Glossaire-Lexique transgenre, transsexuel, transidentitaire

 

Abandon (sentiment d’) (névrose d’) : 1) rupture, totale ou non, progressive ou brutale, des liens affectifs et/ou matériels d'un être avec ses proches (parents ...) ou la société. Les déficits (ou carences) affectifs _ défauts de soins, décès d'un ou des 2 parents, dissociation du foyer, remariage, froideur affective de la mère, naissance d'un enfant pour lequel on délaisse le premier né _ peuvent être ressenti comme douloureux, traumatisants, angoissant et provoquer une névrose d'abandon, la personne "abandonique" vivant dans la peur ou crainte de l'abandon ou la préoccupation perpétuelle de la sécurité affective.

Ces personnes peuvent être hypersensibles, plus fragiles, anxieuses, éternellement insatisfaites, plus sensibles aux séparations et parfois exigeantes, possessives et jalouses (avec leur mère ...). Elles peuvent plus facilement sombrer dans le désespoir, la dépression, l'irrationnel (mysticisme...) ou/et les comportements "suicidaires" (au sens figuré comme au sens réel) _ refuge dans la drogue, automutilations, ..._, l'agressivité, ou avoir des manifestations délirantes durables ...

2) ... Pour certains psychologues le désir de travestissement ou le sentiment d'être femme pourrait être lié à ce sentiment d'abandon (et au désir d'être protégé associé) et au déséquilibre psychique de l'abandonique. Le désir d'être de l'autre sexe pourrait être la folie" douce de cette personne.

Pour certains psychologue ce désir d'être fille dans la prime enfance, pourrait par un effet de fixation, et une fragilité psychique se transformer, à longue, progressivement, en un sentiment "délirant" d'être femme, qui devient comme une seconde nature (mais qui n'est pas en fait la personnalité réelle) ...

La thérapeutique est une psychothérapie, où l'on tente de faire retrouver au patient la chaleur affective qu'il lui a manqué, des entretiens avec le milieu familial (quand cela est possible), pour tenter d'améliorer l'ambiance et le contact familial (usage important de la parole). On incite sinon le patient quand cela est possible à toujours essayer de s'en sortir, de s'intégrer à des communautés chaleureuses (éviter l'isolement source de pensées obsessionnelles). 

3) Il existe des enfants de type abandonique (anxieux ...) dont le caractère ne peut être expliqué par un traumatisme abandon mais s'expliqueraient par une cause constitutionnelle ou/et génétique.

Sources : a) http://therapeute.consultations-online.com/syndrome-angoisses-abandon-et-abandonisme.htm, b)  http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Avez-vous-peur-d-etre-abandonne, c) http://projets.iedparis8.net/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/1-Lenfant-souffrant-de-.pdf

Abandonisme : L’abandonnisme est un état psychologique de sentiment d’insécurité permanente lié à une peur irrationnelle d’être abandonné. La personne qui souffre d’un état d’abandonnisme est en demande d’affection pour combler un manque originel (séparation traumatisante du passé)

. Certaines situations malheureuses vont vous rappeler des souvenirs d'épisodes traumatisants d'abandon.

Une crise liée à la solitude, le vide affectif, des conduites d’anxiété, un sentiment d’abandon, en attente de reconnaissance, des relations humaines délicates, un manque de confiance en soi, un comportement agressif, une inquiétude permanente ? Cette solitude lorsqu’elle est mal vécue ou accompagnée d’une sensation de trahison, peut être insupportable et subie comme une injustice.

. Pour guérir de la souffrance engendrée par ces situations, il faut reconnaître le mal.

La personne dépendante affective est en quête d’amour et de reconnaissance, parce qu’elle ne parvient pas à s’aimer suffisamment par elle-même, elle a des difficultés à s’estimer à sa juste valeur, elle va alors se centrer sur les autres, et se sent souvent incapable de dire Non, de poser de limites, parce qu’elle a une opinion négative d’elle-même.

. La dépendance affective s’observe souvent à travers la qualité de la relation amoureuse, si les besoins affectifs ne sont pas satisfaits, elle éprouve de la frustration, une souffrance, sans pour autant se détacher de son partenaire, il y a un besoin constant de se faire aimer ; parce qu’elle a peur que les gens la rejettent, ses amis sont pour elle une bouée de sauvetage, elle s’accroche à eux comme si sa vie en dépendait.

Le sentiment d’abandon se traduit par toutes sortes de manifestations, repli sur Soi, dépression, conduites d’anxiété, agressivité, automutilation, de sentiments d’injustice, d’impuissance et d’insécurité, car le souvenir d’un abandon mal vécu, non surmonté ou trop vite refoulé dans la petite enfance a des répercussions dans l’âge adulte, il peut amener à une dépendance extrême et infantilisante. Voir Abandon.

Source : http://therapeute.consultations-online.com/syndrome-angoisses-abandon-et-abandonisme.htm

Abandonique (personne) : Voir Abandon.

Acte sexuel : capable d'acte sexuel après l'opération. C'est dans ce domaine qu'on peut le moins mentir sur sa nature. En règle générale, la sexualité du transsexuel serait conforme au sexe revendiqué.

Activation : concept selon lequel l'expression du comportement sexuel chez le mâle ou la femelle des Mammifères dépendrait de l'action des hormones sexuelles sur des structures nerveuses centrales.

Allosexuel et altersexuel : voir queer.

Antigène d'histocompatibilité : antigène cellulaire responsable du rejet des greffes, en raison de la production d'anticorps qu'il induit dans l'organisme hôte.

Blessure narcissique : a) En psychanalyse, on parle de blessure narcissique pour désigner les atteintes du narcissisme, c'est-à-dire, pour un individu, les altérations du sentiment d'amour et d'estime pour soi-même. Cette expression est utilisée en clinique psychanalytique. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Blessure_narcissique

b) une blessure narcissique, mal guérie et « infectée », peut pousser à un comportement de revanche ou vengeance. Ou bien elle peut pousser à fort besoin reconnaissance sociale et d’être valorisé (Source : Benjamin LISAN).

c) Souvent suite à leurs expériences, des blessures morales fortes existent chez les transsexuels ou chez certaines personnes souffrant d'identité sexuelle instable (qui peuvent pousser ces derniers à une obsession sur leurs problèmes de genre). La personne peut ne pas être transsexuelle, et avoir une identité de genre floue, mais se focaliser sur ce problème. La plus grande attention et prudence doivent leur porter, pour éviter de pousser, voire "d’acculer" le sujet à la radicalisation, et aux solutions de désespoirs et extrêmes. Il est important de résoudre leur blessure morale, avant d'entreprendre tout au traitement. L'écoute est très importante dans ce domaine. Résoudre ce problème permet de clarifier et préciser l'éventuelle transsexualité de la personne (Source : Benjamin LISAN).

BDSM : Le sigle BDSM (pour « Bondage, Discipline, Sado-Masochisme ») désigne une forme d'échange contractuel utilisant la douleur, la contrainte, l'humiliation ou la mise en scène de divers fantasmes dans un but érogène. Au centre des pratiques sadomasochistes et fondé sur un contrat entre deux parties (pôle dominant et pôle dominé), le BDSM fait l'objet de pratiques très variées.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bondage_et_discipline,_domination_et_soumission,_sado-masochisme

Attractivité : Est attractive une femelle qui attire le mâle (par l’odeur, les phéromones provenant de la femelle œstrale).

Bisexualité : Personne à la fois attirée, sexuellement, par les hommes et les femmes (sentiment qui peut être très tôt, paraître naturel, pour celui qui le possède, sans qu'il ait l'impression d'une perversité).

Celle-ci peut aussi exister aussi chez les transsexuels, travestis ou trangendéristes.

Des professeurs comme Claude Aron, spécialiste de physiologie de la reproduction, ont émis l’hypothèse de la bisexualité psychique et biologique du cerveau (voir ses ouvrages : "La Bisexualité et l'ordre de la nature", Odile Jacob, et de "La Sexualité. Phéromones et désir", Odile Jacob).

Caryotype : nombre et caractères morphologiques des chromosomes propres à chaque espèce.

Castration (angoisse de) (complexe de) : Angoisse/complexe de castration masculine : Peur profonde de certains hommes et garçon de perdre leur pénis, ou plus exactement peur d'être puni par mutilation de leur pénis (celui-ci étant ressenti comme un symbole de force et virilité. Avoir un vagin est ressenti par la majorité des hommes comme une horreur. Ce que ne ressent pas le transsexuel à vocation féminine. C'est la principale caractéristique des MTF).

Angoisse/complexe de castration féminine : Chez les filles, impression d'avoir été privée de pénis, par une punition.

Cause et psychogenèse : En général l'enfant découvre, la différence sexuelle, entre 2/3 et 5/6 ans qui peut provoquer chez lui une angoisse ou un sentiment de désir et de crainte, devant la différence des sexes, angoisse se résolvant normalement vers 5/6 ans.

Une éducation trop rigide et puritaine peut accentuer l'angoisse, l'empêcher de se résoudre, et aggraver le sentiment de culpabilisation de l'enfant (pouvant le conduire dans certains cas à la névrose voire à la folie ou psychose). On le culpabilise en lui inculquant des préjugés, des interdits relatifs à la masturbation (qui rend sourd...). Il a la menace des parents ou des traumatismes graves lors de découverte chez l'enfant par les parents, de conduites très naturelles d'exploration des organes sexuels (style touche pipi entre fille et garçon, masturbation...). L'enfant devient très complexé, vit dans la crainte des relations sexuelle (peur de pêcher, de fauter...) etc...

C'est vers 5/6 ans, qu'il s'identifie sexuellement et qu'il accepte sa sexualité et que ce "complexe" se résout. Le garçon naturellement s'identifie au père et la fille à la mère. A la puberté il y a parfois résurgence de ce complexe.

La persistance du complexe à l'âge adulte, peut conduite à la névrose ou la psychose, cause d'impuissance, de frigidité, dégoût pour la sexualité (anaphrodisie), d'agressivité ou de sadisme, de revendication virile chez la femme. On explique souvent l'homosexualité ou la transsexualité des sexes, par ce complexe. Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Castration_(psychanalyse), b) http://www.leconflit.com/article-complexe-de-castration-113445762.html

Castration mentale : Hypothèse d'une castration mentale de leur garçon par des mères qui "haissent" les hommes, ou par un père qui ne désire pas que son autorité puisse être remis en cause. Certains psychiatres avancent cette hypothèse _ d'une dévalorisation ou valorisation dans l'autre sexe, ou d'une traumatisme cause de névrose _ pour expliquer certaines formes de transsexualité à vocation féminine. Voir Castration (angoisse de).

Castratrice (mère) : On dit d'une mère qu'elle est castratrice lorsqu'elle cherche à diriger les hommes sans les laisser assumer leur rôle. Ce sont des femmes autoritaires qui veulent dominer dans les relations et en particulier vis-à-vis de leurs enfants et notamment de leur fils. Au final, les mères castratrices empêchent l'épanouissement de leur enfant en le brimant ou en faisant en sorte de l'empêcher, consciemment ou inconsciemment, de s'affirmer de façon masculine. Cela se traduit souvent par des troubles psychologiques chez l'enfant une fois celui-ci devenu adulte. Source : http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/45030-mere-castratrice-definition

Cerveau sexuel (hypothèse) : Concept selon lequel le cerveau est la plus grande zone érogène du corps et que le cerveau des hommes et les femmes génétiques est différent. Source : http://www.definition-of.com/brain+sex

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sexualisation_du_cerveau

Cisgenre : a) personne dont le sexe biologique et l’assignation de genre sont cohérents et satisfaisants. b) individus dont le genre assigné à la naissance, le corps et l'identité personnelle coïncident (Kristen Schilt et Laurel Westbrook). Les cas cisgenres correspondent à la majorité des individus sur terre. c) Dans les études de genre, cisgenre et cissexuel décrivent des types d'identité de genre où la perception du genre d'une personne par elle-même correspond au sexe qui lui a été attribué à la naissance. Voir Hétéronormé. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cisgenre

Coming out : contraction de l'expression coming out of the closet, ou sortir du placard au Canada. A) Il désigne principalement l'annonce volontaire d'une orientation sexuelle ou d'une identité de genre. Le coming-out peut se faire dans un ou plusieurs milieux : les membres de la famille (proche/éloignée), les amis, les collègues, les voisins, etc. b) Révélation par une personne de son homosexualité ou de sa transsexualité. Source : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/coming_out/10910059

Comportement autodestructeur : C’est, dans le contexte humain, un terme utilisé pour désigner un ou plusieurs actes destructeurs du soi chez un individu. Le terme vient de la psychologie objective. Les actes d'"autodestruction" peuvent être perçus métaphoriquement ("suicide social") ou littéralement (suicide). D'une manière générale, ce type de comportement peut être développé comme une sorte d'habitude. Le terme, cependant, désigne les autodestructions qui sont potentiellement habituelles ou addictive, ceux qui sont ainsi fatals (notamment auto-mutilation, toxicomanie et suicide). Un comportement autodestructeur est dit synonyme d'automutilation, ce qui est mal interprété. L'automutilation est une forme sévère de comportement autodestructeur, mais elle peut apparaître sous d'autres formes. Le comportement autodestructeur est une réponse émotionnelle, lorsque les choses semblent être « trop difficiles » à supporter. Le comportement autodestructeur est une sorte d'auto-punition en réponse à un échec personnel, qui peut être soit réel ou perçu. Cela peut, ou non, être lié à une autophobie ou une haine envers soi. Il est souvent perçu que le comportement autodestructeur est motivé par un besoin d'attention. Elle peut également être perçue chez les individus souffrant de dépression clinique. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_autodestructeur

Comportement de reproduction : ensemble des séquences motrices qui sont exécutées pour mettre en contact les gamètes du mâle avec celles de la femelle, ce qui permet la fécondation et la reproduction de l'espèce.

Chez la plupart des animaux, le comportement sexuel correspond à un comportement de reproduction : grâce à la coordination des hormones, des phéromones et des réflexes sexuels, la fécondation est le but fonctionnel de ce comportement. Chez les mammifères ayant un cerveau très développé (Homo sapienschimpanzésbonobosorangs-outansdauphins), la structure cérébrale a évolué et la dynamique fonctionnelle du comportement a été modifiée : le comportement de reproduction devient un comportement érotique.

En simplifiant, il existe trois grands circuits neurobiologiques, spécifiquement conçue pour la copulation hétérosexuelle : 1) les circuits olfactifs, à l'origine de l'excitation sexuelle et de l'orientation sexuelle ; 2) les circuits des réflexes sexuels (lordoseérectionéjaculation… flèches oranges), qui permettent la copulation ; et 3) les circuits des récompenses sexuelles (système de récompenseassocié au pénis/clitoris – flèches bleues), qui sont impliqués dans les apprentissages sexuels (en particulier de la motivation sexuelle). Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_de_reproduction

Comportement sexuel hétérotypique : n'est pas conforme au sexe génétique et correspond, chez l'animal, au comportement homosexuel humain.

Comportement sexuel homotypique : est conforme au sexe génétique et correspond, chez l'animal, au comportement hétérosexuel humain.

Conformité de genre : Fait référence au degré d’adhérence ou de déviance des normes établies pour chacun des sexes. Source : http://www.lacsq.org/fileadmin/user_upload/microsites/homophobie2011/Ateliers/Atelier_16_Realites_Transgenre_transsexuelle.pdf

Copulation : a) Accouplement du mâle avec la femelle. B) activité sexuelle spécifique et innée des mammifères non-primates.  L'anatomie du corps et du système nerveux est spécifiquement organisée pour la copulation hétérosexuelle. Par contre, le rapport sexuel humain provient d'une évolution des facteurs biologiques qui contrôle la copulation des mammifères. Chez l’être humain, le comportement de reproduction devient un comportement érotique. Le coït vaginal est plutôt une activité érotique, parmi d'autres, réalisée volontairement pour obtenir des récompenses cérébrales (plaisir).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Copulation

Construction de l’identité sexuelle : « Les fonctions supérieures du cerveau - les fonctions cognitives comme l’attention, la mémoire, le raisonnement - c'est la diversité cérébrale qui règne indépendamment du sexe. » « Cette variabilité s’explique par les extraordinaires propriétés de "plasticité" du cerveau, c'est-à-dire sa capacité à se modifier en permanence en fonction de l'apprentissage et l'expérience vécue. A la naissance seuls 10% de nos 100 milliards de neurones sont connectés entre eux. Les 90% des connexions restantes vont se construire progressivement au gré des influences de la famille, de l'éducation, de la culture, de la société. » […] « A la naissance, le bébé humain ne connaît pas son sexe. Il va certes apprendre très tôt à distinguer le masculin du féminin, mais ce n'est qu'à partir de deux ans qu'il devient capable de s'identifier à un des deux sexes. Or bien avant l'âge de deux ans, il évolue dans un environnement sexué […] Cette influence de l’entourage, qui est ensuite renforcée par l’école et la société, contribue à forger progressivement l’identité sexuée avec les stéréotypes qui y sont associés. »,  Catherine Vidal, neurobiologiste. Source : http://www.deblog-notes.com/tag/etudes%20de%20genre/

Dimorphisme sexuel : a) correspond à l'ensemble des caractères anatomiques, physiologiques et affectifs qui diffèrent chez le mâle et chez la femelle. b) Plusieurs noyaux hypothalamiques sont sexuellement dimorphiques; il y a des différences dans leur structure et leur fonctionnement entre les hommes et les femmes. 

Certaines différences sont évidentes, même en neuro-anatomie brut : le plus notable est le noyau dimorphisme sexuel au sein de l'aire pré-optique. Cependant, la plupart des différences sont des changements subtils dans la connectivité et sensibilité chimique des ensembles particuliers de neurones.

L'importance de ces changements peut être reconnu par les différences fonctionnelles entre les mâles et les femelles. Par exemple, les mâles de la plupart des espèces préfèrent l'odeur et l'apparence des femmes par rapport aux hommes, ce qui est déterminant pour stimuler le comportement sexuel masculin. Si le noyau dimorphisme sexuel est lésé, cette préférence pour femmes par les hommes diminue. En outre, le modèle de la sécrétion de l'hormone de croissance est sujet à un dimorphisme sexuel, et cela est une raison pour laquelle, chez de nombreuses espèces, les mâles adultes sont beaucoup plus grands que les femelles.

Les cerveaux mâles et femelles diffèrent dans la distribution des récepteurs d'œstrogènes, et cette différence est une conséquence de l'exposition irréversible stéroïde néonatale. Les récepteurs des œstrogènes (et récepteurs de la progestérone) se trouvent principalement dans les neurones dans le hypothalamus antérieur et médio-basal, notamment : 

·         l'aire pré-optique (où LHRH sont situés les neurones)

·         le noyau péri-ventriculaire (où la somatostatine sont situés les neurones)

·         l'hypothalamus ventro-médian (ce qui est important pour un comportement sexuel).

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Hypothalamus#Sexual_dimorphism

Drag king : femme jouant un rôle exagérément masculin, ou qui imite un acteur ou un chanteur. Certains transsexuels FtM peuvent aussi se désigner comme des drag kings, bien que cet usage soit considéré comme imprécis par certains. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

Drag queen : homme jouant un rôle de personne exagérément féminine, dans un costume sophistiqué souvent constitué de robes très voyantes, de bottes très hautes, d'énormément de maquillage et d'une longue perruque. Une drag queen peut imiter des rôles de femmes célèbres, de pop-stars ou, comme RuPaul, jouer son propre rôle de femme excessive. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

DSM : Livre de définitions psychiatriques remis à jour tous les 3 ans par association psychiatrique américaine, utilisé comme référence par les psychiatres français.

DSS (gène) : Gène DSS, découvert en Août 94, par le Pr. italien Giovanna Camérino, qui s'il est présent en double sur le gène X d'un homme XY, en fera une femme morphologique (mais stérile). Voir revue Nature Genetic d'août 94

Dysmorphobie : peur pathologique de son corps ou d'un de ses éléments. Les causes de celle-ci peuvent être assez complexe. C’est une des explications avancées pour expliquer la transsexualité et certaines de ses aspects.

Dysphorie : Etat de malaise et d'agitation anxieuse.

Dysphorie de genre : 1) Dans la plupart des cas, on naît avec un sexe physiologique défini mâle ou femelle, auquel la société associe d’emblée le genre masculin ou féminin. Or, il peut exister un décalage entre le sexe biologique et le genre : un « mâle » va alors se ressentir femme et une « femelle » homme. Ce décalage va générer un conflit intérieur (on parle de « dysphorie de genre »), amplifié par l’interdit émis implicitement par l’environnement familial et social.

b) Nom donnée par le docteur endocrinologue et sexologue américain Harry BENJAMIN, en 1953, et les psychiatres au malaise ressenti ou vécu par le transsexuel, sur son identité. Selon Benjamin « les vrais transsexuels ont le sentiment qu’ils appartiennent à l’autre sexe, ils veulent être et fonctionner en tant que membres du sexe opposé, et pas seulement apparaître comme tels. Pour eux leurs organes sexuels, primaires (testicules) aussi bien que secondaires (pénis et autres), sont de dégoûtantes difformités devant être changées grâce au bistouri du chirurgie ». Contraire d'euphorie. On pourrait parler aussi selon d'autres acceptations inadéquation du corps et de l'esprit. La 1ière acceptation est contestés par les transsexuels, parce que pouvant laisser penser que le transsexuel ne voit pas clair dans son "genre" alors que pour bon nombre d'entre eux, leur "genre" (le sexe psychologique du sexe opposé ressenti) est parfaitement défini et stable (en anglais : gender dysphoria). Voir Psychose et Dysmorphobie. Source : a) http://www.transidentite.fr/generale.html

Empreinte psychologique, empreinte mentale ou imprégnation : a) C’est, en éthologie et en psychologie, la mise en place, définitive, d'un lien entre un déclencheur extérieur et un comportement instinctif. Cette mise en place n'étant pas commandée par un déterminisme biologique très spécifique (comme un lien de parenté, une odeur) mais au contraire par des circonstances. L’l'empreinte est la capacité d'acquisition rapide de façon permanente par un juvénile des caractéristiques d'une forme spécifique qui orientera les conduites ultérieures (lien affectif, choix du partenaire sexuel...). Ce comportement a été décrit par l'éthologue, Konrad Lorenz dans les années trente par une suite d'expérimentations, notamment avec ses célèbres oies de Lorenz. Cette forme d'apprentissage s'oppose au dogme central du béhaviorisme classique (dogme que Konrad Lorenz critiqua ardemment), selon lequel il ne peut exister d'apprentissage sans conditionnement stimulus - réponse. Un des processus neurobiologiques crucial de l'empreinte se situe au niveau de l'hyperstriatum : « En utilisant des mesures biochimiques de l'activité neuronale et l'autoradiographie, on a découvert qu'une zone de la région intermédiaire de l'hyperstriatum ventro-médian (IHVM) est intimement liée à l'empreinte filiale. Lorsque les neurones de cette zone sont détruits avant l'empreinte, le poussin est incapable de reconnaître l'objet avec lequel il a été entraîné. Et qui plus est, lorsqu'ils sont détruits immédiatement après l'empreinte, le poussin ne réagit plus préférentiellement à l'objet avec lequel il a été entraîné ». Comme l'hyperstriatum est une structure du cerveau qui n'existe pas chez les mammifères, le phénomène d'empreinte, tel qu'il existe chez les oiseaux, ne peut être extrapolé ni aux mammifères, ni à l'être humain. b) processus d'attachement social et de reconnaissance de son espèce, caractérisée par une période critique (ce phénomène n'est possible que dans les premiers jours de la vie de l'oisillon), une acquisition très rapide, bien que l'animal ne soit pas récompensé (contrairement aux processus d'apprentissage classique), et un effet à long terme. Les oiseaux sont particulièrement sensibles à ce processus, bien qu'il existe chez les mammifères des formes d'attachement à un « parent adoptif » qui rappellent l'empreinte. Ce phénomène a des limites : il est fréquent que les animaux élevés par l'homme ou par d'autres espèces soient spontanément attirés par leurs congénères et non pas par les représentants de l’espèce qui les a élevés. c) hypothèse sur la base de l'empreinte mentale de la mère, découverte par K. Lorentz. Les parents et leurs comportements seraient enregistré de façon indélébile par le cerveau de l’enfant, très tôt vers 12 mois (Source : Benjamin Lisan). Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_(psychologie), b) http://www.universalis.fr/encyclopedie/comportement-animal-developpement-du-comportement/2-empreinte/  

Eonisme : Synonyme de travestissement (Dans certaines définitions, goût pour le vêtement féminin).

Épigenèse : édification de l'embryon par formation successive de parties nouvelles.

Erotisme Pinafore : Pinaforing, également appelé petticoating, est un type de féminisation forcée qui consiste à habiller un homme ou un garçon en vêtements de filles. Bien que la pratique est venu à être une forme rare, socialement inacceptable de punition humiliante, il est connu, à la fois, comme un sous-genre de la littérature érotique et une expression de la fantaisie sexuelle. Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Pinafore_eroticism

Etat civil : Le changement d'état civil est toujours revendiqué par les transsexuels :

- pour une reconnaissance sociale de ce qu'ils sont réellement au fond d'eux même (être encore plus soit même).

- pour éviter les tracas administratifs en tout genre, et les rejets, injures ou vexations.

Ce changement est particulièrement dur en France, le transsexuel devant débourser 2500 € pour se faire examiner une seule fois, par 3 experts _ un psychiatre, un chirurgien, un endocrinologue _ délégué par les tribunaux.

Ce changement est facilité si le transsexuel s'est fait suivre par une équipe médicale officielle française spécialisée dans le suivi des transsexuels. Les frais d'avocats peuvent coûter plus de 3000 €. Même transformé de façon irréversible, ce changement n'est pas automatique et peut être rejeté par le tribunal. Les états qui ont adopté un texte autorisant le changement d’état civil sans intervention de la justice ou de la médecine sont : Suède, Espagne, Brésil, Thaïlande, Argentine, Danemark, Malte, Canada (en 2016).

Éthologie : a) science des mœurs. b) étude du comportement des diverses espèces animales, dans leur milieu naturel ou non.

Expression de genre : La manière dont un individu exprime son identité sexuelle/de genre. Source : http://www.lacsq.org/fileadmin/user_upload/microsites/homophobie2011/Ateliers/Atelier_16_Realites_Transgenre_transsexuelle.pdf

Fétichiste travesti : personne (le plus souvent un homme hétérosexuel) qui s'habille avec les vêtements de l'autre sexe comme fétiche sexuel. Le terme underdressing est utilisé par les travestis de sexe masculin pour décrire le fait de porter des sous-vêtements féminins sous des vêtements masculins. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

Free-martinisme / Freemartin : a) phénomène, naturel ou artificiel, où deux faux jumeaux de sexes différents sont connectés par voie sanguine in utero, par l'intermédiaire du placenta. La femelle génétique (à deux chromosomes sexuels X) naît alors intersexuée, c’est-à-dire qu'elle est profondément modifiée dans le sens mâle.

Ceci est dû aux hormones masculinisantes (la testostérone et l'hormone antimullérienne) produites par les testicules et véhiculées par voie sanguine jusqu'à l'embryon femelle. b) individu identifié à la naissance comme femelle au vu de son appareil reproducteur externe, possédant un chimérisme sexuel (XX/XY) et des caractères phénotypiques mâles. Les gonades peuvent être de type mâle (gonades pseudo-testiculaires) ou de type indifférencié. Les individus de cette catégorie peuvent être qualifiés d’hermaphrodites ou pseudohermaphrodites selon la qualité de leurs gonades. 

Sources) : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Free-martin, b) http://theses.vet-alfort.fr/Th_multimedia/repro_ovicap/male/htm/testicules_epididymes/intersexualite/freemartinisme.htm

Formation de Sissy : La formation de Sissy est un processus où les hommes soumis apprennent à assumer des rôles traditionnellement féminins. La soumise, connu comme une sissy, apprend à adopter des comportements ultra-féminins et à effectuer des activités féminines, sous la direction de sa partenaire dominante. La formation de Sissy est généralement effectuée dans le cadre d'un jeu de rôle BDSM ou d’un mode de vie BDSM. Les activités réalisées dans le cadre de la formation générale sissy sont variées. Ils peuvent aller à des actes non-sexuels, comme l'entretien ménager ou se maquiller, à des actes sexuels tels que la fellation de la dominante ou d'être pénétrée analement.  Le travestissement et l’épilation totale du corps sont d'autres éléments communs à la formation de sissy car ils contribuent à transformer le corps mâle en un corps plus féminin. Dans certains cas extrêmes, les sissys vont prendre des hormones ou de subir des interventions chirurgicales (vaginoplastie, féminisation faciale, augmentation mammaire) pour rendre leur corps plus féminin dans le cadre de leur transformation. La formation de Sissy est un processus qui se produit lentement au fil du temps. Il exige un engagement considérable et la confiance des deux parties, dominant et soumis. Voir BDSM, Masochisme et Sissification.  Source : https://www.kinkly.com/definition/6753/sissy-training

FtM ou F2M : sigle désignant le cheminement de féminin vers masculin (de l'anglais female to male).

Intersexualité : Personne possédant des caractéristiques physiques, génétiques des deux sexes. Voir Intersexué.

Intersexuation : L’intersexuation1 ou ambiguïté sexuelle, parfois qualifiée d’intersexualité, est l'état d'un être humain (ou d'un animal) dont les organes génitaux sont difficiles ou impossibles à définir comme mâles ou comme femelles selon les standards habituels. Cette ambiguïté anatomique résulte de différences chromosomiques ou

hormonales, qui se manifestent à divers degrés sur le plan physique.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Intersexuation

Intersexué : Se dit d'un individu qui commence son développement avec son sexe génétique mais l'achève avec le sexe opposé, et qui, de ce fait, présente un aspect intermédiaire entre le mâle et la femelle de son espèce. Voir Intersexualité.

Source : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/intersexu%C3%A9_intersexu%C3%A9e/43856

Intromission : insertion du pénis du mâle dans le vagin de la femelle.

Gène : Partie élémentaire d'un chromosome, constitué d'acide désoxyribonucléique (ADN), responsable de la transmission héréditaire d'un caractère. Il est toujours positionné à un endroit précis sur le chromosome (locus).

Génotype : constitution génétique d'un individu.

Genre : a) Identité ou vécu sexuel (psychologique) ressentis par une personne. Elle peut ne pas être en accord avec le sexe biologique, génétique d'une personne, comme dans le cas du transsexualisme. On parle encore de sexe mental ou psychologique (gender en anglais). On observe que le genre à partir d'un certain âge (5-6 ans ?) est très stable.

b) Fait référence à l’identité sexuelle (et non au sexe anatomique biologique / physiologique) d’un individu. Source : http://www.lacsq.org/fileadmin/user_upload/microsites/homophobie2011/Ateliers/Atelier_16_Realites_Transgenre_transsexuelle.pdf

Genre croisé : Variation dans les genres que l'on peut observer avec les enfants dans leur rêve, ou dans leurs jeux. Cela n'est qu'un état temporaire, dans le développement de la personnalité de l'enfant, et ne débouche pas dans la majorité des cas sur une identité de genre qui se fixe irréversiblement en opposition au corps physique.

Genre binaire : Le genre binaire est dans la société l’expression de l’identité sexuelle et celle-ci doit se montrer en accord avec les attentes de la société, tout comme l’expression des autres comportements. Les êtres humains auraient cette habitude bien ancrée de faire des généralisations et de créer des stéréotypes. Le genre binaire masculin/féminin est un de ces stéréotypes et deviendrait une prophétie qui s’accomplit à coup sûr, imposé dès notre enfance comme faisant partie intégrante de notre nature. Source : http://www.genrespluriels.be/Genre-binaire-definition-de-la

Genres non binaires ou Genre fluide (en anglais : « fluid gender ») : a) Personne ayant une facilité à glisser psychologiquement, souplement et facilement, entre les genres. b) Les genres fluides sont l’expression d’un continuum des genres le long duquel les personnes sont libres d’évoluer vers un point de confort personnel. Cette zone de confort ne dépend ni du sexe dit biologique (génétique et constitution des organes de reproduction) ni des orientations sexuelles. Les genres non binaires/ genres fluides sont à distinguer, encore à l’heure actuelle, des orientations sexuelles. En effet, un amalgame obligatoire entre le sexe biologique (sexe chromosomique / les organes génitaux) et une identité de genre imposée par « le sexe » est encore très vivace dans la société tant au niveau législatif, médical, administratif que culturel. Un premier travail de différenciation entre genres non binaires / genres fluides et orientations sexuelles permet de pointer des processus psychologiques, sociaux et d’identifications spécifiques à chaque élément. La notion d’orientation sexuelle n’existe que par l’existence de la notion de sexe.

« (...) pour nous il n’y a pas d’être-femme ou d’être-hommes. « Hommes » et « femmes » sont des concepts d’opposition, des concepts politiques. (...) Et la différence a pour fonction de masquer les conflits à tous les niveaux idéologiquement compris.  (...) il ne peut plus y avoir de femmes, ni d’hommes qu’en tant que classes, qu’en tant que catégories de pensée et de langage, ils doivent disparaître politiquement, économiquement, idéologiquement. (...) ». Monique WITTIG, La pensée Straight, 2001, Balland, Paris, pp 72-73. Source : http://www.genrespluriels.be/GenreS-non-binaires-ou-genreS

Genre (social) : rôles, comportements, expressions et identités des filles, des femmes, des garçons, des hommes et des personnes de divers genres établis par la société. Il influence la perception qu'ont les gens d'eux-mêmes et d'autrui, leur façon d'agir et d'interagir ainsi que la répartition du pouvoir et des ressources dans la société. On décrit souvent le genre en termes binaires (fille/femme ou garçon/homme); pourtant, on note une grande diversité dans la compréhension, l'expérience et l'expression du genre par les personnes et les groupes. Source : http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/47830.html b) Différences socialespsychologiques, mentaleséconomiquesdémographiquespolitiques, etc. entre hommes et femmes.

1) Le genre serait une construction sociale. Les études de genre affirment qu’il n’existe pas d’essence de la « féminité » ni de la « masculinité », « mais un apprentissage tout au long de la vie des comportements socialement attendus d’une femme ou d’un homme ». 2) Le genre serait un processus relationnel. Les caractéristiques évoquées ci-dessus ne seraient pas construites ni apprises de manière indépendante mais dans une relation d’opposition entre masculin et féminin. 3) Le genre serait un rapport de pouvoir. Le genre distingue le masculin et le féminin, et, dans le même mouvement, les hiérarchise à l’avantage du masculin. Le masculin et le féminin sont en relation, mais il ne s’agit pas d’une relation symétrique, équilibrée. De plus, en posant une frontière entre les deux catégories de sexe, le genre est en soi oppressif, puisqu’il n’admet pas de déviation par rapport aux normes qu’il établit.

Le genre serait un système de bicatégorisation hiérarchisée entre les sexes (hommes/femmes) et entre les valeurs et représentations qui leur sont associées (masculin/féminin).Source : http://labogenere.fr/quest-ce-que-le-genre/

« Le genre dit social, celui que l’on apprend, pratique et développe. Une façon de s’habiller, se comporter voir même de pleurer. Ne dit-on pas que les hommes ne pleurent pas ? On pourrait aller très loin pour définir le genre social qui est, soit dit en passant, n’est pas du tout le même en fonction d’où vous pouvez provenir sur cette terre. Le genre social est tout ce qui en dehors des caractères primaire nous indique que nous sommes en présence d’un homme d’une femme, où plutôt devrais-je dire ce qui nous: LAISSENT CROIRE QUE. Les transsexuelles d’homme à femme […] poussent la société dans son dernier retranchement, celui du binarisme sexuelle ». Source : http://patriciapaquette.ca/la-transsexualite-demontre-la-vigueur-du-feminisme-le-feminisme-nest-pas-mort/

Gonade : glande génitale qui produit les gamètes, chez la femme les ovaires et chez l'homme les testicules.

Hermaphrodisme : phénomène biologique dans lequel l'individu est morphologiquement mâle et femelle, soit simultanément soit alternativement. Il s'oppose au gonochorisme qui correspond au sexe séparé. L’hermaphrodisme peut aussi être une maladie congénitale causée par un accident génétique ou un trouble du développement. Chez l'Homme, cette anomalie du développement sexuel survient au cours des premières semaines de la vie fœtale, c’est-à-dire au troisième mois de grossesse. Dans ce cas, l'individu présente généralement une ambiguïté sexuelle et des problèmes de fertilité. Chez un individu hermaphrodite, deux tissus, ovarien et testiculaire, apparaissent pendant la vie fœtale. Les canaux de Müller évoluent ensuite en appareil génital femelle et les canaux de Wolff en appareil génital mâle. À la naissance, le bébé aura un utérus, des ovaires, un pénis et une prostate. Comme tous les états intersexués organiques, l’hermaphrodisme est rare. Cette malformation congénitale ne concerne qu’un cas sur 100.000 naissances. Sources : a) http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-hermaphrodisme-7497/, b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Hermaphrodisme

Hermaphrodisme psychique : sentiment d'être à la fois féminin et masculin au niveau psychique. A. Adler explique la genèse de ce sentiment de la façon suivante : conflit ou essais de synthèse entre des traits féminins, avec tendance à la subordination voire la servilité, liés à un état d'infériorité _ dues à une infériorité des organes, une situation familiale défectueuse, causant anxiété, besoin exagéré de soutien et d'affection, peur de l'abandon, de la nouveauté, hypersensibilité _ et traits masculins, liés à la masculinité potentielle et une révolte (souvent secrète) qui s'exprime par une désobéissance et un ressentiment.  Source : « Chap. 2. Hermaphrodisme et protestation virile, problème central de la névrose. Pratique et théorie de la psychologie individuelle comparée », Alfred Adler, Ed.Payot, 1961.

Hétéroflexible : Hétérosexuel (homme ou femme) qui, sans être homosexuel ou bisexuel, peut se laisser tenter par une relation homosexuelle.

hétéronormé : a) Qui considère l’hétérosexualité comme l'unique norme à suivre, ou comme une orientation sexuelle supérieure aux autres (allosexualité,bisexualité...). b) Qui suit les valeurs ou les codes hétérosexuels dominants dans la société. Voir cisgenre.

Hétérosexuel : personne qui est sexuellement attirée par les personnes du sexe opposé.

Homosexuel : Attirance sexuelle pour une personne du même sexe. Le transsexualisme ne doit pas être confondu avec l'homosexualité. Une des hypothèses avancées, pour expliquer la transsexualité, a été souvent que certains transsexuels culpabilisés par leur homosexualité, et leur attirance, se convainc progressivement d'appartenir à l'autre sexe, pour mieux accepter leur tendance (par un long processus partant de plus tendre enfance) (Commentaire de B. Lisan).

Hormone : dans son acception classique, ce terme désigne un messager chimique qui, élaboré par une glande endocrine et déversé dans la circulation sanguine, intervient dans les corrélations organiques. On sait aujourd'hui qu'il existe des cellules endocrines qui produisent des hormones exerçant, au sein même des organes, une fonction, dite paracrine, de messager intercellulaire. Certaines hormones sont sécrétées à la fois par des glandes endocrines et par des cellules nerveuses. C'est le cas de l'ACTH. Libérée dans le sang à partir de la glande pituitaire, elle contrôle le fonctionnement de la glande corticosurrénale. Synthétisée par des cellules nerveuses centrales, elle joue un rôle de neurotransmetteur ou de neuromodulateur dans le contrôle du comportement sexuel, de la mémoire ou de phénomènes d'apprentissage.

Hormonothérapie ou « traitement hormonal substitutif » (THS) ou d hormonothérapie substitutive » : injection d'hormones dans un but thérapeutique, pour faire évoluer la morphologie (corporelle, sexuelle...) dans le sens du désir du transsexuel (Certains thérapeutes contestent le but thérapeutique et parle d'intoxication hormonale (Ref. G.Zwang)). Les effets secondaires du traitement peuvent être la fatigue, une augmentation de l’appétit … Risques associés à l'estrogène : cancer du sein, maladies cardiovasculaires, coagulation sanguine excessive.  Il est souvent affirmé que la prise d'hormone, à vie, peut diminuer l'espérance de vie des transsexuels (mais il n’existe pas de statistiques fiables à ce sujet).

 Une hormonothérapie dans le sens du sexe biologique, comme cela a été pratiquée dans les années 50 et 60, pour tenter de faire retrouver au transsexuel son sentiment de son sexe biologique d'origine, a souvent eu des effets catastrophiques, et n’a jamais changé le sentiment psychologique du transsexuel (elle été pratiqué dans le passé sans en informer le transsexuel et sans son consentement) : elle a été, par exemple, cause de calvitie dommageable pour le transsexuel à vocation féminine après sa transformation ...

Source : a) http://www.catie.ca/fr/traitementactualites/traitementsida-189/sante-os/menopause-risques-bienfaits-lhormonotherapie , b) http://www.cwhn.ca/fr/node/43531

HY : antigène tissulaire. Gène découvert en 1981, qu'on croyait être le gène de la transsexualité (en s'opposant à l'action du gène SRY).

Hypoplasie testiculaire : atrophie des testicules (maladie de certains cas d'intersexualité).

Hypothalamus : région du diencéphale impliquée physiologiquement dans le contrôle des comportements alimentaires, sexuels, agressifs et dans les régulations hormonales et végétatives.

Hystérectomie : ablation des ovaires.

Hystérie (psychologie) : a) névrose touchant les femmes et les hommes, aux tableaux cliniques variés, où le conflit psychique s'exprime par des manifestations fonctionnelles (anesthésies, paralysies, cécité, contractures...) sans lésion organique, des crises émotionnelles, éventuellement des phobies. b) Disposition mentale particulière, tantôt constitutionnelle et permanente, tantôt accidentelle et passagère, qui porte certains sujets à présenter des apparences d'infirmité physiques de maladies somatiques ou d'états psychopathologiques. L'association de manifestations permanentes ou récurrentes, fréquemment des paralysies, des troubles de la parole ou de la sensibilité, et d'autres manifestations transitoires, tels que des crises pseudo-épileptiques ou des comas« psychogènes », en constituent certaines des formes les plus courantes. 

Les symptômes les plus fréquents sont : Des crises de nerfs, des "crises de tétanie" ou de "spasmophilie", des pseudos crises d'épilepsie, différents troubles fonctionnels psychosomatiques (contractures, spasmes, douleurs, vomissements) ;

Des "syncopes", certains "pseudo-symptômes" durables, mais tous aussi fictifs que les précédents, et qui prennent la forme de paralysies, de contractures musculaires, de surdité, d'anesthésie, de grossesse nerveuse, d'amnésies, etc.

Cette affection a disparu des nouvelles classifications du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV-TR) et de la Classification internationale des maladies (CIM-10), remplacée par les catégories trouble de la personnalité histrionique ou trouble somatoforme.

De nouvelles expressions de l'hystérie sont notées depuis une trentaine d'années, y compris dans le DSM-IV-TR. Ainsi les diagnostics de « personnalité multiple », de « syndrome dissociatif hystérique » et certaines formes de « syndrome dépressif » notamment ceux qui ne sont pas sensibles à une chimiothérapie comprenant des antidépresseurs évoquent l'hystérie classique.

Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyst%C3%A9rie, b) Antoine Porot : Manuel alphabétique de psychiatrie, 1996, Ed.: PUF. c) http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/principales_maladies/ps_2623_nevrose_hysterique.htm

Iatrogène (affection) : a) En grec, le mot signifie littéralement "provoqué par le médecin" (iatros : médecin ; génès : qui est engendré), ou par d'autres professionnels de la santé, par exemple par un pharmacien. Une maladie, un état, un effet secondaire, occasionnés par le traitement médical. b) affection généré par l'époque ou la technologie (création artificielle n'a pas d'existence propre) qu'on a reproché au "transsexualisme vrai" (cette affection n'aurait pas existé avant les possibilités des traitements hormonaux et chirurgicaux). Source : Money, J., et Dalery, J. (1976). Iatrogenic homosexuality: gender identity in seven 46,XX chromosomal females with hyperadrenocortical hermaphroditism born with a penis, three reared as boys, four reared as girl. Journal of Homosexuality. 1. 357-371. et b) Patricia Mercader, L’illusion transsexuelle, L’Harmattan, 1994 (Note : commentaires sur ce livre : http://www.txy.fr/blog/2012/10/21/lillusion-transsexuelle/ ).

Identité de genre : a) le fait de se reconnaître, ou non, en accord psycho-affectif avec son sexe génétique. b) se réfère au genre auquel une personne a le ressenti profond d'appartenir. c) sentiment d’appartenir à un genre (masculin, féminin) que possède un individu. d) conviction ou ressenti profonds de se sentir homme ou femme, souvent ressentie dès l'enfance. "L'identité de genre" peut ne pas correspondre au sexe biologique. e) Sentiment d'appartenance à un sexe donné (psychique). Ce sentiment est en général stable. Il a une composante biologique et une autre éducationnelle. Si une personne a été éduquée fermement et par erreur en contradiction avec son sexe biologique réel (souvent à cause d'un pseudo hermaprhodisme), la révélation de la vérité peut être pour la personne être vécu comme une catastrophe. « En fait, ne change pas de sexe (genre) qui veut ». c) Sentiment profond d’être (de se sentir) un homme ou une femme.

Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%B4le_de_genre,

Identité sexuelle : a) manière dont s'exprime l'orientation sexuelle d'un individu. b) On appelle identité sexuelle le fait de se reconnaître ou d'être reconnu socialement comme homme ou femme ou ni l'un ni l'autre ou les deux. Cette identité relève à la fois du sexe anatomique, de l'éducation et du contexte culturel. Ces divers critères ne sont pas forcément concordants. Cette notion se confond habituellement avec la notion « d’identité de genre » (Source : B. Lisan).

Identité sexuée : Des études révèlent que l’identité sexuelle se forme à partir de toutes sortes d’influences avant, pendant et après la naissance.  Quatre caractéristiques distinctes et fluides façonnent la perception que nous avons de nous-mêmes et la façon dont nous interagissons avec les autres en tant qu’êtres sexuels. Voir « sexe (genre) ».

Voir fig. à droite è

La perception interne et psychologique de soi en tant que mâle ou femelle, ou les deux ou ni l’un ni l’autre, indépendamment de l’orientation sexuelle. Certaines personnes remettent en question leur identité sexuelle et pourraient être incertaines de leur sexe (genre) ou croire que leur identité sexuelle ne correspond pas à leur sexe biologique ou à leurs corps.

Identité sexuelle (Types d’) :

·         Mâle/Masculin

·         Femelle/Féminin

·         Bi-spirituel (anglais : binary gender) : Terme autochtone utilisé pour décrire une personne qui possède un esprit masculin et un esprit féminin et qui, par conséquent, n’est ni mâle ni femelle.

·         Transgenre : Personne qui remet en question les normes sexuelles rigides (peut être bisexuelle, intersexuée, etc.).

·         Troisième genre : Personne qui est considérée ni comme mâle ni comme femelle (selon ses propres volontés ou par consensus social). On utilise aussi ce terme dans les sociétés qui reconnaissent plus que de deux sexes (genres).

·         Androgynie : combinaison de caractéristiques masculines et féminines.

·         Queer (bizarre, le contraire de straight « normal ») :  état où l’on peut être, en même temps, « binary gender », bisexuel (au niveau son orientation de genre). L’exemple type étant David Bowie ...

Image corporelle : a) L'image corporelle est la perception qu'une personne a de son corps, la perception qu'elle croit que les autres en ont, ce qu'elle ressent lorsqu'elle pense à son corps et comment elle se sent dans son corps. b) Impression inconsciente que l'on a de son corps. Pour être en adéquation avec cette image, la personne « transsexuelle » est prêt à utiliser des moyens considérés comme « hors normes » pour le commun des mortels _ hormonothérapie, chirurgie invasive, voire mutilante _ pour "réajuster" ("réassigner") son corps à son esprit ou son âme, et ne plus se sentir en porte à faux permanent au niveau psychologique et faire cesser cette souffrance indicible que cette personne ressent en permanence. Cette impression est très stable et elle ne s'élimine pas, quelsque soient les traitements psychologiques existants utilisés. (source : Benjamin Lisan). Source : http://www.psychomedia.qc.ca/lexique/definition/image-corporelle

Imprégnation : a) Hypothèse d'une imprégnation hormonale (contraire) du fœtus lors du 2-3 ième mois de grossesse. B) voir Empreinte.

Imprinting : Voir Empreinte.

Impuissance (sexuelle) : a) Incapacité, désignée surtout chez l'homme, d'un individu à exercer le coït, c'est à dire à avoir un rapport sexuel normal, affectant les différents temps de la copulation : absence d'érection, éjaculation anormale (précoce, retardée, absente, anarchique), absence d'orgasme. L'impuissance n'est pas la stérilité, l'anaphrodisie ou la frigidité (chez la femme est employé médicalement pour l'impossibilité anatomique d'avoir des rapports sexuels).

Elle peut être d'origine organique ou psychologique.

Causes organiques : malformation de la verge, hypogonadisme (causant une perte de libido et améliorable par injection d'hormone male), lésion de la moelle épinière ou du cerveau, diabète, alcoolisme, vieillesse... chez la femme absence du vagin, ou imperforation du canal vaginal ...

Causes psychologiques : Les impuissances sont souvent complexes, incomplètes, variables et sélectives à l'égard de telle ou telle partenaire, souvent lié à un fond hyperémotif et dépressif. Lié souvent à l'état d'épuisement lié à l'état mélancolique, culpabilisation insconsciente envers les pratiques sexuelles, manque d'assurance (peur de l'échec), l'autodépression engendrés par les échecs successifs, inhibition envers tel ou tel type de partenaire _ homosexualité ... Souvent des problèmes personnels peuvent pousser à la recherche de pratiques compensatoires et déinhibantes, qui peuvent conduire à la dérive du désir sexuel : masturbation..., déformation de l'image du partenaire _ fétichisme ... _, déformation de l'acte _ voyeurisme, exhibitionnisme, sadomasochisme, perversions divers _ pédophilie ... Ces pratiques peuvent être causes d'impuissance. Ces pratiques peuvent être renforcée et/ou exagérées une impuissance. 

Le traitement de type psychoanalytique, bienveillant et de soutient, dans le cas des troubles psychiques, est long et difficile, parfois associé à la chimiothérapie _ narcoanalyse, subnarcose amphétaminé de Galibert ou surtout sédative destinée à lever l'inhibition émotive.

b) Impuissance des transsexuels à vocation féminine :

Tous les vrais transsexuels à vocation féminine, c'est quand ils sont hommes biologiquement, à l’origine, mais femme en esprit, sont en général profondément impuissants, et ne peuvent avoir souvent que de rares érections, seulement avec l'aide de fantasmes féminins (s'imaginant être pris comme des femmes, pénétrés). En général, on n'observe physiologiquement aucune atteinte biologique à la fonction d'érection et de procréation. Un transsexuel peut procréer (même si c'est plus difficile pour lui de copuler). Sa structure mentale ne correspond pas souvent à celle d'une personnalité dépressive ou hyperémotive. Son impuissance est constante, stable et plus ou moins totale (Source : Benjamin Lisan).

Indisponibilité (de l'état d'une personne) : a) Principe juridique selon lequel un individu ne pourrait disposer de manière pleine et entière de sa personnalité juridique, ni un tiers pour lui. Ce qui ne signifie pas que l’état des personnes soit conçu comme permanent ou immuable : il est généralement admis par ses partisans qu’un individu puisse changer de situation matrimoniale, de nom, de sexe, de nationalité, mais seulement dans les conditions prévues par la loi et non du fait de sa seule volonté. Un des corollaires est de mettre l’état des personnes hors commerce. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Indisponibilit%C3%A9_de_l%27%C3%A9tat_des_personnes

b) Principe juridique qui veut qu'une personne ne peut atteindre à l'état ou au corps, de sa propre personne ou de ceux d'une autre personne (principe souvent appliqué de façon figée aux transsexuels, sans compréhension du « syndrome transsexuel »).  

Intergenre : Cette notion (ou état) caractérise une situation en permanence mouvante, la personne refusant la binarité liée aux genres masculin/féminin.

Intersexualité : a) Conformité corporelle où le développement morphologique sexuel et gonadique (ou chromosomique) est hors norme (bigonadisme, indétermination sexuelle visible ...). b) L’intersexualité ou ambiguïté sexuelle est l'état d'un être humain (ou d'un animal) intersexe dont les organes génitaux sont difficiles ou impossible à définir comme mâles ou comme femelles selon les standards habituels. C) Personne possédant des caractéristiques physiques, génétiques des deux sexes. Sources : https://fr.wiktionary.org/wiki/intersexualit%C3%A9 , b) http://www.lacsq.org/fileadmin/user_upload/microsites/homophobie2011/Ateliers/Atelier_16_Realites_Transgenre_transsexuelle.pdf

Ces états d'intersexualité sont souvent associés à des troubles de l'identité de genre (ou identité sexuelle) (B. Lisan).

Intersexuation : L’intersexuation ou ambiguïté sexuelle, parfois qualifiée d’intersexualité, est l'état d'un être humain (ou d'un animal) dont les organes génitaux sont difficiles ou impossibles à définir comme mâles ou comme femelles selon les standards habituels. Cette ambiguïté anatomique résulte de différences chromosomiques ou hormonales, qui se manifestent à divers degrés sur le plan physique. Le terme est mentionné comme une alternative au terme d'intersexualité par L. Bereni, S. Chauvin, A. Jaunait et A. Revillard, Introduction aux gender studies, 2008, p. 25. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Intersexuation

Irréversibilité (de l'opération chirurgicale) : Dès que l'opération chirurgicale est réalisée, son effet et les éventuels dégâts causés (stérilité, destruction d'un organe sain fonctionnel) sont irréversibles. Le transsexuel opéré ne pourra plus jamais revenir en arrière (B. Lisan).

LadyboyKhatoey ou Katoï (Thaï : กะเทย) : a) Issus de la Thaïlande, pays dans lequel les jeunes garçons sont élevés dans le respect des traditions familiales et à qui sont imposées les tâches ménagères. Attribuées dans la plupart des autres cultures à travers le monde aux femmes, ces activités, couplés au port de tenues réservées aux filles, tend à féminiser certains garçons, provocant même chez eux l’envie de devenir des filles, des ladyboys. Un ladyboy est donc une personne qui est « Lady »  et « Boy » à la fois. Ces « Dames Garçons » sont en fait des transsexuels souvent trahis par la taille de leurs mains ou par leurs pommes d’Adam protubérantes. b) C’est le nom donné aux jeunes transsexuelles thaïlandaises. Les katoï sont socialement bien acceptées dans une société thaïlandaise très ouverte d'esprit. Cette tolérance est en grande partie due à la culture : en effet, contrairement à d'autres religions, le bouddhisme ne condamne pas l'homosexualité ou la transsexualité. La Thaïlande n'a pas adopté de lois religieuses contre l'homosexualité, ce qui est cependant le cas pour la majorité des pays voisins. Les katoï ne sont pas généralement cantonnées à avoir des emplois féminins (coiffeusemasseuseserveuse...) ou à travailler dans le milieu du spectacle (mannequinatchansoncinéma...). Elles peuvent avoir toutes sortes de métiers et occuper des postes importants (en administration par exemple). Certaines se prostituent pour subvenir à leurs besoins.

Sources : a) http://www.urbandico.com/definition/ladyboy/, b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ladyboy 

Klinefelter (syndrome de) : Le syndrome de Klinefelter est dû à une anomalie chromosomique (due à la présence d’un chromosome X supplémentaire) présentant une grande variabilité d’expression avec un signe constant, l’infertilité (À l’âge adulte, une absence quasi complète de spermatozoïdes (azoospermie)). A la puberté, dans 50% des cas, le volume des glandes mammaires augmente (gynécomastie) d’un ou des deux côtés. Les testicules restent petits (hypogonadisme) mais le pénis est de taille normale la plupart du temps ainsi que les bourses (scrotum). La pilosité peut être peu développée. La prévalence (nombre des cas dans une population donnée à un moment donné) du syndrome de Klinefelter est de 1 sur 1 200 (1 garçon sur 600). Ce syndrome n’est donc pas rare. Source : https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Klinefelter-FRfrPub362.pdf

LGBT : terme utilisé pour désigner les personnes non hétérosexuelles : Lesbiennes, gays, bisexuels et trans. Maintenant, on utilise souvent aussi LGBTIQ pour Lesbiennes, gays, bisexuels, trans, intersexué et queer.

Libido : besoin sexuel.

Mammectomie : ablation des seins.

Mammectoplastie : Opération de chirurgie esthétique, ayant pour but d'augmenter le volume des seins, ou d'améliorer son esthétique (en les remontants...). On utilise souvent des prothèses cachées sous la peau du sein, à base de silicone.

Mariage : Le devenir du mariage en cas de changement de sexe de l’un des époux à l’état civil : Si la France n’a pas réglementé cette situation, certains pays européens subordonnent le changement de sexe à la condition de ne plus être engagé dans les liens du mariage (célibat ou dissolution du mariage antérieur), d’autres prévoient la dissolution de plein droit du mariage. D’autres encore laissent le choix du maintien du mariage à une volonté commune des époux.
 Enfin la Cour Européenne des 
Droits de l’Homme a pu considérer qu’un mari ayant changé de sexe et voulant rester marié ne peut obtenir une reconnaissance du nouveau sexe qu’à la condition de divorcer.

Quelques décisions des tribunaux :

- défavorable au changement de sexe d’une personne mariée, voir TGI Besançon, 19 mars 2009.

- favorable au changement de sexe d’une personne mariée, voir Caen, 12 juin 2003 ; Paris, 2 juillet  1998.

- Sur le divorce pour faute en raison du transsexualisme, voir Nîmes, 7 juin 2000 ; TGI Caen, 28 mai 2001.

Source : http://www.juritravail.com/Article/divorce-violence-urgence/Id/48

Cas où le conjoint n’était pas informé de l’état de « transsexuel opérée » de la personne épousée et veut divorcer : Si on ne considère pas les transsexuels comme des cas psychiatriques et plutôt analogue aux cas d'intersexualité (comme le cas du testicule féminisant), on acceptera le mariage, avec comme seule condition restrictive, que le conjoint soit informé de l’état de « transsexuel opéré » de sa compagne ou de son compagnon (sinon, il pourrait y avoir cause de divorce pour « erreur sur les qualités essentielles » du conjoint (i.e. tromperie sur la qualité ou l’état du conjoint ( ?)) _ cette affirmation reste à vérifier). Dans ces cas, La consultation d’un professionnel est indispensable (Source : Commentaires ou réflexions de B. Lisan).

Masochisme : a) Recherche du plaisir dans la douleur. Cette douleur peut être psychologique (humiliation) ou physique. B) Déviation sexuelle dans laquelle le sujet ne trouve le plaisir que dans la douleur physique et les humiliations qui lui sont infligées. Voir Formation de sissy et Sissification. Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Masochisme, b) http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/masochisme/49705

Mentions marginales : C’est une information écrite retranscrite sur un acte d'état civil afin de le modifier ou de le compléter. Si votre situation change, une mention est portée en marge de l'acte de naissance et/ou de l'acte de mariage notamment en cas de : reconnaissance d'enfant, acquisition de la nationalité française, changement de prénom et modification du nom de famille, mariage, Pacs, divorce, dissolution de Pacs, décès. Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1429

Ces mentions marginales de l'extrait de naissance (lorsqu'il est modifié suite à un jugement d'un tribunal de grande instance) indiquent ou peuvent indiquer l'état civil de naissance et les raisons du changement (transsexualité...). Elles sont conservées secrètent en france pendant 10 ans (elles sont publiques, en G.B.) (Commentaires de B. Lisan).

MtF ou M2F : sigle désignant le cheminement dans l’autre sens, de masculin vers féminin.

Mutilation : L'opération est considérée comme une mutilation dans le sens qu'elle rend définitivement stérile et qu'elle ôte des organes sains. En France, de ce fait, elle pourrait tomber sous le coup de la loi (Commentaire de B. Lisan).

Neurohormone : hormone peptidique produite par une cellule nerveuse qui, déversée dans la circulation sanguine, agit sur des cibles glandulaires (ex. : te LHRH et l'ocytocine stimulant respectivement les cellules gonadotropes pituitaires et les cellules de la glande mammaire). Peut jouer également le rôle de neuromodulateur de l'activité nerveuse centrale (ex. : contrôle du comportement sexuel, par le LHRH, et des processus mnémoniques par la vasopressine).

Neuromodulateur : substance interagissant, au niveau neuronal ou glandulaire, avec un neurotransmetteur lui-même, une neurohormone, un peptide ou une hormone stéroïde.

Neurone : cellule nerveuse formée d'un corps cellulaire, dit péricaryon, portant deux types de prolongements : un axone, souvent allongé, acheminant l'information vers d'autres neurones et des dendrites avec lesquelles s'articulent les terminaisons axoniques d'autres neurones.

Neurotransmetteur : substances de nature chimique diverse, assurant la transmission des messages nerveux au niveau synaptique. J'ai cité, dans cet ouvrage, parmi les quelques dizaines d'entre eux, dont on connaît actuellement l'existence : l'acétycholine, formée à partir de la choline ; les catécholamines représentées par la dopamine et la noradrénaline dérivant d'un acide aminé, la tyrosine ; une indolamine, la sérotonine, issue du tryptophane ; le GABA, provenant de l'acide glutamique ; des peptides tels que les endorphines et le neuropeptide Y.

Névrose : a) Le terme névrose désigne des troubles psychiques sans lésion organique démontrable. Le sujet est conscient de sa souffrance psychique et ne présente pas de délire ni d'hallucinations ; il vit dans la réalité. b) La névrose est un terme générique utilisé en psychiatrie pour désigner les maladies se caractérisant par un trouble dans le fonctionnement du système nerveux de l'individu, sans qu'une cause anatomique ne soit incriminée. Ce terme a été remplacé depuis peu par le terme « trouble de l'adaptation ». Dans ce cas, la personne est tout à fait consciente de son trouble, ce qui le différencie de la psychose, qui ne pense pas être malade et où les altérations du comportement sont majeures. La personne ayant une névrose a du mal à s'en débarrasser malgré sa fréquente volonté. Parmi les névroses, on distingue la névrose phobique ou une peur caractéristique d'une chose est présente (arachnophobie ou peur des araignées, agoraphobie ou appréhension des grands espaces peuplés, claustrophobie ou peur du confinement), la névrose d'angoisse caractérisée par des crises d'angoisse, ou la névrose obsessionnelle appelée plus communément Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC). Une prise en charge par des techniques dites cognitivo-comportementales aident à tenter de se sortir de ces troubles. 

Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9vrose , b) http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/13894-nevrose-definition

Non conformité à leur genre (ou non-conformité de genre) : personnes dont le comportement, l’apparence et/ou la mentalité ne correspondent pas à ceux que nous attendons généralement d’une fille/femme ou d’un garçon/homme.

Norme sociale : Ensemble de règles inconscientes auxquelles les membres de la société adhèrent permettant d'assurer un certain ordre social ou permettant d'avoir des points de repères (rassurants psychologiquement).

Obsession : a) Symptôme se traduisant par une idée ou un sentiment qui s'impose à la conscience du sujet qui le ressent comme contraignant et absurde, mais ne parvient pas à le chasser malgré ses efforts pour cela. B) Idée répétitive et menaçante, s'imposant de façon incoercible à la conscience du sujet, bien que celui-ci en reconnaisse le caractère irrationnel. Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Obsession_(m%C3%A9decine), b) Larousse.

Opiacé endogène : peptide tel que l'endorphine qui joue le rôle, dans le cerveau, d'une « morphine endogène ».

Orientation sexuelle (hétérosexualitébisexualitéhomosexualité) : a) mode durable d'attirance (émotionnelle, romantique, sexuelle, ou une combinaison des trois) pour le sexe opposé, le même sexe, ou les deux sexes, et les genres qui vont avec. Ces attirances sont communément acceptées comme étant l'hétérosexualité, la bisexualité, et l'homosexualité. b) L’attirance affective et érotique pour une personne de son sexe, du sexe opposé, ou des deux sexes.

Organogenèse : développement des organes.

Ordre public : Ordre et lois sociales qui évitent des dangers de déstabilisation de la société, pouvant remettre en cause sa survie.

Ovario-testis : glande génitale dans laquelle coexistent des plages de tissu ovarien ou testiculaire.

Oviparité : développement de l'œuf dans l'organisme maternel.

Paraphilie : Dans certaines classifications actuelles (DSM surtout), ensemble de troubles de la préférence sexuelle caractérisés par la recherche du plaisir sexuel auprès d'un partenaire ou d'un objet inadapté, ou dans des circonstances anormales. Ce terme générique recouvre des anomalies telles que l'exhibitionnisme, le fétichisme, le frotteurisme, la pédophilie, le masochisme et le sadisme sexuel, le transvestisme fétichiste ou le voyeurisme.  Les paraphilies doivent être distinguées notamment des problèmes psychiques et comportementaux associés au développement sexuel et à l'orientation sexuelle (homosexualité p. ex., qui n'est pas, en elle-même, à considérer comme un trouble), ou des dysfonctionnements sexuels. Source : http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Paraphilie

Paranoïa : La paranoïa (du grec παράνοια, paranoïa; des mots παρά (para) : à côté de, et νόος (noos) : l'esprit) est un trouble mental manifesté par des difficultés relationnelles, des troubles du comportement et un sentiment de persécution pouvant aller jusqu'à un point d'irrationalité et de délire (délire paranoïaque). La pensée paranoïaque inclut typiquement des croyances de persécution liées à une menace perçue comme provenant des individus : jalousie, délires, etc. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parano%C3%AFa

b) Personne souffrant d'un délire de la persécution et croyant que tout le monde lui en veut ou lui veut du mal.

c) Une personne à l’identité de genre flou peut se convaincre que tous les transsexuels sont persécutés, et que si elle est persécutée, c’est justement parce qu’elle est transsexuelle. La dimension paranoïaque (ou divers pathologies et psychoses _ troubles bipolaires … _) chez certaines personnes transsexuelles ne doit pas être sous-estimée. La paranoïa d’une personne transgenre est-elle causée par les persécutions qu’elle a subies ou bien est-ce la paranoïa qui est le facteur déclenchant de sa transition ? (Source : Benjamin LISAN).

Passing (le) : Pouvoir être crédible (être non détectable en tant que transgenre), quand on vit dans l’autre sexe, au sein de la société.

Perturbateur endocrinien : Toute molécule ou agent chimique composé, xénobiotique ayant des propriétés hormono-mimétiques et décrit comme cause d'anomalies physiologiques et de reproduction. Ces molécules agissent sur l'équilibre hormonal de nombreuses espèces vivantes sauvages ou domestiquées (animales, ou végétales dans le cas des phytohormones). Elles sont souvent susceptibles d'avoir des effets indésirables sur la santé en altérant des fonctions telles que la croissance, le développement, le comportement et l'humeur, la production, l'utilisation et le stockage de l'énergie, la fonction de repos (le sommeil), l'hémodynamique et la circulation sanguine, la fonction sexuelle et reproductrice. Ces molécules agissent à très faibles doses (du même ordre de grandeur que les concentrations physiologiques des hormones). B) molécule qui mime, bloque ou modifie l’action d’une hormone et perturbe le fonctionnement normal d’un organisme. Ainsi, le distilbène, molécule prescrite pour éviter les fausses couches, avait provoqué des malformations génitales chez les enfants des femmes concernées. Le bisphénol A a des propriétés ostrogéniques. De plus en plus d’études portent sur l’implication des perturbateurs endocriniens dans l’augmentation de l’incidence de la puberté précoce chez les filles. En outre, certains chercheurs avancent leur rôle dans les comportements humains de transsexualité ou d’attirance sexuelle pour une personne de sexe identique. Sources : a)  https://fr.wikipedia.org/wiki/Perturbateur_endocrinien, b) http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-perturbateur-endocrinien-9026/ c) Balthazart, J. « Minireview: Hormones and human sexual orientation ». Endocrinology 152, n°. 8 (août 2011): 2937-2947. d) Davies, W, et L S Wilkinson. « It is not all hormones: alternative explanations for sexual differentiation of the brain ». Brain Research 1126, no . 1 (18 décembre 2006): 36-45.

Petticoating : « L'érotisme chasuble », également appelé pinaforing, est une sorte de féminisation utilisé dans BDSM qui oblige un homme à s'habiller comme une fille. Cette pratique a parfois été utilisée comme une sanction disciplinaire très humiliante appliquée à des enfants rebelles, par exemple, à l’époque victorienne, ou parce que certaines mères ont  éduqué leurs enfants ainsi, pour compenser leur désir frustré (et non rempli), lié au fait de ne pas avoir eu des filles. Il y a des témoignages qu'un tel type de sanction puisse développer à l'âge adulte un fétichisme de déguisement.

Source : https://it.wikipedia.org/wiki/Petticoating

Phalloplastie : Opération visant à créer une verge pour un transsexuel à vocation masculine (F2M, FtM).

Phénotype : caractères observables apparents d'un individu régis par son génome en interaction avec son milieu de développement.

Phobie : Crainte angoissante et injustifiée d'une situation, d'un objet ou de l'accomplissement d'une action. Aversion très vive pour quelqu'un ou peur instinctive de quelque chose (Source : Larousse).

Phylogenèse : évolution des espèces.

Pomme d’Adam : Bosse sur le devant du cou, qu'ont seulement les hommes et que certains transsexuels à vocation féminine se font ôter. Parfois l'incision laisse une cicatrice (ce qui va à l'encontre du désir d'anonymat du transsexuel).

Post-Opération ou PostOp : Vie post-opératoire : vie sexuelle épanouie ou non. Un traitement hormonal doit également être continué, à vie, à la suite de l’opération. Risques et complications post-opératoires : Douleurs, infections.

C'est un sujet de prédilection des transsexuels, qui surtout aux USA, s'échangent des informations, sur la future vie sexuelle (permise par l'opération).

Préformation : théorie selon laquelle toutes les parties de l'organisme préexistent dans le germe.

Préjugé : a) Jugement sur quelqu'un, quelque chose, qui est formé à l'avance selon certains critères personnels et qui oriente en bien ou en mal les dispositions d'esprit à l'égard de cette personne, de cette chose (Larousse). b) Opinion adoptée sans examen, souvent imposée par le milieu, l'éducation (Larousse). c) Le terme préjugé (jugement préalable) désigne des opinions adoptées en l'absence d'informations ou de pratiques suffisantes. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9jug%C3%A9

Prolactine : hormone produite par la glande pituitaire. Intervient chez les Mammifères dans le contrôle du fonctionnement du corps jaune, dans celui de la lactation et dans la régulation du comportement sexuel.

Preuve scientifique de la transsexualité : C'est le problème essentiel de la transsexualité. On n'a jamais pour l'instant de preuve définitive d'une cause génétique ou physiologique, ce qui fait douter dans la bonne fois des transsexuels, à moins de bien les connaître. Certaines personnes pensent que la non-découverte est lié à la "subtilité" et complexité du phénomène, allié à un défaut d'investigation scientifique suffisant, à l'heure actuelle. (Commentaire de B. Lisan).

Proceptivité : est proceptive la femelle qui est attirée par le mâle.

Pseudo-hermaphrodisme : il est dit « mâle » chez des garçons génétiquement mâles naissant avec des organes génitaux externes ambigus, de morphologie féminine ; et « femelle », chez des filles génétiques ayant des organes génitaux externes masculinisés.

Psychose :  Pour l'école lacanienne, le transsexualisme est une psychose dans laquelle le sujet présente un délire : être né dans le mauvais corps. Voir paranoïa. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Transsexualisme

Queer : mot anglais signifiant « étrange », « peu commun », « bizarre », regroupant les identités non-straight _ non dans la norme _ (LGBT mais aussi BDSM, fétichistes soit les personnes non-hétéronormées) sous un même terme. B) « transgression du genre » ou « effacement des frontières du genre ». Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Queer

Réassignement : Terme / barbarisme tiré d'un mot américain, pour décrire le "réajustement" (chirurgical) du corps à l'esprit.

Réceptivité : acceptation du mâle par la femelle (ou phase consommatoire).

Risques médicaux : Risques chirurgicaux : gangrène, atrésie, phlébite, hématome, insensibilisation (sexuelle) qui peut gâcher toute la vie sexuelle. Risques hormonaux : hypertension, maladies cardio-vasculaires, empoisement urémique (si mauvais fonctionnement du foie).

Risques psychologiques et sociaux : Risques psychologiques : erreur sur sa détermination (cas des transgendéristes, de ceux à l’identité flou). Risques sociaux : chômage, persécution, tracas administratifs.

Rôle sociosexuel : Fait référence à la construction sociale de la masculinité et de la féminité ; à l’ensemble des comportements « attendus » chez l’homme et chez la femme. Source : http://www.lacsq.org/fileadmin/user_upload/microsites/homophobie2011/Ateliers/Atelier_16_Realites_Transgenre_transsexuelle.pdf

Schéma copulatoire : séquence stéréotypée des comportements sexuels …

Schizophrénie : a) La schizophrénie est une psychose, c’est-à-dire une maladie mentale dans laquelle le sujet perd le contact avec la réalité et n’est pas conscient de son trouble. Elle se caractérise par des idées délirantes, des hallucinations, l’absence d’émotions ou l’incapacité de planifier des actions. Il n’existe pas de traitement curatif de la schizophrénie.  b) La schizophrénie est une psychose, c’est-à-dire une maladie mentale dont le malade n’est pas conscient (contrairement à la névrose) et caractérisée par la perte du contact avec la réalité et par des troubles plus ou moins graves de la personnalité. Sources : a) http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/schizophrenie, b) http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-schizophrenie-12989/

La schizophénie est une perte de la réalité, qui peut être partielle (position de l'école Freudienne et Lacanienne).

On a mis la cause du transsexualisme sur le compte d'une schizophrénie ou de schizosexualité (Comment. de B. Lisan).

Schizosexualité : a) Selon Franchini (?), discordance entre apparence et orientation psychosexuelle, qu’il qualifie de délire d’appartenance au sexe opposé et pose le problème d’un délire partiel, voire d’une monomanie. Source :

http://archive.bu.univ-nantes.fr/pollux/fichiers/download/dc55a1bf-9c91-490b-a9d5-75a4c1acd8d6

b) Sexualité qui dénie toute réalité sexuelle. On a parlé d'une schizosexualité pour la transsexualité (sans preuve).

Séropositif : Contaminé par le virus du SIDA. Lot d'un bon nombre de prostitués travestis et transsexuels.

Sexage : séparation des sexes, perçus comme facteur de discrimination.

Sexe : a) (biologie) [Chez les humains] Ensemble des éléments cellulaires (spermatozoïdes à chromosome X ou Y; ovules à chromosome X), organiques (prostate, glandes de Cowper, vésicules séminales, canaux excréteurs, pénis, testicules; seins, ovaires, trompes, utérus, vagin, vulve), hormonaux (testostérone; folliculine, progestérone), etc., qui différencient l'homme et la femme et qui leur permettent de se reproduire. Source : CNRTL, http://www.cnrtl.fr/lexicographie/sexe

b) [Chez les humains] Conformation spécifique permettant de distinguer l'homme et la femme par des signes physiques extérieurs (caractères sexuels primaires et secondaires) (Source : CNRTL).

c) [Chez les humains] Organes génitaux externes intervenant dans les rapports et la procréation (pénis et testicules ; vulve).  d) Fait référence à la réalité anatomique biologique / physiologique, mâle, femelle, d’un individu.

d) Différentes définitions / catégories sexuelles :

. "caryotypique" (lié au caryotype), chromosomique ou génétique

. légal ou juridique

. anatomique ou morphologique

. génital ou gonadique

. hormonal ou endocrinien

. psychologique, psycho-social et social.

Sexe (le genre, identité sexuelle) : Le sens psychologique et social qu’on ajoute au fait d’être un homme ou une femme.  « C’est ce qu’il y a entre les deux oreilles ». Voir genre.

Sexe biologique : a) Il fait référence à la réalité biologique, mâle, femelle. b) Classement fondé sur notre anatomie ou notre génétique. « C’est ce qu’il y a entre les deux jambes » :

 

Mâle

Intersexué

Femelle

 

Le sexe biologique n’est pas toujours évident. Certaines personnes peuvent avoir des caractéristiques physiques des 2 sexes à la naissance. On dit qu’elles sont intersexuées. Les conditions d’intersexualité ne sont pas toujours visibles à la naissance et on ne pourrait les remarquer qu’à la puberté (quand les hormones produisent des changements inattendus) ou pendant des interventions chirurgicales quelconques.

b) ensemble d'attributs biologiques retrouvés chez les humains et les animaux. On l'associe principalement à des caractéristiques physiques et physiologiques, par exemple les chromosomes, l'expression génique, les niveaux d'hormones et la fonction hormonale ainsi que l'anatomie génitale et sexuelle. On décrit généralement le sexe en termes binaires, « femme » ou « homme », mais il existe des variations touchant les attributs définissant le sexe ainsi que l'expression de ces attributs.

Névrose d'angoisse de l'abandon : Voir Abandon.

Source : a) http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/47830.html b) différences biologiques entre femmes et hommes.

Sexe chromosomique, génétique : Ensemble des caractères masculins ou féminins déterminés par la combinaison des chromosomes de l'ovule et du spermatozoïde (Source : CNRTL).

Sexe génital ou gonadique : Ensemble des caractères déterminés par la nature, la fonction des glandes mâles ou femelles (Source : CNRTL) (Bariéty, Coury,Hist. méd., 1963, p. 760).

Sexe légal : Sexe qui est déclaré à la naissance et qui figure sur le registre d'état-civil (Source : Le Monde, 8 nov. 1978, p. 13, col. 3).

Sexe psychologique : Sexe psychique, cérébral.

Sexe social : Voir rôle sexuel.

Sexualité : Importante même pour les transsexuels (tous n'ont pas une absence de sexualité, comme il avait été dit longtemps dans la littérature). Et ils ont même de vrais orgasmes, si l'opération est bien réalisée. Une mauvaise opération elle peut gâcher une vie (Commentaire de B. Lisan).

Sexualisation du cerveau : Le cerveau possède la capacité de contrôler les comportements sexuels, il s’agit de l’organe sexuel le plus important. Il perçoit l'environnement et conduit à un certain nombre de comportements que l’on va effectuer de manière consciente et inconsciente. Le système nerveux central, le système nerveux périphérique et le Système endocrinien vont être responsables des comportements, notamment sexuels. Dans le système nerveux central, le système hypothalamo-hypophysaire (HH) est impliqué dans le contrôle du comportement sexuel. L’hypothalamus est une structure originale, qui va conférer des propriétés électriques et hormonales. Il établit un lien spécifique entre le système nerveux et le système hormonal, il est relié à une structure endocrine : l’hypophyse. L’hypothalamus contrôle la production des hormones hypophysaires. L’hypophyse produit des hormones de différentes natures, notamment la FSH et la LH qui sont des hormones sexuelles.

La différenciation du cerveau mâle et femelle pourrait être lié à une différence hormonale. Cette différenciation sexuelle du cerveau se fait in utéro à une période donnée, on parle de période critique de développement. Cette période critique va être différente selon les espèces. Chez l’homme, la masculinisation du cerveau se fait au cours du 3e ou 4e mois de gestation. Les hormones androgènes semblent nécessaires à la masculinisation du cerveau, les œstrogènes sembleraient nécessaires à une féminisation du cerveau. Mais ces embryons se développent dans un environnement féminin. En effet, le fœtus qu’il soit mâle ou femelle se développe chez la femme. Pendant la gestation, le fœtus est dans un environnement féminin. De plus, lors de la gestation de nombreuses hormones sont produites par la femme. La différence majeure chez l’homme et chez la femme est la différence des cycles. La femme peut générer une expérience cyclique et non chez l’homme. Ce qui peut donc, peut – être, préparer le cerveau avant in utéro à un fonctionnement cyclique et à une imprégnation hormonale précoce.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sexualisation_du_cerveau

Troisième sexe : a) appellation parfois employée dans la littérature pour désigner les transsexuels (et éventuellement les transgenres), b) Sinon. de l’homosexualité.

Shemale : Le terme anglais shemale est généralement utilisé, en français, pour désigner des actrices pornographiques transgenres. désigner une femme transgenre (née homme) ayant suivi un traitement hormonal féminisant (entraînant le développement de ses seins, une réduction de sa masse musculaire et la redistribution de ses graisses) et s'étant fait retirer toute pilosité considérée comme masculine, mais n'ayant pas (ou pas encore) subi d'opération chirurgicale visant à transformer son appareil génital. Voir aussi Ladyboy.

Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Shemale, b) http://www.urbandico.com/definition/shemale/ 

SIDA : Beaucoup de transsexuels et travestis prostitués sont contaminés par le virus du SIDA (c'est un sujet tabou dont on parle peu, voir association PASTT à Paris). (Commentaire de B. Lisan).

Sissification ou sissyfication : a) Sissification se réfère généralement à la féminisation d'un homme, plus précisément sans leur volonté ou à leur insu. Le terme a été utilisé à l'origine dans le cadre de BDSM se référant à une soumission masculine qui a subi une féminisation forcée ou un changement de sexe, mais aussi se réfère à la perte de l'hyper-masculinité en société.  B) La sissification dans un contexte de BDSM se réfère à un mâle soumis qui est efféminé ou présente des comportements féminins. Cela se fait habituellement à la demande de la dominante. La soumission est « forcée » dans le travestissement et la réaffectation du sexe. B) Dans la pratique  BDSM de la féminisation forcée, le mâle soumis, subissant un travestissement, peut être appelée une sissy, dans une forme d'humiliation érotique, qui peut susciter la culpabilité ou l’excitation sexuelle, ou peut-être les deux, en fonction de l'individu. C) Dans le « jeu de rôle sissy », un sissy est une personne (généralement un homme) qui adopte des comportements hyper-féminine, et participe à des activités stéréotypées « féminines » (par exemple, l'entretien ménager, le maquillage), souvent dans le contexte de BDSM. Notamment au sein de la communauté BDSM, un « sissy » généralement assumera un rôle soumis face à une femme dominante et/ou un partenaire masculin. Souvent dans un contexte BDSM, Les sissies s’identifient aussi avec d'autres fétiches et pratiques sexuelles telles que: l'humiliation érotique, la servitude, le petticoating (le tenue de sissy), la chasteté (forcée ou non), cuir, latex/pvc, l'infantilisme, les châtiments corporels, le fait d’être bénéficiaire d‘une pénétration anale (avec la main …), etc. Le mot «sissy» est également utilisé  e, pornographie sans toujours être clairement lié à un contexte BDSM. Voir Voir Formation de sissy et Masochisme. Sources : a) https://www.kinkly.com/definition/10261/sissification, b) https://en.wikipedia.org/wiki/Sissy

Sissifier : féminiser un homme, le plus souvent en le forçant à porter des vêtements pour femmes, généralement voyants et trop féminins, avec éventuellement le but de renforcer son humiliation.

Source : http://fr.urbandictionary.com/define.php?term=sissify

Sissy : a) Généralement, un sissy se réfère à un homme qui ne se conforme pas aux rôles traditionnels des sexes. Sissy est considéré comme l'équivalent masculin de Tomboy bien que ce terme est considéré comme étant plus offensive. B)   terme péjorative pour un garçon ou un homme qui viole ou ne respecte pas le rôle standard du genre masculin. Généralement, sissy implique un manque de courage, de force, de testostérone, de libido mâle, de calme, traditionnellement important dans le rôle masculin. Un homme pourrait également être considéré comme une sissy,  s’il est intéressé par des emplois ou passe-temps traditionnellement féminins (par exemple, étant friands de la mode), l'affichage d’un comportement efféminé  (par exemple en utilisant des produits capillaires et cosmétiques …), étant peu athlétique ou d‘étant homosexuel. Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Sissy

Sissy boy (style) : Style de garçon très délicat, sensible, éventuellement maniéré, aux gestes gracieux, souvent artiste, affectueux, aimant les poupées et les "dinettes" (prototype des enfants pouvant devenir des adultes transsexuels).

Sissyphobie : réaction négative courante envers les hommes qui agissent d'une façon féminine.

SRY (gène) : (Sex determining region of the chromosome Y) gène partie du chromosome Y (ou parfois X) causant l'apparition des testicules. S'il manque sur un chromosome Y, il fera de l'homme une femme morphologique (stérile).

Stérilisation : Conséquence de l'opération. Incapacité irréversible de procréer.

Stérilité : Impossibilité de procréation. Résultat de l'opération de "transformation" sexuelle en l'état actuel de la technique.

Suicide : Selon une étude du Comité Idaho et du think tank République et Diversité, quelque 20% des personnes transgenres ont tenté de se suicider, après avoir souffert de transphobie.

Source : http://www.metronews.fr/info/suicide-depression-une-premiere-etude-sur-les-souffrances-des-transsexuels/mnks!NHjNLWE0wAAlM/

Syndrome : ensemble de signes, symptômes, lésions, de modifications fonctionnelles ou biochimiques qui d'apparence parfois disparates, forme une entité reconnaissable, en raison de leur association constante, soit d'une cause toujours la même.

Syndrome de Benjamin : Synonyme de transsexualité (qui a été étudiée par le psychiatre américain Harry Benjamin, en 1953).

Syndrome d'insensibilité aux androgènes (IA ou SIA), Syndrome du testicule féminisant (STF) ou Pseudo-hermaphrodisme masculin : C’est un trouble de la différenciation sexuelle en rapport avec une absence ou une anomalie de fonctionnement des récepteurs tissulaires aux androgènes. En cas d’absence totale de récepteurs des androgènes, la différenciation sexuelle est une différenciation féminine. Les organes génitaux externes sont typiquement féminins avec absence d’utérus. Les anomalies de fonctionnement de ces récepteurs se traduisent par une grande variété d’expressions cliniques de l’ambiguïté sexuelle à la naissance à une azoospermie découverte lors de l’exploration d’un couple infertile.

Diverses maladies sont dues à l'insensibilité partielle aux androgènes, s'exprimant sous différentes formes, le syndrome de Reifenstein, le syndrome de Lub, le syndrome de Golberg-Maxwell et le syndrome de Morris. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27insensibilit%C3%A9_aux_androg%C3%A8nes

Synapse : zone de jonction entre neurones mais également entre neurones et cellules musculaires ou glandulaires. Parfois même des contacts s'instituent entre les neurones et la paroi de capillaires sanguins (ex. : synapses hémoneurales au niveau du système porte hypophysaire). Dans tous les cas, il y a apposition de deux membranes, l'une présynaptique, appartenant à la terminaison d'un axone ; l'autre postsynaptique, représentée par celle d'une dendrite, d'un muscle, d'une cellule glandulaire ou de la paroi capillaire. La transmission de l'influx nerveux s'effectue grâce à des neurotransmetteurs.

Syndrome d’abandon : Le syndrome d’abandon ou abandonnisme est un état psychologique de sentiment d’insécurité permanente lié à une peur irrationnelle d’être abandonné. La personne qui souffre d’un état d’abandonnisme est en demande d’affection pour combler un manque originel (séparation traumatisante du passé ou manque d’amour réel ou imaginaire). Elle a peur d’être quittée, elle peut être très exigeante envers son/sa partenaire, ses attentes peuvent démesurées et toujours insatisfaites avec son/ sa partenaire.

Pour guérir du syndrome d’abandon il faut reconnaître la souffrance et les reliées aux causes. Nous avons rarement conscience de l’origine de nos troubles affectifs, mais en apprenant à les identifier, nous serons capables de les transformer. Voir Abandon. Source : http://www.attitudezensitive.com/le-syndrome-dabandon/

Système limbique : ensemble de structures nerveuses de signification phylogénétique ancienne. Il joue un rôle essentiel dans les processus mnémoniques, dans la genèse des émotions et dans le contrôle des phénomènes affectifs.

Tronc cérébral : partie de l'encéphale s'étendant du myélencéphale (bulbe rachidien), à travers le métencéphale et le mésencéphale, jusqu'au diencéphale. Il est le siège des noyaux noradrenergiques, dopaminergiques, sérotoninergiques dont les axones se projettent sur de nombreuses aires cérébrales. Il est aussi, au niveau du mésencéphale, le relais entre des faisceaux nerveux ascendants et descendants impliqués dans la régulation du comportement sexuel.

Tabou : Tabous sociaux : le tabou de la barrière des sexes et donc du changement de sexe (perçu comme contre nature, infâme ...). Tabous religieux : on n'a pas le droit de toucher au corps qui est sacré.

Tomboy : Voir sissy et sissy boy.

Trans : a) On utilise également l'abréviation trans' (souvent avec une apostrophe) pour toute personne concernée par une situation transidentitaire. b) synonyme de transsexuel.

Transformiste : Il se situe à la limite du sentiment de l'identité de genre. Il peut selon les circonstances (volontairement ou en général) plutôt involontairement, se sentir sincèrement homme ou femme, sans que cette personne soit nécessairement un malade mental. C'est assez rare et des personnes bien dans leur peau peut parfaitement le vivre sans problème. Ces cas sont assez rares (pas de statistiques connus), d'autant qu'en général le sentiment d'identité de genre est normalement très stable. C'est en rapport avec le transgendérisme. La personne pourra aussi bien tomber amoureux en se sentant femme ou en sentant homme selon les circonstances. Voir genre fluide.

Transgendérisme ou transgénérisme : a) dans son acception la plus étroite, il désigne le fait de vivre de manière plus ou moins constante dans le genre ne correspondant pas au sexe de naissance, sans pour autant opter pour une modification radicale de son corps. Le transgenre vit son genre, d'une autre façon, sans forcément faire appel à la médecine. b) le fait pour une personne de s'identifier, au moins en partie, à d'autres genres que celui attribué à sa naissance et d'en adopter le mode de vie. Une personne transgenre est ainsi une personne qui adopte une identité de genre non liée à son sexe de naissance mais sans nécessairement subir de chirurgie de réattribution sexuelle.

c) De manière générale, le terme « transgenre » peut également désigner toute personne qui rejette en tout ou en partie son identité de genre assignée ou qui ne s'identifie pas aux règles des genres masculins et féminins traditionnels (travestis, transsexuels, troisième sexe, queer, personne intersexuée). d) Dans cette catégorie on classe les transsexuels, les transgendéristes et les travestis (selon la définition américaine du terme) (Commentaire de B. Lisan). e) Sentiment, selon une proportion variable d'un individu à l'autre, d'appartenir, en même temps, psychologiquement à l'un ou/et l'autre sexe (et cela d'une façon la plupart constante et immuable ou bien variable, dans le temps) (composée des mots "trans" et "gender" genre en anglais).  Suivant les circonstances, le transgenre peut se sentir soit homme, soit femme (Commentaire de B. Lisan). Les termes « transgendérisme » ou « transgenre » n'ont pas de définition unique. Selon les contextes, ils peuvent désigner des notions différentes :

·         Dans un sens large, le transgendérisme est le fait pour une personne de ne pas se sentir à l'aise dans son identité de genre assignée et de la rejeter totalement ou en partie. Dans ce sens, une personne transgenre peut être travestie, transsexuelle, queer ou intersexuée.

·         Dans un sens plus restreint, une personne transgenre est quelqu'un qui adopte une identité de genre différente de son genre assigné mais qui n'a pas recours à la chirurgie de réattribution sexuelle et qui peut revendiquer une identité « trans » en tant que telle.

·         Enfin, « transgendérisme » peut désigner le mouvement transgenre, une critique du transsexualisme qui refuse la binarité féminin-masculin et milite pour une contestation du genre.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Transgend%C3%A9risme

Transidentité : a) Personne dont l'identité est transversale aux deux sexes. Exemple : La transidentité regroupe plusieurs groupes d'individus comme les personnes  transgenres, transsexuelles, hermaphrodites,travesties, androgynes, etc.

b) Terme générique désignant l'ensemble des situations que vivent les personnes dont l'identité de genre ne coïncide pas exactement avec le sexe anatomique.

Source : http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/transidentite/

Transition : a) Processus de transformation physique (par la chirurgie "corrective" et l'hormonothérapie ...), psychologique (par une psychothérapie ...), visant l’épanouissement, aussi complet que possible, de l’individu transsexuel. b) Terme employé le plus souvent par les transsexuels pour désigner la période de transformation morphologique sexuelle par lequel passe ce dernier pour atteindre son but (phase entre le début de l'hormonothérapie et l'obtention d'une apparence en conformité avec l'apparence du sexe opposé, voire par le recourt à la chirurgie de « réassignement » sexuel ou celle de transformation faciale) (Commentaire de B. Lisan).

Transphobie : a) La transphobie désigne les marques de rejet et de violence à l'encontre des personnes trans. En général, les agresseurs transphobes ne font pas la distinction entre une personne transsexuelle (qui a subi une opération chirurgicale) et une personne transgenre (qui garde le sexe biologique de naissance, mais prend l'apparence du sexe opposé) : il suffit que la personne "n'ait pas l'air tout à fait homme" ou "n'ait pas l'air tout à fait femme", pour que cela puisse déranger, voire provoquer un sentiment de haine. b) Elle est l'aversion envers le transsexualisme ou la transidentité et envers les personnes transsexuelles ou transgenres relativement à leur identité de genre. La transphobie peut se manifester sous forme de violences physiques (agressions, crime de haine, viols, ou meurtres), ou par un comportement discriminatoire ou intolérant (discrimination à l'embauche, au logement, ou encore à l'accès aux traitements médicaux).

Source : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Transphobie, b) http://www.cestcommeca.net/definition-hp-transphobie.php

Selon une étude du Comité Idaho et du think tank République et Diversité, 85% des personnes transgenres ont souffert de transphobie. Source : http://www.metronews.fr/info/suicide-depression-une-premiere-etude-sur-les-souffrances-des-transsexuels/mnks!NHjNLWE0wAAlM/

Transsexualisme : Il consiste à s'acheminer vers un basculement tant social que corporel par une affirmation absolue du genre revendiqué et un changement chirurgical de sexe. Synonyme de Transsexualité. Voir Transsexualité.

Transsexualité : a) Discordance entre l’identité de genre et l’identité de sexe ressentie d’un individu. b) conviction qu'une personne a d'appartenir au genre sexuel opposé à celui de son sexe anatomique. C) consiste à ressentir le besoin irrépressible d’adopter, ponctuellement ou définitivement, les comportements et attributs sociaux du genre (masculin ou féminin) auquel on s’identifie, en contradiction avec son sexe génital. Nombre d’hypothèses ont été émises pour tenter d’expliquer ce phénomène : imprégnation hormonale intra utérine, cause génétique, conditions psychologiques des premiers mois de la vie… Aucune n’a pu donner lieu à ce jour à une validation scientifique. Par défaut, la médecine a classé les « troubles de l’identité de genre » dans la catégorie des maladies psychiatriques malgré l’absence de tout symptôme de dysfonctionnement mental. En dépit des tentatives systématiques mises en œuvre depuis la fin du XIXe siècle, tous les traitements psychiatriques, psychanalytiques, ou psychothérapeutiques se sont révélés impuissants à éliminer ce ressenti. Il paraît illusoire aujourd’hui, et même nuisible, de chercher à « guérir » un individu de son aspiration fondamentale à vivre dans le genre qu’il ressent. Source : http://www.transidentite.fr/generale.html

Transsexualité secondaire : Transsexualité moins insistante soit d'apparition en général plus tardive, soit se manifestant par une identité floue et/ou des crises transsexuelles (suite des à « crises transsexuelles »). Il y aussi dans cette "catégorie" peu étudié (et souvent mis sur le compte d'un désordre de la pensée, sur une lubie, ou sur le fait que la personne transsexuelle serait "atteinte", perturbée, délirante, perverse, "désaxée", déséquilibrée) :

- transsexualisation par les hormones, prises pour différentes raisons à découvrir,

- les influences, la suggestion de groupes de proches travestis ou transsexuels,

- crise transsexuelle,

- blessures morales due à une impuissance sexuelle,

- goût pour les vêtements du sexe opposé etc. (Commentaires de B. Lisan).

Transvestisme : Il consiste à éprouver le besoin ponctuel ou permanent de porter les vêtements et signes extérieurs habituellement attribués à l'autre genre. Voir aussi travestissement.

Travestissement : acte consistant à porter les vêtements qui sont, dans une société donnée, généralement associés au sexe opposé du sien. Le travestissement peut être effectué dans un but purement récréatif et de manière ponctuelle, mais il peut également impliquer d'adopter les comportements — y compris sexuels associés à un genre différent de son sexe biologique : dans certains cas, le travestissement est associé à la transidentité (bien que le travestissement ne soit qu'une apparence, ou répondant à un désir, contrairement à la transidentité qui relève de l'identité profonde de la personne). Voir aussi Transvestisme. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

Travelo : (Argot) (Péjoratif) Travesti.

Travesti : Homme qui s'habille en femme. Le travesti reste en contact plus étroit avec la réalité : pour lui, ses organes génitaux restent le centre de son plaisir sexuel, comme chez les autres hommes, et il en est pleinement conscient. D'autre part, le travesti n'ignore pas que les vêtements féminins ne lui semblent érotiquement excitants que dans la mesure où il est justement un homme. Il sait que s'il était une femme, le port de ces mêmes vêtements deviendrait un acte conventionnel et perdrait, de ce fait, tout intérêt. Il faut cependant reconnaître que la plupart des travestis souhaitent de temps à autre, devenir des femmes afin d'avoir le droit de porter librement les vêtements féminins; mais il ne s'agit ici que de crises passagères.

L'attitude du transsexuel est beaucoup plus radicale que celle du travesti. Le transsexuel, considère qu'il appartient réellement au sexe féminin et que ses organes génitaux d'homme ne sont qu'un détestable caprice de la nature. Il souhaite ardemment devenir une vraie femme, y compris par des actes chirurgicaux lui permettant de rectifier son anatomie pour pouvoir vivre entièrement au féminin. Pour lui le port du vêtement féminin devient alors un besoin secondaire. Source : http://www.abc-transidentite.fr/content/pourquoi-shabillent-ils-en-femme

Trouble de l’attachement : Voir Abandon.

Turner (syndrome de) : Anomalie chromosomique XO qui donne des femelles stériles (fréquence 1/2700 femmes).

Vaginoplastie : Création à partir des organes mâles, d’un "vagin".

Vague hormonale : Hypothèse faisant intervenir une supposée vague hormonale qui imprégnerait (par accident) le cerveau du foetus humain, orientant, plus ou moins définitivement, la sexualité du cerveau du futur être humain.

Virilité : a) Attitude, psychologie allant plutôt dans le sens de l'agressivité, le désir de conquête et de domination, une des caractéristiques de la masculinité, propre à l'homme.

b) Ensemble des caractères physiques de l'homme adulte ; ce qui constitue le sexe masculin (Larousse).

c) La virilité est associée à la puissance et la robustesse, ce qui tend à identifier les hommes à leurs capacités physiques et aux aptitudes psychologiques qui en découleraient (courage, énergie, etc.). La virilité, selon les sociétés, est associée à la force et au courage, à a fermeté, à la résolution / la détermination etc. La virilité par excès : la violence et l'agressivité inappropriée, le manque de subtilité dans la pensée, la vanité masculine de dominer, d'être le plus fort, etc., l'incapacité de reconnaître ses erreurs, surtout devant une femme, et le refus d'admettre quelque aspect que ce soit de sa personnalité qui pourrait être « faible » (absence de pitié, d'indulgence, dureté inhumaine, etc.). Voir masculinité. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Virilit%C3%A9