Quelques phrases de Jacques LACAN

 

"D'où résulte qu'à calculer celle-ci, selon l'algèbre dont nous faisons usage, à savoir :
Schema 1
avec S=(-1), on a :
Schema 2

... C'est ainsi que l'organe érectile vient à symboliser la place de la jouissance, non pas en tant que lui-même, ni même en tant qu'image, mais en tant que partie manquante à l'image désirée : c'est pourquoi il est égalable au
Schema 3de la signification plus haut produite, de la jouissance qu'il restitue par le coefficient de son énoncé à la fonction de manque de signifiant: (-1)." [Lacan(1971); séminaire tenu en 1960]

 

 

“ Ayant admis que le langage poétique est un système formel dont la théorisation peut relever de la théorie des ensembles, nous pouvons constater, en même temps, que le fonctionnement de la signification poétique obéit aux principes désignés par l'axiome du choix. Celui-ci stipule qu'il existe une correspondance univoque, représentée par une classe, qui associe à chacun des ensembles non vides de la théorie (du système) un de ses éléments:
Schema 4
[Un(A) - " A est unique"; Em(x) -"la classe x est vide".]
Autrement dit, on peut choisir simultanément un élément dans chacun des ensembles non-vides dont on s'occupe. Ainsi énoncé, l'axiome est applicable dans notre univers
ε du lp. Il précise comment toute séquence comporte le message du livre Séméiotiké (Kristeva 1969, p. 189, italiques dans le texte original).

 

"[...] Quant à Einstein, la principale question capitale qu'il pose, à mon avis, est qu'il ne nous laisse pas d'autre chance que son Dieu, étant donné son intérêt pour les accélérations sans rééquilibrages électromagnétiques. Certes il jouait du violon; la musique a préservé son équilibre personnel. Mais pour nous, que représente cette relativité générale qui nous fait la loi en dehors des centrales nucléaires et qui met en cause notre inertie corporelle, condition vitale nécessaire?" (Luce Irigaray 1987a, p219-220)

 

"L'équation E=Mc2 est-elle une équation sexuée? Peut-être que oui. Faisons l'hypothèse que oui dans la mesure où elle privilégie la vitesse de la lumière par rapport à d'autres vitesses dont nous avons vitalement besoin. Ce qui me semble une possibilité de la signature sexuée de l'équation, ce n'est pas directement ses utilisations par les armements nucléaires; c'est d'avoir privilégié ce qui va le plus vite... "(Irigaray 1987b, p. 110)

 

Source : http://dogma.free.fr/txt/JB_Impostures-intellectuelles.htm