans les pays en voie de
développement).
i) Pose d’un enduit de façade : Pour
les façades des maisons, on pourrait imaginer la projection d’un enduit
liquide, sous pression, par un ouvrier qualifié, par un système de projection
semblable à celui des pistolets de peinture (pB ?).
j) On pourrait imaginer dans certains
enduits, pour la décoration, d’y ajouter un granula de granite ou de sable (pB) (mais attention à l’usure du dispositif sous
l’effet abrasif du sable ou des grains du granula. Pour prévenir leur usure, il
faudrait prévoir des buses interchangeables (pB).
Ce dispositif serait constitué 1) d’un compresseur, 2) d’un gros bidon
contenant le liquide à projet, 2) d’un siphon en acier, pénétrant dans le bidon
[7].
k) Pour éviter que l’enduit projeté et en
tombant, souille le sol, on poserait avant des bâches sur le sol.
l)
Création de panneaux gravés et de frises en bois : On pourrait imaginer la création de
« gravures » ou frises sur bois par estampillage et impression des
panneaux / plaques de bois (pB ?).
m) Sur
le même principe, on peut créer à la chaîne de jolies clôtures ouvragées (style
russes) en bois.
n) mur
végétal : le panneau supportant le mur végétal, sera déporté par rapport
au panneau isolant.
o) mur
solaire : la vitre, sera déporté par rapport au panneau isolant,
laissant une lame d’air entre le mur noir (panneau isolant peint en noir) et la
vitre. Un ventilateur fera circuler cet air chaud (voir fig.3b, ci-avant).
o2) entre
les vitres (ou plaques de verre), il y aurait des joints d’étanchéité,
avec une section en X aplatie, comme avec les Profils en élastomère (par ex.
profils Prodex®) _ voir au chapitre « joints, bouchons … » _ et pour
la jointure de 2 ou 4 fenêtres, a) soit des joints en formes de T ou de croix
+, avec profil en x, b) soit, les joints sont pré-taillées, en biseau, en
oblique à 45 °, à la réunion de 2 ou 4 fenêtres (voir fig.3c, ci-avant).
Eventuellement, une fine couche de joint/colle silicone complète l’étanchéité.
o3) Les
plaques de verres pourraient être en feuilleté (mais cher) ou de simple vitre
(5 mm).
p) Solutions
techniques : Les dalles murales pourraient dépasser et recouvrir les
poteaux / poutres métalliques verticales pour des questions d’esthétique et de
pont thermique (voir paragraphe « plaques murales / panneaux
muraux ») (B)..
q)
solution de continuité :
A cause du caractère éventuel, de la solution de continuité entre
plaques ou entre plaques & poutres (verticales, voire horizontales), on
pourrait imaginer l’utilisation de baguette de bois de plusieurs mètres de
long, qu’on fixerait sur la fente entre 2 plaques … pour la dissimuler.
r) Sinon, plus les plaques seront jointives
et ayant des côtes exactes, plus la solution de continuité sera parfaite.
Sinon, aller aux paragraphes « joints, bouchons … » et
« caches », pour les solutions de jointoiement.
s) une attention toute particulière
doit être apportée à la solution de continuité, pour que la maison n’apparaisse
pas comme une maison préfabriquée … par exemple, par la pose d’un enduit, d’un
plâtre coloré, de purée de poudre calcaire, etc … posés sur la jointure entre
plaques (pB ?),
s2) Pour renforcer l’étanchéité, les bords
des plaques sont taillées en biseaux ou en redents, toutes, munies d’une rigole
faisant le tour de la plaque, destinée à recevoir un joint d’étanchéité (B) ….
t) Autre solution : système de double
plaque murales (B) : système se
"clipsant" de chaque côté des poutres métalliques (ce qui
renforcerait l'épaisseur des murs et l'isolation de la maison). En renforcerait
leur fixation sur les poutres (en plus des "clips") par plusieurs vis
longues serrant les 2 plaques ensembles (et ces derniers serrant les 2 poutres
métalliques sur lesquelles elles sont posées verticalement). Pour poser ces
plaques, un homme (même seul), a) soulèverait la plaque verticalement sur les
poutres verticales, b) clipserait et poserait une première vis longue pour
faire tenir la plaque. c) puis les autres vis, d) puis poser la seconde plaque
de l'autre côté sur les vis qui dépassent de l'autres côté et la clipserait, e)
puis visserait le tout avec des écrous (f) puis poserait les capuchons
esthétiques sur les têtes de vis et écrous pour les dissimuler).
Fig4. Système de
fixation des plaques décoratives (une solution parmi tant d’autres) dépliée
(B) (a) plaque isolante, b) plaque décorative). Ici l’embout/bouchon cannelé
est long (entre 10 et 15 cm de long). |
Fig4b. Système
repliée pour son transport (suite) (B). Fig5. Solution
avec a) plaque isolante, b) plaque déco, c) bouchon, d) rondelle cache,
décorative & facultative (B). |
Fig6. Système de
fixation des plaques décoratives, modèle plus raccourci a) plaque isolante,
b) plaque déco (suite) (pb ?). |
(+) Fixation de la
plaque décorative sur la plaque isolante, par des embouts à ailettes plastem©
(pour solution Fig.6b) (+) solution
d’embout/bouchon cannelé vissé sur la plaque décorative. |
Embouts rond à
ailettes Plastem© (autre modèle pour solution Fig.6b). |
Embouts rond à
ailettes Plastem©. (pour solution Fig.6 ou voire fig4. et fig
4b). D’autres
solutions sont encore à l’étude Etc … |
Fig.4. à 6. Systèmes de fixation des
plaques décoratives sur les plaques d’isolation et de protection.
u) La solution double-plaque (enserrant de
chaque côté les poutres-piliers verticales) permettrait de dissimuler au
regard, les poutres métalliques de l'ossature (B).
v) Solution demi-plaque isolante + plaque
décorative (B) :
Pour des raisons esthétiques, la demi-plaque
serait composée : a) d’une partie isolante ignifuge plus épaisse (5 à 1à
cm d’épaisseur par ex. ?), b) d’une partie plaque décorative (une plaque
plus fine de 2 cm d’épaisseur, qui se fixerait sur la partie isolante par des
clips, vis, boutons pression, scratches ( ?) ou embouts/bouchons à ailettes
(voir ci-dessous) … On pourrait alors changer de décors au dernier moment ou
encore changer de décor et d’apparence extérieure, après la construction de la
maison.
w) Ces 2 types de panneaux/plaques sont
étanches. La plaque isolante suffit pour l’étanchéité du tout.
x) par ex., on peut avoir une plaque isolante
en composite bois-laine roche (1 m x 1 m x 10 ou 15 cm) & une décorative en
béton de résine (1 m x 1 m x 2 cm, très résistante par sa résine et ignifuge.
Son béton de résine pourrait en surface être enduit, coloré, d’un aspect donné
en surface).
y) L’idéal est que les plaques de type
« plaques isolantes » (de protection et de renfort) soient les
même pour les murs, planchers, ce qui économise en coût de production, sauf
peut-être pour les toits.
z) Les « plaques décoratives », des
murs et du toit (voir chapitre « dalles de toit ») dépasseraient à
droite et en bas, et seraient en retrait en haut et à gauche, par rapport à la
« plaque isolante », afin de réaliser la protection du toit et du
mur, à la pluie (permet le ruissellement de l’eau sur les plaques) (B).
aa)
Plus tard, on pourrait imaginer que la décoration des panneaux soit faites à
façon et imprimée ou « sérigraphiée » sur certains panneaux muraux, à
partir d’une œuvre, photos, fournie par l’acheteur.
Composition
/ Structure d’un panneau (de façade murale, de plancher, de plafond, de toit …) :
ab) Les plaques doivent être composées d’un
sandwich de différents matériaux, garantissant une résistance au feu, et
l’isolation au chaud et froid.
ac) Certaines plaques de bétons pourraient
être gaufrées ou en nid d’abeille (pB ?),
pour diminuer le poids de la maison, mais aussi pour maintenir sa
résistance aux forces des cyclones et à l'énergie d'un tsunami (types
sandwichs composites ou bétons enduits de très bonne qualité), sans que la
résistance des mur en souffre, normalement).
Fig. 7 :
Système de montage des plaques isolantes avec les poutrelles (en grisé noir,
les poutres, en gris clair les plaques), avec une lame d’air centrale (ou
vide) prise en sandwich par les plaques isolantes (B). ©B. Lisan. |
Fig.8 Montage pour l’angle (pB). ©Benjamin Lisan. |
Fig9. double
dents constituant une barrière de protection étanche à l’humidité ou au froid
/ chaleur (pB). ©B. Lisan. |
Fig.10. Autre
type de montage d’angle (pB). ©Benjamin Lisan. |
Fig.11. Autre
système (système B1) de montage avec zones jointives entre plaques isolantes,
en oblique (B). ©B. Lisan. |
Fig.12. Détail du
système B1 (B). ©B. Lisan. |
/ |
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Fig.
7-12 : différentes solutions de montages de poutrelles & plaques
isolantes, évitant les ponts thermiques (B)
ad) On pourrait utiliser pour les plaques en béton, y compris
pour les « plaques décoratives », du « béton de résine »
très résistant et solide, ce qui permettrait d’alléger le volume et le poids de
ces plaques (leur épaisseurs seraient plus fines, peut-être 2 cm d’épaisseurs
pour les plaques décoratives).
ae) On peut encore imaginer encore les plaques en béton armé,
classique, en raison de leur faible coût dans certains pays (mais ce qui
augmente le poids total de la maisons, et les contraintes techniques décrites
dans la chapitre « étude des problèmes, des contraintes et leurs
solutions »).
af) Exemple
de la composition d’un panneau Terrabois® :
Coupe d’un
mur ®Terrabois
ag) Solution
« écologique » pour les pays du tiers monde : la partie
intérieure du sandwich (l’âme) de la plaque pourrait être rempli, par un
sac plastique étanche, rempli avec de l’argile ou de la boue séchée mélangée
avec de la paille (pB ?). Dans ce cas, l’ensemble
devrait être résistante à l’humidité, en particulier la partie centrale, après
avoir été rempli par ce produit isolant et ignifuge. L’étanchéité de l’ensemble
doit être soignée. Tout doit être testé .
ah) matériau « écologique » : dans la
partie isolante de la plaque, on pourrait utiliser un mélange de paille (en
bottes) avec du plâtre ou de la « béton de résine » (voir en annexe).
Piste à étudier (pB ?).
Isolation thermique (résoudre le problème des ponts
thermiques) (suite) :
ai) Pour éviter les ponts thermique, entre les 2 plaques du
système double-plaque, il y aurait un couche ou lame d’air. Les plaques
(panneaux) sont multicouches (dont une avec une couche isolante) (pB ?).
aj) Entre les plaques, située côte à côte, on ne doit pas
pouvoir glisser une lame de couteau, ce qui implique une qualité d’usinage et
de fabrication des plaques parfaites. Les plaques doivent s’ajuster entre elle,
par un systèmes de dents en avancée et en retrait (type poinçon-matrice) (B)
_ voir dessins
ci-avant (voir aussi paragraphe « protection contre le froid et la
chaleur » plus loin dans ce document).
ak) Les emboîtements entre plaques doivent être aussi
jointifs que possibles (elles coulisserait entre elles, comme les joints de
dilatations des ponts métalliques) (B). Sinon on pourrait mettre au bout
des « dents » en avancée ou en creux des micro-joints de caoutchouc
ou d’un autre isolant souple (B) (pour renforcer l’étanchéité thermique et humidité).
al) sur les panneaux, on doit pouvoir prévoir la fixation
d’antennes satellites rondes ou rectangulaires, de panneaux solaires, de
drapeaux, de gouttières, d’antenne de télé, de luminaire extérieur … On bien on
peut facilement les percer pour placer les chevilles de montages de ces
éléments.
Il y aurait des dalles de faux-plafonds. Elles se fixent
comme les plaques / dalles murales (B).
On peut imaginer des plafonds comprenant les luminaires
intégrés déjà intégrés.
plafond avec luminaires |
faux-plafond avecaération |
plafond coloré. |
Plafond avec dalles plexiglass |
On
peut imaginer des faux-plafonds sur lesquels se vissent ou se
« clipsent » des fausses poutres en chêne (pB). Ces
fausses poutres pourraient être aussi utilisées verticalement pour imiter des
piliers en bois (voir paragraphe « structure touristique » dans
chapitre « toiture »).
Dalles de plancher 1 x 1 m et 1 m x 0,5 m. Alvéolées ou non,
se fixant comme les plaques murales.
Montage des modules plancher (un peu comme les faux-planchers des salles
informatiques) |
Modules plancher couverts de moquette (ou feutre) |
plancher imitation bardeau (sur ce modèle, on peut avoir des plaques de toiture imitation bardeau) |
plancher en bois (pré-collé sur une plaque décorative) |
Montage des modules plancher |
Exemple profil
style ©Syflex dont on pourrait s’inspirer pour la construction de cloison. |
Plancher ( www.dekkor.ca ) |
Plancher bois ( www.dekkor.ca ) |
Plancher / sol
céramique ( www.dekkor.ca ) |
La taille des modules cloisons seraient de 1 m de large x 2,5
m (ou 3 m) de haut.
cloisonnent en stratifié |
coupe cloison type Placostil® |
cloison (voir
exemple page précédente) |
Voir chapitre « Modules dalles de
toit ». Elles se fixent sur les poutres faîtières (du toit), comme les
plaques murales, sur les poutres murales.
Ces modules en verre pourraient aussi être
utilisés pour réaliser une serre attenante à la maison.
On pourrait aussi imaginer des modules
fenêtres rondes (hublots).
Les
volets en bois, s’ils existent devraient être épais pour protéger la maison des
feux de forêt.
Bloc fenêtre ou vasistas. |
Bloc fenêtre hublot. |
Bloc fenêtre ronde avec croisillon |
Fig.13.Différents modèles de fenêtres |
verres dépolis |
|||
Douple fenêtre |
Volet en bois
épais |
Fig.14.
Charnière triple fenêtre © Benjamin LISAN |
Fig.15.
Articulation tripe fenêtre A gauche fenêtre
grillagée, pour éviter les insectes, A droite fenêtre
vitrée. © Benjamin LISAN (pB ?) |
|
Carreau de verre
biseauté … (+) |
Etc … |
Les portes et fenêtres seront livrées
préfabriquées, et déjà montés dans leurs montants (ayant les mesures standards
locales, par exemple, taille porte : 2 m x 1 m, taille fenêtre : 2 m
x 1 m … à voir et étudier).
(+) on pourrait imaginer la fabrication de verre biseauté
par fabrication de verre moulé et trempé (voir avec Arc international) (pB ?) .
Triple fenêtre,
incluant des fenêtres secondaires :
Triple-fenêtre (pB ?),
intégrant des fenêtres secondaires en poupées gigognes dans la fenêtre.
Elle
serait sur le modèle de certaines double-fenêtres monobloc). La fenêtre
principales étant fermée, par une crémone. Et les fenêtres secondaires (en
poupée gigogne / incluses dans la fenêtre principales) fermées par
des targuettes ou des loqueteaux. Pour les loquets, targuettes ou loqueteaux, voir par exemple sur le
site http://www.quincaillerie-ancienne.fr/forge_main.htm
(La
fenêtre principale bien entendue posée sur des gonds à sceller _ ces
derniers eux-même fichés/scellés dans le mur). Voir
dessin ci-joint.
Inconvénient : fenêtre
complexe à réaliser (donc coût plus élevé).
NB. Une solution de fenêtre dans le tiers-monde :
La fenêtre
est composée d’un châssis unique qui porte la grille antivol, la moustiquaire
et la vitre. Cette « composition » diminue fortement le prix total. En effet, lors de la
construction de maisons modernes, les ouvertures comportent normalement trois
châssis : un pour l’antivol, un pour la moustiquaire et un dernier pour la
vitre. En outre la moustiquaire est en général fixe et ne peut pas être ouverte
comme une fenêtre. Dans le modèle proposé, seule la partie antivol est fixe, la
partie moustiquaire et la partie vitrée pouvant être ouvertes. Cela facilite
les opérations de nettoyage et permet, quand cela est nécessaire, une réelle
aération du local.
Source :
http://www.niger-ue.net/proformar/fenetre/fenetre.htm
Ces poutres supportent les plafonds, les étages et le
plancher. Elles sont pré-percées. La
longueur des poutres verticales seraient de 2,5 m et 3 m de long.
Par exemple, poutre monobloc (long. 2.50 m, 200 kN).
Les poutres en métal pourraient être ajourées.
Toutes les poutrelles métalliques verticales sont porteuses.
Exemple de profils de poutres envisagés :
Profil composé (à
étudier). |
Tube à section
carré (utilisés pour les
pilotis voir plus loin). |
Poutre à section /
profil en U (UNP / UAP), utilisés pour les poutrelles verticales et
horizontales) |
Poutre à section /
profil IPN (idem, même
usage). |
Poutres ajourées (à étudier). |
Poutre aluminium (à étudier). |
Fig16. Système de
liaison entre poutres métalliques horizontales, par platine fixée sur la
poutre horizontale © Benjamin LISAN
(B) |
NB. On pourrait aussi envisager, suivant les disponibilités locales, la solution alternative de poteaux porteurs en béton, « cannelurés », percées de trous (2,5 m x 30 cm x 30 cm) et des poutres faîtières porteuses, percées de trous, aussi en béton (2,5 m x 30 cm x 30 cm) (B). Solution plus lourde.
Normalement, la solution la plus simple qui
serait retenue pour les poutres verticales, seraient des poutres IPN
pré-trouées (tous les 20 cm), tout le long, de 2,5 m ou 3 m de haut (B) _ voir solution pour poutres horizontales sur le
dessin ci-après.
Les cloisons sont parallèles aux poutres de
la charpente.
Poutre en bois stratifié (à envisager pour le tiers monde). |
Poutre en bois pour plancher. (même remarque). |
Fig.17. Système
de liaison entre poutres métalliques horizontales, avec une poutre métallique
en U s’enfichant de chaque côté d’une poutre IPN, l’ensemble étant solidarisé
avec 6 à 8 vis © Benjamin LISAN (B) |
Normalement, la solution la plus simple qui
serait retenue pour les poutres horizontales, seraient des poutres IPN
spéciales de 2,5 m et 3 m de long (voir solution pour poutres horizontales sur
le dessin ci-avant et à droite) et pré-trouées tous les 20 cm (B).
Pour solidariser les poutres horizontales
entre elles, une poutre en U (de 2,5 m et 3 m de long ( ?), de plus
petites dimension, serait glissée, dans la rainure de la poutre IPN
horizontale (B).
Avec ce système, on peut avoir des longueurs
de poutres variées (B).
NB. Il faudra étudier la charge maximale en
flexion avec ce système.
Fixation des poutres verticales et
horizontales
Des platine-équerre double (voir chapitre
« éléments de fixation ») seraient fixées sur la partie plate de la
poutre IPN horizontale (B).
Les poutres IPN verticales, seraient fixées
verticalement entre le deux pattes de la platine-équerre double (comme sur le
dessin ci-après) (B).
Elles sont destinées à
relier les plaques et poutres, entre elles.
Exemples de différents
éléments de liaisons entre les poutres (voir ci-après) :
Fig.18. Système de fixation IKEA © |
Fig.19. ©Benjamin Lisan |
Fig.20. ©
Benjamin LISAN |
Fig.21. © Benjamin LISAN |
Fig.22. Equerres © dessin Benjamin LISAN |
Fig.23. ©
Benjamin LISAN
|
Fig.25. © Benjamin LISAN (pB ?) |
Fig.26. © Benjamin LISAN (pB ?) |
Fig.27. ©
Benjamin LISAN (pB ?) |
Platine-équerre double (utilisée pour fixer poteaux sur poutres horizontales). |
Tous ces éléments étant de grande dimension et sur
dimensionnés pour accepter des facteurs de charge élevés.
Il faudrait que le nombre de types d’éléments soit limité (ce
qui réduirait les coûts de la maison).
Solution fixation poutres - plaques murales : On
pourrait encore utiliser les fixations IKEA, assez ingénieuses, mise en
œuvre au niveau de bibliothèque IKEA ou des mezzanines IKEA, entre panneaux et
entre panneaux et montants verticaux. Ce système est composé d’un écrou
glissant dans le colimaçon d’un cylindre métallique et d’une vis/tige filetée.
La partie cylindrique en colimaçon serait intégrées dans les plaques en bois et
la vis solidariserait la poutre métallique verticale à la plaque murale en
bois. Ce système pourrait être réutilisé pour la fixation solidaire (ensemble)
des « panneaux ou plaques décoratifs » (b) sur les « plaques
isolantes » (a) (pB ?). Ce système où avec un tournevis, on tourne une vis
qui fait tourner une spirale qui se ressert, permet d’avoir une force de
serrage énorme et les plaques décoratives ne risqueraient pas de s’arracher
sous l’effet des vibrations dues à un vent de plus de 200 km/h (cyclone etc. …) (voir avec IKEA ou voir
si brevet ou si domaine public).
Fig.28. Fixation
des plaques décoratives (b) sur les plaques isolantes (a) Inspiré du
système de liaisons entre éléments de meubles IKEA (pB ?). |
Des « rotules à 4 pattes », dont l’angle est
bloqué/fixé par une vis et un écrou, servent à fixer et solidariser les poutres
des charpentes du toit entre elles et avec les poutres verticales des murs
porteurs (voir aussi voir « rotules à 6 pattes » dans chapitre
« toiture complète et montée ») (B).
Les éléments de « solidarisation » seront soit en (pB ?) :
a) plastique très solide (mais attention au feu),
b) en aluminium traité, anodisés (un peu moins cher, mais
cher pour ces pays),
c) en aciers, couverts de protection anti-rouilles (type
minium ou mieux _ galvanisation, recouvert
d’une couche plastique « apprêtée », d'un film plastique
isolant indéchirable, d’une couche béton de résine, (bitume ?), …).
Tâche : imaginer l'agencement, la forme des
panneaux/éléments/modules, et des éléments de « solidarisation » des panneaux
entre eux (tubes en acier, poutres en bois etc. ...).
Les éléments de liaison peuvent être recouverts de plâtre, de
béton (y compris de béton de résine), de peinture, de bitume, d’une couche
plastique … (pB ?).
a) Ces blocs sont des blocs en béton.
b) Ils peuvent éventuellement surmontés par un « silent
bloc », pour amortir les vibrations en cas de tremblement de terre. La
maison est juste posée sur ces blocs (et non fixée dessus). Dans les pays du
tiers-monde, on pourrait envisager qu’elle soit montée sur des pneus de la même
taille.
c) Ils seraient soit livrés avec le kit, soit moulés sur
place (in coffrage cubique, cf. coffrage syflex).
d) Les blocs posséderaient plusieurs trous (filetés) sur
lesquels seraient fixés les poutres métalliques horizontales, par des vis. (En
cas de moulage, des tubes avec l’intérieur fileté seraient noyés dans le béton,
et une extrémité ouverte dépasserait de la surface du béton, afin d’avoir un
minimum de 4 trous filetés apparaissait sur le dessus du plot).
e) Il doit être possible de soulever et déplacer les blocs ou
plots de bétons par 2 hommes ( ?).
f) Eventuellement, pour prévoir le cas de tremblement de
terre et de tsunami, raz-de-marée, inondations, les poutres métalliques du
plancher serait pas vissés sur les plots, mais a) soit vissés avec des vis en
plastiques (faciles à couper, à cisailler), b) soit posés, c) soit collés sur
les blocs/plots.
Pare-peint (solution tiers-monde). |
Plot en béton
avec vissage montant sur platine bi-pattes. |
support à placer entre les plots et les poutres horizontales du tour et plancher de la maison |
support dalles
de plancher léger (solution peut-être fragile). |
||
Tête support de
poutre horizontale d’un piloti. |
Pied échafaudage
réglable en hauteur pour pilotis réglable |
Plaque de base
d’un pied d’un échafaudage, servant de pied. |
Compacteur
mécanique pour tasser le sol à l’endroit où est posé le pied du pilotis. |
|
Pilon en bois
employé pour tasser le sol, là où sera posé le pied du pilotis. |
Plot ©Rempel Bross |
Plot ©Rempel Bross |
bloc béton ©Delta Bloc |
Solution du plot
moulé à la main dans un coffrage amovible. |
Silent-bloc
amortisseur (exemple). |
|
Fig.29. Plot
conique à trou central carré © Benjamin Lisan (voir armature sur le dessin de droite) (B) |
Fig.30. Armature métal, en forme d’étoile de neiges, du plot © Benjamin Lisan (B) |
Fig.31. Patin
métallique, support d’un pilotis © Benjamin Lisan. Note : ce patin pourrait être créé par emboutissage (et pourrait être en Inconel ( ?)). (+) (B). |
Plaques de
bétons du chemin d’accès à la maison, imitant les pavés en grès. |
||
Fig.33b. Tubes
pilotis à section carré (b), (d), (e), de différentes tailles, s’insérant
entre la platine (a) et le patin support (c). |
Fig.33. Montage
Patin support, platine et poutrelle horizontale exté. du plancher (B). |
||||
Gros patin en
plastique solide de support de pilotis ©Plastem (pB) |
palan à utiliser
avec dispositif de la photo de droite. |
Chariot
démontable à palan utilisé normalement pour le déssouchage, qu’on pourrait,
munis de grosses roues pleines, utiliser pour déplacer les blocs / plots
en béton. |
Fig.32. Engin de
levage, composé d’un chariot tricycle à roues solides, repliable comme le chariot de l’ULM pendulaire KLIPO
(ici une roue d’ULM) (pB ?). |
g) On peut imaginer des plots coniques (en béton), à trou
central carré, permettant d’y enficher des pilotis.
h) Et des plots (en béton) de plusieurs hauteurs et diamètres
des plots, selon le poids et le modèle de la maison et la résistance du sol.
i) On pourrait imaginer à la place des blocs, une plaque
ronde métallique, en forme de gros patin rond (aux bords recourbés vers le
haut), pour y poser un pilotis (B). Plaque protégée par un traitement (couche de béton
d’apprêt) contre la corrosion (B).
j) Les lourds blocs de bétons pourraient être déplacés 1)
soit sur des sortes de luges elles-même avançant sur des rondins en bois
(technique égyptienne), 2) soit par palan monté un portique qui lui même
possède 3 ou 4 pneus pleins, avec frein à tambour (voir figure ci-dessous),
portique auquel est suspendu un palan ou treuil manuel (dans et sur le dessus
du bloc de trouve un anneau en métal _ acier _ pour soulever le bloc) (pB ?).
Note : Lors de leur transport (en camion etc. …), ces
blocs doivent être bien arrimés (voir chapitre « transports, livraisons
… »).
k) Solution avec patins support ronds en acier :
en métal ou plastiques très solides, sous lesquels on peut mettre des ronds
plastiques très solides.
l) On pourrait imaginer des platines avec 2 pattes horizontales
se fixant par des vis sur la partie plane de dessous des poutres métalliques du
plancher et terminées sur leur côté bas, par un « poinçon » à section
carré, qui s’emboîte exactement dans la matrice carrée du « patin support »
ou dans un tube pilotis à section carré (+) (B). Ainsi, on pourrait construire les
maisons sur pilotis et sur les des pentes. Ces pilotis pourraient permettent de
rendre la maison inaccessibles aux nuisibles (rongeurs, mulots …). (voir aussi
chapitre « planchers » ou « dalles de planchers »).
l) Pour cacher le vide sous le bas de la maison (en-dessous
de celle-ci), on placerait une série de jupes ou bien des « plaques
décoratives » plus longues et descendant vers le bas jusqu’au sol (pB).
m) Pour que de l’eau de pluie ne stagne pas dans les patins
(risquant de créer une corrosion (rouille) des patins et de faire proliférer
les moustiques), ils seraient a) soit recouvert d’un cône en béton hydraulique,
b) soit d’un opercule conique le recouvrant totalement, c) soit de petits
chapeaus en plastique, dans chaque creux rayonnant du patin.
n) il faudrait étudier le problème du tassement des
matériaux en fonction du poids de la maison, du nombre de pilotis, du poids
supporté par chaque pilotis, de la surface du patin (sabot) ou du plot et de la
résistance du terrain (déterminé par un pénétromètre). Les formules
mathématiques sont connues.
Il faudra peut-être faire un tassement préalable, par un
rouleau compresseur.
o) Chemin d’accès à la maison : on pourrait
imaginer la pose des plaques en béton imitant les pavés en grès (reliés entre
elles par des agrafes en acier traité anti-corrosion) (pB ?).
On les placera entre les plaques, les poutres, les
entretoises, en longues bandes de polyéthylène, de caoutchouc ou en Rubson
(voire en silicone).
joints
élastomères |
Joints pour
fenêtres ou plaques d’isolations |
joints
élastomères |
bouchons
décoratifs |
Embout à ailette
(pour plaques décoratives en plastique ou caoutchouc durable) Plastem® |
Embout à ailette
(idem) (en plastique)
Plastem® |
bouchons blanc et
noir à ailettes Plastem® |
Bouchon pour
boucher les trous non utilisés des plaques (d’étanchéité ou décoratives). |
Profil Raclot® |
Profil Raclot® |
Profil Prodex® en
élastomère |
Profil Prodex® |
Différentes solutions envisagées :
1) Entre plaques : a) Les
interstices seront jointoyés par des joints d’étanchéité ou de la pâte
« étanchéifiante », pour fermer/colmater les interstices entre les
poutrelles métallique portant / supportant les panneaux de bois, et ces
derniers panneaux de bois. Cette pâte « étanchéifiante », étant soit
en tube, comme pour le mastic silicone, ou présentée sous la forme de bandes
Rubson. Elle pourrait être du mastic silicone coloré, un bitume coloré, une colle
coloré, à la couleur de la maison.
Eventuellement, le joint liquide
coulerait, par gravité, du haut vers le bas, dans l’interstice entre la poutre
verticale et les panneaux.
b) Pour les pays du tiers monde, la pâte d’étanchéité
pourrait être de l’argile ou de la boue séchée mélangée avec de la paille.
c) Pour bien caler les plaques avec les poutres verticales,
on glisserait entre les deux des cales ajourés, disposées verticalement (par
exemple tube plastique en PVC) (pB ?).
d) une solution plus moderne serait que les plaques soient
déjà entourés, sur tout leur pourtour, d’un joints de caoutchouc (noirs, gris,
blancs), à l’image des joints de caoutchouc pré-posés sur le pourtour des
fenêtres modernes ou des portes des frigos. L’idéal serait que les dimensions
des plaques soient très précises afin qu’elle se joignent sans laisser aucun
espace entre les plaques (et tenant compte des effets de la dilatation et des
vibrations dues aux forts vents) (pB ?).
e) On pourrait imaginer des joints caoutchouc au bords
strictement carrés (quadrangulaires, afin d’éviter les fuites et déperditions
thermiques) entourant tout le pourtour de la plaque et fabriqués par un
fabricants de joints automobiles et de joints de par-brises. Le joint se fixant
très simplement, comme un joint élastique autour d’une porte de voiture (pB ?).
f) Soit le joint peut être un caoutchouc rond torique, qu’on
pose dans la rigole ronde d’une plaque. Pour éviter tout défaut d’étanchéité au
niveau de la croisée de 2 ou 4 plaques, des triangles ou des croisillons en
caoutchouc, qu’on placera au niveau de la croisée des 2 ou 4 plaques (voir fig.
).
g) On pourrait imaginer qu’un injecte, avec un pince tuyau
long (ou longue canule), de la mousse polyuréthane, dans les orifices et les
interstices (le défaut de cette dernière solution est qu’après la maison est
moins facilement démontable, si on doit la démonter).
h) Au niveau des orifices : Des bouchons en
plastique colorés servent à boucher les trous pré-percés dans les plaques en
bois (ou poutres) ou pour couvrir les boulons et tête de vis.
i) Ces joints doivent résister aux chaleurs et froids
extrêmes, au soleil (pas de fissuration ou de fonte).
Pour les parties inesthétiques (creux,
rigoles apparente des poutres), on pourrait prévoir des panneaux caches à poser
sur ces parties (mais il faudrait arriver à en réduire leur nombre).
Voir aussi le chapitre « joints,
bouchons … » et « plaques murales » (paragraphe « solutions
de continuité »).
Ces boulons et vis, pour métal, sont destinés à relier et
fixer tous les éléments 1, 2, 3 entre eux. Les vis pourraient être Allen, ou à
têtes carrées ou hexagonales. Ils seront sur-dimensionnés, pour facteur de
charge élevés _ Par exemple, vis & boulons Allen inox M10 x 8 cm, à
tête carrée, 200 kN.
Certains boulons pourraient être munis de goupilles de
sécurité.
(Pour certains endroits, vis enPVC ?).
On pourrait utiliser des Clips, en acier inox, semblables aux
chevilles de vis (ou chevilles spéciales en acier souple élastique)_ voir
photos de ces chevilles ci-après (pB).
Vis acier très longues & très solides. |
Vis très longues (15 à 20 cm de long sur 1 cm de Ø). |
Chevilles en acier souple et élastique. |
Ce « bloc sanitaire » est en béton (ou en bois),
comprenant douche, lavabo et WC, cheminée, conduit de cheminée, pour la salle
de bain, la cuisine et le salon, en plusieurs modules assemblés ensembles.
La cabine de douche et la salle d'eau sont conçues par
éléments monobloc complètement étanches à l'eau. Il faudra prévoir une colonne
centrale unique dans la maison ou passent les tuyaux d'eau venant de la
citerne, des eaux usées vers le puisard, le tuyau PVC, vers la fosse sceptique
et les câbles électriques. Il
faudrait dans la maison (dans la cuisine et salle de bain) des compartiments de
rangement en béton ou en bois éventuellement étanches (aux inondations).
Sol.1 : Bloc
salle d'eau repliable |
Sol2. : Bloc
sanitaire économique (pays du tiers-monde, par exemple) |
|
Coin lavabo |
lavabo
simple (tiers monde) |
Etc. .. |
Voir
aussi, dans le document, la partie annexe « WC écologiques » et la
partie « puit sanitaire ».
Bloc kitchenette |
Bloc kitchenette (suite) |
Bloc cuisine avec cuisson 3 feux |
Foyer indien (tandoors) Pays du tiers-monde |
Note :
Les blocs placards kitchenette ou lavabo pour les petites unités (petites
maisons) seront des sous ensembles du « bloc sanitaire » global.
S’inspirer de
l’agencement intérieur des camping-cars ou des chalets Bénéteau.
Cas des pays du
tiers-monde : Prévoir dans la cuisine, un
garde-manger grillagé ou, si le propriétaire est plus riche, un emplacement
pour un réfrigérateur 12 V (si présence de panneaux solaires sur le toit) ou un
réfrigérateur à gaz (avec une bombonne de gaz).
La citerne alimenterait les éviers de la
cuisine, la douche de la salle de bain et les WC.
© ERCON (Inde) |
Une citerne
de récupération des eaux de pluie, servira pour alimenter les besoins pour le
jardin ou le potager (s'il y en a un plus tard) et un réseau secondaire
alimenté par l'eau de pluie (filtrée) pour tout ce qui ne nécessite pas d'eau
potable dans la maison : WC, douches, laver le linge, vaisselle ...
Citerne de 12 à 14 m3 de volume utile
(3mx2mx2m), préfabriquée en béton, divisée en 2 compartiments, le plus petit
(10 à 20% du volume total) servant de décanteur avant déversement dans le grand
compartiment, à l’intérieur de la maison pour protéger et rafraîchir l’eau.
Eventuellement, dans les pays du tiers-monde,
une pompe à main (Tyga corp, LiftRite Ergolift/Ergonomic3000 …) puisera l'eau
dans le fond du grand compartiment.
La citerne devra être munie d'une ouverture
suffisamment grande pour permettre d'y pénétrer (trou d'homme/chambre de
visite). Un trop plein doit permettre d'évacuer l'eau excédentaire. Il faudrait
prévoir une aération de l'eau. La pompe est munie d'un réservoir tampon (20 à
300 litres). Les filtres sont intégrés à la pompe qui injecte l'eau de la
citerne. Un filtre « dit primaire » avant l'entrée de l'eau dans la citerne
afin d'éviter que des feuilles ou de petits animaux tels que rats, souris,
grenouilles, ne tombent dans la citerne. A la sortie de la pompe, un filtre
d'au moins 20 micromètres pour retenir les particules fines. Attention, de
nettoyer régulièrement les filtres.
-
La citerne en béton risque se fissurer si la préparation du sol est mal faite.
Il faut insister là-dessus. Avec une variation de poids de 12 à 13 tonnes, le
sol peut s’enfoncer à des endroits préférentiels, sous cette surcharge. De plus
le béton n'est pas souple .
On peut aussi imaginer une citerne en
plastique, plus légère (voir chapitre des fabricants de citernes plastiques en
Inde dans le document [1]).
La trappe d’accès (cadenassée) à la citerne
(en béton) se situera peut-être sur le toit.
Il
faudra étudier l’opportunité d’une jauge pour mesurer la quantité d’eau
restante dans la citerne ( ?).
En
Inde, la plupart des maisons sont équipés de citerne en PVC assez
inesthétiques, sur leur(s) toit(s), mais peu coûteuses. On pourrait alors
prévoir ces citernes en couleur claire ou blanche (il en existe en blanc en
Inde).
Bassin de rétention d’eau (facultatif) :
1ère solution : une grande bâche plastique
créant un point d'eau. A étudier.
Le bassin de rétention sera alviné avec un
poisson, le gambusi, qui servira à manger les larves de moustique, les carpes
les feuilles et plantes, pouvant se développer ce point d’eau.
Suggestions : Chauffe-Eau Solaire
Monobloc (Ballon et capteur situés en toiture (voir § « toiture »).
Modèle
VAJRA (Tata) de Systèmes de chauffage
Solaire Domestique (contenance 100, 200, 300 et 500 LPD). Réservoir Isolé en
acier Inoxydable. Travaille efficacement même dans conditions extrêmes
Note : On pourrait
aussi concevoir des chauffe-eaux solaires, avec un bidons de pétrole neuf,
peint en noir mat, relié à des tuyaux PVC noirs (mais attention, au risque de
prolifération bactéries. L’eau chaude risque d’être non potable).
© Tata BP Solar |
Cette solution, ce plus, ne peut être
envisagé, que si on en a les moyens (car augmente considérable le budget de la
maison). Nous suggérons ceux de la marque Tata (TATA BP Solar Limited India ),
fabriqués en Inde :
http://www.tatabpsolar.com/
Un
kit Solaire Tata, avec panneau solaire à fixer sur le toit, batteries, et
régulateur électronique (pour alimenter 1 à 3 ampoules 12 V, la nuit dans la
maison) est vendu en Inde, pour moins de 150 €.
Modules Solaires jusqu'à 170 watts.
Maintenance Minima Résistant à eau, abrasion et impact.
Poids-léger anodisé, encadrement d'aluminium
avec bordure en mastic autour du cadre alu.
Verre Durci (trempé). La boîte de jonction à
l’épreuve de la météorologie, avec le couvercle à charnières et des vis
captives, 3 point câble l'entrée avec des « glands de câble »,
appropriées, et pour série et la connectivité parallèle.
Approprié pour l'Éclairage Domestique,
l'Éclairage de Rue, le Réseau de puissance Domestique, la Réfrigération
Médicale, les Lanternes Solaires, le pompage solaire. …
Modèle JUGNU
(Tata) de Kits d'Éclairage Solaire Domestique :12 V .
Kit de Utilisation prêt avec Module Solaire,
Batterie(pile), Régulateur, Électronique et Luminaires
Disponible dans un grand choix de modèles.
Plusieurs milliers d'installé dans le Sous-continent indien.
Note : les
solutions « simple panneau solaire 12V », à 150 ou 200 Euros,
installés par le gouvernement indien, sur le toit de la plupart des maisons de
certains village de l’Himalaya, fournissant de l’électricité pour unique
ampoule éclairant une pièce, ne sont que pour certains qu’une solution
« bricolée ». Une vraie solution solaire alimentant tout le maison,
dans le tiers monde, coûte au minimum 3000 €.
Note2 : il existe
maintenant des panneaux solaires couplés avec une pompe à chaleur fournissant
de la chaleur l’hiver et du froid l’été [8].
Ce genre de solutions récentes ; complexes et coûteuses sont réservés aux
clients riches [9].
© Tata BP Solar |
© Tata BP Solar |
Les canalisations sont souples et ont des
liaisons mécaniques.
Tuyau flexible
flottant. |
|
Liaison
mécanique. |
Tous les tuyaux de taille importante
(évacuation eaux usés, WC) seraient en PCV.
Les liaisons électriques sont pré-câblées,
dans leur gaine, pour l'éclairage, le son, la téléphonie voire l'informatique.
Tous les câbles et tuyaux passeront sous le plancher ou dans le plafond ou
double plafond, faits de panneaux démontables.
Il sera composé de dizaines de plaques
« niches de bibliothèque » de 1 m x 1 m (et d’éventuelles
sous-niches) :
Mur bibliothèque. |
Mur de rangement pour les vins (à la cave). |
support escalier ©François Gérard |
escalier modulaire proxima |
escalier modulaire S2. |
Exemples
de pompes manuelles, pour pays du tiers-monde (voir page suivante) :
Pompe © Approtec |
Pompe Approtec en action. |
Placer avec un filtre bactérien (par
exemple un flitre Waterloo Biofilter™).
Une pompe solaire est plus coûteuse.
Facultatif
(dépend s’il y a une possibilité de se relier eau de ville ou non).
Le
puit pourrait être un puit de 4 mètres de profondeur, constitué de 120 blocs de
bétons semi-circulaires (arrondis), non bétonnés ( ?) (source PNUD).
En
raison du coût du puit, 4 maisons + 1 pompe pourraient s’y raccorder (Buse,
tuyau en béton .. techniques connues là-bas).
Note : il se peut que la nappe phréatique ne
soit pas potable (car saumâtre ou contaminée _ arsenic … ). L’eau de la nappe
servirait alors à la lessive, vaisselle ( ?), toilette.
Voir
si l’eau pluviale récoltée sera suffisante (hors période de mousson) _ pour
cela, il faudrait connaître les statistiques locales _, avec la surface de toit
prévue (toit avec ses avancées en béton, type véranda). L’idéal serait d’avoir
les 2 : a) puit, b) récolte d’eau de pluie par la toiture.
Ce
puit d’eau douce devrait être éloigné des éventuels puisards et puits
sanitaires.
Technique
de creusement et construction de puit, en pays du tiers monde :
Elle
serait la suivante :
a) On creuse
le trou (pioche, pelle, seau tiré par une corde),
b)
on solidifie provisoirement la paroi par un coffrage circulaire type Syflex
(constituées de bandes ou viroles circulaires)
(pB ?),
c)
on recreuse ensuite sous ce coffrage puis on pose un nouvel anneau ou virole,
sous l’anneau précédent situé juste aussi,
d)
on refait cela, en descendant, ainsi de suite, jusqu’au fond du puit.
e)
on pose et on monte les blocs de parpaings du puits, chaque blocs ayant la
forme d’une pièce de Lego s’emboîtant avec les autres blocs comme des Lego (pB ?) _ voir images de ces blocs ci-après,
f)
puis on retire la virole du dessus et on repose une nouvelle rangée circulaire
de blocs (cela pour éviter que les parois provisoires du puit s’éboulent sur
les travailleurs).
A
la fin ou durant le chantier, les éléments de coffrage de type Syflex, seront
démontés (on les récupère). Puis à la fin, ils sont rangés sur un camion, pour
une autre utilisation ultérieure.
On
doit calculer jusqu’à quelle pression le coffrage pourrait résister aux parois
provisoire du puits, parce qu’il faut à tout prix que le coffrage se brise et
que ces parois s’effondrent sur les ouvriers.
(voir
aussi chapitre « Annexe : Puit sanitaire (pays du tiers monde) »).
Ces
parpaings, dans leur modèle droit, peut servir à la construction de caves
enterrées, et dans leur version courbe, à la construction de puits _ voir
dessins de ces blocs de parpaings ci-après :
Fig.34. Parpaings en béton emboîtables, s’emboîtant comme
des Legos. Les flèches pointent vers les trous par
lesquels on tire des cordes de nylon ou des câbles ou filins d’acier @Benjamin LISAN (pB ?) |
Fig.35. Parpaings courbés pour la pose du mur du puit et
pour l’étançonnement du puit @Benjamin LISAN (pB ?). |
Fig. 36. Creusement puit avec technique de pose de viroles
de type Syflex : V : viroles, P : pelle, F : point de
fixation à la paroi © Benjamin Lisan |
Figures ci-avant : Idées de parpaings,
permettant leur emboîtement, légèrement courbés, utilisés pour étançonner les
parois de puits et droits pour la construction de caves enterrées.
Note : les parpaings pour le caves
enterrées seraient pré-troués sur une de leur face, afin de pouvoir y ranger
des bouteilles (trous dans lesquels on glisse les bouteilles). On peut aussi
imaginer l’utilisation de parpaings courbés pour la conception de caves
enterrées hélicoïdales rondes (voir annexe : cave).
En pays
industrialisé, on utiliserait un mini-tunnelier automatique, posant lui-même
les blocs de bétons des parois du puit (idée à développer, plus performante que
le derrick tracté avec une foreuse à vis).
Facultatif. Puisard désodorisé par un filtre à charbon actif
(« charcoal » ou « active carbon »),
composé de deux systèmes combinés de
filtration lente sur sable et d’adsorption sur charbon actif.
Sous la forme d’un trou circulaire, composé d’une succession de
couches de sable et de charbon actif, filtrant les eaux usés de la lessive …
(voir documentation sur les puisards en fin de ce texte).
Le débouché du puisard doit être loin du puit d’eau potable, pour
des questions d’hygiènes.
Ces dalles se recouvrent légèrement, sur deux côtés
contiguës :
plaque Sopraplac© Guttanit. |
Plaque de toiture imitation bardeau (bois traité dans la masse anti-intempérie par vernis marin ou résine) |
Panneau / plaque fausse lauze |
Panneau / plaque fausse ardoise |
|
|||
Fig.37. « Rotule 4 à pattes », élément de solidarisation entre poutres métalliques, au niveau du fait du toit ou entre poutres du toit et poutres verticales porteuses © Benjamin LISAN (B) |
Fig.38. Rotule
à 6 pattes (B). |
Solution attaches / fixations tuiles vibrées lourdes (pays tiers-monde) |
Structure de la plaque de toiture style
Renosteel© |
Plaque de toit (dalle isolante) 1 m x 1 m Coupe de la dalle (composé d’un sandwich d’OSB et de Styrofoam Lb ©) |
Toit en chaume (plaque sur laquelle est posée et collée, la chaume, une chaume traitée à cœur, antiparasitée, ignifugée). |
Toit en chaume. |
Plaque de toit avec coffrage (percé de trous d’évacuation d’eau sur les côté) remplis de bottes de paille, enduites de plâtre d’un côté et d’un produit retardant écolo ( ? non toxique pour plantes) _ pouvant servir pour les toitures végétalisées si l’on rajoute dessus une sur-couche de terreau. |
Bottes de paille plâtrées d’un côté, enduites d’un produit retardant écolo ( ?) |
plaque fausse tuiles canal tuiles vibrées très lourdes pays tiers-monde
(fabriquées manuellement, voir plus loin dans le document). |
Garde-neige (pare-neige) |
Plaque
Dentineige® plaque décoration
paille (pB). |
Différentes teintes possibles pour les tuiles. |
Voir
aussi paragraphe « toiture montée », ci-dessous.
a)
Les plaques de toit seraient plus légères que les plaques murales (par exemple
en composite bois). Elles seraient juste fixées par des vis et boulons (et
écrous) sur les poutres métalliques du toit.
b)
Un système de « rotules à 6 pattes »
(B), permettra de monter des toits à plusieurs pentes (à cassure de
pente) _ 2 pattes fixées sur une poutre porteuse, 2 autres pattes fixées sur
une poutres d’un des 2 toits, et encore 2 dernières pattes fixées sur la
poutres de l’autre toit (et étant dans le prolongement de la poutre précédente)
(voir la Fig. 7 de
« cette rotule de toiture à 6 pattes » plus haut dans ce document, au
paragraphe « plaques isolantes »). Avec ce type de rotules, on pourrait
imaginer la construction de toit de carbets amérindiens, de case créoles, de
toit en coque de bateau renversé, pour la construction d’église, de granges, de
salle communales, voire même de petits bâtiments industriels etc. …
c)
Les « rotules à 4 pattes » (B),
serviraient à relier les poutrelles des murs, avec les poutrelles du toit, ou à
relier les poutrelles de chaque côté du toit, au niveau du sommet (du faît) du
toit.
d)
Les « plaques décoratives » du toit, dépasseraient à droite et en bas
(et seraient en retrait en haut et à gauche), par rapport aux « plaques
isolantes » afin de permettre l’isolation face à la pluie ou le
ruissellement (B).
e)
Au niveau du faît (du sommet) du toit (pour protéger), il y aurait un
« tuile » ou une plaque angulaire faîtière, clipsable ou vissable sur
la « rotule à 4 ou 6 pattes » (B).
f)
Toit en chaume (en joncs ou de paille) : On peut imaginer des
modules isolants épais recouverts d’une couche de chaume de seulement 10 à 20
cm d’épaisseur, et de modules de haut et de bas de toit (ou pour ce qui est des
modules du bas de toit, la paille sort d’un côté du module comme une brosse et
de la partie isolante sur laquelle elle est fixée par de la résine époxy (pB ?)). Les joncs seront liés entre eux par de
la colle résine (pB ?). Un ouvrier qualifié
posera des joncs à la main, pour dissimuler ensuite les solutions de
discontinuité entre modules / plaques de toit recouverts de chaumes.
g)
on pourrait imaginer des structures touristiques, en forme de grandes huttes,
de carbets, avec des toits à cassure de pentes,
des plaques décoratives couvertes de pailles, et des piliers faux-bois.
h)
Toiture végétalisée : on imagine soit des
« plaques-coffrage » _ percés de trous sur les côtés pour
l’évacuation d’eau et dont le fond est étanche (fond de la plaque bitumé ?
ou utilisation de feutres bitumés, de bandes d'étanchéité en haut-polymères …)
_ dans lesquelles on dépose le terreau et le gazon en rouleau (qu’on découpe
sur place), soit des plaques étanches possédant des barres horizontales
anti-chutes de neiges (pour éviter que le terreau glisse et s’en va avec la
pluie) (pB ?).
i)
Note : une vieille solution écologique scandinave pour étanchéifier
une toiture végétalisée était de déposer, sur le toit, de longue bandes
verticales d’écorce de bouleau, avant de poser le terreau et le gazon (voir
photos de ces solutions plus loin au chapitre « Toiture montée »).
j) Arrosage : Le propriétaire arrosera son toit
végétalisé, soit avec son simple tuyau d’arrosage, soit avec des canalisations
goutte-à-goutte posées sous le gazon (mais alors, il faut bien gérer le volume
d’eau dans ce dernier cas, pour ne pas inonder le toit).
k)
Les tronçons de gouttières seraient d’un mètre, en PCV, en acier galvanisé, en
bois, en bambou …
Notes : Pour le calcul du toit et de sa
charge, on doit tenir compte en plus a) du poids éventuel de la couverture
végétalisée & de l’eau maximum contenu dans la terre, b) du poids de la
neige (tenant compte du maximum climatologique du lieu) [10].
Toutes ces solutions doivent être rigoureusement testées, en particulier
pour l’étanchéité du toit. Elle doit respecter des normes [11].
Les
parties (c’est à dire ce paragraphe « module dalles de toit » ainsi
que le paragraphe suivant « toiture montée ») concernant
la conception et le montage de la toiture sont les parties réellement
innovante (novatrice (B)) de ce projet.
La
maisons en kit, est livré avec une livre de montage, un jeux de plans A4, A3 et
A2 et tous les outils servant à son montage _ échafaudage, échelle, treuils
manuels, clés, clé-anglaise …
On peut monter la maison a) par un entrepreneur
indépendant (agréé par le revendeur), b) par les ouvriers de la société qui la
vend (EVOLUTIVE-HOUSES®, IKEA, LaPeyre … ), c) par soi-même.
Exemples de montage poutres et éléments de
liaisons (page suivante) :
© Profils du futur |
poutre de charpente ou du plancher. © Profils du
futur |
Débord fixe avec
lambrequin © Profils du futur |
© Profils du futur |
Tirants
ajustables © Profils du futur |
|
Montage poutres acier |
Montage poutres acier (2). |
|
Montage poutres aluminium ©Aluvan |
montage © Profils du futur |
montage © Profils du futur |
Eclaté-poutre-connecteur-CU
©SODEM system |
Soutènement de
plancher en alu. |
Portique métallique J. Prouvé (autre solution, pour mention). |
Cette
maison aurait un système très simple d'attaches ou de fixations des panneaux
sur les poutrelles (une solution étant de percer les poutrelles de trous, pour
faire passer les vis).
Les
poutrelles pourraient être métalliques, en métal galvanisées (cad trempées
d’abord dans un bain de zinc fondu, après avoir été brossées, après la sortie
du laminoir, pour éviter tout point de rouille, puis après avoir été refroidie
passée dans un bain de colle plastique à chaud _ colle pouvant être colorée en
une couleur esthétique _, afin de résister aux agressions du sel marin) en bois
très solide (par exemple en bois stratifié).
Par ce
système, on pourrait construire toute forme possible de maisons y compris
sur pilotis (des pêcheurs du Sri Lanka ont besoin de maisons sur pilotis,
car l’espace sous la maison leur sert de remise à leurs instruments de pêche,
leurs filets etc. …).
Si
les éléments de solidarisation sont des tubes en aciers _ à section carré ou
éventuellement à section en U, leur section étant égale à l’épaisseur des
panneaux en bois, de 1à ou 15 cm de côté, tubes de 5 à 10 m de long, galvanisés
et recouverts d’une protection plastique
_, il faudra étudier comment on les agencera et solidarisera entre eux,
pour constituer l’ossature de ces maisons, par exemple :
Les tubes ne seraient pas soudés entre eux comme sur ces
photos, mais vissés ensembles avec des écrous et des boulons. Sur ces tubes
seraient pratiqués trous _ trous utilisés faire passer les vis de liaisons avec
les panneaux en bois de 1 m x 1 m (voir dessins, deux pages plus loin).
Un tube court (20 cm) à section carrée, un peu plus
large, pourraient être emmanchés dans 2 tubes longs, afin de les prolonger.
Cela afin de constituer des poutrelles de plus longue portée encore.
Certains tubes se termineraient par des bouts
cylindriques, pour s’enficher dans des trous circulaires pratiqués dans
l’extrémité d’autres tubes. Les gros poutres à section carrée, formerait
l’ossature de la maison, tandis que des croisillons de poutres plus fines
s’enfichant dans les premières servirait à construire l’armature du plancher et
du toit. Armatures sur lesquels reposeraient des planches Multiplat étanches et
résistantes aux éléments, servant de toit ou de plancher.
Les éléments de « solidarisation » en acier, sont
reliés par des boulons et des écrous de fixations galvanisés très solides
(d’une taille d’au moins la taille d’un tire-fond de traverse de chemin de
fer).
Les joints entre les panneaux (contre
l’humidité) pourraient être assurés par de l’argile ( ?).
Pour l’instant, nous n’avons pas encore étudier les
éléments porteurs. Peut-être une structure métallique légère comme celles des
maisons Domobile de l’architecte suisse François Iselin (des structures
porteuses en poutrelles d’acier ou alu). Voir ses maisons ci-avant dans le
document [1].
Voici
aussi le concept d’une solution bois et métal ci-avant (sur le dessin
ci-avant).
=> une
maison constitué d'un treillage (réseau/maillage) de fines poutrelles en T
(pour le plancher, le plafond, les mur, avec quelques poutrelles porteuses en H
_ IPN_ ou T).
Ce
"treillage" de poutrelles métallique étant ensuite comblé par des
panneaux d'aggloméré (ou/et de panneaux de particules) _ chaque panneau de bois
(ou d'aggloméré) étant recouvert ensuite de contreplaqué (ou de la laminé),
puis de petite latte de bois ou de bardeau de bois, juste pour l'esthétique
(entre certaines couches, il y a des couches multicouches isolantes ignifuges
et thermiques).
Pour
monter la maison, il y aurait des poutrelles métalliques type IPN, U (UAP) …,
plantées verticalement dans du béton coulé dans des pneus (servant de
cylindre-blocs contre le séisme), tout autour du rectangle de la base de la
maison. Les plaques de bois carrées seront glissées dans les rainures des
poutrelles verticales IPN (et s’adaptant rigoureusement aux dimensions de la
rainure). Pour l’angle (le coin) de la maison, 2 poutrelles IPN, au lieu d’une,
seront plantées verticalement à angle droit.
Technique de
construction combinant poutrelles acier et plaques de bois ou composites _ on
fait glisser entre les poutrelles verticales murales, « les panneaux
isolants » (B) © Benjamin LISAN
Les poutrelles verticales seront solidarisées
entre elle par une poutre verticale en bas, en T (limite base de la maison), et
une poutrelle horizontale en haut, en T (limite haut de la maison), toutes les
deux, tournées vers l’intérieur, vissées entre elles (chaque poutrelles
comportant des trous et orifices pour faire passer les vis permettant de relier
et solidariser les poutres verticales et horizontales entre elles).
Pour vérifier la verticalité ou
l’horizontalité des poutres, on aura des fils à plombs, des niveaux à bulles et
de grandes équerres métalliques. On fera en sorte que les poutrelles ne soient
pas « griffées », rayées, pendant la construction, afin d’éviter toute
corrosion future de celles-ci.
Contrainte de temps et d’outils
Après
qu'une fosse sceptique, voire un puisard, un puits d’eau potable,
que les fondations aient été construites (grâce à une bordure en
pare-peint à la taille de la maison pour les fondation ou la pose de blocs ou
plots en bétons), une tranchée technique avec raccordements aux conduits de la
ville, une maison doit / devrait être construite en moins de 7 jours, par
l’entrepreneur ou, dans le tiers monde, par tous les villageois, sous la supervision,
d'un technicien local qui sait comment construire la maison.
Pour
la partie, fondation et soubassement, il faudrait maximum 1 semaine pour
construire cette partie.
Tout
ce qui a besoin sur place pour monter la maison, de la main d’œuvre locale, des
clés anglaises pour visser les clavettes entre les plaques de bétons (comme les
clavettes existants sur certains meubles Ikéa), 1 ou 2 sac de ciments
et/ou du bitume pour former des joints d'étanchéités pour les raccords des
plaques de bétons. Voire une grue ou des échafaudages spéciaux (en bois ou
métal) et un treuil à main, pour monter les murs et le toit.
Les
échafaudages et matériels spéciaux (treuil a main, tire-câbles ...) seraient
apportés sur le chantier puis démontées et transportés vers le chantier
suivant (matériels surveillés pour éviter les vols).
Cas des reconstructions dans les pays du
tiers-monde :
Un plan de montage,
sur feuillets A4, version complète est fournie au chef du village, et un
version « light » (allégée) fournie à chaque propriétaire (ou
habitant, chef de famille).
Tous les gens du
village participent à la construction de chaque maison.
Suivant la région,
on fera éventuellement bénir le terrain et la maison, avant et/ou après la
construction, par une autorité religieuse locale (imâms, prêtres, moines …).
Une grande fête,
précédée ou suivie d’un grand pique-nique, est organisée dans le village dès
que toutes les maisons de celui-ci sont reconstruite.
Puis organiser une grande fête villageoise,
régionale ou nationale, quand tout l’ensemble du projet est achevé, avec feux
d’artifice, commémoration télévision, radio (durant laquelle, l’on n’oubliera
pas les disparus). Un façon de faire la publicité pour les maisons
EVOLUTIVE-HOUSES®.
Voire organiser une grande marche pour la
réussite de la reconstruction, dans le pays, peut-être sur le modèle (en plus
grand), de la marche Transhimalayenne, organisée en Inde, en 2002 (voir dossier
de cette marche et de son organisation sur le site : http://transhimalayenne.free.fr ).
Tout cela pour motiver les gens et les
motiver pour EVOLUTIVE-HOUSES®.
Pour augmenter
l’efficacité et le raccourcissement des délais de réalisation de chaque maison,
des systèmes d’incitation des villageois, participants aux reconstruction,
seraient mis en place : repas gratuits (apporté par le gouvernement, les
ONG ou la région) offerts aux travailleurs pendant les travaux, fêtes (style
« barbecue » ( ?)) à chaque échéance tenue, cérémonie de la
levée du drapeau (de l’ONG, du pays),
des couleurs etc. …
Un système
« Cours des comptes » avec experts comptable, doit être mis en place,
pour vérifier les comptes. Des inspecteurs des travaux parcouront le pays, pour
vérifier l’argent investi.
Les
fermes de la charpente du toit seraient fixées entre elles, au niveau du fait
(du sommet) du toit, par une « rotule à pattes », rotule
« autobloquante » par une vis et un écrou.
Les
fermes de la charpente du toit seraient fixées aux poutres verticales des murs
porteurs, par les mêmes « rotules à pattes » (rotules à pattes voir
chapitre « éléments de fixation »).
La toiture pourrait être monobloc (avec une
surface imitant un toit en ardoise, cèdre …) ou bien composés de modules dalles
posées sur une structure charpente métallique.
Elles peuvent supporter des panneaux solaires
ou une couverture végétalisées.
Elles disposent de crochets pour soutenir les
panneaux solaires.
On pourrait imaginer des modules lucarnes
encastrables sur le toit.
La toiture pourrait être éventuellement
végétalisée, par :
Ø pose
d’un feutre anti-racinaire sur une toiture étanchéifiée (par résine
d'étanchéité : Alsan 410, par exemple).
Ø pose
d’une géogrille textile tridimensionnelle.
On
pourrait, clipser un morceau de goutière, en bout de plaque de toit.
Pour débuter, on ne prévoir que 4
inclinaisons standards pour les toits proposés : 1) plat (terrasse), 2)
toit méditerranéen (faible inclinaison), 3) toit île de France ou Val de Loire
(inclinaison moyenne) et 4) toit Normand ou Alsacien (forte inclinaison).
Pour le sommet du toit et les angles latéraux
du toit (les coins), on prévoir des plaques de toit triangulaires (gauche ou
droite). Avec ces inclinaisons standards, les plaques triangulaires auront des
dimensions standards. Il n’y aura pas lieu des les ajuster ou découper sur
place, juste de les fixer.
Les fixations entre les poutres métalliques
verticales des murs, et les fermes métalliques de la charpente, se feraient par
des fixations à rotule. Idem, pour la liaison entre fermes, au sommet du toit.
Avec
les rotules à 4 pattes, on peut concevoir des toits à plusieurs pentes (à
pentes cassées …).
Toiture en fausse ardoise ou red cedar |
Toiture étanchéifiée |
Toiture végétalisé avec substrat. |
Géogrille. |
Module Lucarne |
Exemple d’un autre système de montage de plaque de toit |
Décorations : On
pourrait prévoir des motifs et dessins moulés ou imprimés dans les panneaux
(pour imiter les tuiles, l’ardoise, éventuellement avec une solution Formica©),
voire des frises entourant le pourtour du toit etc …
Toiture prévue pour la récolte d’eau pluviale
(cas d’une terrasse) :
Un toit de 100m2 permet de récolter
annuellement de 80 à 120m3 d'eau, en France (et bien plus en Thaïlande,
Sri Lanka, Indonésie). Cette terrasse sera étanchéifié par une couverture
plastique un une couche bituminée (Rubson …).
On pourrait imaginer une trappe d’évacuation,
sur le toit (fermée par une plaque de tôle fermée à clé), accessible par un
escabeau placé dans la pièce principale.
Voir
si les avancées du toit, sont utiles (pour la pluviométrie, le soleil, à la
demande des habitants) et techniquement faciles à réaliser (sans risque de
chute de panneau). S’il ne faut pas une avancée, juste au dessus des portes
contre la pluie (sinon « why not », une marquise en plastique Plexiglas,
amovible en cas de cyclone).
Toiture prévue
pour la collecte d’eau pluviale © Benjamin LISAN
Solution pays du
tiers-monde : Sinon, au lieu d’un toit plat, on
pourrait imaginer un toit, en tuiles vibrées (réalisées à base de sable fin, de
gros sable et de ciment) _ ou par ex. en forme de tuile canal. Pour faire ces
tuiles vibrées, il faut un moules en forme de ces tuiles, un film plastique
solide et fin (Kevlar, Tedlar ( ?)) et un vibreur. La feuille de plastique
est posée sur la surface lisse du moule puis le béton sur la surface lisse et en contact avec la
feuille de plastique.
Pour que ces tuiles
soient colorées en rouge, on met dans l’eau pour le béton, avec un colorant
rouge. Puis les tuiles sont immergées dans un bassin, rempli de la/des
couleur(s). Puis on les protège et les fait sécher durant une semaine.
Si on ne peut pas créer d’usine de
béton et de préfabriqués, dans chaque pays (par manque de moyens), on pourrait
alors faire réaliser chaque élément préfabriqué par les villageois locaux. On
peut alors imaginer leurs apporter des moules en acier (sorte de gabarits), de
plus ou moins grande taille, munis de poignées, « adapté »
(correspondant) à la forme de chaque élément de construction : briques,
plaques de bétons à fabriquer, poutres de bétons, briques de bétons
semi-circulaires, linteaux de porte … (voir schéma de ce moule, page suivante).
Avant de couler le
béton dans le moule, avec son ferraillage, on huile le fond du moule, avec de
l’huile de vidange, afin que le béton ne colle pas [12].
On utiliserait un très gros pinceau, pour étaler l’huile au fond du monde
(autre but : économiser l’huile. Note : huile protection contre
moisissure ?).
Une
autre bâche ou film plastique de serre permet aux éléments préfabriqués de
ciments moulés de continuer de sécher en cas de pluie.
Si le toit est en
tuile, pour des spécificités régionales, on pourrait imaginer des fermes
métalliques, portant des tuiles grandes et lourdes (10 kg) collées entre elles
par du ciment, pour résister aux cyclones (comme dans les constructions
modernes thaïs).
Voir ci-après :
Un salon, avec escalier |
Un modèle de maison terminée |
Façade avec bardage et panneau fenêtre |
|
style Chalet
Terrabois © |
Maison style Jean Prouvé |
style Maison Jean Prouvé (Nancy 1954) |
|
|
Style maison de
Jean Prouvé |
Style maison de
Jean Prouvé |
|
|
|
|
Toutes ces maisons seront de type « maisons
d’architecte », belles Etc. etc. …
Se faire aider éventuellement, aider, pour la
faisabilité, et pour obtenir un design plaisant :
1)
par Michel Rossell, architecte.
2)
par Philippe Starck Network, pour leur
design _ adr. : 18/20, rue du
Faubourg du Temple 75011 Paris France, Phone: 33 (0) 1 48 07 54 54 , fax: 33
(0) 1 48 07 54 64 , e-mail : info@starcknetwork.com ,
site : http://www.philippe-starck.com/
3)
Les architectes d’ASF (Architectes
sans frontière).
4)
Des élèves d’une école d’architecture.
Etapes envisagées :
1) Achat d’une boîte de jeu de construction
(par ex., avec la boîte du Meccano du centenaire …).
1bis) créer un modèle de maison (au 1/20 °) à
base de plaques en bois, de 5 cms x 5 cms, et d'une armature en fil de fer
(l'ossature de la maison) _ une sorte de maison de poupée et quelques plaques
représente des fenêtres et portes. Afin de présenter visuellement, l'idée, à
des entreprises et à des organisations non gouvernementales (ONG).
2) test avec ce jeu et cette maquette, de
toutes les solutions et idées, faire un brainstorming entre tous les acteurs du
projets, et tester toutes les idées envisagées dans ce document et autres
idées, cela lors d'une réunion réunissant :
- des personnes d'Architectes sans Frontières,
- des personnes passionnées et motivées par
le projets.
- des architectes, élèves d’une école
d’architecture
etc ...
2bis) contacter des experts, avec ce dossier,
pour avoir leur conseils :
(°) pour les calculs de résistance des
matériaux (RDM), des poutres, dilatation, vibrations.
Eventuellement faire que cela soit un projet
de stage ou de fin d’étude d’élèves de ces écoles.
3) plus tard construction des pièces de
construction en balsa puis en bois.
4) construction d’une maquette prototype en
modèle réduit (type maisons de poupées, qui pourrait réalisée par un fabriquant
de jouets en bois, du Juras ( ?) ou un maquettiste-volumiste, par
exemple).
5) réaliser les pré-plans et plans
d’architectes côtés, de la maison prototype et de ses différents éléments
(sur table à dessin ou CAO. Travail long à prévoir).
6) contacter et visiter tous les fabricants
et fournisseurs éventuels des éléments futurs constituant de la maison
prototype.
7) réaliser un plan de la maison prototype
(tenant compte des informations recueillies à l’étape 6).
8)
constitution d’un dossier, crédible et agréable, pour les sponsors (avec photo
de la maquette et plan du prototype).
9) obtenir le financement (si possible maître
d’ouvrage, grande société du BTP).
10) trouver et acheter le terrain
constructible [13].
Etapes et actions envisagées (voir au niveau
de la suite du texte) :
11) obtenir le permis de construire.
12) acheter les matériaux et les faire livrer
sur le terrain.
13) a) demander à un entrepreneur agréé, de
réaliser la maison prototype, test ou témoin,
pour valider les solutions (et obtenir les agréments).
b) ou faire réaliser le prototype, par le maître d’ouvrage.
1) On teste chaque élément à la pluie, au
vent violent + pluie (à 200 km), au feu, au froid, au sec, à l’humidité, aux
charges …
2) Idem pour un ensemble d’éléments montés.
3) Puis pour toute la maison entière (sauf
tests destructifs).
4) Rester la résistance de la maison à la
pluie, intempérie … en taille et conditions réelles.
5) On soumettra la maison, placée dans le lit
d’une rivière, au lâcher d’une vague d’eau, due à un lâché d’un barrage (voir
si elle flotte, se retourne, l’influence des patins et pilotis …).
6) Puis à une avalanche ou/et un glissement
de terrain, pour voir les déformations éventuelles de la maison, si
les panneaux ne risquent pas d’éclater sous la pression.
7) Son concepteur (c’est à dire Benjamin
LISAN) vivra pendant un an dans cette maison prototype.
(Durée des tests : 6 mois ?).
Pour prévenir la loi de « l’emmerdement
maximum » (telle que fissurations, défauts d'étanchéité, feux cachées dans
structure isolante etc …), les maisons seront en bêta-test (employés voyant
avoir sa maison, futurs clients, ces derniers acceptant le principe du
bêta-test : pas de réclamation de son côté, Obligation de la société
constructrice à réparer tout défaut, application de la garantie décennale).
Toute l’étude et les dossiers d’agrément
doivent passer par des cabinets d'architecte pour déposer le projet afin d'avoir une homologation auprès des services adéquats.
Ces
démarches peuvent demander 5 à 6 ans ou plus. Chaque pays a ses critères
d’homologation (y compris pays du tiers monde). Elle durent le plus souvent 5 à
6 ans dans ces pays !!
On
le pourra diffuser le dossier du projet, afin de rechercher des soutiens auprès
de grandes entreprises (Bouygues , Berlusconi, Lapeyre, (Ikea …) …), que un
prototype fiable et convainquant, sera réalisé.
Etape
ultérieure. Il est encore prématuré d’aborder cette étape.
Une
idée est la diffusion mondiale du concept, a) soir par Franchising, b) soit par
implantation d’agence locale 1) d’import export, 2) de concessionnaire, 3) de
bureau d’études techniques et commerciales.
Faire
qu’il y ait une stratégie industrielle :
a)
en faisant appel à des sous-traitant locaux ou étranger, pour réaliser toutes
les pièces du kit (en faisant jouer la concurrence, sur le modèle de la
stratégie industrielle d’IKEA …).
S’il y a plusieurs
constructeurs de maisons ou sous-traitants, retenus dans le pays, les mettre en
concurrence (primes si objectifs & délais tenus, ou si avance sur délais).
Il faudrait que le
prix négocié de chaque maison avec le constructeur, soit fixe (si c’est 15 000
€, alors c’est 15 000 €, et pas un Euro de plus), idem pour chaque pièce avec
les fournisseurs.
b)
soit la construction locale d’usines
utilisant le concept EVOLUTIVE-HOUSES® adapté en locale _ matériaux
locaux, techniques locales,
sous-traitants locaux _ et produisant les éléments du kit à la chaîne … (construction
des usines plutôt dans le tiers-monde).
Fabrication des éléments à la chaîne
dans des usines
(photo indicative. Sur la photo, on
voit, en fait, des pré-dalles en béton).
b2) Par
exemple, pour la fabrication des poutrelles (pB) :
1) sortie du profilé du haut fourneau, 2) laminage et découpe du profilé, 3)
perçage des trous (à moins qu’on puisse les créer par un laminoir spécial) (B), 4) refroidissement par air (ou par eau contenant
un agent anti-corrosif et anti-oxydation), 5) chaîne de trempage vertical dans
un bain de zinc fondu (galvanisation), 6) refroidissement, 7) chaîne de
trempage vertical dans un bain de plastique liquide mouillant _ colle à chaud
colorée, par exemple _ des poutrelles suspendues par un trou et un crochet à
une chaîne convoyeuse, 8) séchage, 9) retournement de la poutre et de nouveau
trempage le bain de plastique liquide (servant à protéger de la corrosion la
poutre), 10) refroidissement, 11) pose enduit sorte de chaux ou de béton sur
les poutres, pour les rendre plus résistante au feux [14] [15]
(sorte d’ignifugation), 12) découpage automatique des gouttes suspendues.
b3) un
processus semblable, à la chaîne, pourrait être imaginé pour la construction
des panneaux/plaques, avec une utilisation (pB ?)
de piscines de traînement à cœur du bois (ignifugation …). Dans les piscines,
les bains à base de solutions aqueuses (remplies soit de sels d’alun, soit de
carbone de calcium de chaud éteinte, soit de sulfate de cuivre selon les cas (pB ?)) pour imprégner le bois sont chauffées,
bouillants, brassés (avec des agitateurs à hélices), contrôlés en température,
en concentration, au niveau de leur propreté (les rejets sont traités).
On
utilisera le transport de masse par les navires porte-conteneurs, pour aller
d’un continent à l’autre.
c) Type
de maisons et de constructions :
Maisons de
plein-pied (avec éventuellement garage-atelier et petite cave), bâtiments collectifs,
de plein-pied (pas de cave-garages, mais on peut y ajouter une petite cave
enterrée préfabriquée (voir l’annexe « caves enterrées »). Avec le
concept « Evolutive houses », on peut aussi construire des églises
/ temples, des granges, des salle communales, des petits bâtiments industriels.
Par
contre, on ne peut pas encore construire de maisons hexagonale ou octogonales.
d)
L'idée de la réalisation de certains éléments de construction par le secteur
automobile pourrait être une idée (encore faut-il convaincre ces
constructeurs). Cela se pourrait se concevoir que dans une stratégie de
diversification de ces sociétés (idée de Gérard François, architecte).
e) Lieu
d’implantation des sites de production :
Pour la
réduction des coûts, certains éléments seraient construits dans un pays à bas
coût de main d’œuvre (par exemple, à 20 ou 30 km de la zone portuaire de Bombay
_ « Mumbay », Inde _ et à peu de km des côtes, la zone portuaire
étant elle-même déjà très chère).
f) pour réduire
les coûts des matériaux, essayer de trouver les matériaux dans le monde
entier et faire jouer la concurrence (pour exemple, sapin en Sibérie, béton en
Turquie ou dans un pays producteur de pétrole …).
g) Organisation
:
Toute une
organisation nationale _ structure à mettre en place : niveau mondial,
national, régional (concessionnaires, revendeurs ?) …, serait mise en
place, pour permettre l’optimisation de chaque étape du projet: mis en place
d’un recrutement, recrutement personnel motivé, acquisition locaux et matériel
_ matériels de chantier, matériel informatique et logiciels, bureau d’étude et
de test ( ?), prévention des accidents de chantier et de transport
( ???) …
Il serait important que tous soit prévu dans le moindre détail. Par exemple, que les éléments de construction puissent être transportés dans des conteneurs ou palettes, eux être pouvant être convoyés par des petits cargos, caboteurs, pour joindre les petites îles dévastées (Andaman, Nicobar …). Tout est prévu dans le moindre détail, jusqu’à au bois des palettes etc …
h) Esprit :
Il est aussi important d’impulser, si
possible, l’esprit de rigueur, au personnel. Respect des délais, qualité et excellence en tout conduisent à des récompenses
et gratification. Il faut essayer de fonctionner au maximum par des gratifications,
à cas de réussites, de gains de temps, d’argent, de qualité, d’excellence. Les
employés sont toujours responsabilisés (maître de leur projet, mais ayant des
compte à rendre, coûts, dates, délais).
Le « client est roi ». En tout cas, on doit le satisfaire
(on peut lui fournir des services supplémentaires gratuits si cela ne coûte
rien à la société. On ne peut pas le traiter par dessus la jambe, sans respect
ou pour un « C. »).
On ne doit pas ménager sa peine pour satisfaire le
client. On sera les héros d’une bataille (d’un défit hors norme) pour la
(re)construction à faible coût (ou populaire) des « maisons pour
tous ».
Tout doit respecter les normes NF, CEISO 9000 (au niveau
règles de construction et fabrication), les agréments Socotec (bureau de
contrôle du bâtiment), le label Promotelec (organisme de certification
indépendant de promotion de la sécurité et la qualité des installations
électriques dans le bâtiment) …
Si un employé, un commercial rencontre un problème, il
peut compter sur toute l’équipe pour l’aider.
Il ne doit pas y avoir de séparation entre « cols
bleus » et « cols blancs ».
Les employés se forment mutuellement, suivent une
formation continue régulière, s’auto-forment …
On pourrait organiser des sorties ensembles (pique-niques
…) de tous les membres de l’équipe (pour renforcer la cohésion du groupe sans
que cela ressemble à une forme de paternalisme. On n’est pas obligé de venir
aux sorties).
La société fournit des solutions globales, complètes,
voire clé en main (but : satisfaction au maximum du client). On pourrait
même imaginer qu’on fournisse aussi des prestations d’ architectes d’intérieur.
Après l’étude de qualité, de fiabilité et de durabilité
(pour la garantie décennale), on se préoccupera du coût énergétique de telle ou
telle fabrication (en équivalent pétrole, TEP), du coût écologique (toxicité
matériaux, risque/impact écologique des déchets _ chantier produisant le moins
de déchets possibles _, recyclage des matériaux et éléments de la maisons,
réduction gaz à effet de serre …).
La société se doit d’avoir et doit un code éthique
sincère et sérieux
(qui sera distribué au client et sera un argument de vente). Sinon, si l’on
fait travailler des pays du tiers monde, respect d’un code éthique (respect
code du travail, respect culturel …), y compris celui de ne pas faire
travailler d’enfants.
Il n’y aura jamais aucune escroquerie intellectuelle dans
nos démarches (honnêteté, responsabilité).
i) plus tard, un pôle technologique :
dans ce pôle centralisé à accès sécurisé par badge, permettant l’invention et
la création, on trouvera :
1.
des bureaux (paysager ?) réunissant les
ingénieurs, techniciens, inventeurs, brainstorming,
2.
un lieu de détente central, de repos et de
brainstorming, autour de la quelle s’ouvre les autres pièces _ équipé de
plantes, tables et chaises pour réfléchir et discuter, fauteuils, machine à
café à faible coût, 2 ou 3 tapis d’entraînement sportif _,
3.
une cantine self-service et cafétéria
(attenante au lieu de détente),
4.
une bibliothèque libre-service réunissant
toute la connaissance du monde entier dans le domaine _ BTP, matériaux,
annuaire, données climatiques/climatologiques _ y compris sur les brevets, une
salle des plans _ avec tables à plans _ et des PC reliés à Internet et des
bases de données,
5.
2 ou 3 salles de formations, équipées de PC
CAO et barco / vidéo-projecteurs, tableau Veleda, tableau papier, écran de
projection, caméras pour vidéo-conférence (attenantes à la bibliothèque),
6.
atelier pour fabriquer prototypes, avec tout
l’équipement tours/fraiseuses/etc… à bois et métal (avec une partie libre
service),
7.
un magasin et comptoir à matériaux clos
(attenant à l’atelier, gérés par les techniciens),
8.
grands hangars pour monter et tester les
nouveaux modèles de maisons,
9.
terrain pour monter et tester à l’air libre,
des maisons, en conditions climatiques réelles,
10.
salles de bans de test (efforts, contraintes,
feux, froid, chaleur, humidité …),
11.
2 ou 3 chambres, où les collaborateurs
travaillant la nuit ou venant de province ou de l’étranger, peuvent se reposer
(équipées d’un lit 2 m x 90 cm, table + chaise, coin cuisine _ plaques,
micro-onde, frigo _, lavabo + douche tube + armoire de toilette, armoire, table
et lampe de chevet, plafonnier, cousin, une ou 2 couettes).
j) boîte à idées :
accessible en Intranet ou en Extranet/Internet, et aussi par la voie postale /
papier, que chaque employé (voire chaque client) peut renseigner (on y dépose
son idée / sa suggestion, de façon confidentielle). On a analyse ces idées une
fois par semaine en réunion (sauf urgence) Si l’idée fait gagner de l’argent ou
de la qualité de production => alors gratification de l’inventeur / du
découvreur.
Les cibles
1)
Personnes ayant de très petits budgets
(smicards, revenus familiaux de moins 2000 €/mois).
2)
Bricoleur voulant construire leurs
maisons eux-même (auto-construction) ( ?).
3)
Bâtiments techniques ou démontables
(pour un site de loisir, un camping, un événement, une administration (ONF
..), un péage …).
4)
Chalets de WE, Chalet ou annexe de
jardin ….
5)
Décors de films à monter et démonter
très vite.
6)
Associations (Club alpin, Amis
de la nature, associations municipales, sportives, ONG …).
Note :
Ce genre
de structure démontable en pièces détachées pouvant aussi servir à construire
des refuges en haute montagne ou en tout lieu éloigné et hostile (bases
arctiques …).
Le cas de l’auto-construction (maisons à
monter soi-même par bricoleur expérimenté ?)
Les français sont très bricoleurs, certains
construisent même leurs maisons eux-même.
Peut-on alors envisager le concept d’un
maison en kit à monter soi-même ?
1) Cela serait possible, mais il faudrait
prendre pas mal de précautions juridique (a) en cas d’erreur de montage par le
client, b) s’il se fait tomber une poutre métallique sur le pieds, s’il a un
accident sur son chantier etc…).
2) Il faudrait par exemple, que le client
soit formé, chez le fournisseur de la maison, à construire la maison (stage de
formation théorique et pratique, formation obligatoire ( ?), montrant comment
construire la maison, éviter les dangers _ chutes, vols sur le chantier, les
crédits, les aides …). Formation théorique et pratique (avec un montage réel,
par le candidat, de certaines parties de maisons).
3) On lui fournirait a) un livre, b) un DVD ou/et
c) un CD-ROM avec un didacticiel, de formation (e) CD pouvant contenir aussi un
logiciel de CAO _ un logiciel d’architecture grand public _ adapté au concept
« Evolutive Houses », pour qu’il puisse envisager et simuler ensuite
les futures évolutions de sa maison).
4) Il peut s’il le veut avoir la visite, en
plusieurs fois, d’un conseiller du fournisseur de la maison, qui vérifiera si
la maison est bien montée (conformité au règles de la construction de ces
maisons).
Sociétés / revendeur agréées pour la vente de
la maison
a) La maison serait vendue, en kit, par un
réseau de concessionnaires de la société mère EVOLUTIVE-HOUSES®.
b) La maison serait commercialisée en kit
chez un grand constructeur de maisons : Lapeyre, Phénix, Algeco …
c) idem dans le BTP : Bouygues, Spi
Batignole, Eiffage, Vinci, Berlusconi (Italie), Saint-Gobain, Hariri (Liban) …
(ou construire sous licence, franchising …).
d) idem IKEA (constructeur de meuble), Point
P, Castorama, Bricorama …
e) idem vendue par correspondance par La
Redoute, 3 Suisses, Lapeyre [16],
Quelle (Allemagne) …
NB.
Etudier la faisabilité de la vente par correspondance ou par des
concessionnaires locaux.
Ces magasins, agences, concessionnaires,
sociétés proposeraient plusieurs modèles de maisons complètes.
Autres solutions :
Ou bien juste des plans (mais à éviter). Et/ou l’acheteur pourrait acheter
chaque élément séparé chez IKEA, Lapeyre … (mais pour raison de sécurité, à
éviter) …
Démarches commerciales et techniques (étapes
de la vente) :
0) on présente, aux clients / aux personnes
(curieux …), les différentes solutions a) sur catalogue (comme les catalogues
Phénix), b) sur ordinateur (en modifiant la maison sur l’ordinateur selon les
désirs du client), c) avec des maisons témoins.
1) l’acheteur devrait déjà avoir acheté le
terrain constructible (préférable).
2) ou bien un expert technico-commercial de
la société de vente de la maison viendrait reconnaître les terrains possibles,
voire proposerait une liste de terrains, sur place, en fonction des désirs de l’acheteur
(prestation payante).
3) Le terrain choisi serait réservé (ou bien
l’acheteur ferait une promesse d’achat au vendeur du terrain),
4) L’acheteur ayant choisi son modèle de
maison et le terrain, un expert technique et/ou juridique de la société de
vente irait accomplir les démarches auprès des autorités, pour obtenir le
permis de construire (prestation payante).
5) Le permis de construire obtenu, l’acheteur
achèterait définitivement la maison en kit complet (kit correspondant à un plan
précis parmi plusieurs modèles de maisons). Il achèterait optionnellement la
prestation de montage complet de la maison (livrée alors clé en main), fournie
a) soit par les ouvriers de la société de vente de la maison, b) soit par un
entrepreneur indépendant agréé par la société de vente (ou par la maison maire
EVOLUTIVE HOUSES®).
6) le terrain sera aplani et préparé (dépôt
d’une couche calcaire concassé …) par l’entrepreneur.
7) a) le kit complet de la maison serait
livrée, par la société de vente, en une seule fois, sur le terrain du chantier
et de la future maison, par camion(s) etc (prestation payante) … b) ou bien,
l’acheteur viendrait, dans les entrepôts de la société de vente, ôter le kit
complet de la maison (mais couverture de garantie faible). (NB. Seulement, si
le terrain a été aplani et vérifié par l’expert ou l’entrepreneur).
8) La maison sera montée, a) soit par les
ouvriers de la société de vente de la maison, b) soit par un entrepreneur
indépendant agréé, c) par l’acheteur de la maison (mais couverture de garantie
faible).
9) la maison sera vérifié (par l’expert ou
l’entrepreneur).
10) Une garantie commencerait à s’appliqué
dès que la maison est achevée en totalité et vérifiée.
On propose (et on informe) le client que 6 %
du prix de vente sera reversé à la reconstruction de maisons des victimes de
grandes catastrophes (tsunamis, tremblement de terre, cyclone,
guerre ...).
Limites de prestations :
On est maître d’œuvre et d’ouvrage et les prestations, dans le but de
satisfaire le client, peuvent aller assez loin (jusqu’à fournir, clé en main,
un garage-atelier pré-équipé, un pont léger ou un escalier de 200 marche, pour
accéder à la maison ou au refuge …).
Stratégie publicitaire (idées) :
1) Faire une annonce devant journalistes,
invités à un pot, durant lequel, on leur montre l’esthétique (monter une maison
ressemblant à une maison d’architecte), le caractère évolutif de la maison et
la rapidité du montage de la maison (réalisé par une équipe professionnelles
aguerrie, entraînée à ce montage). Leur offrir un dossier de presse (plaquette,
DVD …). Faire un communiqué de presse. Faire une pub à la télé, montrant les
même caractéristiques. Info des professionnels du BTP.
2) On pourrait imaginer des publicités ayant
des images et démonstrations convaincantes :
Par exemple, a) pour convaincre de la
solidité des maisons et de leur durabilité, montrer un film, avec présence d'un
vrai huissier dans le film, où l'on a placé une maison dans le lit d'une
rivière, elle-même attachée et solidement arrimée à la rive, par des grands
câbles d'acier, puis faire un lâcher d'eau d'un barrage situé en amont et
montrer que la maison, munis de ses joints d'étanchéité partout (y compris au
niveau des ses ouvertures _ portes, fenêtres _ quand elles sont fermées [17]),
est parfaitement étanche et peut flotter, b) monter un film où l'on
soulève toute la maison avec une grue géante sans qu'elle se
déforme, c) pour convaincre qu'on peut construire des maisons
esthétiques, avec ce concept, monter un film présentant un manoir anglais
tudorien, réalisé avec ce concept (en fait un décor de cinéma), d) montrer un
film montrant la rapidité de construction et de démontage, sous constat
d'huissier etc. etc.
Ce concept pourrait s'appliquer à bien
d'autres domaines : la construction de a) refuges de montagne ..., b) des
petits chalets ("datchas"), petits RdV de chasse, pour le WE, c)
des décors de cinémas que l'on pourrait ainsi rapidement monter ...
3) Filmer en accéléré des scouts de 14 à 18
ans, d’un camp de jamboree scout, montant, tous ensemble, très rapidement la
maison (pour montrer la facilité de construction de la maison).
4) au sein d'un club de vacances (type Club
Méditerranée ?), organiser un jeux durant lequel les GM et GO construiraient,
tous ensemble, très rapidement une maison, accompagné d’un grand pique-nique.
Montrer qu'il peut être ludique de construire une maison et d'apprendre à
comment la construire. Une façon indirecte de faire de la pub au concept
« Evolutive House », par contre-coup, en montrant sa facilité de construction
(mais attention, avant il faut convaincre les autorités du Club Méditerranée,
les GO et les GM.) (suggestion de Gérard François, architecte).
6) publicité montrant Alexandre le
Bienheureux profitant pleinement de sa nouvelle maison (à voir).
7) ou montrant un couple heureux avec sa
maison (avec l’idée « place au Bonheur »).
8) sinon, la meilleure publicité est
la satisfaction du client (obtenu par la qualité, l’excellence). Les
commerciaux et techniciens se donnent à fond.
(9) présentation sur Internet du concept
(actuellement, présenté sur Internet à l’adresse suivante : http://benjamin.lisan.free.fr/Inventions/ProjetUnToitPourTous/MenuProjetUnToitPourTous.htm
).
10) Traduire en anglais, la documentation.
11) Informer du concept dans les revues du
bâtiments (FFB …) et de l’UNCMI.
Création d’une Fondation humanitaire (ayant 2
cibles, l’une utilitaire/humanitaire, l’autre publicitaire)
Après la vente de la 1000 ° maisons et
surtout après rentabilisation du concept et des investissement, 5 à 6 % des
bénéfices nets seraient consacrés :
a) à la reconstruction des maisons de
victimes de catastrophes (à partir de maisons « Evolutive homes »).
b) puis création d’écoles d’ingénieurs ou
technique _ créée par la fondation (à base de modules « Evolutive
homes ») en partenariat avec des écoles le CNAM, écoles d’ingénieurs, IUT
_, dans les pays du tiers monde (avec bourse d’études pour les élèves les plus
pauvres), où l’on prodiguerait un enseignement d’ingénieur de qualité et
pratique (avec filières de spécialisations, énergétique, BTP/GCU, mécanique,
informatique ..). Mais une formation pas uniquement technique, mais aussi à des
valeurs morales, excellence, travail (toujours faire plus et mieux),
démocratie, solidarité, respect de l’autres. Elle peut prodiguer aussi des
cours du soir type CNAM. Les projets de fin d’étude seraient toujours en
relation avec « comment aider son propre pays à se développer et un projet
utile sur place ».
c) la Fondation aurait un pôle spécial, mise
en relation entre richesses et idées dans le tiers monde, et sociétés privées
(capitalistes) qui pourraient être intéressées par ces idées (un vrai travail
de détective et d’enquête sur le terrain, de veille technologique, qui pourrait
être effectué, par les technico-commerciaux de la société « Evolutive
homes », faisant remonter les informations trouvées sur le terrain, à la
Fondation). Les sociétés bénéficiaires et intéressées payeraient un dédommagement
pour leur travail à la Fondation (à étudier).
Choix du nom de la société, du concept et/ou
de la marque :
a) Trouver un nom « sympathique »
de « société » [18],
du concept [19]
et/ou d’une marque, qui accroche et qui n’ait pas été déjà enregistré, légalement,
au niveau de nom de marque déposée.
Les idées ne manque pas. La liste des idées
est immense et non exhaustive.
On avait pensé à « Maisons
vivantes » mais sa traduction « Living homes » est déjà
enregistré aux USA, « Domotiv » ou « Domotive » est déjà
utilisé en Espagne, idem pour « Domolife » en Italie.
« evolution houses » est utilisé par une société en Turquie et des
musées. Ou encore « Maisons pour tous » (ou « Toit pour
tous »), mais déjà très utilisé dans la littérature, souvent en rapport avec
l’humanitaire (ce qui pourrait être une réutilisation abusive, d’un mot déjà
utilisé par les ONG ( ?)). Il resterait « Domo-Leave »
« Leave-Concept », « Live-houses » et « Evolutive
Houses », eux non réservés etc … On avait encore pensé « Maisons
à vivre ». Après vérification à l’INPI, les noms « Maisons
Evolutives » et « Evolutive Houses », que nous avons
retenues ne sont pas réservés.
b) Déposer internationalement ce nom selon
toutes les classe de dépôt de la marque (voir annexe « classes de dépôt
de la marque « Evolutive Houses » »).
Choix du logo de la société ou du concept :
On pourrait imaginer un logo protégé a) soit
pour le concept, b) soit pour une « société » qui serait créée au
sein d’un groupe BTP existant [20],
c) soit pour une société indépendante, qui serait créée autour du concept. On
pourrait imaginer un logo (avec l’idée de « gens heureux, vivant un
vrai bonheur … ») montrant :
a)
une maison volante comme les hommes volants des dessins de Folon.
b) un géant couché style le bon géant de certains
contes, Gulliver ou Alexandre le Bienheureux, avec une fleur dans la bouche, se
reposant sur l’herbe, et prenant comme repose-tête, le toit de la maison « Evolutive
Houses » (dépend du pays, logo moins sérieux).
c) un couple heureux avec sa maison (sous
éventuellement un toit stylisé, et avec ses enfants).
d) si ce projet est développé dans le cadre
de la société des Maisons Phénix (groupe GEOXIA), le logo des maisons phénix
est pas mal (impression de renaître de ses cendres après une catastrophe).
@ plaquette
dispositif Borloo |
Jean-Michel Folon
peintre |
@Benjamin Lisan
(dessin de gauche) |
Par comparaison
le logo des Maisons Phénix® |
e) Déposer internationalement ce dessin et
logo, qui devrait être connu dans le monde entier, auquel il faut bien y
réfléchir et projetant l’idée du sérieux
a) soit du concept, b) soit de la « marque » déposée (sous-marque ou
société d’un groupe existant), c) soit d’une société indépendante. Il sera
présent / affichée en gros sur toutes les maisons « Evolutive Houses »
livrées dans un cadre humanitaire.
Protection légale du concept :
Ce document, déposé sous enveloppe Soleau, a
été enregistré par l'INPI (Institut National de la Propriété industrielle) le
8/9/06, sous les n° 268808 & 268809 (et 3 nouveaux n° ont encore été
créés).
Nous avons pu vérifier à l’INPI, que la
plupart des idées de ce document ne correspondent pas aux idées d’autres
brevets (dont les 8 brevets Maisons Phénix déposés depuis 1948/1952 à l’INPI [21]).
Les cibles
1)
Personnes ayant de très petits
budgets.
2)
Classes moyennes des pays émergents
(Inde, Chine … qui vivent comme les occidentaux et qui désirent aussi des
maisons individuelles comme en Occident)
3)
Cas des reconstructions d’urgence
après des catastrophes, financées par l’ONU, les ONG ….
4)
Les gouvernements (Sri Lanka _ tsunami
_, Afrique du Sud _ Townships _ …, en Afrique …).
Stratégie pour convaincre et/ou commerciale
a) Auprès des ONG et des grandes
institutions (ONU, PNUD …) :
- Convaincre
les grandes institutions et grandes ONG, que la solution « evolutive
homes » est 1) la solution la plus performante, 2) une solution
parfaitement adaptable quelques soit les conditions locales (culturelles etc.
...), et même malgré les lourdeurs locales, la corruption (il est sûr que les
potentats locaux voudront prélever leur "taxe" sur ces
reconstructions et ces maisons).
- Parler
du fait que des traditions et des habitudes culturelles des ONG pourraient
revues.
- Stratégie de lobbying, auprès des grandes
institutions (ONU …), avec un commercial ou technico-commercial,
détaché auprès d’eux, à plein temps (à voir, à réfléchir, car solution
coûteuse). Car dans ce genre de grande organisme, les délais de décision sont
toujours longs. L’ONU qui a reçu plus de 10 milliards de $ de don après le
tsunami du 26/12/2004, et la redistribution est toujours en cours et longue …
(plus de 2,5 ans après).
Lors de cette stratégie de lobbying, il faut
démontrer aux acheteurs des institutions, aux responsables de ministères du
logement, qu’on respecte toutes les normes, les agréments, y compris du pays
cible, les clauses contractuels des marchés publics, montrer nos références,
notre professionnalisme etc…
b) stratégie auprès des futurs clients :
0) Faire une enquête de terrain sur ce que
que les éventuels clients désirent (les clients pouvant être les victimes du
tsunami, du tremblement de terre au Pakistan, etc …).
1) présenter à ces personnes, aux clients /
aux personnes, les différentes solutions a) sur catalogue (comme les catalogues
Phénix), b) sur ordinateur (en modifiant la maison sur l’ordinateur selon les
désirs du client), c) avec des maisons témoins. Voir si cela percute, cadre
avec leur culture.
2) Pour convaincre les habitants (et dans le
cadre d'une stratégie commerciale intelligente), on pourra présenter des
catalogues, comme les catalogues Phénix, adaptés à la culture locales. En pays
musulmans, on propose des maisons orientées vers la Mecque,
facilement lavables (avec murs, planchers couverts de faïences, par ex.). En
Extrême-Orient, des maisons respectant les règles Fen shui. En régions
désertiques, des maisons climatiques. Si les habitants désirent des
maisons sur pilotis, on leur propose un catalogue de maisons sur pilotis.
En Russie, des maisons style "datchas" en bois.
etc... Plus tard, le propriétaire d'une maison "Evolutive
house" désire ajouter un aile à sa maison, pas de problème, on lui
présente un catalogue de solutions.
3) Le commercial de la
société pourra d'ailleurs très bien présenter ce/ces catalogue(s) sur DVD
sur un ordinateur portable faible consommation alimenté par panneau solaire
(Mille et une Piles, au 34 rue Delambre 75014, vend des panneaux solaires
souples pour ce type d’utilisation, dont le rechargement de batteries). Et
disposer d'un programme de conception architecturale de maisons, où le
commercial peut modifier le dessin / design de le maison en fonction des
desiderata du futur client.
La construction
Un plan de montage,
sur feuillets A4, A3 ou A2, version complète est fournie au chef du village, et
un version « light » (allégée) fournie à chaque propriétaire, en
cadeau (ou à l’habitant, chef de famille).
Une grande fête est
organisée dans le village dès que toutes les maisons de celui-ci sont
reconstruite.
Puis organiser une grande fête régionale ou
nationale, quand tout l’ensemble du projet est achevé, avec feux d’artifice,
commémoration télévision, radio (durant laquelle, l’on n’oubliera pas les
disparus). Un façon de faire la publicité pour les maisons EVOLUTIVE-HOUSES®.
On forme sur place,
une personne intelligente et travailleuse, pour devenir elle-même technicien,
expert dans le montage de la maison. Personne qui pourra exporter ses
compétences pour d’autres villages à reconstruire.
Voire, ensuite, on organiserait une grande
marche pour la réussite des reconstructions, pour contacter les autres villages
non reconstruit pour leur proposer l’aide, en hommes et en compétences des
villages déjà reconstruit, dans tout le pays, peut-être sur le modèle (en plus
grand), de la marche Transhimalayenne, organisée en Inde, en 2002 (voir dossier
de cette marche et de son organisation sur le site : http://transhimalayenne.free.fr ).
Tout cela pour motiver les gens et les
motiver à choisir la stratégie et la solution EVOLUTIVE-HOUSES®.
Pour augmenter
l’efficacité et le raccourcissement des délais de réalisation de chaque maison,
des systèmes d’incitation des villageois, participants aux reconstruction,
seraient mis en place : repas gratuits (apporté par le gouvernement, les
ONG ou la région) offerts aux travailleurs pendant les travaux, fêtes (style
« barbecue » ( ?)) à chaque échéance tenue, cérémonie de la
levée du drapeau (de l’ONG, du pays),
des couleurs etc. …
Un système
« Cours des comptes » avec experts comptable, doit être mis en place,
pour vérifier les comptes. Des inspecteurs des travaux parcouront le pays, pour
vérifier l’argent investi (à cause de la corruption endémique dans les pays du
tiers-monde).
Note dans le cas
des victimes d’une catastrophe : en général,
cela fait longtemps qu’il attende qu’on les aide. De ce fait la situation peut
être tendue comme à Banda Ache (Indonésie). Si certaines personnes ont leur
maisons reconstruites et pas d’autres, dans un 1er temps, il peut y
avoir des jalousies et des vols sur les chantiers qui ont débuté. Il peut y
avoir rivalités entre ONG, religions.
Il faut prévenir
toutes ces situations par un long dialogue, entre toutes les parties bien avant
la reconstruction (il faut tout prévoir [22]).
Il serait possible
que le concept puisse être développé par le grande constructeur Maison Phénix
du groupe GEOXIA, dont les principes sont ceux se rapprochant le plus des
concept « Evolutive houses » et dont la qualité et le respect des
normes de fabrication sont remarquables.
C’est en tout cas
le but de ce document et des démarches actuelles de l’auteur.
Dans le cadre de cette collaboration à
encore définir, les urgences seraient d’aller très vite pour valider
pratiquement le concept, par des développement tests chez GEOXIA, sans
transiger sur la qualité, afin d’être prêt pour répondre à certains nombre de
défis, dans le cadre de la construction de logements sociaux ou populaires (à
prix abordables) :
1)
Les maisons BORLOO [23]
[24].
2)
La reconstruction des maisons des
victimes du tsunami dans le Sud Est du 26/12/20004 [25].
3)
Des maisons des victimes du Pakistan,
du Liban ….
Le défit à relever
par rapport au projet des maisons Borloo à 100 000 € est d’arriver :
a)
en 6 mois à faire un 1er
prototype d’un modèle classique, séduisant, fiable … qu’on peut présenter à la
liste des communes ci-dessous (voir note de base de page),
b)
à obtenir en 6 mois, toutes les
homologations françaises pour ce modèle, afin d’être prêt dans 1 ans à
commercialiser la maison (de ce modèle), de 100 m2, de plein-pieds, avec
garage-atelier, à 100 000 €, tout compris de base, clé en main.
a)
La maison sera garantie 50 ans ( ?) (si elle est montée par les experts /
professionnels de la société). Dans tous les cas, la durée de garantie, sera
la durée minimum garantie de tous les éléments de la maison, face à la
corrosion et aux autres problèmes décrits dans le chapitre « Etudes des
problèmes, contraintes et de leurs solutions » ci-après (si les facteurs
de charges sont respectés).
b)
on pourrait imaginer une garantie à couverture réduite plus faible, en cas 1)
d’enlèvement du kit dans les entrepôts de la société de vente, 2) de montage,
par l’acheteur (par lui-même), de la maison.
Les
clauses de garanties devront être élaborés et rédigés, par des juristes expert
dans la construction.
Tout
ce qui fragiliserait la maison _ facteurs de charges excessifs, ce qui pourrait
entraîner la corrosion _ par rayure, piqûre,, griffure, accident, soudure,
perçage, ponçage, sciage … des parties métalliques (acier, alu …), laissant la
partie métallique à nue sans sa couverture de protection (galvanisation,
anodisation, plastification, peinture …) _ pourrait faire sauter la garantie.
Pour éviter les accidents, mieux vaut que la maison soit
livrée et montée par des professionnels ou montée sous le contrôle d’un
professionnel / expert.
En particulier, il faut que tous les boulons et vis
soient vissés à bonne pression (vissés fortement, mais pas trop, à une
pression connue en N/m2). C’est la solidité de l’ensemble qui en dépend.
On décline toute responsabilité, en cas d’accident, en
cas d’auto-construction individuelle (sauf si défaut de fabrication, au départ,
d’un élément livré).
Etape ultérieure. Il est encore prématuré d’aborder cette
étape.
Toutes les pièces détachées seraient livrées
par camion, directement sur le lieu de construction (en fait, de montage)
de la maison (ou par conteneur si livraison dans un pays étranger).
Une
idée est l’utilisation pour la métropole, d’utiliser des camions 40 tonnes ou
20 tonnes, ou 28 M2, et pour l’étranger, des conteneurs 20 ou 40 pieds _ le
prix d’un conteneur 40 pieds pour le Sri Lanka, environ 1400 Euros.
On
souhaiterait, par exemple, mettre une 1/2 maisons (de 100 M2), en
kit, dans un camion indien 20 tonnes (type TATA Novus truk (à vérifier)).
Il faut
que tout le kit intégral de la maison soit livré, en un seul jour, en un ou
plusieurs camions partant en même temps, sur le site de la maison et du
chantier de sa construction.
Les
contraintes exposées dans le chapitre « Etudes des problèmes, des
contraintes et leurs solutions », conduisent à envisager à ce qu’une
maison en kit complète, avec tous ses éléments, ne devrait pas dépasser 40
tonnes au total ( ? possible ?). Peut-être faudrait prévoir des murs
creux ou introduire d’autres matériaux plus légers (bois …) ? Mais d’un autre
côté, il ne faut pas nom plus fragiliser la maison, diminuer sa durabilité.
Bref cet objectif n’est peut-être peu évident à atteindre, spécialement dans
les pays du tiers-monde ([26]).
Voir dans le cas où
la maison serait livrée achevée, sur roue, au départ usine et de petites
dimensions, voir si les dimensions de la maison permettraient son passage dans
les rues étroites dans les grandes villes du pays (voir chapitre sur les
bungalows).
Si la maison était
en bois, elle serait normalement plus « écologique », plus légères à
transporter.
S’inspirer alors de
l’expérience de la construction bungalows préfabriqués sur roues, dont son
expérience en menuiserie, comme celle de son constructeur naval Bénéteau et sa
filiale O’Hara.
Beaucoup
plus tard, acquisition d’un logiciel d’optimisation du trajet des camions [27] …,
pour économiser l’essence des camions de livraison.
Il faut
que l’emballage du kit, pour sa livraison par conteneur ou dans un camion soit
pensé et étudié comme les emballages des meubles IKEA.
Lors de leur transport, ces éléments et leurs caisses doivent
être bien arrimés (rien ne doit risquer de se casser) [28].
Les
ouvriers monteurs, de la société qui monte la maison, doivent être entraînés à
monter rapidement la maison (pas de temps mort, pas d’erreur). Par exemple, ils
sont formés et entraîné dans un centre d’essai. On chronomètre leur temps de
montage. S’ils passent sous ce temps de montage, pris comme temps de référence,
pour chaque modèle de maison (en tout cas pour le gros œuvre), il touche une
prime. Délais et excellence conduisent à
des récompenses.
Il ne doit
pas avoir de déchet sur le chantier. La propreté du chantier doit être
« nordique ». Tout déchet doit être jeté dans une sorte de grande
boîte réalisée par exemple à partir des éléments de coffrages Syflex (ou
simplement dans une benne à gravat). Normalement le concept « evolutive
house » devrait éviter la production de déchets sur le chantier.
Pour
l’instant, ce ne sont que des idées en vrac, avec la faiblesse de ne pas disposer
de prototype pour vérifier ces idées. C’est pour l’instant, un avant-projet,
pas encore dégrossi. Et donc il faudrait :
1) Acheter le jeu de construction, puis
réaliser différents essais, jusqu’à la solution la plus facile à réaliser, la
plus solide, au niveau de la maquette démontrant la solution la plus faisable,
la plus facile.
2) Ensuite, réaliser les pièces et un
jeux de construction en balsa puis en bois dur.
3) Enfin, rédiger un document simple,
présentant les idées, en maximum 10 pages, « sexy », destiné à
intéresser les sponsors et présenter ce prototype en bois à échelle réduite.
4) Puis obtenir la réalisation en
grandeur réelle d’un ou plusieurs prototypes.
Il est
certain que les études coûteront très chers, et leurs coûts ne peuvent être
envisagées que par un grand groupe (Bouygues, Saint-Gobain (Lapeyre),
Berlusconi …).
Et donc, il
faut rester modeste, réaliste et ne pas s’enthousiasmer trop vite pour ce
projet, le voir pour l’instant comme un jeu (sa complexité et ses difficultés
ne devant pas être à l’avance sous-estimés) [29].
Pour que ce concept EVOLUTIVE-HOUSES® soit
agréé partout dans le monde, il doit tenir compte d’un grand nombre de
contraintes et de problèmes que nous allons étudier et tenter de résoudre (en
théorie) ici.
Il faudrait que ces maisons s’adaptent à
toutes les contraintes existantes dans le monde (contraintes existantes dans
les pays d’Asie du Sud, victime du tsunami, au Liban, victimes de
bombardement, en Iran ou Pakistan, victimes de tremblement de terre etc…).
Qu’elles
respectent les normes, règles de construction des maisons en bois en béton,
métal dans ces pays.
b)
Solutions :
Il faut
que ces maisons résistent aux climats humides (chauds ou froids).
Ses
matériaux ne doivent pas se gondoler, pourrir, se salir sous l’effet de
l’humidité.
Tout
élément en bois doit être traité dans la masse (lasure …), afin d’éviter tout
gondolement, tâches et auréole de moisissures inesthétiques, toute pourriture,
risque de champignons _ mérules …
On utilisera, par exemple, des vernis étanches, hydrofuges, anti-salissures (vernis marins … ).
Note : Ce genres de
produits existent dans tous les pays.
Influence sur le degré d’ouverture des
maisons : en région tropicale chaude et humide : bâtiments
aérés, détachés du sol (pour éviter les remontées d’humidité), profitant du
moindre mouvement d’air pour rafraîchir l’habitation (séchage facile de la
maison).
Avec la chaleur et de fortes sècheresses,
certaines colles et panneaux collés peuvent de décoller.
Protéger l’habitant contre a) la pluie, b)
les effets néfastes de la pluie : eaux de ruissellements, infiltrations
(étanchéité du toit, des murs, des ouvertures, maisons détachées du sol pour se
protéger du ruissellement …), etc.
Il
faut que les joints d’étanchéité résistent à des pluies très fortes obliques.
Cas d’orages, de cyclones.
La protection contre le froid :
=> conséquences sur l’architecture et le mode de vie : isolation ou
épaisseur des murs, diminutions des ouvertures, cloisonnement des activités à
l’intérieur des constructions, => aménagement des espaces intérieures avant
les espaces extérieurs, etc.
La protection contre la chaleur :
une certaine isolation, protection, par l’architecture contre le rayonnement
direct du soleil : véranda pouvant protéger les ouvertures, des rayons
solaires, avancées du toit devant les ouvertures (fenêtre …), isolation du toit
(couleurs claires) …
Attention, par grands froids, par – 40 °C, en
Sibérie, en régions arctiques, l’acier peut se fragiliser (et ne pas supporter
de fortes charge), les plastiques peuvent casser sous un effort ou une tension
(raisons pour lesquelles on utilise le bois, un matériau fibreux résistant bien
aux froids).
Solutions :
Dans
les pays chauds, les volets pourraient se transformer en un store en bois. Ou
bien il faudrait que le toit s'avance suffisamment pour former une véranda
rafraîchissante.
Pour
les zones arctiques, boréales, on pourrait utiliser le « béton de
résine » (voir documentation sur celui-ci en annexe) qui présente une plus
grande stabilité aux cycles gel-dégel.
Pour
la reconstruction d’urgence (pays en développement), les vitres pourraient être
en verre ou en film plastique entièrement transparent en Mylar / Tedlar /
Kevlar transparent (pB) (pour des question de
poids ou de coût et de résistance au vent et de durabilité, de transport … à
voir aussi pour les pays froids, durabilité au-delà de 10 ans) [30].
Il
est important de calculer les effets de la dilatation et de la rétractation des
poutres métalliques en fonction de la température ou du froid. Et faire que les
plaques tiennent compte des dilatations et rétractations.
Il faut éviter les ponts thermiques
apparaissant sur les points suivants :
> aux angles des murs de la maison,
phénomène est accentué par la présence d'un poteau en béton armé, en acier.
> pour des raisons analogues aux angles
entre les murs de refends et des murs extérieurs
> aux liaisons entre les dalles de planchers
et les murs extérieurs, si une isolation périphérique n'a pas été prévue (cas
d'une isolation intérieure) ou si l'isolation extérieure n'a pas été réalisée
jusqu'aux fondations.
> dans le cas des isolations par
l'intérieur : les vides d'air (généralement d'un centimètre), les trous
pratiqués pour les prises de courant, les mauvaises jointures entre panneaux
isolants.
=> la solution dans ce dernier cas,
serait a) la solution des dalles doubles-plaques situées et enserrant de part
et d’autres les piliers (poteaux) en acier, et dépassant suffisamment (et étant
suffisamment épais) de part et d’autre des piliers, b) des dalles multicouches
isolantes, c) l’utilisation de joints isolants très jointifs (très serrés /
compressés ( ?)) voire de produits injectés additionnels.
Reste à résoudre encore le problème de la
construction et l’isolation des angles de la maison.
(voir
partie « protection thermique » du paragraphe « plaques
isolantes »).
Le vent a) sert à améliorer le confort
(aération par piège à vent, rafraîchissement intérieur, séchage …),
Ou b) est un élément contre lequel il faut se
prémunir (comme le passage fréquent d’ouragans). Dans ce cas l’habitation est
souple, autorisant un mouvement dans sa structure (flexibilité,
« élasticité »), ou/et elle tente d’offrir une résistance moindre aux
éléments extérieurs (aérodynamisme) ou encore ne s’oppose pas directement à la
force des vents (faible hauteur).
Rôle du vent : a) dans l’orientation de
la maison, b) dans l’organisation des espaces extérieurs.
b)
Solutions :
Cas Vents violents : Il faut tenir compte de la
force du vent (y compris celles des cyclones et tornades dans certaines
régions). Il faudrait éventuellement, rester la résistance à la force du vent
de la maison dans un tunnel climatique.
Faire
que les volets, portes, et fenêtres closes, puissent résister à la sur-pression
des vents violents des cyclones dans les régions cycloniques.
Ici encore, la qualité des joints assurant
l’étanchéité et celle du jointoiement sont primordiaux.
Et
le fait que tous les orifices soient bien bouchés (par mastics, bouchons
étanches …).
Il
est important de calculer aussi les effets de la possible vibration des plaques
(et les effets de résonances et des harmoniques), sous l’effet de forts vents.
Toutes
les forces (forces de cisaillements, compressions, de flexion, d’étirement …)
doivent être étudiée en théorie, par des ingénieurs. Le plan doit être
rigoureux, ne laissant pas place au hasard et aux changements. Pour, chaque
plan, chaque maison, construite sur ce plan, doit être testé en réel.
a)
Problèmes :
Un problème
esthétique, à résoudre, dans les pays tropicaux chauds et humides, les traces
sales (ou auréoles) noirâtres laissées sur les murs, par les moisissures. Pour
éviter cela, il faudrait au départ, chauler les murs (ou mélanger dans le béton
frais un produit anti moisissures ( ?)). Mais souvent les gens sont
tellement pauvres, qu’ils ne chaulent leurs maisons, qu’une fois dans leur vie,
à la construction, puis ils laissent se dégrader l’apparence extérieure des
murs & maison. Donc réfléchir à ce problème … Les rongeurs (souris, mulots,
rats …) peuvent ronger les bois, faire des nids dans la laine de verre. Les
cafards peuvent ronger le plastique de câbles électriques, informatiques.
b)
Solutions :
Les bois seront traités antiparasites (avec lasure(s), fongicides ...).
Note: un des fongicides
les moins chers est « la bouillie
bordelaise », une solution de sulfate de cuivre
additionné de chaux, que l'on dose généralement de 10g/l et 20 g/l.
Les panneaux trempés et traités ainsi prendront alors une couleur bleu-vert
(ce quin'est
pas inesthétique). La solution reste à tester.
Note 2 : On pourrais
imaginer que les panneaux trempent plusieurs semaines dans une solutions de
bouillie bordelaise, d’alun et d’autres sels ignifuges (++) (PB ?).
On pourrait aussi les tremper dans des bains
de colorants pour rendre les panneaux colorés.
Afin de réaliser des maisons des différentes
couleurs.
Solutions
concernant les problèmes de résistance aux parasites, au feu,
d’imputrescibilité des panneaux/plaques de bois :
=>
Les panneaux de bois (ou en bio-matériaux, voir plus loin) seraient trempées
pendant une semaine dans des bacs remplis une solution saturée de calcaire
broyée et de chaux grise. Puis les panneaux seraient séchés au soleil. Et il
faudrait aussi éventuellement, que quand ces derniers soient secs, qu’ils
soient recouvert d’une lasure ou vernis ignifuge (par ex.
« silicifiante » (pB ?)) et
anti-parasitaire.
Des
fenêtres, sans vitre, mais avec grillages métalliques, jouant le rôle
de moustiquaires, dans les régions très chaudes ou règne le paludisme
(Inde, Sri Lanka, Indonésie …) (voir chapitre fenêtre).
a)
Problèmes :
C’est à dire des attaques salines, en bord de mer :
Il
faut les résistante pour
au moins 50 ans aux attaques salines, les éléments de solidarisation (plaques de
métal etc …) entre les panneaux (en bois ...).
NB. même l'aluminium peut se piquer et être attaqué par l'air salin. Il faut donc que ces éléments soient traités anti-corrosion, anti-condensation ...
b)
Solutions :
2
solutions proposées concernant les problèmes de salinité pour les poutres /
poutrelles en acier :
1) l'inox (mais solution chère).
2)
l’acier galvanisé (par une trempe dans un bain de zinc en
fusion) puis laqué de polyester ou polyéthylène anti-UV (par un bain
dans du polyéthylène ou de colle à chaud en fusion) ...
NB.
ce type d’acier existe. Il est encore appelé "acier zingué anti-corrosion
revêtement polyester". Par exemple pour les mâts de tentes ...
(Voir aussi : http://www.atoca.com/indexAtoca/Acier_galvanise.html
et voir certaines chaises de jardin traitées de CASTORAMA traité
ainsi www.castorama.fr/
).
Pour éviter la corrosion des boulons et
écrous vissés sur les éléments / panneaux en bois, ceux-ci seraient
peut-être : noyés ou badigeonnés de bitumes (puis éventuellement recouvert
d’un capuchon plastique).
Si
utilisation de béton, il faudrait que le béton soit de très bonne qualité
(qu’il ne se fissure pas). En effet, l’auteur a pu observer que la rouille de
parties en acier, laissées à l’air libre (à cause d’une fissure), de maisons
situées en bord de mer, ayant plus d’un siècle, à Grand Lahou en côte d’Ivoire
avait foisonné. Et s’il y a une fissure, qu’on la rebouche alors avec par exemple
du bitume (à étudier).
L’utilisation
de « béton de résine » pourrait être la solution.
b)
Solutions :
Résistance aux feux de forêts (selon les normes AFNOR et
européennes, locales ...) par solutions à base de :
=>
lamellés multi-couches, intercalant des couches isolantes anti-feux à base
de :
a) couche en laine de verre,
b) couche en satin de verre enduit double face de polyuréthane ,
c) solution ancienne de couche d'argile (? ... à tester ).
etc ...
=>
mortier coupe-feu...
=> flocage et traitement anti-feu ... Il existe des produits absorbeur d’oxygène quand ils sont chauffés, quand le bois en est imprégné, qui retardent l’avancé du feu (d’un incendie).
=> imprégnation d'un produit retardant le feux _ solutions d'alun, ... Voir toute la liste de ces produits listés par BATIWEB en bas de ce mail et encore (*) etc ... (solution de silice pour créer du bois silicifié résistant aux feux ? Faire tremper, des jours et des jours, le bois, dans cette solution ? Coût ?).
On
pourrait encore badigeonner les poutres métalliques d’un mélange constitué
d’une chaux ou béton ou d’un autre produit réfractaire et retardant
(silice ?).
(+) NB. L'ignifugation consiste à protéger, diminuer, contrôler ou retarder la combustion des matériaux inflammables.
La plupart des traitements ignifuges du bois, se font en autoclave (c'est donc un traitement cher !).
Il
faut aussi que les portes voire les fenêtres et volets soient coupe-feu
(en tout cas retarde le feu. le plus tard possible). Les gaines
électriques doivent être remplis de produits intumescents.
Il
faut que les endroits,
il y a du feu : la cuisine, la cheminée, le four traditionnel indien (le
"tandoor") soient isolés par des matériaux isolants _
béton, briques, ciments, mortiers, terre cuite ... _ de la partie
bois de la maison [1].
Il est important de prévoir le coin du feu / du foyer (quel type de foyer ? quelle type de
cheminée _ en acier, en brique type tuiles, en céramique ... ? la place pour stocker le combustible _ crottin, bouses de vache, bois coupé, ramassé ... _ (Voir, à ce sujet, le document [1] en fin de ce mail).
On pourrait imaginer isoler les plaques / modules en bois du préfabriqués, par des plaques de tôles, placées en sandwich entre les panneaux de bois du module. Mais alors il faut protéger ces plaques de tôles contre la corrosion (pour au moins 50 ans) (à étudier, mais « bof »).
Il a bien sûr, la protection par le
paratonnerre et l’ossature métallique (poutres en métal, fermes métalliques …).
Mais on peut ajouter, un fin grillage, au sein du sandwich de matériaux
constituant les panneaux de bois.
a)
Problèmes :
Les plastiques (par
exemples de la protection des poutres, des joins d’étanchéité) peuvent être
abîmés par une longue exposition aux UV. Il faut donc les tester à long terme.
b)
Solutions :
Utilisation de matériaux résistant au soleil (???).
a)
Problèmes :
Les éléments du relief sont généralement
intégrés à la conception de la construction : les axes principaux de la
construction chercheront le plus souvent à s'aligner sur les courbes de niveau
et la ligne de plus grande pente. Le dénivelé permettra également de créer des
différences de hauteurs et des décalages dans l'organisation des pièces, ou
encore imposera à toutes les constructions une même orientation.
b)
Solutions :
Les éléments poutres verticales permettront de monter la maison sur pilotis,
pour tout problème de pente, comme les maisons Domobile (voir la documentation
référencé en fin de ce texte).
Voir notre
solution, à base de platine-pilotis et de patin support, au niveau de notre
chapitre « pose de la maison, blocs de bétons » (B).
Qu'elle soit naturelle ou artificielle, elle
participe entièrement à la vie d'une habitation. Sous certains climats, la
végétation a une utilité directe : elle protège du soleil et humidifie l'air en
été, elle laisse passer la lumière en hiver.
Les préoccupations écologiques des habitants
vont influencer leur mode de penser la construction : réductions de
l'utilisation des énergies fossiles, utilisation de l'énergie solaire
sous forme active ou passive : ces principes orientent ainsi la conception même
de la construction.
Dans certains cas, on éviter les
déperditions d’énergie (chaleur, fraîcheur …), par l’isolation ...
Conception de maisons climatiques,
ouvertes aux vents, dans les pays chauds (Sahara …).
On
doit adapter la maison au terrain et pas le contraire (voilà pourquoi le plan
de la maison tout en bois « Stark house », de Philippe Stark,
disponible, un temps en 1994, dans le catalogue des Trois Suisses, ne s'est pas
vendu).
La
maison doit être le projet commun de la famille.
Elle doit satisfaire aux besoins actuels et futurs de tous les membres de la
famille.
Selon
la nature du sol et les ressources disponibles, les habitations vont se
concentrer dans les endroits où l’on ne peut pas cultiver, dégageant au maximum
les zones dont on pourra tirer profit. La disponibilité de la nappe aquifère
influencera également le positionnement des habitations.
La nature des matériaux va influencer
l'utilisation que l'on va pouvoir en faire : les contraintes technologiques
sont en effet inhérentes à la nature des matériaux et elles orienteront la
conception du bâtiment : la longueur des troncs d'arbre disponibles, par
exemple, limitera les portées franchissables sans appuis, de même que la nature
même du bois utilisé, certains étant plus résistants que d'autres.
(on ne peut faire des voûtes, que si le
matériau résiste à la construction …).
Les disponibilités des ressources vont
influencer l'utilisation que l'on peut en faire : si on dispose de bois à
volonté, on pourra construire des maisons entièrement réalisées dans ce
matériau. Si le bois vient à manquer (ou son lieu de production est très
éloigné), on le réservera au domaine d'application où il excelle. Le visage de
la construction en sera ainsi modifié.
Les matériaux ne sont rien si on ne dispose
pas de techniques adaptées pour les rendre utilisables dans la construction. De
même, à partir d'un même matériau de base, il est possible d'obtenir de
nombreux matériaux dérivés qui sont tous différents quant à leur qualité et aux
moyens à mettre en œuvre pour les transformer.
Le développement économique implique l'état
de développement des techniques, des réseaux de communications et de
transports, qui sont un ensemble de facteurs qui va avoir une influence directe
sur les échanges d'idées et de matériaux, se répercutant eux-mêmes sur les
modes de construction.
Si on n’a pas de moyens de transports, si
l’état des routes sont mauvaises pour des distances conséquentes, il sera plus
difficile alors de faire venir les sacs de ciments, les éléments préfabriqués …
La connaissance des techniques n'implique pas
nécessairement de pouvoir les mettre en œuvre. Le coût associé aux
transformations et mise à forme en limite souvent l'application dans des pays
ne disposant pas des ressources financières suffisantes. Si la région ne
dispose pas de haut-fourneaux ou d’autres types de fours pour la transformation
du fer en acier, on ne disposera pas de poutrelles en acier ...
Pour protéger de la pluie et pouvoir disposer
facilement de ses équipements de pêche (filets …), certains villages sri lankais
ont mis leurs maisons sur pilotis afin que ces objets soient stockés sous
celles-ci.
La composition de la famille et la
hiérarchisation qui peut exister dans celle-ci va influencer l'organisation de
la maison, sa forme ainsi que la répartition des pièces.
Une maison devant recevoir le mari, ses trois
femmes et ses quinze enfants aura une toute autre physionomie qu'un appartement
pour un couple sans enfant.
De même, lorsqu'il y a une descendance
nombreuse, on privilégie, selon les régions, l'aîné, les garçons ou les filles,
leur attribuant une pièce individuelle ou une position particulière par rapport
au chef de famille.
Selon que l'on se trouve dans une société
patriarcale ou matriarcale, la pièce respective du chef de famille peut
acquérir une importance particulière.*
Lors du mariage, plusieurs situations peuvent
se présenter : les mariés deviennent indépendants et s'installent ensemble dans
un endroit sans lien avec leur famille respective… mais la femme peut venir
vivre dans la famille de son mari, l'habitation étant parfois une pièce de
la maison du père, celui-ci faisant même construire, à ses frais, une
nouvelle construction pour le jeune couple.
Le régime marital va aussi avoir de
l'influence sur l'habitat : monogamie ou polygamie : comment sont installées
les épouses (époux), vivent-elles seules, existe-t-il une hiérarchie entre
elles, se traduit-elle physiquement, etc. Le mari vit-il dans la même maison
que ses femmes, vivent-elles séparées, va-t-il chez l'une puis chez l'autre.
Comment se transmet la propriété ?
Revient-elle à la communauté à la mort de l'utilisateur ? La maison familiale
a-t-elle une valeur affective particulière ? À qui revient la maison dans la
descendance ? Préserve-t-on son habitat afin de le transmettre ? La succession
des propriétaires a-t-elle une traduction formelle ?
Qui est propriétaire de la terre ? La notion
de propriété privée va influencer l'usage que l'on va avoir du sol et
l'investissement dans l'habitat. Qui est responsable de l'attribution des
terrains ? À qui reviennent les constructions bâties sur les terrains communs ?
Ces paramètres influencent à leur tour la
manière d'aborder la construction.
O Francs pour les uns, tous pour l’un d’eux.
Qui peut s'installer à quel endroit ? Dans de
nombreuses villes, ils existent des quartiers réservés à certaines populations,
se regroupant et formant une communauté vivace. Volontaire ou non, cette
ségrégation a pour effet de développer la conscience de son identité et devient
souvent source de conflit.
On peut également trouver cette dissociation
basée non plus sur un système ethnique mais économique : nous avons nos
quartiers à logements sociaux, nos parcs résidentiels, nos cités ouvrières, qui
cloisonnent tout autant les populations.
La religion ou les croyances philosophiques
peuvent se traduire par une adaptation de l'habitat, dans l'orientation de
pièces par exemple, mais cette influence peut être beaucoup plus grande, la
maison devenant la représentation symbolique du système philosophique des
habitants.
Eventuellement,
dans les maison, pourrait être prévu un emplacement (ou une niche), pour un
culte religieux domestique (« hôtel des Dieux » hindouiste,
bouddhiste etc. …).
Des trous
circulaires seront pratiqués dans les plaques de béton, au quatre extrémité du
toit, pour permettre d’un planter de petits drapeaux (de prière etc. …).
Eventuellement, si
cela ne coûte pas trop cher, à moitié
enterrer dans le jardin, verticalement un petit tuyau en béton (L = 1 m, ø =
20-30 cm), dans le quel serait planté un mât, pour un drapeau (national ou religieux
etc. …).
À côté de tous ces facteurs dont l’influence
peut être mesurée de manière objective, il en est d’autres dont les
conséquences résultent plus d’une manière de penser et d’appréhender la construction
que d’une analyse objective de la situation.
Ces paramètres sont évidemment plus
difficiles à discerner mais jouent néanmoins un rôle important dans
l’orientation des choix que seront faits pour la construction. Il s’agit des
modèles communément considérés comme " la " référence en la matière,
de l’image que l’on se fait de la " réussite ", en somme de tous les
a priori culturels ancrés dans les mentalités.
Source : http://users.swing.be/geoffroy.magnan/mali/3Context.htm
b)
Solutions :
Si
elles étaient construites en régions sismiques, ou de tsunamis, elles devraient
être en béton armé, renforcées tout autour, par des câbles en acier ou en
nylon glissées dans des tuyaux en PVC ou noyés dans le béton (ce type de
câblage existe dans certains maisons californiennes et japonaises), rendant la
maison monobloc et solidaire, résistante aux inondations, cyclones, tsunamis et
tremblements de terre.
Grâce
à tout le câblage, la maisons doit pouvoir tenir toute seule, sans se
casser. Elle doit pouvoir reposer sur 3 ou 4 points, 3 ou
4 rochers ou 3 ou 4 pare-peints solides, sans problèmes. Elle ne
doit pas pouvoir se briser même, si elle déplacée, par exemple,
poussée par la force de la vague d’un tsunami (force colossale, comme la
crue furieuse d’une rivière).
1)
Nous
avons déjà exposé l’idée d’un maillages de câbles, entourant totalement la
maison, tendus par des treuils à main (une sorte de « pré-contrainte »)
(PB ?). Une autre idée étant celle du
cerclage d’acier de la maison,
2)
Pour
la 1ère idée, nous imaginons la maison entourée de 8 câbles _ une
maison empaquetée / ficelée par ses câbles, comme un paquet cadeau (voir schéma
ci-dessous). Les câbles passent sous et sur la maison et sont tirés tout autour
de celle-ci, d’abord à la main, puis avec un treuil à main (voire, on pourrait
imaginer / inventer, un système à cliquer comme pour les sangles de voitures.
Le Ø du câble d’acier serait de 8 mm ( ?) (à calculer en fonction des
contraintes). S’il était en nylon, son Ø serait de 10 mm ( ?). (ou le
câble d’acier serait plus ou moins plat, comme une sangle de voiture).
3)
Le
câble glisserait le long d’un « rigole » (d’un creux rectiligne à
section en U) courant le long des façades et sur le toit. Le câble acier ou
nylon serait noyé dans du ciment ou du bitume, remplissant / comblant le creux
de la « rigole » des plaques, fermes ou éléments poutres.
4)
Lorsque
le câble est arrivé à la bonne tension (comment la déterminer), on coupe
l’excès de câble (on éviter d’en perdre trop), avec une pince coupante.
L’épissure est ensuite noyée dans le ciment ou le bitume. Cette phase de
tension du câble étant dangereuse, elle se fera très progressivement et tous
les autres travailleurs seront éloignés à plus de 50 m de la maison (l’ouvrier
devrait presque porter des vêtements de cuirs épais comme le tablier d’un
maréchal-ferrant et un casque de moto).
5)
La « rigole », courant sur
les plaques (où se loge le/les câble(s)), et sur l’angle extérieur des piliers
porteurs au 4 angles de la maison, s’obtient par rainurage des plaques de bois
(ou composé bois), par une fraise,
Cas des plaques en
béton : elle s’obtient, en posant en
enfonçant dans le béton coulé dans les moules, un tube de PCV, enduit d’huile
de vidange (ou mieux de « l’huile de coffrage » ou simplement une
émulsion d’eau et d’huile végétale _ huile de palme … _ voir http://www.fnr.de )
puis posé avec un certain angle, par rapport l’axe du moule (cas du moule des
plaques planes), sur le béton frais, ou bien posé au fond du moule (cas du
moules des piliers d’angles). L’huile
serait déposée sur la face de l’élément, constituant le mur extérieur de la maison
(elle peut couvrir jusqu’à 100 m²/litre).
L’huile serait « nettoyée » avec du sable, sable récoltée et placé
dans le sable du puisard (voir plus loin). L’avantage d’utiliser une émulsion
d’eau et d’huile végétale est qu’elle est plus facile à éliminer par de l’eau.
L’application d’huile de coffrage, pour
obtenir des surfaces régulières et lisses, requiert des précautions
particulières. On veillera à ce qu’elle soit répartie partout de manière
uniforme; il faut aussi l’appliquer le plus tard possible, afin d’éviter
qu’elle soit absorbée par les coffrages. Enfin, une quantité excessive d’huile
nuit à la qualité de la surface du béton (Note : 1 L d’huile coûte en
France de l’ordre de 2 € HT).
Les plaques de bétons posées sur le sol, seront séchées au soleil (voire sous une serre en film plastique de serre, en cas de pluie, mousson …).
L’angle de la « rainure », sera déterminé de la façon suivante : on fera un plan sur le sol (échelle 1, dessin avec un bâton sur le sable) de la disposition des plaques planes du toit et de celui des câbles courant sur le toit. Et l’angle du tube de PVC enfoncé dans le béton du moule, se déduira de lui-même.
Dans les pays du tiers monde, les plaques de
bétons seraient créées à la main, sur place, sur le chantier, à l’aide de
moules de coffrage, comme ci-après :
Moule de coffrage
pour les éléments préfabriqués en béton (plaques murales etc. …) :
F : fers du ferraillage, P : poignées. On réalise
successivement : 1) 1 film d’huile de coffrage, d’huile de vidange ou
mieux de palme, 2° 1ère couche de béton, 3) 1 couche de
ferraillage, 4) 2ème couche de béton © Benjamin Lisan |
6)
La rainure sera suffisamment profonde,
pour que le câble ne dépasse pas et n’empêche pas l’écoulement de l’eau
pluviale sur le toit, vers la bonde de la citerne.
7)
pas de plafond en dur sans treillis
métallique interne (Armature, grillage): en cas de tremblement de terre la
nuit, le plafond peut alors tomber sur les occupants. Les Californiens
emploient du placoplâtre ou du bois pour les plafonds. L’idée de disposer des
plaques de bois ou de bétons et des poutres maîtresses pour le plafond est donc
à étudier dans cette optique. On évitera les murs intérieurs en Placoplâtres
(peu utilisés là-bas et fragiles face aux séismes). Le grillage a pour but
d’éviter que de gros blocs de bétons tombent sur les habitants, en cas de
séismes, dans le cas où le béton serait de mauvaise qualité (en général, un
béton comportant trop de sable. Note : bonnes proportions : 2 à 3
mesures de sable pour une mesure de ciment. Pour faire du béton : sable
blanc, gros sable, ciment. Le mélange ne doit pas être trop fluide).
8)
Le ferraille du béton est important (et
ce dernier pourrait peut-être expliquer pourquoi certains bâtiments à Banda
Aché (Indonésie), dont la mosquée ont résisté à la puissance du tsunami).
©
B.Lisan.
Ces
câbles (qu’on pourrait préfabriqués en usine à la bonne dimension, muni d’un
système à cliquet d’un côté, et d’une épissure soudée, de l’autre) sont-ils
utiles.
Toutes
plaques de béton doivent être armées avec du ferraillage à béton et du
grillage.
Les maisons en
bois, anti-sismiques sont en général plus résistance aux séismes que les
maisons en structure en béton équivalentes. Elles sont, par contre, plus
vulnérables au feu (à étudier).
Il est important
que tout soit calculé par des architectes (ou ingénieur en génie civil), dont
les effets des vibrations, résonances ...
Tsunami : On pourrait
prévoir une forme profilée de la maison, en étrave de bateau et renforcer
l’épaisseur du mur, côté océan (voir dessin du plan de la maison). La face de
la maison en forme de V, côté océan, pourrait comporter 2 petites fenêtres
fermées par des volets (en fer ( ?)).
Tsunami,
glissements de terrains : D'une seule tenant, la maison doit pouvoir être
remise en place sur ses fondations (après la catastrophe), juste à l'aide de
patins placés sous la maison, tirée par une grue ou un bulldozer.
Des
anneaux pour tirer et soulever la maison doivent alors être prévus au 4 coins
de la maison (si elle est vendu achetée ou lorsqu’elle est achevée sur le
terrain).
Plusieurs longueurs de tuyaux souple enroulés sur
eux-même doivent être prévu (stockés sous la maisons) pour les différentes
canalisation, pour qu’en cas de tsunami, la maison puisse se déplacer sans
arracher les tuyaux et sans être retenus par eux.
Ne pas oublier que les cyclones provoquent de fortes
inondations.
Etudier, si l’on
peut envisager, une certaine flottabilité de la maison en cas de tsunami (par
« étanchéification » des issues), plus facile pour les maisons en
bois (et peut-être possible pour les maisons en bétons avec des murs creux,
structure alvéolaire « nid d’abeille » (mais attention à la solidité
aux cyclones). Ou par l’utilisation de flotteurs placés sous la maison
( ?).
b)
Solutions :
Tous les boulons et vis sont recouverts d’un
capuchon hémisphérique en plastique, afin éviter que les enfants se cognent
dessus et se blessent.
Tous les éléments ayant angles tranchant et
blessant seront chanfreinés. Sinon, on casse les angles vifs, avec un marteau,
ou une petite masselotte (ou une bouchardes à 8 dents (talot) et à tête
mobile, un outil de tailleur de pierre), pour éviter que les enfants se
blessent sur ces angles.
Les enfants :
Toutes les trappes d’accès (au puit, à la
fosse sceptique, à la citerne) sont cadenassées (pour éviter que les enfants
tombent dedans).
Les adultes sont fermes avec les enfants (ils n’ont rien à
faire sur le chantier, ni à toucher les outils). (Une idée : un fil entoure
le chantier à ne pas franchir, par ex.).
La loi indienne impose d’avoir une crèche, à côté du
chantier, pour les ouvriers itinérants (si ce cas arrive que faire ? )
b)
Solutions :
Une personne sera responsable des outils sur
le chantier et de la façon de les attribuer à chaque travailleurs (voire une
liste des prêts sera tenu à jour). Les outils seront numérotés. Un appentis,
fermant à clé, sera construit pour stocker les outils la nuit (ou bien entreposé
chez quelqu’un, dont la maison ou le local est bien clos et fermant à clé). On
y stockera aussi les moules (Note : à réfléchir combien de moules par
maisons, à fournir à chaque village).
Il
est certains que envisager des WC écologiques (WC secs …) peut paraître pas
très réaliste ou sérieux. Une lubie d’écolo, attardé de 68.
On
pourrait les envisager pour les pays du tiers-monde.
Pour
les WC sec artisanal, il faut prévoir un sceau rempli de feuilles odoriférantes
(pétales de roses, feuilles d’eucalyptus …).
Exemple :
Eau, osmoseur, WC sec |
SEPARETT TORRDASS 30 WC sec de jardin |
110.00
€ |
|
le Separett le plus simple et le meilleur
marché. Il se compose La contrainte de ce système est
l’obligation de vider le seau (nous conseillons une capacité de 15 à 20
litres) sur le carré à compost du jardin quand il est rempli. |
Site : http://www.maison-ecolo.com/boutic/bou_list.cgi?codefam=eau&codesfam=wcs&lang=
Bibliographie : Water sans eaux,
Béatrice Trélaün, Ed. Alternatives.
Autre solution : les toilettes
sèches :
Sanisette à Lombric
(« lombricompostage ») :
a) Les matières fécales et les papiers sont
transformés en terreau par des lombrics (vers de terre), l’évacuation du
terreau étant à réaliser tous les 5 à 10 ans. Des toilettes publiques, assez
fortement fréquentées, génèrent de l’ordre de 1,3 mètres de matières fécales et
papiers toilettes “foisonnés” par an, lesquels donnent naissance après
compostage à environ 100 litres de terreau “bien stabilisé”.
b) Epandage des urines : Tranchée
4 à 8 mètres linéaires suivant technique classique de l’assainissement non
collectif ou dans cuve étanche enterrée de 3000 litres, vidée une fois par an
si très forte fréquentation, et sinon tous les deux ou trois ans.
c) Entretien : Pour
Sanisette à Lombricompostage, retrait du terreau tous les 5 à 10 ans en
fonction de la fréquentation. Le fond de la sanisette doit être directement en
contact avec le terreau de la terre.
d) Une suggestion : Un clapet
actionnable par une poignée, obturant le trou du WC (entouré par la lunette des
Wc) _ évitant la remontée des odeurs, est actionnée à la main, en fin de
défection, pour vider dans la fosse, l’urine et les crottes.
e) Dans les toilettes, 1) un sceau rempli
d’eau, toujours à proximité dans le local WC, permet de laver le WC, 2) un seau
rempli d’herbes odorantes, pour jeter dans le trou, après chaque défécation, 3)
du papier toilette (ou broc d’eau, fréquent chez les indiens et musulmans).
Source : http://www.saniverte.fr/fr/produits.php
Modèle |
Avantages |
Inconvénients |
Coût (en France) |
SEPARETT
TORRDASS 30 WC |
le Separett le plus simple et le meilleur
marché. Il se compose |
La contrainte de ce système est
l’obligation de vider le seau (nous conseillons une capacité de 15 à 20
litres) sur le carré à compost du jardin quand il est rempli. |
110 € |
Sanisette à Lombric
(« lombricompostage ») |
Les matières fécales et les papiers sont transformés en terreau par
des lombrics (vers de terre). Produit du terreau directement exploitable. |
l’évacuation du terreau étant à réaliser tous les 5
à 10 ans, en fonction de la
fréquentation. Pour l’épandage des urines, il faut creuser une tranchée 4 à 8 mètres linéaires. |
Coût inconnu pour l’instant (certainement plus
élevée que la solution précédente). |
Les latrines pourraient être aussi un puit de
4 mètres de profondeur, puit constitué de 120 blocs de bétons hémi-circulaire (source PNUD). Dans
les latrines, une trappe d’accès, au fond du compost (water sec), ou bien un
système de couches de sables.
La plaque de béton moulée (voir sa technique
de fabrication par moule, plus haut dans ce document), couvrant la fosse
sceptique, comporterait un trou, sur lequel serait posé la cuvette des WC
(cuvettes en béton, voir plus loin).
(Note : le trou dans la plaque de béton
aura été créé par le culot d’une bouteille enfoncée dans le béton, encore
frais, de la plaque sanitaire, au moment où elle est en train d’être moulée
dans son moule en acier).
… Ou
bien constituée d’une fosse sceptique préfabriquée, et avec l’abris de
protection des latrines, constituée d’une fosse sceptique inversées (disposant
d’une porte).
Les WC, pour des questions d’hygiène et
d’odeur, seront situés à distance de la maison (tant pis si l’on doit s’y
rendre sous la pluie battante de la mousson).
Autres idées :
Pour la
fosse septique, il faudrait qu'il y a déjà du compost et des feuilles au fond,
pour diminuer les odeurs, une trappe d'accès pour vider le compost formé à la
longue. Compost qui alimenterait le jardin.
Sur
le trou des WC, il faudrait un clapet pour éviter la remontée des odeurs, et
prévoir un écoulement d'eau limité provenant de la citerne, d'une 1/2
litre, pour vider les crottes vers le trou.
Pour le schéma de puit sanitaire, voir aussi
ci-avant le paragraphe « puits sanitaire ».
|
<= WC + Puit sanitaire : L : WC latrines, T :
trappe de visite (fermée à clé), BB : ~ 120 blocs semi-circulaires,
D : dalle sanitaire en béton,
B : bloc de béton semi-circulaire, ll : trou d’une hauteur
de 4 m, contenant une alternance de couche de sable et de charbon actif
( ?) ou du terreau à lombric au fond, P : panier rempli de
feuilles odorantes, bb : broc à eau. ©B.Lisan. Bloc
moulé en béton (1/2 partie d’un WC). © Benjamin Lisan |
Creusement du
puit. V : viroles ou bloc semi-circulaires en béton, P : pelle,
F : point de fixation des blocs à la paroi (grosses chevilles) © Benjamin Lisan |
Commentaires sur le schéma ci-avant :
a)la
base du ½ bloc de la partie water, serait renforcée, à la base, pour éviter les
fissures.
b)La
trappe technique de la dalle sanitaire serait clos par un cadenas, pour éviter
que les enfants puissent tomber dans le puit sanitaire.
Les
parties et vides sanitaires doivent être parfaitement sellées pour éviter les
remontées d’humidité source de moisissures et de termites.
Selon le PNUD, 2 à 3 litres d’eau dans un
broc, suffirait à nettoyer la cuvette des WC (en l’absence de système de chasse
d’eau). Les toilettes suggérées par le PNUD seraient vidées de leurs matières
fécales, une fois par an (source : Apprendre à travailler le bois,
constructions, transformations des aliments, métaux etc. .., 7 cassettes vidéo,
Ramigé Film Produktion, UNESCO, 1997).
Surface :
40, 60 à 80 m2. Mais la maison standard serait de 60 M2 habitable au sol.
Le
toit de la maison est porté par 12 piliers porteurs, en béton ferraillé et par
des poutres maîtresses porteuses, ferraillées, sur tout le haut et pourtour des
murs de la maison. Il y a aussi une poutre maîtresse traversant le haut de la
pièce longitudinalement. Toutes ces poutres reposent de bout en bout sur les
piliers porteurs. Il y a :
On
prévoit soit :
Les
murs sont composés d’un sandwichs de plaques vérticales de bétons ferraillées,
collées entre elles, de façon décalée (collées par du béton ou du bitume), chaque plaque dépassant d’un côté de la plaque voisine de 10 cm.
Chaque plaque
fait 2,5 m de long, de 50 cm de large, et 10 cm d’épaisseur.
Chaque
mur est composé d’un sandwich de 5 plaques collées (ce qui fait une épaisseur
des murs de 50 cm ( !)). L’idée est de renforcer la solidité des murs par
feuilletages des murs (comme avec un pare-brise feuilleté).
Les
piliers porteurs verticaux, font 3 m de long, sur 20 - 30 cm x 20- 30 cm de
côté. Ils sont « cannelurés » avec des cannelures de 10 cm de côté et
de profondeurs, afin que puisse s’y emboîter facilement les grandes plaques.
Les
poutres porteuses horizontales, du plafond et du sol, devraient avoir les mêmes
dimension que les piliers porteurs verticaux (3m x 20 - 30 cm x 20- 30 cm).
Les
fenêtres, montants, pourtours des fenêtres seraient préfabriqués, déjà montés
et apportés aussi. Tout cela serait soulevé par une petite grue manuelle ou à
moteur diesel (Voir schéma du plan _ 1ère ébauche _ de la maison,
page suivante).
Sur
le sol, et le toit seraient disposé les même plaques allongées (2,5 x 50 cm de
large x 10 cm), recouvertes d’une petite couche de ciment hydraulique pour le
lessivage et nettoyage (sur le toit, la couche aurait un plan incliné pour
amener l’eau de pluie vers une canalisation, l’amenant, à un filtre bactérien
débouchant dans le réservoir). La dalle
de sol devrait d’être un seul tenant (formant un bloc solidaire).
Autre plan possible de la maison (Solution
Michel Rosell©) :
On pourrait aussi s’inspirer des idées et concepts pour
l’aménagement intérieur de l’habitation, de celle des « unités d’habitation »
de l’architecte Le Corbusier, pour son projet de « Cités Radieuses »
de Briey-en-Forêt, de Marseille etc… (France) : largeur
366 cm, hauteur 226 cm etc. …).
Plan d’une
« unité d’habitation » de Le Corbusier, dans la Cité Radieuse.
Mais le plus important
reste de s’inspirer de ce que désirent réellement les gens sur place, sur
l’aménagement intérieur de la maison ( !).
Ces
outils seront amenés sur place, avec l’arrivée des éléments de la maison.
On veillera
à ce qu’ils ne soient pas volé (obligation d’une garde de nuits).
Ces
outils sont transportés d’un chantier à l’autre.
·
Clés, clés anglaises (+) (°) |
·
Sceaux
(pour eau, ciment …) (°°) |
·
treuil
à main (ou petite grue) (+) |
·
Truelle,
bac mélanger ciment (°°) |
·
échafaudage(s)
(+) (°) |
·
Pelles,
pioches … (°°) (+) |
·
échelle(s)
(+) |
·
bétonnière
manuelle (°°) (+) |
·
Niveaux
à bulle, fil
à plomb (+) |
·
Un
poste à souder (pour le ferraillage …) (++) (+) |
·
Pinceaux
pour étaler des produits (huiles, lasures …) (*) |
·
Voire
un groupe électrogène … (pour le poste
à souder) (++) (+) |
·
Bâches
pour protéger éléments (+) |
·
Masses,
marteaux (++) (+) |
·
Une
série de tournevis (+) |
·
Burins
(++) (+) |
·
Ponceuses,
meuleuses (++) (+) |
·
Pinces
coupantes (++) (+) |
(+) a) La société qui commercialise les maison
pourrait prêter ou louer ces outils. b) ou bien, il y a un accord entre la
société et une maison de location d’outils (KILOUTOU), pour la location des
outils.
(°) éventuellement outils, offert par la
société avec le kit.
(°°) outils éventuels pour la création de
blocs de béton (plots) de soutènement de la maison.
(++) outils si possibles à éviter.
L’idéal serait que l’on utilise que la liste
des outils en gras ci-dessus et éviter les outils en italiques.
Il faut éviter tout de qui serait ajustement, adaptation,
« retouche » du kit sur place _ c’est à dire, sciage, ponçage,
perçage, soudure, sur place qui pourraient provoquer des rayures, griffures,
piquage, accidents, sur les parties métalliques initiateur de la corrosion.
NB.
Pour les pays du tiers-monde, on pourrait envisager la construction et
l’utilisation de grues manuelles en bois, sur le modèle des grues médiévales
sur pivot, comme celles utilisées par les constructeurs de cathédrales (voir
sites : www.chateau-de-mezerville.org et www.pbase.com ).
Grue médiévale
sur pivot. |
Palan sur
structure en bois. |
|
Pour information, nous citerons les solution de Monsieur Michel ROSELL, en raison
des nombreuses idées qu’elles contiennent et qui pourraient être récupérée pour
le projet « Une maison pour tous ».
Monsieur
Michel ROSELL, architecte et urbaniste (ancien professeur d’architecture)
propose le concept d’une maison para sismique, en matériaux de récupération à
faible coût (dont il déjà réalisé plusieurs prototypes et réalisations).
Concept
des maisons à bas coûts de M. Michel ROSELL :
1)
murs pas éloignés, de plus de 4 m, entre eux (pour des raisons parasismiques).
2) surface de 100 m2 au sol (11 m x 11 m).
3) une ossature bois,
rempli de matériaux de récupération (en bois de palettes, en déchets de
parquets et de toutes sortes, pour les murs, qu'on remplit ensuite de toutes
sortes de déchets : déchets, fane de tournesol, de maïs, bagasse de canne à
sucre, papiers, cartons, paille compressée, fougère, de chanvre, pierres …).
4) une salle à manger polyvalente (pouvant
servir de salon, salle de réunion ...), une cuisine, 4 chambres, un WC écologique,
une salle de bain reliés à un système de bacs de phyto-épuration par des
plantes (situé à l’extérieur de la maison), un patio central avec jardin
intérieur, avec un accès sur la terrasse (ou une toiture prairie) où se
trouvent 4 "ogives de survie" (voir au chapitre 12), des citernes de
stockage d’eau (sous le patio) avec un système de potabilisation (par un filtre
de 1 m³ de sable, un filtre de 1 m³ de charbon de bois et un filtre avec un lit
d’argile).
5) Autour de cette maison, des petites serres
obliques de 2x3m (sauf devant les portes et les fenêtres) dans lesquelles
seront placés: le jardin potager fleuri, une phyto-épuration pour le traitement
de l’eau, une culture de spiruline familiale de 5m², un séchoir et une
cuisinière solaire.
6) dalle de la maison posée (éventuellement)
sur 800 pneus usagés (ou un lit de sable sec, mais pas des remblais, pour des raisons
parasismiques) et utilisation (éventuellement)
de déchets ménagers triés de 10 maisons pendant 1 an pour réaliser les
fondations de la maison.
7) utilisation, pour monter les murs, de
palettes placées dos à dos que l’on remplit de bio matériaux que l’on pose
verticalement et que l’on enduit à la truelle, ou de chevrons de bois remplis
de "bio-matériaux" ou de torchis "coupe feu" (1 seau de chaux,
2 seaux de sable, 4 seaux de paille + 2 seaux d’eau). Le bois et les
bio-matériaux étant traités à la chaux grise, pour éviter les parasites.
8)
La toiture prairie est constituée de plusieurs couches. Plusieurs choix pour le
plafond: lattes de bois, canisses, plâtre ou soliveaux apparents, au dessus un
plancher constitué soit de bouscasses de Ø 5 soit de planche de coffrage etc.
Au dessus du bidim, des couvertures de laine de mouton, dessus une bâche
épaisse (style des camions) et dessus 5cm de terre et 5cm d’humus.
9)
Autour du patio une gouttière pour récupérer l’eau de pluie.
10)
un système de phyto-épuration composée de bacs de 20cm de gravier de 1m x 2m
ici 21m², remplies de plantes locales _ jacinthe d’eau, papyrus etc … _, qui
épureront l’eau.
11)
dans les idées originales de Michel Rosell, on trouve la création d’un point
d’eau, un dépression de terrain (trou creusé), recouvert d’une bâche géotextile
étanche, et d’une feutre géotextile étanche pour la pousse des plantes
aquatiques (roseaux …), qu’on rempli d’eau. Il sera aleviné avec le gambusi,
poisson servant à manger les larves de moustique et des carpes pour les
feuilles et plantes.
Les
questions cruciales à analyser restent la solidité face aux cyclones, vagues
des tsunamis, tremblement de terre et la durabilité des éco-matériaux. On sait
par exemple que les matériaux crus résistent très mal à l’eau et à
l’affouillement par les vagues. On sait que les maisons les plus solides face
aux cyclones restent, pour l’instant, les maisons en murs porteurs en bétons,
en briques ou en acier (style « Algéco »).
M.
Michel ROSELL estime le coût de cette maison en matériaux de récupération,
en France, à 12000 Euros.
Source : Michel
Rosell, « Université d'Ecologie Appliquée et Solidaire », Le Chabian 3O7OO AIGALIERS,
,
Université d'Ecologie Appliquée et Solidaire, Le Chabian 3O7OO AIGALIERS.
http://ecosocial.free.fr/Maison1000Euros.htm
, http://ecosocial.free.fr/tsunami.htm
Sites
sur les maisons en bottes de paille : www.lamaisonenpaille.com
http://rmosaic.tripod.com/associationregardsmosaic
1) arasement (aplanissement) du
terrain par un bulldozer. Tests géologiques sur la résistance
du sol. Pose éventuelle d'une couche de matériaux ou de
géotextile(s), pour renforcer la résistance du sol (à la pression exercée par
le poids de la maison sur le sol etc. ...).
1bis) creusement, avec une petite
tracto-pelle, d’une tranchée technique, destinées à la poste des câbles
technique (partant de la borne technique située dans la rue, jusqu’au centre de
la maison).
Note : dans les
pays du tiers monde, dans certains endroits isolés en France ou par choix
volontaire de l’acheteur, il se peut que la maisons soit en autonomie totale et
donc que cette tranchée technique n’ait pas de raison d’être.
2) a) Pose d’un train de gros tubes PVC très
solides, qui sera enfoui, pour y faire passer les câbles techniques. b)
"Etirement" / amenée, dans le conduit PCV, jusqu'au centre du
terrain, des câbles techniques souples (conduisant l'eau, l'électricité, le
téléphone, et éventuellement le gaz ...), amenés depuis une borne
technique (de distribution) située dans la rue (en laissant du mou et de la
marge, en fin de la pose, pour les câbles techniques devant être plus longs que
nécessaires). Tous ces câbles techniques sont constitués de plusieurs
tronçons se reliant entre eux par clips ou vissages entre eux. c)
enfouissement de la canalisation PCV.
3) pose d'un quadrillage de plots en béton
(bornes ou blocs en béton), sur le terrain (sur lesquels reposeront l’ensemble de
la maison).
4) pose des poutres métalliques du plancher,
(formant un maillage), sur ces plots en béton (et plus ou moins fixés
fermement à ces plots, selon le pays, les conditions). Elles soutiendront
le plancher et les murs.
5) pose des blocs sanitaires, WC, salles de
bain, cuisine, cheminée, (citerne (?)) ... au centre de la maison, et
connexion de ces blocs aux câbles techniques.
6) Pose des escaliers éventuels.
7) montage du plancher, par pose (par
"clipsages") de dalles carrées sur le maillage de poutres
métalliques du plancher.
8) montage a) des poutres des murs
extérieur, sur les poutres du pourtour extérieur du plancher,
fixation grâce aux platines doubles pattes, b) montage des poutres porteuses à
l'intérieur de la maison (besoin à partir de ce moment d’un échafaudage mobile
voire d’un treuil manuel).
9) pose des dalles des murs (par
"clipsages" éventuels) et des dalles fenêtres et portes (et autres
ouvertures : porte de garage).
10) pose du maillage de poutres du plafond
(sur les murs et poteaux porteurs).
11) pose des dalles du plafond et du
faux plafond (le plafond pouvant servir de plancher à un nouvel étage ou au
grenier).
12) pose des poutres faîtière du toit, et
fixations aux murs et entre elles, avec les rotules quadri-pattes.
13) pose des dalles du toit (voire en plus a)
de panneaux solaire, b) de couverture végétalisée).
14) pose des dalles de cloisons.
15) "clipsage" en bas des murs (ou
au niveau du plafond) des conduits et gaines électriques, informatiques,
téléphoniques, et des canalisation d'eau (et éventuellement de gaz).
(16)
livraison de la construction propre, clé en main, chantier débarrassé de ses
déchets et période de garantie décennale commençant dès la livraison clé en
main (avec remise papiers de la garantie).
Note : le concept « Evolutive
house » ne doit pas générer de déchet ou d’ajustement, sur place).
1) Q. : Souvent, on parachute des
modèles industriels prêts à l'emploi dans les pays pauvres. Des modèles du même
types ont été réalisés en particulier au USA. Ce sont des modèles sans
caractères que l'on retrouve partout.
R. : L’idée est de faire produire
industriellement, pour des effets d'échelle, à cause de l'URGENCE de la
reconstruction => l'idée étant de
reconstruire le plus vite, tout en étant durable ...
On avait bien réalisé des maisons
préfabriqués après la guerre, par exemple pour les bases de l'OTAN en France,
ou maisons Jean Prouvé, qui existent et durent encore.
Sinon, l'aspect esthétique et la diversité
des habitats est pris en compte dans ce projet. Par ce concept, on peut
produire de maisons aussi esthétiques que les maisons Phénix, plus belles que les maisons en préfabriqués
après seconde guerre mondiales _ maisons des camps de l'OTAN, par ex. ....
On a pensé à l’Inde ou tout autre pays du
tiers-monde, pour la fabrication industrielle, de ces maisons, pour être le
plus proche des zones sinistrés, pour fournir du travail en local et des
raisons de coût.
On a accepté une approche capitaliste
"production industrielle de masse" pour des raisons de réalisme (l'intervention d’acteurs privés pourrait
peut-être dynamiser la reconstruction ( ?)).
Il est vrai qu’en utilisant la construction
de masse, on ne privilégie pas l’écologie (en utilisant de l’acier, gros
consommateur d’énergie, lors de sa production), mais plutôt l'urgence, à
cause du fait que des centaines de milliers de sinistrés sont encore sans
maison, la plupart sous tente et de la lenteur des reconstructions actuelles.
Souvent, ces dernières prennent plus de 10 ans, dans les zones sinistrées.
Sinon, pourquoi une maison en préfabriqué
serait nécessairement inesthétique et sans caractère ? Surtout, plus le
concept aura du succès dans le monde, plus on pourra diversifier les modèles,
les éléments décoratifs (décors et type des dalles, de blocs de vie internes
etc. …), étendre la gamme. Et surtout, il y a urgence, et l’urgence souvent
conduit à « l’architecture d’urgence » (voir ASF).
2) Q. : Dans les pays du tiers monde,
les occidentaux ont tendance à imposer leurs idées
et modèles au pays non occidentaux (sans
tenir compte aussi du poids des traditions, de la religions, des autorités, de
l'administration du pays), reproche que l’on peut faire à ce projet.
R. : c'est une critique concernant le
volet « pays en voie de développement » de mon projet. Mais avant de
battre notre coulpe de nos erreurs passés (colonialisme etc. …), il vaut mieux
enquêter sur le terrain, pour voir si réellement les solutions à l’occidentale
seraient systématiquement et a priori rejetées. Tout dépend de la façon dont
nous présentons les choses (avec arrogance ou non). De plus dans certains pays
émergeants _ Inde, Afrique du sud … _, beaucoup de personnes souhaitent avoir
leur maison individuelle, sur des critères justement occidentaux (avoir le
confort, l’eau chaude, l’électricité …). On peut déjà faire des propositions
sur place et les modifier en fonctions des desiderata des habitants. Ce que les
gens m’aiment pas (partout dans le monde), c’est l’ethnocentrisme et qu’on leur
disent ce qu’ils doivent faire, reproche qu’on avait fait aux ONG dans le
passé.
3) Q : Pourquoi avoir recours au secteur
privé qui n'ont pas vraiment de sensibilité solidaire ou écolo ?
R. : l’idée, ici, proposée par l’auteur
de ce document, est de concilier le désir d’amélioration d’image, de certaines
sociétés, avec la réalisation d’actions humanitaires utiles et importantes (de
grande ampleur) par elles. J’ai, moi-même, de fortes critiques à faire au
modèle capitaliste (égoïste, anti-écologique …) mais c’est le modèle
actuellement dominant ayant gagné pour longtemps. On n’est pas prêt d’en
changer. On est obligé de faire avec et d’être réaliste. Par ailleurs, je crois
qu’on peut utiliser ce système (tout égoïste soit-il) pour réaliser une
« bonne action ». « qu’importe que le chat soit noir ou blanc,
s’il peut attraper la souris » dit-on. Sinon, l’auteur a constaté que le
secteur privé est souvent plus dynamique que le secteur étatique ou associatif,
observation tirée de son expérience, même s’il y a des exceptions bien sûr. Comme
il y a urgence pour les victimes du tsunami 2 ans après, il faut donc être
plutôt réaliste. Et je dirais même de plus que je ne vois rien d’immoral à
gagner de l’argent tout en rendant heureux les gens.
4) Q : Pourquoi construire
ou il y a des risques de tsunamis et d'inondations ? Il ne faut pas répéter les
erreurs du passé.
R. : En Asie du Sud, une majorité des sinistrés veulent reconstruire le long de la côte (beaucoup de sinistrés sont d’ailleurs pêcheurs). Il n'y a que le Sri Lanka qui a imposé l'interdiction de reconstruire le long de la côte (mais il y a des corruptions, des passe-droits, et des hôteliers ou chaînes hôtelières voulant s'approprier les terrains devenus pourtant « non constructibles », par décision de l’état Sri Lankais). Mais si on peut dissuader de reconstruire à moins de 15 mètres d’altitude, cela serait mieux.
4) Q. : Votre document balaye trop
large.
R. : Il vaut mieux au départ envisager
toutes les solutions afin de les éliminer progressivement, selon les résultats
de l’expérience, on éliminera petits à petits les différents choix, afin
d’arriver à une solution simple et fiable. Comme disait Albert Einstein "In theory, there is
no difference between theory and practice. In
practice there is" (« En théorie, il n’y a pas de différence entre la
théorie et la pratique. En pratique, il y en a »). Il faut rester aussi
souple pour envisager tous les problèmes et solutions.
Pour l’instant, c’est un avant-projet, qu’on
dégrossira au fur à mesure que l’on testera les solutions envisagées et
qu’avancera le projet.
5) Q. : Le projet d'architecture
n'existe pas encore dans ce document (ce n’est qu’un pré-projet).
R. / J'en ai conscience. Je recherche un
société du bâtiment (BTM) ou un cabinet d’architecte au sein de laquelle je
puisse dessiner les plans, tout en me faisant conseiller par les architectes et
les ingénieurs.
6) Q. : Le coût des matériaux :
si on veut de la bonne qualité il faut mettre le prix (c'est le pb et la
quadrature du cercle). Or qualité implique durabilité et fiabilité. Sinon, le bois devient cher _ à cause de la
demande croissante en bois dans le monde, et peut-être un jour la ressource
bois diminuera elle aussi _, le prix de l'acier (ou de l’alu) flambe à cause de
l’ augmentation de la demande asiatique (Chine, Inde …). Par ailleurs, l'acier
comme le béton sont très énergétivores.
R. : a) On pourrait envisager des
qualités de remplissage différentes selon les moyens financiers et les attentes
de chacun. b) Il faut chercher partout dans le monde, les matériaux les moins
chers. Par exemple, il y aurait peut-être une énorme ressource bois en Sibérie,
à exploiter qui est encore mal exploitée ou totalement inexploitée [31].
Des ressources bois moins chères, pourrait
exister, si l’on met en concurrence les différentes source
d’approvisionnement dans le cadre de la mondialisation.
7) Q. : Les maisons sont de plus en plus
chères et de moins en moins abordables, pour tout
un chacun, surtout pour les faibles revenus
(et les aides, les prêts à taux zéros diminuent aussi).
R. : L'auto construction individuelle
peut être une piste (les français sont très bricoleurs).
La standardisation des éléments et leur
fabrication à grande échelle et leur commercialisation dans le cadre de la
mondialisation (économique) pourraient en être une autre.
8) Q : Puisqu'il s’agit d'auto
construction, pourquoi ne pas utiliser des matériaux locaux comme le bois ou la
fibre végétal (voir le site www.lamaisonenpaille.com
, ou http://compaillons.naturalforum.net/
) plutôt que des matériaux importés comme l'acier ou le béton préfabriqué qui
demande beaucoup d'énergie à leur fabrication et sont beaucoup plus lourds à
manier.
Une petite maison en bottes de paille est
montée en quelques jours. Résiste au vent et au séisme et étanche si elle est
bien montée et recouverte d'enduit.
R. : Dans l'annexe "Annexe :
maisons en matériaux de récupération", ce document présente d’ailleurs les
projets de maisons de l'architecte Michel Rossel et les maisons en botte de
paille.
Notre doute sur les maisons en botte de
paille concerne la nécessité d’un entretien régulier de ces maisons (de son
enduit extérieur, en particulier), leur fragilité face à l'humidité, aux
intempéries, au feu etc. ... (dans les pays du tiers-monde les maisons
en boue séchée et en paille mélangées, en pisé, nécessitent une entretien
constant et astreignant).
Nous craignons aussi que la paille à la
longue moisisse ou pourrisse et que ces maisons n'ont pas une durée de vie de
plus de 20 ans (sans entretien).
Nous ne sommes pas certain aussi que les
permis de construire, pour un projet de maisons en bottes de pailles,
soient facile à obtenir, en France.
Nous avons aussi pensé à une ossature en
bois. Mais celle-ci est plus fragile que l’ossature métallique et la plupart du
temps, elle ne résiste pas aux cyclones et tornades, comme nous le voyons aux
USA. (Nous avons aussi envisagée une ossature en poutre de béton, peu
écologique et fort lourde, que cela soit à soulever avec un palan et une
manuels manipulés par 2 hommes ou pour son transport).
Enfin ajoutons que tout problème de
reconstruction reste complexe. Quelque soit la solution envisagée, nous savons
qu’il n'y aura jamais de solution totalement idéale.
Contenu d’une lettre à un Directeur
d’une pôle Technologie d’un Groupe du
BTP (du bâtiment) :
« Je voudrais ajouter à mon mail que
je vous ais envoyé hier, que la raison principale qui m'a motivé dans ce projet
est le fait que j'ai voyagé dans plus de 20 pays dans le monde et que j'ai vu qu'un nombre considérable de personnes
vivent dans des conditions indécentes pour un être humain, soit n'ayant
aucun toit, soit vivant dans des bidonvilles, de véritables cloaques
sordides (aux conditions d'hygiènes inexistantes), que cela soit dans les
grandes villes africaines _ Douala, Lagos, ..._, dans les grandes villes
en Inde (certains vivent sous des camps immenses de bâches plastiques,
sous des températures de 40°C). Tout cela m’a motivé et convaincu de me lancer dans ce
projet, bien avant d'avoir vu les victimes des
tsunamis, des derniers tremblements de terre et la lenteur des
reconstructions, ces derniers renforçant encore plus ma motivation ... et
malgré toutes les difficultés à venir [32].
En tout cas pour moi, il est
difficilement possible de vivre dans une belle maison, dans un
pays riche, quand à des milliers de kms de là, des personnes vivent
sous des bâches plastiques, sans eau, sans électricité, les ordures à
proximité souillant l'eau servant à laver ou à boire. Il y a vraiment une
urgence (mondiale).
Je pense qu'un bon nombre de problèmes serait
résolu par la construction à grande échelle (industrielle) de maisons à
bas coût, réalisée par "l'entreprise / l’initiative privée" (celle
qui me semble être la plus solution la plus efficace pour cette reconstruction,
du moins à mes yeux). ».
Une piste pour se
procurer du bois à bon prix : la forêt sibérienne ? La forêt
boréale sibérienne est plus vaste que celles du Canada, Finlande, Suède. Mais
peut-on améliorer les choses ? Le problème de la non exploitation du bois de
Sibérie, tient à : a)
manque d’infrastructure routière et d’infrastructure de qualité en Sibérie
(pouvant relier les forêts sibériennes : 1) au Transsibérien, 2) aux grandes
voies navigables _ grands fleuves Ob, Ienisseï, Lena (il existe pourtant du
flottage de bois et des barges sur ces fleuves) _ conduisant vers l’Océan
Glacial Arctique, l’Océan Pacifique, la Baltique ….). Il
faudrait que de nouvelles routes soient construites (avec techniques moderne,
couche de géotextile étanche, protégeant contre le permafrost, recouvert d’un
épaisse couche de macadam, puis entretien constant comme dans les pays
scandinaves Norvège, Suède et comme en Finlande). b) la
mauvaise qualité du Transsibérien (temps d’attente en cas de rupture de
charge, manque de professionnalisme). c) la
mauvaise qualité de infrastructures portuaires des ports de Murmansk,
Arhangel’sk (Sibérie ouest, Océan glacial Arctique), de Saint-Pétersbourg
(Baltique), de Vladivostok (Océan Pacifique, Sibérie est), Oust Port (sur
l’Ienisseï, Arctique), Salekhard (sur l’Ob, Arctique), Bouloun (sur la Lena,
Arctique). Toutes leurs infrastructures vieillissantes et mal entretenus
devraient être revues. Gros investissements qui devrait venir de l’état
russe, qui semble ne pas en avoir les moyens. d)
Pour la solution du transit du bois par l’Océan glacial Arctique, la voie du
Nord-Ouest est longue, risquée et ouverte que seulement 4 mois de l’année en
été (mais elle est possible). g) la
corruption : dès qu’un domaine peut rapporter de l’argent, les personnes
proches des instances dirigeantes veulent avoir des parts dans les nouveaux
secteurs économiques, voire avoir un rôle dans la société (voir le cas de
Gazprom et Yukos ou des pression gazière de la Russie sur l’Europe afin
d’avoir une plus grande participation dans EADS). On pourrait bien sûr
( ?) solutionner le problème par des « cadeaux amicaux » (« voyages
d’études » …), dans le cadres « d’amitiés ». Mais il existe aussi des lois
contre la corruption en Russie (qui sont soudainement « réactivées » quand un
secteur du pouvoir politique veut mettre main basse sur un secteur qui semble
bien marcher). La solution, à mon avis, serait de mettre tout carte sur table
(argument de ne pas tuer la poule aux œufs d’or). Le deal étant qu’on
implante l’usine et on crée des emplois, on paye des taxes professionnelles
pour la ville et la région, que s’il n’y a pas de corruption (signature de
contrat qui précise bien ce point, avec juristes russes). h)
les vols : pour éviter de se faire voler un chargement, il faut arroser les
policiers, douaniers. C’est ce que l’on doit éviter. (Pour cela, fait que les
salaires soient plus élevés). On
aurait pu implanter une importante usine de construction de maisons
« Evolutive houses » à Novosibirsk, où passe le transsibérien et se
trouve de gros complexes métallurgiques (aciéries, fabrication de machines).
En améliorant les routes, on aurait fait venir le bois sibérien jusqu’à
l’usine. Les maisons produites seraient transportés en kit en en conteneurs,
par le transsibérien ou par de grosses barges sur l’Ob, puis de gros
portes-conteneurs à partir du port réaménagé de Salekhard (sur l’Ob,
Arctique), qui soit un vrai port de porte-conteneurs (avec grues spéciales)
et dont les chenaux de navigation dans le delta de l’Ob soient régulièrement
désensablés. i) il
reste encore le problème du nombre et de la disponibilité suffisantes, des
brises-glace russes, pour ouvrir le passage du nord-est, l’été : il ne
faudrait pas que le chenal soit ouvert selon le bon vouloir de fonctionnaires
corrompus et l’état de la flotte de brises-glaces des ports arctiques. Donc, problème le problème reste très complexe, il
n’est pas certains qu’en fonction de toutes ces difficultés, le bois sibérien
deviennent alors moins cher que le bois canadien, mais la question de la
piste du bois sibérien reste ouverte (éventuellement, par une approche du
ministère de l’industrie et des chambres de commerces locales russes). |
Certification
NF (du 02/06) pour maisons HQE (maisons à haute qualité environnementale :
http://www.ademe.fr/entreprises/hqe/ ). Coût
d’une maison HQE plus élevé de ~ 15 % que celui d’une construction classique,
mais crédit d’impôts & aides (ADEME) accordés par le gouvernement, pour
tout achat ou installation d'un équipement réduisant émissions de gaz à effet
de serre.
Label
Flamme Verte pour
chauffage au bois.
Des
friches le nord et l’est de Paris, devraient être prochainement aménagées HQE,
sur le modèle des constructions dites de BedZED (Londres) et du quartier
de Vauban (Fribourg. All.) (à vérifier).
[1] La documentation complète sur ce (pré-) projet de
« maison pour tous », se trouve sur le site :
[2] Collaboration Etat-ONG à la gestion des ressources rurales: programme indien de fourneaux de cuisine améliorés
http://www.fao.org/documents/show_cdr.asp?url_file=/docrep/u7760f/u7760f05.htm
[3]
Guide de l'architecture bioclimatique. Tome 3 : construire en climats
chauds, A. Liébard, A. De Herde, K. de Myttenaere, C. Kanene,. Commission
européenne - DG XVII - programme Altener. 2001 - 128 pages.
[4] 25 Maisons écologiques, Dominique
Gauzin-Müller by Dominique Gauzin-Müller, Editions du Moniteur, 2005.
[5] Cabanon à vivre, Christian
Lagrange, Editions Terre vivante (plans et des techniques de construction sur
les cabanes).
[6] La construction de puisard,
ministère canadien :
http://www.gov.on.ca/OMAFRA/french/engineer/facts/90-097.htm
[7] Chez l’éditeur « HM
diffusion », BP 157, 38081 L'ISLE D'ABEAU CEDEX, tél.:04.74.28.66.64.,fax:
04.74.28.66.64 :
[8]
L'isolation écologique, J. Oliva, P. Rondin, Terre vivante, Eyrolles.
[9] La conception bioclimatique, des maisons
confortables et économes, Samuel Courgey & Jean-Pierre Oliva, Editions
Terre vivante.
[10] "la maison des
[néga]watts", Editions Terre Vivante, 1999.
[11] Logements à faibles
besoins en énergie, Cabinet Sidler, 1999.
[12] Eco-logis, la maison à vivre, Editions Könemann 1999.
[13] Construire en paille aujourd'hui, Astrid et Herbert Gruber,
Terre Vivante, 2004.
[14] La Maison écologique,
magazine bimestriel.
Source / Bibliographie sur l’architecte
disparu, de maisons modulaires, Jean Prouvé :
(un
des premiers ayant imaginé des maisons modulaires préfabriqués, économiques)
> Association des amis de Jean Prouvé,
105, rue Leblanc 75015 Paris
> Les Amis de Jean Prouvé, Mme Coley, 29
rue du Haut-Bourgeois 54000 Nancy, tél.: 03 83 37 14 67
> http://www.jean-prouve.net/ (pour l’instant ce site ne fonctionne plus).
> http://claude.fourcaulx.free.fr/mon_hist/Jean%20PROUVE/Jean%20PROUVE.htm
>
sur les panneaux « Multiplis » : Source : http://www.crit.archi.fr/~bois/Bois/4.Usages/Page8.html
> Film : Maison des
jours meilleurs (La). (architecture & design). 1956,5', noir
et blanc, documentaire Réalisation : Michel Zemer. Production : films du Rond
Point
> "Architectures sur Arte". La
Maison de Jean Prouvé [à Nancy], documentaire de la série
http://www.arte-tv.com/fr/connaissance-decouverte/architectures-nancy/Jean_20Prouv_C3_A9/779342.html
En France :
1)
Vernis marins :
Il
y énormément des produits et de sites sur les vernis marins (voir site
ci-après) :
www.peintures-julien.info/vernis/vernis-marin.html
http://www.barpimo.es/frances/dbpmade.htm
http://www.blanchon.com/blanchon/mcpa/prodmcpa/vermarin.htm
http://www.diamantine.fr/diam_vernis_marin.htm etc.
...
2) Exemple maison Meccano : Gérard
François, aeeb ensad, La Borie 07150 BESSAS, tél/fax 04 75 38 62 46, Mobile
06 83 51 79 26, http://perso.orange.fr/gerardfrancois/osi.html
, Gerard.FRANCOIS.archi@wanadoo.fr
3) Poutres et maisons « Profils du
futur » : Profils du futur , Philippe VOLK, Délégué
Régional, 8 rue de Fortschwih,F-68180 Horbourg Wihr, Tél. : +33 (0)3 89 20 77
00 / Fax : +33 (0)3 89 20 77 01 / Mobile : +33 (0)6 71 27 49 89, E-mail : p.volk@profildufutur.com
http://www.profildufutur.com/fr/industriel/panne-lisse-solive/pannes/multibeam/index.html
http://www.profildufutur.com/fr/documentations/manuels-techniques/manuel-technique/page-10.html
4) Panneaux isolants Arthapan,
feuilles bitumées auto-protégées, bandes bitumées :
http://www.texsa.com/ & http://www.texsa.com/desc/Arthapan%20Fr.pdf
5) Faux-plafonds « Troudet » :
http://www.troudet.com/produits/default.asp
6)
Béton préfabriqué bilame « Battaïa » (fabrique des poutres,
poteaux, pré-dalles, panneaux, en béton armé) : BATTAÏA - ZI Nord -
Impasse Fourneyron - Ch. des Ramonets - 82000 MONTAUBAN
Tél : 05 63 92 61 61 - Fax : 05 63 03 21 11 -
E-mail : battaia.prefa@wanadoo.fr
http://www.battaia-beton-prefa-bilame.com/pages/chantier-battaia-beton-prefa-bilame.php
7) Pompes manuelles « Approtec » :
http://www.approtec.org/
8) Ardoises Eternit
(fibro-ciment / artificielle) : http://www.eternit.fr/html/home.htm
9) Système SUPERDECK modulaire pour
coffrage de dalle et étaiement de pré-dalles :
http://www.sgbfrance.fr/systeme_superdeck.asp
10) ALUVAN, fabricant de fourgons
préfabriqués pour camions : http://www.aluvan.be/
11)
Myotte-Duquet, constructeur d’ossature bois (à Fournets Luisans dans le
Doubs) :
http://www.myotteduquet-ossature-bois.com/contenu.php?id=11
12) GEOLITHE (test terrain), 181 rue
des Bécasses, Cidex 112F, 38 920 CROLLES
Tél. : 04 76 92 22 22 / Fax : 04 76 92 22 23,
Courriel : geolithe@geolithe.com
13) Les entreprises impliquées dans les
recherches sur l'ignifugation sont :
QUIMUNSA, MAGMA INTERNATIONAL, SPW et PREVENTOR, dont la
production est orientée vers des matériaux résistants au feu : TUKOEX ,
INGARP, SKUTSKÄRS TRÄ et IMPREGNUM, qui se consacrent au traitement du bois
par autoclave (voir : http://www.netbois.com/info/info.php?artc=2196 ).
Produit intumescents : www.bicsi.org/Content/Files/PDF/CF-3IM05.pdf
Il existe de nombreuses solutions proposées par des ONG, de foyers pour pays du tiers monde (y compris les cuiseurs solaires _ attention, ces derniers ne sont pas toujours opérationnels tout le temps), évitant le gaspillage du bois du feux (par contre, il y a une étude à faire au sujet de la résistance normale des mentalités face aux innovations) :
a) DIA'SSO
(www.diasso.org )
b) BOLIVIA
INTI (http://boliviainti.free.fr/ ou http://www.boliviainti.org/) (+)
c)
GERES -
Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarité,
2 cours Foch, 13400 Aubagne France, Tel: 33/0 4 42 18 55 88,
Fax: 33/0 4 42 03 01 56, e-mail : geres@free.fr , site : http://geres.free.fr/ . Le GERES s'occupe
d'énergie solaire dans les pays en voie de développement.
d) Un certain nombre de ces foyers améliorés
sont présentés sur le site de WeNet
Cambodge : http://www.wenetcam.net/french/improvedcookstoves.php
14) EDIF - Énergies Durables en
Île-de-France, Espace Info Énergie 10ème /18ème
/19ème arrondissement de
Paris, 17 rue curial 75019 Paris, tél..: 01 42 09 66 75, www.edif.asso.fr ).
16)
Des tests anti-feux de vos matériaux, idées, solutions peuvent être
réalisés par
des sociétés comme : CREPIM (http://www.crepim.fr/ ).
17) Michel Rosell, architecte, « Université d'Ecologie Appliquée et Solidaire », Le Chabian 3O7OO AIGALIERS. Son site: http://ecosocial.free.fr . Auteur d'un livre "Un autre monde est possible".
18) Philippe Starck Network
(architecte et designer), 18/20, rue du Faubourg du Temple 75011 Paris France,
phone: + 33 (0) 1 48 07 54 54 / fax: + 33 (0) 1 48 07 54 64, info@starcknetwork.com , http://www.philippe-starck.com/
Maison Stark
(ressemble un peu aux pavillons Baltard).
19)
Serge Dassault a
annoncé, en octobre 2004, développer avec ALGECO un concept de maisons
modulaires, pour logements sociaux, hôtellerie , habitation individuelle,
équipements collectifs … Le principe étant de construire en usine des modules
composés d’une ossature métallique et de panneaux de bois. Ces modules sont ensuite préparés (passage
des gaines électriques et conduites d’eau) et décorés à façon (peinture,
carrelage…). Ensuite, ils sont transportés pour être posés et assemblés en
quelques heures.
20) ALGECO, Préfabriqués acier galvanisé,
panneaux, béton (utile pour l’urgence, mais peu esthétique), 16, avenue de
l'Opéra, PARIS, Tél. 01 42 86 23 00, Fax. 01 47 03 47 96, http://www.algeco.fr , info.groupe@algeco.com
ALGECO a déjà réalisé une base de vie
mobile (hôtel 3 étages)
Note : La maison DOMOTIV n’a rien à voir avec
une maison ALGECO (hormis le fait que ce sont des maisons construites en partie
en usine), la maison ALGECO étant livrées totalement montée, clé en main (et
les éléments panneaux composant un ALGECO étant de tailles variables et ce
panneaux n’étant pas facile à transporter par 2 personnes).
21) GITOTEL : Chalets / bungalows, en bois, http://www.gitotel.com/ , ZA le
Pontet, 69380 CIVRIEUX D'AZERGUES Tél. : 33 4/ 78 43 12 46, 33 4/ 78 43 69 47 émail : giproduction@giproduction.fr
Commercial Philippe Pouget :
04.78.43.12.46.
Exemple de modèle de bungalow / chalet (en
bois) : Le CLASS RESIDENCE, 8 m x 6 m (46 m2), 6 pers., 2 ch, tout équipé
(avec kitchenette, four, WC, frigo, hotte aspirante, rideau …) Posé, 16900 €.
(monté en 2 jours avec 4 ou 6 techniciens, sur long green. Déjà envoyé à la
Guinée, à la Réunion (Contact : à La Réunion: Jean-Pierre Beuf, Tél. 06 92
21 10 57, E-Mail mobicase@wanadoo.fr. …).
Ce chalet ne serait pas prévu pour résister aux cyclones
(par contre, il résistera bien aux tremblement de terre). De toute façon, à un
lieu géographique donné sur ce pourtour de l’océan indien, les tsunamis, voire
les cyclones ne sont pas si fréquents que cela.
L’idée serait que le mur de la maison face à l’océan soit
renforcé (a) poutres du mur plus épaisses, double épaisseur, voire mur aveugle,
voire rajout d’une « excroissance »
en V dont la pointe est dirigée vers la mer, et dont la base est un
triangle équilatéral, en étrave de bateau, remplaçant le mur aveugle, b)
croisillons de fermes et câbles métalliques entourant renforçant chaque face de
la maison _ mur, toit, plancher ( ?)).
Mais,
on peut malgré tout envisager la solution GITOTEL, parce que a) il est livré en
kit, b) qu’on leur l’obtenir livré ( c)y compris en conteneur dans le monde
entier), c) sans tout l’équipement (confort « spartiate » indien).
Donc, avec l’effet d’échelle, son prix serait compétitif. Peut-être nous
pourrions nous rapprocher du coût idéal des 10000 € souhaités.
22)
Maisons mobiles TERABOIS, adr.:
Domaine du lac 64520 Sames, Tél. : 33 (0)5 59 56 46 43, site : http://www.terabois.com/ (Sur le même concept que les chalets
GITOTEL).
23) Bungalows O’HARA (groupe Bénéteau), O’Hara
S.A, Parc d’Activité du Soleil Levant, BP 656, 85806 Givrand / St Gilles Croix
de Vie Cedex, Tél : 02 51 26 20 28, Fax : 02 51 26 20 27, e-mail : information@ohara.fr , site : http://www.ohara.fr
24) H2O Bois, maisons, piscines & terrasses à
ossature bois, La Roubinarié Caucalière 81200 AIGUEFONDE, Tel.:05.63.61.11.72,
fax: 05.63.61.11.73, info@h2obois.com , http://www.h2obois.com
25) profils ALTITECH en acier : http://bib.altitech.free.fr/aide_altitech/profiles/prof0.htm
26) profils KP1 en béton :
http://www.kp1.fr/index.htm?pages/pages_pro/maison/produits.htm~frame_contenu
27) Lapeyre, aménagement de maison, cuisine, salle
de bains, menuiserie, carrelage, chambres, bureau, salon, bibliothèque : www.lapeyre.fr
28) Fenêtre PVC Janneau : www.janneau.fr , http://dominique.chiaretto.free.fr/pvc.htm …
29) Sodem System : conception, réalisation
stand modulaire, fourniture matériel d'exposition, Tél.: +(33) 2 37 64 01 00,
Fax: +(33) 2 37 64 01 07, info@sodemsystem.com , www.sodemsystem.com
30) Coffrage flexible Syflex ® : http://www.btponet.com.tn/html/nouveautes/btinnovation/syflex.html
http://www.bt-innovation.de/cms/bt/4side39.html
Syflex
montage d'angle |
Syflex
jonction de coffrage |
31) Haironville-PAB (Groupe Arcelor), fabriquant
de profil acier et d'enveloppes, de bâtiments, de construction métalliques, de
bardages, de couvertures, de planchers, isolation thermique & acoustique,
Antenne Commerciale Régionale de Onnaing, 1 rue Roger Salengro - 59264 ONNAING,
Tél : 03 27 23 90 00, Tél : 03 27 23 90 59, Responsable de région : Brigitte
Hilbert
Prescription Nationale, Tél : 01 43 58 09 26, Fax : 01 43
58 09 26,
Email : prescription@haironville-pab.com,
site : http://www.haironville-pab.com
32) Maisons Phénix, maisons préfabriquées, marque
du Groupe Geoxia Maisons Individuelles SAS, 55-57 avenue de Colmar,
92846 Rueil Malmaison cedex, PDG : Roland GERMAIN. Fax : 01.47.16.74.10, email
: geoxia@geoxia.fr , site : http://www.maisonphenix.com/
33) Joint industriel Majicap,
Caoutchouc et joints industriels, Portes souples PVC et Slide-Lag, www.majicap.com
34) Créations PACIFIC : Maison en rondin (Modèle « Le
François »), C/O Alain SCHWARTZ, 29 rue des Vinaigriers, 75010. Paris.
France, tél.: 00.33(0)1.42.05.64.01 fax. : 00.33.(0)1.42.05.66.02
http://www.pacific-maisonsbois.com mail : pacific@pacific-maisonsbois.com
35) Nature Aqua Sud, 32 vieux chemin
de gairaut "Le chenier" - 06100 NICE - FRANCE
Tél: +33 (0)4.93.52.22.15 - Fax: +33 (0)4.92.09.23.11,
contact@buildingbois.com
36) Architecteurs, groupes
d'architectes spécialistes de la construction et de la rénovation de l'habitat,
des locaux professionnels, 42 avenue de la Grande Armée, 75017 PARIS, E-mail : info@architecteurs.fr , Tél.: 33 (0)1
55 37 17 00, Fax : 33 (0)1 55 37 17 07, www.architecteurs.fr/
Caves
enterrées :
Caves
entourées d’une poche plastique permettant de l’enterrer même dans un terrain
gorgé d’eau.
37) Monvoisin-Hélicave,
Caves à vin enterrées, aménagement, ou rangement de votre cave à vin.
MONVOISIN
S.A, Centre d'Affaires BERCY-EXPO, 26 avenue des Terroirs de France, 75012 PARIS
Tél :
01.43.41.19.19, Fax : 01.43.41.52.53, E-mail : monv@club-internet.fr , www.cave-vin.com
38) Blocs
Cellier, IDEES-DESIGN, Bâtiment Onyxia, rue Marcel Quercia, 35600 Redon -
FRANCE
Tel : (
33) 02 99 72 35 34, Fax : (33) 02 99 72 12 61, E-mail : contact@bloc-cellier.com , http://www.bloc-cellier.com, Manuella
Lequitte, Tel : 02 99 72 35 34, Fax : 02 99 72 12 61
39) Les gazonnières Saint-Sauveur, Gazon en
plaque, Mas Saint-Sauveur, Route des Saintes Maries, 30220 St-Laurent
d'Aigouze, Tél. : 04 66 73 50 13, Fax : 04 66 73 51 02, gazonstsauveur@aol.com , http://www.gazon-en-plaque.com/
Toit
en chaume ou « de paille » :
40)
toit de chaume : Manas Melliwa "Paloume" 33110
MONTBRUN-BOCAGE, Tél. 06 89 35 93 62 - www.toitenchaume.com
& http://www.zomes-concept.com/Jdossierchaume.htm
41)
toit de paille : En Pommel 03 : Toit - Isolation en bottes de paille
http://bee.ouvaton.org/article.php3?id_article=120
Dispositif d'arrêt de la neige sur toiture,
garde neige ou pare neige :
Les garde neige, ou pare neige, sont un des moyens qui
permettent d'empêcher la neige de tomber des toits. Normalement, on les
installe au niveau ou près de l'avant toit, mais si le versant est long, il en
faut peut être plus d'un rang. Un espace d'au moins 3 cm doit être prévu sous
les garde neige pour permettre l'écoulement de la neige fondue et de la pluie
sans que la glace puisse s'extruder. Les pare neige, de par leur conception,
doivent pouvoir résister aux poussées de glissement (forces de cisaillement),
que l'on calcule généralement en prenant pour hypothèse un frottement nul entre
la neige et la surface du toit, surtout s'il s'agit de toits très glissants.
42) AMACO S.A.R.L, dispositif d'arrêt de la neige
sur toiture STOP-NEIGE®, 9 rue de Mulhouse, BP21, 68701 CERNAY Cedex, Tél. 03
89 75 54 49, Fax 03 89 75 68 60, majicap@wanadoo.fr, http://www.amaco.fr/
43) Snow stopper ….
44) Lafarge couverture, par exemple, Crochet
d’arrêt de la neige en triangle, www.lafarge-couverture.fr/ & http://www.creargos.com/cgi-bin/imfra/link.jsp?categoryOID=-536880121&contentOID=536882847&rubrique=creargos_prod_detail
Bouchons, capsules, embouts, protecteurs :
45) Plastem, fourniture de protecteurs plastiques
et conception de pièce plastique : capuchon, bouchon, caps plastique, passe
fil, cache plastique, ... 38, rue Michelet-- 59139 Wattignies (Lille), Tél.: 00
33 3.20.97.31.07, Fax: 00 33 3.20.95.29.45, Email : info@plastem.com , www.plastem.com
46) DBI Plastics S.A.R.L. (France, Belgique, Italie),
chapeaux et bouchons avec ou sans filetage, bouchons filetés avec ou sans
rondelle d’étanchéité ..., Za du Pré de
la Dame Jeanne, F-60128 Plailly, Tél.: +33 (0) 3 44 54 58 00, Fax: +33 (0) 3 44
54 58 01, E-mail: info@dbiplastics.fr, http://www.dbiplastics.fr
47) Flumroc
SA, panneaux
isolants, laine de roche …., CH-8890 Flums, Tél. 081 734 11 11, Fax 081 734 12
13, e-mail: info@flumroc.ch , Internet: www.flumroc.ch
48) FRENEHARD & MICHAUX, fabricant
d'accessoires de toiture, La Mousse, B.P. 171, 61305 L'AIGLE Cedex, Tél. 02 33
84 21 21, Fax : 02 33 24 45 12, f.m@frenehard-michaux.com , http://www.frenehard-michaux.fr/
49) Faynot, Fabricant de fixations (équerres …)
pour couvertures, bardages et surtoitures, 33 rue Eva Thomé, BP 13, 08800
Thilay, Monsieur Jean-Edouard Gissinger (Responsable marketing), Tél :
03.24.33.70.70, Fax : 03.24.32.84.93, http://www.faynot.com
50) Dentineige, ???
51) ARC INTERNATIONAL (anc. verreries Durand),
verreries, Dir. Phlippe DURAND (Communication institutionnelle Sophie Moisnard
: infoscomcorporate@arc-intl.com
),
site : http://www.arc-international.com
52) DALCA FRANCE, Carreaux en
céramique (terre cuite, grès) non émaillés, 4, rue Ernest Sarron, 77410 CLAYE
SOUILLY, T. 01 60 27 66 05, F. 01 60 27 66 10, distributeur des produits de
FLOOR GRES (Italie). Fournit carreau biseauté type métro, brillant ou satiné.
53) PRODEX, profilés élastomères, Parc
Industriel de Chartres, Gellainville, 32 Avenue Louis Pasteur, Tél.
: (33) 2 37 25 77 83 - Fax: (33) 2 37 25 99 84, www.prodex-elastomeres.com ,
E-mail : prodex@prodex-elastomeres.com
54) Raclot, profil extrudé, joint caoutchouc
cellulaire, pièces moulées, 42, rue du Moulin - 95640 Brignancourt, Tél. :
(+33) 01 30 39 83 51 - Fax : (+33) 01 30 39 98 23 contact@ets-raclot.fr , http://www.raclot.com
55) P.S.E : Protection Sécurité Environnement,
géotextiles étanches, au Caillou, 33620 St Mariens, Tél. 05 57 68 11 10, Fax.:
05 57 68 58 64, Gérant Daniel VINSONNEAU : 06 64 47 80 43, Mail : contact@psegeomembranes.com, www.psegeomembranes.com
56) Produits métallurgiques des Savoies (P.M.S.),
471 rue Ambroise Croizat, Z.I. du Chiriac, B.P. n° 16, 73201 ALBERTVILLE cedex,
tél. 04 79 32 01 51, fax 04 79 32 17 15, mail : Commercial@pms-aciers.com, http://www.pms-aciers.com, grossiste
produits métallurgiques (équerres de bardage …).
57) Hydroid-Les Jardins Suspendus, 17 rue Jussieu
75005 PARIS, 01 43 36 79 70, www.lesjardinssuspendus.com . Cette société
monte des murs végétaux.
58) Cabinet
Sidler & Enertech
, 04.75.90.18.54, sidler@club-internet.fr
, http://sidler.club.fr/
Organismes :
1) Fédération Française du batiment (FFB), 33 av
Kléber 75784 PARIS CEDEX 16, 01 40 69 51 00, fax : 01 45 53 58 77, http://www.ffbatiment.fr
2) Union des constructeurs immobiliers (UCI)
de la FFB (de la Fédé. Française du Bâtiment), 7-9 rue la Pérouse, 75784 Paris
cedex 16 Tél. : 01 40 69 51 86, contact@uci.ffbatiment.fr , http://www.uci.ffbatiment.fr/
3) Union nationale des constructeurs de maisons
individuelles UNCMI, regroupe plus de 4000 constructeurs, 3 av Prés Wilson
75116 PARIS, 01 47 20 82 08, fax : 01 47 23 87 55, Anne-Cécile RENAUD,
Communication/Partenariats, tél. 01 47 20 82 08, fax. 01 47 23 87 55, www.uncmi.org
4) Centre d'Etudes et de Recherches de l'Industrie du
Béton CERIB, rue
Longs Réages, BP
30059, 28231 Epernon, Tél.: 02.37.18.48.00, Fax : 02.37.83.67.39, mail : cerib@cerib.com, www.cerib.com
5) ADEME, Agence de l'Environnement et
de la Maîtrise de l'Energie, (diffuse un guide "Aides financières habitat" et une rubrique "Crédit
d'impôt", en cas d’utilisation de nouvelles énergies), 27 rue Louis
Vicat 75015 PARIS, Tél.: 01 47 65 20 00, fax : 01 46 45 52 36 et 01 46 38 31
41, n° vert : 0 810 060 050, Direction scientifique fax : 01 40 95 74 53,
action internationale : fax : 01 47 65 22 29, action régionale : fax : 01 46 42
05 58 et fax : 01 47 36 48 83, www.ademe.fr/
6) A.N.V.A.R (Agence Nationale de
Valorisation de la Recherche), Direction Générale, OSEO bdpme, OSEO
anvar, OSEO sofaris et OSEO services, 27/31 Avenue du général
leclerc 94710 Maisons-Alfort Cedex, www.anvar.fr/
. Délégation Ile de France, 15 cité Malesherbes 75009 PARIS, tél.: 01 44 53 76
00, fax : 01 45 26 09 68. Email : paris.oseoanvar@oseo.fr Correspondant : Annie Geay, Directrice
régionale OSEO anvar Ile-de-France Est, Nathalie Carmona, Directrice régionale
adjointe OSEO anvar Ile-de-France Est
OSEO anvar - Nanterre, 10-12, rue des Trois
Fontanot, 92022 NANTERRE CEDEX, Tel : 01 41 45 09 00, mail : iledfo@oseo.fr , Correspondant : Peng-Huot Ly,
Directeur régional OSEO anvar Ile-de-France Ouest, Autre correspondant :
Véronique Amoyal, Directrice régionale adjointe OSEO anvar Ile-de-France Ouest
(Hauts-de-Seine, Val-d'Oise, Yvelines).
Note : Le groupe
OSEO est né, en janvier 2005, du rapprochement de l'ANVAR, de la BDPME et de sa
filiale Sofaris et du GIE Agence des PME.
7) Confédération de l'artisan et des
petites entreprises du bâtiment (CAPEB), 46 avenue d'Ivry, 75013
Paris, Tél. : 01 53 60 50 00, www.capeb.fr
8) Conseil national de l'ordre des
architectes, 9 rue Borromée, 75015 Paris, Tél. : 01 56 58 67 00 - Fax : 01
56 58 67 01, www.architectes.org
9) Fédération nationale des promoteurs constructeurs
(FNPC), 106 rue de l'Université, 75007 Paris, Tél. : 01.47.05.44.36, Fax
: 01.47.53.92.73, www.fnpc.fr
10) Chambre syndicale des artisans et petites
entreprises de couverture plomberie chauffage fumisterie, 58 rue de
Rochechouart, 75009 Paris, Tél. : 01 48 78 41 52
11) Chambre syndicale des entreprises de couverture
plomberie de Paris, 10 rue du Débarcadère, 75017 Paris, Tél. : 01 40 55 12
12
12) Confédération des métiers du paysage (COMEP),
19 boulevard de Magenta, 75010 Paris, Tél. : 01 42 38 63 63.
13) Fédération française des installateurs
électriciens (FFIE), 5 rue Hamelin, 75116 Paris, Tél.: 01 44 05 84
00, www.fnee.fr
14) Fédération française des sociétés d'assurances
(FFSA), 26 bd Haussmann, 75009 Paris, Tél.: 01 42 47 90 00, Fax: 01 42
47 93 11, www.ffsa.fr
16) Fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM),
129 rue du Faubourg St Honoré, 75008 Paris, Tél. : 01 44 20 77 00, www.fnaim.fr
17) Fédération nationale des syndicats d'architectes
d'intérieur, 14 rue Fontaine, 75009 Paris, Tél. : 01.40.16.15.55 - Fax :
01.49.70.01.72
18) Ordre des géomètres experts, 40 avenue Hoche,
75008 Paris, Tél. : 01 53 83 88 00, Fax : 01 45 61 14 07, www.geometre-expert.fr
19) Syndicat national de l'isolation (SNI),
10 rue du débarcadère, 75852 Paris cedex 17, Tél. : 01 40 55 13 70
20) Syndicat national des professionnels de
l'immobilier (SNPI), 26 avenue Victor Hugo, 75116 Paris, Tél. : 01
53 64 91 91, Fax : 01 53 64 91 92, www.snpi.com
21) Syndicat national de l'hygiène, 33 avenue
Philippe Auguste, 75011 Paris, Tél. : 0144 64 89 55
22) Union française de charpente, menuiserie et
parquet, 10 rue du débarcadère, 75017 Paris, Tél. : 01 40 55 14 70, www.ucmp.org
23) Union nationale des architectes d'intérieur et des
designers (UNAID), 10 rue du débarcadère, 75017 Paris, Tél. : 01 45
72 32 03, Fax : 01 40 55 12 71
24) Union nationale des chambres syndicales de
couverture et de plomberie de France, 7-9 rue la Pérouse, 75784 Paris cedex
16, Tél. : 01 40 69 53 07
25) Union nationale des entrepreneurs céramistes du
bâtiment, 6/14 rue la Pérouse, 75116 Paris, Tél. : 01 40 69 58 20
26) Union nationale des entrepreneurs du paysage (UNEP),
10 rue Saint Marc, 75002 Paris, Tél. : 01 42 33 18 82, www.unep-fr.org , www.entreprisesdupaysage.org
27) Union nationale de l'immobilier (UNIT),
4 rue de Stockholm, 75008 Paris, Tél. : 01 42 93 79 86, Fax : 01 42 93 79 90, www.unit.asso.fr
28) Union nationale de la propriété immobilière (UNPI),
11 quai Anatole France, 75007 Paris, Tél. : 01 44 11 32 42, Fax : 01 45 56 03
17, www.unpi.org
29) Union professionnelle peinture finitions (UPPF),
9 rue la Pérouse, 75784 Paris Cedex 16, Tél. : 01 40 69 53 73, www.uppf.ffbatiment.fr
30) Union technique de l'électricité (UTE),
4 place des Vosges, La Défense 5, 92400 Courbevoie, Tél. : 01 46 91 11 11
31) Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB),
Service Communication, 84 avenue Jean Jaures, Champs sur Marne, 77447 Marne la
Vallée Cedex 2, www.cstb.fr
32) Certification Qualité Maison Individuelle, http://www.cequami.fr/
et Norme Française, www.constructeurs-nf.fr
33) Agence Nationale pour l'Information sur le Logement
(ANIL), les coordonnées de l'ADIL la plus proche : www.anil.org
34) Agence Qualité Construction, 9 bd Malesherbes
75008 PARIS
35) Ministère de l'Equipement des Transports et du
Logement (MELT), Arche Sud, 92055 La Défense Cedex, Tél. : 01 40 81
21 22, www.equipement.gouv.fr
36) Direction Générale de l'Urbanisme, de l'Habitat et
de la Construction (DGUHC), L'Arche de la Défense - Paroi Sud, 92055
Paris la Défense Cedex 04, tel : 01 40 81 21 22, www.equipement.gouv.fr
37) Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie,
www.industrie.gouv.fr (espace pratique – rubrique Certification –
Qualité)
37) Direction Générale de la Concurrence, de la
Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), 59, boulevard
Vincent Auriol, 75013 Paris, tel : 01 44 87 17 17, www.finances.gouv.fr/dgccrf
38) Union Economique et Sociale du Logement (UESL),
1% Logement, 110 rue Lemercier, 75848 PARIS CEDEX 17, tel : 01 44 85 81 00, www.uesl.fr
39) Centre de documentation et d'Information de
l'Assurance (CDIA), 26, boulevard Hausmann
75311 PARIS Cedex 9, www.cdia.fr
40) La Fondation de recherche "Bâtiment-Energie"
a été créée par Arcelor, EDF, Gaz de France et Lafarge, à l’initiative
de l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et du
CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), c/o Ademe, 500 route des
lucioles, 06560 Valbonne, http://www.batiment-energie.org
41) Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB),
Amélioration du bien-être et de la sécurité dans les bâtiments et leur
environnement, établissement public à caractère industriel et commercial
s’occupant de certification, à Paris, Marne la Vallée, Nantes, Grenoble, Sophia
Antipolis. Le CSTB possède une soufflerie climatique, www.cstb.fr
Note : dans le Kompass, on peut
retrouver toutes les sociétés mondiales de maisons préfabriqués et en kit (http://www4.kompass.com ).
b) A
l’étranger :
1) Constructeurs de citerne en plastique (en
PVC) :
Frontier
Polymers Pvt. Ltd.
(Inde) (réservoirs d'eau, y compris couleur blanche, réservoirs chimiques,
supports des conteneurs, puisards industriels, filtres …),4th Floor, 5
Community Centre, East of Kailash, New Delhi, New Delhi INDIA 110065, Téléphone: +91 11 51622733 / FAX: +91 11
51622734, Site: http://www.frontierpolymers.com
2) bloc béton Delta Bloc Europa GmbH http://www.intertraffic.com
3) blocs de béton Octa-Bloc™ de Rempel Bros :
http://www.rempelbros.com/Products/OctaBloc.htm
4) Prefi
Prefabrik Yapi Ltd Sti., Préfabriqués, type “Algeco” acier galvanisé
ou panneaux de fibre de béton (utile pour l’urgence, tremblements de terre),
adr.: Güzelyalı Mahallesi Egemen Sokak E-5 Karayolu Üzeri No:6, Pendik,
İSTANBUL, tel : (0216) 392 12 89 , fax : (0216) 392 12 81 (référence Mali,
Sierra Leone, Afghanistan …) , http://www.prefabrikyapi.com/
Paysa Prefabrik Insaat Turizm End. Ltd.Sti. 06791 Ankara [Turquie]
Gerpa Elektrik Tekstil San. ve Tic. A.S. 34852 Istanbul [Turquie].
5) DAWOO (Corée), Maisons préfabriqués type
Conteneur en métal, style Algeco (peu esthétique), http://www.dawooworld.com/prefabspec_e.html
6) Litoral Exports (Blockhaus), jolies
maisons en bois, modèle Daniela, pour 48 m2, R$ 42750 ~ 12157 Euros, 280 Antonio Agnelo Santana
St., Brazil (Brésil), Phone: 55-47-99871193 http://www.blockhaus.com.br
7) Maison Domobile ©, maisons démontables, en armature
Dural, Concepteur : François Iselin, architecte, Epalinges, Suisse, e-mail : francois.iselin@epfl.ch , Site : http://www.domobile.ch/
8) Metal Pressworks, estampillage et emboutissage
en métal de boucles, attaches, câbles, clips, agrafes en métal. Pressage de
précision d’éléments de liaisons et de composants fabriqués en Angleterre, pour
l'exportation dans le monde entier. 43 Great
Lister Street, Heartlands, Birmingham, West Midlands, England, UK United
Kingdom & Great Britain, Tel: +44 (0) 121 359 4890, Fax: +44 (0) 121 359
6951, E-mail: info@saren.co.uk http://www.buckle-clips.co.uk/
9) Simpson Strong-Tie France,
Fabricant pièces métalliques pour assemblage Bois-Charpente-Meubles...
Quincaillerie de bâtiment. Les Quatres Chemins 85400 Sainte Gemme la Plaine,
tél: 02 51 28 44 00, fax: 02 51 28 44 01 (Laurent Versluysen : 05 16 62 02 20),
http://www.strongtie.com/
10) Midland Lead Manufacturers Limited,
fabricants de fils, feuilles, clips métalliques, produits auxiliaires, Kiln
Way, Woodville, SWADLINCOTE, Derbyshire DE11 8ED, U.K., Tel : +44 [0] 1283 224
555, Fax : +44 [0] 1283 550 284, http://www.midlandlead.co.uk/
11) Precision Fasteners & Components
L.L.C., emboutissage et estampillage de précision d'agrafes de toit et
d'accessoires de toiture en métal, 4371 112th Terrace North, Clearwater, FL
33762, USA, Toll Free: 800-985-2880, Fax: 727-576-2871, http://www.metalroofclips.com/
12) Groupe HONKA, Maisons et chalets
en bois, PL31, 04401 JARVENPAA, FINLANDE
(Boutique Showroom, 160 rue de la Pompe 75016
PARIS), http://www.honka.fr/default.htm
13) ENSILLRESTUGAN (Constructeurs
suédois de maisons en bois en kit), Ensillre 2503, 841 92 ÅNGE, Suède, Tél/Fax:
+46 690 120 20, GSM: +46 70 625 22 74 (et son représentant français TIRO
e.u.r.l, Le Motté, 61210 Neuvy au Holme, France, Tél: 02 33 39 05 22, GSM: 06
08 02 53 03, Fax: 02 33 39 04 93, site: http://www.ensillrestugan.com/ Prévoir actuellement, 120 Euro HT/ M2, mini.
14) Système de coffrage Syflex, http://www.bt-baubedarf.de/french/syflex.html
Source : http://www.btponet.com.tn/html/nouveautes/btinnovation/syflex.html
(dont, on pourrait s’inspirer pour une boîte
à rangement de déchets de chantier).
Note : Syflex
est un coffrage flexible, en polyéthylène
(très léger), permettant de réaliser simplement des rectilignes, des arcs ou
des angles directement sur le chantier, particulièrement performant pour le
coffrage de chapes, de bordures de terrassement et de marches, se présentant
sous la forme de profils de hauteurs 10, 15,
20, 25 et 30 cm qui sont livrés en par longueurs de
5m, avec des joints finaux
permettant la connexion des profils et l’extension infinie du coffrage.
15) Compacteur Fuhrer+Bachmann, CH-8352 Elsau,
Tel. 052 368 74 20, Fax: 052 363 28 34, info@fb-ag.ch, http://www.fb-ag.ch, ex.
Compacteur PC 1010 – Essence, 1,5 kW/2,0 PS Poids: 47 kg.
Organismes :
1) United Nations
Development Programme (UNDP - PNUD), Communications Office
Office of the
Administrator, One United Nations Plaza, New York, NY 10017, Usa, www.undp.org/
Fabricants indiens de charbon actif :
Sinon, possibilité de réaliser du charbon
actif avec de la noix de coco, imprégnée d’iodure d’argent.
Informations sur les bétons et colles
industrielles :
1) France béton, Adjuvant béton etc
... : www.francebeton.com
2) Europe béton, industriel européen des produits pour les bétons cirés,
colorés etc. : www.europebeton.com
2) Tout pour le béton, fabricant de
produits pour béton ciré imprimé marqué coloré indus :
3) Unibéton, divers bétons pour
diverses utilisations : www.unibeton.fr
4) Ambiance béton, béton ciré,
imprimé, matricé, sols stabilisés, pigments : www.ambiancebeton.com
5) Vicat, producteur de béton prêt à
l’emploi, béton auto-plaçant, auto-nivelant, fibré, bétons normalisés pour la
construction et la rénovation, www.betons-vicat.fr
6) ciment au laitier - béton autoplaçant :
Caractéristiques et applications des produits ciments et bétons, www.infociments.fr
7) BSI® /Céracem (EIFFAGE TP),
Fabricant de béton fibré à Ultra-hautes performances.
M. René Gérard SALE Directeur Commercial, 01
49 44 90 31 / 06 16 37 00 37, www.bsieiffage.com
8) Ciments Calcia,
www.ciments-calcia.fr
9) Colles & Résines industrielle : Colles
UV, Cyano, Epoxy, Résines : www.colle-industrielle.com
Le béton de résine est constitué
d'un liant de polymère, parfois thermoplastique mais généralement thermodurcissable,
et d'une charge minérale comme le gravier ou la pierre concassée.
Comparativement au béton de ciment Portland, le béton de résine possède une plus
grande résistance mécanique, résiste mieux aux produits chimiques et aux agents
corrosifs, absorbe moins l'eau et présente une plus grande stabilité aux cycles
gel-dégel (inventé au Canada).
Les bétons auto-nivelant (BAN)
désignent des bétons très fluides, homogènes et stables, mis
en œuvre sans vibration. Les BAN
correspondent aux applications horizontales.
Les bétons auto-plaçant (BAP)
désignent des bétons très fluides, homogènes et stables, mis
en œuvre sans vibration (la compaction des
BAP s’effectuant par le seul effet gravitaire).
Les BAP correspondent aux applications
verticales. Ces bétons peuvent être utilisés en
génie civil comme en bâtiment.
Exemple, le Béton Agilia, béton autoplaçant et
autonivelant de Lafarge.
Documentations sur le béton de résine :
1) A. Blaga et J.J. Beaudoin. «Le béton
modifié aux résines», Division des recherches en bâtiment, Conseil national de
recherches Canada, Digest de la construction au Canada 241F. Ottawa, 1986.
2) Ciment Portland HRC - béton de résine :
Caractéristiques et applications des produits ciments et bétons : www.infociments.fr/ciment-beton/ciment-Portland-HRC-beton-de-resine-index.html
3) CBD-242-F. Le béton de résine - IRC-CNRC, http://irc.nrc-cnrc.gc.ca/pubs/cbd/cbd242_f.html
Exemples de vernis d'ignifugation :
Ø Pyroplast HW présenté par RUSTIFRANCE
Ø Vernis
PU Rustiflam présenté par RUSTIFRANCE
Ø MONOFLAM
91709 présenté par MONOPOL
Ø Texguard
présenté par GUARD
INDUSTRIE
Ø Pyroplast
Steel D présenté par RUSTIFRANCE
Produits
de protection incendie, ignifugation (s) :
Ø Medium
ignifuge présenté par ISOROY panneau de fibres de moyenne densité
protection incendie, ignifugation plaque, panneau de fibre de bois, fribagglo
Ø Cloison
coupe feu présenté par SOCAB
cloison et
séparatif, protection incendie, ignifugation
plaque, panneau de particules traitées contre le feu
Ø Bentley
Harris présenté par FEDERAL
MOGUL , protection
électrique, protection incendie, ignifugation
Ø DOW
CORNING FRANCE présenté par DOW
CORNING FRANCE ,
Etanchéité - toiture, façade, locaux humides, Protection,
sécurité incendie - alarme, verrou, contrôle d'accès, Matériau de base - sable,
adjuvant, tôle, tube, brique, parpaing, ciment, plâtre, béton
Ø Ruban
coupe-feu adhésif présenté par PROSYTEC
TREMCO , protection
incendie, ignifugation
géosynthétique, produit semi-tissé, non-tissé, bande, fond de joint, calicot
pour revêtement mural
Ø AISM
présenté par AFIMES
, protection
incendie, ignifugation
Ø Pyroplast
HW présenté par RUSTIFRANCE
, peinture
ou vernis d'ignifugation, protection incendie, ignifugation
Ø Impralit
F3/66 présenté par RUSTIFRANCE
, protection
incendie, ignifugation
Ø Alumawood
présenté par EURAMAX
INDUSTRIE , panneau
isolant en composite à parements bois
volet battant, volet aluminium, protection incendie, ignifugation
Ø Isol
Ouate Xylobell présenté par LABO
XYLOBELL , procédé d'
isolation thermique, procédé d' isolation acoustique, protection incendie,
ignifugation
Ø AIP
présenté par AFIMES
, protection
incendie, ignifugation
Ø Vernis
PU Rustiflam présenté par RUSTIFRANCE
, peinture
ou vernis d'ignifugation
protection du bois, protection incendie, ignifugation
Ø EUROTEXTIL
Sécurit (Procès verbal) présenté par ALFA
FLOR , protection
incendie, ignifugation
Ø EUROFLOR
Sécurit (Procès verbal) présenté par ALFA
FLOR , protection
incendie, ignifugation
Ø Incendie
présenté par MONOPOL
, protection
incendie, protection incendie, ignifugation
Ø Pyroplast
Steel D présenté par RUSTIFRANCE
, peinture
ou vernis d'ignifugation
protection incendie, ignifugation
Ø Securité
physique HAFFNER présenté par RITZENTHALER
, porte
anti-effraction, blindée
coffre-fort, chambre forte, protection incendie, ignifugation
Ø Firemaster
présenté par PROSYTEC
TREMCO , protection incendie, ignifugation
géosynthétique, produit semi-tissé, non-tissé
Ø EUROSAPIN
Sécurit (Procès verbal) présenté par ALFA
FLOR , protection
incendie, ignifugation
Sources
sur les produits et entreprises d'ignifugation :
1) http://www.produits.batiweb.com/search/liste_marque_rub.asp?niv=1726&nb=21
2)
http://www.sageret.fr/html/liste_articles.php?listeSF=1
Ciment : La Thaïlande exporte du ciment aux USA à 12-15 $ US / la tonne (avec coût de
transport élevé, vers les USA, de 30 $ US la tonne).
Le prix moyen du ciment indien (en
Inde) est quand à lui : Rs 500-1,200 la tonne soit ~ 8 – 21 € la tonne (taux 1 € = 57.4800798
Rs). Avec le coût du transport, on pourrait rajouter 50 % à ce coût.
Pour une maison avec 20 tonnes de ciment, le
coût de cette dernière serait de : ~ 630 €.
(Par comparaison, le prix moyen du ciment
turc est de 30 dollars la tonne).
Note : Le problème est que les bétons du tiers monde
ou des pays émergents (Inde, Turquie …) est souvent de mauvaise qualité.
Et que les sociétés ayant des brevets de bétons de bonne qualité (comme « Lafarge
bétons » [33]…
) se sont le plus souvent pas implanté des ces pays.
Aluminium :
2000 $ US / la tonne (INDAL
INC. India _ firme connue sous le nom de HINDALCO)
(92,95 Rs / kg).
Acier : ~
300 $ US / la tonne de ferraille en Inde (actuellement flambée des prix à cause
de la Chine).
(source : http://steel.nic.in/
, producteurs : Tata Steel, Essar, Ispat Industries
and Jindal Vijaynagar).
(Prix de la ferraille
broyée en Europe
~240 € / la tonne, fin 2004. Prix semblable en Inde).
Salaire minimum et coût de la main
d’œuvre en Asie :
(salaire minimum le plus souvent non respecté
dans ces pays) :
Bangladesh : TK (ou
BTD ?) 930 par heure (0.1096 € ???)
Chine : RMB (ou
CNY ?) 2.63 par heure (0.24 €/h) (le plus souvent RMB 1,5 par heure)
Pakistan: : 35 USD =
2050 Rs / mois (26 € / mois) en 2004 (permet à peine de vivre)
Inde : idem
(permet à peine de vivre. Il leur faudrait 7000 Roupies / mois, soit ~ 122 € / mois,
pour vivre décemment dans une grande ville).
Les cantonniers le long des routes indiennes
_ souvent des indiens du Bihar, une des région les plus pauvres de l’Inde _
pour ce travail saisonnier (on pourrait dire ce travail de forçat sous le
cagnard), gagnent en moyenne 100 à 150 /- par jour (~ 2,6 € / jour, soit 57 € /
mois, en 2002).
Prix
du transport d’un conteneur 40 pieds de Paris jusqu’au port de Colombo (Sri
Lanka) :
1400
€ (source le vénérable bouddhiste sri lankais Chandaratana,
voir plus loi).
Attention,
ce prix ne prend pas en compte les frais de dédouanement sur place.
Note : Prix
du bois en termes constants (en 1994) en dollars
américains par mètre cube ~ 250 $
Source : http://r0.unctad.org/infocomm/francais/boistemp/prix.htm
• Classes CL06; CL19; CL36; CL37; CL42
(classe de marques, classification INPI).
• Protection pour les produits et services
Matériaux de construction métalliques ; constructions transportables
métalliques ; huis séries métalliques ; charpentes métalliques ; couverture de
toits métalliques ; escaliers métalliques ; panneaux métalliques pour la
construction ; plafonds métalliques ;
planchers métalliques ; revêtements métalliques (construction) ;
tuyauteries métalliques ; conduits métalliques d'installations de ventilation
et de climatisation. Matériaux de construction non métalliques ; constructions
transportables non métalliques ; huisseries non métalliques ; charpentes non
métalliques ; couvertures de toits non métalliques ; escaliers non métalliques
; panneaux non métalliques pour la construction ; plafonds non métalliques
planchers non métalliques ; revêtements non métalliques (construction); tuyaux
rigides non métalliques ; construction conduits non métalliques d'installations
de ventilation et de climatisation. Affaires immobilières ; courtage de biens
immobiliers ; évaluation (estimation) de biens immobiliers ; crédit immobilier
; assurance de travaux de construction assurance de biens immobiliers ;
services de financement de constructions ; location d'appartements ; location
de bureaux (immobilier) ; investissements de capitaux dans le domaine de la
location d'habitations ou de bureaux. Constructions d'habitations construction
de bâtiments et d'édifices information en matière de construction supervision
(direction) de travaux de construction ; démolition de construction ;
installation et réparation d'appareils pour le conditionnement de l'air ;
installation et réparation d'ascenseurs ; destruction des animaux nuisibles
autres que dans l'agriculture ; nettoyage de bâtiments (ménage) ; installation
et réparation de chauffage ; location de machines de chantiers ; ramonage de
cheminées ; installation et réparation d'appareils pour le conditionnement de
l'air équipement de cuisines ; travaux d'ébénisterie (réparation) ; nettoyage
d'édifices ;(surface extérieure) services d'étanchéité (construction);
installation et réparation de dispositifs signalant l'incendie ; information en
matière de construction maçonnerie ; pose de papiers peints ; travaux de
peinture travaux de plâtrerie ; travaux de plomberie forage de puits ; travaux
de tapissiers ; travaux de couverture de toits ; installation et réparation de
dispositifs d'alarme en cas de vol. Conseils en construction architecture;
arpentage ; contrôle de qualité des constructions ; décoration intérieure ;
étude de projets techniques dans le domaine de la construction ; levés de
terrain ; planification en matière d’urbanisme [ ;
architecture d’intérieur ; construction de ponts légers ] .
La Croix rouge internationale a versé environ
5500 euros par famille pour la reconstruction de leurs maisons détruites par le
tsunami (source Contact presse : Emmanuelle SOUBLIN - 01.44.43.12.07).
L’estimation pour la reconstruction d’une
maison totalement détruite, par l’ONG Solidarité Sri Lanka est d’environ 5000
Euros. http://www.solidarite-srilanka.org/familles.htm
Il a eu d’ailleurs une augmentation des
matières premières (ciments, bois …) après le tsunami. Les prix de la
reconstruction variant d’un pays à l’autre (en Inde, Sri Lanka, Indonésie,
Thaïlande …).
Un responsable d’un grand constructeur de
maisons individuelles, en France, estime qu’il n’est pas possible, dans les
pays en voie de développement, de construire des maisons en kit, à 15000 Euros,
estimant qu’il faut dans chaque pays, demander une homologation longue à
obtenir et coûteuse, et qu’il y a des normes de construction à respecter et
qu’on ne peut employer n’importe quel matériaux (tels que ciments, bois … ces
derniers, dans ces pays, étant de moins bonne qualité) ou d’équipement divers
(en effet, on ne mettra pas n’importe quel panneau solaire, même s’il était peu
coûteux, à l’exemple des panneaux Tata).
Notre objection à ces arguments est que nous
ne sommes pas ici dans une relation client-fournisseur, avec des clients
exigeants, mais dans une relation de commerciale plus compréhensive entre les
fournisseurs et les ONG, et de solidarité entre ONG et victimes _ ces dernières
recevant ces maisons en dons ou, subventionnés et à bas coûts. Dans beaucoup de
pays dans le monde, plusieurs centaines de millions personnes n’ont même pas de
maison, ne mangent pas à la faim, n’ont pas accès à l’eau potable, n’ont pas de
travail.
Rappelons quelques chiffres. Une étude des
Nations unis, publiée le mardi 5 décembre 2006, révèle que la moitié de
l'humanité se partage 1 % de la richesse mondiale et que 2 % des habitants de
la planète détiennent plus de la moitié de la richesse du globe. Un patrimoine
personnel de 45 800 euros suffit pour compter parmi les 10 % des personnes les
plus fortunées. La richesse se concentre dans les pays les plus développés. A
elles seules, les populations d'Amérique du Nord, de l'Europe et des pays
riches de l'Asie-Pacifique détiennent 90 % de la richesse mondiale. Parmi les
10 % des personnes les plus riches, 25 % vivent aux États-Unis, 20 % au Japon,
8 % en Allemagne, 7 % en Italie, 6 % en Grande-Bretagne et 4 % en France et en
Espagne. Entre les pays aussi, les inégalités sont flagrantes. Ainsi, en 2000,
année de référence de l'étude, la richesse moyenne aux États-Unis s'élevait à
108 483 euros par personne et à 136 357 euros au Japon, contre 829 euros en
Inde et 1055 euros en Indonésie. Une famille possédant 1650 euros de
patrimoine, fait donc partie de la moitié la plus fortunée de la planète [34].
Il faut être visionnaire. La pauvreté et les
inégalité engendrent violence et terrorisme. Si l’on ne fait rien, le fossés entre
riches et pauvres ne fera que s’accroître. Donc, l’enjeu est de choisir :
a) soit un monde plus de plus en plus violent, avec de plus en plus de pauvres
et d’inégalités, b) soit un monde, _ mais est-ce trop utopique ? _, où
toute personne, un jour, pourra accéder à une alimentation suffisante, à l’eau
potable, au logement, à l’éducation, à la santé, à des emplois.
L'économiste bangladeshi Muhammad Yunus,
surnommé le "banquier des pauvres" et inventeur du micro-crédit, lors
de la cérémonie de la remise de son prix Nobel de la paix pour son combat en
faveur de la lutte contre la pauvreté, avait déclaré en décembre 2006 :
"La paix est menacée par un ordre économique, social et politique
injuste, par l'absence de démocratie, par la dégradation de l'environnement et
l'absence de droits de l'homme [ … ] La
pauvreté est une menace à la paix [ … ] Je crois qu'investir de l'argent dans
l'amélioration de la vie des pauvres est une meilleure stratégie que de le
dépenser en armes" [35].
1 Les raisons et buts de ce projet
3 Principes de base de la maison
4 Description de chaque éléments
4.1 Plaques / dalles isolantes
(panneaux)
4.1.1 Modules dalles / panneaux murs
et murs
4.1.2 Modules dalles plafonds :
4.1.3 Modules dalles plancher :
4.1.5 Modules / plaques de toit
4.2 Modules fenêtres et volets
4.3 Poutrelles verticales en métal (ou
en bois ?)
4.4 Poutrelles horizontales en métal
ou en bois
4.5 Eléments de liaison :
entretoises, cornières …
4.6 Blocs supportant la maison sur le
sol, chemin d’accès
4.7 Joints et bouchons d’étanchéité,
cales
4.9 Des boulons et vis (et voire des
clips et câbles en acier)
4.10 Bloc sanitaire : toilette et
WC
4.11 Citernes domestique & de
récolte d’eau de pluie, bassin
4.15.3 mur bibliothèque et mur à vin dans
la cave
4.15.4 escalier et placard-escalier
4.15.5 Pompes manuelles (ou solaire) pour
la citerne
4.15.6 Le puit de captation d’eau pour
l’alimentation humaine
4.15.8 Modules dalles de toit / toiture
5.1 Toiture complète et montée
6 Modèles de maisons terminées
8.1 Réalisation de maquettes et
dossier sponsor
8.2 Réalisation de la/des maison(s)
prototype(s)
9 Test du pré-projet, bêta-tests
11 Recherche
et diffusion du projet auprès des soutiens
13 Stratégie
commerciales et publicitaire
13.2 Cas des reconstructions dans les
pays du tiers-monde
13.3 Dernières nouvelles, urgences,
défis immédiats
15 Transport
/ livraison du kit sur le chantier / Montage
17 Etudes
des contraintes & problèmes et leurs solutions
17.3 Chaleur, froids (protection contre)
17.5 Contraintes structurelles,
tensions, poids, facteurs de charges
17.6 Parasites, xylophages, champignons,
moisissures
17.7 Problème de la salinité du lieu et
de corrosion
17.8 Résistance au feux, ignifugation
17.9 Protection contre la foudre
17.10 Protections contre le soleil
17.11 Relief, surélévation de la maison
17.13 Environnement et écologie
(énergie, chaleur, fraicheur)
17.14 Nature du sol et utilisation
17.15.2 Disponibilité des matériaux
17.15.3 Niveau de développement
technique et technologique
17.15.4 Développement économique
17.15.5 Disponibilité de la technique
17.15.6 Autres raisons pratiques
17.16 La culture et la société
17.16.2 Propriété et régime juridique
17.16.3 Religion, philosophie …
17.16.4 Autres influences (a priori
culturelles …)
17.17 Protections et normes
anti-sismiques
17.18 Tsunamis, Inondations, raz de
marée, glissement de terrain
17.19 Précautions concernant les
accidents, sur le chantier etc. …
17.20 Précautions concernant les vols,
sur le chantier
18 Annexe :
WC écologiques (solution tiers monde)
19 Annexe :
Puit sanitaire (pays du tiers monde)
20 Annexe :
Plans des modèles de maisons
21 Annexe :
Outils nécessaires pour le montage
22 Annexe :
maisons en matériaux de récupération (infos)
23 Annexe :
étapes du montage de la maison (pB)
25 Annexe :
Lettre de l’auteur sur ses propre motivations
26 Annexe :
Une piste pour le bois, la forêt sibérienne ?
27 Annexe :
informations sur les maisons écologiques
29 Documentations
de référence pour ce projet
31 Annexe :
prix indicatifs dans les pays du tiers monde
32 classes
de dépôt de la marque « Evolutive Houses »
33 Annexe :
sur le niveau de vie dans le monde
[1] Tout dépend :
a) du facteur d’échelle _ si l’on peut construire à la chaîne, avec une production de masse, en profitant des besoins énormes en reconstruction de masse après les dernières catastrophes (Tsunamis _ au Sud-Est …_, guerres _ au Liban …_, cyclones _ Katrina aux Usa … _, tremblements de terre _ Cachemire …),
b) des possibilités de fabrication à moindre coût (main d’œuvre du tiers-monde …). Notre estimation du possible prix d’une maison dans le tiers monde se base sur la maison en bois, modèle Daniela de la société brésilienne Litoral Express, de 48 m2, pour R$ 42750 ~ 12157 Euros. Ce qui ferait 20000 € pour 80 m2, s’il y avait proportionnalité entre surface au sol et prix (voir Annexe).
[2] Pour les spécialistes de la question, une maison de qualité de 80M2, construite dans le tiers monde, avec des solutions techniques modernes, coûtera au bas mot 60 000 Euros.
[3] La société Maisons Phénix propose, en Ile de France, en mai 2006 : 1) une maison nue de 3 chambres, de 85 m2 à 61200 Euros, 2) une maison 3 chambres, de 94 m2, à 73000 Euros,.
[4] L’idéal serait qu’elles soient rapides à construire que les maisons Phénix, ce qui sera une gageure ( !), afin de réduire les coûts de main d’œuvre, les maisons Phénix étant déjà rapides à construire (50 à 60 h, selon les m2).
[5] Tout en étant respectueux de l’environnement, de règles éthiques (du droit du travail etc. …).
[6] On pourrait utiliser du matériau bois ou un sandwich de bois, m’avantage est qu’il est plus léger et plus facile à transporter, en particulier par camion (que le béton).
[7] On pourrait imaginer une solution robotisée projetant l’enduit selon une pression fonction des résultats données par un système de télémesure laser, de mesure de distance et d’angle du jet, par rapport au mur cible (pB).
[8] « La pompe à chaleur solaire pour le chauffage des habitations » :
[9] Dans un bon nombre d’endroit du tiers-monde, les habitants n’ont pas la connaissance technique suffisante pour entretenir tout dispositif technique. C’est pourquoi, il leur faut des maisons et des dispositifs simples comme par exemple les panneaux solaires photovoltaïques actuels (comme ceux de la marque Tata® etc …).
[10] CBD-37-F. Charges de neige sur les toitures : http://irc.nrc-cnrc.gc.ca/pubs/cbd/cbd037_f.html
& CBD-193-F. Évaluation des surcharges de neige sur les toits : http://irc.nrc-cnrc.gc.ca/pubs/cbd/cbd193_f.html
[11]
voir par exemple : Clauses contractuelles des marchés publics
luxembourgeois : travaux de couverture et d’étanchéité de toitures : http://www.marches.public.lu/clausescontractuelles/ctg020.pdf
[12] Sources :
7 Vidéos sur les techniques économiques de constructions de maisons du PNUD
Education, « Ramigé Films produktions » (1997) : 1) Apprendre à
travailler le bois, 2) Constructions, 3) Transformations des aliments, 4)
Transformation des métaux etc. …
UNESCO -
Division of Policies and Strategies of Education, Support to Countries in
Crisis and Reconstruction, 7, Place de Fontenoy - 75352 Paris 07 SP (France),
Tel.: (33)1 45 68 10 34 • Fax: (33)1 45 68 56 45, mail: k.bensalah@unesco.org site: http://www.unesco.org/education/emergency/
[13] La mairie de Nonville, dans les Vosges, proposait, en sept 2006, des terrains constructibles à 50c d’€ le m2, à qui veut s’installer dans le village (Mairie, 2 rue Eglise, 88260 NONVILLE (Vosges), tél-fax : 03 29 09 34 75).
[14] Pour éviter la déformation des poutres, sous l’effet de l’incendie, la chaleur, comme au World Trade Center.
[15] Ou bien du « béton de résine », un ciment mélangé à de la résine thermodurcissable, à prise rapide (voir doc. Sur ce béton en Annexe). L’étape 7 du trempage dans un plan de plastique liquide pourrait être alors évité.
[16] Il y a eu un précédent, celui des plans d'une maison, la maison "Stark house", créée par le célèbre Designer Philippe Stark et vendus par correspondance, par les "Trois Suisses" en 1994. La vente de cette maison a été un échec _ 100 plan vendus (~ 5000 FF), seulement 4 maisons construites _, à cause des refus, par la plupart des autorités, des demandes de permis de construire, déposés par les acheteurs de ces plans, du fait que la maison était légère, sans cloison et que le plan de la maison n’était pas toujours adaptée au terrain (pourtant la dizaines de maisons Stark construites le monde n’ont pas souffert de défauts de fabrication et sont toujours là. Les maisons EVOLUTIVE HOUSES seront solides, durables, avec des facteurs de charges énormes et adaptables au terrain _ relief, taille … _, à l’environnement paysagé, aux contraintes locales _ classements historiques …).
[17] Hormis un ouverture d’aération située au dessus des vitres des fenêtres ou éventuellement des portes.
[18] Cela pourrait être une « société » qui serait créée au sein d’un groupe BTP existant (comme les marques "Maison Phenix", "Maison Familiale", "Maison Clairlande", "Maison Castor" ... pour le groupe GEOXIA).
[19] Qui appartiendrait alors à une société/marque existante.
[20] Idem. Même remarque que quelques lignes auparavant.
[21] Source : base « espacenet » de l’INPI : http://v3.espacenet.com/results?DB=EPODOC&sf=a&PA=MAISONS+PHENIX&CY=ep&PGS=10&ST=advanced&LG=fr
[22] Par exemple, dans le village
de Sarayaku, Equateur, Parole de Nature a offert un panneau solaire au chef du
village. Depuis ce panneau suscitant jalousie est devenu une clôture (source : http://www.parolesdenature.org).
[23] Jean-Louis Borloo,
Ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement, Ministère de
l'Emploi, de la Cohésion Sociale et du Logement, 127 rue de Grenelle 75007
Paris, Tél.: 01 44 38 38 38, Secrétariat d'état au logement – cabinet, 10 place
Cinq Martyrs Lycée Buffon, 75015 PARIS, tél.: 01 40 56 60 00, http://www.cohesionsociale.gouv.fr
[24] Jean-Louis Borloo, en signant en déc. 2005, la charte "maison à 100.000 euros" avec les communes soutenant ce projet, lance le plan des maisons prête à vivre à 100.000 euros. En 15 ans, pour l'équivalent d'un loyer HLM, on devient propriétaire de sa maison avec le garage-atelier et un petit jardin. Selon Yves Jégo, député de la troisième circonscription de Seine et Marne & Maire de Montereau-Fault-Yonne, créateur de l'Association française pour l'accession à la propriété (AFAP), "on peut arriver à construire entre 7 et 10.000 maisons à 100.000 euros par an, prix clés en main".
Voir
a) liste des communes membres fondatrices de l'Association support des maisons
à 100 000 Euros, les proposant ou déclarées intéressés par ce dispositif, et
Cahier des charges « MAISON AUJOURD'HUI », sur les sites : http://yvesjego.typepad.com/blog/2005/10/maisons_a_100_0.html
http://yvesjego.typepad.com/blog/propritaire_pour_100_000_euros/index.html
b)
guide de montage d’une opération de maison à 100000 Euros : http://www.cohesionsociale.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_AFAP-2.pdf
,
c) Association française pour l’accession populaire à la propriété
(AFAP), GIP Montereau, cœur de quartier - Maison des Services Publics, 3, rue
André Thomas 77130 Montereau-fault-Yonne, Tél. 01 60 57 21 08, Fax 01 60 57 21
30, E-mail : maisona100000.afap@hotmail.fr
, www.maisona100000euros.fr
[25] Plan de reconstruction Sri Lankais pour les victimes du tsunami (janvier 2005), source AFP : http://www.undp.org/bcpr/disred/documents/tsunami/press/afp_180105c.pdf (l’UNDP est en fait le PNUD, « Programme des Nations Unis pour le Développement », « United Nations Development Program »).
[26] par exemple, la maison
AUM du « Auroville Earth Institute », à la surface au sol faible : 23 m2, pèse
déjà 22.5 tonnes. Contact :
Mr. Satprem Maïni, A.E.I. Director, Auroshilpam, Auroville 605 101 - T.N.
India, Tel.: +91 (0) 413 - 262 3064 / 262 3330
Fax: +91 (0) 413 - 262 2886, earth-institute@auroville.org.in , site : http://www.earth-auroville.com/index.php?nav=menu&pg=disaster&id1=5&txt=text
[27] D’après
l’expérience de l’auteur de ce projet, le meilleur logiciel d’optimisation de
trajet de camions, le plus puissant, est le logiciel OPTRAK (http://www.optrak.co.uk/, Optrak
Distribution Software, Princess Mary House, 4 Bluecoats Avenue, HERTFORD,
Hertfordshire, SG14 1PB , United Kingdom, Phone: 01992 411000, Fax: 01992
411001, email vrs-sales@optrak.co.uk
. En 95, ce logiciel à sa création, coûtait ~ 150 000 €. Mais dans le cadre de
cette opération humanitaire, avec une version réduite (light, sans toutes les
options non nécessaires dans ces pays), on pourrait négocier un prix bien moins
élevé (si possible).
[28] Règlement sur les normes d’arrimage (Ministère canadien des transports) : http://www.mtq.gouv.qc.ca/fr/publications/camionnage/charges/arrimage.pdf#search=%22transport%20blocs%20pierre%20pneu%22
[29] Un lecteur du document a écrit à l’auteur : « nous sommes dans un monde ultra libéral où toutes les idées intéressantes ne seront jamais prises en considération. Aucune chance pour celui qui pas d'appui dans le monde de la construction où il n' y a pas de place pour les petits en dehors de Bouygues, Berlusconi et consorts ».
[30] Projet film technique transparent pour les fenêtres de maisons de villages himalayens :
http://perso.orange.fr/jardin.secret/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/ProjetFilmTechniqueFenetresZanskar.htm (mais attention, les habitudes on la vie dure et les gens préfère le verre à vitre même cassant à ces solutions qui leur font penser à du vulgaire plastique, pourtant très transparent comme du cristal). Ce sont ce genre de réactions imprévues qu’il faut tenter d’anticiper dans tout programme humanitaire (le CCD de Lyon et Lilles _ Comité Catholique pour le Développement _, BIOFORCE à Vénissieux donne des cours sur ce sujet).
[31] Voir encadré plus loin « Une piste pour le bois, la forêt sibérienne ? ».
[32] le 19 septembre 2006, une
manifestation de sans-abris victimes du Tsunami du 26 décembre 2004, en Asie du
Sud, demandant qu’on s’occupe enfin
d’eux, se tenait, en Indonésie.
[33]
Avec par exemple, son béton Agilia® autonivelants, autoplaçants …
[34] Source : journal DirectSoir, n°71, Jeudi 7décembre 2006.
[35] L'économiste bangladeshi Muhammad
Yunus reçoit son prix Nobel de la paix : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20061210.FAP0987/leconomiste_bangladeshi_muhammad_yunus_recoit_son_prix_.html