... Pistes sur le
"cerveau sexuel"
1. Introduction :..................................................................................................................................................... 1
2. La difficile compréhension du domaine de la transsexualité :..................................................................... 2
3. Analyse des modèles psychologiques de la transsexualité :......................................................................... 5
4. Pistes socioculturelles:................................................................................................................................... 9
4.1. Différentiation sexuelle des rôles :.............................................................................................. 9
4.2. Observation sur les homosexuels :............................................................................................... 9
5. Différences cérébrales non sexuelles entre homme et femme :................................................................. 10
6. Piste concernant la dualité sexuelle potentielle de l'être humain :.............................................................. 11
7. Les pistes concernant le cerveau sexuel :...................................................................................................... 12
7.1. hypothèse préliminaire :................................................................................................................ 12
7.2. Observations et recherches anatomiques (Simon LeVay ...) :.................................................... 12
7.3. Observation sur les rats et autres animaux :................................................................................. 13
8. Conclusion :...................................................................................................................................................... 13
9. Bibliographie :.................................................................................................................................................. 15
La grande question sur la
transsexualité, est de déterminer
qu'elle est la part dans ce
syndrome, entre composantes psychologiques (et variantes) et composantes
biologiques (et variantes éventuelles).
Sinon bien d'autres questions se
posent sur son origine.
Peut-on généraliser, à partir de
quelques cas, peut on affirmer qu'il n'y a qu'une sorte de transsexualité
primaire d'un type donnée biologique/psychologiques (il n'y a t'il pas
coexistence de certaines composantes plutôt biologiques et d'autres plutôt
psychologiques) ... ?
S'il y a plutôt une composante
psychologique, quelles sont les parts respectives, entre celles de l'éducation,
celles des divers conditionnements _ conditionnements valorisants,
dévalorisants, du conditionnement à la soumission, à la douceur, à la combativité
... _, de celles des traumatismes _ du sentiment d'abandon ... _ , des
identifications _ d'une symbiose mère-enfant, de l'empreinte d'une image
parentale ... _, des imitations _ imitation des parents ... _, des accessions à
des états d'être, selon une certaine dispositions ou inclinaisons d'esprit _
philosophiques ... etc ... ?
La recherche d'un type de comportement
ou d'un état d'être, conduit-il nécessairement petit à petit à la longue à
obtenir ces derniers états ? La recherche d'une douceur excessive, ou d'une
très forte combativité ou de la force, pour des raisons culturelles,
philosophiques, ou d'identification, conduit-elle spontanément ou
"nécessairement" à obtenir ce
sentiment intérieur d'être ou de se sentir psychologiquement femme ou homme que
ressentent les transsexuels ? etc...
Ce qui frappe souvent quand on a
étudié longtemps la transsexualité, c'est que cet "accession" à cet
état d'être chez les vrais transsexuels, ne paraît pas être de nature délirante
... A leur contact prolongé, on s'aperçoit que l'on a nullement affaire à une
"perversion", de type dernière défense contre la psychose (comme
l'affirme ingénument [28]). Souvent les personnes ayant changé de sexe se
sentent le plus souvent bien dans leur peau.
Par expérience des personnes qui
prennent des hormones, on sait que ces état d'être psychique peuvent être
induits ou influencés par les hormones (et qu'elles sont importantes dans les
sensations de féminité ou de masculinité). Alors pourquoi dans le cas des
transsexuels vrais, Y a t'il ce "sentiment intérieur", contraire au
sexe biologique, alors que le bilan hormonal de son sexe biologique est dans
une immense majorité tout à fait normal [29] ? Y a t'il une autre force
biologique ?
Cet état non délirant peut il être
vraiment accessible, à toute personne non transsexuelle, par une recherche ou
une disposition psychologique. Ou est-ce un état "pathologique",
anormal ou hors norme (qu'il soit biologique ou psychologique) ?
Dans le milieu des psychologues, on
admet généralement qu'il peut y avoir un substrat biologique au comportement.
Mais on admet que l'influence éducationnelle (conditionnement ...) le plus
souvent surmonte cette "détermination" constitutionnelle. Dans quel
proportion peut-on surmonter cette influence biologique (et son côté
irrémédiable), sans mettre en déséquilibre ou malaise permanent la personne ?
Sinon, doit-on croire que l'influence
de l'éducation et du milieu est essentiellement prépondérante dans ce domaine
et qu'il n'y a jamais de transsexualité "saine" (biologique, c'est à
dire non déterminée par l'éducation) ?
Alors, est-ce que l'homme ne serait
plutôt qu'une structure vide où tout ou presque tout peut s'imprimer, où
n'existerait peu ou pas de comportement innée ? <<l'homme en tant
qu'homme, avant l'éducation n'est qu'une simple éventualité, c'est à dire
moins, même, qu'une espérance>>, comme l'affirmerait Lucien Malson [1] ?
Doit-on aussi croire à la thèse de
l'identité fondamentale des hommes et des femmes, de leur '"androgynie
fondamentale", au départ, au départ ( où tout coexiste psychologiquement
chez nous au départ _ état psychologique de femme et d'homme en nous). La
différentiation sexuelle ne proviendrait presqu'uniquement que de l'éducation
(thèse d'Elisabeth Badinder dans son livre "XY de l'identité
masculine" affirmant que le rôle du père est de changer l'identité (du
garçon) en identité masculine [2]. Sa
thèse est souvent l'affirmation de l'inexistence de comportement psychique
sexuel innée, par exemple elle ne croit pas à l'instinct maternel (livre
"de ??? la maternité", [3]). Thèse semblable à celle de Simone de
Beauvoir, affirmant qu' "on ne naît pas fille, mais on le devient",
et dénonçant le "mythe de la féminité invention de l'homme pour faire
accepter à la femme, sa dépendance et sa passivité", et son aliénation
[4]).
Le domaine de la transsexualité est en
général est assez déroutant. Il ne correspond pas à rien de connu, en tout cas,
pas à notre expérience courante. Et dans ce dernier, on ne doit surtout pas se
fier aux apparences.
D'abord, nous n'avons affaire ni à des
fous _ ni des personnes délirantes mégalomanes, incapables d'analyses ... _, ni
a des personnes perverses _ même si
malheureusement s'il existe aussi des personnes suspectes ou délirantes dans ce
domaine.
On a souvent affaire à des personnes,
loin d'être fanatiques et le plus souvent très rationnelles dans leur démarche,
dont la raison, l'esprit critique, l'esprit de nuance, sont intacts, donc
souffrant très profondément d'être incomprises, surtout prises pour des folles
... Combien de fois, elles ont souffert de jugements du type << on ne
soutiendra pas dans tes bêtises, ce n'est pas une bonne voie, c'est toi qui l'a
voulu ... >>. Elle sont incapables d'expliquer la logique de leur
démarche, bien qu'elle sente que c'est profond et que cela correspond à une
certaine rationalité. Le plus souvent, elle se sentent nettement mieux après la
transformation. Et contrairement à ce qu'on l'on a pu dire (Pr. Arvis [12]), il
y a souvent dans la majorité des cas traités, un net retour à l'équilibre psychologique
(et non un semblant d'équilibre).
Quand on débute sur cette question, on
prend souvent et sûrement,, pour une personne "perturbée", une
personne transsexuelle de morphologie masculine, affirmant avec une conviction
absolue, inébranlable : <<je suis totalement une femme, dans un corps
d'homme ... je ne peut pas supporter mes organes sexuels ... je les ai en
horreur ... J'ai désiré de tout mon coeur mon opération ... Mon opération a été
un moment magnifique ... cela a été comme une nouvelle naissance radieuse, un
accouchement ... Mes poils de barbe, ou mes seins sont une horreur. >>,
si on ne prend pas le temps de connaître cette personne. Mais plus on la
connaît, plus on s'apercevra, en fait, de la rationalité de son discours. Et
cette impression ne provient pas uniquement du fait que l' <<on
rentrerait dans son jeux>>, ou de notre naïveté.
Sinon, tout au plus, on trouve dans
cette communauté, un plus grand nombre de personnes blessés, dépressives ou
suicidaires. Mais cet état est aussi facilement explicable par les rejets ou
les rebuffades constamment rencontrées par ces personnes et surtout pas le fait
d'être prise pour des fous ou folles, alors qu'elles ne sont pas et ont aucun
moyen de le prouver (par des preuves scientifiques ...).
En fait, dans un certains cas de vrais
transsexuels, lors qu'on a du mal à déceler une cause éducationnelle, après une
longue analyse (d'un 1 ans au moins), on arrive souvent à la longue, à
admettre, l'hypothèse d'une force biologique et supposer alors que le cerveau
aurait été peut-être mal déterminé sexuellement au départ (par une force
inconnue).
Mais alors, connaissant la puissance
de l'esprit humain, sa possibilité de compenser certains handicaps _ par
exemple celle de compenser, par la rééducation, certaines lésions cérébrales ou
facultés perdues, telles que dans le cas de l'aphasies etc .... _, on se
demande alors pourquoi le transsexuel n'arrive-t'il pas, à la longue, s'il en
fait vraiment l'effort à long terme, à se "réassigner" psychiquement
? (Pour ne plus être en contradiction avec son corps, et en contradiction avec
l'acceptation sociale et les conceptions rigides, à priori, de la société, sur
l'immuabilité du sexe ou de la concordance en général toujours vérifiée (par
l'expérience courante), entre le sexe psychique et le sexe morphologique).
Pourquoi, le transsexuel n'arrive t'il
pas à masculiniser ou à féminiser "artificiellement" son esprit et
arriver à trouver un compromis acceptable, entre sa détermination et les
contraintes sociales, pour arriver à trouver la position de souffrance la plus
faible ?
Pourquoi, s'il en fait l'effort
sincère et constant, semble t'il vivre avec l'impression intuitive (s'abuse t'il sur cette impression ?) que :
a) ce n'est
pas guérissable,
b) que cela
fait parti de son être profond
c) que ses
efforts sont un mythe de Sysiphe sans fins et, de fait, inutiles.
Dans ce domaine, il est important
surtout se laisser aveugler par sa propre expérience personnelle. Par exemple,
d'après sa propre expérience d'homme mâle, on nn'arrivera jamais, en général, à
susciter des sentiments de féminité en soi, suffisant (en supposant qu'on le
veuille), pour ne plus ressentir un malaise ou le ridicule en s'habillant en
femme, et même à ressentir du plaisir, sans avoir l'impression de perdre sa
raison. Mais, cette expérience propre ne veut pas dire que le fait que des
personnes vivent dans un genre en discordance absolue avec leur sexe
morphologique, n'existe pas.
Sinon, si l'on est une femme peu
féminine et peu maternelle, on ne doit pas croire que la féminité ne serait
qu'artificielle et uniquement créée par le conditionnement et l'éducation. Au
contraire, il peut être totalement naturel pour une autre femme. Une expérience
qui peut être ressentie par une personne, peut ne pas l'être pour une autre.
Toutes les femmes ne sont pas
féminines ou tous les hommes ne sont pas virils. Tout le monde n'est pas
semblables ou pense de la même façon. Une expérience personnelle n'est pas
toujours transposable aux autres. Une solution (ou un médicament) pour l'un,
n'est pas valable pour un autre (et peu être même dangereux pour ce l'autre).
De même dans le domaine de la transsexualité.
Dans le domaine de la transsexualité,
il existe un modèle explicatif psychanalytique , appelé schéma Stollérien _ de
son auteur le psychiatre américain, Robert Stoller _ faisant appel à des
mécanismes d'identification et de conditionnements valorisants.
Ce schéma a été déduit des quelques
observations de ce médecin.
Ce schéma affirme d'abord, l'existence
souvent d'une identification
(redoutable) de l'enfant au parent de sexe opposé au sien, d'autant plus
que le parent admiré donnera une image plus valorisante que celle de l'autre
parent. Il y a aussi peut être empreinte indélébile de l'image des parents dans
la formation de la personnalité de l'enfant, et de ses imitations, dans les
toutes premières années de l'enfant.
Il y aura aussi conformation de
l'enfant, au désir d'un parent homosexuel ou
transsexuel (ou l'étant potentiellement), pour lui faire plaisir. Ce
parent détestant le sexe opposé, peut aussi pousser, par exemple, son enfant à
se conformer au sexe désiré par le parent (mais opposé au sexe biologique de
l'enfant).
(il serait
de fait alors aliéné, au désir des parents [7]).
Il y aussi dans d'autre cas, le fait
que les parents ne s'opposent pas du tout à ce comportement hors norme de leur
enfant _ à un amusement qui dériverait _ (et qu'il peut même y avoir
"complot").
Ce schéma est séduisant, mais la
principal reproche qu'on pourrait faire à ces observations et déduction de R.
Stoller, c'est l'extraordinaire faiblesse du nombre des cas présentés (ou
faiblesse statistique), empêchant toute généralisation scientifique satisfaisante
(6 cas d'enfants garçons présentés chez Stoller). Mais reconnaissons une très
grande qualité d'observation sur les 6 cas et le fait que ce psychiatre postule
l'existence d'une force biologique sous-jacente, mais manque de faits
incontestables pour l'étayer (et donc ce postulat reste hypothétique).
Dans un autre ouvrage
"Horsexe" [8], Catherine Millot, reprend la thèse de l'aliénation au
désir du parent. Les cas présentés souffrent eux , d'un défaut d'approfondissement et de suivi des patients
adultes. Quelque fois, il y a eu seulement 1 seul entretient. Et surtout on y
devine le problème de la mise en confiance qui peut être n'a pas été fait avec
le patient (d'ailleurs, pour la plupart des cas, les jugement ne sont pas non
dénués d'à priori psychanalytiques lacaniens sur la transsexualité).
En étudiant la transsexualité,
l'auteur de ce papier, s'est aperçu de la non vérification du schéma Stollérien
[5][6], au moins, dans 10 à 30 % des cas.
Et sinon, de plus, il n'y a pas de
complot, bien au contraire.
Souvent les parents généralement et
conjointement s'opposent fermement, aux
tendances comportementales transsexuelles de leur enfant. Cela peut prendre
souvent la tournure d'une véritable guerre, épuisante pour tous, durant toute
l'enfance jusqu'à la majorité. Le comportement est souvent réprimé, surveillé
et refoulé. Et même dans certains cas il peut avoir rejet total de leur enfant
par les 2 parents ensemble.
Dès l'age de la majorité par exemple,
certains parents rejetteront totalement leurs enfants (surtout si ces derniers
entreprennent une démarche en transformation sexuelle). Ces conflits sont très
pénibles, source d'angoisse débouchant souvent sur des tentatives de suicide
avortés de l'enfant. Certains parents, ayant décelé un comportement
"déviant" chez leur enfant, se mettre à contrôler constamment les
fréquentations et attitudes de leur enfant, pour empêcher fermement que ce
comportement puisse se développer (ils anticipent tout signe suspect).
Sinon, on peut aussi constater, dans
certains cas, la non vérification de l'affirmation de l'existence constante
d'une perturbation psychologique originelle derrière toute transsexualité telle
que (a) épisode d'abandon affectif, b) attitude de dévalorisation d'un des
parents ...).
Remarquons que, le manque affectif,
conduit en général, très rarement à un garçon biologique, à rechercher
spontanément, en lui une féminité maternelle qui existerait potentiellement en
soi, pour compenser un manque affectif maternel. Beaucoup compensent plutôt simplement
pas une sexualité accrue.
Les observations de l'auteur, montrent
qu'à de nombreuses reprises, des transsexuels sont nés dans des familles
heureuses _ où des parents père ou mère honnêtes sont également adorés _ ou les
parents ont accepté, à la longue, la différence de leur enfants (par la force des choses, sans gaieté de
coeur, seulement par désir du bonheur de leur enfant) , sans qu'il y ait eu
"complot" ou "désir inconscient", de leur part. Pour
beaucoup de ce parents, cela ne va pas de soi, cela reste quelque chose de non
normal, et demeure toujours en eux un sujet d'interrogation permanente.
Pour se convaincre de l'existence de
schémas inverses à celui du schémas Stollérien, il faut lire le livre de Daniel
Van Oosterwyck [8].
Sinon, face au courage extraordinaire
dont fait souvent preuve les transsexuels, on s'aperçoit souvent que l'on n'a
pas toujours affaire non plus à des
personnes faibles qui s'écoutent.
Sinon
selon bien des pistes et des observations personnelles, la conclusion qu'on
pourrait tirer est qu'il n'y a pas une mais des transsexualités (vraies),
peut-être une majorité importante, d'origine psychologique et une minorité
peut-être de type biologique sorte de "pseuso-hermaphrodite psychique
constitutionnel (biologique)".
En supposant une origine psychologique
à bien des cas, on ne comprenne pas alors
comment une symbiose mère enfant ou un sentiment d'abandon puisse
expliquer l'extraordinaire solidité de ce sentiment et de cette conviction.
Sinon, nos observations, on fait
découvrir une variabilité dans ce
domaine, pas toujours décrite dans la littérature, hors du fait que chaque
personne reste souvent un "cas d'espèce" . Sinon l'observation,
montre qu'il y a souvent des différences très nettes de la "force" de
l'identité de genre, selon les personnes.
La transsexualité, heurtant un tabou
fondamental , a fait couler beaucoup d'encre. Pour certaines personnes c'est
anticonformiste. Pour d'autres, il faut l'accepter sa "condition"
sexuée, selon les règles "divines", sinon c'est de la perversion etc
..... C'est une homosexualité déguisée, c'est un choix. Le malaise ressenti par
certaines personnes (suite à des préjugés ou incompréhensions) les empêchent
d'avoir un raisonnement sains, serein et scientifique sur le sujet.
Certains auteurs ont imaginé d'autres
mécanismes ingénieux pour expliquer le travestissement, la transsexualité,
encore appelée, selon eux, "perversions" ou "déviations"
sexuelles [4][9][10].
Celles-ci proviendraient d'une
sublimation érotique d'un traumatisme de l'enfance, où le petit garçon ayant
été dévalorisé, par ses parents, en l'habillant en fille, aurait intégré,
digéré, surmonté et compensé ce "traumatisme", en éprouvant un
plaisir quasi-masochiste, sexuel (fétichiste) ou par provocation, à s'habiller
en fille, ensuite (dans le second cas cela ne serait qu'un clin d'oeil pervers
à la société). S'il existe des cas de cette sorte, ce n'est certainement pas de
loin la majorité des cas.
Cela pourrait être une identification
excessive à l'être désirée, qu'on ne peut conquérir, par trop grand manque
d'assurance ou timidité (ou et par un profond manque d'affection qui pousserait
à rechercher inconsciemment à se sentir femme).
Sinon ,cela serait aussi une paranoïa
redoutable (monomanie), expliquant l'impossibilité de se remettre en cause, où
l'on se fixe sur un exutoire, prétendue cause de tous ses problèmes, cachant le
vrai problème paranoïaque, suite à une blessure profonde et refoulée ...
Toute cette abondante littérature,
confrontée à la rareté observations sérieuses de longue durée, ne contribue pas
à clarifier les choses, d'autant que beaucoup d'auteurs, vivent sur l'acquis
des précédents auteurs (vivant de compilations etc ...), sans avoir fait
l'expérience, eux-mêmes, d'être confronté eux-mêmes au phénomène, ni cherché à
être toujours d'une grande honnêteté intellectuelle dans ce domaine.
L'éducation du transsexuel pourrait
être pour beaucoup dans son syndrome, mais dans bon nombres de cas, elle
n'explique pas tout.
Dans le cas d'une cause
éducationnelle, on admet la possibilité, pour tout homme, d'une liberté
potentielle de choix du genre, mais il ne faut pas exagérer cette liberté de
choix. On ne remet pas en cause 20 ans d'éducation ou plus, sans torturer la
personne en la poussant à se remettre en cause, alors que son attitude et
l'apparition de sa tendance, où elle n'y voit aucun mal, lui paraît naturelle.
Par observation, il semble quand même que le libre arbitre dans ce domaine soit
limitée et que la difficulté de remettre en cause son identité de genre n'est
pas qu'une vue de l'esprit (la transsexualité n'est pas qu'une simple
illusion).
Pour donner un exemple de la
difficulté de changer l'identité de genre d'une personne, prenons les cas de
Bernard Tapi et Marylin Monroe. On ne transformera mentalement jamais l'homme d'affaire médiatique Bernard
Tapi, en paisible trappiste contemplatif (qui acceptera son sort sans ronger
son frein), ou en mannequin style Claudia Schiffer ou Marylin Monroe, et de
même qu'on ne transformera jamais ces dernières en Bernard Tapi, même si
l'échange de cerveau entre deux corps était possible.
Il est aussi certain que Marylin
Monroe élevée à la dure, comme une homme (avec des coups ....), serait
différente de la Marylin Monroe que l'on a connu.
Ces personnes ressentiraient,
semble-t'il certainement, un profond malaise, inadéquation, discordance, ou
angoisse, si on greffait le cerveau réciproquement le cerveau de Bernard Tapi
dans le corps de Claudia Schiffer, et le cerveau de cette dernière dans le
corps de Bernard Tapi, sans qu'on leur donne le choix. (c'est justement ce que
ressent le transsexuel).
La vérité est certainement plurielle
et ayant plusieurs composantes : biologique, psychologique. Quelle est la part
de chacune ? cela reste encore une inconnue. Il faut être nuancé, et
appréhender le phénomène dans toute sa complexité. Derrière le désir de changer
de sexe, se cache bien des causes (évitons d'être d'une seule chapelle ou
monolithique). Peut-être ferons nous encore des découvertes.
Peut-être,
par exemple, découvrons-nous un jour qu'il existe des absences de récepteurs
hormonaux cérébraux (comme dans le syndrome du testicule féminisant) comme dans
certains cas, des imprégnations foetales dans d'autres, ou des conditionnement
éducationnels très complexes, dont une seule de ses composante, à elle seule,
ne suffit pas à lui même à déclencher le syndrome. Enfin, il peut peut-être
dans d'autres cas, la combinaisons subtile de plusieurs de ces facteurs
biologiques et psychologiques.
La difficulté ou la quasi
impossibilité de faire une étude scientifique réside dans l'immense complexité
de l'être humain, qui ne facilite la tâche.
D'où vient cette conscience intuitive,
spontanée, très forte et précoce, chez certaines personnes, que le ciel s'est
trompé, et qu'elles sont une femme dans un corps d'homme ou le contraire, sans
qu'il n'ait cherché volontairement fortement à être, dans cet état d'être ou de
conscience du sexe opposé ?
La plupart des spécialistes de la
transsexualité (p37,[12]) admettent maintenant que dans le cas des transsexuels
vrais, l'identité de genre opposée est sûrement liée à une anomalie de la
sexualisation hormonale du cerveau. Puisque l'on sait qu'en réalisant des
imprégnations hormonales contraires de foetus d'animaux, on obtiens des
comportements sexuels contraires de ces animaux (sans que l'on puisse détecter
une anomalie dans le caryotype de ces animaux, par la suite (Dorner, [28])).
Cela n'empêche pas toutefois encore de
rencontrer une forte résistance psychologique de la part des psychiatres
français à admettre la légitimité de la revendication de transformation
sexuelle des transsexuels vrais (beaucoup de préjugés et de manque d'aménité
envers les transsexuels, pèsent encore dans ce milieu. L'attitude français très
fortement dissuasive, constitue une spécificité, non comparable à celle d'aucun
autre pays occidental, que cela soit , les USA, le Canada ou ceux de la
communauté européenne _ hormis la Grèce, le Portugal et l'Irlande _....).
Devant toutes ces données, on ne peut
rejeter la possibilité de l'existence aussi d'une force biologique à l'origine
du comportement décrit ci avant (qu'il soit spontané, compulsif etc...), dans
certains cas de transsexualités vraies. Hypothèse d'un substrat biologique
déclenchant non négligeable et pouvant influencer le comportement de départ
(s'il n'est pas contrecarré).
Et nous feront l'hypothèse, qu'il
aurait même dans beaucoup de cas de <<sexualisation contraire du
cerveau>>, un possible "réassignement" de l'enfant, par ses
parents, dans le sens du comportement normale de son sexe biologique (XX ou
XY), si la dysphorie de genre n'est pas trop forte (importante).
En fait, il existerait des personnes
potentiellement transsexuelles, sans jamais en avoir un conscience vraiment
claire de leur "orientation" (hormis des doutes et malaises
fréquents), chez qui ne se développeraient jamais le syndrome (grâce à la force
de l'éducation et du conditionnement).
Nous explorerons donc cette voie
alternative, de l'existence d'une force cérébrale située dans le cerveau.
Dans toutes sociétés humaine sans
exception, on a toujours observé une différentiation sexuelle entre les
sexes (rôles sexuels, comportementaux
différents etc...). Le dualisme sexuel est une notion universellement
enracinée. Tous les ethnologues _ de Malinoski au Pacifique, Griaule en
Afrique, Lévi-Strauss en Amérique du Sud, Soustelle au Mexique, les ethnologues
US ayant étudiés les tribus indiennes _ ont observé ce dualisme [25].
Ce n'est sûrement pas liée au hasard.
Et l'auteur postule qu'elle ne serait pas due seulement à la différenciation
morphologique, à la différence de force physique ou musculaire des 2 sexes, ou
à la capacité de procréation des femmes.
Dans toutes les sociétés, même
matriarcales ou polyandriques (très minoritaires, au Bhoutan - Tibet, ou aux
îles Célèbes (Indonésie) ...), les femmes ont toujours adoptés un comportement
ou un caractère plus doux, plus maternel, plus faite de persuasion, que les
homme, plus agressif, guerrier moins résistant à la frustration, aimant plus
l'affrontement, la compétitivité. Et l'on sait depuis longtemps que cette
différence est certainement en partie expliquée par la différence d'influence
sur le psychisme de la testostérone _ rendant plus agressif _ et de l'ostradiol
_ rendant plus doux et calme, émotif.
Mais cette influence momentanée
psychique des hormones, tant que dure sa présence dans le sang, la différence
morphologique ou l'éducation expliquent-t'elles totalement la genèse d'autres
comportements féminins ou masculins dits "innés" : comportement
maternel, désir d'être conquise, pénétrée, délicatesse, coquetterie, élégance
etc chez la femme ... désir de conquête, de protèger la femme, de pénètrer chez
l'homme ?
Etes que
c'est uniquement l'éducation ou l'oestradiol ? On pourrait en douter.
Comment une
hormone, dont l'influence sur le caractère (agressif/doux) est connue, pourrait
programmer ou déclencher, à elle seule, des comportements aussi complexes ? Il
y a certainement la préexistence de "programmes" de ces comportements
dans le cerveau.
On n'a pu observer que l'homosexualité
ne dépend pas des contraintes et des attitudes culturelles. Dans les pays où
elle est toléré depuis longtemps, son taux est toujours constant et ne variant
pas depuis des années. Donc, l'idée que des personnes pourraient être
influencée ("contaminée") par la "propagande" homosexuelle,
est souvent une idée sans fondement. Son taux se fixe en moyenne de 5 à 7 %
environ de la population (et a été constant aux USA depuis 33 ans [27]).
On il y a souvent des analogies en
homosexualité et transsexualité. Dans certains cas, minoritaires on ne trouve pas
de causes éducationnelles nettes et claires. Ce ne sont pas des personnes
perverses ou folles, et pour ces personnes le syndrome leur paraît et est venu
naturellement (comme on respire ...).
Le
cerveau de l'homme est en moyenne 15 % plus gros que celui des femmes, 2 fois
plus que la différence moyenne de poids entre les hommes et les femmes (1400
gramme pour l'homme et 1263 gramme pour la femme).
chez
la femme, le plénum temporal est plus grand dans l'hémisphère droit que gauche
(contrairement à l'homme).
Le
neurologiste américain Herbert Cansdell, a pu observer (en 1960), que de
lésions ou ablations du lobe temporal, affectait plutôt la représentation
spatiale chez l'homme et les fonction du langage chez la femme.
Selon
la neuropsychiatre Jeannette M. Gove, la dyslexie est 4 fois plus importante
chez les garçon que chez les filles (1978).
Chez
l'homme le cerveau est nettement latéralisé.
Chez
la femme ménopausée, dont le taux d'oestrogène diminue de façon importante, on
observe un comportement devant plus masculin.
Selon
Doreen Kimura, psychologue de l'université de Western Ontario (Canada), [22] :
La
femme :
.
est plus forte : dans le langage, le calcul arithmétique,
.
apprend plus vite à parler, lire, calculer, ...
L'homme
:
.
est plus fort : dans les mathématiques, la représentation spatiale, la logique.
Selon
Dalton (1968) et Money (1971), les hormones pourraient avoir une influence sur
l'intelligence.
Ces
différences de potentiels (langage, spatial ...) ont été aussi observés sur
plusieurs centaine de nourrissons âgés entre 1 et 5 ans, par la
neuropsychologue chargée de cherche au CNRS Maria de Agostini et aussi chez de
jeunes enfants par la psychiatre canadienne Sandra Witelson [ 34].
Selon
Money, un homme dont le taux de testostérone est faible, a des capacité vocales
et du langage, plus élevées et plus proches de celles des femmes.
Le
fille ayant un fort taux de testostérone on souvent une capacité à la
représentation spatiale augmentée.
Les
petites filles qui ont hyperplasie surrénale (augmentant le taux de
testostérone), auront tendance a rechercher les jouets de garçon (voitures
...). elles seront plus douées dans les tests spatiaux.
En
moyenne, les noyaux interstitiels des femmes sont plus petits.
Chez
la femmes, les centre du langage sont dispersés, alors que chez l'homme ils
sont regroupé dans l'hémisphère gauche.
Un
femme réussie mieux en moyenne le test de rapidité de repérage d'un objet.
Chez
la femme 68 % des aphasies est liée à la partie antérieure, et chez l'homme 60
% au cerveau postérieur.
A
l'université de Yale, Bennet et Sally Shaywitz, utilisant l'URM fonctionnel
pour observer le fonctionnement du cerveau de 19 hommes et 19 femmes, ont
montrés que les hommes n'emploient que leur hémisphère gauche et les femmes les
2 hémisphères cérébraux, lors de tests phonétiques [30].
Depuis de nombreuses années, on sait
que les mammifères supérieurs montrent un comportement à la fois masculin et
féminin chez le même individu, et il semble (et on peut raisonnablement le
penser), qu'il n'existe pas de mammifère exclusivement féminin ou masculin
[19].
On sait que jusqu'à la 6ième
semaine de la gestation, le sexe du foetus est à la fois masculin et féminin,
possédant les attributs des 2 sexes (présence simultanée des canaux de Wolff _
masculin _ et canaux de Muller _ féminin, et d'organes encore indifférenciés :
gonades, tubercules, bourrelet et replis génital p36 [12]).
Fort heureusement la complexe
mécanique hormonale et génétique, dans l'immense majorité des cas, fonctionne
sans dysfonctionnement (sauf dans le cas des hermaphrodites et semble-t'il des
transsexuels).
Note :
sinon, on
sait qu'une hormone anti-mullerienne AMH (encore appelée MIS Muller Inhibiting
Substance, inhibant le développement de l'oviducte, de l'utérus et des canaux
de Muller) est sécrétée vers la 6ième semaine, chez le foetus garçon. La
testostérone ensuite favorise les canaux wolférien. Chez le foetus fille, vers
la 6ième semaine, l'oestradiol favorise le développement des ovaires.
L'hypothèse d'une différentiation
sexuelle du cerveau, par masculinisation d'un cerveau à l'origine féminin, par
la testostérone de l'hypothalamus, chez les garçons, a été émise par dès 1952
par Harris et Jacobson [?]. En fait on s'est aperçu ultérieurement, que ce qui
masculinise le système nerveux central (SNC) sont les hormones femelles et qui
féminisent sont les hormones mâles (Naftolin, Ryan, Davies et Siu, 1971 et 1975
[ ]).
Nous allons répertorier les données
concernant les présomptions fortes au sujet d'une "force biologique",
ou d'une structure biologique, à l'origine du comportement sexuel, liée à cette
"sexualisation du cerveau".
Depuis
longtemps on a la présomption (ou le soupçon) de la localisation de la source
du comportement dans l'hypothalamus, centre de rôle encore très peu connu situé
à la base et au milieu du cerveau. Certaines zones sont de couleurs et de
structure spéciale au nombre de 4 appelés noyaux interstitiels INAH 1, INAH 2,
INAH 3 et INAH 4.
a) En effet, quand on lèse, un des centres
ou noyaux interstitiel d'un singe, on obtient un trouble du comportement sexuel
du singe. Celui-ci n'adopte plus alors qu'un comportement masturbatoire, comme
si celui-ci avait perdu tout objet de désir sexuel (du sexe opposé).
b) Simon LeVay du Salk Institute de San
Diego a fait une étude sur 47 cadavres de personnes décédées entre 26 et 59
ans, composés de :
19
personnes reconnues comme homosexuels (morte du Sida)
16 hommes
présumées hétérosexuels (aucune indication d'homosexualité dans leur dossier).
9 femmes
présumées hétérosexuelles (aucune indication d'homosexualité dans leur
dossier).
Ce chercheur semblerait avoir
constaté, en effectuant la découpe histologique (en lame mince) de
l'hypothalamus, que le cerveau INAH 3 est plus gros chez les hommes que chez
les femmes et les homosexuels.
Malheureusement, l y plusieurs
objections à ces conclusions :
la
présomption d'hétérosexualité des hommes et des femmes dites hétérosexuelles
:
Une
personne peut cacher son homosexualité et surtout les femmes homosexuelles
(jamais infectées, par le Sida, lors de leur relations homosexuelles).
La
difficile mesure de la taille d'un module :
la
matière cérébrale étant essentiellement extrêmement molle, très fragile. Il
faut d'infinies précautions pour éviter les risques d'étirement des lames lors
de leur découpe (ces noyaux étant très petits). Il serait préférable de compter
neurones par neurones.
Cela
peut être une variante comme celle des gaucher sans que l'on puisse ne tirer
une conclusion significative :
Sinon,
l'orientation de la fonction d'un organe n'est pas toujours lié à sa taille.
Le
cerveau est l'origine de structure féminine, plus sous l'effet essentiellement
des hormones, se différencie entre l'age de 2 à 6 ans.
Le
corps calleux _ ensemble de faisceaux de nerfs reliant l'hémisphère droit de
celui de gauche du cerveau _ est plus volumineux chez la femme que chez
l'homme. Ce corps calleux diminue régulièrement de taille chez l'homme, tandis
qu'il reste inchangé chez la femme, jusqu'à l'age de 70 ans, selon le docteur
Sandra J. Witelson de l'université de Master (USA) [21].
Si
a un certain stade du développement foetal, on injecte un bloqueur des
androgènes à un rat mâle, il adoptera adulte un comportement féminin.
Si
l'on injecte à une rate nouveau né, de la testostérone, elle adoptera adulte un
comportement mâle agressif.
Qu'on
castre un mouton mâle nouveau né, et qu'on lui injecte des hormones femelles il
adoptera un comportement femelle.
on
a observé que le comportement protecteur et nourricier des animaux supérieurs
disparaît après la lésion du cortex supérieur (1930).
Devant l'abondance des preuves de la
différenciation sexuelle du cerveau, présentées, on ne peut plus
raisonnablement rejeter l'hypothèse de l'éventualité d'anomalie de la
différentiation cérébrale (biologique) qui pourrait exister chez certains
transsexuels.
Il existe de millions de maladies
possibles chez l'homme, et il est raisonnable de penser qu'il peut y exister
aussi des anomalies ou maladies de la sexualisation du cerveau.
Beaucoup d'inconnu, sont à explorer :
comment marche le mécanisme du désir de pénétration chez l'homme et du désir
d'être pénètré chez la femme ? Pourquoi semble-t'il naturel à chaque sexe ?
Pourquoi les phases orgasmiques sont différentes chez l'homme ou la femme ?
Est-ce lié aux différences
morphologiques, mécaniques et fonctionnelles des organes sexuels (et
appris) ? ou bien à des structures psychiques,
prédéterminés, différents entre
l'homme et la femme (et inné) ? Qu'est ce qui fait que la pulsion sexuelle ne
pousse pas uniquement vers comportement
masturbatoire et mais pousse spontanément dans la plupart des cas, vers un
objet de désir sexuel (le futur partenaire) pour lequel on a une indéniable
attirance ? Pourquoi s'oriente t'on spontanément plutôt vers un homme ou une
femme, selon les cas ?
Sinon, si un jour l'hypothèse de
l'origine biologique de certaines formes de transsexualité est prouvée, cela ne
voudra pas dire qu'il faudra rejeter toutes les autres demandes de
transformation sexuelle, de transsexuels n'ayant pas cette anomalie. Beaucoup
de choses sont à découvrir dans ce domaine. Il faudra simplement regrettée que
dans les conditions actuelle cette transformation malgré les progrès de la
science, ne reste pour l'instant plus mutilante et stérilisante.
N'y aurait-il pas encore insuffisance
d'exploration scientifique de certaines voies ?
Notes diverses :
Parmi les pistes intéressantes dont on
devrait pousser plus en avant l'exploration, le professeur endocrinologue Klotz
(), spécialiste de la transsexualité
et endocrinologue, a constaté le fait suivant :
<<Un professeur de Lyon, Bertrand, a montré une chose très curieuse : que le petit garçon a, de la naissance jusqu'à l'âge de 5 mois, un taux de testostérone plasmatique qui est 50 % celui du chiffre de l'adulte. Et puis tout d'un coup, à 5 mois, ça tombe et la testostérone réapparaît à la puberté. Ces 5 mois de testostérone, à quoi ça sert ? Ça sert peut-être à imprégner le cerveau ou l'hypothalamus en vue du comportement. C'est assez rare que la nature fasse des choses pour rien>>. [20].
[1] Les
enfants sauvages, Lucien Malson, Collection 10/18, union générale d'édition,
1964.
[2] de
l'identité masculine XY, Elibabeth Badinter, Odile Jacob, 1992.
[3], ,
Elisabeth Badinder, Livre de poche, 198?.
[4] Le
deuxième sexe, Simone de Beauvoir, Livre de Poche, 1949.
[5]
Recherche sur l'identité sexuelle (Sex and Gender), de R. Stoller, 1968,
Gallimard.
[6] Le
choix du sexe, Agnès Faure-Oppenheimer, P.U.F., 1980.
[7]
Horsexe, de Catherine Millot, Point Hors Ligne, 1983.
[8] Il, D.
Van Oosterwyck, Rosseil, Bruxelles-Paris, 1975.
[9] Les
mécanismes des déviations sexuelles, Havelock Ellis, 1929?, Cercle du livre
précieux, Paris, 1966.
[10], Les
travestis, anomalies et perversions sexuelles, Magnus Hirschfeld, Office de
centralisation d'ouvrage de Paris, 1929?.
Sur la
sexualisation du cerveau :
[11]
"Sience : Why women and men think", Newsweek 27/3/95
[12]
Comment naît-on homme ou femme ? Dossier sexe et génétique, revue "Ça
m'intéresse", n° ?, Janvier, 1995.
[13]
"L'homme est-il une femme ratée ?", de Gérald Messadié, Science et
vie, Janvier 95, n°904, savoir - Biologie - anthropologie (14 pages).
[14] Une
différence dans le cerveau des homosexuels ?, d'Alexandre Dorozynsky, Science
et vie, Octobre 91, n°889 - Savoir - neurophysiologie.
[15]
"Le cerveau a t'il un sexe ?", Simon LeVay, Flammarion, 1994.
[16]
"Pour une composante biologique de l'homosexualité", Simon LeVay-
Dean Hamer, revue "Pour la Science", N°201, Juillet 1994.
[17] "Le cerveau a t'il un sexe ?", de
Simon LeVay?, La Recherche, n° ?.., .... 1994 ?.
[18] " ????? " , journal de l'INSERM.
???
[19]
Pattern of sexual Behavior, C.S. Ford et F.A. Beach, Harper et Row, New-York,
1951
[20] "Discussion sur les aspect du
transsexualisme avec les membres du champ freudien", H.P. Klotz, revue
Ornicar, N°22-23.
[21] ?, Dc.
Sandra J. Witelson, New England journal of médecine, n° ???, ???
[22] Sex
differences in the Brain, Doreen Kimura, Scientific american, Sept. 92.
[23] Sexual
dismorphism in the preoptic area of the rat, Geoffrey Raisman et Pauline Field,
Science, 2 August 73.
[24] Les
subtiles différences des empreintes génomiques, Jacquline Barre, Science et
Vie, N° hors serie, Juin 1990.
[25].
"Le statut de la femme dans les société indigènes", in La vie
sexuelle des sauvages, Payot, 1930.
[26]
Disturbances of Maternal Behavior in the rat Following Lesions of the Cingulate
Cortex, B.M. Slotnick, Bevavior, 1967, 29.
[27]
Rapport sur la Sexualité des américains, Master et Johnson ...
[28] p 205,
Psychopathologie de l'adolescent, D. Marcelli, A. Braconnier, Masson, 1994.
[29]
Hormones de sexualité, coll. Problèmes actuels d'endocrinologie et de
nutrition, série n°21, ouvrage collectif sous la direction de H.P. Klotz,
Expansion scientifique, 1977.
[30] Sexe différences in the functional
organization of the brain for language, Bennet et Sally Shaywitz, Nature,
16/2/95 vol. 373, pp. 607-609.
[31] Le
fait féminin, Evelyne Sullerot, Fayart, 1978.
[32] Le
point sur le déterminisme du sexe chez les mammifères, in Médecine/sciences,
avr. 95, tomme 11, pp.529-536.
[33] Sexe
differences in mental test scores, variability, and numbers of high-scoring
individuals, Larry Hedges, Amy Nowell, Science, 7/7/95, vol.269, pp. 41-45.
[34]
Masculin-féminin (dossier), in Siences humaines, Août-Septembre 94, n°42.
[35] Le
cerveau a-t'il un sexe?, Catherine Vidal, Courrier de l'unesco, 9/95.
[36] Les
rapport sociaux entre les sexes : permanences et changements, in problèmes
politiques et sociaux, Thierry Blöss, N°732, 8/94, éd. La documentation
française.
[37]
Compte-rendu des rencontres Sciences et citoyens "Sexe : entre biologie et
culture", organisés par le CNRS du 3 au 4/11/95 (avec André Burguière,
Robert Silman biologistes, Helena Hirata, sociologue, Françoise Héritier
anthropologue, Martine Segalen, ethnologue) (fururoscope de Poitiers Tel: (16)
(1) 44-96-46-34).
[38]
Bisexualité psychique, Christian David, Payot.
[39] La
bisexualité et l'ordre de la nature, Claude Aron, Odile Jacob (2/96).
[40]
Masculin/Féminin, la pensée de la différence, Françoise Héritier, Odile Jacob,
33 pages, 140 F.
A2. Résumés
des différences actuellement connues entre le cerveau des hommes et des femmes
:
Ces
différences sont essentiellement connues par des études statistiques.
Caractéristique |
Femme |
Homme |
poids
moyen |
1263 g |
1409 g |
aphasie
(trouble langage) |
65 %
lésion partie antérieure |
60 %
lésion partie postérieure |
noyau
intersticiel de l'hypothalamus |
plus
petit |
|
centres
du langage |
dispersés
dans le cerveau |
localisés
dans l'hémisphère gauche |
centres
de la représentation spaciale |
dispersés
dans le cerveau |
localisés
dans l'hémisphère droit |
planum
temporal |
plus
grand dans hémisphère droit que gauche |
|
ablation
lobe temporal |
trouble
langage |
trouble
représentation spaciale |
aphasie
après lésion hémisphère gauche |
meilleure
récupération chez les femmes |
3 fois
plus fréquent que pour les femmes |
aptitudes
au langage |
+ |
- |
aptitudes
calculs arithmétiques |
+ |
- |
aptitudes
mathématiques |
- |
+ |
aptitudes
représentations spaciales |
- |
+ |
|
|
|
A3. Spécialistes
endocrinologues ou autres ayant publié sur le cerveau sexuel :
(Ces
spécialistes pourraient peut-être apporter une aide à l'étude de la
vérification de l'hypothèse d'une origine biologique à la transsexualité, liée
à l'existence d'un cerveau sexuel).
Nom chercheur |
Laboratoire |
Adresse |
R.de
Hertogh |
Unité
d'endocrinologie et nutrition, Université catholique de Louvain |
UCP
54.29, 1200 BRUXELLE, BELGIQUE |
E.E.
Baulieu |
Unité de
recherche sur le métabolisme moléculaire et la physiologie des stéroïdes de
l'institut national de la santé et de la recherche médicale |
faculté
de médecine de Paris-Sud, laboratoire des hormones, 78, rue du Général
Leclerc, 94270 LE KREMLIN BICETRE |
J.PR.
Raynaud et Moguilewsky |
Centre de
recherche Roussef-Uclaf, |
93230
ROMAINVILLE |
M.G.
Forest et J. Bertrand |
Unité de
recherche endocrinienne et métabolique chez l'enfant |
INSERM U
34, Hôpital Debrousse, 29 rue Soeur-Bouvier, 69322 LYON CEDEX 1 |
F.
Dieterlen-Lelièvre |
Institut
d'embryologie du CNRS et du Collège de France |
94130
Nogent-sur-Marne |
Maurice
Auroux (Pr.) |
Laboratoire
de la reproduction et du
développement |
Hôpital
Bicètre, 92 LE KREMLIN BICETRE |
Recherches
sur les liens entre hormones et cancer :
S.Saez et
M. Mayer |
Centre de
Lutte contre le cancer Lyon-Bérard |
Lyon |
P.M.
Martin |
Laboratoire
central de biologie CRACM |
Institut
Paoli-Calmettes, Marseille |