Projet d’écovillage
culturel
Dans le sud de la France ( ?)
Le
27/7/05, V1
Par
Benjamin LISAN
Photo
de l’ancien écovillage de Végan
dans l’Ardèche.
Note : le groupe Végan,
originellement en Ardèche, a migré dans le Nord du Gard, vers Pont-Saint-Esprit.
Le nouveau nom des écolieux véganes est "La
Belle Verte". Site Internet : http://belle-verte.over-blog.com/
Dossier en construction.
Note : L’auteur de ce
document souhaite que ce document soit diffusé, librement et gratuitement, au
maximum autour de vous. Afin qu’il puisse inspirer la construction d’autres écovillages et que le maximum d’écovillages
puissent voir le jour, sur notre planète.
2 Les
principes de base de ce village
3 La
pérennisation de l’expérience et sa lutte contre certains dangers et dérives
3.1.2 Comment
éviter ces dangers ?
4 Idées
pour la réalisation de ces objectifs
5 Projet
amélioration du cadre de vie
5.1 Projet
jardin et agriculture naturelle
5.2 Projet
habitat et architecture intégrées
6 Recherches
à entreprendre pour découvrir ce lieu idéal
6.1 1ère
solution : un village, hameau à reconstruire ou restaurer
6.2 2ème
solution : construction de maisons neuves
6.3 Idées
communes à toutes les solutions de site
7 Projet
d’écocentre - écoparc
8 Ecoboutique,
ecolibrairie, magasin d’éco bricolage.
12 Annexe1 :
Projet de gîte d’étape et restaurant associé
13 Annexe
2 : Exemple de stage de ressourcement dans le sud de la France
14 Annexe :
Qu'est ce qu'un Ecovillage ?
16 Annexe :
Quelles activités dans un écovillage ?.
17 Bibliographie,
adresses et contacts
17.2 Adresses
utiles pour l’écocentre et l’écoboutique
17.3 Site
de communautés ou d’écovillages citées.
17.4 Liste
des écovillages de France et d’Europe.
18 Annexe :
résumé de la constitution de l’écovillage Abundant Dawn
19 Annexe :
Politique envers les animaux
20 Annexe :
Exemples d’énoncés de visions
21 Exemples
d'accords communautaires
22 Annexe :
listes des idées pour obtenir de possibles sources de revenus suffisants
23 Annexe :
Idées sur l’état d’esprit espéré pour les membres de l’écovillage
Permettre aux personnes blessées par la vie
de se ressourcer. Un havre, permettrant aux personnes de se
« panser » et se « (re)penser ». Une lieu où l’on donne une
chance de vivre ses passions, ses rêves positifs, là où la société ne donne
jamais aucune chance aux gens de réaliser leurs rêves et espoirs.
Permettre aux personnes de se réaffirmer, de
renforcer pour pouvoir se replonger dans la société.
Bref un lieu de vie pour rendre les gens plus
heureux et/ou plus solides.
En effet, même si la notion de
« dureté » du monde, est ressenti différemment selon les individus,
certains sont laissés en marge, au bord de la route, et n’arrivent jamais à
s’en sortir. Beaucoup (trop) finissent à la rue, ou se suicident. Beaucoup ne
résistent pas aux épées de Damoclès permanentes, aux pressions morales, au
manque de démocratie, au caractère « militaire » et hiérarchique des
sociétés commerciales et capitalistes dans lesquels par nécessité ils sont
obligé de travailler pour vivre, le fait que ces sociétés ne sont pas des lieux
producteurs de bonheur, dont le seul but est de faire produire à l’employé, le
maximum de travail et d’argent.
L’aide humanitaire, les aides sociales, le
monde médical à destination des personnes fragiles sont les parentes pauvres du
budget de l’état et des sociétés privées (elles sont la plupart du temps
inexistantes dans les sociétés privées).
Les acquis sociaux ont été obtenus la plupart
du temps suite à des luttes sociales, et malheureusement très rarement du fait
d’une initiative volontariste des sociétés capitalistes.
Donc nous imaginerons donc, à cause du manque
de caractère social et solidaire de notre société, par l’intermédiaire de ce
projet, une micro-société, plus respectueuses des êtres humains. C’est le but de la rédaction de ce dossier.
Ce projet s’inspire du projet « Jardin
de lumière » [8] de François Thonier. Son projet est centré sur :
a)
un jardin écovillageois
(permaculture), pour vivre en relation constante avec
la nature et les autres,
b)
une microsociété ouverte, tolérante et
compréhensive, autonome, mais non autarcique.
c)
l’autonomie des habitants, la « bio-centration »,
la « self-reliance » …
d)
la place de l’enfant au cœur de la
société (afin de le rendre fort et autonome),
e)
démarche de libération de ses
conditionnements, en particulier l’attitude de soumission envers l’autorité, ou
de domination orgueilleuse. Tout le monde est égalitaire.
f)
« spiritualité » laïque,
« libertaire ». Liberté d’esprit, liberté intérieure.
g)
pas d’idéologie ou de gourou.
h)
Autre approche du travail. On peut
être travailleur, mais sans être esclave du travail. Vivre mieux avec moins d’argent
(qualité plutôt que quantité). Motivation au travail par la passion et
l’intérêt, et non par la pression et la
contrainte.
i)
Solidarité économique complète.
Autogestion communautaire.
j)
Association loi 1901.
Ecovillage
de l’Université de Berea, au Kentucky, aux USA.
Avant même de créer
ce village, sera mené une réflexion, entre les protagonistes du projet, sur les
racines du bonheur et comment y parvenir. Le résultat de ce travail sera la
version définitive de ce projet et de ce document.
Voici si le projet
débouche sur une « communauté libre » où juste un simple écovillage de personnes partageant les mêmes idéaux
écologiques.
Des questions comme
les racines de la violence, de la frustration, de la non réussite ou non
réalisation personnelle, du fait que des personnes ou la société ne laisse pas
toujours une chance aux personnes pour réussir dans sa propre vie, sur la
solidarité, l’entraide, l’amour, la compassion, l’empathie, les racines de l’amour,
la concurrence et l’émulation … seront abordés.
On pourrait se
poser des questions sur la finalité de notre société (sur le voyeurisme de la
téléréalité, sur des phrases comme « on offre du cerveau disponible [par
nos émissions] à la publicité » selon Jérôme Lelay,
directeur de la chaîne de télévision TF1 etc …).
Les principes de base de l’écovillage sont :
1) la
recherche (peut-être utopique) d’un monde meilleur, en particulier par
l’amélioration des relations humaines entre membres de la communauté
villageoise,
2) l’idée
d’un idéal communautaire, et le choix d’une vie communautaire (d’une vie en
commun) sur la base de même idéaux _ en particuliers moraux, écologistes,
culturels etc … _, en particulier sur des principes moraux et sur une
charte éthique, pour y parvenir,
3) faire
que l’on « travaille », par plaisir (sans avoir vraiment l’impression
de « travailler »), pour être utile au plus grand nombre et pour soi
aussi, et non sous la pression permanente ou/et la contrainte,
4) la
recherche du bonheur en particulier intérieur et la préservation de la vie et
de la nature, avant la recherche du profit financier et matériel à tout prix
(nous rejetons pas le profit, mais la recherche du profit au détriment de la
société, de l’homme _ par exemple la pression permanente, le maintien du stress
sur les employés dans les entreprises, pour en tirer la maximum de profit pour
la société, et le plus petit nombre (dont le patron et les actionnaires), au
détriment de ceux qui produisent vraiment les richesses créées au sein de
l’entreprise _ et de la nature),
5) le
respect de règles écologistes : respect de la nature, de l’environnement,
le recyclage des ressources, l’évitement du gaspillage des ressources (au
niveau de l’eau, des déchets, en étant plus économe, responsable etc …). Pas de
croissance à tout prix au détriment de la nature et du cadre de vie.
6) Son
haut niveau scientifique et culturel,
7) Le
développement des « trésors culturels » et humains (compassion,
solidarité, curiosité etc …).
8) La
tolérance de toutes les communautés (culturelles, raciales, sexuelles …), le
respect de la diversité, à condition qu’elle ne porte pas préjudice aux autres.
9) L’absence
de préjugés.
10) L’originalité
et l’imagination, mises constamment à l’honneur dans le village.
En résumé, dans ce village le développement
des relations humaines et de la Culture sera mis à l’honneur.
Le projet de cet écovillage
est issu de réflexions sur le monde capitaliste et sur certains de ces aspects.
Note : L’auteur de ce projet n’est
pas contre la société capitaliste, quand celle-ci fonctionne sur le mode
d’échanges (échanges de biens et de services …), voire sur la loi de l’offre et
de la demande.
Par contre quand
celle-ci pousse à l’égoïsme, le plus total, à l’individualisme le plus
« forcené », à un comportement des individus _, alors que l’homme,
par nature, est pourtant plutôt un être social _ non solidaire, voire
antisocial, cette société capitaliste dans ses dérives « les plus
sauvages » (par sa capacité à détruire, dévaster la planète _ déforestation,
refus de lutter contre l’émission de gaz à effets de serre cause du
réchauffement de la planète, pour des raisons économiques à court terme _,
laisser mourir des être humains malades _ comme dans le cas des procès initiés
par certaines compagnies pharmaceutiques, contre le productions de médicaments
génériques _ antiviraux antisidéens etc. … _ en
Afrique du Sud … _, au non du profit (érigé en système de valeur, dogme, voire
en religion), posent alors un réel problème de conscience.
On peut se poser la
question de savoir si le but de l’entreprise capitaliste est uniquement de
renforcer son pouvoir, ses profits (sa richesse), en particulier de ses
dirigeants et de ses actionnaires majoritaires, au détriment du bonheur de ses
employés (en les soumettant sans cesse au stress, pour les faire produire plus
et générer plus de profits, les empêchant de réfléchir sur leur vie et le but
de leur vie) ou au contraire de permettre l’épanouissement et le bonheur du
plus grand nombre.
En raison des
réflexions précédentes, nous voudrions
créer une société écovillageoise, plus solidaire,
plus généreuse, plus respectueuses des êtres, où la « gratuité des
choses » existe.
Nous verrons si
cette société, en respectant ces buts, sera pérenne ou peut se renforcer dans
temps, ou bien au contraire sera plus fragile face au monde extérieur.
On verra si cette
communauté peut réparer les personnes abîmées par la vie, et redonner une
chance à certains.
On verra, dans le
cas où cette société est suffisamment solide, si elle pourrait accueillir au
son sein des stages de ruptures de jeunes en difficulté (de
« loulous » de banlieue, par exemple).
Nous verrons
si au sein de ce village, nous pourrions développer des expériences
architecturales ou agricoles innovatrices. Par exemple, « l’agriculture
naturelle » [5] [1].
Il faudrait
vérifier si cette agriculture pourrait vraiment diminuer le temps de travail et
améliorer les conditions de vie (car en général, l’agriculture
« biologique » demande beaucoup de main d’œuvre et de travaux de
soin, type binage au couteau).
Des murs pourraient
être utilisés pour reconstituer des arts disparus _ arts minoens, mosaïques
romaines (où l’on pourrait placer quelques images anachroniques et
humoristiques _ sénateur romain avec son téléphone portable _), des arts
premiers _ art du temps du rêve des aborigènes australiens etc. …
Ce village sera un
lieu d’expérimentation de nouvelle expérience, mais avec esprit critique.
Au sein de ce
village, l’esprit critique positive sera développé.
Sinon, on s’inspirera
des écovillages déjà existants, comme par exemple,
celui de Damanour en Italie.
Cela pourrait être
comme eux une société « participative ».
Avant de lancer
cette idée, on doit bien réfléchir à tous les aspects de ce village.
Cela peut être une
expérience innovatrice.
La place de
l’enfant sera primordiale dans le village.
Il suivra le cursus
scolaire habituel (on reste en règle).
Mais il a des activités libres (choix de certains cours, comme les
« libres enfants de Summerhill » en
Angleterre). Les parents selon leurs compétences, à tour de rôle, feront
réviser leurs devoirs, le soir, à tous les enfants du village.
Il pourrait suivre
et participer aux discussions des adultes, proposer des projets. Il pourra
participer aux projets et tâches du village.
Dans cette
micro-société, toute personne peut beaucoup travailler (on est pas contre le
travail et même le fait de travailler beaucoup), mais cette quantité de travail
ne doit pas être due à la pression, mais due à une participation librement souhaitée,
désirée, par passion … et ne doit pas être au détriment de la santé.
Plus tard, nous
imaginerons que le village devienne :
. un centre de
colloques intellectuels (avec invitation et cours par des personnalités connus,
tels que prix Nobel etc ..),
. un lieu pour des
universités d’été et universités populaires (cours d’initiation et
d’apprentissage à la culture universelle humaniste, à la culture scientifique,
cours de culture générale …),
. un lieu de stages
(stages de ressourcement, culturels …, y compris stages astronomiques,
botaniques, mathématiques …), avec des places d’hébergement, d’abord dans le
gîte, la ferme, puis plus tard dans des bungalows comme au centre de la Flatière (à côté des Houches et de Chamonix).
La diversité architecturale des bungalows pourraient s’inspirer de la diversité des maisons préservée au très bel écomusée Maihaugen de Lillerhammer en Norvège. Un bon nombre de ces maisons auraient un toit supportant une couverture végétale comme certaines maisons islandaises et norvégiennes (sous la terre arable du toit, se trouve un toit rendu étanche par du bitume).
Maisons
à toit végétalisée et « maison de Troll »,
Ecomusée de Maihaugen, Lillerhammer
(Norvège).
Certaines
pourraient être des yourtes mongoles (allant de 15 m2 à 130 m2. Voir les
sites : www.yourte.com et www.franceyourte.com ).
- un lieu de
discussion philosophique (café-philo sur de nombreux sujets : a) le
pouvoir, la force et la faiblesse, b) prévention et répression, c) la
réglementation de la société, d) l’amour, la compassion etc. …).
Le rêve de l’auteur serait un lieu où tous travaillent durs, tout en prenant le temps de vivre (où l’on peut avoir des discussions intellectuelles sur toutes sortes de sujets, durant le temps du travail, y compris sur les comètes, comme du temps de Thalès de Millet …Une société « grecque » sans esclave, avec l’utilisation de technologies avancées et intégrées _ raisonnées). On pourrait travailler beaucoup et aussi à d’autre prendre le temps « nomade » (temps de vivre, sans être poussé par le profit maximum. En tout cas, les buts doivent être acceptés et non sous la pression et le stress).
Dans ce village on
pourrait avoir de bonnes relations ou apporter notre soutien à GreenPeace, WWF, Survival,
P.C.R.F (Planetary Coral Reef Foundation … site : www.pcrf.org ), le musée de l’homme et des
ethnologues, d’ONG de défense de la nature et des grandes forêts primaires
(Tropicana Verde au Nicaragua etc.) … et suivre par
Internet leurs actions (par exemple les périples autour du monde, depuis 1975,
du bateau de ferro-ciment MV. L’Haraclitus de l’ONG
PCRF …), ou d’autres bateaux d’exploration comme la Boudeuses (quand celui-ci
existait encore). On pourrait avoir des réflexions théoriques sur le futur de
l’humanité et de la Terre, de la conquête spatiale, sur les projets de villes (nomades ou non) de
l’espace. On pourrait imaginer dans le village, de nouvelles expéditions (idée
d’expédition nommée « prend ton cœur, lance-le et cours derrière »),
des projets et suggestions de nouvelles techniques pour les pays en voie de
développement (mener une réflexion sur le caractère « délicat » ou
ambiguë de l’humanitaire …) …
Ou mener des
réflexions philosophiques sur les succès et échecs de la non violence (comme
dans le cas de la lutte du Peuple tibétain et le rôle du Dalaï-lama), sur la
possibilité ou non d’une société gratuite … sans argent (une société de « Potlach », comme chez les amérindiens de la côte ouest
du Canada …) ( ?).
Beaucoup plus tard,
il y aura des salles de cours, de classes (dans des sortes de petites maisons
intégrées au paysage), qui seront utilisés successivement par les enfants, les
stagiaires, pour des joutes et débats scientifiques (mathématiques, en physique
_ style « colloques Solvay » etc …).
L’auteur a constaté
que des personnes pleines d’idées _ parfois surdouées _ ne réussissaient pas
dans la vie, par manque de connaissances scientifiques et de diplômes.
Le village devrait
permettre alors à ces personnes par le suivi de cours « libres » (par
exemple en auditeurs libres etc …) de rattraper leurs connaissances
scientifiques (voire de les aider à produire dans le domaine scientifique).
Ce village
pourraient être un centre de recherche scientifiques, d’expérimentation,
d’idées (un des axes directeurs du village serait « l’imagination toujours
au pouvoir » : latrines sèches, éoliennes, solaire, sanicompostage, lombricompostage,
couvertures végétalisées de toits, culture du
paulownia, du kiwi, du mûrier noir ou blanc, chauffage par le solaire, centrale
de chauffage aux copeaux de bois et sciure _ telles qu’on en trouve en grand
nombre en Autriche _, qui eux-même viennent des cultures de mûriers, paulownias,
robiniers, électricité produites par éoliennes, le solaires, une centrale
électrique basse-chute, comme celles qui avaient vendu par Leroy-Merlin, il y a
plusieurs années etc. …).
Durant ces stages,
on mettrait en avant : la recherche de l’excellence (et de la perfection)
en tout, le soucis du détail tout en conservant toujours la vue d’ensemble et
du tout. « Le toujours mieux [ou d’avantage] » de Saint-Vincent de
Paul (ne pas s’endormir sur ses lauriers, toujours se remettre personnellement
en cause _ démarche personnelle, « intérieure » et individuelle).
On devrait
promouvoir aussi l’humilité (comment ? pas d’idée pour l’instant).
Les cours et les
stages doivent être sérieux, honnêtes (les stagiaires doivent en avoir pour
leur argent et repartir heureux. Un questionnaire de satisfaction doit être
remis à la fin de chaque stage, cession, colloque, conférence …), dont les
réponses doivent être traitées avec conscience (professionnelle …) et dont la
prise en compte devrait permettre d’améliorer les cours et stages.
On doit éviter,
dans ces cours et stages, toutes pseudo-sciences et pseudo-médecines (voir à ce
sujet les sites : www.pseudosciences.org
et www.pseudomedecines.org ).
Son économie serait
basée sur une économie domestique et une économie de prélèvement. Tout serait
sur une base sociale horaire ( ?). Cette
« société » est fondée sur une critique globale, transactionnelle, et
une recomposition sociale ( ?).
Tout dans le
village serait sous le régime de la loi 1901, y compris l’écoboutique,
la boutique d’écobricolage (maison, solaire, éolien
…), l’écolibrairie, l’écocentre
et écoparc qui se visite (voire s’il on prévoira un
prix d’entrée pour l’écoparc ( ?)).
Il pourra y avoir
des profits. Tous les profits seront réinvestis dans l’écovillage.
Cette microsociété devra savoir résister aux
agressions extérieures et perdurer voire prospérer (ou encore essaimer de par
le monde _ faire des émules).
On verra si ses principes contribueront à que
ce projet puisse être aussi bien réalisé en France que dans le reste du monde.
On mesurera sa capacité à savoir survivre et prospérer face à la société
économique « libérale » (i.e. capitaliste « sauvage »).
L’expérience, si elle réussissait, pourrait
être alors transposable ailleurs et
essaimer (à San Francisco et … pourquoi pas l’Himalaya, voire le Tibet, dans un
futur plus lointain ( ?) …).
Mais auparavant, on doit déjà réfléchir
pourquoi certaines expériences communautaires n’ont pas perduré et se sont
finalement terminées par un échec. Par exemple, pourquoi l’expérience
fouriériste (de Fourier), hippies, de certaines communautés dans le
Larzac, par exemple n’ont pas perduré
dans le temps.
Certaines
communautés se sont installées dans (ou ont « squatté ») des sites
remarquables, remarquables pour leur beauté, sans avoir nécessairement toutes
les autorisations et titres de propriétés nécessaires … et son sont fait
délogés par les promoteurs _ voulant mettre main basse sur le site _ et/ ou la
police, comme dans le cas de la communauté hippie de Cairn en Australie.
Certaines ont été
harcelées ou démantelées par les autorités ou la police, à cause d’accusations,
fondées ou non, de cultiver le cannabis, de consommation de drogue ou encore de
cacher des criminels ou terroristes en fuite.
D’autres se sont ou
se seraient transformés en « lupanards »
sexuels, sans cadre moral clair.
Certaines encore
ont été sous la coupe d’un gourou, de personnes déséquilibrés, d’escrocs plus ou moins « sincères »,
recherchant en apparence le bien des autres, mais surtout le pouvoir, sur les
consciences, les richesses et afin d’assouvir leurs fantasmes.
Il peut aussi avoir
une récupération sectaire de la société communautaire et ses idées (comme dans
le cas de Davidiens tombant sous la coupe de David Corech).
Il y a toujours le
risque que le projet passe sous le contrôle de personnes ne partageant pas les
buts et idéaux humanitaires du village.
Il faut éviter que
des personnes viennent et profite de l’écovillage
pour ne pas travailler, pendant que tous les autres travaillent. Ou que certain
aient un statut privilégié (les dispensant par exemple de travail) par rapport
à d’autres.
Certaines
communautés arrivent au contraire à se perpétuer, comme les Amishs,
en se coupant du monde extérieur et de ses influences culturelles (pas de
radio, de télévisions …), en rejetant le progrès technologiques et en ayant une
vision très conservatrice pour ne pas dire rétrograde du monde.
Un autre danger est
la recherche de l’irrationnel (médecines « douces » … dangereuses,
thérapies irresponsables, le fait de vivre, en permanence, dans l’irréel et
« l’autre monde »…) et le soutiens aux thèses pseudo-scientifiques
voire délirantes (« arrêt du Nucléaire immédiat et total ! »,
lutte archarnée contre les OGM …) bref le manque de
réflexion et d’esprit critique.
L’auteur pense qu’aucun groupe humaine ne peut faire l’économie et ignorer les réalités extérieures et les impératifs économiques (par exemple, qu’on ne peut « comme cela », du jour au lendemain, sortir du nucléaire, pour arriver à n’utiliser que les énergies renouvelables, pouvoir se passer du nucléaire tout en se passant des énergies fossiles, et en plus en voulant aussi se passer du grand éolien !).
D’une manière générale, l’enfer peut être pavé de bonnes intentions
dans tout projet. Et les religions, même les mieux intentionnées sont un bon
exemple (une religion pacifique comme le christianisme a pourtant été utilisée
par l’inquisition …).
Dangers sectaires et gourous
Pour éviter les
gourous (type gourous dont chaque déclaration serait « parole
d’Evangile »), il faut que le fonctionnement de cette société écovillageoise soit aussi démocratique que possible
(élection régulière des responsables et du responsable, comme celle d’un maire
et de son conseil municipal par exemple. Vote à bulletin secret …).
Entre membre de la
communauté, il faudra, en particulier, mener aussi une réflexion démocratique,
ensemble, sur les moyens d’éviter toute dérive sectaire ou la survenue de
gourou en son sein, ou tout replis sur soi (communautaire),.
C’est d’ailleurs un
des points cruciaux du projet, conditionnant son succès ou son échec.
Le repli communautaire et les dévires
irrationnelles
La
« communauté » ne sera pas coupée du monde (elle n’est pas une communauté Amish). Elle ne doit
pas être conservatrice et rétrograde. Bien au contraire.
Elle doit être
ouverte aux mondes et aux technologies innovantes. Elle doit être tournée vers
l’avenir.
Pour éviter le
replis et l’irrationnel, un haut niveau de culture, et d’éducation, en
particulier scientifique, sera cultivé au niveau de l’esprit du village et
entre les membres de ce dernier.
L’auteur de ce
projet souhaiterait que l’esprit civique, laïque et républicain soit prôné dans
le village.
Le risque d’OPA d’investisseurs privés, sur
le village
Pour éviter cela, savoir :
1) Avoir
en possession de l’association loi 11901, tous les actes de propriétés,
2) s’entourer
d’avocats et de conseils juridiques.
3) Que
l’association ait une trésorerie importante, liés à une (des) source(s) de
revenus appréciables et éthiques (culture de la spiruline ? de la « brède mafane » (cresson de
Para), sous serre ?)…
4) Que
le trésorier et ainsi que le trésorier adjoint soient choisis du fait de leur
haute moralité,
5) Qu’il
y a 2 signatures pour retirer l’argent du compte bancaire de l’association.
6) Les
comptes sont vérifiés par une comptable (ou expert comptable) et une
association de gestion agréée (devant les impôts).
Drogue, respect des lois de la république
Les drogues et les
stupéfiants sont interdits dans le village et sur le site (voir l’annexe sur l’écocharte dans ce document).
Donner asile à des
personnes ne signifie pas les soustraire à la loi, quand ces dernières
personnes ont commis un crime.
Ce monde sera
libre, sachant que « le prix de la liberté est la vigilance ».
Pas de privilège
Le but du village n’est
pas l’enrichissement matériel individuel, mais surtout l’enrichissement
intellectuel et intérieur et on doit sans cesse le rappeler. On doit y
développer le sens de la responsabilité (de l’autonomie, de l’initiative
individuelle ou collective).
Le site de l’écovillage doit être propre, une question de respect pour
soi et les autres.
Voici des idées sur
l'implantation d’un écovillage culturel et
touristique :
1) Pour permettre
la pérennité de cet écovillage culturel et
touristique, il faudrait qu'il soit « irréprochable » moralement et
que la communauté, qui y habite, soit une démocratie, avec des responsables
choisis par voie démocratique au sein de cet écovillage
culturel et touristique),
Il faudrait qu'elle
soit exemplaire (pas de prévarication, de vénalité, d'oppression ...).
Cette « grande
droiture moral » permettrait d’attirer les « bons » candidats,
voire les médias qui pourraient parler de cette « expérience » etc.
...
1b) Il faudrait que
le projet soit sous le signe « du CULTUREL » (de la CULTURE). Ce
dernier disposerait d’un important Centre culturel. L’idée serait que cet écovillage serait peut-être connu un jour comme un
important centre culturel mondial (Tout comme Auroville ? Peut-être à
l’image d’Auroville en Inde, pour certains aspects ( ?)).
2) il faudrait que la « communauté » adhère et adopte une charte éthique de vie pour ce lieu de vie culturel et touristique (c’est à dire ici l’écovillage). La charte doit être admise démocratiquement.
2b) Les membres de
ce « centre culturel et touristique » adhère à cette charte dont tous
les articles seront clairs et précis (cette charte est comme une sorte de règle
de vie),
Note : Trop de
centre culturel et touristiques utopiques au Larzac et ailleurs se sont
dissoutes par manque d'idéologie claire et de charte éthique.
4) On imaginer
rechercher un joli hameau ou village abandonné (dans les montagnes françaises,
par exemple dans les Pyrénées, par exemple dans le Gers, l’Ariège, les Pyrénées
orientales etc. ...).
4b) les maisons
seraient rachetées à bas prix (aux descendant des anciens propriétaires des
bâtisses du village ...), et à côté duquel pourrait subsister les ruines d'un
vieux château médiéval (Cathare ...) qui pourrait être loué au village dont il
dépend pour un loyer symbolique et pour une bail de 99 ans.
4c) Il faudrait que
le Village ou et son site soit très beau (TRES IMPORTANT), éventuellement sur
un nid d'aigle.
5) Créer une
association (une en France, loi 1901, une en Belgique, ASBL etc. ...) pour
soutenir ce projet, avec un bureau élu
démocratiquement,
(Note: il n'existe
pas encore une Europe commune pour les associations).
5b) avoir un bon
trésorier honnête, connu pour ses valeurs morales,
6) créer un ou
plusieurs comptes bancaires (rémunérés), avec au moins 2 ou 3 signatures des
membres du bureau pour retirer l'argent,
7) Les comptes sont
vérifiés par une comptable (ou expert comptable) et une association de gestion
agréée (devant les impôts),
8) lancer une
grande souscription auprès des donateurs, pour racheter le village.
9) Créer un
sous-association ("association de fait" ou créer une nouvelle
association), style chantier de jeunesses,
ou "Chef d'œuvre en Péril", pour la restauration du village.
10) essayer
d'obtenir des subventions du ministère de la culture, si un des (ou le) site(s)
est classé (cas improbable),
12) Ce village et
la communauté aurait une vocation des productions culturelles :
a)
Oeuvres cinématographiques,
b)
artistiques (peinture, sculpture,
émaux, tissus, poterie, photo …),
c)
éditions de livres et de CD voire de
DVD,
d)
apiculture, création de confitures,
e)
restaurant, café, salle de spectacle,
f)
culture de plantes médicinales,
aromatiques, aromates, plantes pour les tisanes, …,
g)
stages de yoga, de ressourcement
psychologique, « retraite spirituelle » etc. ...
12bis) Créer une centre culturel et
touristique cinématographique pour :
a)
la création de festivals
cinématographiques dans ce village : par ex. festival :
-
du film lesbien et « gay »,
-
des autres cultures alternatives,
-
du documentaire sur les civilisations
traditionnelles _ « Terres de Couleurs » (+) etc. ...
-
du documentaire humanitaire,
-
de la solidarité, du film solidaire,
-
des exclus, des SDF …, et de la
« résistance »
-
contre les discriminations, la
précarité,
-
du courage … (ou / et de la résistance
_ voir le festival « résistance » de Foix/ Tarascon-sur-Ariège),
-
de l’écologie et de la préservation de
la nature,
-
du documentaire animalier et
botanique,
-
de la culture occitane,
-
des études et de la culture
cathares …
-
du futur … (futurologie, quel
futur ?, la SF _ science-fiction …),
-
underground,
-
de la montagne,
-
du vol libre,
-
de l’aviation ( ?),
-
de théâtre amateur (voir celui de
Narbonne) ou/et de l’improvisation …
-
des cultures premières (et expositions
d’arts premiers),
-
...
(+) Des peuples du monde (martyrs …)
pourraient être invités pour des débats.
b) la création d'œuvres cinématographiques
(avec studio) sur le créneau des DVD, des cassettes VHS ... (films des
personnes différentes, oeuvres d'auteur, oeuvres X, policiers, court-métrages
...).
13) Si faire aider
de spécialistes pour créer une telle centre culturel et touristique. Avoir une
raison sociale claire.
13b) Élaborer des
scénarios de bonnes qualité (travail long et patient, avoir de bons
scénaristes).
14) Rédiger un
projet béton et le proposer pour obtenir des subventions du ministère de la
culture, du CNC (Centre National du Cinéma),
16) Installer du
matériel vidéo léger (avec les films produits réinvestir dans la rénovation du
village),
17) faire un
chantier, l'été, avec les donateurs, pour la rénovation du village créer
d'abord un restaurant saisonnier ouvrant le plus tôt possible, afin que par ses
revenus on puisse financer la rénovation du village et le projet de centre
culturel et touristique (Il faut qu'il y ait une bonne ambiance, des jeux et
une rivière le soir, pour se détendre. Faire des fêtes).
(Il n'y aura
peut-être pas beaucoup de monde _ il y a en général, peu de bénévoles pour ce
genre de chantier _, mais il faut y croire). Filmer le chantier et en faire un
documentaire sur le projet.
18) Avoir une
"bonne commerciale" pour le projet (déjà une bonne expérience
commerciale) pour vendre le projet et un centre d'information et de
documentation sur le projet sur place (ouvert l'été).
19) Il faut créer une
légende ou une rumeur sur le village (le 1er village matriarcal) pour attirer
les touristes (légende cathare, wisigoth, de fées, des fées de la ville de Mirmande, de la Déesse mère, ...).
20) Créer un site
Web pour faire connaître le village, le référencer dans les syndicats
d'initiatives locaux, les autres sites
(les personnes différentes, centres culturels etc... _ voir aussi plus loin
idée de salle Internet). Ce site sera
convivial, agréable, facile à lire et au niveau de sa navigation.
21) rénover
l'ancienne église ou créer une salle de spectacle. Salle polyvalence,
spectacle, réunion, sport, multi-cultes (bouddhiste, chrétien etc. ... il ne
faut pas être exclusif ...).
22) Créer un
festival folklorique, une procession cathare,
23) Créer un
festival de la musique et de la littérature cathare (ou provençal si c'est dans
les Alpes du Sud etc. ...).
24) créer un café
littéraire avec une importante librairie et bibliothèque (s'inspirer de l'hôtel
restaurant "La Joie de Vivre" dans la vallée de la Clarée (à côté de Briançon). Y organiser certains soir, sur
sa scène de spectacle, des spectacles amusants style Michou, ou des débats etc
... La bibliothèque servira de bibliothèque à la communauté).
25) Créer un gîte
de France ou d'étape, pour la plaisir de touristes.
26) organiser des
randonnées (moyenne montagne), avec accompagnateur agréer.
28) pour le
développement culturel, organiser régulièrement des « cafés de la
philo », invitant de grands penseurs, savants, scientifiques et
philosophes (certains un peu sur le modèle de « l’académie Olympia »
d’Eintein).
29) on essayera
d’élaborer des aspects des relations humaines qui les améliorent : douces
attentions _ comme le don d’échappe en soie blanche au Tibet, les Khatas, comme le dons de colliers chez les Bushmen
(Bochimans) du Kalahari, pour symboliser une amitié etc. … _, philosophie du
don et de l’entraide (mais pas de façon caricatural et imposé, ou dogmatique).
30) l’art aurait
une place non négligeable dans le
village (musique, concert, fêtes, peinture, poterie, émaux, sculptures,
faïences …).
On pourrait
imaginer un cybercafé, mettant en œuvre que des technologies open-sources
(Linux Ubuntu …), pouvant servir de salle de classe
pour les enfant, la journée.
Il faudra prévoir
un site web, par exemple en SPIP,
un logiciel « Open Source » et un petit journal (payants ?) pour
faire connaître le village (donc au minimum, une photocopieuse, une imprimante
Laser au départ puis peut-être plus tard une imprimerie, si celle-i est
rentabilisées par les productions _ livres ( ?)).
Le village
posséderait des voitures et véhicules collectifs.
Les toilettes dans
le village seront majoritairement des toilettes sèches (avec utilisation
de copeaux de bois, de feuilles ou pétales sèches parfumées et odoriférantes,
de sciure, qu’on vide, à chaque passage, par un sceau, dans la fosse des
toilettes, remplie d’une litière de feuilles sèches et de paille sèche … Puis
vidage du compost produit dans ces toilettes, tous les ans, pour
« fumer » les sols …).
L’eau du village
serait réutilisée et recyclée. Les toits récoltent l’eau de pluie dans les
citernes.
Dans
un écovillage, tout est recyclé ou (ré)utilisé, y
compris l’eau de pluie.
On pourrait
imaginer des toits avec couvertures végétales (avec des cultures sur les
toits), avec l’idée de redonner à la nature, la surface qu’on lui a repris.
Bref faire revivre
ce village par sa promotion de la Culture, et aussi par son Centre culturel
central, qui peut être aussi un lieu touristique.
Ecovillage
de Soan, en Inde.
Les jardins doivent être beaux et en même
temps demander peu de travail et d’entretien.
On pourrait imaginer les stations et bassins
de phytoépuration comme des lieux esthétiques.
Exemples
de jardins naturels.
Serres
pour les productions d’hiver (avec utilisation de compost produit sur place).
Une partie du terrain agricole serait
consacré à :
1. Un
parc agro-forestier, avec des arbres producteurs d’azote et de fourrage,
faisant tourner cultures et pâturages (selon la saison) et aux haies vives.
2. Une
agro-forêt ou/et jardin-forêt multi-strates (en permaculture
…).
Les arbres sont régulièrement taillés pour
éviter la canopée de se refermer (Voir la bibliographie en annexe sur les
« jardins-forêts »).
Les techniques culturales seraient
« bio », naturelles, respectueuses de l’environnement, par le recours
des techniques de la permaculture,
du semi-direct (paillage ou mulch, type Jean Pain, Dominique Soltner),
de l’agriculture naturelle dite
« sauvage » de l’agronome japonais Masanobu
Fukuoka, voire du B.R.F. (Bois raméal
fragmenté).
Un agriculteur ou éleveur bio ou une forêt,
situé(e)s à proximité, pourraient fournir le « paillis » pour le
semi-direct.
L’endroit, que par ses jardins ou son
architecture, son site doivent être très jolis, remarquables, comme l’écovillage de Végan, ou le
centre de retraite catholique de la Flatière (situé à
côté des Houches).
Entrée
de la Flatière Bungalows pour accueillir les
retraitants à la Flatière
salle
à manger à la Flatière Entrée de la Flatière
Eco-village
en Inde, avec environnement intégré.
Essayer de trouver des habitations telles que
manoirs, maisons bourgeoises, châteaux habitables ou abandonnés, hameaux et
villages disparus … avec grand terrain. A restaurer avec un groupe de personnes
motivées (avec au départ un chantier communautaire style chantier de jeunesse).
L’endroit devrait être très beau, le village
très joli (type village en pente).
Il faudrait un point d’eau sûr, abondant,
permanent à proximité.
Le lieu idéal, pour la 2ème
solution, pour implanter les maisons de l’écovillage
(dans le cadre d'un territoire écologiquement « libéré » et
préservé), serait placer le hameau à la sortie d'une forêt (en contrebas), dans
un cône de déjection ou un talweg (attention malgré tout, aux risques d'inondations !), orienté plein sud
(et pas de montagnes dans un rayon entre 17° O et 17° Est). Il faut de l'eau,
du soleil, de la biodiversité (pour nous permettre, pour notre maison, d'avoir
notre autonomie énergétique ….).
3ème solution : avoir des
maisons sur l'eau (telles que péniche, houseboats …),
pour ne pas avoir à payer le notaire ( ?) ou pour ne pas avoir à payer le
permis de construire ( ?). Maisons sur l’eau (rivière, lac, étang …) entouré
d’un grand terrain.
On pourrait obtenir des péniches à restaurer
sur le canal du midi, pour 15000 FF (autre piste pour l'achat de péniche : les
pays de l'est : Yougoslavie …).
Dans tous les cas,
Il y
aurait un lac ou un étang, avec des carpes et gambusiers
(lac qu'on creusera s'il n'existe pas encore), un théâtre (voire une scène
démontable flottante et une barque, sur le lac), une cascade, _ des lieux de ressourcement _ et un jardin
collectif.
Le poisson, le gambusi,
servira à manger les larves de moustique, les carpes les feuilles et plantes.
Toutes
les maisons seraient démontables.
Ce lieu
serait expérimental. On expérimenterait des concepts de nouvelles maisons et toutes
les solutions écologiques possibles
Les
voiture seraient interdites sur le site même de l’écovillage
(juste le vélo autorisé).
Les jardins devraient être semi-sauvages et beaux et
inspirer le calme.
a) faire fonctionner le bouche à oreille dans le monde
alternatif, et écologique. Passer des annonces dans les journaux alternatifs et
écologiques.
b) trouver une personne à temps partiel ou complet,
disposant d'une voiture, rayonnant sur la région Pyrénéenne (+) à qui m’on payerait
ses frais d'essence et d'hôtel (voire une prime honnête en cas de succès
( ?)), qui :
1) d'abord contacte les sites Web immobilier de la région (journaux locaux
...),
2) passe des annonce,
3) consulte et lit toutes les cartes IGN de la région au 1:25000° ou les cartes
d’état major du sud de la France,
4) puis contacte par téléphone les agences immobilières locales,
5) se déplace dans les agences, puis sur les sites proposés (pour les voir) _
sites tels que : Manoir, maisons bourgeoises, châteaux habitables ou
abandonnés,
6) qui va voir les historiens locaux (et archives départementales) pour
connaître hameaux et villages disparus ... et les légendes et qui contacte
mairies locales ...
Les idées de restauration, gîtes, spectacles, activités équestres... dans
ce centre pourraient être suggérées à ces maires. Si possible, ces activités
seraient regroupées dans le même village (ou même vallée, ou même région à
moins de 20 km les unes et les autres.
Sinon, le lieu pourrait être aussi choisi dans un autre
pays (Espagne, Italie etc …), si nécessaire.
Dans ce village, serait imaginé un projet
d’éco-centre _ centre écologique _ et d’éco-parc, pour la présentation et de
promotions des nouvelles techniques écologiques.
Ses buts sont de :
Il
met en pratique, et à la portée de tous, les connaissances acquises au fil des
années, dans le monde.
1)
une maquette, à l’entrée, faisant le
tour de France des écovillages existants.
2)
Un pavillon présentant une culture de
criquets et de certains, sources de nourritures et protéines, dans des serres
totalement closes (étanches).
3)
Un pavillon présentant différents
instruments écologiques :
·
Turbine tesla (1,5 kw
etc …),
·
Turbines hydroélectriques
basses-chutes de petites tailles Franklin, turbine Pelton (ou comme celles
fabriquées par Leroy-Merlin …) …
·
Chaudière solaire semi cylindrique,
dont la taille des miroirs est expliquée au visiteur. Support des miroirs en
tôle galvanisée (Y = x2 / 4. f ).
·
une grande parabole solaire (en résine
Epoxy armée de fibre de verre, couverte de ruban d'aluminium collant) montée
sur monture équatoriale dont l'orientation par rapport au soleil est contrôlée
par un moteur Stirling.
·
40 modèles de cuiseurs solaires et de
foyers à basse consommation en bois
·
Systèmes à pyrolyse. On peut obtenir
du charbon de bois et des produits " pétroliers " ( ?) par la
pyrolyse du bois. Chaudières turbo-bois, à tirage forcé.
·
Le " clubuster
" pour faire pleuvoir.
·
Photopiles à couches minces et à
semi-conducteurs amorphes, tuiles solaires …
·
Diverses solutions solaires
(chauffe-eau solaire …), réfrigérateurs solaires (à effet Peltier …).
·
Eoliennes (divers modèles dont artisanaux
pour l’Afrique avec des bidons coupés en 2 …),
·
Réacteur Penton (pour utiliser l’énergie du pot
d’échappement),
·
Des solutions biogaz (réacteurs
biogaz) et des solutions de composts _ terra preta,
méthodes de perma-cultures, méthodes de paillages (Jean
Pain …) …
·
Des sanitaires écologiques :
toilettes sèches, sanilombrics …
·
Etc …
4)
Dans le parc, des maisons à 1000 ou
10000 Euros de 100 m2 au sol (en bois de palettes, en déchets de parquets et de
toutes sortes, pour les murs, qu'on remplit ensuite de toutes sortes de déchets
: déchets de lavande, de fane de tournesol, de maïs, de papier, de paille
compressée, de genêts, de chanvre, de pierre) voir site : www.multimania.com/ecologie.sociale/index.htm (?). On badigeonne la maison à l'extérieur de
chaux grise et à l'intérieur de chaux blanche.
·
Expo de système anti-séismes :
·
A) " cylindre-blocs " en en
pneus, remplis de bétons et de bouteilles, avec au centre un grand bambou
vertical, planté dans le béton.
·
B) La dalle porteuse est en bambou. Il
forme au niveau du sol, un quadrillage de petits murets (en croisillon _ encellulage ( ?)), formant des " fenêtres
anti-sismiques ", comblés de
bouteilles de plastiques remplis d'eau (dans cette eau : de l'argile, du
charbon de bois, une paille munie d'un
bouchon en liège servant de flotteur _ dès que la bouteille s'ouvre, la paille
s'éjecte) et de sable. Puis dessus, 8 cm de béton couvert de céramique.
·
C) Présentation de l’ogive de survie,
de Michel Rosell (voir plus loin), pour les personnes
qui voient un tsunami venir, voir sur son site web : http://ecosocial.free.fr . Elle est constituée d'une bouée de camion
équipée d'un distillateur solaire, de bacs à spiruline, d'une torche _ lampe à
huile _ à son sommet, d'une casserole, d'un couteau).
5)
Dans le parc, il y aurait des lacs ou
étangs, en forme de pyramide tronquée + bâche (pour étanchéifier son fond).
6)
Pour l'Afrique sahélienne, un pavillon
présenterait des projets pou l’Afrique, dont certains avec l'arbre Moringa olifera. L’acacia senegalis _ pour la production de gomme arabique _ … en
Afrique, du mil (millet) cycle court (2,5 mois). On plante la graine, on met du
composte et on rebouche avec le pied. Des grandes toiles (type toile de
moustiquaire de plusieurs hectares …) contre les criquets.
7)
L’utilisation du champignon bopheria baciana, pour lutter
contre le moustique anophèle vecteur de la malaria.
8)
Des solutions pour des pays
désertiques, pour économiser l'eau, telles que a) biberons pour arbustes,
plantes, constitué : 1) d'un trou de 50 cm de profondeur avec une barre à
mine, 2) d'une chaussette usagée, pour
l'effet mèche, remplie de compost 3) d'un cul de bouteille de plastique, d'un cubitener rempli d'eau (cubieau),
renversé sur le cul de bouteille (grâce à cela, la plante est arrosée en eau
pour une semaine) etc …
9)
Pour se nourrir, un pavillon
présenterait la culture de l'algue bleue, la spiruline (10 gr de spiruline
suffira à une personne pour lui éviter d'être carencé). On la recueille avec un
filtre 60 µ. Avec elle, comme engrais ( ?) : bicarbonate de soude, phosphate
d'ammonium, sulfate de magnésium, potasse, nitrate d'ammonium …
10)
Culture sous serre, de brèdes mafanes (ou cresson de
para) et autres herbes épicées des tropiques (divers brèdes
malagaches etc …). Puis vente de brèdes
fraîches ou en conserve.
11)
Pour nettoyer l'eau polluée, on
présenterait une station de phytoépuration avec de la
jacinthe d'eau, de l'iris, papyrus, des joncs fragmitès,
de la menthe aquatique (menthe aquatiqua _qui est
aphrodisiaque _, du brasilis pour nettoyer l'eau, des
lentilles d'eau ( ?), de joncs à plumeau et des potamos
( ?) (coût du système 15000 F).
12)
On aura un verger de conservation des
espèces fruitières (pommes, poires, abricotiers, cerisiers ...), des
cynorhodon, pour la vitamine C ….
13)
On aura du tournesol (voir écovoitures, plus loin) et des cultures de plantes (tomates
…), qui permettront de produire aussi des graines d'espèces anciennes.
14)
A l’entrée de l’écocentre,
des panneaux comportant des phrases comme " mieux que le dire ou le rêver,
le faire ", " un autre monde est possible ", " savoir =
pouvoir ", « droit pour toutes les espèces, pour tout le
vivant », « respect des cycles biologiques (du cycle du carbone.
« Pour la forêt des hommes libres, des personnes se prenant entièrement en
charge, qui ne sont pas des bonzaïs », « pour les territoires
écologiques libérés et préservés de part le monde », « Le degré
d'émancipation d'une société se mesure au degré d'émancipation des
femmes » … Il y aura un panneau de libre expression au niveau de l’écocentre et partout dans le village.
15)
Présentation de ruches solaires, en
forme de cloche, en argile et couverte de cire, cire utilisée pour son étanchéification (ruche sur un modèle de ruche berbère), et
« d'apithérapie » avec de la gelée royale,
du propolis, du venin d'abeille.
16)
A proximité du centre, une forêt
alimentaire, avec des arbres greffés dont de l'aubépine, du sorbier comestible,
de l'alisier peuvent servir de porte-greffe (alisier pour pommier etc …).
17)
fabrication d'encre gallique avec des
plantes à tanin, de la colle naturelle à base de sève provenant de blessures de
cerisier,
18)
Fabrication de terre de Sienne (argile
coloré) et terre de Sienne brûlée / calcinée (si argile favorable à proximité),
19)
Des techniques de réfrigération à sec,
20)
Présentation de solutions de permaculture, sans engrais, sans labour (BRF, terra preta …). Technique BRF (bois rameaux fragmentés) pour la
fertilisation du sol : il faut broyer les branches avec une broyeuse, et faire
des morceaux, avec des branches n'ayant pas plus de 7 cm de diamètres (branches
avec feuilles récoltées en septembre _ branche de feuillus _ branches de chênes
… _, surtout pas de résineux ( !) car trop acide. ).
21)
Note : se faire prêter les
différents matériels et équipement (moyennant publicité) par les différents
constructeurs, fournisseurs … qui seront présentés dans les pavillons
d’expositions et accompagnés de panneaux explicatifs.
Culture, bac et récolte de spiruline et spiruline
récoltée.
Etc
…
Cet écocentre
devrait être grand et connu au niveau Européen (sa réputation doit dépasser le
cadre de la France).
L’écoparc et écocentre seraient agrémenté de belles statues et constructions,
type Gaudi et Niki de Saint-Phalle (comme dans son Jardin des Tarots en
Toscane, www.nikidesaintphalle.com
). Des statues pourraient représenter, de façon stylisée, des animaux en voie
de disparition ou disparus (loup de
Tasmanie, dodo …), ou encore les positions du Kama-sutra (de façon
humoristique) etc …
Dans l’éco-parc, il y aurait différents
espaces, espaces et pavillons :
a)
l’espace habitat écologique, habitat à
base de bois, terre crue, chanvre, paille, brique et chaux se côtoient pour
vous proposer un choix de matériaux pour votre maison [2],
b)
l’espace (ou le coin) des « [néga]watts », les gisements d’économies qui se cachent
chez vous sont mis à jour,
c)
un restaurant, la « Table
d’Amélie » (ou d’Emilie …), un restaurant de cuisine
« biologique » et saine (cuisine de bons produits. Voir annexe projet
gîte d’étape et restaurant biologique),
d)
voire une salle à manger collective
pour les congrès et stages,
e)
l’éco-boutique (voir plus loin),
f)
un espace information, sur toutes
sortes de sujets : 1) réchauffement climatique et effet de serre, 2) la
déforestation dans le monde, 3) le rôle des acteurs naturels (hérissons, vers
de terre et coccinelles, 4) l’eau et son recyclage, 4bis) les systèmes gouttes
à gouttes, 5) les bio-matériaux et
bio-maisons, 6) le recyclage des déchets, 7) les énergies renouvelables, 8) les
aides fiscales etc. (ADEME …), 9) les actions d’ONG _ WWF, FNH, GreenPeace etc.
_, 10), les grandes phrases d’extinctions d’animaux, depuis 20000 ans, dues à
l’homme, 11) les grandes catastrophes écologiques causées par l’homme _ Ile de
Pâques, Civilisation Maya, Civilisation Khmer etc. …
g)
son aire de jeu pour les enfants
(gardé par un auxiliaire pédagogique),
h)
une ferme pédagogique (avec animaux courants
de la basse-cours + enclos avec ânes et lamas …) située proche de l’aire de jeu
pour les enfants,
i)
les
jardins « naturels » (dans ces derniers seront présentés des
techniques de compostage assurant la fertilisation, le mulching
et d'autres techniques permettant le contrôle des mauvaises herbes, des
méthodes préventives et quelques produits non toxiques permettant de lutter
contre les ravageurs et les maladies …), agrémentés de parterres de fleurs et
de statues (comme par exemple des statues dans le style de Niki de Saint-Phalle
…).
j)
une aire pour les journées
d'animations (par exemple le samedi, sur l’éco-jardinage, sur
l’éco-construction etc …). Par exemple un amphithéâtre de plein-air, dans le
style de Gaudi, dont éventuellement l’aire centrale pourrait être remplie d’eau
(pour un théâtre d’eau ( ?)).
k)
Une salle de réunion, d’une centaine
de place (pour les exposés, les conférences, les projections de cinéma). Une
salle d’une trentaine de place (pour les réunions du conseil du village et
autres réunions) … Une salle télévision
avec magnétoscope (et lecteur DVD), pour les cours (on devrait éviter de
regarder la télévision à son domicile _ sans toutefois se couper du monde _ et
privilégier la lecture …)
l)
Une salle Internet, avec si possible
des liaisons ADSL (pour les élèves du village, pour des cours et durant l’été,
pour les visiteurs et pour pouvoir être connecté avec le monde entier. ON
pourrait y suivre des expéditions, des projets du monde entiers, être en
relation avec les différents forum, et newsgroup du monde entier …),
m)
Une grande bibliothèque de
consultation (recevant des revues du monde entier …),
n)
Une exposition présentant des
matériaux, isolants et produits écologiques utilisables en construction (avec
1) murs témoins illustrant les différents choix possibles pour le gros-œuvre,
2) éléments de murs isolés, illustrant divers systèmes différents d'isolation
écologique, 3) tous les isolants utilisables en éco-construction).
o)
Une boutique du commerce équitable
avec des produits venant du monde entier (nommé par exemple « nous irons
jusqu’au bout du monde … »).
p)
Pour les besoins des villageois, une
petite boutique communautaire (une superette par exemple), avec des produits de
première nécessité.
q)
Les bungalows d’accueils et
d’hébergement des visiteurs,
r)
Les toilettes etc. …
Vues
sur le Jardin du Tarot de Niki de Saint-Phalle en Toscane.
Même
les toilettes seraient originales et imaginatives (en fait, tout le serait dans
l’écovillage).
Toilettes coréennes (source : http://courrier.koreaherald.co.kr/SITE/data/html_dir/2000/12/21/200012210031.asp
).
On pourrait encore imaginer des cheminées
originales, torsadées, comme celles de Gaudi.
Cheminées
du Palau Güell d’Antoni Gaudí à Barcelone (© Diputació de Barcelona. source : http://www.gaudiallgaudi.com/FA008.htm)
Les bâtiments pourraient être en terre crue
et les petits bâtiments en « autoconstruction ».
Le bâtiment, abritant les bureaux et la
documentation, serait par exemple en ossature bois avec un double mur en
briques de terre crue.
Celui du restaurant est construit également
en terre crue mais en utilisant la technique des voûtes nubiennes.
Celui abritant l’éco-boutique et une salle
d’exposition, construit en briques de terre cuite auto-isolantes dites briques monomur.
Ils seraient couverts en bardeaux de mélèze
et utilisant presque exclusivement, pour le second-œuvre, des matériaux
naturels et non polluants : isolants à base de fibres de bois, de papier
déchiqueté ou de roche expansée, peintures et lasures naturelles, sols en terre
cuite ou parquets, cloisons en plâtre d’origine naturelle, sur ossature bois,
portes et fenêtres en bois.
Voir le site : http://www.terrevivante.org/
Peut-être l’éco-boutique pourrait être
réalisée sous la supervision et la licence de TERRE VIVANTE.
« Terre Vivante » et cet écovillage ne seront pas en concurrence, mais auraient des
relations d’amitié.
L’écoboutique fait partager notre d'expériences de l'écologie
pratique dans les domaines du jardinage biologique, de l'habitat écologique, de
l'énergie, de l'alimentation-santé. Elle propose de faire découvrir (tout comme
l’éco-centre) comment, dans la vie quotidienne, de façon simple et pratique, il
est possible d'adopter des techniques et comportements respectueux de la santé
et de l'environnement.
Le
centre, l’éco-boutique et le magasin d’éco-bricolage proposeraient, à la
vente :
a)
une
revue de l’éco-centre, et diverses revues écologiques, de jardinage bio et
d'écologie pratique,
b)
l’édition
et vente de livres pratiques, la vente de livres du commerces sur le sujet de
jardinage bio et d'écologie pratique, d’éco-bricolage, d’éco-maison, sur la
cuisine et l’alimentation saines etc …
c)
vente
de matériels et de dispositifs destinées à réduire ses consommations
domestiques (lampes fluo-compactes …), des générateurs énergétiques (solaires,
éoliens), chauffe-eau solaire etc … présentés par des techniciens agrées.
Les vendeurs, du magasin
d’éco-bricolage, seront formés et pourront donner des
conseils techniques et fiscaux. A compléter.
Il y aura une tritureuse, pour les graines de
colzas, de tournesol, pour le lin, le chanvre. Celle-ci produit des tourteaux
et de l'huile à froid.
Le village aurait des voitures diesel qui
rouleront à l'huile de tournesol (avec une adaptation du moteur, ajout d'une
pompe d'alimentation et d'injection BOCH,
d'un système de préchauffage électrique de l'huile pour la rendre plus
fluide. En cas de difficulté de démarrage de la voiture, on ajoute alors un
verre d'eau d'alcool à 90 °).
(On peut aussi utiliser de l'huile de
friture, pour les voitures à huile de tournesol. Il faut modifier le "
tarage " ( ?) des injecteurs à 80 bars ( ?). L'huile doit être d'abord
décantée, puis filtrée avec un filtre 5 µ (~ 85 € le filtre). (Pour celle-ci,
il faut éviter dans l'huile de friture, l'huile de palme et l'huile
d'arachide).
Les voitures seraient d’utilisation
communautaire. A chaque voiture serait associée un carnet de consommation et
d’entretien, dans lequel chaque emprunteur (utilisateur) marquerait : a)
le kilométrage parcouru, par emprunteur (kilométrage compteur de départ et
d’arrivée), b) la consommation de carburant de l’emprunteur (il y aurait un
compteur de litrage de carburant fourni par la pompe
(ou le pompiste ( ?)) du village (avec éventuellement le calcul du coût
associé ce volume de carburant utilisé), c) la révision et la vidange tous les
x 10 000 km etc …. Tout cela pour rendre les personnes emprunteuses plus
responsables et économes. Pour de longs
trajets, on préviendrait, la communauté (dans un grand cahier ( ?)), à
l’avance de l’emprunt de tel ou tel véhicule.
Les
voitures pourraient originales par leur décoration :
Nous prévoirons le financement de ce projet
par :
1)
par des dons (mais pas uniquement
financiers, mais aussi par des dons matériels _ par exemples, livres pour la
bibliothèque …),
2)
par les productions de cette
micro-société :
3)
Des subventions locales, régionales,
CNC ( ?) etc …
4)
Un droit d’entrée à l’écoparc – écocentre ou à un parc
d’exposition, à des jardins fleuris et botaniques ( ?).
5)
Le jardin potager, fonctionnant en
AMAP (voir annexe sur les AMAP).
Pour les sources de financement, s’inspirer
des productions et de la gestion du centre œcuménique de Taizé en Bourgogne ou
autre centre rentable.
Ce projet est parti d’un exercice
intellectuel, qui fait suite à l’exposé d’idées, plus ou moins inconsciences,
sur ce que pourrait être un écovillage, exposées par
des personnes alter-mondialistes de l’Ariège, cet été.
Et comme il semble très difficile de changer
de l’intérieur de notre société libérale, et lutter contre, ce qu’appelle le
député UDF Olivier Henno, le "cannibalisme
effréné du capital", on a proposé alors de créer une sorte de société
« idéale », « utopiste », un lieu exemplaire et
d’expérimentation sociale.
Mais peut-on créer une société parallèle et
concurrente, en marge d’une société capitaliste « cannibale » de
toutes les idées les plus désintéressées, qui les transforment toujours en
source de profit ?
Cette démarche, n’est-ce pas utopiste ?
N’y a-t-il pas lieu au contraire, « d’être de ce monde »
(impliqué, acteur actif de ce « monde »), et sur l’exemple d’ATTAC de
« l’attaquer » de l’intérieur (par exemple en dénonçant, sans cesse,
dans cette société, ce qui est plus révoltant moralement, comme la pénurie de
logements, alors que la richesse existe pour réhabiliter les immeubles, les
logements insalubres, les licenciements pour faire monter le cours des actions,
ou encore les patrons qui touchent des primes de licenciement disproportionnés
par rapport leur propre besoins de base, et le salaire de leurs employés …).
En plus tout ce qui est société
« utopique », n’est-elle pas irréaliste ou fragile, par essence ?
En plus, pour l’instant, on ne sait comment
on pourra financer le projet, le rendre viable, quelques sources de revenues
fiables et durables ? Pour l’instant, on ne répond pas à ces questions
dans ce document (et je ne suis pas spécialiste de ces dernières questions).
Ce document laisse donc, pour l’instant, le
champ libre à la discussion pour ces questions.
Pour contacter l’auteur de ce document :
benjamin.lisan@free.fr et
Tél. : +(33)(6) 16 55 09 84.
(dans le cadre de ce projet d’écovillage culturel).
- créer un gîte d'étape (+), en
achetant une assez grande bâtisse ancienne dans le style du pays,
à retaper, proche d'une station de sport d'hiver ou/et d'une station
thermale, voire proche d'un sentier de randonnée passant style GR10 (entre
Banyuls, Merens, Melles, Arrens, Hendaye).
- avec un coin salle à manger,
cuisine, toilettes, chambres simples, dortoir, local VTT et skis et réparation
VTT et skis, salon avec TV, chaîne HI-FI, cheminée et bibliothèque, Cd thèque
(dans le salon et la salle à manger), une cave pour le vin ...
- salle à manger avec murs lambrissés
de planche de sapin, pins, ou bardeaux de pins, et sur des murs des bibliothèques
de consultation,
- (plus tard, une piscine ou un
bassin, voir un jardin ou une serre d'hiver),
- Gîtes accueillant des touristes
l'été, avec enfants et animaux (stage et location VTT, randonnée, ...),
des classes de neiges (location de skis, de raquettes ...).
- former des personnes à tenir ce
gîtes (ou bien des personnes ayant le CV adéquat et pouvant en former d'autres
des travailleurs sérieux, des personnes différentes, ...),
- plus tard, avoir une salle de
séminaires et de réception, un coin ferme, écurie, avec petits chevaux (poneys
pour les enfants), des lamas (++), des ânes, (voire créer une petite ferme
pédagogique pour les enfants : avec canards blancs ou de barbaries, chèvres ..)
et un petit manège pour l'équitation (avec local pour l'équipement _ selles
..._ et les réparations).
Note : Avoir un moniteur
d'équitation agrée qui peut être aussi palefrenier au départ.
- randonnée avec des ânes (type âne du
Poitou) et des lamas.
- avoir un fax, un site Web et émail.
- cuisine du terroir pyrénéenne (ou du
sud) simple.
(le gérant pourrait suivre un stage de
gestion de gîte auprès de l’organisme AFRAT, 38800 AUTRANS).
Tout cela serait mis en place, par
étapes, en commençant modestement.
Ce gîte pourrait ressembler à un gîte
/ refuge de montagne (pour les voyageurs du passé et pèlerins).
Le restaurant associé au gîte serait
un restaurant de produits naturels (« bio »), simples, de qualité.
Par exemple au menu : vaste gamme de soupes (comme celles présentées dans
le livre d’Emilie Carle : orties, potirons, tomates, poireaux, plantin, herbes de montagnes, de la garrigue ….), des plats
agrémentés de pétales de fleurs parfumées (pétales de capucines, de roses,
d’orangers, de divers cucurbitacées _ potirons … _ etc …), glaces aux pétales
(glaces aux pétales de violettes etc …). (idée de nom de restaurant :
« le tournesol », « fleurs du ciel », « fleurs du
soleil », « la table de Pantagruel », etc … nom à trouver suggérant l’idée d’une
cuisine simple, naturelle, écologique, « bio »). Il y aurait une
terrasse devant le restaurant pour pouvoir manger dehors l’été.
(+) qui pourrait commencer par un
aménagement spartiate comme un refuge CAF, pour évoluer vers un gîte de France.
(++) s'inspirer de la chambre et table
d'hôte "La joie de vivre", de Claire Pascalet
et son amie, Le Salé 05100 Névache Tél : 04 92 21 30 96, Fax : 04 92 20 06 41,
site: http://www.la-joie-vivre.com/
A la découverte des
« secrets du monde »
Et de la « liberté
intérieure »
Ce stage s’adresse à toutes les personnes
épuisées, stressées et saturées par leur travail ou leur environnement
professionnel. Ce stage permet de se ressourcer et de se poser des questions,
voire se questionner sur soi-même.
L’idée de ce stage est venu d’une expérience
de l’organisateur de ce stage :
Il a connu des moments magiques dans le
désert (le feu de camp, une étoile filante, la contemplation du ciel étoilé, le
temps qui s’écoule infiniment lentement dans le désert ...), mais aussi une
discussion sur la pluralité des mondes dan l’Univers, en contemplant les
étoiles, avec un membre de la communauté Mozabite (un courant de l’Islam), sur
le toit de l’une grande maison au milieu de l’oasis silencieuse de Beni Isghen, la nuit, à Ghardaïa, une
ville dans le Sahara en Algérie …
Ce stage doux est avant tout reposant,
calmants. Il vous fera connaître des moments forts et magiques, même si ce ne
sont pas les expériences de « Rencontres avec des hommes
remarquables » de Gurdjieff, ou celle de
« Bêtes, hommes et Dieux » de Ferdinand Ossendowski.
Tous les ateliers et activités dans ce stage
sont facultatifs.
Ce stage est réalisé, sous un angle critique.
Notre but n’est pas de vous vendre un attrape-nigaud psychologique ou
thérapeutique à la mode (bref de la « daube »).
Au programme :
L’esprit d’équipe entre nous.
Comment le créer.
Le respect de notre charte éthique.
Relaxation, training autogène, sophrologie,
yoga …
Savoir prendre le temps de vivre,
S’émerveiller de choses simples (des étoiles,
d’un scarabée …).
Différents ateliers de réflexions durant le
séjour :
· · La pensée rationnelle peut-elle tout anticiper et tout prévoir ?
Conclusion
Bilan (questionnaire de satisfaction et
souhaits futurs de la part de clients désirant d’autres stages).
Moment de repos et de
relaxation.
Informations :
Les ateliers sont animés par par exemple :
Pascal, éducateur spécialisé (et éducateur de
rue),
Benjamin, accompagnateur, ingénieur.
Suggestions pour ce stage :
1) on finit ce stage par une randonnée dans
les Pyrénées, au bord d’un petit lac de montagne, pour son côté magique [4][2]
2) on emporte une lunette astronomique
d’occasion pour observer les étoiles.
Elle peut servir à une discussion sur la
pluralité du monde.
Le temps
du thé.
Un écovillage
peut être petit (écohameau) ou plus important (écocité, développé technologiquement) ou préférer la
sobriété. Chacun a son propre habitat, son autonomie économique et idéologique,
avec un esprit de partage et de solidarité. Un écovillage
pratique les idées et techniques nouvelles ou traditionnelles visant à
construire un futur durable. En résumé, la vocation des écovillages
est de mettre en oeuvre un mode de vie collectif écologique et juste.
Les habitants d'un écovillage
se fixent pour objectif
- de respecter I'être humain
économie à échelle humaine, démocratie directe, préoccupations sociales,
solidarité, systèmes d'échange et liberté de conscience. Intégration économique
et culturelle dans le milieu local
- de respecter l'environnement
emploi de techniques non polluantes et de matériaux sains, énergies
renouvelables et recyclage des déchets.
La gamme étendue des activités dans un écovillage génère une économie locale:
- agriculture biologique, biodiversité, permacuIture.
- accueil, ressourcement, centre de formation.
- arts et artisanats.
- pépinière d'entreprises à critères éthiques.
- écoles alternatives, chan-tiers, réinsertion, recherche.
Chaque écovillage a
son orientation, sa sensibilité et son fonctionnement propre.
Source : http://www.rama.1901.org/ev/concept.html
Voici six "valeurs'
pouvant servir à rédiger une Charte :
L'AUTONOMIE
la
volonté à se prendre en charge par soi-même et en interdépendance avec les
autres la capacité à être responsable, en assumant les conséquences de ses
actes; l'autonomie collective en matière économique et énergétique.
LA CONVIVIALITÉ
plus que « l'acceptation
d'autrui », c'est l'accueil ouvert fraternel et chaleureux, abordant
l'autre avec ses différences par la recherche de relations pacifiées le couple,
la famille, la «tribu», laboratoires de la convivialité, doivent pouvoir
s'épanouir harmonieusement dans un écovillage.
L'OUVERTURE
à
tous les habitants de la région, au milieu social, économique, culturel et aux
institutions locales par la recherche de partenariats et à l'ensernble du « mouvement alternatif » qui veut
vivre et à travailler autrement.
LE RESPECT
DE LA NATURE par
des comportements fondamentalement écologiques, au sens global et local du
terme; DES AUTRES, sans vouloir leur imposer ses convictions, en offrant
simplement l'exemple de son propre vécu - consensus dans les prises des
décisions - capacité d'écouter l'autre, dans un dialogue franc et authentique
respect des engagements pris - modalités pour gérer les conflits et en dégager
tout le potentiel re-créateur; DE SOI-MÉME : refuser tout ce qui peut dégrader l'être humain comme
l'alcoolisme et la drogue - progresser en se remettant en question.
LA SOLIDARlTÉ
favoriser
un fonctionnement équitable plutôt que caritatif ; aide du groupe à ceux qui
assument une activité nouvelle et difficile, solidarité active avec tout ce qui
lutte pour une vie meilleure; favoriser la création d'autres types d'écovillages.
LA LIBERTE DE
CROYANCE INDIVIDUELLE
esthétique,
éthique ou spirituel, le dépassement de soi est d'un autre domaine que celui
appréhendé par la raison et les sensations l'écologie intérieure est une
expérience individuelle et indicible. Amour, Vérité, Justice ou Divin, ces
aspirations à un autre «ordre du monde» sont à aborder librement, à partir des
religions établies ou non, d'une démarche de développement personnel «laïque»,
ou d'une volonté d'expression artistique; l'éccovillage
doit pouvoir devenir un lieu ouvert d'échanges et d'expérimentations ; la
liberté de conscience étant un processus individuel, cela implique le respect
de celle des autres pour autant qu'elle ne compromet pas la biodiversité
culturelle des écovillages.
La gamme des activités
possibles dans un écovillage est assez étendue. Cette
diversité génère une économie locale :
agriculture biologique, permaculture
accueil, ressourcement, centre de formation (technique,
écologique, ... )
pépinière d'entreprises satisfaisant à des critères
écologiques et éthiques
L'économie de l'Ecovillage
peut intégrer un Système
d'Echange Local qui permet d'acquérir et d'échanger des connaissance, des
biens et des services, sans utiliser d'argent en confrontant les différentes
offres demandes.
Source : http://www.rama.1901.org/ev/concept.html
|
Source :
http://www.rama.1901.org/ev/concept.html
Livres :
[1]. Vivre autrement. Ecovillages,
communautés et cohabitat, Diana Leafe Christian, Les éditions Ecosociété,
Montréal, 2006. Le meilleur livre de conseils pour la création des écovillages, selon l’auteur de ce projet « d’écovillage culturel ».
[2]. ALEXANDER, Christopher et al. A Pattern Language,
1976, www.patternlanguage.com
[3]. BANG, Jan Martin. Ecovillages.
A pratical guide to sustainable communities. New
Society Publishers, 2005, 288p.
[4]. BEER, Jennifer E. et Eileen STIEF. The Meditor's Handbook, Gabriola, New
Society Publishers, 1997.
[5]. BRIGGS,
Bea. Introduction to consensus, à compte d'auteur, 2000. BUTCHER, Allen. Community Tools, 1995, Fourth World
Services, 43 p.
[6]. BUTLER, C.T. et ROTHSTEIN, Amy. On concflict
and Consensus: A Handbook on Formai Consensus
Decision-Making, Takoma Park, Food Not Bombs
Publishing, 1991.
[7]. CAMPELL, Susan. Getting real : 10 Truth Skills You
Need to Life an Authentic Life, Novato, New world Library, 2001.
[8]. COLLIER COCHRANE, Alice. Roberta's Rules of Order.
2004, Jossey-Bass Publishing.
[9]. Community Directory : A guide to Intentional
Communities and Cooperative Living, Fellowship for Intentional Communities,
2000, www.directory.ic.org
[10].
DURRET, Charles, HERTZMAN, Ellen et McCAMANT, Kathryn. Cohousing: A Contemporary Approach to Housing,
Berkeley, Ten Speed Press, 1998.
[11].
GILMAN, Diane et Bob, Eco-villages and sustainable communities, 1991,
Context Institute, 213 p.
[12].
JAKSON, Hildur et SVENSSON, Karen. Ecovillage Living. Restoring the earth and her people. Greenbooks Press, 2002, 183 p.
[13].
KANER, Sam. Facilitator's Guide to Participatory Decision-Making, Gabriola, New Society Publisher, 1996.
[14].
KELSEY, Dee et Pam PLUMB. Great Meetings ! How to facilitate like a pro,
Portland, Hanson Park Press, 2003.
[15]. L'arborescence,
guide des alternatives, Éditions Spontannées.
[16].
L. CHRISTIAN, Diana. Finding Community. How to join an Ecovillage or Intentional Community. New Society
Publishers, 2007, 244 p.
[17].
MOLLISON, Bill et Reny Mia SLAY. Introduction
to Permaculture, Permaculture
resources, 1991.
[18].
MELTZER, Graham, Sustainable Community: Learning from the cohousing
model, Trafford, 2005, 180 p.
[19]. NOZICK,
Marcia. Entre nous. Rebatir nos communautés. Éditions
Écosociété, 264 p.
[20].
ROSENBERG, Marshall. La communication
non-violente au quotidien. Éditions Jouvence, 2003.
[21].
SCOTT HANSON, Chris. The Cohousing Handbook : Building a Place for
Community, Gabriola, New Society Publishers, 2004,
www.cohousingresources.com
[22].
SHELTH, Jefferson P. Alternative Lifestyles, Greenwood Publishing Group,
1986.
[23]. Ne plus se laisser manipuler,
Bernard Raquin, Editions Jouvence, 2003.
[24].
L'erreur
de Descartes, Antonio Damasio, Odile Jacob, 1994.
[25].
« La
Révolution d’un seul brin de paille », Nasunobu
Fukuoka, Editeur Guy Tredaniel, 2005.
[26].
Agriculture
naturelle,
théorie et pratique pour une philosophie, Nasunobu
Fukuoka, Guy Trédaniel Ed., 1990.
[27].
C’est pour
ton bien,
Racines de la violence dans l'éducation de l'enfant, Ed. Alice Miller, 1999.
Revues, magazines, N° :
[1]. Passerelle
Eco, 42 rue du Faubourg Figuerolles, 34070
MONTPELLIER
[3]. Revue Silence,
9 rue Dumenge, 69317 LYON CEDEX 04.
[4]. lecuyer.philippe@wanadoo.fr, http://wwww.alterrenat-presse.com
[5]. « Les
jardins de lumière. Projet éco », François Thonier, Passerelle Eco n°12,
voir aussi http://passerelleco.info/article.php3?id_article=142
[6]. Aube: www.laplumedefeu.com
[7]. Communities magazine: http://communities.ic.org
[8]. La Maison du 21ème
siècle: http://www.21esiecle.qc.ca
[9]. Permaculture Activist:
www.permacultureactivist.com
[10]. Self-Counsel Press, éditeur canadien: www.self-counsel.com
[11]. Ouvertures,
le temps du citoyen, http://www.ouvertures.net/
(rédaction : info(at)ouvertures.net, EDITEUR : APIC :
apic(at)ouvertures.net, DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION : Pierre Moorkens, Avenue de Tervueren, 81, 1040 Bruxelles, contact(at)fondation-m.org).
Salons, rendez-vous :
« Salon vivre autrement » de Paris, http://www.rama.1901.org/ev/concept.html
Associations,
Organisations, réseaux, information :
[1].
Réseau
français des écovillages: http://www.rama.1901.org/ev/reseau.html#projet
[2].
Réseau
français des écovillages : http://gen.ecovillages.org/
[3].
Réseau
Français des Ecovillages : http://www.citeweb.net/rfev
[4]. Global Ecovillages Network : http://gen.ecovillage.org/
[5].
Communauté
en fête: http://web.ncf.ca/di760/HTMLpages/indexfr.html
[6].
Communautés
intentionnelles: www.ic.org
[7].
Conflits
et consensus: www.consensus.net
[8]. E.F. Schumacher Society: www.schumachersociety.org
[9]. Federation of Egalitarian Communities: wvvw.thefec.org
[10].
Fondation
Gaia : www.gaia.org
[11].
Groupe
Conscientia, Consultants en communication non-violente:
www.groupeconscientia.com
[12].
Passerelles
Eco: www.passerelleco.info/
[13].
Réseau
canadien des cohabitats: www.cohousing.ca
[14].
Réseau
américain des cohabitats: www.cohousing.org
[15].
Réseau
des écovillages du Canada: http://enc.ecovillage.org
[16].
Route
des écovillages: http://routedesecovillages.com/
[17].
Ecovillage touristique en
Inde : Soans
Holidays (I) Pvt. Ltd., Grace Villa, C. S. Road, Kundapur - 576 201. , Karnataka, India.
Tel : 91 8254 231683/230623/230823/4/5/6, M : 94481 20826, Fax : 91 8254 232223. General Information : info@soans.com, Holidays
: holiday@soans.com, Site : http://www.soans.com/EcoVillages.htm
[18].
Site
Internet de l'auteure Diana Leafe Christian (membre
de l'écovillage Earthaven)
: www.creatingalifetogether.org
Ecovillages,
Communautés
anglophones :
[1].
Abundant Dawn: www.abundantdawn.org
[2]. Dancing Rabbit Ecovillage: www.dancingrabbit.org
[3]. Earthaven Ecovillage: www.earthaven.org
[4]. Lost Valley Educational Center: www.lostvalley.org
[5].
Mariposa Grove: www.mariposagrove.org
[6].
Sowing Circle
OAEC: www.oaec.org
Communautés
francophones et fermes écoles à l’agro-écologie :
[1].
Bureau
Administratif L'Arche Belgique: www.larche.be
[2].
Cité-Écologique
de Ham-Nord: http://cite-ecologique.net
[3].
Cohabitat Québec: www.cohabitat.ca
[4].
Coopérative
Cravirola: www.cravirola.com
[5].
ECOlonie — Centre Ecologique International: www.ecolonie.org
[6].
Écovillage du MONT RADAR: www.leradar.org
[7].
Grèbe:
www.grebe.ca
[8].
L'Arche
de St. Antoine: www.arche-de-st-antoine.com
[9].
L'Arche
Région Suisse La Corolle: www.arche-helvetia.ch
[10].
Le
Sénevé: www.multimania.com/seneve
[11].
Les
Trois Fontaines: www.fraternet.org/arche3font/
[12].
TerrAvie: Www.terravie.org
[13].
Ecovillage de Végan (Ardèche) : http://pageperso.aol.fr/villagevegan07/
[14].
Ferme du Bec Hellouin
- Eco-cente du Bec Hellouin
- Formations en agroécologie, www.fermedubec.com
[15].
L'école de permaculture
du Bec Hellouin, www.ecoledepermaculture.org
Cette
liste n’est pas exhaustive.
Constructions
alternatives (constructions de maisons « bio » etc …) :
Le but de ces associations ci-dessous est de
faire reconnaître une construction alternative (habitat écologique,
auto-construction...), d’étudier la cohérence d’un projet, donner des conseils
_ exemple, comment construire sur une parcelle agricole … L’objectif de ces
ateliers est de faire le point sur la connaissance de ce type de construction
sur les législations en la matière... et d’arriver à démontrer que
l’auto-construction est essentiel à la cohérence d’un micro-projet.
[1].
Keryac’h : lieu
de vie sain et écologique en Bretagne, plaquette. Fédération Keryac’h, Kergaouenec, 29520 St Goazec, Tel : 02 98 26 83 54, mail : eskemm@wanadoo.fr , Internet : www.bretagnenet.com/eskemm
[2]. Guide
éco-construction,
Edition du Fraysse, 82230 MONCLA-de-QUERCY,
05.63.30.33.55,
[3].
Sites
sur les maisons en bottes de paille : www.lamaisonenpaille.com,
http://rmosaic.tripod.com/associationregardsmosaic
[4].
RESOL
: structures d’expertise en réseau pour
la modernisation de l’économie sociale et solidaire, Contact : Virginie Rachmuhl, 21ter rue Voltaire, 75 011 Paris, Tel : 01 40 24
20 10 mail : resol@resol.org
[5].
Journée
de l’éco-construction : Pégase Périgord, présentation, 2.p la grange, 24 630 Jumilhac le Grand, tel : 05.53.52.59.50.
[6]. Michel Rosell, architecte, est l’auteur d’une abondante
bibliographie dont "Un autre monde
est possible". Il est directeur de « l’Université d'Ecologie Appliquée
et Solidaire » qui a lieu
chaque début du mois, chez lui (vers le 5). Son adresse : Le Chabian 3O7OO AIGALIERS. Il
n’a pas de téléphone. Son
site : http://ecosocial.free.fr
(et : http://tsunami.ecosocial.free.fr).
[7].
Collectif
Habitat d’Urgence totale, BP 11, 34 830 Clapiers
[8].
Alain
Richard Spirale stage " 7 jours pour une maison ", 39 570 Saint Maur,
tel : 03 84 44 23 92
[9].
http://relier.info/article-imprim.php3?id_article=19
Le palais de Michel Rosell en construction à Aigalier
(Gard). Bac à spiruline chez Michel Rosell.
Sites sur les couvertures végétalisées
de toits ou toits-jardins :
[1]. http://www.soprema.fr/FR/toiture_vegetalisee.php
[2]. http://www.crit.archi.fr/produits%20innovants/FICHES/Fiche1/presentation.html
[3]. http://www.travaux.com/dossier/toiture/index.php?dossier=38&article=100
[4]. "International
Green Roof Institute" fondé à Malmo, en 2001,
Suède : http://www.greenroof.se/
[5]. Adivet
(Association pour le développement et l'innovation en végétalisation
de toîtures) : contact@adivet.org
[7]. http://www.econosoc.be/?rub=actualite&page=news&id=324
Sites en relation avec l’humanitaire :
[1]. coordination
sud : www.coordinationsud.org
[2]. Ibiscus,
[3]. www.cinfo.org
[4]. www.asah.org
[5]. Répertoire des acteurs 200x, RITIMO,
21 ter rue Voltaire 75011 PARIS, tél. : 01.44.64.74.14, émail : repertoire@ritimo.org , site : www.ritimo.org
[6]. Solidarité
internationale
[7]. www.asmae.asso.fr
Sites sur la spiruline :
Spiruline flamant vert, Flamant vert France, 95 avenue de
la Prospective, 18000 BOURGE. Tél. : 02.48.65.10.33, e-mail : flamantvert.France@wanadoo.fr site :
http://www.flamantvert.fr/
Les jardins-forêts :
Vidéos et
sites Web :
[1]. Franck Nathié, Chercheur et formateur en permaculture,
Association La Forêt Nourricière, Les basses landes 35330 Campel,
02 99 92 48 37, http://www.foretscomestibles.com
[2]. Le
jardin-forêt en Permaculture, extraits du film
"Le Jardin extraordinaire de philip Forrer", http://www.youtube.com/watch?v=FldNFf3XVQQ
[3]. Le
jardin-forêt de Robert Hart dans le Shropshire, http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Hart_(horticulturist)
[4]. A web tribute to Robert Hart, http://web.archive.org/web/20120716180149/http://www.spiralseed.co.uk/forestgarden/
[5]. Permaculture foret
comestible: "Jardin des Fraternités Ouvrières", à Mouscron en
Belgique (2050 variétés d'arbres, 5000 variétés de plantes), http://www.youtube.com/watch?v=P831hBMJB_w
[6]. Fraternités
ouvrières à Mouscron, la forêt nourricière, http://www.bio-logiques.org/index.php?option=com_content&view=article&id=175:fraternites-ouvrieres-a-mouscron&catid=100&Itemid=518
Livres :
[1]. Patrick Whitefield, Créer un jardin-forêt, Paris, Éditions Imagine
Un Colibri, 2012
[2]. Forest Gardening: Cultivating an Edible Landscape, 2nd Edition
[Forêt Jardinage: Cultiver un paysage comestible], 2e édition, Robert Hart,
Chelsea Green Publishing, 1996.
Réseau des AMAP, Associations de Maintien de
l'Agriculture Paysanne
Définition
générale des AMAP :
Une AMAP est une Association pour le
Maintien d'une Agriculture Paysanne ayant pour objectif de préserver
l'existence et la continuité des fermes de proximité dans une logique
d’agriculture durable, c'est-à-dire une agriculture paysanne, socialement
équitable et écologiquement saine, de permettre à des consommateurs d’acheter à
un prix juste des produits d’alimentation de qualité de leur choix, en étant
informés de leur origine, et de la façon dont ils ont été produits, et de
participer activement à la sauvegarde et au développement de l’activité
agricole locale dans le respect d’un développement durable.
Elle réunit un groupe de consommateurs
et un agriculteur de proximité autour d’un contrat dans lequel chaque
consommateur achète en début de saison une part de la production qui lui est
livrée périodiquement à un coût constant. Le producteur s’engage à fournir des
produits de qualité dans le respect de la charte de l’agriculture paysanne
(voir définition au paragraphe suivant et en annexe).
[1]. Annuaire
national des AMAP _ on y trouve un guide pour vous aider à créer votre AMAP _,
www.reseau-amap.org
[2]. Réseau AMAP
Ile-de-France, www.amap-idf.org
[3]. Alliance
Rhône Alpes, http://www.alliancepec-rhonealpes.org
[4]. Reseau des AMAP de
Midi-Pyrénées, www.amapreseau-mp.org
[5]. Réseau AMAP
de Haute-Normandie, http://reseau-amap-hn.com
[1]. Association
Toune-sol : Tél. : 04.67.97.08.71, courrier@tourne-ssol.org,
Site : www.tourne-ssol.org (http://flore99.free.fr ).
[2]. Philippe
GRADE. Voir le village d’Escoubès à côté de Lourdes
)) ( ?).
[3]. Guide
des médias alternatifs, Asso P’tit Gavroche, 9 rue Pierres-Plantées, 69001 LYON
[4]. Ecovillage
Carap, Vaugran, 30480
Saint-PaulLacoste, tél : 04.66.30.13.42/04.66.30.33.96
[5]. ROULE
MA FLEUR, 48220 FRAISSINET de LOZERE, roulemafleur@free.fr
Documentation sur les
retenues collinaires & bassins anti-incendie :
[1]. D.D.A.F., Mr GILORMINI à Nîmes tél. 04 66 04 46 10,
[2]. Mr
MARCELLIN T.P. à St-Hilaire-de-Brethmas tél. 04 666139,
[3]. S.C.A.I.C.
à Alès tél. 04 66 300480.
[4].
Pour l'étanchéité des bassins :
[5]. Promafor Quai du Rhône,
la Socquette- 01700 Miribel..
Documentation
sur les biefs :
http://alperso.wanadoo.fr/briefs.dupilat
, tél. 04 77
31 73 40
Documentation sur la
potabilisation de l’eau :
Potabiliser l'eau de puits,
de forages, de ruisseaux, de rivières, de
toitures :
[1].
GARD POMPE, Bd Carnot à Alès. 190
l / jour d'eau par osmose inverse 520 euros. 2000 l /heure + filtration
sédiment en 25 microns 925 euros, par filtre à ultra-violets. Robinet eau pur, Installé dans les cuisines de millions
d'usagers
[2]. Filtre
DOULTON - Aqua techniques. Ingénierie du traitement
et de l'économie
de l'eau, filtre placé sous l'évier, kit
pour l'eau pure (3000 l pour un filtre), http://www.aqua-techniques.fr , BP 77 - 82202
Moissac cedex, tél. 05 63 04 45 67.
[3].
BIO - UV, traitement de, m3 à 1000m3/heure, www.bio-uv.com
La gestion de l'eau dans la maison :
[1]. MAISON
AUTONOME 44520-MOISDON-LARIVIÈRE,
té1.02 40
07 63 68, heol.org
[2]. L'EAU
PLUVILLE, 100% d'autonomie, la meilleure
à offre, captage -
filtration primaire et secondaire -- stockage.
[3].
ALEPH, purificateur d'eau par osmose inverse 4 à 7 l /heure sans branchement électrique seulement la pression, té1.01 53 34 06 42.
[4].
APIC, traitement domestique de l'eau, BP 45 - 92703 COLOMBES cedex France.
[5]. ECOSTYL,
tél. 04 94 50 63 72, purificateur sur ou sous évier avec charbon
actif, filtre céramique et aussi une seule unité sert à toute la maison, www.ecostvl.com
[6]. JBM,
Nutrisanté - AVIGNON, tél. 04 90 82 52 62.
Système transportable, se branche sur tout robinet pour dé l'eau
pure, en camping, en camping car etc.'.
[7].
ODMER, potabilisation d'eau de mer, de fleuves, de
rivière, osmose inverse + anti- calcaire. www.odmer.com
[8].
SEME France : www.seme.France.fr
Tél.03 80 51
63 01
[9]. BMD
Purwater, installe pour le traitement de l'eau
pour particulier et petites collectivités, 01 43 64 35 05.
[10].
ILTAMAR. Filtres à osmose inverse pour purifier l'eau
de consommation éliminent le chlore, les nitrates, les
pesticides, les fongicides,
le chloroforme, le trichloréthylène, le plomb, le
mercure, d'arsenic, le calcaire, les virus et les éléments
inassimilables. Prix 875 euros.
[11].
L'EAU PURE Lami..ets infonie.fr
tél. 05 62 20 8181.
[12].
NATURE VIVANTE té1.05 62 05 45 31.
[13].
MERKUR. Stérilisateurs d'eau par rayons ultra violets. Tél. 02 54
39 05 04.
Ces lieux sont cités ici en exemple pour leur bonne
gestion et le succès au niveau fréquentation ou la beauté de leurs
constructions et/ou la beauté du site géographique retenu pour l’installation
(l’implantation) du village ou du hameau.
[1]. Communauté de Taizé : http://www.taize.fr/fr
[2]. Centre de la Flatière :
http://flatiere.asso.fr/
[3]. Ecovillage de Végan dans l’Ardèche : http://pageperso.aol.fr/villagevega07
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E S T
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E C O L O N I E , 1 THIETRY, 88260 HENNEZEL, Vosges (451 hab. Carte Mich.
62, pli 15 SO), tel: 03 29 07 00 94, fax: 03 29 07 00 94,
E-mail:
Ecolonie@aol.com. (à lire: article Silence nr. 227)
Ce "centre
européen" - dans une ancienne colonie de vacances à 7 km. d'un médécin, de l'école, des commerces, à 30 km. d'une gare -
est actif depuis 1989. Actuellement 10 hommes, 10 femmes, 2 enfants, de
nationalités néerlandais et français, vivent dans un hameau de 4 maisons sur
6 ha, y jardinent et rénovent (avec l'aide de bénévoles) pour atteindre le but
écologique fixé. On y trouve un jardin
pour plantes aromatiques (label de garantie ECO), une cuisine végétarienne,
des salles de stages, des chambres d'hôtes, un camping avec ECOboutique,
un étang pour la baignade, un sauna et hutte de sudation et des ateliers d'art
(e.a. autour d'un projet "Total Art Oasis",
création d'objets qui sont en relation avec les chakras et leurs énergies).
L'association a de
bonnes relations avec la commune et est ouverte à accueillir d'autres
permanents qui peuvent faire connaissance pendant des weekends de rencontre ou
par des séjours de bénévolat.
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PROJET DU
CENTRE D'ECOLOGIE ET D'ECONOMIE
ALTERNATIVE, 2 RUE DU MOILLOT, 90150 PHAFFANS, Territoire de Belfort (353 hab.
Carte Mich. 66, pli 8 SE), tel. 03 84 29 95 04, fax
03 84 29 97 41.
Le projet est
présidé par le maire-adjoint Roger Heyer et prévoit
la création d'un ECOVILLAGE DU DEVELOPPEMENT DURABLE sur 30 ha. dans le Territoire
de Belfort "vértitable centre de recherche,
d'expérimentation, d'application et de diffusion du développement durable et
de l'écologie. Ce village sera un salon et une vitrine permanente du
développement durable et servira de guide vivant à l'acte d'urbaniser et de
construire".
Le 24 mars 1989, le
Conseil municipal de Belfort a donné à l'unanimité son accord sur cette
initiative.
Selon le rapport:
ce centre CEA devra promouvoir des modes de production et de consommation
alternatifs, respectant la vie de l'homme et de son environnement et espère -
par rayonnement - favoriser l'évolution de la société dans un sens plus convival et écologique.
Il se veut un
laboratoire de recherche, d'expérimentation, d'application et de diffusion des
idées, solutions et techniques écologiestes. Sa
conception architecturale tiendra compte des principes écologiques et éconimiques et de l'utilisation rationnelle des ressources
et matières premières et comprendra une banque de gestion de matériels.
Ouvert à toute
personne, désirant vivre et travailler autrement en respectant la nature,
surtout aux plus défavorisés et exclus de l'économie de marché, en apportant
l'expérience d'un enseignement et d'une application.
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B I O - L O P I N ,
CENTRE D'ALTERNATIVES APPLIQUEES, 39570 ST. MAUR, Jura (194 hab. Carte Mich. 70, pli 14 NO), tel. 03 84 44 23 92. (à lire: article
Silence nr. 226 et notice Silence nr. 241)
Installé depuis
1988 à 10 km. au sud de Lons-le-Saunier, Bio-Lopin a vécu tout un
développement, animé par Alain Richard. Il y a maintenant le passage vers le statut d'eco-village:
les personnes amies peuvent prendre des parts dans la nouvelle SCI pour aider
ce changement et faciliter les gros équipements de viabilité. Les permis de constructibilité
tarderont probablement pas, vu la bonne coopération avec la commune.
Actuellement, 8
adultes - tous autonomes - vivent sur place: 4 hommes de 35 à 47 ans, agriculteur/bio-constructeurs,
et 4 femmes de 35 à 44 ans, agricultrice/sculptrice/institutrice/documentaliste,
avec leurs 9 enfants de 5 à 14 ans.
Ils habitent une
grande maison, une ferme avec dépendances et un hameau de 4 maisons sur 17 ha.
de prés et sont largement impliqués dans tout ce qui englobe l'écologie,
formation et tourisme vert compris.
Une charte, puis
contrat, décrit les conditions d'adhésion, mais "la porte du lieu reste
ouverte pour un séjour plus ou moins long, à quiconque veut connaître le lieu
ou étudier pour lui la possibilité de s'y installer".
Conseil à celui qui
cherche le paradis chez eux: "fais d'abord le paradis à l'intérieur de
toi, et tu le trouveras facilement partout"!
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PROJET EN B O U R G O G N E : tel. 03 85 55 04 00.
Maryvonne et
Bernard Savin, 166 Résidence du Lac, 71210 Torcy
(Saône et Loire), lancent un appel aux intéressés pour créer un éco-lieu en
Bourgogne. Leur mots-clés: santé, vie sobre, agriculture,
enseignement/formation et développement personnel.
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N O R D
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L A M A I S O
N D' I C I E T D'
A I L L E U R S , hameau de
Coqueréaumont, 76560 ST. LAURENT
EN CAUX, Normandie (725 hab. Carte Mich. 52, pli 13
NE), tel/fax 02 35 56 65 53.
Trois résidants: la
fondatrice Annie Aubrun (69 ans), un jardinier bio (64 ans) et une
thérapeute-relaxologue (48 ans), vivent à 15 km. de la mer sur l ha.1/2 de
prés, potager, jardin dans une grande maison avec dépendances dans un hameau de
38 habitants. Là, ils veulent favoriser le développement de l'esprit écovillage.
Relation suivie,
courtoise et délicate avec les administrations (DDE): POS en révision, pas de
constructions avant 2001!
Orientations:
thérapie holistique/développement personnel (esprit Findhorn),
séjours sains, relaxants et instructifs (stages), logements expérimentaux autoconstruits, énergie éolienne/solaire,
gestion/emplois.
Forme: Ass. 1901, loue par bail emphytéotique à 99 ans.
Répartition des charges entre résidants. Moyens d'accès: train Paris-Le Havre,
gare Yvetot, autoroute A13-A15, A28-A29. Médecin, commerces, école primaire: 1
km., collège: 10 km, lycée + gare: 25
km, car de ramassage.
Ouvert à d'autres
candidats, surtout masculins, autonomes et créatifs, vivant sobrement, avec
moyens financiers pour auto-construction et auto-suffisance. Procédure: l an
d'essai avec séjours réguliers, participation au "jeu de transformation".
Demande: un
architecte et de l'aide pour les démarches administratives (POS et pour
qualification "lieu expérimental"). Offre: notre expérience sur la
vie communautaire et l'évolution du site.
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PROJET E C O V I L L A G E
, 23 RUE DE LA CLE, 59650 VILLENEUVE D'ASQ, tel. 03 20 61 02 14 - 03 20 61 07
12, fax 03 20 91 95 09.
Eric BREBION (42
ans, thérapeute/animateur) et d'autres personnes envisagent de créer un écovillage centré sur la santé, la thérapie, le développement
personnel et la spiritualité (stages, séjours, retraites, médecine/soins/formation)
et toute éco-activité: ferme/maraichage/boulangerie,
biocoop, bio-habitat, crèche familiale, école
alternative, librairie...
Première phase:
constituer les bases par des rencontres régulières, a priori le dimanche. La
1ère a eu lieu le 4/7/99. Prochaines rencontres: 13/2/2000, 12/3/2000 9/4/2000
14/5/2000 11/6/2000 et 9/7/2000 en gîte résidentiel.
Rencontre d'été du
31/7/2000 au 5/8/2000 pour se connaître et se frotter à la réalité.
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S U D - O U E S T
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B E A U C H A M P , 24610
MONTPEYROUX, Dordogne (338 hab. Carte Mich. 75, pli 13 NO), e-mail: beau.champ@iname.com Internet: www.phdcc.com/bc
La phase pionnière
de la réalisation de ce projet de VIE COMMUNALE PERMACULTURELLE, depuis 1991,
a vu passé beaucoup de monde ce qui a contribué à ce que le jardin permaculturel rapporte maintenant abondamment et que la
grande ferme rénovée abrite aussi des studios privés en plus des pièces communes
et du dortoir. Il y a des wc. compost, lagunage,
construction en torchis, recyclage des déchets, poêles à bois pour l'eau
chaude. Le domaine comporte 8 ha. (5 ha. bois, 3 ha. prés) et se trouve à 5 km
d'un médecin/école primaire et à 15 km des commerces/gare/enseignement supérieur.
Il y a maintenant
un besoin de consolider les acquis et de créer une structure
(Association/investissement par "actions") et un environnement pour
accueillir d'autres résidents permanents (dans le bâtiment principal et dans
des chalets à construire) qui renforceraient le noyau central actuel d'un des
fondateurs John Cant (45 ans, ingénieur écossais) et d'une femme (52 ans,
anglaise). Ils tiennent beaucoup à leur ambiance de vie communautaire et
ont toujours partagé leurs ressources. Intérêts actuels: la permaculture,
l'autoconstruction et les technologies
alternatives. Bureau de la société "Eau Vivante Eco-Systèmes", Beau
Champ fonctionne comme vitrine avec des marais reconstitués pour l'épuration des
"eaux grises".
Il y a eu beaucoup
de visiteurs, aussi bon nombre d'"éco-voyeurs" et les exigeances concernant des candidats futurs sont
révélatrices et logiques: des personnes pratiques, stables et mûres, animées
par un esprit de coopération, à l'aise en milieu international et anglais,
sans fixations affectives/idéologiques/spirituelles, végétariennes, sans
animaux domestiques, qui veulent s'engager réellement par choix, et non par
nécessité, qui ont une expérience de vie commune et rurale, des revenus
mensuels minimum pour couvrir les frais d'une vie volontairement simple (300
frs/semaine p.p.: un éventuel travail extérieur à
mi-temps serait envisageable). Important: un capital d'investissement n'est
pas nécessaire.
La procédure de
participation: après une lettre de motivations, un séjour court en chambre
d'hôte ou une expérience active de quinze jours est à envisager. Au printemps
et en automne, il y a des ateliers de travail (jardinage, entretien des bois
etc.) et il y aura éventuellement un weekend "porte ouverte" tous
les mois.
Important: Beau
Champ n'accueille plus les gens de passage et ne répond plus au téléphone. Seul
moyen de contact: une lettre + enveloppe timbrée.
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ASSOCIATION P A R A D I Z O T U J , LE BARBUT, 33850 LEOGNAN, Gironde
(8008 hab. Carte Mich. 71,
pli 10 NO), tel. 05 56 89 07 74. (à lire: article
Silence nr.226)
En 1969, René Damarin (maintenant 73 et seul à vivre sur place) a crée un
modèle de micro-société athée, libertaire et autonome, basée sur l'être,
l'entente et le partage. Paradizo tuj
(esperanto) veut dire: le paradis immédiatement. L'association est
propriétaire de 6000 m2 en culture auto-suffisante et d'une grande maison (+
dépendances) habitable pour 6 adultes et 8 enfants. Eau par pompe à main.
Médecin/commerces/écoles: tout près. Gare de Bordeaux: 15 km.
Recherche de bras
et esprits libertaires, RMIstes, apport financier pas obligatoire. But:
auto-suffisance de façon à ne pas nuire, ni à l'autre, ni à la terre.
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PROJET
D'ECOVILLAGE A U T O U R D E S
E N F A N T S , RAVIOLE, 47370 COURBIAC, Lot et Garonne (114 hab. Carte Mich. 79, pli 6 SE),
tel. 05 53 40 72
24.
Brigitte Tichané, 40 ans, animatrice en pédagogie musicale,
directrice de centre de loisirs, vit avec ses enfants de 10 et 16 ans et son
compagnon sur 6 ha. (l ha. bois, 3 ha. prés, 1 ha. garrigue, l ha. de
fruitiers). Elle fait partie de l'Ass. Les Enfants
d'Abord (liberté d'instruction) et a crée une Ass.
1901 "Le Set de Fleurs" pour regrouper 10 à 15 familles/personnes,
représentant le plus grand nombre de corps de métiers, intéressées dans un
projet commun, écologique, pédagogique (école différente gérée par enfants et
adultes), artistique (musique/cirque/spectacle de rue), ateliers d'artisanat
et de pédagogie musicale, un échange international. Ils désirent partager une
vie sobre, végétarienne (crudivorisme), tout en
respectant des différences dans un esprit de bon voisinage.
Après quelques
expériences, elle a bien compris que les adultes ont tendance à projeter et à
passer aux enfants leur schéma émotionnel. Elle demande donc que le
développement personnel soit utilisé pour changer un comportement non
harmonieux.
Vivant sur place
depuis 12 ans, elle est en bon rapport avec la commune et dispose de permis de
construire. Elle dispose d'une maison partiellement en chantier, d'une maison
en bois pour les activités et échanges, un bâtiment neuf de 70 m2 à aménager,
lagunage pour eaux usées.
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Village d'Escoubès à côté de Lourdes.
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S U D
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E A U V I V A N T E , 32220
ST.LIZIER DU PLANTE, Gers (120 hab. Carte Mich. 82, pli 16 NO), tel/fax: 05 62
62 05 52, e-mail: eve@in-net.inba.fr.
Anne Rivière,
ingénieur des eaux, est propriétaire des lieux et fondatrice de l'Association
1901, active depuis 1997, organisatrice de rencontres, conférences et de
stages écologiques (gestion de l'eau, cabanes en rondins, apiculture, jardinage
naturel, construction en terre crue, énergies alternatives).
La vie commune,
sobre et végétarienne - avec un moment de prière/méditation quotidienne
proposé, jamais imposé - s'organise grâce à l'accueil de l à 5 stageaires étrangers (Willing Workers on Organic Farms) faisant un "tour d'Europe" et séjournant
quelques mois sur place dans 2 chalets en rondins, l caravane + tentes. Un
projet prévoit la construction de petites maisons en terre crue/ossature bois.
Le médecin, les
commerces et un collège sont à 10 km. L'école primaire à 3 km. Les moyens
d'accès: par bus depuis Toulouse, par train jusqu'à l'Isle Jourdain à 18 km.
Des personnes
autonomes peuvent s'installer dans les environs et participer à la vie de
l'association en rapports égalitaires, mais indépendants, dans un esprit d'entr'aide mutuelle.
L'écologie
"intérieure" est considéré importante pour former une bonne base à
l'écologie appliquée extérieurement.
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F E R M E D U B
O N H E U R , PEDESCAUX, 09130 ARTIGAT, Ariège (416 habitants, carte Mich. 86, pli 4 NO), tel. 05 61 68 58 87 (info: enveloppe
réponse timbrée).
Depuis janvier
1986, Pascal Laurent a trouvé un grand nombre de personnes qui se sont
impliquées par l'acquisition de parts de GFA. Seul Pascal vit en permanence
sur les 25 ha. prés, 10 ha. garrigue, 6 ha. bois, l ha. jardin en développant des activités agricoles (élevage ânes,
vaches, chevaux, culture jardin, arbres fruitiers), l'accueil/échange/séjour
écologique, la communion avec la nature.
Divers points
d'eau, petits lacs, source, ruisseau, adduction: pour population éventuelle de
50 pers. Utilisation maximum d'énergie solaire, surtout pour l'eau chaude.
Habitations: 2
maisons, ferme/couvent, dépendances, petit habitat tournant. Il y a des permis
de construire. Situation: médécin à 8 km., école
primaire/ commerces à 3 km, gare et enseignement supérieur à 20 km. Relations
bonnes avec commune/mairie.
RECHERCHE de gens
autonomes, harmonieux, amoureux de la nature, connaisseurs/amateurs de la
bio-agriculture, du bâtiment, de la santé/nourriture saine (végétariens) et
du développement personnel/artistique, alignement avec sa propre essence,
pionniers d'un monde nouveau.
Conditions de
participation: esprit d'échange, autonomie financière (APPORT FINANCIER INITIAL
N'EST PAS NECESSAIRE), recherche d'une vie sobre et ouverture spirituelle
(méditations pour l'harmonisation de la terre). Si chacun adopte une attitude
responsable, les conflits se règleront harmonieusement.
Procédure de
participation: séjour approfondi, temps d'essai, travail partagé,
réunions/stage d'initiation, contribution financière.
Offre: conseils
concernant les démarches pour l'acquisition d'un lieu et apport de compétences
pour le démarrage d'une ferme.
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L A C O L L I N E ,
11300 FESTES ET ST.ANDRE, Aude (201 hab. Carte Mich.
86, pli 6 SE), tel. 04 68 31 88 39.
Depuis 1995, Rainer
Waiser (34 ans, Allemand) et plus tard Mana Zeilstra (23 ans, Hollandaise) sont gardiens de 33 ha. de
garrigue vallonnée et boisée, dont deux parties (5 ha. et 18 ha.) sont en
vente. Une vie simple, saine et méditative, en unité avec la nature, dans des
petites maisons rondes de paille/argile. Activités: soin des arbres, du jardin,
vannerie, cueillette de plantes, pain, filer la laine. Energie solaire, et en
hiver la belle petite cascade pourrait fournir plus d'énergie.
Ils ont crée une Ass. 1901 et cherchent quelques familles (parlant français/
anglais), des
pionniers méditatifs comme eux, pour l'achat des terrains, créer leur propre
éco-maison, améliorer ensemble l'approvisionnement en eau/énergie et le
chemin d'accès) et se créer des revenus avec des stages pour citadins/groupes
d'enfants: initiation à la nature/auto-construction/connaissance des plantes,
poterie, apiculture, production forestière de champignons/légumes,
restauration végétarienne et pavillon de thé pour randonneurs, accueil pour
méditants. Il y a d'autres voisins méditatifs, néo-ruraux et à 3 km. se
trouvent le village avec crèche/centre culturel et bus scolaire.
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L E S S O U R C E S ,
DOMAINE DE LA PLAGE, 11220 MONTLAUR, Aude (461 habitants, carte Mich. 86, pli 8 NO), tel. 04 68 24 02 18.
Trois personnes:
Wolfgang Barbian, Geneviève Dassier
et Pierre, forment le noyau de cet éco-hameau (en réalisation depuis quelques
années) de 6 à 7 maisons sur 35 ha. dont garrigue/forêt/prés, eau de source.
Après expérience et maints passages, ils renouvellent leurs formules de base.
Tous les mois il y a une journée "portes ouvertes" de 11 à 16 heures.
Prière de ne pas "visiter" le lieu sans rendez-vous.
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PROJET E M E R A U D E , MARTIAL ET FLORENCE GITENET, 22 rue Marécha
Leclerc, 11500 Quillan tel : 04 68 20 95 66
Le projet initial
de 1997/98 portait un nombre de conditions spécifiques, abandonnées après nombre
d'expériences enrichissantes. Ils préfèrent maintenant donner libre cours à
un développement spontané, bien que basé sur une charte, qui garde
probablement la "responsolidarité", la
pédagogie de l'enfance et l'art de vivre comme mots-clés.
Ils viennent de
trouver leur lieu, sur 6 ha. légèrement en pente avec 2 sources, près de
Quillan, Aude (3818 hab. Carte Mich. 86, pli 7 SO). Vu le POS, il y a obligation de
construire et ils prévoient de viabiliser le terrain et de vendre une
trentaine de parcelles individuelles avec possibilité qu'un projet plus communautaire
y voit jour aussi. Tout est à créer, ainsi qu'un développement économique
d'activités individuelles, à plusieurs ou communes.
Martial et Florence
ont ensemble 5 enfants (2 - 18 ans): ils aimeraient donc certainement attirer
des couples (autonomes) avec enfants. Ils cherchent des experts en
architecture/autoconstruction.
Au 24/01/2000, ce
lieu n'a pu être acquis. Informations : Martial et Florence Gitenet,
22 rue Maréchal Leclerc, 11500 Quillan tel : 04 68 20 95 66
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PROJET " H I E R E T A
U J O U R D ' H U I P O U R D E M A I N ", LIBES, 34490 ST.NAZAIRE
DE LADAREZ, Hérault (361 hab. Carte Mich. 83, pli 14 NO), tel. 04 67 89 71 15.
MARIE-CHRISTINE
NIQUET ET JEAN-LUC BOISSIE veulent
acheter avec d'autres intéressés cette propriété, où ils vivent déjà avec leurs
enfants de 4 et 14 ans. Il y a une grande maison/bergerie (+ four à pain et
séchoir à châtaignes) à restaurer, sur 83 ha, dont 18 ha. exploitables (4 ha.
vignes en friches, 3 ha. de champs, bois: chênes verts, châtaigners,
frênes, érables champêtres, arbousiers) à 450 m. d'altitude, sans électricité,
avec source, puits, réserves d'eau et forage prévu. Accès par chemin forestier:
10 km. d'un médécin, 4 km d'une école primaire, 13
km. de commerces et d'enseignement supérieur et 30 km. d'une gare.
Marie-Christine (40
ans) est prof de yoga, fait de la cuisine végétarienne et a une formation
horticulture. Jean-Luc (45 ans) est luthier, s'occupe de menuiserie,
construction et jardinage.
Projets:
fabrication professionnelle de compost bio et plantes médicinales, revalorisation
d'anciens métiers (vannerie, poterie), "repas végétarien à la ferme",
accueil stages de développement personnel.
RECHERCHE de
participation (coopérative et financière) d'autres personnes, végétariens,
sans dépendances (alcool/tabac/etc.), qui ont aussi envie de développer les
concepts de "La Prophétie des Andes" (livre de James Redfield) pour
ensemble s'occuper de la restauration et de la protection de la vallée (faune
et flore) pour qu'elle soit "une Vallée-Jardin".
Offre: préparation
de repas pour un groupe + énergie de travail (construction, menuiserie, jardinage).
Au 24/01/2000, ce
projet a été retiré faute de l'accord du propriétaire
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PROJET L E M
A S S O U V A
D O U , 34600 PEZENES-LES-MINES, Hérault (207 hab. Carte Mich. 83, pli 5 SO), tel/fax 04 67 95 10 92.
Après 4 ans
d'installation, Hanna-Isabelle Jouck (51 ans,
thérapeute/énergétique vocale, contact avec communauté chrétienne de partage
et avec mouvance d'Amma) + fils (17 ans) s'orientent
vers l'accueil/ressourcement en participation avec d'autres personnes. La
propriété a 27 ha, dont 2/3 bois et 1/3 prés/ garrigue, eau de ville, forage
possible, Bedarieux (5997 hab.) à 12 km. La commune
est au courant du projet, ne s'oppose pas à l'idée de bio-constructions.
Le lieu pourrait
suffire à 5 familles: végétariens + apport financier, recherche intérieure et
vie sobre, acceptant le dialogue, pour développement accueil (enfants), maraîchage,
énergies naturelles, éco-construction, animaux débroussailleurs et laitiers,
tâches communes.
Offre: remise en
forme et études faites sur la circulation de l'argent.
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L E C U N
D U L A R Z A C, ROUTE DE
ST.MARTIN, 12100 MILLAU, Aveyron (Millau à 17 km: 21 788 hab. Carte Mich. 80, pli 14 NO), tel. 05 65 60 62 33, fax 05 65 61 33
26. (à lire: article Silence nr. 226)
"Depuis plus
de 20 ans, nous vivons une recherche pour réagir aux violences de nos sociétés
désorientées. Nous formons des outils pour inscrire des valeurs dans nos actes
et retrouver le sens de notre humanité."
La coopération
entre 4 hommes et 4 à 6 femmes (au delà de 30 ans) avec leur 4 à 10 enfants (5
à 16 ans), depuis plus de 20 ans, a crée un centre de stages et de formations,
professionnelles et "à la demande", sur les thèmes suivants: démarche
communautaire et développement individuel, partage du pouvoir et des
responsabilités, approche constructive des conflits, dialogue sur les peurs,
les besoins et les désirs dans le respect des différences.
Le centre est géré
par une Association et une SCI (pour collecter les fonds nécessaires à l'achat
des terrains et à la construction du centre d'accueil), dans un hameau de
quelques maisons (+ bibliothèque de 4000 livres), approvisionné par l'eau de
pluie, sur le plateau du Larzac et ses grands causses.
Vous pouvez vous
abonner à leur "lettre de nouvelles" mensuelle.
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ASS. C A R
A P A , OLIVIER ROGNON, VAUGRAN, 30480 ST. PAUL-LA-COSTE, Gard (193 hab. Carte Mich. 80, pli 17 NE), tel. 04 66 30 13 42.
S'inspirant d'héritages actualisés de sociétés
traditionnelles et tribales, l'éco-hameau CARAPA vise l'autonomie, la
simplicité, l'harmonie, l'épanouissement et la non-nuisance, en s'efforçant
d'unifier en permanence les dimensions spirituelle, affective et matérielle.
Des visites sont organisées ainsi que des stages estivaux d'initiation à la
terre.
Le lieu de 7 ha. (faisant partie du domaine de Vaugran) comprend 2 ha. de bois, un jardin/verger, et 4 ha.
de maquis, nourri par une source et un ruisseau (à prévoir: réservoirs/citernes).
La vie y est simple: jardinage forestier, permaculture,
pas d'élevage, les habitations: cabanon/caravanes provisoires et deux
éco-habitats circulaires "cosmotelluriques"
auto-construits (article dans "soleil levant" nr. 49, janvier 99),
énergie photovoltaïque/ bois et micro-hydraulique en projet.
Accès: 1,5 km. de bonne piste, médécin: 8 km, école: 5 km, commerces/enseignement
supérieur et gare: 12 km. Alès.
Recherche d'une dizaine d'adultes, qui se
sentent en accord avec ces mots-clés: écologie radicale, intégration au milieu
forestier, alternatives à l'exploitation animale, permaculture
et jardinage forestier, habitats biotiques...
Le site et l’écovillage
« Carapa » n’existent plus. Olivier s’est réinstallé
en Bretagne.
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ECOMMUNE LIBRE D E L
A V A L E T T
E , 30160 LA VIEILLE VALETTE/ROCHESSADOULE, Gard (808 hab. Carte Mich. 80, pli 8 SO), tel. 04 66 25 32 62,
fax 04 66 24 32 72.
En 1992 l'ass. Résonances a acheté une bâtisse et un demi hectare de
terrasses embroussaillées dans une petite vallée abandonnée des Cévennes
minières, à 380 m. d'altitude. Aujourd'hui, malgré le fait que la vallée est
déclarée insalubre par la préfecture depuis 1996, une dizaine d'adultes + 3
enfants et nombre de visiteurs des presque 200 personnes impliquées, occupent
- sans titre - la totalité de cette propriété de l'ONF (bienveillant à leur
regard), pour vivre une expérience "concrète et pas élitiste",
sociale, économique et écologique. Il y a la grande maison avec dépendances,
le hameau de 15 maisons en ruïne et des autoconstructions en bois, sur 30 ha. de bois, 6 ha. de
prés et 2 ha. de jardins/vergers,
alimentés par l'eau de source. Ils développent "des activités
d'insertion et de dynamisation locale, peu coûteuses, car autonomes".
Leurs activités, dépendantes de leur libre volonté et non d'attentes extérieures,
comportent les chantiers pour aménager le lieu, l'entretien du forêt et des
jardins en compostage (méthode "des templiers"), l'élevage de
moutons, des spectacles musicales/théâtrales dans un décor solaire autonome,
des stages artistiques ou d'autonomie alternative, un projet de valorisation
de brous-
sailles pour la
production de biogaz et des actions d'entr'aide aux
autres collectifs, comme l'Ass. Mille-Pattes et le
Mouvement Droit Paysan, pendant l'occupation d'une ferme abandonnée en Ariège.
Le collectif
fonctionne avec une charte, la mise en commun d'argent/de matériel/des repas.
Les visiteurs sont bienvenus, peuvent participer aux chantiers et apporter
leurs compétences. On devient membre en trouvant sa place, en développant un
projet ou en participant aux chantiers et conseils: leurs réunions qui
traitent de tout, le relationnel compris.
Accès par une piste
d'un kilomètre, médecin/école/gare/commerces à 3/5 km.
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M A S D E C
A B R I E R E S , SYLVAIN DWORCZAK, ROUTE DE POULX, 30320 MARGUERITTES, Gard
(7548 hab. Carte Mich. 80,
pli 19 SO),
tel. 04 66 75 20 64
/ 06 14 07 14 01.
Au coeur de 300 ha.
de garrigues Nimoises et de 40 ha. de prés: une ferme
équestre/élevage bio (Ecocert) de chèvres Roves, brebis Corses, vaches Jerseyaises,
ânes de Provence, chevaux Barbe, chiens des Pyrénées, avec 5 hommes, 3 femmes
et 5 enfants (1 à 16 ans, tous Français) habitant un hameau de 3 maisons/ferme
avec dépendances et peu de comfort, cabanes/caravane
dans les bois. Aprovisionnement d'eau par la ville et
par source/forage. Un projet d'énergie solaire et développement d'un écovillage. Médecin, école primaire, commerces: 3 km. et
gare/enseignement secondaire: 5 km.
Leur association
oeuvre pour la sauvegarde des garrigues et de l'environnement gardois. Ils
accueillent des personnes en difficultés, désirant travailler sur une ferme,
forment bergers, offrent d'organiser des stages/séminaires/fêtes/débats
autour d'un feu de camp, aimeraient des échanges diverses, entre autres de
fromage/viande.
Le projet est
ouvert à des familles/personnes végétariennes, habituées à la vie collective
et aimant les animaux, intéressées en agriculture/élévage/vente/commerce/administration et tolérantes
envers la diversité et la différence. Participation de tous au quotidien.
Apport financier n'est pas nécessaire. Souhaits: autonomie financière, vie
sobre sans dépendances, une recherche intérieure et pour tout le monde: un
travail relationnel.
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COOPERATIVE
EUROPEENNE DE L O N G O M A I , GRANGE NEUVE, 04300 LIMANS, Alpes de
Haute-Provence (253 hab. Carte Mich. 81, pli 15 NO),
tel. 04 92 73 05
98.
Longo Mai (en
provençal: que cela dure longtemps) est issu des mouvements internationaux 68
qui revendiquaient le droit à l'expression et à la recherche de modes de vie
alternatifs. Leur devis: agir localement, penser globalement. Actuellement, 10
coopératives existent: l en Allemagne, Autriche, Suisse, Ukraine, Costa Rica et
5 en France:
- La filature de Chantemerle, 05330 St. Chaffrey,
Htes-Alpes (Carte Mich. 77, pli 18 NO), tel: 04 92 24
04 43;
- Le Mas de Granier,
Caphan, 13310 St. Martin de Crau, Bouches du Rhône
(Carte Mich. 83, pli 10 SE), tel. 04 90 47 27 42;
- Treynas, 07310 Chanéac, Ardèche
(Carte Mich. 76, pli 18 NE), tel. 04 75 30 45 85
- SCEA Dyonisos, 84240 La Bastide des Jourdans,
Vaucluse (Carte Mich. 81 , pli 15 SO), tel. 04 9O 77
87 28;
- Longo Mai,
berceau du mouvement à Limans:
Fonctionnant depuis
1973 comme coopérative agricole et artisanale autogérée, sur 300 ha. (80
labourables, l ha. jardin, l ha. framboisiers), approvisionné par l'eau de
rivière, il y a environ 200 adultes actuellement à Longo Mai, agées entre 18 et 55, et 60 enfants de 0 à 18 ans, représentant
une douzaine de nationalités.
Ils sont organisés
en plusieurs associations, GFA etc. et vivent dans 2 fermes et l hameau, faits
de pierres du pays et briques de terre crue, mettent en commun leurs biens
financiers et s'occupent d'élevages divers, de céréales, de maraîchage, de
bûcheronnage, ont une filature de laine semi-industrielle marchant à
l'énergie hydroélectrique, de l'énergie solaire pour chauffage/eau chaude,
gèrent leur propre groupe de musique, un station de radio libre "Zinzine" depuis 1981, un village de vacances à
l'extérieur de la coopérative, un camping pour participants à leurs activités
et éditent plusieurs journaux, dont "Archipel", le journal du Forum
Civique Européen, pour des actions de solidarité et des échanges/ formations
entre citoyens d'Ouest/Est et de Nord/Sud.
Ils ont de bonnes
relations avec les autorités et parmi eux 2 conseillers municipaux. Apparemment
l'état de leur trésorerie ne permet pas toujours l'avancement et la réalisation
de certaines activités.
Des gens motivés,
autogestionnaires, sont bienvenus à se joindre à eux, après un séjour et un
temps d'essai.
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" T E R R O I R V I V A N T
" , CHEZ J-PIERRE LOCATELLI, 04330 BLIEUX, Alpes de Haute Provence (57
hab. Carte Mich. 81, pli 17 SE),
tel. 04 92 34 24
20.
Le projet date de
1992-95 et vise à revitaliser l'extrémité d'une vallée en Haute Provence par
une démarche collective comportant
- une dimension
paysanne pour assurer l'autonomie locale: jardinage, grandes cultures, élevage de chèvres angora,
basse-cour, apiculture, tissage, plantes sauvages, etc...
- une dimension
paysagère qui vise, par des travaux d'écologie pratique, à restaurer un
environnement et un paysage à la fois beaux et dégradés (revégétalisation,
construction de terrasses, entretien de la forêt, création d'écosystèmes);
- une dimension
poétique qui intègre l'esthétique, la création artistique et une réflexion
philosophique/spirituelle dans une démarche rurale;
- une dimension
pédagogique pluriforme: un circuit entre différents
types de jardinage, l'accueil d'enfants en difficultés et d'adultes en vue
d'insertion, l'accueil touristique.
Le noyau compte
actuellement trois adultes et deux enfants et attend des personnes désireuses
de partager et construire.
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O A S I S D E L
A V A L E N S O L E T T E , DOMAINE DE LA VALENSOLETTE, 04410 PUIMOISSON, Alpes
de Haute Provence (511 hab. Carte Mich. 81 pli 16 SO), tel. 04 92 74 72 76, e-mail: valensol@nnx.com.
La première oasis
en France a démarré en août 97 en partenariat avec Emmaüs dans une grande
bâtisse sur 40 ha. de terres et bois. Actuellement, Pierre Rabhi
préside l'association et Alain Le Talludec, sécrétaire, réside sur place. Le noyau avec 4 permanents
doit s'elargir avec au moins l personne qui se
chargera de l'accueil et d'éventuels artisans/animateurs et d'autres intéressés,
en voie d'autonomie.
L'accueil social
et solidaire est l'activité nr. 1. Des projets liés à la réinsertion sont en
cours de mûrissement: une activité artisanale de chauffe-eau en est un exemple.
Les autres activités comportent l'agriculture (permaculture,
maraîchage, céréales), l'élevage de chèvres, la phase préparatoire
concernant les énergies alternatives, le lagunage et le futur développement du
projet, ce qui demande des permis de construire. En pleine activité et source
de revenus, est un programme de stages et d'ateliers très variés.
Spécialement pour des personnes porteuses de projet Oasis ou Ecovillage: une formule d'accueil et de découverte des
questions pratiques, organisatoires, relationnelles,
relatives à la vie dans un lieu collectif.
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COOPERATIVE C R A V I R O L A , 06430 LA BRIGUE, Alpes
Maritimes (618 hab. Carte Mich. 84, pli 10 SE), tel/fax 04 93 04 70 65,
e-mail: cravirol@club-internet.fr (à lire: article Silence nr. 242)
En mouvement
perpétuel depuis 1986, l'association DYNAMO (loi 1901) lutte contre la
désertification de la montagne, en organisant des chantiers internationaux de
jeunes citadins bénévoles, dans un hameau abandonné - avec 5 ha. de montagne
terrassée, approvisionné par un ruisseau - où on accède par un chemin muletier
élargi (15 minutes de marche). Gare/école: 8 km, médecin/
commerces: 10 km,
enseignement supérieur: 80 km.
On y fait de
l'"agriculturel": construire une
structure d'accueil, s'initier aux travaux de la ferme (garder le troupeau de
chèvres/brebis/vaches, traire, fabriquer du fromage, entretenir le potager)
au théâtre, aux arts et à la musique. Il y a 3 hommes (28 à 42 ans), 2 femmes
(30/46 ans) et 2 enfants (12 et 14 ans) actuellement sur place de 5
nationalités, s'occupant aussi d'économie solidaire et d'accueil de volontaires
à long terme dans le cadre du Service Volontaire Européen. Il y a une caisse
commune: les rentrées sont à disposition de ceux qui les produisent.
Ouverture aux
autres (séjour/temps d'essai et participation aux chantiers): la sympathie
réciproque et le sens de l'humour sont importants, le végétarisme pas, mais on
le tolère!!
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E C O - S I T
E 8 3 , ANDREE FINA, CHEMIN DES RIAUX,
BASTIDE "LA SOURCE DE VIE", 83570 CARCES, Var (2270 hab. Carte Mich. 84, pli 6 SO), tel: 04 94 04 34 32.
Trois femmes
retraitées (56, 62, 63 ans) sont impliquées dans ce projet sur un lieu
comportant 6 ha. dont 2 ha. bois, 2 ha. oliviers, 2 ha. vignes. Un autre
terrain de 7 ha. serait en vente (pour une bio-ferme pédagogique?) Il y a une grande
maison avec dépendances (hangar) + une gîte avec capacité d'accueil pour 14
personnes. La relation avec le maire de la commune est bonne; le médecin/école
primaire/commerces: 3 km, l'enseignement supérieur: 15 km, la gare: 35 km.
Recherche de personnes
végétariennes, sans dépendances, réalistes, fraternelles (artisans/agriculteurs),
respectueux d'une recherche intérieure individuelle, qui désirent s'investir
dans des techniques d'éco-construction, la santé
naturelle, les métiers/les arts, le tourisme vert et le développement
d'accueil pour troisième âge, en studios individuels. L'apport financier n'est
pas nécessaire, une (petite) autonomie financière est demandée.
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PROJET V I L L A G E N A T U R E , DOMINIQUE GUYAUX, CHEMIN DES
RUCHES, 83309 PUGET VILLE, Var, E-mail: guyauxd@hotmail.com
Le porteur du
projet - après une vie riche en musique classique, océanographie/navigation
en voilier autour du monde - a choisi de s'occuper de soi, poussé par une
maladie grave. Ses recherches ont débouché sur L'ALIMENTATION ORIGINELLE, à
laquelle il a voué un de ses livres.
Les pratiquants
d'une alimentation "originelle", hors de la norme sociale, vivent
de nombreux obstacles d'ordre
psychologique et sociale: ils subissent aussi les multiples tentations d'une
vie en société. De là un souhait de se rencontrer et d'échanger (aussi à
travers leur journal "InfOasis"): leur
rassemblements a constitué la base de ce projet, qui veut développer un lieu
d'habitation comprenant des possibilités d'intégration accessibles à toutes
les bourses de ceux qui se nourrissent de cette façon spécifique.
Actuellement trente
et un individus/familles ont matérialisé leur adhésion au projet par un
versement de cinq cents francs afin de procéder à l'officialisation de la SCI.
L'étape suivante inclut l'établissement d'un budget prévisionnel et la
recherche d'un lieu qui convient...
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C E N T R E S U D
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VILLAGE NOUVEAU
DE P H E N O M E N U M, JEAN-MARIE
MAîTRE,
TALUSSAC, 07190
SAINT PIERREVILLE, Ardèche (528 hab. Carte Mich. 76, pli 19 NO). tel. 04 75 66 61 38.
Le développement
personnel ("écologie intérieure") forme le coeur du projet, qui
existe depuis 9 ans. La spiritualité est considérée comme un outil principal de
convergeance et de développement. Les autres
orientations: action pour la paix, poly-culture (audio-visuel, musique,
photographie, travail du bois), l'éducation/études globales, prophylaxie
(prévention par vie saine et sobre), poly-élevage et agriculture.
Trois
"permanents" - 2 hommes (24/57 ans) et une femme (20 ans) vivent sur
66 ha. dans les montagnes sauvages de l'Ardèche: il y a 20 ha. de bois, 15 ha.
de prés, 30 ha. de Landes, des jardins, vignes en terrasses, sources et
forages. Il y a une ferme avec dépendances et 2 bergeries. Il y a recherche
d'indépendance individuelle dans un projet commun. L'Ass.
1901 est existante, le SCI en projet. Pour faire face aux charges pendant le
démarrage, il y a l'élevage (moutons/ânes) et récolte/transformation de
châtaignes.
RECHERCHE de 30 à
60 personnes, tous secteurs bienvenus, avec/sans enfants, amoureux du beau, de
l'écologie profonde, du sacré à tous niveaux, créatifs, voulant construire un
troisième millénaire lumineux.
Autonomie
financière souhaitée. Procédure: après étude du projet, aide
participative/financière, travail de cohésion du groupe et élargissement de la
conscience dans le concrèt. Accès: route jusqu'à Talussac, puis il y a le chemin. Médecin, commerces et
école primaire: 5km, enseignement supérieur: 16 km et la gare de Valence: 60
km.
Demande
d'assistance économico-social-juridique-administrative.
Offre: partage des
expériences vécues et développement intérieur.
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Y O G A VILLAGE, "LE BUISSON", 07360
SAINT-MICHEL DE CHABRILLANOUX, Ardèche (238 hab. Carte Mich.
76, pli 19 NE), tel. 04 75 58 08 72 (ou 01 48 75 20 60).
Le fondateur S. Avadhoothendra (70 ans) enseigne toujours le yoga intégral
dans son institut à Fontenay-sous-Bois, mais organise avec une équipe de 5 (à
10) résidants des stages d'été (avril à fin août) et à Noël.
Dans une nature
fascinante, entouré de 11 ha. de prés et de bois, le hameau - face à la vallée
- appelle au bien être et au recueillement. Le lieu est rénové avec beaucoup
d'effort et offre un confort simple avec eau de source, poêles, un jardin très
producteur et des arbres fruitiers. Les résidents - bénévoles -sont nourris
(végétariens) et logés. Possibilité pour quelques couples sympathisants - de
préférence des artisans - de venir rénover 2 maisons, d'aider à l'entretien de
l'ensemble et de vivre de leur production. Valence se trouve à 45 km,
Saint-Michel à 8 km.
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LA FERME P A U L I A N N E ,
26310 LUC-EN-DIOIS, Drôme (478 hab. Carte Mich. 77,
pli 14 SE), tel. 04 75 21 37 43, fax 04 75 21 39 23, e-mail:
concentropie@wanadoo.fr.
(à lire article Silence nr. 228)
Trois des 25
associés (la plupart anglais), réunis en GFA, vivent sur cette ferme de 89 ha.
(24 ha. labourables, 65 ha. forêt) au bord de la Drôme. Leur installation date
de 1995 et ils visent la construction d'un écovillage
avec comme activités et recherches la diversité en agriculture biologique, le
recyclage des déchets, la mise au point de pesticides biologiques, un programme
éducatif, etc. Ils sont actifs au niveau européen pour une conscientisation agriculturelle avec GRAIN (Genetic
Resources Action International), GENET (European Network on Genetic Engineering)
et PAN (Pesticide Action Network) et CPE (Coordination Paysanne Européenne).
Leur problème:
l'acceptation/leur intégration dans le milieu rural existant ce qui se traduit
dans la difficulté à se procurer des permis de construire. Après deux
démarches, la troisième est en cours: le 15 septembre 99, ils auront la réponse
dont dépend la survie et le développement de leur projet.
Certainement à
partir d'octobre/novembre, les 25 associés auront délibéré de l'arrêt officiel
et décidé de la suite de "Paulianne"...
Affaire à suivre!
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P A R I S
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L A F E R M
E D E S
M O U L I N E A U X , 78870 BAILLY,
tel. 01 34 62 63 00
ou: 01 47 41 92 34.
Au portes de
Versailles: un éco-site protégé: la grande ferme de 1464 de Christiane et
Gérard Thomas, qui sert de lieu d'accueil pour groupes et de permanence à la
section Ile de France du RESEAU DES ECO-VILLAGES.
Toutes sortes
d'éco-ateliers et d'autres activités y sont organisés: veuillez demander le
programme et s'inscrire à l'avance pour toute visite.
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P R O J E T - P I L
O T E N A T I O N A L , 38 RUE DES
TERRES AU CURE, 75001 PARIS, tel. 01 45 83 53 92, port. 06 62 45 53 92, fax: 01
45 82 84 83.
Denis Michaud est
le correspondant d'un groupe de personnes souhaitant fonder une
"communauté d'intention" qui s'engage de fonder un écovillage.
Ils ont crée une
charte, en confirmant 1. que la base de leur engagement est l'ajustement de
leurs comportements, 2. que personne ne saurait être exclu a-priori afin de
profiter de la biodiversité culturelle mais qu'un code de bonne conduite doit
être élaboré, 3. qu'une procédure devra permettre à chacun d'être intégré,
indépendant des moyens financiers, 4. que les différences financières
n'autoriseront personne à exercer un pouvoir quelconque, 5.qu' aucun charisme
naturel d'un participant l'autoriserait à exercer un pouvoir
non-démocratique,
6. que ceux qui se joignent au groupe plus tard, doivent pouvoir le faire avec
les mêmes règles que les fondateurs d'origine.
Dans le cadre du
projet-pilote, les personnes qui veulent s'investir dans l'achat de leur futur
lieu de vie, et former ainsi un capital commun, disponible pour intervenir
rapidement en cas de vente aux enchères ou d'affaires exceptionnelles, sont
priées de prendre contact.
Le projet-pilote
sert aussi de "base de données" pour optimiser la prospection de
lieux, informer les membres du réseau, s'entr'aider
pour la création d'éco-vitrines et éco-lieux.
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E T R A N G E R
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BELGIQUE: T E R R E D' E N N E I L L E , 94-102
GRANDE-ENNEILLE, 6940 DURBUY, tel. 00 32 86 32 34 56.
chcoop@ecovillage.org (à lire article
Silence nr. 226)
ITALIE: D A M A N H
U R, 3 VIA PRAMARZO, 10080 BALDISSERO C.SE (To), tel. 00 39 124 51 22 05; e-mail:
dhvisit@damanhur.it; http://www.damanhur.it (1000 pages).
Une fédération de
communautés en Italie du Nord avec - en 1999 - 800 habitants (90% Italiens)
vivants dans 80 maisons, dans la vallée de Valchiusella,
au nord de Turin. Depuis 1977, sous l'inspiration de Oberto
Airaudi, ils se vouent à la création d'une nouvelle
société, gérée d'une façon démocratique, en renouvellement constant, dans
laquelle tous les arts et la recherche technique, sociologique, psychologique
et spirituelle se combinent avec une vie quotidienne écologique et consciente.
L'excavation d'un temple souterrain dans le rocher est leur chef d'oeuvre,
dédié à ce qui est le plus beau dans la nature humaine. La découverte avait
soulevé au début des réactions de répression de la part des autorités, mais
très vite, une bonne communication a crée une ouverture mondiale: un grand
nombre de gens y viennent visiter les halles décorées magnifiquement et
symboliquement. Dans la presse l'ensemble est souvent considéré comme le 8e
miracle mondial.
La fédération a des
échanges très vifs sur le plan régional aussi bien que (inter)national. Tous
les membres y créent leurs propres revenus et ensemble soutiennent les
structures fédéralistes. Les produits de leurs fermiers/artisans/artistes se
vendent mondialement.
Pour faire
connaître leur démarche, ils organisent des ateliers de 3 et 7 jours.
EN FRANCE, le
centre JOMEA entre Aix-en-Provence et Marseille leur est lié d'amitié et édite
des livres (Ed. Diamantel, BP 29, 13390 AURIOL) d'Oberto Airaudi et d'Ioana Morange, fondatrice du
lieu, qui a écrit plusieurs livres, le dernier traitant d'alchimie cellulaire.
Une quarantaine de personnes y vit en forme de "grandes familles"
logées dans quelques maisons. Il y a des retraités qui s'occupent du lieu et du
jardin. Les autres travaillent à l'extérieur. Les enfants vont à l'école
municipale. L'écologie n'y joue pas encore un grand rôle.
PORTUGAL: PROJET DE
CENTRE ECOLOGIQUE DE S A G R E S :
Thomas Jackson et Catilina Santana Rocha, Av. M.F. Armadas 74-2, 2710 SINTRA. Tel. 00 351 19 23 11 46, e-mail:
rdd17983@mail.telepac.pt.
Le projet de Sagres
(= lieu sacré: tout près se trouve un cercle mystérieux et monumental, appelé
"rose de vents") est en démarrage dans le sud de l'Algarve, avec le
soutien du responsable local de l'environnement et de la culture. Thomas, 40
ans, améri-cain, ingénieur des énergies alternatives/construction
et Catilina, 40 ans, portugaise, infirmière, parlant bien français cherchent à
acquérir un terrain de 7 ha. de prés, approvisionné par l'eau de puits et
citerne, suffisant pour un groupe de 6 personnes qui n'ont pas peur de
s'investir. Le site se trouve à 5 km. d'un village, à 30 km. d'une gare et d'un
enseignement supérieur. L'autobus est tout proche et un chemin de terre passe
à côté du terrain.
Mots-clés: écologie
et non-violence, développement personnel, dialogue pour régler les problèmes,
végétarisme, vie sobre, naturopathie, transport en commun, énergies
alternatives, jardinage bio, la reconstructin en adobi/terre crue des habitations existantes.
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MESSAGES
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- Concernant le
PROJET ECO-VILLE 2000 en Lozère, devenu PROJET ECO-VILLAGE VERSELS: Toute
promotion est arrêtée, le terrain n'a pas pu être acquis. Le dossier sera
offert au groupe qui en fait la demande.
Roger Kelly,
contacté par le centre anglais de technologie alternative de Machynlleth, pour faire l'etude
de faisabilité de ce grand projet (population finale de 500 habitants ou plus)
a dû arrêter tout, son contrat touchant à sa fin.
Une commission du
Conseil Général de la Lozère avait visité le centre en Angleterre en été 1997
et a donné le feu vert pour continuer les démarches préalables. Le document de
200 pages, constituant l'étude la plus complète jamais réalisée pour le
développement d'un écovillage, leur avait été soumise
en
mai 98. Après leur
demande de plus de précisions sur les structures juridiques, le 8 décembre 98,
le préfet, le maire de la commune et divers représentants officiels, ont
décidé de commun accord que le projet devait recevoir l'approbation des
autorités compétentes et que le terrain ferait l'objet d'une ré-affectation des
sols afin de permettre le développement de l'écovillage
proposé.
Le propriétaire
demandait 8 millions de frs. mais a finalement préféré laisser le domaine à son
fils... Roger Kelly a encore essayé de trouver un terrain ailleurs, mais son
contrat touchait à sa fin.
Il propose tout le
dossier à un groupe déjà constitué, mais pas encore installé. Contactez Roger
Kelly par E-mail: ecoville@aol.com
- VILLAGES SANS
FRONTIERES: Guy et Greet Barthelemy ont trouvé un autre éco-lieu dans les
Pyrénées Atlantiques (64) à Mauléon-Licharre.
- PROJET DE LIEUX
INTERASSOCIATIFS/INTERCULTURELS POUR EXCLUS DE LA SOCIETE ACTUELLE: pour que
les SDF puissent s'alimenter, s'habiller, avoir un toit, grâce à l'autoconstruction.
Mots-clés:
convivialité, solidarité, fraternité et amour universel.
Pour pallier à
l'inconvénient du permis de construire, les auto-constructions prévues ne
toucheront pas le sol: des modules seront pendus aux arbres.
Nourriture,
boissons et habillement: par récupération dans la nature et productions
diverses.
Veuillez contacter:
Jean Poudre, 16 bis, avenue Gaston Lacoste, 64000 Pau, tel. 06 10 56 73 16 et:
Michel Pojoga, 14 Place de la fontaine, 06830 Tourette du Château, tel/fax: 04 92 08 97 57, E-mail:
Michel.Pojoga@wanadoo.fr.
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PROJETS ABANDONNES
OU EN JACHERE:
- Ecovillage VIENNE, Le domaine du Fan (toujours en vente),
87360 Verneuil-Moustiers, tel. 05 55 68 25 30.
- Centre écologique
du BOISCHAUT, chez Jean-Marie Borgraeve, 31 bis Route
du Pondy, 18200 St. Amand-Montrond.
- Ass. VISION, de Gérald Bouf et Sylviane Turpin, Les Baussiers, 84750 St. Martin de Castillon,
tel/fax: 04 90 75 21 30. Ils s'occupent localement avec un projet d'écovillage "éclaté".
- Ass. UNITE, en jachère pour le projet audois "de vie
et de bien-être", a changé d'adresse et offre un programme de
développement personnel, intéressant pour ceux et celles qui aiment vivre
écologiquement ensemble: Louise Bloemen/Maryannick Cornou, Rue Calvières, 11580 Alet-les-Bains: tel. 04 68 69 99 09.
Réalisation :
Louise Bloemen
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Correctifs / ajouts
au 10 avril 2000
TORRI en Italie
avec Lucilla BORIO, Antonella et Ugo
Via Torri Superiore 5, 18039 Ventimiglia, Italy tel.: +39 0184
215 504, fax: +39 0184 2159 14,
Village moyenageux . Site existe depuis 10 ans. Une partie est
réservée aux maisons individuelles, une partie au centre culturel. 20 personnes
y résident. Certains travaillent à l'extérieur, d'autres sur place (ex:
restauration). Ils ont un projet d'accueil de touristes, d'artisanat, d'atelier
savon, d'agriculture en terrasses (à reconstruire). Ils cherchent des membres.
Ils font caisse commune. Il est possible d'y acheter des maisons individuelles
avec l'obligation morale de revendre en accord avec l'association. Lucilla est la représentante du GEN pour la région
Europe/Afrique.
EPIDAURE en Suisse,
Jacques Defroideveau
Esserfallon,
2886 Epiquerez (Suisse) tel : 032 95 51 337
Au début (20 ans) 3
personnes ont acheté une ferme de 50 ha pour vivre en communauté. Suite à des
problèmes de financement, une fondation a racheté la propriété, géré les dettes
et loué la ferme à une association. Un organe de contrôle extérieur vérifie que
l'association respecte ses objectifs : agriculture biologique, liberté, égalité
et fraternité. Le groupe compte aujourd'hui
plusieurs associations et 12 personnes avec 5/6 enfants. L'ensemble est
composé aujourd'hui de 3 fermes qui couvrent 200 ha. Ils élèvent un troupeau de
moutons transhumants, des vaches, des chèvres. Ils produisent du fromage et ils
ont créé une tannerie. Ils tentent encore de s'ouvrir. Ils écoulent toute leur
production en vente directe. Ils font caisse commune, pas de salaire mais de
l'argent de poche (600FSuisses/mois). Les dépenses sont liées aux besoins.
L'économie est divisée en plusieurs secteurs qui ont chacun leur caisse
CARAPA (N’existe plus), Olivier ROGNON
Vaugran 30480 à Saint-Paul Lacoste
tel 04 66 30 13 42, dans les Cévennes gardoise près d'Alès
Terrain
de 7 ha. Veulent rester petit (+/- 10 personnes). Sont aujourd'hui entre 1 et
6. Habitations rondes en bois et/ou paille. Jardin verger permaculture,
serres. Transformation de plantes sauvages, sèchoir à
châtaignes. Organise des stages: reconnaissance et utilisation des plantes sauvages en mai, construction en
ballots de paille en juillet, initiation à la terre (permaculture)
en août. Logement en teepee, camping, caravane.
Le site et l’écovillage
« Carapa » n’existent plus. Olivier s’est réinstallé
en Bretagne.
PHENOMENUM,
Niels
Talussac,
07190 Saint Pierreville, Ardèche tel 04 75 66 61 38
Site en centre
Ardèche qui existe depuis 10 ans. L'association oeuvre (3 permanents) pour la
paix dans le développement de la conscience. 66 ha de broussailles. Pour
construire un écovillage, il y a bien sûr des
problèmes administratifs mais aussi un manque de cohésion intérieure, une
difficulté à donner un sens à sa vie, à s'impliquer, à sortir du mental. Créer
un écovillage pour vivre quoi ? Cette question est
plus fondamentale et plus difficile que la construction d'une maison. Ils
proposent une recherche et une démarche intérieure qui va dans ce sens. 1 heure
par jour de 'reliance', méditation, relier le haut au
bas , le masculin au féminin etc. 500 personnes sont déjà passées chez eux. Ils
cherchent des personnes qui veulent s'impliquer pour débroussailler, et un
berger pour s'occuper d'un troupeau de moutons de 100 têtes .
LA GRANGE
CHOUANIÈRE Chris Ryan
72170 Segrie tel 02 43 33 39 65 en Sarthe, près du Mans
Chris a été formé à
l'Arche. Il participe à un projet de vie communautaire enraciné dans l'Arche
mais sans l'engagement carré de l'Arche. Respect de l'homme et de la nature.
Caisse commune. Groupe agricole (ils n'utilisent pas de machines agricoles) et
groupe économique. Organisent le 21 mai un marché gaulois qui sera un lieu de
rencontre. Possibilité d'hébergement chez eux (20 personnes) ou chez les
voisins : gîte paysan et camping (35
personnes)
PROJETS
D’ÉCOVILLAGES
ECHO DU MAQUIS
Patricia KLOUZ
Chemin de Quenza 20137PORTO-VECCHIO (Corse) tel/fax 04 95704329 email
: k.pat@wanadoo.fr
Terrain de 6 ha au
Sud de la Corse. Le projet qui n'a que 2 mois est issu d'un groupe d'amis (50
personnes dont 20 veulent habiter sur place) qui veut vivre quelque chose de
nouveau. Ils désirent créer une association pour monter un camping vert (avec
label européen), une structure d'accueil ...Habitat bioclimatique. Ils se
posent beaucoup de questions sur la forme juridique à adopter. Ils aimeraient
que la terre soit indivisible.
PROJET DE MICHEL
POCHAT
L'herbe au vent,
38160 BESSINS, tel: 04 76 64 13 20 ou 06 07 95 71 16
6 personnes dont
plusieurs de la même famille travaillent depuis le printemps 99 à définir un
projet. Ils désirent se relier avec des projets existants (ex: TORRI). Ils ont
déjà fait l'expérience d'un écovillage. Ils ont
trouvé un lieu de 50 ha dans les Pyrénées Orientales, à Mosset
au dessus de Pradès et attendent la réponse du
propriétaire. Ils aimeraient mûrir dans les relations et la spiritualité.
Agriculture bio de plantes médicinales et aromatiques, transformation d'huiles
essentielles, gîte d'accueil, école alternative, théatre...
ECOVILLAGES EN
PROVENCE , MANOSQUE
par Patrice BOURDON
Christian Matthieu
a donné sa démission pour des raisons personnelles mais garde un rôle auprès
des élus locaux . Une assemblée générale prochaine définira l'avenir de ce
groupe .
OASIS EN TOUS
LIEUX, ISÈRE
Un couple a acheté
près de Rohan une ancienne colonie de vacances qui peut recevoir 40 personnes
(1000 m2 habitable) sur un terrain de 1,6 ha. Il doivent d'abord mettre le
gîte/centre de formation aux normes pour permettre l'autofinancement d'une
école alternative. Ils sont un groupe de 15 et recherchent des personnes
intéressées. SCI.
GROUPE DE LUCINGES
SCI, parts de
200000F à vendre pour des surfaces de 100 m2 chacune, plus espaces communs
Contacter Marc Scialom 04 50 43 33 44
ECOVILLAGE DU
SOLEIL / NICE
Projet collectif du
groupe 06 présenté par Pascal POUSSANGE
5 rue Henri de Cessole, Nice 06000 (04 93 88 50 59)
Groupe de 35
personnes qui a trouvé un terrain agricole de 62ha dans le Var près du Luc. Ce
terrain contient une grande bastide de 1.200m2 (dans lequel il y a moyen de
créer jusqu’à 20 logements rapidement), de grandes serres, 11 ha de vignes, une
rivière, un petit lac, 7 forages et 2 sources. Le projet est basé sur la
non-propriété. Ils envisagent de créer une SCI et une association d'usagers
pour la gérer. L'habitat y sera individuel sous forme de location. Les parts
seront égalitaires, chacun (à surface égale) payera le même loyer. La structure
juridique sera complétée par des règles d'usage pour l'écovillage
un peu sur l'exemple de Clos Mesnil dans le Calvados (consensus, parts
sociales, mode d'emploi pour être membre, comment sortir, espaces privés,
droits et devoirs des membres, contrat de location et de sous-location, règles
de cogestion, parts de soutien, exclusions...). D'autres entités juridiques
pourraient être créées pour faire fonctionner les différentes entités
économiques. Ils veulent la parité de vote y compris pour les personnes sans
moyens financiers au départ. 10 personnes se sont déjà engagées. Ils ont un
projet de ferme solidaire (promotion de l'emploi), gîte, restaurant,
équitation, éducation scientifique, maraîchage, activités artistiques . La
somme empruntée par la SCI – sans doute auprès de la NEF- donnera lieu à remboursement sur la base des loyers ( de l’ordre de 1750F pour
50m2 habitables par ex. si 20 foyers) en attendant que l’écovillage
soit créateur de ressources. Partage de l’Esprit Écovillage.
ECOLONIE (VOSGES)
Groupe de
hollandais installés à 1, Thietry, 88260 Hennezel, Vosges tel/fax 03 29 07 00 94 email :
ecolonie@aol.com
Désirent voir des
français s'installer avec eux. Ils ont un grand terrain avec 3 étangs,
bâtiments à restaurer. Aimeraient créer un centre européen de l'écologie. Leurs
activités : accueil, camping, agriculture biologique. Ils cherchent des gens
pour développer de la pisciculture. 2 personnes parlent très bien le français,
les autres se débrouillent.
PROJET
ARTISTIQUE :
ANNONCE d'Elïse KüNZLï (Nice) Tel : 04
93 83 02 13
avec le groupe de
l'écovillage du soleil. Projet de maquette de 300 m2.
Elise demande que chacun lui envoie la maquette artistique de la maison
imaginée par son enfant intérieur. Viser l'étonnement, les matériaux
différents. Elle intégrera ces maquettes dans un film vidéo et compte également
faire des conférences sur les écovillages et leur
ethnographie (ils sont les ethnies du futur) ainsi qu'une exposition
itinérante.
© Réseau Français
des Ecovillages , Avril 2000
Cet annuaire a été
réalisé par : Louise BLOEMEN
rue Calvière, 11380 Alet
les Bains, Tel : 04 68 69 99 09
Les
règles financières, de copropriétés, du savoir vivre ensemble etc. sont
décrits, à l’avance, dans un certain nombre de documents, sur lesquels les
membres de la communauté doivent s’entendre.
Voici ci-dessous la liste des documents sur laquelle est basée l’entente
entre membres de la communauté d’Abundant Dawn. Cette
liste peut suggérer des idées et solutions pour la gestion des problèmes entre
les membres :
Entente d’Abundant Dawn Enoncé de la vision. La communauté d’Abundant Dawn : qui, quoi et pourquoi ? Constitution en
Personne morale et statuts. Une partie des documents d’Abundant Dawn
comme organisme à but non lucratif. Politique
d'adhésion.
Droits et responsabilités des différents types de membres, engagements,
congés sabbatiques, membres à temps partiel, résiliation de l'adhésion. Structure
générale de la communauté. Sections sur la
structure juridique et la culture communautaire, les processus de gouvernance
et de prise de décision, la structure et la formation des unités, ainsi que
les frais d'adhésion à une unité. (Une « unité » est une petite communauté à
l'intérieur de la plus grande.) Ce document aborde la question de l'équilibre
entre deux désirs: vivre librement d'une part, et ne pas être affecté par les
choix de ses voisins d'autre part (ex: bruit, nudité, etc.). Politique alimentaire. Description des
achats en vrac et de la distribution des aliments, utilisation du potager
communautaire et partage des ressources. Document sur la résolution des conflits. Ce document est d’avantage
un plan évolutif qu'une politique : il décrit les méthodes de résolution de
conflits, dont les réunions de processus de groupe, mais sans s'y limiter. Politique
financière. Ce sont les ententes sur les questions d'argent:
sources de revenus et dépenses de la communauté, obligations financières des
membres, charges assumées ou non par la communauté, scénario en cas
d'imprévu. L'entente sur la formule de calcul décrit la méthode utilisée pour
calculer le montant de la contribution mensuelle de chaque unité ou
sous-comité d'Abundant Dawn, contribution qui s'établit à partir du nombre de
personnes et d'automobiles dans l'unité et du revenu annuel de chacun de ses
membres. Politique en
matière de visites. Lignes directrices portant sur l'accueil des visiteurs
intéressés à se joindre à une communauté. Politique
d'affaires. Mode
de fonctionnement pour les membres qui possèdent et exploitent des
entreprises dans le cadre de la communauté, directives touchant les liens
financiers, le contrôle exercé par la communauté, le statut des non-membres
copropriétaires ou employés, les permissions et les contrats. Aménagement du territoire. Plan d'aménagement
général de la propriété collective. Directives
environnementales en matière de construction. Description des
différentes dimensions écologiques dont on doit tenir compte dans la
construction d'une maison. Politique en
matière de foresterie. Lignes directrices portant sur l'utilisation et
l'entretien de la forêt — quand et comment couper les arbres, comment
ramasser du bois de chauffage, etc. Politique en
matière d'animaux.
Nombre de chiens et de chats par unité et manières de minimiser leur impact
(en particulier celui des chiens et des chats qui sortent à l'extérieur),
tant sur la faune que sur les membres de la communauté. Politique
d'expulsion.
Motifs d'expulsion, procédure pour expulser un membre, résolution des aspects
financiers, etc. Fin de la communauté
d'Abundant Dawn telle que nous la connaissons. Cette entente
décrit la procédure dans le cas où la vie communautaire devrait être
interrompue : comment dissoudre la personne morale, vendre la propriété à une
fiducie foncière ou en créer une, continuer à vivre dans les maisons bâties
et débourser certains éléments d'actif. Cette entente a été extrêmement
difficile à établir, et peu de communautés pensent à le faire à l'avance
(C'est pourtant agir en bons planificateurs). |
Source :
Vivre autrement. Ecovillages,
communautés et cohabitat, Diana Leafe Christian, Les éditions Ecosociété,
Montréal, 2006. Pages 148 et 149.
Un
problème que ne perçoivent souvent pas les futurs membres d’un écovillage est les problèmes que peuvent poser les animaux
domestiques, tels chats ou chiens, surtout dans un habitat écologiquement
préservé :
Par
exemple, des chiens, non gardés dans une arrière-cour, peuvent retournent
naturellement à l'état de meute. Des chiens libres peuvent tuer plusieurs
petits mammifères, dont certains des chats et des chatons des membres. Les
problèmes posés par le meilleur ami de l'homme peuvent aboiements,
excréments, puces, jardins et potagers rava¬gés,
fuite de la faune. Les chiens et chats peuvent être aussi utiles : les chiens
serviront à chasser les cerfs des potagers et les chats à éliminer les
rongeurs qui s'attaquent aux réserves de nourriture. Fido
et Minou sont souvent les bienvenus, mais il faut penser à les encadrer.
Conscients que les animaux domestiques peuvent représenter des membres
importants de la famille, les fondateurs d'Earthaven
ont permis aux nouveaux arrivants de garder leurs chiens (le nombre total ne
devant toutefois pas dépasser cinq ou six), et il était entendu qu'ils ne
pourraient en reprendre une fois ceux-ci morts. Abundant
Dawn a pour sa part élaboré un plan unique en son genre qui réglemente le
nombre de chats et de chiens par voisinage selon la population qui l'habite. Certaines
communautés optent pour des ententes stipulant, par exemple, que les chiens
doivent être gardés dans un espace clôturé, ou attachés, ou que chiens et
chats doivent porter une clochette pour avertir les animaux sauvages de leur
approche. etc. |
Source :
Vivre autrement. Ecovillages,
communautés et cohabitat, Diana Leafe Christian, Les éditions Ecosociété,
Montréal, 2006. Pages 149 et 150.
Lost Valley Educational Center, en Oregon
UNE COMMUNAUTÉ PEUT MODIFIER les documents
décrivant sa vision pour s'adapter à de nouvelles idées ou circonstances.
Vision (1996)
Mission (1996)
Buts (1996)
Énoncé
de vision (1999)
La mission du Lost Valley Educational Center
consiste à créer et à favoriser des relations mutuellement bénéfiques entre les
êtres humains et tous les autres éléments de la trame de l'existence. Nous
croyons que ces relations sont la voie vers le mieux-être et la survie.
Afin de nous aider dans notre mission, nous
projetons de fonder t de faire vivre une communauté intentionnelle et un centre
éducatifs destinés à atteindre trois buts qui sous-tendront toutes nos
activités :
Nous nous engageons à apprendre et à
enseigner cette façon de vivre.
Earthaven Ecovillage, en Caroline du Nord
Les paragraphes suivants sont tirés du
document New Vision:
Nous sommes les membres et les pionniers d'un
écovillage planifié et axé sui la permaculture,
activement engagés dans la création d'une communauté sacrée, soutenant
l'autonomisation personnelle et activant la transformation culturelle.
Nous partageons la vision d'une communauté où
les relations sociales sont saines; la spiritualité, vitale et diversifiée; les
systèmes écologiques, axés sur le développement durable et où le mode de vie
n'exige qu'une intervention minimale pour une satisfaction maximale.
L'entente ReMembership Covenant d'Earthaven décrit l'objectif
et les buts suivants:
Objectif
Constituer une communauté évolutive, à
l'échelle d'un village, vouée au soin des gens et de la Terre, en apprenant, en
pratiquant et en démontrant les compétences nécessaires à la création d'une
culture holiste durable, en reconnaissance et en célébration de l'unité de
toutes vies.
Buts
Abundant Dawn,
en Virginie
Voici l'énoncé de vision d'Abundant Dawn:
Le texte suivant est tiré des documents de
vision d'Abundant Dawn :
Abundant Dawn entend devenir
une grande communauté (peut-être 40 à 60 personnes) constituée de quatre ou
cinq sous-groupes que nous appelons unités. Les unités sont suffisamment petites
pour que l'ensemble de ses membres puissent s'asseoir dans une même pièce et
prendre une décision. Les décisions concernant les questions importantes comme
l'effectif, les enfants, le logement et l'importance de la coopération
économique sont prises à l'échelon de chaque unité, la communauté dans son ensemble
y allant au besoin de sa contribution.
Ce cadre nous fournit certains des avantages
d'une grande communauté (diversité de population, partage d'une vaste
propriété, d'un tracteur et d'un centre communautaire) et certains des
avantages d'une petite communauté (vie en groupes intimes, apport direct quant
aux décisions influençant notre vie, réunions où nous nous rencontrons en
personne).
Chaque unité se voit attribuer quelques acres
qu'elle doit gouverner et utiliser à sa guise. En accord avec les directives de
notre énoncé de vision, notre plan d'aménagement, nos lignes directrices en
matière d'écologie et certains autres accords généraux, les unités sont encouragées
à mettre en œuvre leurs propres façons de vivre ensemble.
Nous incluons intentionnellement une gamme de
modèles économiques allant du partage complet des revenus aux ménages financièrement
indépendants.
Les principales décisions, par exemple celles
concernant le plan d'aménagement de l'ensemble de la propriété, sont prises par
consensus par tous les membres d'Abundant Dawn. Nous
pourrons passer à une prise de décision par consensus des représentants de chaque
unité à mesure que notre communauté prendra de l'expansion.
Source :
Vivre autrement. Ecovillages,
communautés et cohabitat, Diana Leafe Christian, Les éditions Ecosociété,
Montréal, 2006. Pages 365 à 369.
Registre
des décisions, communauté de Buffalo Creek
L'EXTRAIT SUIVANT EST TIRÉ du registre des
décisions de la commu-nauté de Buffalo Creek (un
pseudonyme); il illustre les types d'entente que peuvent conclure les
communautés en formation, avant même la recherche d'une propriété. La vision de
Buffalo Creek consiste, pour une communauté d'amis profondément liés, à vivre
en milieu rural une existence axée principalement sur la spiritualité. Bien que
le groupe ait rédigé un compte rendu détaillé de toutes ses rencontres, le
registre ne contient que les décisions prises par ordre chronolo¬gique.
Il sert de « mémoire collective » quand il s'agit d'étudier de nouvelles
questions et de faire connaître le groupe aux visiteurs et aux nouveaux
membres.
15 septembre : Nous avons nommé la communauté
« Buffalo Creek ». Nous mettons l'accent sur les liens interpersonnels, et la
vie communautaire en constitue la conséquence logique.
21 octobre : Cinq critères définissent le
membre actif: (1) être d'accord avec l'énoncé de mission et les accords de la
communauté; (2) payer 150 dollars (ou 75 dollars pour être inscrit sur la liste
d'at¬tente); (3) participer à au moins un groupe
d'action et aux réunions générales ; (4) ne pas être absent plus de deux fois
consécutives des réunions générales ou des rencontres des groupes d'action; et
(5) être déjà qualifié financièrement pour acheter un lot et bâtir une maison.
Les membres actifs ont droit à une unité
d'habitation réservée ; ils participent aux prises de décision et ont accès à
la bibliothèque communautaire.
Nous réservons au moins un tiers des foyers
aux familles qui ont des enfants de moins de 16 ans.
Les réunions sont ouvertes et tous peuvent y
assister. On deman¬dera par contre aux membres non
actifs d'y assister à titre d'observateurs seulement. Ils ne prendront pas part
aux prises de décision ni à l'atteinte d'un consensus.
En ce qui concerne les prises de décision,
chaque ménage a droit à un vote ; ce dernier peut être divisé si les membres
d'un même ménage choisissent de voter différemment.
Nombre de ménages souhaités : 24.
16 décembre : Nous verserons un acompte ou
une option sur une propriété seulement à partir du moment où nous aurons
atteint 24 ménages actifs.
19 janvier : Un ménage peut vendre sa
position (3e, 16e, etc.) sur la liste des effectifs. La position des ménages
est modifiée à la hausse aussitôt qu'il y a une place vacante ; chacun passe à
l'échelon supérieur.
16 mars: La liste d'attente se limite à 50 %
des membres actifs. Ainsi, il peut y avoir 12 membres sur la liste si la
communauté compte 24 ménages actifs.
20 avril : Afin d'être exécutoire pour
l'ensemble de la communauté, toute décision doit remporter l'assentiment des
deux tiers des ménages.
On considérera qu'une décision prise par
consensus répond aux exigences du règlement précédent.
18 mai : La communauté accorde à l'équipe de
coordination le droit d'approuver par consensus les dépenses inférieures à 500 dol¬lars. Une décision ne faisant pas l'unanimité, ou une
dépense excédant 500 dollars, devra être soumise à l'approbation de tout le
groupe.
15 juin : Nous avons formé un fonds pour le
site. Dès le 1er août, chaque ménage actif sera tenu de déposer 250 dollars
chaque trimestre dans la trésorerie communautaire, qui les conservera pour
défrayer les dépenses encourues pour obtenir le lot où sera érigé la maison
communautaire, dépenses qui incluront (sans s'y frais professionnels,
juridiques et autres. De plus, ces obligatoires » seront déposées dans un
compte à intérêt raisonnable.
Le principales décisions que nous prendrons
lors de la prochaine réunion porteront sur la création d'une « clause de sortie
» pour tout membre actif souhaitant quitter le groupe de Buffalo Creek, ainsi
qu’une clause de défaillance » pour le cas où un membre actif ne pourrait honorer
les paiements trimestriels.
« Ode »
au respect et à la responsabilité, Community
Alternatives Society
Les membres de la Community
Alternatives Society habitent leur propre immeuble d'appartements dans le
centre-ville de Vancouver, ainsi qu’une ferme en milieu rural; ils ont intitulé
leur accord une « ode » plutôt qu'un « code » de comportement, pour
lui donner une poétique et moins bureaucratique. Je vous suggère de l'utiliser
pour stimuler votre réflexion quand vous étudierez les questions les ententes
de comportement que votre groupe aura à rédiger.
Les
sept zones de respect
Les
sept domaines de responsabilité
Processus
de résolution de conflits
Politique
sur les animaux domestiques, Abundant Dawn
Bien qu'incomplète, la politique d'Abundant Dawn concernant les animaux domestiques illustre
le type de réflexion élargie et approfondie que doivent entreprendre les
membres d'une communauté devant les questions particulièrement sujettes à
controverse, par exemple celle des animaux. Je vous suggère de vous en servir
comme point de départ lorsque vous étudierez la question dans votre communauté.
(Oui, vous aurez à le faire.)
Termes spéciaux : « unité », sous-groupe ou
enclave à l'intérieur de la communauté générale; «zone sauvage », partie de la
propriété abrupte et couverte de forêt; « zone pastorale », zone de collines et
de prés que la communauté entend aménager.
Ce document constitue l'ensemble de nos
ententes concernant les chiens, les chats et autres animaux domestiques. Il ne
couvre pas nos accords concernant les animaux de pâturage, comme les vaches,
qu'ils soient ou non animaux domestiques.
Animaux
en général:
nous acceptons d'exprimer clairement à nos visiteurs / membres potentiels notre
opinion concernant la présence d'animaux domestiques sur notre terre et de
mentionner nos raisons — faune, pollution sonore, qualité de vie, etc. Nous
acceptons de coucher par écrit nos expériences avec les animaux domestiques et
nos discussions sur le sujet, de manière que les nouveaux membres comprennent
la raison de nos politiques.
Aucun animal ne sera toléré dans la zone
sauvage à l'exception des chats en liberté que nous ne pouvons contrôler.
Chiens: Chaque unité
disposera de 1,5 jeton pour chien (un jeton représente le droit de posséder un
chien). Les jetons peuvent être prêtés, conservés, vendus et négociés entre
unités. Ils ne peuvent toutefois être définitivement transférés; dans ce cas,
le transfert est valide uniquement pour la durée de vie de l'animal. Les jetons
pour chien (et les limites quant à leur nombre) s'appliquent autant aux chiens
vivant à l'intérieur qu'à ceux vivant à l'extérieur.
Tous les chiens devront répondre au processus
d'acceptation par les membres.
La communauté ne tolérera pas de chiens en
liberté sur la propriété. Aucun chien ne sera toléré dans la zone sauvage et,
dans la zone pastorale, ils devront être munis d'une laisse.
La communauté subventionnera un parc clôturé
(environ 0,5 à 0,75 acre[5]) où
les chiens pourront jouer et courir; les conditions de leur supervision seront
déterminées lors de délibérations ultérieures. Les propriétaires de chiens
devront acquitter des frais réguliers (applicables autant aux chiens vivant à
l'intérieur qu'aux autres) pour défrayer les coûts de construction du parc,
financer son entretien, celui de la clôture et les autres dépenses afférentes
au dossier. Les propriétaires de chiens seront responsables de la construction
et de l'entretien du parc.
Les unités elles-mêmes ne seront pas
entièrement clôturées. Chaque unité pourra cependant avoir une cour ou un
enclos clôturés pour ses chiens.
Les propriétaires seront responsables des
soins et du dressage de leur(s) chien(s).
Nous n'accepterons pas de cohabiter avec des
chiens qui jappent constamment ou qui sont agressifs envers les gens. .
Les propriétaires devront ramasser les
excréments de leur(s) chien(s), en particulier dans lés sentiers.
Les chiens devront être vaccinés contre la
rage et être également castrés (ou hystérectomisées
[i.e. stérilisée]).
Le bruit, les odeurs, les puces et autres
problèmes seront résolus à la satisfaction de la communauté par le propriétaire
du ou des chiens concerné(s). Le propriétaire choisira la méthode de son choix
pour éviter que son animal ait des puces. Si elle s'avère inefficace, le
propriétaire acceptera les suggestions qui lui seront données, quitte à changer
pour une méthode plus efficace.
Chats : Définitions : le
chat « en liberté » vit dehors, mais peut quand même avoir accès à un abri
intérieur. Le « chat confiné » désigne le chat confiné dans un bâtiment ou dans
un enclos doté d'une clôture efficace.
Chaque unité disposera de 1,5 jeton pour chat
(un jeton représente le droit de posséder un chat). Les jetons peuvent être
prêtés, conservés, vendus et négociés entre unités. Ils ne peuvent toutefois
être définitivement transférés; dans ce cas, le transfert est valide uniquement
pour la durée de vie de l'animal. Les jetons pour chat (et les limites quant à leur
nombre) s'appliquent uniquement aux chats en liberté. Il n'y a pas de limite
quant au nombre de chats confinés, sauf en cas de problème (bruit, odeurs,
puces, etc.).
Tous les chats en liberté devront répondre au
processus d'acceptation par les membres.
Les chats en liberté devront porter une
cloche pour minimiser leur impact sur la faune.
Les chats doivent être castrés et les chattes
hystérectomisées. On pourra cependant faire une
demande de dérogation dans le cas d'un chat confiné.
Le bruit, les odeurs, les puces et autres
problèmes seront résolus à la satisfaction de la communauté par le propriétaire
du ou des chats concerné(s). Le propriétaire choisira la méthode de son choix
pour éviter que son animal ait des puces. Si elle s'avère inefficace, le propriétaire
acceptera les suggestions qui lui seront données, quitte à changer pour une
méthode plus efficace.
Les chats devront être vaccinés contre la
rage.
Les propriétaires de chats en liberté
géreront au mieux le problème des batailles entre chats, s'il le faut en
confinant leurs chats à tour de rôle.
Questions futures : Abundant
Dawn travaille à établir un consensus quant aux normes de soins pour les
animaux domestiques.
Questions à débattre : Selon leur taille,
quel est l'espace minimal dont doivent disposer les chiens et les chats ?
Quelles seraient les circonstances où la communauté pourrait intervenir si elle
soupçonnait abus ou mauvais traitements ?
La communauté n'a pas encore rédigé de
politique concernant les animaux domestiques autres que chiens et chats.
Source :
Vivre autrement. Ecovillages,
communautés et cohabitat, Diana Leafe Christian, Les éditions Ecosociété,
Montréal, 2006. Pages 370 à 377.
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↑ Exemple d’hôtel intégré dans la verdure. Ici,
la haie, en façade, est constituée de prunus rouge et de thuyas. Source : gîtes
« les tropes », Jupilles, Sarthe (72500), http://www.gites-les-tropes.com/galerie-photos/
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↑ Le village de Chédigny
(Indre-et-Loire), premier village-jardin de France, a obtenu le label « jardin
remarquable ».
Ce
village peut être source d’inspiration pour l’écovillage,
car le jardin de l’écovillage ne doit pas être
uniquement un potager utile, mais il doit être beau et inspirer le bonheur. On
doit pouvoir s’y sentir bien, épanoui.
A
savoir, quand même :
Aujourd'hui, plus de 250 variétés et 700 rosiers ornent le village. L'entretien
coûte finalement peu à la commune : 10.000 € par an (hors
personnel). On pourrait probablement diminuer ce coût, grâce au bénévolat de
chaque membre de l’écovillage.
Source
: Chédigny, premier village-jardin de France, Pierre Calmeilles, La Nouvelle République, 12/10/2013.
Jour du « Festival
de la rose » qui a lieu, chaque année, à Chédigny.
Nous ne devons pas être naïfs. Nous vivons
dans un monde où règne les lois de l’économie libérale. Nous ne pouvons pas
être totalement coupés du monde extérieur, sur le plan économique, bien que le
bien de l’écovillage est que ses habitants puissent
bénéficier d’une autonomie alimentaire et énergétique aussi grande que possible
(un des but de l’écovillage étant d’ailleurs
d’atteindre autant que possible cette autonomie totale). Note : Il est
difficile d’imaginer un monde, qui fonctionnerait sur le modèle d’échange de
dons équilibré, tel le potlatch
amérindien.
Il n’est pas certain que chaque source de
revenus soit suffisante. Il faudra donc les diversifier, en essayant que la
charge de travail pour chaque tâche soit aussi réduite que possible. C’est
pourquoi nous utilisera une agriculture sans labour (sans travail direct du
sol). Et nous ferons, sans cesse, preuve d’imagination (l’intelligence et
l’imagination, y compris collectives, seront toujours privilégiées), pour
diminuer cette charge. La recherche et la diffusion de toutes les
connaissances, le travail collaboratif, en synergie, les « brainstorming »
y seront donc aussi toujours favorisés.
Exemples
de suggestions de possibles cultures, dans le jardin potager, cultivé sur le
modèle de la permaculture :
1.
du
haricot liane orteil de prêcheur
(haricot vivace, sur pied, résistant à -15°C, source d’azote),
2.
de
l’arbuste à fruit, Paw-paw (ou
asiminier trilobé (Asimina triloba)), Les fruits de cet arbre sont consommés aux États-Unis, soit frais,
soit transformés en crèmes glacées, sorbets, yaourts ou pâtisseries.
3.
du cresson
de Para (ou brèdes mafane
(Acmella oleracea)),
sous serre, utilisé comme l’épinard.
4.
De la corète
potagère, de diverses plantes (crosnes (Stachys affinis), panais (Pastinaca sativa L. subsp. sativa), topinambour etc. Il y a plusieurs milliers de
plantes possibles etc.
Idées diverses :
5.
Création
d’une banque de graines/semences anciennes ou /etc à
préserver, dans le cadre de la préservation de la biodiversité (mais attention,
la vente de graines est soumise à législation en France).
6.
Vente
de miels, de produits de l’apiculture.
7.
Ventes
de tisanes, décoctions (mais soumise à législation en France).
8.
Mettre
à la disposition de tous, un télé-centre
_ Internet, cybercafé et reprographie
_ et une médiathèque de consultation (payant ou abonnement), mettant à la
disposition de tous toute la littérature du monde entier en agro-écologie.
9.
Fabrication
de cloches en bronze ou en céramiques
originales, à l'image de celles fabriquées par la ville expérimentale d'Arcosanti, située dans le centre de l'Arizona (ville
développée par l'architecte italo-américain, Paolo Soleri).
Sources : http://en.wikipedia.org/wiki/Arcosanti & http://arcosanti.org/
10. Pépinières d’artistes
(miniaturistes, peintres d’icônes …), de produits de l’artisanat etc.
Cloches
« COSANTI », http://www.cosanti.com/
Vœux pieux : L’idée seraient que ses
membres soient les plus évolués intellectuellement, spirituellement et
pacifiques que possibles. Ayant, dans notre esprit, de hauts modèles comme le
Dalaï-lama, le Christ, l’Abbé Pierre ou des gens courageux comme Jean Moulin,
Pierre Brossolette … Que le caractère animal, sauvage, barbare, l’esprit de
domination des autres, le désir de pouvoir et d’ascendance sur les autres,
l’égoïsme, l’égocentrisme, soient autant que possible éliminés de notre esprit.
Que le respect des autres, des animaux, de la nature, de toute la
« création », ainsi que l’esprit démocratique, participatif direct,
l’intelligence du cœur et de la raison, la souplesse d’esprit, l’écologie, les
Droits de l’homme, le souci des autres
et de leur bonheur, avant son propre souci de soi, y occupent toutes leurs
places dans notre âme. Qu’on ne recherche pas à se faire bien voir, à recevoir
des honneurs, à recherche la gloire. On doit rechercher au contraire
l’humilité, de garder et se méfier de tout orgueil, de tout narcissisme en soi
(une maladie mentale qui vous « mange » votre esprit et qui vous fait
croire plus important que vous n’êtes en réalité, et vous fait voir les autres
plus « petits » et de peu d’intérêt qu’ils ne le soient réellement). Qu’il
y ait en chacun d’entre nous un vrai amour et une vraie compassion pour les
autres [un vrai esprit désintéressé dans ce sens et un vrai idéal spirituel ou
chevaleresque en chacun d’entre nous]. Toutes ces valeurs humaines d’humanisme,
d’éthique, de droiture morale, d’honnêteté, de transparence, doivent être
prônées et diffusées au maximum.
Certains affirment que « l’on ne doit pas laisser son esprit pourri
par les sentiments [et le sentimentalisme] » (Henri Ford) ou que
« c’est une des caractéristiques
humaine de vouloir être fortuné » ou « qu’il faut toujours maximiser ses profits » (financiers,
pétroliers … partout dans le monde), sans se préoccuper des coûts (humains,
écologiques etc.).
En prenant le contrepied des positions
philosophiques cyniques ou sans état d’âme, prônons le modèle de la
« sobriété heureuse », d’une modèle de consommation et de production
économiques sages, modérés, et raisonnables, qui tient compte de la réalité des
ressources limitées et finies de notre planète, pour paraphraser le titre l’un
livre de l’agronome Pierre Rabhi (Vers la sobriété
heureuse, Pierre Rabhi, Actes Sud, 2010).
[1]
Bien que l’auteur de ce dossier soit assez sceptique sur les rendements
affirmés associés à cette agriculture _ prétention de 50 quintaux de céréales à
l’hectare, alors qu’en 1970, en Beauce, on atteignait difficilement 55 à 60
quintaux de maïs, sans irrigation (la Beauce est un lieu où l’on aime pas les
«mauvaises herbes », que les agriculteurs beaucerons considèrent comme
source d’étouffement des plantes (céréales …) productrices d’aliments. En
Beauce, on utilise, depuis longtemps, les pesticides).
[2] Un habitat écologique
c'est :
a)
Une architecture bioclimatique, économisant l’énergie en bénéficiant des
apports solaires,
b)
Des matériaux non polluants et recyclables. Par exemple :
·
bois,
terre crue, brique isolante, chanvre, pour le gros-œuvre,
·
isolants
végétaux : ouate de cellulose, chanvre, lin, liège, etc.
·
peintures
sans solvants chimiques...
[3][1] Dans un article publié en 1939 intitulé "Théorie et organisation des automates complexes", le chercheur John Louis Von Neumann, mathématicien hongrois que l'on présente souvent comme l'un des inventeurs de l'ordinateur, évoque la possibilité théorique pour un logiciel de prendre la main sur un autre logiciel.
[4][2] Par exemple, la guelta
d’Essendilène, dans le Tassili N’Ajjer, en Algérie.
[5] 1 acre (unité de mesure de surface anglo-saxonne) = 4 046,85642 m2