Des exemples pour « comprendre » et détecter
les psychopathes
Par
Benjamin LISAN, le 19/04/2017
J’ai rencontré, bien plus que de
raison, beaucoup de personnes que j’estime être de vrais psychopathes, y
compris quelques vrais « gourous », en fait que directeurs de sectes
ou de mouvement à caractère sectaire (ou à dérive sectaire).
J’ai attiré beaucoup plus de
psychopathes et prédateurs, dans ma vie, en raison certainement de certains
traits de caractères[1].
Ce qui m’a vraiment effrayé[2]
est que j’ai constaté l’énormité de la population de personnes souffrant de
troubles narcissiques sur terre.
J’avais affirmé à un admirateur de
Poutine, que ce dirigeant était un « psychopathe », selon mon
ressenti personnel. Or il m’a rétorqué immédiatement « comment peux-tu l’affirmer ? tu es
psychologue ? ».
Je vais répondre à cette question grâce
à ce texte. En fait, je ne fais part que de mon expérience (longue) sur ce
sujet.
Dans un précédent article[3],
j’ai décrit ce qui, selon moi, caractérise la psychopathie, c’est à dire la
maladie mentale des psychopathes.
Je vous avais affirmé, dans mon
article intitulé « sur les psychopathes[4] »
que les psychopathes :
1)
Sont dénués de toute empathie (ils sont dénués de tout sentiment humain,
ressentent une grande froideur morale, sont insensibles à la souffrance des
autres. Ils ne sont pas des sentimentaux).
2)
Sont dénués de tout remord, sont inaccessibles à
la culpabilité.
3)
Peuvent
mentir avec un aplomb et une décon incroyable.
4)
Sont totalement injustes (ce sont de « terribles
salauds »).
5)
Souffrent
d’une hypertrophie du moi,
6)
Sont souvent
assoiffés de pouvoir et de considération,
7)
Sont
totalement incapables de se critiquer ou de se remettre en cause, de
reconnaître leur erreur ou leur faute (du fait de leur narcissisme extrême, de
leur moi hypertrophié. Qu’on puisse les critiquer est un grave crime de
lèse-majesté (!)). Ils ont toujours une explication, consistant à accuser
autrui,
8)
Sont des
prédateurs, voire des pervers, en général, les deux.
9)
Sont
foncièrement égoïstes,
10) Voire souffrent d’une composante paranoïaque.
11) Voire peuvent souffrir de lubies, de raisonnements
obsessionnels.
12) Voire
sont d’une intelligence supérieure à la moyenne (?).
Note : personnellement, j’ai
toujours constaté que les psychopathes sont toujours des menteurs pathologiques (voire compulsifs), des
menteurs souvent jusqu’au-boutistes et souvent des personnes d’un cynisme
extrême.
Ce sont souvent ce que certains
appellent « des pervers narcissiques » (mais pas nécessairement). La
séparation entre ces deux caractéristiques n’est pas toujours nette, chez ces
individus.
J’avais dit qu’ils sont incapables
de ressentir la souffrance d’autrui, mais par contre, ils ressentent d’une
façon hypertrophiée, tout bobo ou souffrance qui leur arrive et alors ils ont
un besoin impérieux que tout le monde leur témoigne de la compassion ou se
préoccupent de leur souffrance.
Entretemps, je suis tombé sur
l’excellent article du neuroscientifique spécialiste de la psychopathie James
Fallon : Les terroristes sont-ils des psychopathes ?, http://www.ulyces.co/arthur-scheuer/les-terroristes-sont-ils-des-psychopathes-james-fallon/ & http://www.ulyces.co/arthur-scheuer/les-terroristes-sont-ils-des-psychopathes-2/
Pour rappel, selon James Fallon et
cet article, les psychopathes primaires :
1)
Sont des personnes dénuées d’empathie émotionnelle
et d’empathie cognitive (ou d’une
empathie endogroupe uniquement tournée vers eux).
2)
font preuve d’une
résistance hors du commun à l’anxiété et à la souffrance. Ils ne sont jamais
inquiets, ce sont des gens très détendus.
3)
n’ont pas de tendance suicidaire,
ils cherchent avant toute chose à se
préserver.
4)
Peuvent nier facilement avec aplomb (sans être, le moindre du monde, dérangés
moralement) « La plupart du temps,
quand quelqu’un vous ment, il finit par s’arrêter. Pas eux. Ils mentent avec la
plus grande désinvolture ». Ils mentent très bien car aucune émotion ne
vient les perturber.
5)
n’ont aucun
sens inné de la morale. Alors que
la plupart des gens se demandent s’ils sont en train de faire du mal à leur
interlocuteur. C’est le signe d’une conscience morale innée.
6)
Ont un haut
degré d’agressivité au sens compétitif du terme. Ils adorent gagner.
7)
Sont des
prédateurs pour les autres êtres humains.
8)
sont plutôt attirés par le
un contre un, ils aiment se retrouver face à face avec leur proie dans une pièce
close.
9)
Sont très narcissiques.
Selon James Fallon, les sociopathes
ou psychopathes secondaires :
1)
se sentent constamment
attaqués et cela explique leur besoin de se comporter en prédateur vis-à-vis
des autres. Et comme tous les prédateurs, ils y prennent du plaisir.
2)
sont manipulateurs et tentent d’obtenir des choses des autres, parce que
cela fait partie du jeu.
3)
sont capables de dresser
un mur (mental) entre leur vie normale et leurs actes violents.
Voici quelques exemples, qui ne
seront pas facile à comprendre, malgré ou à cause de la précision de la
description, tellement certaines histoires sont très complexes à décrire et à
suivre. J’en suis désolé, par avance.
Ma conviction est que le mot
"psychopathe" n'est pas vraiment un terme défini actuellement avec la
rigueur scientifique suffisante. Mais malgré tout, je désigne, comme
"psychopathe", celui qui n'a aucune conscience morale, qui peut être
tout le temps dans le mensonge, sans que cela le gêne, qui est incapable de
ressentir la moindre empathie ou compassion pour autrui. Il peut voir mourir
devant lui des personnes sans que cela le touche, même légèrement. Il est
froid, totalement indifférent à la souffrance d'autrui. Donc, par la suite,
j’emploierai ce mot dans cette acceptation.
Durant mon enfance, j’ai vécu dans
une famille extrémiste, où régnait la tyrannie, l’arbitraire, l’autoritarisme,
où il est totalement interdit de contredire l’autorité sous peine de punition
violente (ou de mise à l’index ou de rejet).
Cette autorité, au moi hypertrophié,
cynique, égoïste, que je dénommerais « l’autorité », était enfermée
dans la conviction absolue de détenir la vérité. Il nous abreuvait, sans cesse,
de ses lubies (dont une philosophie propagandiste justifiant un égoïsme forcené
et militant) dont elle cherchait, sans cesse, animée sa une conviction absolue,
à convaincre son auditoire (et toute contestation de ses idées y étaient
interdites).
Elle prétendait par exemple que les
peuples ont les régimes qu’ils méritent, que les gens ont le sort qu’ils
méritent, qu’il y les forts (les réussis) et les ratés (les loosers) et les dégénérés[5]
[6],
que les homosexuels _ les déviants sodomites _ font partis de la tribu des
dégénérés (qu’il y a des races dégénérées, dont les noirs font partis).
Ses autres obsessions sont la
réussite sociale obtenue par l’argent, uniques buts dans la vie, le fait de
toujours privilégier à l’extrême les apparences, la forme au détriment du font,
avec une autre obsession, celle d’être toujours impeccablement et élégamment
habillé, d’avoir une écriture[7]
et expression orale parfaites.
Il s’était mis dans la tête que le
métier de chercheur était un métier de paresseux et m’avait donc menacé de me
couper les vivre si je lui faisais l’affront d’entreprendre des études de
chercheur _ études que je désirais vraiment suivre, contre son avis[8].
Etant naturellement curieux de tout,
j’ai souffert de ce refus de toute esprit critique, de toute solidarité envers
les autres (solidarité que j’ai heureusement découvert dans et par le
scoutisme). Ma répulsion des thèses de l’extrême-droite date de cette période.
C’est pour moi, ces thèses et comportements extrémistes restent, encore, un
cauchemar pour moi.
J’ai cherché son amour toute ma vie,
sans aucun résultat, hormis d’être encore plus constamment rejeté. Et j’en ai
énormément souffert. Ce n’est qu’à 50 ans, que j’ai compris que ma quête de son
amour était vaine, et ne déboucherait jamais.
Une fois, il m’avait affirmé avec
force et conviction « je sais que tu
me hais » (sans que je sache pourquoi il me disait cela, et alors que
je ne lui ai jamais témoigné de la haine[9]).
Une autre fois, il m’avait déclaré « Je
sais que tu attends, de moi, que je sois ton héros, mais je ne le serais jamais »
(sans autre explication).
C’est une personne profondément hypocrite et
dissimulatrice, qui ne révèle jamais le fond de sac pensée, sauf à quelques
rares occasions (où, par exemple, lors d’un repas en famille, il nous avait
déclaré « au temps de la
colonisation, l’on condamnait à mort les voleurs de zébus et qu’il trouvait
cela très bien », ou quand il nous avait avoué qu’il avait été
toujours fasciné par le feu, au point qu’il a toujours désiré mettre le feu
(i.e. un désir pyromane)).
C’est quelqu’un de très intelligent,
qui a bien mené sa barque (il a réussi socialement)[10],
mais en même temps peut être caractériel. Je me souviens l’avoir vu entrer dans
une terrible colère, contre un de se enfant, et avoir son visage rouge
cramoisie (de méchanceté). Une autre fois, j’ai le souvenir d’avoir taper son
enfant, avec de grands coups, frénétiquement, jusqu’à sa main lui fasse mal
(vers l’âge de 7 ans, il m’avait tapé frénétiquement, comme un fou, ma tête
contre un radiateur).
« Le plus jeune », qui
s’était plaint de son manque d’amour (bien que, d’un autre côté, il ait été
favorisé à mon détriment et assez gâté[11]),
m’avait déclaré qu’on a l’impression que « il hait le monde entier ».
Et c’était vrai, il en veut constamment au monde entier.
Pendant toute leur vie ensemble,
j’ai toujours vu cette « autorité », et dans une moindre mesure, ma
mère critiquer sans cesse les autres[12],
la société (comme s’ils étaient les seuls à n’avoir rien à se reprocher). A
contrario, quasiment chaque jour, j’ai vu mes parents se disputer[13].
Comme il est très intelligent, ma mère,
moi, plusieurs membres de ma famille, avions tenté de le faire revenir sur sa
philosophie prônant un égoïsme forcené. Mais c’était peine perdue, nos efforts
ne faisaient le convaincre d’être plus égoïstes, dissimulateur et de rejeter
encore plus les proches qui avaient tenté de le raisonner. Son unique désir a
toujours été d’avoir raison en tout et de ne jamais perdre la face (quand il se
sent critiqué, c’est comme s’il perdait la face). Quand sa sœur et une de ses
meilleures amies (amie de longue date), une personne très honnête, sont
intervenus auprès de lui pour me défendre et me soutenir, il ne leur a plus
jamais parlé (et a coupé définitivement contact avec eux, ne voulant plus
répondre à leurs appels téléphoniques et courrier. Elles étaient devenues
persona non grata, à ses yeux).
Lors du cancer, durant cette longue
maladie douloureuse, « la personne jeune » m’avait affirmé « au lieu de se préoccuper ou de s’inquiéter
de la souffrance de ma mère, durant son cancer, il [« l’autorité »]
lui aurait dit suppliant « ne meurt pas. Qu’est-ce que je vais devenir si
tu meurs ? » ».
Après la mort de ma mère, en 95, il
était tombé dans une forte dépression (tout comme il était tombé en dépression,
avec des idées noires, quand son entreprise lui avait annoncé qu’elle le
mettait, d’office, en retraite anticipée, et il en voulait fortement à son
entreprise). Comme il est très égoïste, personne ne voulait le soutenir. J’ai
été le seul à l’avoir soutenu durant sa dépression. C’est la seule période de
ma vie, où il avait été gentil avec moi et semblait se rapprocher de moi. Pour
le rendre moins égoïste, un ami, René et moi, avions imaginé profiter de son
état de faiblesse et de dépression, pour tenter de le convertir au
christianisme (lui qui ne croyait en rien, sauf à quelques influences
occultes), pensant que cette conversion le rendrait meilleur. Dès qu’il a
retrouvé une nouvelle compagne, au bout de 6 mois, et qu’il a été mieux, il a alors
rejeté toute sa « démarche chrétienne » (il suivait le catéchisme et il
devait se faire baptiser) et m’a de nouveau rejeté (comme il n’a plus jamais
contacté René)[14]. Entre
1996 et 2008, ce rejet ne s’est fait que s’intensifier constamment (tout y
était prétexte, comme le fait que je ne me serais pas préoccupé de la douleur
de son dos, que j’ignorais totalement, et ainsi de suite etc.), refusant à
partir de 2002, de me recevoir à Noël.
Pendant 10 ou 15 ans, cette
« autorité » et mon « le plus jeune » étaient totalement
brouillé, suite à une dispute. Et j’ai
tout fait pour maintenir le lien entre eux, alors que chacun, de son côté,
critiquaient l’autres devant moi[15].
L’un comme l’autres essayaient de me
monter contre l’autre, particulièrement la « personne jeune ». Durant
cette longue période, elle n’arrêtait pas de me dire que « l’autorité »
était un pervers narcissique[16].
Que le livre de Marie-France Hirigoyen « les
pervers narcissiques » le décrivait parfaitement, et qu’il me protégerait
contre « l’autorité ». Mais je m’en tenais à ma ligne de conduite,
celui de tenter de les réconcilier.
Or en octobre 2008, ils se sont
réconciliés sur mon dos, « l’autorité » m’envoyant alors 3
lettres très dures, coup sur coup, me déclarant qu’il me reniait définitivement[17].
Cela a été vraiment douloureux.
C’est suite à cet évènement, que sa
sœur et sa vieille amie d’enfance sont intervenus en ma faveur et qu’il les a
alors aussi rejetés définitivement (les mettant alors dans sa liste des
personnes … mises à l’index par lui).
Après 2008, j’ai encore tenté de maintenir le
lien avec lui, par courrier ou l’envoie de son cadeau de Noël, auxquels il n’a
jamais répondu.
« L’autorité » ayant
toujours été totalement secrète sur son enfance, j’ai entrepris la démarche de
réaliser une longue « enquête policière » pour tenter de comprendre
pourquoi il était comme cela. Et je n’ai rien découvert, durant dans son
enfance, qui explique qu’il puisse devenir ainsi (aussi épouvantable, à ce
point), hormis le fait a) qu’il avait été un enfant gâté, auquel sa famille et
ses domestiques ne lui refusaient rien[18]
[19],
b) que ma mère et lui ont eu une relation sexuelle avant le mariage, que, suite
à cela, ma mère a été enceinte de moi sans le vouloir[20],
que pour éviter la honte, les deux familles les auraient obligés à s’épouser et
que suite à ce mariage forcé (insupportable pour ce séducteur et tombeur de
femmes), il aurait conçu une grande haine à mon égard (me considérant comme la
« cause » des « chaînes » l’entravant à ce mariage forcé).
A partir seulement de 2010, à l’âge
de 55 ans, que j’ai enfin compris que cet « autorité » me ferait
éternellement souffrir, qu’elle ne s’améliorerait jamais moralement, ne
s’amenderait jamais, qu’elle continuerait à nous manipuler tous (qu’au
contraire, elle ne pourrait que devenir de plus en plus méchante, jusqu’à finir
dans la démence sénile et les reproches généralisées contre le monde entier).
Et que pour me protéger de cette personne toxique, je n’avais pas d’autre choix
que de me séparer d’elle définitivement (y compris dans ma tête, ce qui n’est
pas facile).
Durant plus de 50 ans, je n’ai fait
que de lui trouver sans cesse des circonstances atténuantes[21],
pensant que durant son enfance, il avait été maltraité (par sa famille, ses
camarades) et qu’il souffrait d’une forme de folie, le rendant inaccessible au
discernement et à la raison normales (et les abolissant), qu’il avait été
manipulé (monté contre moi) par « la personne plus de jeune de 6 ans que
moi », dont je parlerais dans le chapitre suivant.
Maintenant, je dois admettre que son
insensibilité et méchanceté sont profondes[22],
inguérissables, peut-être innées[23]
(?). Je reste persuadé qu’il souffre d’une psychopathie secondaire (liée à son éducation,
qui aurait contribué à le rendre pervers, l’installant progressivement dans une
complaisance et une complainte perpétuelle sur lui-même).
Le sachant très égoïste, même quand
j’avais besoin d’aide, j’ai essayé de ne pas lui demander de l’aide, ou le
moins possible. Et je ne lui ai jamais réclamé de l’argent (sachant qu’il me le
ferait payer). Idem pour la personne décrite, ci-après.
Il y a chez lui un jusqu’au-boutisme
pour ne jamais reconnaître ses torts.
Dans ma famille, il y a une personne
qui est plus jeune de 6 ans que moi.
Cette personne, que je surnommerais
« la personne jeune » (ou « le plus jeune »), est le cas le
plus difficile auquel j’ai été confronté, dans ma vie.
Lui et moi nous aurions pu bien nous
entendre, être comme deux doigts de la main.
Mais en vérité, il est le plus grand
et redoutablement menteur pathologique, que j’ai eu à rencontrer de toute ma
vie.
Il y a aussi chez lui, une telle
obsession à préserver son image, celle d’une personne sympathique, à préserver
fanatiquement le secret de ses mensonges, à faire systématiquement barrage
contre toute manifestation de la vérité, afin que ses mensonges et sa vraie
personnalité ne soit jamais percée à jour, qu’il fera toujours pour détruire la
personne qui osera parler (contre lui) ou révéler la vérité (c’est la personne
que a la plus grande peur de la vérité que j’ai eu à rencontrer dans ma vie).
Et si nécessaire, il n’hésite pas à
espionner les autres pour arriver à ses fins.
Il cloisonne systématiquement ses
relations (tel un de ses amis ne sait pas qu’il est ami avec telle autre
personne). Il y a chez lui, un aspect poutinien, agent secret, et aussi une
très grande paranoïa, une vigilance de tout instant, très soigneusement
dissimulée.
En 1990, j’avais été surpris que ma
belle-sœur, avec qui pourtant je m’entendais bien, ne veuille pas me
communiquer son email, sans me donner d’explication. Puis idem, avec sa
nouvelle épouse, en 1998. Elle m’explique que « le plus jeune » lui a
dit que j’avais du ressentiment contre lui et donc que je chercherais à le
diffamer, ou dire du mal de lui. Et donc, elle préférerait ne pas recevoir mes
mails, pour ne pas risquer de recevoir mes accusations. Même chose avec un de mes cousin. Je
découvre, récemment, que c’était encore la même chose avec un de mes neveux.
Ces précautions, remontant à très
longtemps, avant l’an 2000, étaient d’autant plus étonnant que jusqu’à l’an
2000, je n’avais strictement rien à lui reprocher.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour
prendre conscience qu’il me critiquait (me plantait des poignards) dans mon
dos, durant des années, sans que je sois au courant, me faisant passer pour plus
méchant que je suis.
Dès qu’une de mes connaissances
rencontre « la personne jeune », j’avais observé que l’attitude de
celle-ci changeait alors à mon égard (vers une distanciation de notre relation).
Il m’a reçu régulièrement à des
repas chez lui, où j’étais toujours seul, avec son épouse et lui, voire ses
deux enfants. Je n’y ai jamais rencontré un de ses amis[24] [25](hormis un membre de sa belle-famille, à Noël).
Toujours cette manie du cloisonnement de toutes ses relations.
Dès qu’il se sent en danger, qu’il
risque d’être démasqué, il sait instantanément mettre en place les contre-feux,
en isolant la personne qu’il considère dangereuse, en établissant un cordon
sanitaire, afin que toute personne curieuse ne cherche pas à recouper ses
affirmations. Et pour cela, il a un atout : une très grande facilité pour
se faire éternellement passer pour une victime innocente. Son apparence de
sincérité constante est très déconcertante.
Comme entre 1999 et 2008, il ne
s’entendait pas avec « » l’autorité « et qu’ils ne se voyaient
plus[26], « le plus jeune » m’avait révélé qu’il
avait donné comme consigne [stricte] à ses deux fils de ne plus discuter avec lui et d’écourter le plus possible leurs
contacts avec lui[27] [28]. Une autre façon, de circonscrire un cordon
sanitaire autour de « l’autorité ».
Même s’ils ont en commun une
méfiance et défiance profondes pour le genre humain, … par contre, contrairement
à « l’autorité hypertrophiée », que j’ai décrite au chapitre
précédent, il est extrêmement fin psychologue. Il adore diviser pour régner et
diviser les gens (semer la zizanie), d’une façon douce, progressive et adroite
(de l’air de ne pas y toucher). Il y a chez lui, une vraie dimension de gourou,
grâce à son apparence « humaine », « bonne » et
sympathique. Il sait exactement avoir le discours, que toute personne attend
inconsciemment (comme Poutine, il y a un aspect caméléon, mimétique : si
vous êtes écologiste, il sera alors écologiste, et adoptera rapidement votre
point de vue).
Il y a, chez lui, une énorme
capacité à inspirer confiance. C’est grâce à ce biais qu’il peut mettre
facilement sous emprise ses proches, d’une façon constamment adroite et douce
(en général, sans contrainte, ou par une contrainte librement acceptée)[29].
Un de ses forces est de discréditer,
de dévaloriser, disqualifier, sans fin, la parole des autres ou la personnalité
de ses adversaires ou ceux qui le critiquent, en les faisant passer pour fou ou
dérangés mentaux, paranoïaque, grâce à la bonne connaissance des livres en
psychologies qu’il a lus.
Plusieurs fois, il a essayé de me
convaincre que j’étais « borderline[30] »
(c'est-à-dire une personne ayant des colères impulsives). Parfois, ses
critiques faisaient mouche quand il m’accusait d’être maladroit, de trop
parler, comme Saint-Jean Chrysostome (dit bouche d’or), d’être naïf … ce qui
était en parti vrai.
Il s’arrange toujours pour avancer
des affirmations qu’il est impossible de vérifier, en prétendant que sa
première épouse était schizophrène, que si son comptable, Daniel, venait de le
quitter, mécontent et de son propre chef, après 11 ans de bons et loyaux
services, c’est parce qu’il était influencé par une secte bouddhiste[31],
qu’une de ses précédentes conquêtes, qui l’avait quittée, était dans la secte
de la Fraternité Blanche Universelle et qu’elle était un peu folle.
Je ne l’avais vu se remettre en
cause ou faire preuve d’esprit critique envers lui-même.
Il sait même en général sous son
emprise, les personnes naïves, peu psychologues, faibles, comme sa première
épouse (fragile psychologiquement), sa seconde épouse (naïve, manquant de
confiance en elle[32]),
un de mes oncles (naïf et peu psychologue), un de mes cousin (naïf). Il n’a
jamais réussi à mettre sous sa coupe une de mes tantes (très fin psychologue).
Toutes ses conquêtes, ayant une forte personnalité, se sont toutes révoltées et
l’ont quitté.
Il y a, chez lui, une duplicité
innée, calme, naturelle, qui ne se démonte jamais. S’il risque d’être percé à
jour concernant un de ses mensonge, il rebondira immédiatement grâce à un
nouveau mensonge (il a un sens de l’opportunité et de la survie exceptionnelle).
Il a toujours réponse à tout.
Tout en paraissant éternellement
bon, il peut vous planter un poignard dans le dos, comme si c’était l’acte le
plus naturel au monde. Il peut passer de la plus grande bonté sincère, en vous
regardant droit dans les yeux[33],
à la plus extrême cruauté. Ses changements soudains à 180° de comportement, de
discours sont extrêmement déstabilisants.
C’est une personne que je considère
comme très dangereuse. Si jamais, il se lançait dans la politique, sachant
qu’il risquerait à 100% de devenir un dirigeant démagogique et populiste, je
serais le premier à le combattre, même si je dois en perdre la vie. Si un jour,
j’étais assassiné, il faudrait, immédiatement et d’abord, porter les soupçons
sur lui.
La personnalité psychopathique, que
j’estime la plus proche de lui, au niveau de la personnalité ou caractère, est
Jean-Claude Romand[34],
un imposteur qui a abusé (trompé) toute sa famille durant plus de 20 ans. Tel
le héros du film « l’ennemi intime », lui aussi abuse (trompe) ses
épouses successives, ses enfants, son propre frère, ses parents, sa famille,
qui lui font tous confiance, comme je lui ai fait confiance totalement et
aveuglément durant 25 ans, le croyant fiable, une personne sur qui l’on peut
compter (alors qu’il n’a aucun respect pour personne, hormis lui).
Ma certitude est que s’il trouvait
une héritière beaucoup plus riche que son épouse actuelle[35],
il divorcerait de son épouse actuelle.
Il y a toujours eu un énorme besoin
de revanche, d’admiration, une obsession fanatique pour le pouvoir, l’argent,
le contrôle d’autrui (traits qui ne sont pas visibles à cause de sa
décontraction apparente)[36].
Normalement, lorsqu’on est très
proche géographiquement et au niveau familial, il devrait alors s’établir une
vraie et profonde fraternité entre ces deux membres de la même famille (tout
comme un parent normal devrait aimer et protéger ses enfants au lieu de les
haïr et les rejeter).
Or à cause de ma famille
dysfonctionnelle, il a été tout de suite gâté, favorisé excessivement (à mon
détriment)[37],
d’autant que « l’autorité hypertrophiée » nous divisaient (en le
montant contre moi) et surtout m’utilisait comme bouc émissaire de tout ce qui
ne va pas dans ma famille. Dès l’âge de 6 ans, il a très vite vu l’avantage de
profiter de cette situation. Et donc, derrière mon dos, il m’accusait de fautes
imaginaires, afin que je sois sans cesse puni et qu’il puisse se faire passer
pour une victime[38].
Sa tendance pathologique aux
mensonges a commencé à se développer, dès ce moment, donc très tôt dans son
enfance (il en tirait déjà du pouvoir et du plaisir). C’est la raison pour
laquelle, je crois, à 100%, qu’il est impossible qu’il puisse arrêter de
manipuler et de mentir (je pense que c’est dans son ADN).
Ses caractères obsessionnels
Bien qu’il s’en défende avec
véhémence, il a toujours eu une attirance obsessionnelle pour l’argent (l’appât
du gain), connue de toute notre famille. Mais il peut vous « tuer »,
si vous osez le critiquer dessus (nous en reparlerons plus loin).
Il a une terrible obsession pour les apparences
(tout comme « l’autorité »), y compris pour le pli du pantalon mal
repassé. Pour eux, il était bien plus important de paraître que d’être.
Je l’ai aussi vu sermonner vertement ses fils pour
ce pli ou parce qu’il le considérait comme mal habillés.
Et progressivement, je l’ai vu de
plus en plus reproduire les mêmes schémas comportementaux autoritaires [voire
dictatoriaux] de « l’autorité » _ dont le refus de la discussion
franche et honnête [derrière le visage apparent avenant et agréable, qu’il
affiche toujours en public][39].
Comment je me suis aveuglé à son
égard durant 25 ans
Je lui ai accordé une confiance
aveugle, durant 25 ans, entre août 1985 et septembre 2010.
Comment cela était arrivé ?
Au cours de l’été 1985, j’ai eu des
difficultés graves avec une jeune fille, nommé Virginie, qui avait jeté son
dévolu sur moi et qui ne me lâchait plus (je décris cette Virginie plus loin
dans ce texte).
Par son harcèlement téléphonique et
moral (y compris à mon bureau), elle avait réussi, fin août 1985, à me faire
perdre mon travail, alors que j’étais en période d’essai et que j’étais en train
de la réussir (!), cela après de nombreuses galères.
Du fait de ses agissements
irrationnels et avant cette catastrophe, je voulais rompre avec elle, … mais
comme elle paraissait fragile, je ne savais pas comment me comporter avec elle
(je craignais lui faire du mal). Et je ne savais pas si c’était moralement bien
de le faire.
J’ai donc cherché du secours et des
conseils, auprès de tous mes amis, de ma famille, et du psychologue et
psychiatre, le docteur Henri K., qui me suivait à l’époque. Mais tout le monde
était injoignable (car tout le monde était en vacances, c’était le mois d’août).
Bien que je n’avais
pas confiance en la « personne jeune », du fait qu’il était comme
« l’autorité », égoïste et ne faisant jamais rien pour rien (et du
fait qu’il était très menteur), … mais comme je me trouvais dans une situation
désespérée (j’avais perdu mon travail), que j’ai finalement fait appel à son
aide. Et il[40] m’a tout de suite commandé fermement de
couper brutalement (sans ménagement) avec cette jeune fille (Virginie, voir
plus loin) … Et effectivement, le fait de couper brutalement (et non en douceur
comme je tentais de le faire depuis longtemps) a résolu mon problème. Et donc, je lui en étais alors devenu
reconnaissant et redevable[41].
De plus, en automne 85, il m’avoue
qu’il m’avait fait du tort durant mon enfance, en mentant sans cesse contre
moi, auprès de nos parents, afin que je sois continuellement puni[42].
Il m’affirme alors qu’il a
conscience que ses actes _ qu’il me dit regretter _ ont causé ma fragilisation
et que désormais, pour se faire pardonner et réparer sa faute, « qu’il me protégerait »,
« qu’il me défendrait » (qu’il m’aiderait dans la vie), toute ma vie,
jusqu’à la fin de ma vie, en particulier contre « l’autorité » etc.
C’était un peu à la vie, à la mort.
Il m’avait aussi avoué qu’à cause de
problèmes causés par « l’autorité », il avait suivi 2 ans de
psychanalyse et qu’il était guéri[43].
Une telle « franchise »,
qui avait l’air si sincère, m’avait si touché. Et donc, je lui avais accordé,
de nouveau, mon amitié et ma confiance (cela après des années de méfiance).
Une immense capacité pathologique
à mentir et à manipuler :
Suite à une transaction entre lui et
moi, concernant l’échange d’un livre d’art contre deux locomotives miniatures
que « la personne jeune » désirait, et suite un nouveau mensonge de
sa part m’accusant de l’avoir roulé dans cette transaction _ et aussi, par le
fait, que j’étais, sans cesse, accusé de malhonnêteté par mes parents (accusation
conduisant à d’incessants et nouveaux psychodrames) _, j’avais été tellement
malheureux d’avoir été accusé et traité de malhonnête, encore une fois, que
j’ai décidé de fuir ma famille et de faire le tour du Sud de la France en
mobylette.
Je n’ai jamais compris l’aveuglement
de mes parents face à un de leur enfant, en particulier celle de ma mère, qui
lui ont accordé aveuglément sans cesse toute leur confiance[44].
A la même époque, il m’avait fait
une promesse surprenante. En effet, il souhaitait une division équitable entre
nous, au niveau de notre héritage[45],
et fait en sorte que la maison de campagne de mes parents me soit attribuée[46], tandis que l’appartement dans le 16°
arrondissement de Paris[47],
de mes parents, lui serait alors attribué.
Il ajoutait qu’il se battrait pour défendre mes droits face à « l’autorité ».
Ce genre de proposition (qui semblait bien intentionnée) m’avait quand même un
peu choqué, parce qu’il faisait des promesses, sur le dos de mes parents, sans
même consulter, sur un bien qui ne lui appartenait pas … en tout cas, pas
encore (et alors qu’ils étaient les seuls à décider dans ce domaine).
Avant, « la personne jeune » m’a déclaré
un jour, avec une apparente sincérité, qu’il ne souhaitait pas avoir plus de
biens immobiliers ou une plus grande maison de campagne, sachant, selon lui,
qu’il serait difficile, pour lui, de gérer une plus grande maison de campagne[48]. Et il me déclarait aussi qu’il ne chercherait pas à être plus riche [il me l’a d’ailleurs
souvent répété dans sa vie].
Or deux ans après, il a revendu sa maison de
campagne à Avaray (de 80 m2), car il venait de s’acheter beaucoup plus grand,
une ferme vigneronne, dans le Val de Loire, comprenant un bâtiment de 400 m2 au
sol, dont il a fait refaire toute la toiture en ardoise, et une maison de
gardien séparée.
Par la suite, j’ai appris qu’il possédait
plusieurs SCI (sociétés civiles immobilières) et appartement en locations[49].
Une aventure professionnelle ensemble, désastreuse
En 1999, je travaillais chez RENAULT (en tant
qu’informaticien, depuis 3 ans), mais je n’y étais pas heureux.
En 1999 puis en 2000, « la
personne jeune » m’a proposé de fonder ensemble une nouvelle startup spécialisée dans un logiciel de
relation fournisseur-client (CRM). Il me vantait le côté exaltant de la
création d’une entreprise, le fait que cette aventure allait nous rapprocher
etc. Il me disait que cela allait m’apprendre des choses, que c’était une
expérience enrichissante. Il voulait en plus que j’en sois le directeur
informatique (D.I.). Mais je n’avais pas totalement confiance en « la
personne jeune », car je savais qu’il
pouvait être dur avec ses employés.
Mais il est revenu régulièrement à la charge,
durant 2 mois, toujours plus convainquant. Par exemple, il précisait qu’il voulait m’attribuer un salaire élevé[50] et me présentait cela comme une faveur pour moi
(alors que je ne lui avais rien demandé)[51].
Alors je lui avais alors répondu que
j’étais en train de préparer un grand évènement _ une marche de 2 mois, pour la
cause tibétaine à travers l’Himalaya[52] _, qui me demandait beaucoup de temps, pour le
préparer. Je souhaitais donc, si j’acceptais sa proposition d’embauche, que ce
nouveau travail de D.I. n’empêche pas la préparation de mon projet (je lui
disais que je tenais beaucoup à ce projet). Et je précisais que je voulais
aussi qu’il respecter mes trois mois de préavis avec TMA service, après ma
démission, afin d’avoir le temps de former mon remplaçant[53].
Il semblait accepter mes conditions.
« La personne jeune » a
rajouté qu’il respecterait mon préavis et le fait que je prépare mon projet
humanitaire … à condition qu’il n’empiète pas trop sur mon temps de
travail, dans mon nouvel emploi.
J’ai accepté cet accord, convaincu ou de guerre
lasse.
Dès mon accord, il m’a mis une pression énorme afin
que je ne respecte pas mon préavis de 3 mois et que je quitte immédiatement
Renault.
Alors, j’ai tenté de trouver un
compromis avec lui. Nous sommes accordés sur le fait que je continuais à
respecter mon préavis de 3 mois chez Renault, mais je devais venir travailler
chaque soir dans sa nouvelle entreprise, jusqu’à 22 ou 23h. Or j’ai été vite
épuisé par ce régime qui a duré 3 mois[54].
Mais dès la fin de ces 3 mois, il ne m’a pas accordé de repos.
La première manipulation, que j’ai
découvert après mon embauche dans sa startup, elle est qu’elle existait déjà
depuis 1 ou 2 ans (nous n’allions donc pas la créer ensemble). J’avais le titre
de D.I., mais je n’étais qu’un factotum sous son autorité, sans aucun pouvoir
réel.
Et comme j’étais fatigué, je ne me
suis pas mis au travail tout de suite, avec d’ardeur … et cela a posé un
problème, car ceux qui devaient me former dans mon nouveau job étaient pressés
(et avaient peu de temps à me consacrer). Avec comme résultat, d’avoir des
connaissances fort incomplètes pour mes nouveaux jobs et compétences. Cela a eu
d’importantes conséquences sur la qualité de mon travail. J’ai commis des
erreurs qui m’ont discrédité auprès de mes collègues.
Donc, il m’a engueulé en public, à
plusieurs reprises, devant tous les employés, ce qui m’a fait perdre encore
plus confiance en moi et discrédité encore plus devant eux (il ne cherchait pas
à comprendre comme j’étais arrivé dans un tel état de fatigue).
Je croyais qu’il m’avait embauché,
pour tenir sa promesse de 1985 de me favoriser, protéger, y compris dans sa
boîte. Mais cela a été tout le contraire. Dès le début et dès que je commettais
une erreur informatique[55], il
n’hésitait pas à m’engueuler devant tous les collaborateurs et il était bien
plus dur avec moi qu’avec tous les autres collaborateurs. Et de fait,
progressivement (mais rapidement), il m’a isolé de tous les autres
collaborateurs. Et cela m’a fortement déstabilisé. A la longue, j’ai perdu
toute assurance en moi. Et donc, à partir de ce moment, j’ai encore commis plus
d’erreurs professionnelles.
Sinon, pour justifier cette
discrimination qu’il me faisait subir par rapport aux autres employés, il m’expliquait
qu’alors « il devait être plus dur avec moi qu’avec les autres employés,
afin de leur prouver qu’il ne me faisait pas du favoritisme [étant donné que j’étais de sa famille] »[56]. Et à l’époque, j’avais admis naïvement son
raisonnement.
A la longue, à cause de sa pression
permanente, « la personne jeune » m’avait vraiment dégoûté de
travailler dans la boîte (alors qu’au départ, j’étais pourtant vraiment venu
plein d’enthousiasme et motivé : je voulais vraiment l’aider)[57].
J’ai vite compris que s’il m’avait
embauché, ce n’était pas pour m’aider, car 1) il avait vraiment besoin
rapidement d’un ingénieur système[58] pour faire tourner la salle informatique et ses
serveurs Windows et 2) en contrepartie de mon salaire élevé, son exigence était élevé
concernant ma quantité de travail et mes horaires. Je travaillais plus de
10 h par jour, parfois jusqu’à minuit, parfois le samedi (on n’y avait pas
vraiment de vie privée. On devait être tout le temps disponible pour la boîte).
Donc, en résumé, le salaire élevé
qu’il m’avait attribué n’était donc pas lié à des motivations généreuses de sa
part.
Sa vision mégalomane, exponentielle (et optimiste)
du développement de sa société lui faisait commettre des dépenses financières,
inconsidérées, alors que sa société était pourtant, encore, de très petite
taille et fragile[59].
Il justifiait son style de
management par la peur, par le fait qu’il ne fallait pas faire confiance dans les
collaborateurs[60].
Quand la société a commencé à aller
mal financièrement, il a déclaré devant moi (et l'autre directeur), en parlant
des investisseurs institutionnels, « ils ont
investi [ou ils ont joués (?)], eh bien, ils ont perdu
! ».
Comme il cherchait à licencier le directeur de la
Communication, Nicolas, et comme j’étais l’administrateur du serveur de
messagerie de la société, il m’a alors
demandé d’espionner les mails de Nicolas _ espérant y trouver ainsi les
preuves d’une faute qui lui permettrait de le licencier _ au prétexte qu’il était
sûr et certain que Nicolas communiquait des informations confidentielles à la
concurrence (ce qui n’était pas le cas).
Pour « rentabiliser » l’hôtesse
d’accueil, Arlette, il lui avait confié des tâches de secrétariat, dont elle
s’acquittait mal.
Et afin pouvoir la licencier rapidement, il lui
avait annoncé son licenciement pour faute grave, au prétexte de son incompétence
en tant que secrétaire. Arlette était alors venue en pleur, dans mon bureau, me
disant qu’elle ne comprenait pas pourquoi on l’accusait de faute grave[61].
Pensant qu’il y avait encore une trace d’humanité
chez « la personne jeune », j’étais alors intervenu auprès de lui en
faveur d’Arlette, arguant qu’elle avait été embauchée au départ comme hôtesse
d’accueil et non comme secrétaire et donc je lui demandais humblement qu’elle
puisse, au moins, bénéficier de 3 mois d’indemnité de licenciement (économique).
« La
personne jeune » l’avait très mal pris. Il m’a répondu que
« 1) elle était bête, 2) qu’elle
était incompétente, 3) que je n’en avais pas à m’en mêler ! ». Et
ensuite, il m’avait « battu froid ». Enfin, quelque
jour après, il m’annonçait qu’il me licenciait.
C’est à partir de cet expérience
dans sa boîte, que j’ai commencé à douter de ses valeurs morales et de son
honnêteté.
Pendant 25 ans, il n’avait cessé de
me répéter qu’il passait son temps à m’aider, à me soutenir, à me défendre
devant ma famille.
Or, après 1994 et durant plus de 15 ans, il m’a vu
couler psychologiquement, à cause de
mes céphalées intenses permanentes. Il a visité plusieurs fois mon appartement
et il a pu constater à quel point l’état de mon appartement s’était dégradé et
était devenu « le repère du clochard »[62] [63]. Or il ne m’a jamais proposé de m’aider à m’en
sortir.
Une seule fois en 15 ans, il m’a aidé (peut-être
en 2006 ou 2007), il m’a aidé à transférer une partie des affaires stockées
dans mon appartement vers un box loué en province, … mais uniquement parce qu’auparavant, il m’avait demandé de l’aider pour
porter et installer des poutres (des bastaings), pour la création d’un étage dans
sa nouvelle maison de campagne, qu’il venait d’acheter et qu’il était en
train de rénover.
Sa maison de gardien étant vite, je lui avais
demandé si je pouvais y entreposer l’excédent de mes biens matériels. Son
épouse et lui m’avait répondu d’une façon méprisante « l’on ne veut pas de ton
bordel chez nous ».
En 1999, « la personne
jeune » m’avait fait le forcing pour tenter de me débaucher de RENAULT.
En 2003 ou 2004, j’ai eu la surprise
de découvrir que ma belle-sœur croyait que j’étais au chômage en 1999. Et que
c’était par bonté d’âme que son mari m’avait finalement embauché dans sa boîte
(selon les déclarations de son mari, ce qui était un gros mensonge)[64]
[65].
Sa grande cruauté
Ma première belle-sœur avait été
diagnostiquée bipolaire[66].
Mais elle était parfaitement médicamentée (elle prenait son lithium, ses
psychotropes) et son jugement n’était pas aboli (hormis qu’il ressentait un
amour immense pour lui).
Je sais pourquoi, il voulait la
faire passer pour schizophrène (au lieu de bipolaire, sa vraie maladie).
Un jour lors d’une réception chez
les parents de ma belle-sœur, il avait raconté aux personnes présentes, devant
son épouse, qu’elle avait eu un épisode psychotique ou schizophrénique, vers
l’âge de 16 ans, durant lequel elle s’était promenée nue, en jouant de la
flute, en pleine campagne. Et il nous disait trouver cela très amusant et
charmant.
Or je savais que ma belle-sœur était
fragile voire complexée. Et donc j’ai trouvé la révélation de sa maladie,
devant tout le monde [or il y avait du monde], sinon maladroit, en tout cas pas
très sympa (d’autant qu’elle était connue pour avoir des tendances
suicidaires)].
Ma belle-sœur souffrait d’un manque
de confiance en elle, du fait de n’avoir pas terminé ses études (à cause de ses
troubles), mais elle était intelligente et avait quelques talents à développer
(astronomie, flute, poésie).
Mais il ne l’a jamais soutenue ou encouragée
à développer ses talents.
Dans la sphère privée, il faisait
tout pour la convaincre qu’elle était schizophrène et qu’elle devait se faire
soigner.
Il n’hésitait pas à intervenir
auprès de son psychiatre, afin de l’influencer, voire de disqualifier, auprès
de lui, la souffrance psychique de sa femme (une forme de gaslighting[67]).
NB. Beaucoup plus tard, je me
rendais régulièrement chez une psychologue psychosomaticienne, exerçant rue
Mozart dans le 16°, pour qu’elle m’aide à résoudre mes céphalées de tension
chroniques et autres maladies psychosomatiques. Et avec celle, il fit la même
chose. Connaissant son pouvoir de nuisance, sa capacité d’influencer à distance
les autres, j’avais tout fait pour qu’il ne puisse jamais la connaître. Mais
parfois, j’envoyais à « l’homme jeune » des mails que j’avais envoyés
à la psychosomaticienne sur notre relation dure entre lui et moi (en y effaçant
l’adresse mail de celle-ci). Mais un jour, j’ai oublié de l’effacer. Et du jour
au lendemain, ma psychosomaticienne, avec qui je m’entendais bien m’était
devenue hostile. Cela été très dommageable et j’ai été obligé de cesse de la
voir. Le « l’homme jeune » a alors reconnu qu’il l’avait contacté
pour lui donner son propre avis sur moi.
Comme tous les grands pervers
narcissiques, il adore réaliser un cordon sanitaire autour de sa proie, afin de
l’isoler, de l’affaiblir. Tout sa tactique durant toute sa vie a été de
m’isoler, afin que je sois à sa merci.
Chaque fois qu’il la dévalorisait
trop et/ou qu’il la menaçait de divorcer, elle menaçait de se suicider.
Ensuite, elle a fait 4 tentatives de suicide. A chaque fois, il l’accusait de
faire du chantage au suicide. Et il avait imposé à notre famille que c’était
liée à sa folie, à sa schizophrénie, et que ce n’était que des chantage
(jusqu’à la dernière fois, où elle s’est suicide définitivement).
Lors d’une promenade en forêt (1
mois avant le divorce et le suicide), « la personne jeune » semblant
me prendre pour témoin, déclarait devant son épouse « ma décision [de divorcer] est définitive (irrévocable). Ne t’inquiète
pas je te verserais une pension alimentaire de 4000 Fr (610 €) par mois »,
ce à quoi elle répondrait « si tu divorces,
je me suis suicide ».
Pendant longtemps, il n’était très
difficile de rencontrer ma belle-sœur. Je ne pouvais la rencontrer qu’en sa
présence. Or plus leur couple s’acheminait vers le divorce, plus il me laissait
libre de me promener avec ma belle-sœur, sans plus du tout imposer sa présence[68].
Au même moment [ou plus tard à une
autre occasion (?)], il me déclara que _ sachant que son épouse et moi nous
entendions bien _ il ne serait donc pas
opposé à ce que j’épouse ma belle-sœur
après leur divorce. Et même qu’il en serait même très heureux, ne
désirant que mon bonheur.
Je supposais que sa proposition
était bien intentionnée, mais elle me paraissait maladroite et mal à propos[69] pour moi en tout cas[70], à ce moment précis (sachant que, si elle l’avait
su, ma belle-sœur, qui était fière, ne l’aurait pas accepté).
Ma mère,
connaissant sa fragilité et vivant dans crainte du risque de son suicide avait
tenté de le dissuader de divorcer. Il lui
avait promis de ne pas divorcer. Or « la personne jeune » n’a ni tenu
compte de l’avis de ma mère et ni tenu sa promesse.
Comme ma
mère aimait beaucoup ma belle-sœur, son
suicide l’a beaucoup affecté[71]. Et son cancer fulgurant s’est développé juste
après.
En 2003 ou 2004, concernant le suicide de son
épouse, mais je le lui ai rappelé qu’on s’était promis de tout se dire. Je lui
ai alors dit que le trouvais dur avec les autres et je me demandais si en étant
trop dur avec elle, un jour, il n’avait pas involontairement provoqué son
suicide[72]. Car en
général, quand j’osais aborder cette question, il refusait toujours de me
répondre, en me demandant de « respecter
sa douleur » [or elle était morte en 1995)][73].
En 2003 ou 2004, comme il refusait
constamment d’un discuter (et que j’en souffrais), un jour sans le vouloir, j’ai exposé ce que j’avais sur le cœur à sa
seconde épouse, en lui déclarant que je le trouvais dur avec ses employés (et
en lui exposant aussi le problème moral que m’avait posé l’espionnage des mails
de Nicolas).
« Le plus jeune » a
immédiatement reconnu, devant elle, avoir espionné mails de Nicolas, mais a soutenu
qu’il n’avait pas eu le choix, Nicolas B.
étant un homme dangereux (sans en apporter une quelconque preuve).
Et suite à cette intervention
intempestive [qu’il n’a pas accepté], il a commencé de nouveau à me
« battre froid ».
Pire j’ai constaté ensuite que « la
personne jeune » était en train de faire le vide autour de moi, au niveau
de ma famille, en me faisant passer, à leurs yeux :
1)
pour un ingrat _ par rapport à
l’indemnité de licenciement (11000 €)[74]
et l’outplacement qu’il m’avait offerts _,
2) en se posant comme une victime, de moi, en m’accusant alors, auprès de ma famille, de l’avoir
accusé d’avoir assassiné sa première
épouse (pour cela, il avait présenté vous les mails que nous avions
échangés, et qui étaient des secrets entre lui et moi[75]),
b) de lui casser du sucre sur son
dos (sa phrase exacte était que je lui avais « donné le coup de pieds à l’âne »).
Or plus tard, [lui qui pourtant me
demandait de respecter sa douleur], il m’a répondu, sur un ton méprisant,
parlant de sa précédente épouse, « Tu
l’as déjà vue jouer flute traversière ? Non ! Tu l’as déjà vue utiliser son
télescope ?! Non ! Quant à ses capacités en mathématiques, peuff
! ... »[76], lorsque j’ai voulu aborder avec lui de ses
compétences de poétesse, de flutistes et d’astronome amateur.
Ce refus fanatique de discuter
honnêtement, entre lui et moi _ alors qu’on aurait dû être très proche _, sur
des sujets pourtant importants entre nous, m’a vraiment attristé (ce n’était plus
celui que j’avais connu).
Malheureusement, il n’en est pas
resté là. Il a commencé à espionner tous mes publications, sur Internet[77].
L’accusation
d’avoir diffamé « l’autorité hypertrophiée » sur Internet (octobre 2008) :
Fin décembre 2004, j’avais critiqué dans un courrier
postal envoyé au siège de Wikipedia, le manque de vérification scientifique des
informations mises en ligne, dans l’encyclopédie libre et gratuite Wikipedia (en leur fournissant des
exemple).
Or un administrateur de Wikipedia avait très mal pris ma
critique et avait posté un message, très critique contre moi, contenant la
phrase ci-dessous, citant mon nom et
prénom, sur le forum de discussion de Wikipedia :
Non seulement ce Benjamin Lisan se croît supérieur au commun des
mortels et place ses relations dans un
cadre normatif de type parent-enfant ou professeur-élève ...[78] |
J’en avais été attristé par leur réaction, mais je
n’avais pas demandé, à l’époque, aux administrateurs de Wikipedia, de retirer[79] la mention de mon nom en clair, dans ce message « hostile » (sur
leur forum). Puis, j’ai oublié ce problème.
En novembre 2006, en recherchant, avec le moteur de
recherche Internet Google, toutes
les pages Internet où se trouvait mon nom « Benjamin LISAN », « la personne jeune » avait
trouvé 1) une annonce contenant mon nom, en clair, sur un site d’annonces
sexuelles[80] et me l’avait signalé [afin que je supprime cette annonce[81]].
Puis il avait trouvé aussi ce message
« hostile » (sur le forum de Wikipedia), mais dans lequel n’était plus
indiqué mon nom mais celui de « l’autorité »[82] [83] [84].
Salut Benj, En vérifiant qui des Lisan étaient présents sur Google, voici sur quoi je
tombe : Wikipédia:Réponses aux objections habituelles/Benjamin Lisan ...
Tu devrais arrêter de diffuser tout ce que tu écris… internet va te tuer… Bien
à toi. YYYY |
En octobre 2008, revenant de
Madagascar, j’apprends par « l’autorité », qui m’appelle très en colère,
que mon oncle (ou « la personne jeune »), en faisant des recherches
sur le nom « xxx Lisan » _
le nom de « l’autorité » _, était tombé sur le message sur le
forum de Wikipedia qui semblait mettre en cause « l’autorité ». Et il
en a conclu, un peu vite, que cela ne pouvait qu’être de mon fait. Que selon
lui et mon oncle, c’est moi qui aurait posté ce message, dans une volonté
diffamatoire contre « l’autorité ».
Pourtant, bien que la
« personne jeune » savait depuis 2007, que
je n’avais pas posté ce message (je lui avais pourtant expliqué à l’époque les
tenants et aboutissants du problème), maintenant elle m’accusait fermement
devant tout ma famille d’avoir commis cette grave faute. J’avais beau
déclarer que je n’avais pas commis les faits, que j’ai jamais ni mis en cause,
ni diffamé « l’autorité » sur Internet, « l’autorité » ne
voulait pas m’écouter et me croire. Puis, par trois lettres très dures, « l’autorité »
m’annonçait qu’il coupait définitivement avec moi et qu’il me reniait.
J’ai toujours pensé que la
transformation de mon nom, dans ce post de Wikipédia, par le nom de
« l’autorité » avait été du fait de la « personne jeune »,
parce a) qu’il est facile de modifier tous les posts
de Wikipedia, y compris dans le fouim (j’en avais
fait la démonstration à « l’autorité »), b) la « personne
jeune » est très douée en informatique, c) que cette dernière a énormément
de relations geeks (des petits génies de l’informatiques qui pullulaient dans
sa boîte), dans le monde informatique (il y a travaillé dans ce monde, pendant
plus de 20 ans).
Or c’est
à ce moment-là _ alors que toute ma famille était « liguée » contre
moi, à cause de cet épisode _, que « la personne jeune » a décidé
de renouer avec « l’autorité », après 15 ans de refus de sa part[85] [86].
A la fin cet épisode, j’ai senti
encore plus la trahison de la « personne jeune », et le rôle de cette
manipulation, ressemblant aux manipulations de « la personne jeune »
commise durant mon enfance, destinée à se faire bien voir de
« l’autorité ».
J’ai commencé à être vraiment en
danger.
L’accusation
d’agression sexuelle portée par « la personne jeune », contre moi (22
juillet 2010) :
Vers le 20 ou 22 juillet 2010, pour la première fois de
sa vie [alors qu’il l’avait toujours méchamment critiqué], « la personne
jeune », m’avait félicité pour la réussite de la marche Transhimalayenne,
de 2 mois, que j’avais organisée en juin et juillet 2002[87] [88].
Mais le lendemain, d’une façon surprenante, dans un mail
envoyé le 22 juillet[89], « la personne jeune » m’a porté l’accusation suivante contre
moi :
De : YYYY LISAN Benjamin, [ . . . ] tu as
été licencié d'ISO car non seulement tu ne faisais pas correctement le
travail pour lequel tu étais payé (ton successeur s'étant acquitté sans
problème de ces tâches alors qu'il était d'un moins bon niveau que toi), mais surtout, tu as pris par la taille Delphine T…
et a embrassé dans le cou Pascal M ???, ce qui m'a valu des menaces de
plaintes au pénal pour harcèlement sexuel de ta part je t'ai rappelé ces faits (qui sont avérés et consignés)
[…]. [
. . . ] YYYY |
Je savais pertinemment que je n’avais pas commis les
faits[90] _ surlignés en jaune,
dans ce mail _, simplement parce que j’ai abandonné toute relation sexuelle,
depuis 87[91],
et je n’envisage pas d’en reprendre une. Et ça, c’était une certitude absolue.
J’ai donc cru que ces femmes avaient réellement porté des
accusations contre moi (à l’époque _ mais alors pourquoi « la personne jeune » ne m’en avait jamais parlé ? _ ou bien 10 ans après).
Je cherchais donc
à comprendre pourquoi ces personnes, que j’avais connu, avait porté une telle
accusation aussi grave, contre moi. Et
pourquoi, je n’avais jamais été au courant, ni par « la personne
jeune », ni par Gwenaëlle, la directrice du personnel de la boîte, de ces
mystérieuses accusations.
Enfin, je ne comprenais pas pourquoi, alors que je ne
m’en souvenais strictement pas (alors que pourtant j’ai une bonne mémoire),
alors qu’il m’affirmait pourtant de la réalité de cette accusation, affichant
une conviction absolue. Je ne comprenais pas pourquoi « la personne jeune » ressortait une telle mystérieuse histoire, 10 ans après.
Note : Le fait aussi que « la personne jeune » passe son temps à souffler le chaud et le froid (tantôt gentil, un jour,
tantôt, méchant le suivant) ou à avoir des discours paradoxaux, à double sens,
a toujours été très déstabilisant.
Sur le moment, j’ai cru que « la personne jeune » était sincère dans son accusation [et que ce n’était pas lui qui était
fautif de cette accusation]. J’ai donc cru que cette Delphine T. et cette
Pascale M. s’étaient liguées contre moi, pour une raison inconnue. J’essayais naïvement de comprendre.
Puis, je me suis souvenu, par exemple, qu’en 2000,
j’avais perdu le carnet d’adresse de Delphine T., une commerciale assez jolie
et élégante, en réinstallant son ordinateur. Dans ce cas-là, je trouvais
« irresponsable » (ou pervers) qu’elle ait pu se venger de cet
incident, avec/par l’emploi d’un motif aussi grave (mais alors pourquoi « la personne jeune » et Gwen m’auraient caché tout cela ?).
Quand à Pascale P., je
me souvenais d’une femme aux cheveux teints au henné et qui fumait beaucoup. Et
avec laquelle, je n’ai jamais eu aucun rapport (et de plus on ne travaillait
pas sur les mêmes sites)[92].
En plus, il n’y avait aucun rapport entre Pascale M. et
Delphine T., qui travaillaient sur 2 sites séparés.
Il n’y avait donc rien de cohérent dans cette histoire.
Et de plus, quand je demandais des précisions sur le
déroulement des faits (à quelle date, quel jour, à quel endroit), plus « la
personne jeune » devenait flou.
De plus, comme il m’avait affirmé, avec force, que « ces faits sont avérés et consignés », je lui avais alors demandé de me fournir justement les documents
qui attestaient de la réalité de ces faits [main courante etc.].
Mais pendant 6 à 8
mois, il a toujours refusé de m’en fournir une copie. Ou de me fournir des
précisions sur les évènements. A chaque fois, sa position était que je devais
le croire et qu’il n’y avait rien à discuter de ces faits.
A la longue, j’ai
trouvé cela très bizarre puis, j’ai compris que « la personne jeune » m’avait menti et qu’il avait cherché vraiment à me nuire. Qu’il essayait de
me rendre fou, comme il a avait rendu fou, ma
précédent belle-sœur (sorte de gaslighting).
Note : chaque fois, qu’il maintenant envers et
contre tous ses accusations nuisibles, j’étais pris de céphalées de tension
terrifiantes. Mais par contre, à
chaque fois, que je croyais être sur le point de le « coincer »
concernant son énorme mensonge (ou lorsque je l’avais coincé momentanément), mes céphalées disparaissaient
immédiatement[93].
Malheureusement, « la personne jeune » a maintenu
jusqu’au bout de sa « logique », jusqu’à
la folie[94] (sans jamais vouloir reconnaître qu’il avait menti[95]). Il a
préféré régulièrement réitérer et porter son accusation, contre moi, durant 8 mois (au téléphone etc …). Y compris dans ce dernier mail :
De : YYYY LISAN Benjamin,
[ . . . ] Je viens de
relire les emails que nous avons échangés depuis 6 mois :
Ta psy me dit que tout ce que tu demandes[97], c'est de t'assurer de mon affection pour toi. J'ai
demandé à rencontrer ta psy, car j'aimerais comprendre ce qui se passe
dans notre relation, car je n'y comprends plus rien. YYYY |
« La personne jeune » semblait devenir de plus en plus fou.
De plus entre juillet 2010 et mars 2011, soi durant 8
mois, « la personne jeune »
ne cessait d’être hostile, désagréable, désobligeant avec
moi, constamment sans raison (par exemple, me rappelant sans cesse, que j’étais énormément maladroit avec les autres).
De plus, [alors que pendant les « périodes
heureuses », il a semblé communier avec mes idées, y compris soutenir mes
idées écologiques] il se mettait, à son tour, réemployer, contre moi, tous les
arguments que j’avais employés, contre lui, dans le passé (c’est assez pervers).
Maintenant, par exemple, un jour, il m’accusait, à son tour, « de ne pas savoir me remettre en cause » etc.
Le fait qu’il me retourne sans cesse tous mes arguments
[comme un perroquet] était très déstabilisant contre moi.
De plus, il contestait
désormais tout ce qu’il m’avait avoué dans le passé. Par exemple, il
affirmait maintenant :
1)
ne jamais m’avoir jamais avoué avoir menti contre moi, auprès de mes parents,
durant mon enfance (ou bien encore à une
autre occasion, il m’en donnait encore une autre version : « Oui ! il me l’avait peut-être
avoué, mais que ses mensonges n’étaient
pas si graves et depuis le temps, tu aurais du t’en
remettre » et « que de
toute façon, j’avais aussi une certaine part de responsabilité dans les
malheurs de ton enfance ») (sic !)).
2)
De « n’avoir jamais
souhaité ou incité à épouser ma femme, après son divorce » (et sur
ce point-là, il contestait le fait, avec une violence incroyable, mettant en
doute systématiquement concernant mes souvenirs liés à ma belle-sœur et au
sujet de ses paroles … Selon lui, que je les aurais mal interprétées[98] etc. Il contestait vraiment
systématiquement tout, très méchamment.
Maintenant, il revenait sur tout ce qu’il m’avait dit ou
avoué. Avec lui, la vérité a toujours été constamment à géométrie variable (!)
[variant sans cesse d’une version à l’autre et d’un jour à l’autre], mais
là encore plus.
Un jour, « la
personne jeune » s’était plaint que
« ma mère avait peu affectueuse avec
lui ».
A ce moment-là, un peu imprudemment, je lui alors relaté
l’épisode où ma mère m’avait dit, vers l’âge de 14 ans « tu es le petit raté de la famille, mais je
t’aime quand même »[99] [100]. Pr brutalement et violemment, il m’a rétorqué, avec
assurance : « Mam n’a certainement jamais dit cela ! »[101] [102] [103].
Et je sentais, de plus en plus chez lui, et de mettre en
doute systématiquement ma parole et ma crédibilité (au point que j’ai suis venu
à croire qu’il y avait en lui une réelle volonté de me nuire[104]. En tout cas, je l’ai ressenti comme tel).
Puis ensuite, « la
personne jeune » m’expliquait, en clair, comme si nous étions de nouveau en bon terme,
dans un dernier mail, du 20 octobre 2010 : « Je
n'ai pas renoué avec Papa par intérêt (j'en ai strictement rien à foutre de son
argent – tout au plus, je ferais mon possible pour que les biens de maman ne
finissent pas dans la famille de Joëlle). ». Là, je
ne l’ai pas cru.
Lors du tout dernier échange que l’on a eu entre nous (en
2011), lors d’un appel téléphonique très court de « la personne jeune », elle m’a dit, lors d’une déclaration assez énigmatique : « tu devrais plus cloisonner tes relations »[105] (sans autre précision et sans aucune explication sur la raison de son
« conseil »[106]).
« La personne jeune » avait prêté 2000 euros, il y a longtemps, à ma tante Dan, qui est dans une
situation financière de surendettement catastrophique. Comme il n’avait pas
conscience de l’énormité du surendettement de Dan, il lui a réclamé, en 2011,
ensuite le remboursement intégral de cette somme. Comme elle ne pouvait pas le rembourser, lui
proposant alors de faire cadeau du train miniature Märklin,
de son défunt mari, il a évalué ce train et a estimé « qu’il n’y avait pas le compte »[107]. Puis il lui a mis une pression morale énorme. D’après lui, ma tante lui
aurait rétorqué : « tu es très
riche, tu n’as pas besoin de cet argent, tu pourrais m’en faire cadeau »[108]. Enfin, très mécontent, il n’a pas
cessé de répéter, ensuite, auprès de ma famille et de moi que « Dan
était une voleuse. D’autant qu’elle voulait qu’il lui fasse cadeau de ces
2000 euros »[109].
Or de mon côté, je n’en suis pas resté là, j’ai discuté
avec Dan. … Et j’ai appris, par exemple, qu’elle remboursait, depuis longtemps,
une dette, contracté par sa famille[110] [111] (je suppose qu’elle n’en avait parlé à personne).
Je me suis dit que « la personne jeune » était devenu fou, car je connais bien
Dan, je sais que, si elle est sûrement
inconséquence au niveau financier, elle n’est certainement pas malhonnête
ou une voleuse. C’est moche.
Et surtout cet
épisode m’a fait comprendre que « la
personne jeune » n’était pas du tout détaché de l’argent [contrairement à ce qu’il affirme
régulièrement auprès de toute la famille][112].
Plus tard, « la
personne jeune » et son épouse sont allés
à la rencontre de la très vieille amie commune de la famille, Geneviève, dans
sa maison en Normandie. Et encore une fois, « la personne jeune » déclaré devant
Geneviève qu’il était devenu désintéressé relativement à l’argent (!). Or ce double langage, constamment réitéré au sujet
de sa relation à l’argent, me choque.
Depuis 2011, je n’ai plus jamais recontacté « la
personne jeune ». J’ai compris enfin qu’il m’avait manipulé durant 25 ans.
Cela a été long pour comprendre (et uniquement avec le gaslighting
de 2010-2011).
Il y a chez lui un jusqu’au-boutisme
pour ne jamais reconnaître ses torts et un jusqu’au-boutisme terrifiant dans le
mensonge.
Les succès dans la tromperie éternelle « du plus
jeune que moi de 6 ans » :
Le pense que les clés de sa réussite, dans la tromperie
des autres et dans la duplicité, sont les suivantes :
1.
Le fait de verrouiller
toutes ses relations, afin qu’elles ne puissent pas recouper sur les
informations mensongères, manipulatrices, qu’il donne avec parcimonie à ses
« amis » et « proches » sur les autres,
2.
Le fait qu’il n’a aucun
vrai ami, uniquement des relations utiles, qu’il peut instrumentaliser, y
compris ses enfants. Donc, il n’a besoin de s’attacher à personne, ce qui le
libère de toute obligation morale.
3.
La stratégie du mimétisme
(tactique de la PNL) _ adopter en apparence les convictions et l’attitude des
personnes avec qu’il est en relation _, pour mieux les abuser et obtenir leur
confiance.
4.
Divisez pour régner,
semer avec adresse, la division, la zizanie, afin que ses relations ne pensent jamais
contacter les personnes diffamées (qu’on alors croit mauvaises), afin qu’on ne
pense jamais à vérifier et recouper ses informations, ses déclarations sur eux
ou sur soi (et pour vérifier s’il ment ou non sur eux ou sur soi). Il a souvent
avancé, avec adresses, des allégations de problèmes psychiatriques contre eux (tels
qu’état border line, dépression, schizophrénie, fragilité psychologique, être
sous la coupe d’une secte, être pervers narcissique …) pour discréditer, après
de ses relations, les personnes qui lui apparaissent comme une menace contre
lui. Pendant plus de 10 ans, il m’a cessé de vouloir me « monter »
contre « l’autorité hypertrophiée » [pour que je la haïsse], afin de
casser notre relation, en l’accusant d’être un pervers narcissique. Et je suis
certain qu’il faisait de même en me discréditant auprès « l’autorité
hypertrophiée », en prétendant que j’étais paranoïaque (dans mes
accusations de maltraitance psychologique contre Delphine, que j’avais porté
contre lui), que j’étais, en fait, jaloux de lui (de sa réussite matérielle,
alors que j’étais pauvre, de mon côté), que donc je cherchais à me venger de
lui (sans raison), que j’étais un ingrat
envers lui et envers « l’autorité hypertrophiée », malgré tout ce
qu’ils avaient fait pour moi (ce genre de parole, douce et agréable, à son
oreille, que justement voulait entendre « l’autorité hypertrophiée »
_ car elle-même ainsi que « le plus jeune que moi de 6 ans » adorent
se faire passer éternellement pour une victime, ce qui les valorisent respectivement
mutuellement à leurs yeux et aux yeux de leurs proches. Je suis même sûr qu’il
a convaincu « l’autorité hypertrophiée » que je le haïssais et a dû
aussi en convaincre les proches de notre famille).
Et comme je l’ai déjà dit, c’est une des rares personnes
que je connaisse capable de faire du gaslighting, une sorte de manipulation de très haut niveau
(voir dans la biographie ci-dessous).
En 1979, je suis tombé sur Micheline, une technicienne de
laboratoire, au physique impressionnant et masculin de Walkyrie, lorsque je
débutais une thèse de 3ème cycle dans le laboratoire CNRS de
« physique des décharges ».
L’ambiance humaine, dans ce laboratoire, s’est vite
révélé délétère (mauvaise). A l’époque, j’étais très naïf, car je croyais que les
laboratoires du CNRS étaient des temples de la Science, où les chercheurs, qui
y travaillaient, étaient animés par des idéaux humains et scientifiques élevés
(je les avais imaginés tels des saints de la Science).
Mon directeur de thèse et directeur du Laboratoire,
m’avait attaché cette technicienne, pour ma seconder dans mes travaux.
Or je me suis vite aperçu qu’elle ne travaillait jamais,
étant juste présente, pour effectuer ses heures de présence règlementaires,
préférant tricoter tout le long de la journée. Elle était tellement méprisante,
humiliante, envers tout le monde, cinglante, « méchante », qu’aucun
chercheur n’osait lui demander un service ou travailler avec elle. Elle
n’hésitait pas à critiquer et à médire, sur tout le monde.
Tout le monde en avait peur, y compris le directeur du
Laboratoire, qui s’aplatissait platement et systématiquement devant elle. Elle
refusait de travailler pour moi (et pendant plus d’un an, je n’ai jamais réussi
à la faire travailler pour mes expériences, malgré la consigne donnée par le
directeur, à mon arrivée). Or je n’étais défendu pas par ce directeur lâche,
qui prenait toujours parti pour elle.
Pire, Micheline n’hésitait pas à saboter mes expériences.
Par exemple, j’utilisais un certain appareil qui fournissait une certaine
pression d’éthylène à un laser. Elle m’avait indiqué que la pression était de 5
bars. Or en fait, en lisant le mode d’emploi de cet appareil, j’ai appris que
la pression ne devait pas dépasser 1,5 bars (la pression de 5 bars aurait pu
faire exploser l’appareil).
Une de mes expériences étaient de générer des décharges
couronne. A mon arrivé, je lui ai demandé quelle intensité de courant, devais-je
choisir. Elle m’a indiqué 10 µA. C’est longtemps après que j’ai su qu’il
fallait que j’applique plus de 100 µA. Donc, mes expériences étaient ratées.
J’avais réussi à découvrir un phénomène, mais hors des conditions
expérimentales souscrites.
A bout d’un an de ce régime, je souffre tellement, que je
me mets en colère (contre ses sabotages).
Mais elle prend les devants, se plaint auprès de mon
directeur, et je suis licencié (ce directeur par lâcheté avait préféré prendre
parti pour elle).
Lors d’un voyage organisé sur les volcans de Sicile, j’ai
connu une jeune femme dans le groupe, Françoise, qui avait l’air assez jolie,
avec une jolie chevelure bouclée, comme celle d’un mouton ou de Meg Royan, qui
avait l’air assez dynamique, avec un talent et un sens inné de l’organisation,
qui avait l’air plutôt amusante et qui faisait l’unanimité du groupe. Tout le
monde l’appréciait.
Au retour de notre voyage, Françoise, Fernand, Martine,
les compagnons rencontrés durant ce voyage, et moi formions une bonne bande
d’amis.
Françoise avait organisé un repas chez elle, pour nous
tous. Tout le monde avait apporté quelle chose. C’est elle qui avait préparé une
salade un énorme saladier et du guacamole. Son appartement rempli de ses
nombreux et jolis souvenirs de voyages.
Puis petit à petit, lors de rencontres successives, elle
a réussi à me séduire et avoir de l’emprise sur moi, me laissant entendre
qu’elle s’intéressait plus à moi qu’aux autres.
Et finalement, j’ai commencé à devenir amoureux d’elle,
peut-être parce qu’elle avait de l’ascendant sur moi, qu’elle était très
intelligente (°). Etant amoureux, n’importe quel détail d’elle avait grâce à
mes yeux.
Par exemple, elle clignait constamment des yeux, ce qui
lui donnait un côté charmant, pour moi.
Mais son apparence amusante et décontractée, au départ, a
fait place, petit à petit, à une personnalité plus sombre.
Elle m’a raconté qu’elle avait vu sans cesse, durant sa
jeunesse, « son propre
père » maltraiter et battre sa mère. Que cela
l’avait traumatisée. Petit à petit, elle m’instillait la conviction que tous
les hommes sont maltraitants. Elle me racontait qu’elle avait dû se séparer de
11 hommes, parce que tous maltraitants. Selon elle, le derniers un garde
forestier néozélandais avait failli la tuer d’un coup de couteau.
J’aurais dû me méfier. Mais elle avait l’air tellement
innocente et sincère.
Toutes ses révélations avaient été adroitement amenées,
progressivement, comme si cela avait été naturel, sur plusieurs jours … Tous ses
propos paraissaient logiques, cohérents, crédibles et la faisait passer pour
une victime perpétuelle (C’est la personne qui, semble-t-il, n’avait pas de
chance).
Puis, elle me révéla alors qu’elle était, sans cesse,
assaillie, jour et nuit, par des hallucinations et visions horribles de vers
grouillants devant ses yeux (comme les boites de vers de farine utilisés par
les pêcheurs). Elle me disait que ses visions la harcelaient, jour et nuit, et
qu’elle en avait peur et provoquaient chez elle des insomnies totales. Elle ne
dormait jamais.
A partir de ce moment, j’aurais se méfier de ses propos,
mais elle avait l’air si sincère.
Voyant que c’était une personne intelligente, ayant un
bagage en psychologie, je ne comprenais pas donc d’où venait sa maladie
(mentale).
Puis comme si elle me demandait une faveur à un vrai ami,
en qui elle avait confiance, elle m’a demandé de trouver la cause de ses horribles
visions (afin de résoudre définitivement son problème, qui la harcelait depuis
l’âge de 8 ans).
Et comme un idiot, j’acceptais naïvement. Mais rappelons
que j’étais très amoureux d’elle (à l’époque, j’étais aussi assailli, de mon
côté, par un horrible désir de coucher avec elle, que je ne lui ai jamais
avoué). Mon amour m’empêchait de raisonner et atténuait mon inquiétude causée
par cette révélation[113]. Je ne
voulais pas qu’elle soit déçue et donc j’acceptais.
Un soir, elle m’avait demandé d’apporter deux bouteilles
de vin. Alors que j’avais très peu bu, je me suis aperçu qu’elle avait réussi à
boire les deux bouteilles, dans la soirée, « naturellement » sans que
cela semble lui faire quelque chose (comme si elle tenait bien l’alcool). Comme
elle n’avait aucun ravage de l’alcool sur son visage, je me suis rassuré en
disant que c’était exceptionnel. Je précise qu’elle n’a jamais été agitée ou
prise de convulsion et qu’elle avait toujours une parfaite maîtrise
d’elle-même, y compris face à ses hallucinations (n’en laissant jamais rien
paraître[114]).
En puis, en cherchant dans la littérature médicale, je suis
tombé sur cette définition :
« Zoopsie : Type d’hallucinations lors desquelles
le malade est emporté dans son délire imaginaire, parfois associées à de
convulsions. Ces hallucinations visuelles surviennent essentiellement chez les
toxicomanes, et consistent à voir des animaux (araignées, serpents, vers …) et
des images terrifiantes là où il n’y en a pas. La plus typique des zoopsies est
celle du delirium tremens, survenant après un sevrage brutal chez une personne
souffrant d’alcoolisme chronique.
Les mécanismes du delirium tremens ne sont pas
parfaitement connus. Ils associent des tremblements des membres et de la
langue, avec des sueurs abondantes, une accélération du cœur, de la fièvre, une
agitation, une déshydratation et une confusion mentale. Généralement,
après 1 jour ou 2 d’abstinence alcoolique, il s’installe un pré-délire,
c’est-à-dire des tremblements et une agitation sans délire. Les jours suivants,
le délire proprement dit s’installe et met le patient en danger (risques de
mort par défenestration). ». Source : http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/zoopsie
« Hallucination visuelle dans laquelle le sujet
voit des animaux, en particulier dans le delirium tremens », Larousse.
« Hallucinations visuelles en général
terrifiantes d'animaux répugnants ou dangereux (rats, serpents, crapauds,
araignées, etc.). Le patient vit avec une grande anxiété, surtout nocturne,
cette imagerie onirique souvent kaléidoscopique, habituellement mêlée à
d'autres éprouvés hallucinatoires (p. ex. professionnels). Dans son agitation
parfois extrême, il peut essayer de lutter contre ces bêtes, de les chasser ou
de les attraper malgré leur envahissement possible, ou de les fuir. Ces
troubles s'observent essentiellement dans les états confuso-oniriques,
surtout dans le delirium tremens et les psychoses alcooliques subaigües; ces dernières bien plus fréquentes ».
Source : http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Zoopsie
« Psychopath.
Hallucination visuelle qui consiste en vision d'animaux (généralement féroces
ou terrifiants) ». Source : http://encyclopedie_universelle.fracademic.com/76184/zoopsie
Après les avoir lui, je lui ai présenté cette hypothèse.
Je la rassurais en lui disant qu’elle ne devait la prendre que juste comme une
hypothèse scientifique, qu’elle doit prendre avec du recul, que des visions
étaient peut-être liées une consommation d’alcool à réduire, et que c’était
peut-être des zoopsies liées à une consommation trop élevée d’alcool. Sur le
moment, elle n’a rien dit.
Mais le jour suivant, le soir, après une forte
consommation de vin, elle m’invite soudainement à coucher dans son lit avec
elle (or c’était mon désir le plus cher, depuis longtemps).
Nous nous retrouvons tous les deux nus dans le lit, côte
à côte (elle avait un très beau corps, d’autant qu’elle était assez sportive).
Amoureux transis, je ne faisais qu’à peine effleurer son corps, de mes doigts,
sans jamais toucher à ses parties sexuelles.
Puis soudainement, elle s’est agitée brutalement, passe
son temps à remuer et à me donner des coups de coude, comme si elle me
repoussait. J’ai alors passé une mauvaise nuit.
Je lui ai demandé ce qu’il se passait. Sur le moment, elle
ne me dit rien. Puis elle me remet une petite bande de papier long, où il était
tapé à la machine « j’ai voulu te faire comprendre que tu ne me fais
pas plus effet, pour moi, que du papier Q [du papier toilette] » (ce
qui était très méchant).
Puis elle m’expulse de chez elle, me disait qu’elle ne
veut plus jamais me revoir.
Puis elle prévient Fernand, Martine etc. que je l’accuse
d’être une alcoolique, alors que, dit-elle, elle n’a jamais bu de vin, raison
pour laquelle elle m’a expulsé de chez elle. C’était sa seconde
méchanceté.
Martine est venue, ensuite, me remettre, sans rien dire,
chez moi, dans le 18°, les cadeaux que je lui avais offerts.
Je n’avais jamais imaginé que cette jolie jeune fille
sportive, dynamique pouvait être aussi méchante. C’était d’une méchanceté
incroyable, car je n’avais été méchant avec elle (et rien ne pouvait justifier
un tel comportement aussi destructeur).
J’ai mis presqu’un à m’en remettre.
Comme je l’ai déjà dit, elle avait un réel talent pour se
faire passer constamment pour une victime. C’est souvent l’apanage des grands
paranoïaques. Je suppose qu’elle l’était aussi.
Et je pense que Françoise était suffisamment forte (et
fière) pour n’avoir jamais été internée (raison pour laquelle sa pathologie,
qu’elle cachait fort bien, était indétectable aux yeux de ses amis et collègues).
Pourquoi elle m’avait choisie pour révéler son
secret ? Les grands pervers sont plutôt attirés par le un contre un, ils
aiment se retrouver face à face avec leur proie dans une pièce close. Je pense
que j’ai été sa proie.
J’avais aussi constaté que Françoise vivait une relation
fusionnelle anormale avec sa mère. Cette vieille femme, en apparence dévote, était
enfermée dans un groupe de prière (peut-être sectaire). Le domicile de sa mère
était sinistre, le plus laid, que j’ai rencontré durant de ma vie (pire que la
maison d’épouvante du film psychose d’Hitchcock). Or, a contrario,
l’appartement de Françoise était joliment décoré. Il y avait quelque chose de
malsain chez sa mère (je me demandais si ce n’était pas elle, qui, par la
dévalorisation et la fragilisation de son mari, l’avait poussé à la battre,
parce que justement, il était faible). La seule fois où j’avais rencontré sa
mère, j’ai eu immédiatement envie de la fuir.
Je pense que Françoise était très orgueilleuse et qu’elle
ne pouvait supporter que je lui ai parlé de son
addiction.
Son cas reste très complexe[115].
Dans le cas des profils psychopathologiques, j’ai connu
aussi Virginie, trouvée par des petites annonces dans un journal de petites
annonces au printemps 1985.
Elle était la fille d’une famille très riche, dont le
père avait été juge d’instruction, maintenant la retraite (dans sa famille,
tout le monde votait Front national). En apparence, une famille très
respectable.
Elle était secrétaire à mi-temps à Science-Po (rue
Guillaume).
Elle avait un visage poupin d’ange (bien qu’avec un corps
fort obèse), une très jolie voix douce, chevrotante, de petite enfant fragile.
Elle avait une très belle écriture … Elle était en relation avec des
religieuses, dont la mère supérieure Pia, d’un couvent dans les Pyrénées. Elle était riche, elle possédait un bel
appartement, soigné, très bien rangé, sympathique, d’un style jeune, dans le
15° arrondissement de Paris.
Je l’avais rencontré par un journal de petite annonce
(suite à ma petite annonce). Elle m’avait vite rapidement accaparée (alors
qu’elle je ne l’ai et je ne l’avais jamais aimé et que j’essayais sans cesse de
prendre la distance).
En début de semaine, elle me faisait des cadeaux de grand
prix, semblaient extrêmement généreux, puis soudaine, au cours ou en fin de la
semaine, sans raison ou à la moindre contrariété, elle avait une crise de larme
avec de vraies pleurs et larmes, comme si elle était une petite enfant
(capricieuse), me réclamant soudainement la restitution de tous ses cadeaux. C’était désagréable, et cela me poussait à
vouloir sans cesse la quitter.
A la longue, je me suis rendu compte qu’elle était plus
extraordinaire actrice que je connaisse, elle était capable de vous faire
fondre, de vous désarçonner en affichant le sourire lumineux de la plus extrême
bonté, sur son visage _ celui de la sainte qui vivrait dans le ravissement
intérieur et les béatitudes _, ou bien de pleurer sur commande, avec de vraies
larmes, dans les yeux (tout cela sur commande !) …
Rapidement, j’ai découvert qu’elle était
« gravement » nymphomane, avec une sexualité horrible, mécanique,
sans aucun romantisme. Il y avait
quelque chose de profondément déséquilibré, chez elle, en particulier sur le
plan sexuel.
Le matin, elle travaillait à Science-Po. Mais l’après-midi,
elle passait, son temps, sur son lit, à rien faire ou à vouloir faire
constamment l’amour (avec moi). Elle semblait très paresseuse (elle n’apportait
rien de positif à un homme, hormis ses nombreux cadeau). Elle faisait toujours
en sorte, d’accaparer constamment mon attention, pour que je me consacre sans
cesse à elle (je ne pouvais pas avoir ma vie privée, qu’elle ne respectait pas,
me téléphonant très régulièrement).
Ce n’est qu’à la longue, qu’j’ai compris qu’elle m’avait
mis le « grappin dessus » _ en tant que « bon pigeon » naïf
_, uniquement parce qu’elle avait peur d’être enceinte (car elle avait eu un
retard de règle), or être enceinte, avant le mariage, était exclus dans sa
famille traditionnaliste.
Elle croyait être enceinte, suite à une relation avec un
certain Pascal, majordome avec qui elle couchait régulièrement.
Mais il n’était pas de sa classe sociale, dont il ne
convenait pas. A contrario, j’étais de la bonne classe.
En fait, elle ne
savait pas si elle était enceinte à cause de Pascal ou à cause de ses milliers
de relations sexuelles[116].
Car dans sa famille, on n’avorte pas, l’on ne divorce pas (elle m’avait
le grappin dessus par elle me trouvait différent plus honnête que ses nombreux
partenaires sexuels).
J’ai découvert ensuite qu’elle pouvait me mentir avec un
aplomb incroyable[117], tout
en me soutenant du regard, un regard pétillant et malicieux, dans un visage
reflétant la bonté la plus absolue, comme si elle connaissait la béatitude
chrétienne.
Elle prenait au moins 8 psychotropes par jours _ dont un
neuroleptique _ (et du Lithium), qu’elle prenait comme si c’était des bonbons
et qui, à la longue, n’avaient plus aucun effet sur elle et n’entamait
aucunement sa vivacité intellectuelle, qu’elle avait très grande.
Plus la relation avec elle me pesait (j’avais
l’impression d’être une souris pris au piège par un
chat), puis je cherchais par tous les moyens à m’échapper de son emprise (mais elle
était extraordinairement intelligente, d’une intelligence diabolique).
A moment donné, pour échapper à son emprise, j’ai fait la
grève du sexe …
Immédiatement, elle a commencé à se moquer de moi d’une manière
perverse : par exemple, elle me demandait, avec son air de petite enfant
innocente, de prier tous les deux à genoux, pour demander à Dieu qu’on n’ait
plus de désirs sexuels.
Ou bien, elle m’emmenait de force à l’hôpital, pour sa
soi-disant grossesse (pour que j’assiste à ses examens, qu’elle ne passait pas,
en fait).
Ou bien soudainement, elle me disait qu’elle avait des
hallucinations d’abeilles, et qu’elle voulait se suicider, en se jetant par la
fenêtre de son appartement, situé au 15° étage (!). Ce qui m’obligeait à accourir chez elle.
Finalement, elle m’a fait un tel harcèlement moral sur
mon téléphone professionnel, durant le mois d’août … alors que toutes les
personnes qui auraient pu m’aider à me sortir de cette situation sans issue,
étaient en vacances et inaccessibles (Or en 1985, je ne connaissais par le fait
de pouvoir se mettre sur liste rouge), que j’ai perdu mon emploi.
Tous les soucis, qu’elle m’avait causés, avaient été à
l’origine d’une terrible crise de céphalées très invalidante, qui a duré plus
d’un mois, qui m’a empêché de travailler, malgré des efforts surhumains pour
continuer à travailler.
Mais même, après mon licenciement, elle continuait à me
harceler, par coup de fil, ou par un télégramme (affirmant qu’elle allait me
protéger).
Apprenant mon renvoi de ma société, mon long chômage_
elle avait ruiné ma carrière du moment alors que j’étais en période d’essai
dans l’entreprise, dans laquelle je désirais entrer _, Mère supérieure Pia, qui
m’avait incité à épouser Virginie m’a juste affirmé ensuite qu’elle était
déséquilibrée (mais j’avais l’impression qu’elle était plus que déséquilibrée, …
aussi perverse et totalement amorale, très surement).
J’avais aussi découvert, durant cet épisode de ma vie
avec elle, qu’elle avait fait mettre un de ses amants en prison, suite à
une dénonciation calomnieuse de sa part _ en affirmant qu’il l’avait violé avec
un bougie … _, cela juste pour avoir un retour
d’affection de sa famille (pour pouvoir, encore une fois, se faire passer pour
une victime).
Et comme celui qu’elle avait fait mettre en prison
réclamait, constamment, sa sortie de prison, Virginie s’était mise à fumer
cigarettes sur cigarettes (à chaque demande de libération, elle se mettait à
fumer), alors qu’elle m’avait affirmé (et promis) qu’elle avait arrêté le
tabac.
Un jour, Virginie m’avait déclaré « je
suis toujours senti plus forte que Dieu » (phrase révélant sa
mégalomanie).
Le fait d’avoir découvert une personne aussi perverse
comme elle, sur terre, a été très violent pour moi.
Certaines personnes ont objecté que Virginie aurait pu
être bipolaire. Je leur réponds qu’elle était, au contraire, très bien
médicamentée (8 psychotropes, du lithium, qu’elle prenait tous les jours. Je
l’ai vérifié). Donc, si bipolarité ou pas, celle-ci n’expliquait pas le
comportement terriblement manipulateur de Virginie (je repense, par exemple, à
son amant emprisonné sur une dénonciation calomnieuse de sa part).
Joël a été un des candidats de la marche
transhimalayenne, que j’ai organisée en 2002, candidat que j’ai choisi pour ses
capacités sportives.
Joël était un homme grand (1m90), assez costaux, ayant la
carrure de Fidel Castro (et en ayant l’apparence). Il a participé aux trois WE
d’entrainement dans les Alpes et le Juras. Durant tout la marche, qui a duré 2
mois, en Inde du Nord, il a été un compagnon, assez secret, réservé, mais en
apparence quelqu’un de plutôt timide, qui ne semblait pas poser problème. En
fait, j’ai su plus tard, des années après, qu’il avait emprunté de l’argent à
un des marcheurs et qu’il n’avait jamais voulu le lui restituer.
Joël et sa femme Jacky me tenaient régulièrement par
mail, du projet de Joël de faire le tour d’Europe en vélo, puis de son autre
projet de faire le tour du monde en vélo.
Au départ de son tour d’Europe, en 2004, Joël
s’était fait renversé, fauché par un chauffard ivre,
qui l’avait laissé pour mort. Il était ressorti, de ce grave accident, vivant,
mais avec de graves séquelles, dont un grave trauma crânien (au lobe frontal,
visible à l’IRM), avec une perte totale et durable du sens de l’équilibre.
Désormais, il ne peut plus faire du vélo qu’avec un vélo tricycle, couché, ou
marcher en s’aidant d’une canne (ou bien il doit longer les murs et s’y tenir
dès qu’il sent une perte d’équilibre).
Depuis son trauma crânien, sa femme Jacky me dit que Joël
a complètement changé de personnalité, que son humeur est devenue plus
instable, acariâtre, qui a souvent des crises de colère ou de caprices. Il me
demande de l’aider, en l’aidant à faire le tour d’Europe, en vélo tricycle, et
en l’accompagnant.
Joël ayant une volonté de fer, à force de rééducation durant
12 mois, avait retrouvé la mobilité de ses jambes. Il s’entraînait de nouveau
avec son vélo tricycle, en commençant par le tour d’Auvergne, puis par un tour
de France.
Bien que je travaille (et que cela va me poser des
problèmes professionnels), Joël et Jacky insistent pour que je l’accompagne
durant son tour d’Europe, qui devrait durer 8 mois.
Joël n’arrête pas de se réclamer de mon amitié. Je lui
dis que cela ne m’arrange pas parce que je travaille à la SNECMA (et mon
contrat s’y termine dans 1 mois). A nom de notre « amitiés », comme il
est très riche, il me promet une indemnité, en chèque emploi service de 900 € /
mois, durant ces 8 mois (ce qui me décide à accepter).
Jacky, sa femme, me confirme ce salaire, en échange du
service de mon accompagnement en vélo.
Finalement, j’accepte. Joël m’achète alors un vélo à 1000
€. Puis Joël entame sa traversée de l’Europe.
Avec ce vélo, un mois après (à la fin de ma mission CDD),
je dois le rejoindre dans un port du nord du Danemark. Ce que je fais.
Mais dès que je commence à l’accompagner, il commence à
me traiter comme si j’étais un serviteur et lui un noble privilégié, ayant
serviteur ou manant à son service (il n’a plus de respect). Il n’est plus
question d’amitié. Je suis déçu.
Durant ce tour, je suis toujours en contact téléphonique
avec Jacky. Je lui fais part du problème, elle met ce problème juste sur le
compte du trauma crânien de Joël et m’exhorte à continuer pour la sécurité de
Joël. Car effectivement, il est dans la toute-puissance et est assez casse-cou
(ou trompe la mort). Joël semble se ficher des lois du code de la route, en
vigueurs en Norvège, par exemple, n’hésitant pas à emprunter la chaussée d’une
autoroute très fréquentée.
Joël est très inquiétant. Il traite les employés des
magasins, où nous nous ravitaillons, comme quantité négligeable (avec un
certain mépris, il m’affirme qu’on doit s’adresser à eux, qu’avec trois mots
maximum).
Il aime bien disqualifier les gens. J’ai une amie
adorable, très correcte. Il me dit « elle
est gentille. Dommage qu’elle manque de personnalité », n’ayant pas
conscience que cette amie est aussi courageuse.
Il n’arrête pas de me manipuler, de me mentir, de me
maintenir sous ma coupe. La vie avec lui n’est pas drôle (il n’a aucun humour
…).
Pour échapper de cette atmosphère étouffante, je ne cesse
d’avoir des contacts avec les Norvégiens, car je suis plutôt social,
j’aime le contact humain (alors que Joël est terriblement misanthrope et ne se
lie avec personne, il est excessivement méfiant). Mais à chaque fois que je me
fais un nouvel ami, il chercher sans cesse à m’isoler, à me couper de tout
contact avec les autres et donc avec ce nouvel ami.
Il me fait, régulièrement de crises de colère, par
exemple, pour une somme de deux couronnes norvégiennes et six sous. Joël est
quelqu’un qui peut être très avare ou radin (sauf pour les logements coûteux,
type bungalow que nous louons régulièrement, parce qu’il fait froid en Norvège.
Il n’hésite pas à entrer dans des hôtels sur la route, pour en voler les carrés
de beurre, les sachets de sucre, les pots de confiture. J’ai honte, parce qu’il
riche).
Mais pour le grand public, pour les journalistes
norvégiens qui suivent notre périple (à cause du handicap de Joël et parce que
Joël a dédié se tour à la cause d’Ingrid Betancourt et du bouddhisme), il
apparaît toujours comme le bon bougre, sympa, « brave »,
« innocent », tel qu’il nous était apparu durant la marche
transhimalayenne.
Joël possède beaucoup de comptes bancaires, dont des
comptes cachées (étant excessivement méfiant y compris envers son épouse
Jacky). Il a toujours refusé qu’elle puisse s’occuper des comptes de la
famille.
Un jour, le banquier de Joël prévient Jacky que 22.000 €
a disparu de ses comptes. Joël refuse de dire à Jacky ce qu’il a fait de 22.000
€, qu’il a prélevé sur un de ses comptes (il joue alors la comédie, il donne
l’impression qu’il perd la mémoire, alors que je constatais pourtant durant
notre voyage en Norvège qu’il est toujours aussi intelligent, brillant, et
qu’il a bien toute sa mémoire).
Joël jouait aussi à un autre drôle de jeu, durant notre
voyage, me disait qu’il va m’offrir le vélo à 1000 €, qu’il m’avait acheté, si
je l’accompagne jusqu’au bout. Mais je lui réponds que je ne suis pas venu
l’accompagner, juste pour obtenir le vélo.
Régulièrement, il me dit me faire cadeau du vélo, puis il
fait une crise de colère opportune et me dit qu’il me reprend le vélo (ce petit
jeu puéril est assez pénible).
Je m’aperçois aussi qu’il passe son temps à me mentir et
à mentir à Jacky, ce qui m’oblige à le reprendre moralement régulièrement
(personnellement, je ne supporte pas le mensonge et la manipulation).
Arrivé à l’auberge de jeunesse de Tromso, il m’informe
qu’il me fait réellement cadeau du vélo (et que là, il faut le croire), en
adoptant le visage d’une personne rempli de bonté, un visage doux, rayonnant
qui semble refléter la béatitude divine _ son apparence de bonté sans faille a
toujours été très déstabilisante, pour moi. Dès qu’il prend son visage d’une
infinie bonté, ce visage a toujours le don de me faire fondre et me pousser à
lui faire confiance.
Je lui fais répéter sa promesse, j’insiste, et il me la
répète deux fois et il me donne l’apparence de la plus extrême sincérité,
apparence de sincérité qui est très déstabilisante (car quand il continue
à mentir à ce point, avec ce talent, montrant alors un tel air de sincérité sur
son visage, cela me met alors mal à l’aise).
Or un jour, après, sur la route du Cap Nord, alors que
l’on est à 70 km de Tromso, nous nous rendons à l’interview d’un journaliste. Durant
cet échange, Joël lui avait parlé Franglais (au point que le journaliste ne
comprenait pas du tout les propos de Joël. J’avais été alors obligé de les
traduire en Anglais).
A la sortie de l’interview, Joël me fait soudainement une
crise de colère, au point que ses cris s’entendent à travers tout le village,
me reprochant de vouloir récolter, à sa place, la gloire de ce voyage, devant
ce journaliste, alors que le héros de cette aventure c’est lui, que c’est lui
qui est à l’origine de l’évènement médiatique et qu’à cause de cela, pour me
punie, il me reprend le vélo. Je lui ai dit qu’il me l’a donné et que je lui ai
fait répéter par 3 fois.
En ayant tellement marre de ce petit jeu sur le cadeau ou
non du vélo (donné, repris, donné, repris), et ayant aussi découvert qu’il
continuait à manipuler sa famille, en se faisant passer pour la victime, face
au méchant Benjamin, qui l’accompagnait (au point que son fils Christophe, qui
est totalement sous la coupe de son père, est très en colère contre moi), je
décide de quitter, cette fois, définitivement Joël, malgré les exhortations de
Jacky. Je lui dis que je lui rendrais le vélo à son retour en France.
En effet, déjà durant les 2 mois, qu’avait duré la
traversée de la Norvège, j’avais plusieurs fois menacé de quitter Joël (et ce
beau tour) et à chaque fois, Jacky avait réussi à me convaincre de revenir sur
ma décision, au nom du trauma crânien de Joël et de notre amitié.
Je pense, après coup, que Jacky était totalement
manipulée, et sous la coupe de Joël, bien avant le trauma crânien. Par exemple,
c’est Joël qui l’avait convaincu de renoncer à exercer son métier de médecin et
de psychothérapeute, alors qu’elle avait pourtant ces deux diplômes, gâchant
ainsi, pour toujours, ses compétences. Il l’avait tellement isolée, que quand
Joël partait en expédition, il lui laissait à peine d’argent pour survivre.
Joël étant tellement sûr de lui de continuer de m’avoir
sous sa coupe, alors que j’effectue les 70 km du retour vers Tromso, ne croyant
pas que je le quitte définitivement, qu’il continuait à me téléphoner pour
savoir si je vais bien.
De Tromso, je rentre en avion sur Paris, avec le vélo
dans la soute.
Dès qu’il comprend que je ne reviendrais sur ma décision,
il m’en voudra à mort.
A la fin de sa tournée solitaire de l’Europe (qui s’est
bien passé), il me réclame le vélo que je lui restitue. Mais au dernier moment,
il veut me le vendre 900 €, ce que refuse. Ce qui le met en colère. Il cherche
à se venger, en disant du mal de moi. Comme c’est moi qui tenait le blog du
voyage, il me demande de le détruire. Ce que je refuse, d’autant que ce blog ne
montrait que les bons côtés de Joël et de notre voyage.
Plus tard, Joël a été tué, renversé par une voiture en
Nouvelle-Calédonie. Mais malgré cela, j’ai du mal à avoir de la compassion pour
lui.
J’ai rencontré Diane, en septembre
2017, lorsque je commençais une formation « d’ouvrier du paysage, à
l’AFPA.
J’avais vraiment décidé de réussir
cette formation et comme je suis habituellement assez moteur / locomotive, je
voulais être une force de propositions positives, au sein de mes camarades,
souvent des personnes à la dérive, que pôle-emploi avaient placé là pour qu’ils
retrouvent un emploi. Parmi, il y avait 4 fumeurs réguliers de cannabis.
Diane, une fille plutôt masculine,
était celle qui fumait le plus le cannabis, sans presque se cacher, alors
qu’elle risquait une mise à pied d’une semaine (puis l’exclusion), selon le
règlement intérieur de l’AFPA. Elle n’hésitait pas à faire la promotion de la
consommation du cannabis, avec les autres, affirmant que « c’est
cool ».
Ce qui m’avait frappé, en me
montrant son CV, est qu’à seulement 26 ans, elle avait passé à changer
d’emplois. C’était bizarre, cette instabilité professionnelle chez cette
personne qui en apparence semblait solide.
Elle n’était pas très sentimentale,
mais elle était aussi assez motrice, ayant une capacité d’organisation. Je ne
sais pas comment mais elle avait un certain ascendant sur les membre du groupe.
Elle affirmait être passionné de
permaculture. Sabrina, l’examinatrice qui avait retenu ma candidature pour
cette formation, m’avait affirmé que Diane aimait comme moi la permaculture et
que nous nous entendrions bien ensemble. Donc, j’étais plutôt bien disposé au
départ envers Diane, d’autant qu’une personne qui fume le cannabis et aime la
permaculture ne pouvait être à mes yeux, qu’une personne décontractée, et a
priori sympathique.
Mais à la longue, j’avais observé
qu’elle était très orgueilleuse et que plus le temps avançait, plus il y avait
un conflit de leadership entre elle et moi, au niveau du groupe,
sans que je le désire.
Pendant un mois, Diane semblait être aux « petites soins avec
moi », en faisant des cadeaux _ tel, par exemple, un gros cadenas pour mon
casier, un pot de baume du Tigre qu’elle avait préparé elle-même (ou comme le
fait porter mes outils). Je croyais
réellement qu’on s’entendait très bien.
Cinq jours, environ, avant le 25
octobre, je croyais toujours être très bien considéré, par les stagiaires de
mon groupe.
D’autant que j’avais accompli beaucoup
de choses pour eux (je faisais le maximum).
Par ailleurs, j’étais un
peu le chouchou des formateurs de ma formation, dont Jean-Paul Lacoste, Nicolas
et Olivier (j’étais le premier de la classe (au niveau de mes notes, en
reconnaissance de plantes). Ce qui était peut-être plus embêtant relativement
au groupe (qui pouvait concevoir de la jalousie pour moi).
Comparativement Diane
était en queue de peloton au niveau des notes de reconnaissance des plantes. La
dernière fois, elle avait bien révisé et elle était sûre de réussir (elle me le
dit). Mais elle n’obtint que 8/20, alors que j’avais 16/20. Je l’avais vu
concevoir un immense dépit.
Mais tout le monde voyait
que j’étais très travailleur (que je n’étais pas le dernier à donner un coup de
collier) et donc je croyais qu’on me respectait.
Même quelques stagiaires
m’avaient témoigné avoir été impressionnés par ma capacité de travail, alors
que j’avais pourtant 60 ans (et ils avaient bien insisté sur le fait que j’avais
60 ans).
Vers le 20 octobre, j’ai
vu Diane prendre à part, successivement, chaque stagiaire de mon groupe (je
l’ai vu faire, par exemple, avec M. Daniel, avec Jérôme etc.). Mais
bizarrement, elle ne m’a jamais pris à part et je ne s’est jamais adressé à
moi.
Or juste après, sans
raisons apparentes, tous mes camarades stagiaires m’ont soudainement évité, ne
me disaient plus bonjour, étaient assez méprisant à mon égard … et je ne savais
pas pourquoi. Je m’en suis aperçu tout de suite, et cela m’a tout de suite
inquiété.
Intuitivement, sans que
je sache pourquoi, j’ai senti que Diane était à l’origine du changement
d’attitude des stagiaires à mon égard. En effet, Diane est une personne très
dominante, ayant beaucoup d’autorité et d’ascendant sur les autres (un peu
comme un gourou envers ses disciples).
Le mardi 25 au soir, dans
l’entrée qui conduit en même temps à la salle de cours et au vestiaire des
femmes, j’ai voulu avoir une explication avec elle, afin de comprendre ce qu’il
se passait de conflictuel, entre elle et moi et entre le groupe et moi.
Or ce soir-là durant
notre discussion, elle a soudainement révélé un visage très méprisant (voire
haineux) à mon égard, un visage que je ne lui avais jamais connu auparavant.
Par exemple, elle m’annonçait
qu’elle m’accusait :
1)
De lui envoyer des messages Facebook à caractère
pornographique … concernant de gens dévoyés, « à la sexualité malsaine
de soumis » (dixit ses paroles)[118] (ce que je n’avais jamais fait).
2)
Qu’elle avait enquêté,
sur moi, sur Facebook, et qu’elle avait découvert que je faisais partie de
groupes de soumis où j’y exposais ma sexualité de soumis[119] (que j’étais un débauché, pervers).
3)
Qu’elle avait déjà
prévenu tous les stagiaires de mon groupe de ma sexualité malsaine, afin qu’ils me mettent en quarantaine, raison pour laquelle j’étais
justement mis en quarantaine par le groupe. « Fait que je devais avoir
déjà constaté, depuis plusieurs jours » commentait-elle.
4)
Qu’à cause de ma
sexualité malsaine, elle ferait tout pour me virer du groupe. Et
là, son annonce était très grave pour moi.
5)
Puis elle m’accusait
d’avoir sans cesse une attitude d’attouchement sexuel avec elle (ce qui a jamais été le cas).
6)
Que je m’imposais à elle,
que j’étais un poids et une charge pour
elle et tout le groupe (ou que mon attitude de gentillesse tout azimut n’avait
pour but que de me faire accepter par le groupe[120]).
7)
Que je n’écoutais
personne, que je coupais la conversation à tout le monde, que j’imposais mes
idées à tout le monde[121].
8)
Que Je faisais trop de
publications dans le groupe Facebook « ODP Lardon 2006 »[122], que mes publications étaient déplacées et que donc elle allait me virer,
ce soir même, du groupe « ODP Lardon 2006 ».
J’essayais de comprendre
pourquoi elle m’accusait aussi violemment, sans m’avoir envoyé de signes
avant-coureurs (concernant de possibles reproches à mon égard), les jours
précédents … alors que je n’avais rien à me reprocher et que je m’étais
toujours bien comporté avec elle.
Je me demandais si je
n’avais pas affaire à une femme homophobe et transphobe virulente, du fait de
mes nombreux messages en faveur de ces minorités, sur Facebook (et qui aurait
dissimulé son aversion irrationnelle pour moi, sans jamais ne m’en rien
montrer). Je me disais juste n’avoir pas de chance d’être tombé sur une
homophobe fanatique.
Le déroulement de cette
succession d’accusation n’avait ni queue, ni tête. Et je n’en comprenais pas la
logique. C’est pour cela que j’insistais auprès d’elle pour en savoir plus,
pourquoi elle m’accusait comme cela, soudainement (sans raison logique,
normale).
A la fin, j’insistais
lourdement auprès d’elle (j’ai même crié) que si elle continuait à porter cette
succession d’accusations graves, elle allait me faire exclure définitivement de
l’AFPA et qu’elle allait briser ma carrière.
Mais plus j’insistais,
plus elle devenait violente, jusqu’à me déclarer qu’elle allait m’accuser de
viol, en joignant le geste à la parole, en criant alors « Lisan, il veut me violer »,
tout en me repoussant violemment avec son pied (c’était son acte de mépris
ultime à mon égard).
Comme elle refusait toute
discussion, ou de me montrer les messages pornographiques incriminés, tandis
qu’elle continuait à entrer dans le vestiaire des femmes, et que je continuais
toujours à tenir la porte, elle m’a annoncé que si je continuais à tenir la
porte, elle crierait « au viol ». Or immédiatement, avant même que
je retire ma main de la poignée de porte, elle criait effectivement
« LISAN, il veut me violer ! », « LISAN, il veut me
violer ! », faisant accourir les stagiaires de mon groupes présents à
proximité. Elle me déclara alors qu’elle avait des témoins des faits que
j’avais voulu la violer et qu’elle allait porter plainte tout de suite auprès
du directeur et qu’elle allait s’y rendre immédiatement.
Elle s’était conduit ce
soir-là d’une manière implacable, alors que je la suppliais pourtant de ne
pas faire cela, de ne pas porter des fausses accusations d’attouchement, contre
moi, car sinon elle briserait ma carrière.
Le fait qu’elle m’accuse
de viol, j’en étais complètement bouleversé, malade.
Note : Diane avait créé
un groupe Facebook « ODP Lardon 2016 », pour y relater la vie
du groupe au jour le jour.
Or ce soir-là, très
inquiet de toutes ses accusations, j’y écrivais un message indiquant « que si l’on m’avait accusé d’avoir une
soi-disant sexualité malsaine auprès de tous les membres du groupe, que
cette personne n’avait pas à exposer ma sexualité devant tout le monde, que ma
sexualité, quelle qu’elle soit, ne regardait que moi. Et je rajoutais j’ai
toujours été le défenseur de nombreuses causes, dont la cause tibétaine, la
cause des femmes, la causes des minorités sexuelles (homosexuels,
transsexuels), que je n’en avais pas avoir honte et qu’il ne fallait rien de
déduire de ma sexualité, à partir des causes que je défends ».
Dans
mon esprit, je n’avais rien à me reprocher et y compris en ayant envoyé ce
message, destiné à faire une mise au point. Et je voulais
que ces choses (cette vérité) soient bien précisées dans ce groupe Facebook.
J’ai aussi le souvenir
que dans le message Facebook que j’ai envoyé dans le groupe « ODP
Lardon 2016 », le soir du 25 octobre, que j’avais aussi ajouté cette
phrase « Méfiez-vous des personnes qui font [ou commettent] de
puissants mécanismes de projections ». Bien que je n’étais pas du tout certain que les stagiaires, de mon
groupe, comprendraient le message et savent ce qu’est un « mécanisme de
projection » en psychologie[123].
Dès qu’elle a vu mon
message Facebook, elle l’a effacé [124], puis elle
m’a retiré immédiatement mon accès au groupe Facebook « ODP Lardon 2006 »,
sans m’en informer. Puis, dans la foulée, ce même soir, elle a supprimé ou
renommé ce groupe (donc je pouvais plus avoir accès à ce groupe) et supprimé
notre lien d’amitié Facebook[125] [126].
Le lendemain, j’étais
convoqué par le directeur du centre AFPA de Lardon, M. Mallard, secondé par le
directeur de la formation, M. Violette. Ils m’ont demandé de m’expliquer, sans
m’exposer le pourquoi de l’entretien, me disant juste « vous savez
certainement pourquoi je vous ai convoqué, je n’ai pas à vous l’expliquer ».
Et je lui avais répondu « je suppose que c’est suite au
différent que j’ai eu avec M. Diane AVINEE, hier soir ».
Face aux autorités du
centre l’AFPA (le directeur du centre, M. Mallard et le directeur de la
formation, M. Violette), j'ai alors compris que cette Diane a maintenu ses
accusations de harcèlement (sexuel ou moral) de ma part contre elle (auprès des
responsables du centre AFPA de Lardon).
A cause de la gravité
des accusations portées par Diane, le soir précédent, j’ai essayé de me
défendre maladroitement, comme je le pouvais de ses accusations, en décrivant
exactement tous les mots, qu’elle m’avait dits ou qui avaient été échangés
entre nous, devant la porte de ce vestiaire [ce qui donnait peut-être
l’impression que je la chargeais], face à ces deux directeurs.
Et donc, j’expliquais aux
directeurs de l’AFPA que les accusations de Diane étaient sans queue ni tête et
que Diane, ce soir-là, m’avait témoigné une haine et un mépris incroyables, que
je lui avais jamais vu et que je ne comprenais pas d’où venait sa haine (alors
qu’elle avait, auparavant, tout le temps, été gentille ou semblant correcte
avec moi et que j’avais été toujours été correct avec elle et qu’il n’y avait
rien entre elle et moi).
Je leur expliquais à quel
point cette histoire était déstabilisante pour moi, alors que j’ai la certitude
absolue d’avoir toujours été correct et gentil avec elle.
Il est vrai que pendant
cet exposé, j’étais, en même temps, très en colère contre Diane [parce qu’elle
avait jusqu’au bout de sa démarche de désinformation et de mensonge], parce
qu’au lieu de calmer le jeu, en portant plainte auprès du directeur (en
maintenant sa plainte), elle avait tout fait pour envenimer les choses.
En plus j’avais l’impression qu’elle m’avait trahi, porté une terrible coup
de poignard dans mon cœur, asséné par surprise, alors que j’avais totalement
confiance en elle.
Le pire est que personne
du groupe n’a voulu me défendre et n’a voulu me croire. C’était comme un second
coup de poignard dans le cœur (très douloureux).
Et j’ai montré, durant
cet exposé, que j’étais en colère contre elle et ses accusations, que j’étais
sur le point d’exploser, de ne pas contrôler mes émotions.
J’étais tellement en
colère que j’ai dit, exigé « j’exige
une confrontation immédiate avec elle ». Je veux qu’elle répète devant
moi tout ce qu’elle vous a dit. Mais ma colère contenue n’a pas impressionné
ces deux directeurs.
M. Mallard m’a alors
accusé violemment d’avoir accaparé toute la conversation, durant ces 10 mn,
sans jamais avoir cherché à l’écouter (pourtant c’était eux qui m’avaient
pourtant incité, au départ, à parler et qui m’écoutaient, sans m’interrompre).
Il m’affirmait que je l’avais empêché de s’exprimer, ce qui était faux.
Que mon attitude, démontrant
une absence d’écoute de ma part, ne faisait que leur confirmer que ce que le
groupe (et les témoins) disait sur mon compte, que j’étais une personne qui
accapare la conversation, que je n’écoute pas les autres, que je m’imposais aux
autres, que j’étais en accusation et que donc je n’avais rien à exiger à
l’AFPA. Que d’exiger était la preuve que j’étais dictatorial.
Que mon ton, mes
exigences étaient la preuve que j’étais une personne psychorigide, totalement
incapable de se remettre en cause[127]. Que
je n’avais qu’une seule chose à me faire, ici devant
eux et devant la gravité des faits, était de me taire. Par la suite, il
m’a répété plusieurs fois, « taisez-vous ! », d’un ton
sec (qui n’appelle pas la contestation), chaque fois que j’essayais de protester.
Et cela a débouché sur un vrai conflit avec lui. Car je n’acceptais pas son ton
cassant à mon égard.
M. Mallard m’a alors
informé que jamais Diane, ne m’avait accusé de viol devant lui, que je
chargeais inutilement cette dame, qui
avait été gentille avec moi, devant lui[128].
M. Mallard m’a aussi
reproché d’avoir envoyé ce message, dont leur a parlé Diane, pour régler mes
problèmes personnels, sur groupe Facebook « ODP Lardon 2006 », groupe qui est destiné uniquement à décrire
la vie de paysagiste des stagiaires. Et que c’était une faute grave de ma part.
Je lui ai répondu que si l’on
me refuse de me révéler ce dont Diane m’accuse, l’on me refuse alors le droit à
pouvoir me défendre, ce qui n’est pas normal. Et je leur disais que si l’on
accuse de faits aussi graves, il faut alors fournir des faits précis, datées,
dans lieu précis, avec une description précise des faits … demande rejetée par M. Mallard et M. Violette.
M. Mallard ajoutait que
comme je n’avais, à aucun moment, durant l’entretien, manifesté une attitude
d’excuse [ou d’humilité] envers Mlle Diane, donc ils
me déclaraient qu’eux les directeurs avaient pris la décision de me mettre à
pieds avec interdiction de rester présent sur le site de l’AFPA (sous peine
d’exclusion définitive), y compris dans ma chambre au AFPA et que j’avais
interdiction d’approcher les stagiaires.
M. Mallard m’indiquait qu’il y avait deux autres témoins des faits, qui
corroboraient les dires de Diane, et donc qu’il croyait plus ces 2 témoins que
moi. Il refusait de me dire les noms de ces deux
autres accusateurs.
Donc, à la fin de cet
entretien, j’ai compris que tout cet entretien était systématiquement à charge
contre moi.
Et j’ai compris que jamais,
ils n’ont cru que Diane (ou / et ses témoins) auraient
pu mentir aussi gravement et pu faire un coup monté contre moi [à l’aide ou non
de ses deux complices Stephane et Jérôme].
Puis M. Violette m’a présenté une feuille (un courrier)
déjà toute prête, parlant de mon « comportement de harcèlement
vis-à-vis d'une stagiaire de votre groupe », indiquant ma mise
à pieds, qu’il voulait m’obliger à signer.
Par contre ni M.
Violette, ni M Mallard, ne m’ont
expliqué ce qu’était un recours interne auprès du Siège de l’AFPA. Ils
ne m’ont pas expliqué les règles jeux concernant ce recours.
Or comment faire un
recours, si l’on ne m’explicite / précise pas les faits graves et précis dont
l’on m’accuse.
Nulle part, ils m’ont
indiqué la règle du jeu ayant cours à l’AFPA, lors de cette procédure
disciplinaire, hormis le fait que lors du prochain entretien, je pourrais me
faire aider, me faire assister par une personne de mon choix, à condition que
celle-ci fasse partie de l'établissement en qualité de stagiaire ou de membre
du personnel.
Juste après cet
entretien, je me suis rappelé de la gravité
d’accusation de viol porté par Diane, la veuille, et donc j’ai donc tenté de
téléphoner à M. Mallard, entre 12h et 12h30, pour lui dire que l’accusation de
viol était quand même grave et que c’était la raison de ma colère (car j’avais
l’impression de m’être fait piégé par elle). Je suis tombé sur un homme qui m’a
promis de transmettre ce message à M. Mallard.
Juste après cet
entretien, des collègues stagiaires m’ont dit que j’aurais mieux fait de
m’excuser auprès Diane, ainsi je n’aurais pas été mis à pied (et ainsi les
choses se seraient calmées).
Des collègues m’ont aussi
affirmé que la règle du jeu au AFPA, était que le directeur mettait toujours à
pieds, pour faire peur, pour obtenir la soumission du stagiaire, mais après qu’il le réintégrait toujours, afin
que le stagiaire comprenne la leçon.
Je leur ai répondu que
« je ne vais pas m’excuser d’un fait que je n’ai pas commis »
[c’est mon principe éthique].
Donc, durant 10 jours,
j’attendu cette lettre recommandée qui n’arrivait pas.
J’ai enfin reçu cette
lettre recommandée, le 2 novembre (alors qu’elle était datée du 26/10), pour
une convocation pour le 4 novembre, contenant :
« Objet : Convocation
à l'entretien préalable
Monsieur,
Je vous invite à vous
présenter le 04 novembre 2016 à 11h00 au bureau du Manageur.
Vous serez entendu par
Monsieur Thierry NOZIERES sur les faits qui se sont déroulés le 25/10/2016.
Description des faits :
Harcèlements vis-à-vis
d'une stagiaire de votre groupe.
Vous pouvez, si vous le
souhaitez, vous faire assister d'une personne de votre choix, à la condition
que celle-ci fasse partie de l'établissement en qualité de stagiaire ou de
membre du personnel ».
Il n’était pas indiqué ce
que signifiait « Convocation à l'entretien préalable » dans
cette lettre (c’était une appellation vague).
J’ai téléphoné M.
Violette, la veille de cette convocation, pour savoir si je pouvais rencontrer
les stagiaires sur le site du centre (parce que je ne les connais que sur le
centre), possibilité qui m’a été refusé.
Par la réception tardive
de ce courrier (le 2 novembre) _ m’offrant un délais trop
court, pour organiser ma défense _ et par ce refus, M. Mallard et M.
Violette me refusaient de nouveau le droit à me défendre.
Ce qui m’a choqué était
que pendant que j’étais mis à pieds, Diane, elle, avait pu venir continuer sa
formation et être présente sur le site (ce qui prouvait qu’on la croyait elle
et pas moi).
Or pendant, tout ce temps
où je n’avais pas le droit à une défense, elle pouvait continuer à influencer
(charmer) les stagiaires, dans le sens de ses intérêts (ce qui n’est pas
normal).
10 mn avant l’entretien,
j’ai rencontré M. Jérôme de SAINT-JUST, le délégué de classe, qui m’avait
assuré qu’il allait m’aider et que je pouvais me confier à lui en toute
confiance, et M. Daniel BARATIN, que j’avais aidé et qui me disait être
prêt à m’aider.
Or durant l’entretien,
ces deux personnes m’ont chargé, prétendant que j’étais une personne qui m’imposait toujours aux autres et qui
n’écoutait pas les autres (une accusation que pourtant jamais personne n’a
porté contre moi, durant toute ma vie[129].
Durant ou au début de
l’entretien, M. Violette m’a annoncé que durant ma mise à pieds, M. Mallard et
M. Violette avaient déjà pris la décision de m’exclure définitivement,
en me présentant un courrier déjà prêt :
« Lettre remise
en main propre contre décharge
Objet : Notification
de sanction
Monsieur,
Pour faire suite aux
faits exposés concernant votre comportement inqualifiable envers la
stagiaire de votre groupe, j'ai pris à votre encontre la décision suivante
:
[X] Exclusion définitive
de votre formation
Cette sanction est
effective à compter de la date de réception de la présente lettre.
Vous avez la possibilité
d'exercer, dans les plus brefs délais, un recours interne auprès du Siège de l’AFPA
: Département Qualité / Médiation, 13 place du Général de Gaulle 93108
Montreuil sous Bois. Ce recours n'a pas d'effet
suspensif sur la sanction ».
Et que cette décision
était irrévocable [que je ne pouvais pas la contester], et que cet entretien
n’était pas un entretien de discussion, mais un entretien de notification de
mon exclusion définitive de la formation (juste et uniquement une
formalité).
Que même si cette
décision peut me sembler arbitraire, les décisions des responsables de l’AFPA
sont souveraines, qu’elles ne nécessitent aucune justification auprès du
stagiaire sanctionné.
Il expliquait aussi que
pour assurer la cohérence du groupe, que c’était la meilleure décision, du
point de vue du AFPA.
Il me précisait que je
peux toujours faire un recours auprès du Médiateur de l’AFPA, mais qu’il y a
peu de chance qu’elle aboutisse.
Je lui répété qu’il
refuse de nouveau mon droit à avoir une défense. Je lui dis que quand une
personne vous accuse de viol et crie au viol, c’est normal qu’on soit énervé contre
cette personne.
Il me dit que les deux
autres témoins n’ont pas relaté entendu Diane crier au viol.
Je lui rappelle que juste
après notre dernier entretien, j’ai tout de suite appelé le secrétariat de l’AFPA,
pour relater à M. Mallard, cette accusation de viol proféré par Diane, que je
suis tombé sur un homme, entre midi et 12h30, qui m’a dit qu’il allait
transmettre le message M. Mallard.
M. Violette m’a alors
répondu que cette accusation de viol était effectivement grave, mais que
j’avais dû alors en parler au : Département Qualité / Médiation, que
j’avais tout le temps pendant ces dix jours (pendant ma mise à pieds).
Que de toute façon, aucun
homme n’a transmis ce message à M. Mallard. Que de toute façon, il était trop
tard et que leur décision était déjà prise, à la date de cet entretien.
Je lui ai encore précisé
que nous nouveau il me refuse tout droit à la défense, alors que je tiens
énorme à cette formation [que je me suis beaucoup impliqué dans celle-ci,
qu’elle est très importante pour moi et mon avenir], alors pourtant
l’accusation est grave et que je veux en savoir plus sur le contenu précis de
cette accusation, qu’il a le devoir de vérifier les faits.
M. Violette a alors
prétendu que Diane est une gentille fille, honnête et qu'il avait plus tendance
à la croire [que moi], d'autant,
d’après lui, qu'elle a dit des choses sur mon moi, qu'il s'interdit de me
révéler et qu'il lui a promis, à sa demande, de ne pas me révéler.
Que Diane avait juste
affirmé, aux responsables du centre, que je la harcelais, que je pénétrais
trop dans sa zone d'intimité, que
j'avais des gestes équivoques et que donc, à la longue, j'en étais
devenu inquiétant[130]
(selon M. Violette). Et que les faits sont corroborés par les
deux autres témoins.
Je lui ai répondu que si
l’on refusait de me révéler ce dont Diane m’accuse (parce que soi-disant il
doit respecter sa promesse), alors l’on me refuse le droit à me défendre, ce
qui n’est pas normal.
Il
n’a pas voulu continuer la discussion, disant que je peux toujours m’adresser
au médiateur de l’AFPA.
Je rajoute aussi lors du
2nd « entretien » avec M. Violette, j’avais aussi apporté,
pour ma défense :
1)
Un dossier (déjà épais)
déjà remplis de témoignages de moralité d’amis et témoignages des aides
que j’avais apportés à des malades (dans le cadre de mon association
« Papillons en cage » de soutien aux malades souffrant de céphalées
de tension chroniques) et d’Africains que j’avais conseillés pour leur projets agricoles.
M. Violette a alors
refusé de prendre ce dossier, de le lire et l’a repoussé sur son bureau (toujours … indiquant qu’il était trop tard).
2)
Mon habilitation
confidentiel défense (ou habilitation CD), ci-jointe, celle qui m’a permis
de travailler dans une entreprise militaire T..
J’ai bien insisté, en lui
remettant mon habilitation confidentiel défense, que :
a) pour obtenir l’habilitation
confidentiel défense, une enquête de mœurs est réalisée par l’armée sur
vous, que vous ne pouvez pas l’obtenir, si votre casier judiciaire
n’est pas vierge.
b) Que c’est un document
plus fort qu’un « extrait de casier judiciaire vierge ».
Donc, si j’avais eu la moindre histoire de mœurs, je n’aurais pu
l’obtenir.
Je lui ai laissé l’habilitation
confidentiel défense, sur son bureau. Cela l’a un peu déstabilisé (dans ses
convictions), mais je ne pense pas qu’il ait mesuré l’importance de ce document
et le fait qu’il est dur d’obtenir l’habilitation confidentiel défense.
Or malgré de document, il n’a pas voulu recommencer le 2nd
entretien, sur de meilleures bases et a maintenu qu’il était trop tard, mais
que je pouvais toujours m’adresser au médiateur de l’AFPA.
Etant
donné que
a)
le Médiateur de l’AFPA a écrit « Il est inutile de me communiquer des
attestations d’honorabilité qui ont vocation à être produites devant les juridictions
répressives en cas de poursuites pénales », entendant par là qu’il ne
prenait pas en compte, dans l’évaluation de ma moralité et honnêteté, les
nombreux témoignages de bonne moralité, sur mon compte, qui m’avait été
adressés,
b)
qu’au bout de 3 semaines d’examen de mon dossier par le médiateur, alors que ce
dossier et que j’ai constaté aucune volonté de la part de l’AFPA d’enquêter
sérieusement auprès de tous les témoins, des élèves (pris séparément), des
formateurs, d’avoir la volonté sincère et honnête de rechercher la
manifestation de la vérité, quelle qu’elle soit, en allant au-delà des
apparences, en sortant de la paresse intellectuelle consistant à s’arrêter aux
premières « évidences », en se gardant du danger de
« l’enlisement (l’acharnement) dans l’erreur », et de la
« théorie de l’engagement » (de la difficulté à revenir en arrière
sur sa conviction, quand celle-ci est bien ancrée), je constatais que je
n’étais pas réhabilité et lavé de tout soupçon, donc je n’avais plus d’autre
choix que recourir aux services d’un avocat, pour obtenir cette réhabilitation.
Si l’AFPA me réintègre, c’est uniquement parce
qu’il y a un vice de procédure, parce qu’ils ne m’ont pas garanti le droit à
une défense juste et impartiale, pourtant garantie par le règlement intérieur
de l’AFPA. Non pas parce que l’AFPA
me croit innocent[131].
Dans
cette affaire, j’ai beaucoup perdu. Plus personne de mon ancien groupe de veut
me croire et croire que tout le monde s’est fait manipuler gravement par Diane.
Et c’est ce qui est le plus dur pour moi.
J’ai
perdu deux occasions de stages exceptionnels (que j’avais décroché), l’un au
jardin des serres d’Auteuil, dans le service des jardins de la Mairie de Paris,
l’autre au Conservatoire botanique de Cornouaille, occasion que je n’ai jamais
retrouvée.
J’ai
repris presque à zéro, le formation « ouvrier du paysage » dans un
autre centre AFPA, à Bernes-sur-Oise, mais le nouveau centre est moins beau. De
plus, j’ai pu reprendre cette formation uniquement parce qu’elle a été rajoutée
au dernier moment, alors que les formateurs n’étaient pas encore choisis par
l’AFPA (et donc tout n’a été improvisation durant cette nouvelle formation, au
grand dam des stagiaires).
Je
n’ai jamais retrouvé l’entrain, le dynamisme que j’avais montré à l’AFPA de
Lardy.
Je
n’ai plus été moteur durant cette nouvelle formation (j’étais plutôt en retrait
par rapport au groupe). Je crois que je ne m’en suis pas remis et que le grave
accident que j’ai eu après est lié à cette histoire (d’autant que je n’ai
strictement rien vu venir).
La
seule chose positive est que mes nouveaux camarades stagiaires se sont révélés
plus sympathiques que mes anciens camarades.
Je
me suis fait vraiment abusé par Diane, qui me semblait correcte, et chez
laquelle je n’ai vu jamais aucun signe avant-coureur, qui aurait pu m’avertir
de sa perversité.
J’ai raconté en détail cette
histoire, via ce texte : http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsLitteraires/Nouvelles/une-histoire-effrayante.htm
Ma voisine du dessous a
toujours été une personne sans affect, sans pitié, sans aucun respect pour
les autres, sans concession, sans reconnaissance, égocentrique _ tout tourne
autour d’elle _, mégalomane (alors qu’elle n’est pourtant qu’une simple
puéricultrice à la retraite).
C’est une personne qui
aime faire le mal[132],
d’une façon totalement décomplexée, qui parle fort, qui diffame sans complexe,
qui a un culot incroyable. Tantôt, elle me dit une chose, puis
quelques jours après, elle affirme mordicus qu’elle ne me l’a jamais dit (!). Elle passe son temps à mentir, d’une façon
jusqu’au-boutiste. Elle me manipule sans cesse.
Elle m’a fait, à
plusieurs reprises, des menaces, qui sont sont
toujours à prendre au sérieux, cette personne étant vraiment jusqu’au-boutiste,
quérulente[133],
persuadée d’une façon paranoïaque je cherche sciemment, constamment à lui faire
du tort.
J’ai eu plusieurs
dégâts des eaux, que j’ai causé chez elle (un peu trop). Mais j’ai toujours tout fait pour qu’il n’y ait plus de
dégâts des eaux chez elle … or, à chaque fois, un nouveau dégât des eaux
réapparaît, à 6 reprises de suite, à cause de mon unique erreur, en toute bonne
foi, d’avoir fait appel à des plombiers
d’urgence. Or c’est pourtant ma
voisine qui voulait ces interventions d’urgence, dans l’heure ou dans la
journée, en me mettant, à chaque fois, une pression énorme sur mes épaules.
C’est pourtant une personne que
j’ai aidée, pour des petits travaux[134]. Et
nous avons même eu une aventure amoureuse, ensembles, qui n’a pas duré
longtemps.
Voici toutes les menaces
disproportionnées (toujours
disproportionnées) qu’elle m’a fait
subir durant 20 ans à cause de ces dégâts des eaux :
Je passe sur d’autres épisodes
incroyables. J’en cite quand même
un : Un soir, elle me suivait silencieusement, de très près, dans mon dos,
alors que je montais l’escalier pour rentrer chez moi. Arrivée à son pallier où
se situe son appartement, elle m’annonce que « si elle me tuait, elle pourrait alors récupérer mon appartement ».
Daniel est un béninois directeur d’une ONG africaine « opération
Benediction », que j’ai voulu aider, par la mise en place de jardins
scolaires ou pédagogiques au Bénin, et qui s’est révélé être un gourou et un
dirigeant religieux d’une secte, avec des adeptes. Fait que j’ai constaté quand
je me suis rendu sur place pour le voir, au Bénin, en mars 2014.
Ce n’est qu’au bout de 4
ans, que j’ai dû me rendre compte que c’était un escroc africain
dangereux, menaçant et « fou ». Mais aussi une personne très tenace,
séductrice, très sûre d’elle.
Daniel, se prétendant
acteur humanitaire, a réussi à me tromper. Cette « tromperie » était
liée à des projets humanitaires au Bénin _ l’un de ferme-école et l’autre de
salle informatique.
Mes échanges par mails, avec Daniel, ont commencé à
partir du mardi 6 décembre 2011, par un 1er mail assez étrange[135], de
Daniel. C’est par ce long échange que s’est monté le processus complexe de mise
en place de la tromperie, qui a duré 3 ans et qui m’ont fait perdre environ
4000 €.
Pendant 3 ans,
il m’a envoyé des photos des jardins solaires qu’il avait mis en place, photos
sur lesquelles l’on voyait des jeunes au travail dans ce jardins. Pour obtenir
mes financements, il m’envoyait des dossiers très bien fait sur ses futurs
projets ou ceux de son associations (il n’y a avait raison que je doute de la
réalité des scènes photographies sur ces photos).
En plus, je suis
impressionné par ses connaissances en agronomies.
Arrivé sur place
au Bénin, avec tous les ordinateurs, que Daniel m’avait commandé pour la future
salle informatique de son association, il me réclame l’achat d’autres
ordinateurs sur place.
Je me rends
compte qu’il est incapable de me présenter les jardins scolaires des photos.
Tout juste, me présente-t-il un minuscule terrain retourné rempli de déchets.
A la longue, je
comprends qu’il est un « brouteur internet »[136],
un escroc qui passe son temps devant un ordinateur, jour et nuit, pour
escroquer les pigeons blancs de pays riches, en faisant appel à leurs bons
sentiments et compassion.
De plus, je me
rends compte qu’il est comme un gourou (au discours chrétien) dirigeant une
trentaine de jeunes béninois, qui le suivent aveuglément, et qui l’aident dans
ses mises en scènes photographiques destinées à escroquer les gogos, les naïfs
occidentaux, pour leur soutirer de l’argent pour des pseudo-projets
humanitaires imaginaires.
Etant installé,
dans un quartier périphérique d’Abomey-Calavi, loin de tout, d’autant qu’il
fait tout pour m’isoler de tout béninois, qui pourraient m’apporter un point de
vue critique et surtout des autres ONG béninoises (Songhaï, CREDI ONG), je me
rends compte que je suis en danger (de mort). Je décide donc de jouer au con
naïf.
J’avais de plus en plus
de très gros doute sur la loyauté de Daniel à mon égard (car je me rends compte
qu’il me manipule tout le temps[137]).
J’ai contacté Charles une personne qui le connaissait en lui posant la question
suivante : « En décembre, il m’a affirmé que
vous l’auriez incité à se méfier de moi (c’est ce qu’il m’a affirmé, en tout
cas). Le problème n’est pas que vous lui auriez dit « de se méfier de
moi », mais si cet épisode est vrai ou totalement inventé ». Je
pense qu’il l’a su et c’est à ce moment qu’il a commencé à me harceler pour
finir par des menaces de mort.
Exemples des
mails que Daniel m’a envoyés :
De : Daniel Benjamin ! Note : J’ai indiqué en gras et italique, les phases manipulatrices. Daniel n’est pas du tout un
« un jeune gamin ». Il a bien les
pieds sur terre. Il se moque de nous (ou de moi) dans ce mail [à un niveau
extrême]. C’est le grand
jeu de la manipulation, à un très haut niveau. Qu’a voulu dire
Daniel en écrivant « il serait très difficile pour toi
pour la suite » [est-ce un conseil, une menace ?]. |
De : Daniel Je
sais une chose, cher Benjamin. La valeur de ma très chère Florence
dépasse mille fois cette tablette numérique. Donc n'en reparle
plus. Ne polémiquons plus autour de ce sujet. Si ce problème persiste jusqu’à
ce jour, c'est parce que chacun ne veut pas situer sa responsabilité. Oui ! Florence
est entrain de prendre distance, ce que je
n'ai jamais souhaité, mais elle n'a autre solution que d'agir ainsi. Je l'a remercie de tout mon cœur
car elle a apporté sa pierre a l’édification de ma
vie personnelle et de mon Association. Il est vrai qu'elle continuera à me
soutenir. Wait and see.
Je
n'en doute pas. Note : J’ai mis volontairement
en gras et italique (voire en rouge) les phrases manipulatrices (en noir) ou témoignant d’un esprit
mégalomane (elles en rouge). En tout cas, c’est ce que je l’ai
compris. Pour moi, dans ce mail, il y avait volontairement une volonté, de
Daniel, de prendre une emprise ou un contrôle psychiques
sur mon esprit et ma volonté. Dans ce mail,
Daniel, qui ne perd jamais le Nord, brosse constamment, dans le sens du poil,
Florence (Florence étant celle qui a l’argent et donne les sous). Ce mail est
un modèle du genre en manipulation.
Daniel est un maître es manipulation. La phrase « ta générosité (que tu ne sais pas gérer) »
est, pour moi maintenant, représentatif de sa mentalité, comme je le
découvrirais au Bénin. Mais à l’époque, j’avais confiance en Daniel et je
croyais à sa sincérité et comme la venue de Florence dans notre projet commun
m’avait perturbé, j’étais vraiment persuadé que Daniel était manipulé par
Florence et donc sous son emprise ou influence. Et donc, j’étais persuadé
qu’il fallait que je fasse tout mon possible |
De : Daniel Ok.
Tu as parfaitement raison de me dire que je ne suis pas reconnaissant, mais
moi, je sais que je t'ai n fois témoigné de ma reconnaissance. Nous
ne sommes qu'au début de notre projet pour faire le bilan des dons. La
seule chose que je sais, tes œuvres témoigneront de toi. Même après ma mort
tes œuvres vont continuer à témoigner de toi. Je le dis par cette onction que
Dieu a mise en moi. Note : J’avais pensé que quand
Daniel avait écrit : « 2- Tu ne vois aucun inconvénient des docs
en ligne .ok On
était revenu dans monde normal, sans paranoïa. Quand Daniel
écrit « Je le dis par cette onction que Dieu a mise
en moi », on a vraiment l’impression que Daniel est
convaincu d’être missionné par Dieu [ou qu’il est un prophète de Dieu]. Je trouve que sa
conception de la reconnaissance est très particulière. Si l’on l’interprète
ses déclarations, en les lignes, il semble dire qu’on n’a pas besoin de
témoigner de la reconnaissance à son bienfaiteur, puisque Dieu y pourvoira
(!) (via probablement
la providence ( ?)). C’est un peu facile. |
De : Daniel Oke Envoyé : dimanche
13 avril 2014 08:37 À : Benjamin Objet : Réf.: RE: Un
homme averti un en vaut deux. Si tu avais respecté ce qu'on s'est dis avant ton départ, que tu dois m'envoyer le rapport,
avant qu'on ne mette en copie qui que ce soit. De deux : je déteste trop le fait que tu as commencé par critiquer
dans ton rapport le centre Songhaï, en mettant mon nom dans ton rapport
critique. Or ce centre est un centre de référence en Afrique. Troisième point est dans le même message : tu vas
jusqu'à y parler des chefs d'Etat en Afrique (pire dans le sens négatif).
Ben, mesures-tu la conséquence fâcheuse que cela peut avoir sur moi? Ça peut m'écourter la vie et
[causer] l'annulation de mon association. […] Écoutes ceci :
fais attention pour ne pas perdre mon amitié, car tu
vas regretter à jamais. De plus tu dois
comprendre que je ne suis pas dépendant de la France ou de vos aides.
Je suis désolé pour tes propos dans ce sens. Si je l'étais, j'aurais déjà
vendu mon association à un autre depuis et en serait le directeur. Mais rien
de tout cela. Je ne suis pas en train de te manipuler, pour être ami avec Flo. Non, le jour où elle-même va vouloir m'embêter......
pour cette discussion, je ne te laisserai aucune grâce pour te dire ma part de vérité.
J'ai vu combien de fois tu as rendu madame Lambert comme un Dieu pour te
sauver dans tes projets. Fais attention.
Prends pause et reviens à zéro dans ta psychologique. Oublies tout
tes projets et penses à ta stabilité. Recherches cette paix du cœur, que tu
as perdu depuis un bon moment et si tu peux aussi faire cette
prière (Dieu, père mon créateur : je viens vers toi,
ôte de ma vie l'amertume et communiques-moi la joie. Transforme ma vie et je
serai libre. Amen). Dieu brises en moi tout ce qui m'amène à perdre vite les relations avec tout le monde. Amen. Viens
mon dieu et prends possession de ma vie entière.
Daniel. Notes : C’est moi, qui ais
aussi souligné en rouge, en gras et italique, les parties
menaçantes ou les manipulations [ou
qui en donne l’impression] dans son mail. Or ces menaces n’étaient pas
légitimes (le dernier échange de mails étant dans le secret des alcôves entre
lui et moi). De plus, quand
Daniel se présente comme le défenseur de la réputation de Songhaï, je sens
immédiatement la manipulation (de plus, de la part d’une personne qui a passé
son temps à semer le doute dans mon esprit sur la bonne gestion de Songhaï).
Et là cette nouvelle manipulation, de
sa part, me met littéralement en colère. |
Je lui fais la
réponse suivante, pour répondre à son accusation qui affirme que je suis
négatif avec l’ONG Béninoise Songhaï (ce qui est très manipulatoire) :
De : Benjamin Envoyé : dimanche 13 avril 2014 15:09 À : Daniel Cc : Blandine [de Songhaï]; Léonce [de Songhaï];
Jean [de Songhaï]; Martial [de CREDI-ONG] ; Damien [de CREDI-ONG] ; Joseph
[de CREDI-ONG] Objet : A propos des accusations concernant Songhaï et moi-même Importance : Haute Daniel, Je fais un correctif, ici, concernant mon mail, de ce matin, où te je
laissais entendre que je n’avais plus envie de répondre à tes accusations sur
Songhaï et moi-même (°). Donc, je vais quand même répondre à tes accusations. Et pour cela, je
mets en copie tous les acteurs (Songhaï (+), Credi-ONG
(*) etc…) concerné par ces accusations. D’abord, Songhaï m’a envoyé ce courrier, ci-joint, le 4 avril, donnant
leurs réactions à mon rapport de visite [du centre Songhaï de Porto-Novo]. J’ai trouvé dans ce courrier, plutôt un bon état d’esprit et une démarche
de transparence. Et donc j’aurais tendance à plutôt le croire (++). Et j’ai tout de suite corrigé mon rapport de visite, en conséquence, en
fonctions des informations fournies par Songhaï et j’ai mis cette nouvelle
version corrigée, en ligne, le 7 avril (voir le mail ci-joint du 7 avril). Si tu peux lire et télécharger cette nouvelle version, tu verras qu’elle
présente très positivement Songhaï et que j’y témoigne toute mon admiration. Tu sais très bien que si j’ai fait cette « petite enquête » sur place …
c’est justement à cause de rumeurs « négatives » sur Songhaï, entendues au
Bénin. Par exemple, il y a une personne que tu connais intimement et très bien,
très proche de toi, qui m’a justement affirmé que : 1) Les formations
dispensées par Songhaï étaient très chères [sous-entendu
inabordables pour les personnes pauvres]. Et cette personne a ajoutée
qu’il ne pouvait se payer ses formations. 2) Que les produits
vendus par Songhaï sont chers [sous-entendu plus chers que les produits
équivalents vendus ailleurs au Bénin] … 3) Que si je restais à
Songhaï, ce centre me le ferait payer [sous-entendant que Songhaï ne serait
qu’une société mercantile]. 4) Que les apprenants ne
seraient pas « opérationnels », à la fin de leur longue formation chez
Songhaï, et que beaucoup seraient incapables de créer une entreprise (!). […] Note : cette personne que je cite et qui accuse Songhaï de ne pas être
rentable était en fait Daniel lui-même, qui avait tout fait pour me dissuader
de visiter Songhaï |
Ma réponse avec
copie à tout le monde a le don de faire péter les plombs de Daniel :
SMS
de Daniel du 13/04/2014 à 16h03 : « Ne penses pas que tu vas
couler mon association. Tu viens de te plonger totalement, car mon Dieu
que j'adore du fond de mon cœur te prendra en charge. Je vais répondre, à tous
en copie. Si tu ne rebrousses pas chemin Ben, tu vas le regretter a jamais. Je te le jure
car j'ai
un Dieu qui prend ma défense ». Note : En rouge, les phrases de menaces, en violet,
les phrases mégalomanes. Là Daniel
commence à « craquer ». |
De : Daniel Envoyé :
lundi 14 avril 2014 08:57 À : Benjamin Objet : Réf.: C'est toi-même qui m'a donné la clé de résolution du
problème Benjamin, je n'ai peur de
rien, mais j'ai un Dieu qui combattra pour moi. Ce n'est moi qui
vit, mais le Christ qui vit en moi. Beaucoup se lèveront contre moi, mais au
nom du Christ, je les taillerai en pièce. Je te le jure.
Continue. Si mon Dieu que j'adore veut agir,
c'est comme cela qu'il endurcie le cœur de mes ennemis. Je suis mille
fois content. Si
je ne prends pas le déçu, je vais cesser d'adorer mon Jésus
ressuscité. C'est
de ta chute. Tu veux maintenant payer tout ce que tu as fait pour les autres.
Oui c'est l'heure, je vais te réduire à zéro. Tu peux signer tous les contrats diabolique de ce monde, je vais prendre
le déçu. Je te le jure. Daniel Note : Le terme le
« déçu » me désigne. Les
phrases en rouge
vif sont de vraies menaces contre ma vie. Les phrases en violet témoignent de sa
mégalomanie. Il est clair que c’est une personne dangereuse qui ne veut pas
changer. Le masque de bon
Chrétien qu’affichait Daniel, depuis des années, tombe enfin. Or on constate,
via ses menaces de mort, que Daniel n’est pas du tout chrétien. Il n’en a que
l’apparence. Il est à la limite d’une folie, mais d’une folie très
dangereuse, qui n’a aucun garde-fou (et qui peut s’exprimer à tout instant). De : Daniel Envoyé : lundi 14
avril 2014 11:36 À : Benjamin Objet : Réf.: RE: Tant que tu mentiras, je te combattrais Tu me fais rire.
Mais cet homme diabolique t’a hébergé chez lui et t’a préparé a mangé pendant
3 semaine sans intoxiquer ton repas. De plus cet homme diabolique t'a pris
sur sa moto sans accident durant ton séjour. Cet homme a demandé tout sur toi
et sur ta vie privé et sur ta famille et tu lui as
fait confiance en lui relatant tout. Cet homme, avec l'aide de son Dieu, a assurée ta sécurité durant ton séjour. Cet homme te donnait de l'eau a boire sans penser a intoxiquer ce liquide précieux. Cet homme te préparait
le lit tous les soirs sans te rendre malade. Cet homme diabolique te faisait
la lessive, sans intoxiquer tes vêtements. Cet homme diabolique n'a pas pensé
à inviter les brigands durant ton séjour. Merci. Tu peux dire et
écrire tout ce qui se passe dans ta tête sur ma personne et mon
association. Mais je viens pour toi, tout doucement. Tu es très loin de ce que tu
penses dans ta tête. Attends, je viens pour toi. Cette bataille d'intoxication que tu viens
d'entamer ne te conduira pas loin. Je te le jure. Je le dis avec certitude.
Je jure, que tu ne peux pas. Car si j'étais un
homme diabolique, tu ne seras pas accueilli par tous dans le quartier. Je
t’ais fourni tous les papiers de mon association et tout sur ma vie (carte
d'identité, etc....).Ok. Attendons pour voir la suite. Note : Sa démonstration n’est pas
convaincante, à cause justement des menaces voilées contenues dans son mail. En plus, que cela
soit les repas, la lessives, c’était une voisine qui l’assurait (et qui était
rémunérée avec l’argent que je fournissais régulièrement à Daniel. Et j’ai
toujours payé l’essence de Daniel. Mon séjour, au contraire, lui a rapporté
de l’argent, beaucoup). |
De : Daniel Ok. Tu peux écrire tout ce qui t'arrive à la tête. Tu n'auras pas gain de cause. Je te vois actuellement sur une grande pente. Tu vas totalement chuter. Naturellement, tu vas chuter devant tout le monde. Je te le jure. Note : Encore de nouvelles menaces
sur ma vie, qui ne le crédibilisent pas[138]. |
Ensuite
à cause de ses menaces de mort réitérées quatre fois, j’ai passé mon temps à
prévenir ceux qui risquent d’en être une victime de Daniel, de sa dangerosité
(voir mails et messages Facebook ci-dessous).
De : Daniel Oke [mailto:danigos60@yahoo.fr] Je suis désolé Mr Benjamin, De plus j'ai remarqué dans le message,
comme si nous sommes allés à Songhaï pour faire une enquête sur ce centre.
Non et Non. Nous sommes allés juste pour visiter le centre comme tout le
monde le fait. Pour ces raisons, je vous demande de ne plus mentionner mon
nom et celui de mon Association dans les messages du genre enquêtes.
Permettez-moi de faire ma petite vie car la vie on la vit. Et pour finir, je
vous prie de laisser tranquille le guide qui nous a expliqué les choses et
nous a donné quelques explications sur le centre songhaï. Pardon ! permettez
à ce jeune de continuer à gagner son pain quotidien car de pareille
message peut lui coûter la perte de son emploi. Le Jeudi 3 avril 2014 15h39, LISAN Benjamin FREE <benjamin.lisan@free.fr> a écrit : Bonjour, J’ai
rédigé ce compte-rendu, ci-joint, de la visite de Daniel et moi-même au
centre Songhaï de Porto-Novo, au Bénin, fin mars 2014. En espérant que ce compte-rendu vous intéressera. Cordialement, Benjamin |
De : Daniel Envoyé : dimanche 13 avril 2014 08:37 À : benjamin.lisan@free.fr Objet : Réf.: RE: Un homme averti un en vaut deux. Si tu avais
respecté ce qu'on s'est dit avant ton départ, que tu dois m'envoyer le
rapport, avant qu'on ne mette en copie qui que ce soit. De deux : je déteste trop le fait que tu as commencé par critiquer
dans ton rapport le centre Songhaï, en mettant mon nom dans ton rapport
critique. Or ce centre est un centre de référence en Afrique. Troisième
point est dans le même message : tu vas jusqu'à y parler des chefs
d'Etat en Afrique (pire dans le sens négatif). Ben, mesures-tu la conséquence
fâcheuse que cela peut avoir sur moi? Ça peut
m'écourter la vie et [causer] l'annulation de mon association. […] Écoutes ceci : fais attention pour ne pas perdre mon amitié, car tu vas regretter a jamais. De plus tu dois
comprendre que je ne suis pas dépendant de la France ou de vos aides. Je suis
désolé pour tes propos dans ce sens. Si je l'étais, j'aurais déjà vendu mon
association à un autre depuis et en serait le directeur. Mais rien de tout
cela. Je ne suis pas en train de te manipuler, pour être ami avec Flo. Non, le jour où elle-même va vouloir m'embêter......
pour cette discussion, je ne te laisserai aucune grâce pour te dire ma part de vérité.
J'ai vu combien de fois tu as rendu madame Lambert comme un Dieu pour te
sauver dans tes projets. Fais attention.
Prends pause et reviens à zéro dans ta psychologique. Oublies tout tes
projets et penses à ta stabilité. Recherches cette paix du cœur, que tu as
perdu depuis un bon moment et si tu peux aussi faire cette
prière (Dieu, père mon créateur : je viens vers toi,
ôte de ma vie l'amertume et communiques-moi la joie. Transforme ma vie et je
serai libre. Amen). Dieu brises en moi tout ce qui m'amène à perdre vite les relations avec tout le monde. Amen. Viens
mon dieu et prends possession de ma vie entière. Daniel. |
Note : C’est moi,
qui ais aussi souligné en rouge, les parties menaçantes [ou qui en donne l’impression] dans ton
mail. [Or déjà à la date d’aujourd’hui, le 17/04, j’ai déjà reçu 3 mails
menaçants et un SMS menaçant. Comment réagir face à des menaces ?
Donne-moi, la solution ?].
Dans un mail
envoyé à des amis, je décris comment je me suis fait escroqué :
De : Benjamin Bonjour, J’espère
que vous allez bien. Au récit
que j’ai fait sur mon expérience béninoise, à certains d’entre vous, on
pensera probablement que je me suis « fait avoir » facilement. En
fait, cette
histoire « d’amour » avec Daniel (fondateur de l’ONG béninoise AJEDD _ Association des
jeunes environnementalistes pour un développement durable _) a, quand même, duré 4 ans ( !). Au
départ, pendant 2 ans, j’ai été plutôt très méfiant, car souvent Daniel ne
disait jamais ce qu’il cherchait auprès de moi (tout en se réclamant de mon
amitié et/ ou en m’affirmant avoir une grande estime pour moi, à cause tous
les documents, que j’avais mis sur mes deux sites Web, pour aider au
développement l’Afrique). Mais
malgré tout, je dois bien le reconnaître, je ne suis fait avoir, à la fin. Et
c’est un processus très complexe, qui n’est pas facile à analyser. Et
donc
voici l’analyse de la façon probable dont je me suis fait « abuser ».
En espérant que cette analyse sera peut-être être utile à d’autres bonnes
âmes (ou humanitaires) pour éviter de se faire abuser ou escroquer. Daniel
m’a trompé de plusieurs façons : Il donne
l’impression d’aider les étudiants de sa ville universitaire d’Abomey-Calavi,
surtout si ces derniers veulent se lancer dans l’agriculture ou l’élevage. Il les aident réellement à mettre le pied à l’étrier et à
créer leur micro-entreprise (mais en fait, sur place, j’ai découvert il n’est
pas si généreux que cela. Il fait tout payer _ formations, cours … _ même
s’il n’est vraiment pas cher, au niveau de ses formations, comparativement
aux écoles en agriculture et élevage. Il fait même payer les cours,
conférences données aux membres de son association). Il a de
vrais connaissances en agriculture, élevage,
agronomie (je ne sais pas si son CV _ qu’il m’a envoyé _ est
« bidonné », Maitrise en Science Naturelle à la Faculté des
sciences d'Abomey-Calavi et il a une 2ème année de la Chimie Biologie
Géologie (CBG II). Et de fait, il maîtrise l’agronomie, la pédologie et
l’analyse des sols … Ceux, qui
ne l’ont jamais rencontrés, ne se doutent pas à quel
point il est
extrêmement intelligent.
Il a tout le temps des idées (il fuse d’idées). Il a une grande capacité
d’analyse. Il comprends l’informatique très vite. Je
lui ai passé des tablettes numériques. Il les ai
toutes testées et compris leur fonctionnement (immédiatement). Un jour, il a
eu l’idée « lumineuse » de créer un vrai site Web pour son
association. Et il en a défini tout de suite son cahier des charges (*). Il
est le représentant au Bénin d’une association internationale d’agro-écologie « WOOFF International » _ http://wwoofinternational.org/). Bref, il comprends tout très vite. Et surtout, il a une grande
intelligence politique, en même temps qu’il a de très grandes ambitions (en
voulant créer sa propre ferme et centre de formation en agro-écologie.
Et il ne m’a pas caché qu’il veut s’inspirer des centres de formation et de
production agro-écologiques Songhaï. Et il voulait
faire comme Songhaï, en commençant par un terrain d’un hectare … d’ailleurs
tout en semant, dans ma tête, une suspicion contre les buts
désintéressés de Songhaï). Il a un
vrai discours écologique et il est un des rares béninois
qui comprend vraiment les enjeux écologiques de son pays et de
l’Afrique. Et je crois que c’est à cause de ce discours-là, que je me suis
fait le plus abusé. Son
association béninoise AJEDD existe réellement : Elle est déclarée en
préfecture au Bénin et elle a une trentaine de membres (pour ceux que j’ai vu
ou peut-être plus). Tous semblent honnêtes, admiratifs et dévoués
inconditionnellement à Daniel. Pendant
les 4 ans que je l’ai connu, par Internet, il ne donnait pas l’impression
d’être mégalomane. Il paraissait même sympa (c’est ce côté sympa,
qu’il présente aux membres d’AJEDD et aux gens du quartier, en leur rendant
des milliers de petits services et en leur servant un appréciable service
d’avocat-conseil. C’est ainsi qu’il sait tout sur tout, y compris sur moi).
La seule chose dont j’aurais du
me méfier, est qu’il tenait un discours de chrétien protestant un peu trop
appuyé. Un autre facteur qui a contribué à m’abuser est qu’il m’a affirmé
qu’il était le fils de pasteur, que son frère est pasteur et qu’il a failli
lui-même être pasteur. En tout cas, il a le discours, celui d’un vrai
prédicateur charismatique chrétien. Et en plus, il a du charisme.
C’est pourquoi les membres de son association sont sous le charme. Son discours
a toutes les apparences du discours chrétien (il connais
la Bible et les Evangiles), mais en analysant son discours, ce n’est pas un
discours chrétien (par exemple, « entre les lignes », il prône le
fait qu’il faut se récompenser soi-même, qu’il faut chercher à être admiré, à
rechercher et à détenir le pouvoir (y compris dans ses relations avec les
autres ONG). Il présente ses idées à l’aide d’arguments extrêmement
intelligents. Il n’est pas chrétien. Il le croit peut-être … Mais c’est
avant tout un « imposteur en christianisme » (car son discours est égoïste et justifie son égoïsme). Il prône une
vision assez paranoïaque des rapports entre être
humains. Et son discours rend les gens paranoïaques et méfiants les uns
envers les autres. Mais malheureusement, il ne m’a tenu son discours
pathologique qu’au Bénin. Face à son discours (de plus en plus précis), ma
« boussole morale » s’est trouvée, de plus en plus, désorienté puis
en opposition à son discours. Et on a eu de plus en plus des « prises de
becs », durant mon séjour. Ce qu’il faut
savoir _ et je ne l’ai compris que sur place _ est que tout le monde est très
religieux _ chrétien ou musulman _ (toutes les églises sont pleines là-bas),
au Bénin, ce qui n’empêche pas les Béninois de s’arnaquer mutuellement
régulièrement. Daniel a
été aussi dans la séduction avec moi : Par exemple, il a m’a affirmé que
a) l’idée de la création de son association AJEDD est due à mon projet
d’école du développement durable (que j’avais mis en ligne, sous la forme de
deux gros Powerpoint, sur mon site Internet sur le développement durable) et
que c’était une idée remarquable, b) que ma base documentaire de 21.000
fichiers et vidéos (de 40 Go) pour le développement durable des pays en voie
de développement était une base très importante (clé) pour l’Afrique … et que
je ne devais pas diffuser comme cela, auprès des ONG et agronomes africains,
sans précaution. Enfin, il me disait que nous serions tous les deux les
créateurs (à égalité ?) de cette « ferme-école du développement durable »,
au Bénin et que cela serait une belle aventure ensemble. Durant, mon séjour,
j’ai eu le droit à une fête (vers la fin du séjour) et à une petite
sculpture, en balsa, dessinant le sigle d’AJEDD, offerte à mon départ … C’est
quelqu’un d’extrêmement malin et politique (Là où il n’a pas été malin en
étant malhonnête, est qu’il ne bénéficiera plus de mon aide, alors que
j’aurais pu encore revenir et renforcer son idée de cybercafé en 2015). Et disons
clairement les choses, Daniel est aussi un grand manipulateur. Par exemple,
en décembre, j’avais des démêlées avec une certaine Florence, directrice
d’une ONG agissant en Afrique, une femme paranoïaque, égocentrique (qui sait
tout, connait tout … qui n’a jamais aucune culpabilité, ni scrupule), que
j’avais accepté naïvement dans notre projet, pour son volet financier (sur la
recommandation d’un responsable d’une ONG malgache en qui j’avais confiance)
et qui rapidement avait voulu lancer une OPA pour s’accaparer le
projet, en m’évinçant (comme elle l’a déjà fait avec la responsable et
créatrice d’une autre ONG précédente), cela pour en tirer toute la gloire
(car le projet de ferme-école était ambitieux). Or Daniel a su, avec adresse
voire duplicité, nous monter, l’un contre l’autre. Durant 2
ans, entre 2012 et 2014, il m’a vraiment « trait » (comme une
vache) financièrement (j’ai du
dépenser, entre les ordinateurs (un ordi complet, 3 écrans plats, 1 prise
parafoudre, 3 claviers, 1 vidéoprojecteur, leur transports _ dont celui d’un
ordinateur portable 15’donné _, la sacoche acheté pour ce portable …), les 11
tablettes numériques + accessoires + housses (3 sont déjà cassés), le voyage
à 570 €, plus de 2500€, je pense _ mais dette d’argent n’est pas mortelle).
Il a appliqué avec moi, tout en douceur, ce que j’appelle le système « Y’a
bon les blancs » (°), un système déjà dénoncé par le Père Godfrey Nzamujo, dans son livre « Songhaï, quand l’Afrique
s’éveille » aux éditions du Cerf). Cette
expérience, comme d’autres en Afrique, sont très formatrices … car j’ai
conscience que je suis fait, plusieurs fois, abusé par des personnes
qui a) semblaient faire beaucoup de bien autour d’eux (comme faire de
l’humanitaire), et b) qui ont une discours très moral ou
très chrétien _ le cas de Daniel _ (c)voire qui semble dire
constamment du bien des autres _ ce qui n’est toujours pas le cas de Daniel). A la
limite, je serais même admiratif de la façon brillante dont j’ai été délesté
financièrement … si, derrière la grande duplicité de Daniel, je ne percevais
pas aussi quelqu’un de dangereux (à cause de ses 4 mails mélangeant un
discours religieux et des menaces sur ma vie). Daniel
est mégalomane, narcissique, brillant et un grand paranoïaque. Mais c’est aussi un vrai
« gourou », prédicateur charismatique, brillant, capable de tenir
des sermons chrétiens, par exemple durant toute une nuit. Et je
crains que son évolution « naturelle » soit la dérive sectaire et
la création d’une secte agro-écologique et
religieuse (style « le temple du peuple » du « rév. » Jim
Jones). Donc, en
lui faisant tous ses cadeaux, j’ai commis, sans le vouloir, une mauvaise
action, en renforçant sa mégalomanie. l’humanitaire est rempli de gens qui
n’agissent pas par compassion [ne recherchant que la gloire et le pouvoir] et
qui donc n’ont rien à y faire. Et je
crains que d’autres occidentaux soient aussi victime de ses manipulations
(d’autant qu’il passe énormément de temps, sur Internet, comme les escrocs
nigériens ou ivoiriens, pour « hameçonner » les bonnes âmes, ceux
ayant une conscience humanitaire et écologiste, afin de se faire
perpétuellement subventionner. Il ne s’en ait même
pas caché). La seule
chose qui ne suis arrivé de bien dans ce voyage , c’est le centre Songhaï
de Porto-Novo. Or c’est justement l’école du développement durable, que je
voulais créer. Et c’est
la concrétisation de toutes mes idées … mais en mieux ! Songhaï c’est génial. Note : Et, à mon avis, c’est
vraiment le modèle Songhaï qu’il faudrait exporter à Madagascar. Mais étant
donné les vastes arnaques dont j’ai été victime, lors de ma tentative de lancement
réitéré de ce projet en Afrique, je n’ai plus trop envie de me lancer dans ce
genre d’aventure à Madagascar (car les risques sont énormes dans ce pays, où
les arnaques sont monnaies courantes). Cordialement, Benjamin (°) J’ai
été victime du même système d’arnaque, en septembre 2010, par le biais d’une
très grande ONG malgache, dirigée par un Père Lazariste charismatique très
connu (++). La
tactique, dans ce système, c’est de vous attirer, puis de vous recevoir très
bien [ou de vous recevoir plus ou moins bien] sur place, puis quand vous êtes
entré en France, c’est de vous faire comprendre qu’on n’a plus besoin de vous
(voire que vous êtes persona non grata). Puis si vous n’avez toujours pas
compris [que vous avez été « escroqué »], c’est alors « casse-toi pov’
con » … puis enfin l’escalade
vers le menaces (c’est justement ce que j’ai vécu aussi avec cette ONG
malgache, par le biais de sa directrice). Si cette ONG avait été honnête,
elle aurait au minimum de tester ma proposition de mettre en place cette
« école du développement durable » au sein de ses locaux. (++)
Quant à la naïveté de ce Père lazariste, j’ai du mal à y croire. Car suite à
mon impression d’avoir été volé, au sujet d’un appareil photo subtilisé par
Mlle B., la directrice de son ONG _ qu’elle m’a réellement forcé à le lui
donner _, le Père P. m’avait affirmé au téléphone « qu’il avait été
même très bon avec moi, en me recevant durant une demi-journée »
(pour lui c’était sa juste récompense pour le don d’une mini-salle
informatique, constituée de 5 ordinateurs portables). Ou alors c’est que le
Père P. est vraiment naïf par rapport à sa directrice (alors qu’elle pourtant
connue, à Madagascar, pour sa susceptibilité « paranoïaque » et
pour ses gigantesques colères qui font peur à tout le monde, y compris au enfants qui la croient alors folle). (*) Pour
l’instant, son association a une page Facebook, créée par Daniel et aussi une
page présentant AJEDD, sur le site Internet de l’Association canadienne
« Terre des Jeunes ». (+)
L’exemple, parmi tant d’autres, « d’une démarche de séduction », au
travers de ce mail qui
me valorise fortement, le 25 décembre 2013 :
Note : Je me suis fait « abusé
» aussi parce qu’il ne m’est jamais venu à l’esprit qu’un « agronome »
agissant en Afrique, pour le « bien » pouvait être un « grand
malade ». |
Pour ceux qui veulent en savoir
plus, en détail, sur le mécanisme de cette escroquerie, je décris :
a) mon Voyage au Bénin, en mars 2014, dans ce document Word[139] (955 K) et/ou ce document pdf[140] (980 Ko).
b) Comment
deux "humanitaires" ont réussi à me tromper, dans ce document pdf zippé : pdf zippé[141] (1105 Ko).
Le problème
de la poursuite du harcèlement téléphonique et email de Daniel, à mon retour en
France :
Daniel a continué
à me harceler au téléphone après mon retour du Bénin[142] [143]. Les menaces de mort voilées et répétées, de sa
part, étaient très inquiétantes et perturbantes.
A cause de
toutes ses menaces de morts, j’ai prévenu de agronomes de l’école agronomique
de Gembloux de ne pas venir le rencontrer au Bénin, ce qui l’a rendu encore
plus menaçant et harceleur.
Le retour de Daniel dans ma vie
en novembre 2016 :
Je n’avais laissé que des documents
élogieux sur Internet sur Daniel et son association (en les nommant par leur
vrai nom). En novembre 2016, soit 2 ans et demi après, je reçois le mail surprise de Daniel :
De : dani Envoyé : mardi 29
novembre 2016 18:17 À : Benjamin
<benjamin.lisan@gmail.com> Objet : Dossier
Web Ajedd Ong Bonjour
Benjamin. Il vrai que tu m'avais
demandé de ne plus t'écrire et j'ai respecté mais
tant que tu ne rompts pas totalement avec mon
Association que j'ai fondé avec difficultés, je continuerai à t'écrire et
cette fois-ci, j'irai jusqu'au bout. Je
demande pur et simplement le retrait de tous les documents AJED… de
l'internet. Si
tu ne le fais pas, j'irai déposer plainte à l'ambassade de la France de mon
pays. Cette fois-ci tu peux prendre ton avocat et je prendrai aussi. Daniel Note : Daniel dit
qu’il a créé son ONG avec difficulté. En fait, c’était moi qui avait payé son
enregistrement en préfecture, l’ouverture de son compte bancaire, sa ligne
téléphonique. |
De : dan Envoyé : mercredi 30 novembre
2016 15:19 À : Benjamin
<benjamin.lisan@gmail.com> Cc : 'samahafou
Objet : Re:
Tu ne pourras plus jouer éternellement à la victime innocente Il serait mieux pour toi de
fournir tes dossiers dans lesquels j'étais escroqué à ton avocat au lieu de
divaguer. Je
n'ai jamais dit que tu n'as pas aider notre association (vidéo projecteur, CD
rom des docs téléchargés, kodak, disque dur externe, tablettes, deux
ordinateurs bureau...) . Aider une organisation volontairement, c'est
croire à son projet et j'étais toujours demandé si tu regrettes d'avoir posé
ces actes de dons, que la porte est toujours ouverte pour que tu reprennes
tout car AJEDD n'est pas les ONG qui dilapide les biens associatifs. Tu n'es pas la seule qui avait aidé ou qui
aide AJEDD. Je demande pur et
simplement le retrait de tous les documents AJEDD et de ma vie privée. Je n'ai aucun l'intérêt à
t'intimider .je n'ai plus de temps à perdre.
Passe le dossier à la police française le plus vite possible. Daniel Note : Je signale, en rouge,
un énorme mensonge. |
J’ai retiré tous les documents
faisant l’apologie de son association (même s’il se tire une balle dans le
pied).
J’ai compris qu’il
cherchait encore à me « brouter ».
J’ai mis en copie un
de ses amis et il a alors arrêté de m’écrire.
Franck organisait un stage, de 5
jours, sur les agro-forêts multi-strates en permaculture, dans un joli éco-lieu
situé du côté de Nantes, auquel j’ai participé moyennant la somme de 395 €
(hors hébergement et nourriture), en mai 2017.
C’est un bel homme grand, avec la
tête sympathique de Hugues Aufray, présentant bien,
tenant un discours en apparence sympathique, ouvert, libéral et décontracté.
Ayant apporté mon disque dur, je lui
offert pas mal de documents et de vidéos. Lui-même m’avait autorisé à copier
ses propres documentations. Et il nous avait dit, à tous, qu’on pouvait
diffuser ses documentations, … avec discrétion.
En général, l’on suppose que les
gens qui sont dans l’agriculture bio, la permaculture, sont plutôt cools,
fumeur de cannabis. Et effectivement, il était fumeur occasionnel de cannabis.
Mais la ressemblance de Franck avec les vrais babacools de la bio (ces derniers
étant eux anti-argent, anti-profit, anticapitalistes) s’arrête là.
Lors du stage de permaculture, il a
fait un discours anticapitaliste, émaillé de théories du complot (sur les
puissances de l’argent).
Ce qui m’avait frappé était que la
majorité des participants au stage étaient des adeptes des théories du complot
et que Franck, tel une sorte de gourou ou de chef démagogue et populiste,
tenait des discours complotistes et entretenaient les stagiaires dans leurs
croyances complotistes, que je ne partageais pas. J’ai ressenti rapidement un
malaise face à ces discours malsains.
Et ce stage qui aurait dû être un
cours ou un exposé scientifique ou rigoureux sur la permaculture s’est vite
transformé en une séance de coatching psychothérapique
sauvage « gourouesque ».
En effet, il avait organisé une séance où tous les stagiaires devaient se
critiquer mutuellement, ce qui conduit à créer une atmosphère totalement
délétère dans le groupe. Cette séance a conduit à nous diviser (c’est comme si
Franck avait cherché à nous diviser pour pouvoir mieux régner sur nous). J’ai
été particulièrement exposé à la critique, car j’étais celui, des stagiaires,
qui parlait le plus et qui faisait le plus de propositions durant le stage. De
plus, j’avais fait l’erreur de montrer, au groupe, que j’en « connaissais un
rayon » dans le domaine de la botanique et des agro-forêts (j’ai dû donner
l’impression que « je la ramenais »). Je suis devenu rapidement le
bouc émissaire des stagiaires et surtout de Franck. Alain, un stagiaire, qui
n’avait pas perçu la manipulation de Franck, s’en était alors pris plus à moi,
aux méthodes de Franck, et a interrompu et quitté le stage, en colère.
Note : J’ai appris par la suite
que Franck Nathié n’était pas psychologue et n’avait aucun diplôme de
psychothérapeute.
Normalement, la permaculture possède
un volet humaniste, incitant, pour l’amélioration des rapports humains, à plus
de solidarité entre les hommes. Mes concepteurs originels de la permaculture,
Bill Mollison et David Holmgren,
avaient un fond généreux. Ils ne se sont jamais préoccupés de protéger les
travaux et leurs ouvrages par des copyrights. Ce qui comptait pour eux est que leurs idées et travaux soient
diffusées au maximum dans le monde.
Au milieu du stage, Franck nous
annonce qu’il va nous donner des cours sur la « Synergie dans les Rapports Humains ». Normalement, la synergie
est la mise en commun de moyens (humains …) qui se renforcent entre eux pour
aboutir à un même but. Cette vision
synergique doit pousser normalement à une solidarité entre les êtres humains.
Or Franck contredit la vision altruiste cachée derrière le concept de synergie
entre êtres humains. Pour lui, la synergie n’est plus qu’une association
égoïste (dénuée de toute empathie), opportuniste, circonstanciée entre êtres
humains, pouvant être défaite à tout moment, si le membres en synergie ne
s’entend pas ensembles. Pour lui, on ne s’associe ensemble que seulement parce
qu’on espère une relation
gagnante-gagnante … voire aussi dans une perspective aussi « court-termiste » que possible. Franck présente le
monde comme uniquement présidé par les lois de la jungle et soumis à un
darwinisme social impitoyable, où les seuls les forts gagnent et les faibles
perdent.
Il y avait une vraie contradiction
entre son discours faussement altruiste, présenté dès le départ, puis l’exposé
progressif de ses vraies convictions profondes.
Durant le stage confiant dans ce
qu’il avait annoncé au début du stage, naïvement, j’avais scanné ou photocopié
sa documentation pour la diffuser et je lui ai annoncé. Alors, il m’a engueulé
devant les stagiaires, m’accusant de le ruiner, car ses documents étaient la
seule source de ses revenus et en montant tout le groupe contre moi.
Il m’avait parlé qu’il souffrait d’un
Candida albican,
une maladie fongique. Or j’avais remarqué qu’il avait une alimentation « végan
» très carencée, surtout à base de galettes d’amarantes. Après le stage, j’avais
cherché les traitements de sa maladie sur Internet et lui avait donné les
résultats de ma recherche, que je lui avais envoyé par mail. Et il m’a tout de
suite engueulé, en me déclarant que je n’avais pas à m’occuper des affaires qui
ne me regardaient pas (pour résumer, « occupe-toi de tes oignons. On ne t’a pas
sonné »).
J’ai aussi voulu avoir des échanges
sur les agro-forêts comestibles, un sujet qui me passionnait. Mais au lieu
d’avoir un échange constructif avec moi, il s’est remis dans la peau du
psychologue « gourouesque », en me sortant
des phrases dévalorisantes comme celles-ci-après :
"tu aides les autres, tu perds ton temps car ce n'est pas ton rôle, la seule personne que tu puisses aider
c'est toi''.
"J'ai remarqué qu'en général les gens qui veulent aider les autres,
pédale dans la choucroute toute leur vie, vu qu'ils s'occupent de celle des autres, et en général, sur la base de leur incapacité de gérer
leur propre vie, quand ils aident les autres, ils ne font que mettre la zizanie
dans la vie des autres, et ceux-là
même qui ont été aidés, au lieu d'être reconnaissant, deviennent méprisent et
rejetant, ingrat ! Et c'est bien normal ! Ils ont raison d'agir comme cela,
c'est qu'ils prennent soin d'eux et mette hors de leur vie les personnes qui
amène du désordre".
Tous ses écrits étaient,
malheureusement, à cette aune-là (jamais constructif, jamais positif, jamais
encourageant).
Il jouait au professeur
« moralisateur » avec moi, en m’écrivant des mails de 3 km de long,
destinés à me faire la leçon, à m’apprendre la vie et à m’indiquer quelle était
la vraie agroforesterie (car selon lui, ma conception de l’agroforesterie était
erronnée, me faisant comprendre à chaque fois que je
n’y connaissais rien). Il n’était en aucune manière constructif (il était plutôt
destructeur, très agressif, très dominateur avec moi, dans ses mails).
En 2017, alors que je l’avais
complètement oublié, il me recontacte me demande instamment de retirer, d’un de
mes diaporamas, consacré aux « forêts nourricières », une petite
illustration sur une agro-forêt, que j’avais trouvé sur Internet et que j’avais
incluse dans un de mes diaporamas, que j’avais mis en ligne sur mon site. Il me
rappelait que tous ses écrits étaient soumis à copyright, du fait qu’il en
était l’auteur. A cet instant, il me soumet alors à une pression énorme, en me
renvoyant trois mails, de trois kilomètres de longs, assez menaçants, dans la
même journée. C’est une personne qui ne supporte pas qu’on puisse lui résister.
Dans la précipitation, je fais la correction très vite. Et lui dit de la
vérifier puis j’oublie l’affaire. Je pensais que l’affaire était résolue.
2 ou 3 mois après, je reçois un mail
intitulé "Relance juridique amiable
respect des sources" relatif à son association, envoyé par le Responsable pôle juridique de son
association, pour non-respect l'Art L122-4 du Code de la propriété
intellectuelle.
Ce qui m’a profondément choqué était
qu’il avait mis en copie d’autres associations, dont « Repaire des
Furets », et auprès de personnes que je ne connais pas comme une certaine
Nathalie (j’avais l’impression que, par ces mises en copie, auprès de ces
personnes ils me faisait passer pour un malhonnête _ alors que la vérité était
tout autre, que j’avais pris juste ce premier dessin trouvé sur Internet, que
je ne savais pas être de Franck, parce que ce dessin était sans aucune
indication de copyright _ de plus que je me fichais du choix du dessin, pour
illustrer mon suket, car il y en avait d’autres sur
le sujet des strates agroforestiers, sur Internet).
Franck m’indiqua aussi alors
concernant son dessin[144],
« j'ai posé les bases des 5
partenariats végétaux et remis les 7
strates dans l'ordre du développement forestier et personne avant moi ne l'avais fait effectivement ».
Dans ses différents écrits, il
voulait me donner l’impression qu’il avait fait les découvertes du siècle sur
les agro-forêts, et il s’en était même convaincu … alors que pourtant les
modèles agroforestiers à 5 ou 7 strates sont très arbitraires et qu’ils
dépendent d’un grand nombre de facteurs, dont le biotope, les plantes présentes,
le type de sol etc.
Ce qui m’a toujours frappé est qu’il
se prend pour quelqu’un de très important, alors n’a aucun diplôme d’agronomie,
qu’il n’est qu’un autodidacte, il prétend se mettre au niveau d’un Claude
Bourguignon, d'un Marc Dufumier, d'un Michel Griffon,
d'un Philippe Desbrosses, d'un Gilles Bœuf ... La
prétention et la vanité illimité de ce type, pour une découverte qui n’en est
pas une, est vraiment « médusante ». Il
s’abuse, lui-même, sur son propre génie.
A la longue, j’ai constaté qu’il
était une personne imbue d’elle-même, emplie de certitudes sur son propre
génie. Avec lui, j’avais toujours eu l’impression de me heurter à un mur étanche,
infissurable, construit avec le béton compact de ses
certitudes.
Finalement, Franck fait croire à
tous ses interlocuteurs qu’il a tout révolutionné, qu’il était le premier dans
le domaine des agro-forêts nourricières. Or, en fait, les découvreurs
agro-écologistes, dans le domaine des agro-forêts nourricières, ne l’ont pas
attendu. Car d’autres l’ont précédé, de par le monde, comme je l’ai découvert
par la suite.
C’est finalement un très bon
commercial, qui sait très bien se vendre, il adore se faire passer pour un
génie, se mettre en avant et faire reconnaître comme l’expert de référence dans
le domaine agro-forêts nourricières. Il a trouvé sa niche, son créneau, et le
défend, bec et ongle, sans vergogne, contre tout forme de concurrence _ voulant
être seul sur ce créneau _, n’hésitant pas, pour cela, à dénigrer (ou à
démolir) systématiquement tous ceux qui lui feraient de l’ombre, y compris par
des moyens déloyaux (le mensonge). Et j’ai eu l’impression que, sans que je le
veuille, il m’avait pris pour son concurrent, alors qu’au départ, pensant qu’il
serait très utile sur le sujet des agro-forêts, je voulais travailler main dans
la main avec lui pour mes projets africains.
En conclusion, voici ce que j’ai
écrit à son sujet à un ami :
« Je me suis fait complètement avoir (fourvoyé) par les beaux discours de
ce type, qui, au départ, paraissait sympathique, ouvert, libéral, décontracté …
alors qu’en fait, il est tout le contraire. ».
Mon ami, Philippe, m’a fait cette
réponse suivante, qui, à mon avis, est assez juste :
« Bravo Benjamin, il faut savoir pousser des "coups de gueule"
à bon escient et, en particulier, contre tous les "faussaires" ou
"pseudo" : des gens qui se
donnent l'apparence du désintéressement mais qui, en réalité, ne pensent qu'à
eux ; ils sont égocentriques et souvent intéressés à récolter les fruits
financiers de leur "mise en avant". Ils sont légions
malheureusement, dans la société actuelle ».
Ce qui est dommage qu’avec son
égocentrisme, son intelligence tourne à vide. Ce gars est tellement imbu de
lui-même qu’il restera marginalisé, cantonné à certains milieux marginaux de
l’agroécologie. Car je suppose qu’il s’est déjà mis à dos un bon nombre de
personnes. Et donc, à la longue, il en voudra de plus en plus au monde entier
de ne pas être reconnu à sa « juste valeur ».
Ce gars ne comprend pas que la
compassion et les vraies amitiés désintéressées peuvent pourtant lui
« servir », sur le long terme (il faut, par exemple, se souvenir de
la morale de la fable de la Fontaine « le Lion et le rat »).
Sinon, par exemple, il sera bien content d’être entouré de vrais amis quand il
sera sur son lit de mort.
Pour moi, les personnes incapables
de ressentir de l’amour pour les autres, comme Franck, sont des handicapés
émotionnels.
J’ai été un militant pour la cause
tibétaine durant 10 ans. Pendant 3 ans, pour cette cause, j’ai préparé la
« marche transhimalayenne », qui devait traverser, en juin et juillet
2002, l’Himalaya, du sud vers le nord, pour la cause du Tibet. Or Matthieu, la
personne qui avait déjà organisé une marche semblable dans les Alpes, refusait
d’en parler et de médiatiser mon projet autour de lui (idem pour d’autres
responsables d’associations). J’étais plutôt mécontent de l’attitude de blocage
de Matthieu (qui refusait de relayer l’information sur mon projet de marche).
Peu de temps avant le départ de
notre marche, Pierrette directrice d’une association pro-tibétaine m’a donné
l’impression de soutenir totalement mon projet, en organisant une réunion pour
mon projet à Lyon. A cause de son initiative, j’ai eu la reconnaissance pour
elle et pour son aide, même tardive.
La « marche
transhimalayenne » de 2002, se déroula bien, reçue une petite
médiatisation, surtout en Inde, ce qui contribua à augmenter indirectement ma
confiance en moi.
Par la suite, en me valorisant,
Pierrette avait tout fait pour me convaincre, d’organiser une seconde marche
transhimalayenne (une sorte de marche de rattrapage), au prétexte que beaucoup
de personnes n’avait été suffisamment été prévenues à temps de cet évènement,
en 2002, et donc n’avaient pas pu y participer.
Or durant, cette nouvelle marche en
2003, alors qu’elle avait toujours été charmante jusque-là, je constatais
qu’elle faisait tout pour prendre ma place à la tête de la marche (« le
vizir qui veut être calife à la place du calife », en me critiquant
systématiquement devant les autres marcheurs participants, en donnant presque
l’impression que c’était elle qui avait organisé la marche _ alors que c’était
pourtant moi qui avait tout organisé, pendant plus de 3 ans, de 2000 à 2002,
avec l’aide d’une agence de trek tibétaine.
Elle donnait l’impression de tout
faire pour attirer la médiatisation sur elle, durant cette seconde marche transhimalayenne,
en 2003.
Après la marche, je lui ai pardonné.
Par la suite, on est redevenu amis. Pierrette faisait tout pour me convaincre
qu’elle était une vraie croyante bouddhiste. Elle me montrait qu’elle priait
souvent (des prières bouddhistes), y compris devant son autel tibétain, qu’elle
avait aménagé dans son très beau loft, situé dans le sud de Lyon.
Et je lui ai alors proposer d’organiser,
avec une autre association pro-tibétaine lyonnaise, l’étape de Lyon, de la
tournée européenne, avec l’association des ex-prisonniers politiques tibétains,
le GU CHU SUM, avec 3 ex-prisonniers politiques tibétains _ faisant suite à la
marche transhimalayenne _, que j’étais en train d’organiser avec Sandrine, une
participante de la marche.
Mais Noëlle, la présidente de
l’autre association, refusait toute collaboration avec Pierrette, sans vouloir
me donner une quelconque raison.
Pierrette prétendit alors, devant
moi, que Noëlle était une personne malhonnête, qu’elle avait cherché à
fusionner son association avec la sienne. Et qu’en faisant l’analyse des
comptes de l’autre association, elle s’était aperçue que Noëlle avait dissimulé
un énorme trou financier (dans ses compte) _ trou qu’elle comptait faire
absorber, éponger par l’association de Pierrette _, raison pour laquelle
Pierrette avait refusé la fusion. Selon Pierrette, Noëlle se vengerait donc
d’elle pour avoir refusé cette fusion et d’éponger les dettes de l’association
de Noëlle.
Pierrette semblait tellement
sincère, honnête, victime de N., que je l’ai cru et que donc j’ai été
rapidement en colère contre l’attitude de blocage de Noëlle.
Finalement, j’ai exprimé ma colère
devant Noëlle, en lui reprochant son l’attitude de blocage, en lui révélant
tout ce que Pierrette m’avait révélé.
Finalement, le trésorier de
l’association de Noëlle me proposa de le rencontrer. Lors de notre rencontre,
il avait apporté les cahiers comptables de l’année incriminée par Pierrette. Le trésorier m’a alors ouvert ses comptes et
j’ai pu constater que, pour la période correspondant à la date du projet de
fusion, cette association était nettement bénéficiaire.
Par la suite, en plus de l’apprendre
par ce trésorier, j’ai appris aussi, après, par d’autres sources, que Pierrette
était connue pour être mythomane et très mensongère.
En lui indiquant tout ce que ce
trésorier j’avais raconté, j’ai reproché à Pierrette qu’elle m’avait menti.
Et sans se démonter, elle m’a répondu
avec aplomb, que c’était moi-même qui m’était mis dans la merde, que c’était à
moi de m’en prendre. Que je n’aurais pas dû contacter Noëlle (Pierrette ne
s’est jamais s’excusée de m’avoir menti). Sa mauvaise foi était
impressionnante.
A la longue, mais après, l’on m’a
prévenu qu’elle avait un ego surdimensionné, ayant un besoin incessant d’être
admirée.
J’avais rencontré Mahoub, un Français d’origine marocaine, sur mon lieu de
travail en 95. Il était avenant, sympathique, amusant. A ce qu’il me semblait,
on s’était découvert une passion commune pour la randonnée et la nature.
Il me parlait souvent de son fils,
Sami, qu’il me disait beaucoup aimer, tandis qu’il me présentait sa précédente
épouse française, Geneviève, comme un dragon, une femme dominatrice qui l’avait
fait souffert. Il me parlait souvent de sa femme marocaine, Samira, dentiste,
restée à Casablanca, qu’il disait être très jolie.
On avait randonné ou marché,
ensembles, à plusieurs reprises, en région parisienne. Et on avait gardé de
bons souvenirs de ses randonnées. Durant celles-ci, il remettait souvent au
premier plan son fils et les souffrances que lui faisait subir Geneviève. Il
s’insurgeait contre le fait qu’il n’avait pas le droit de garde et qu’il ne
pouvait avoir son fils que tous les 15 jours. Pour lui, tout ce qui lui
arrivait était de la faute de Geneviève (qui lui avait
fait vivre un divorce désagréable).
Il était scandalisé par le fait que
Geneviève refuse que Sami puisse voir ses grands-parents marocains au Maroc,
alors que selon lui, il était moderne et qu’il n’enlèverait jamais son fils (et
que cette peur ne tenait qu’aux lubies de Geneviève).
Il se présentait comme un homme
moderne, progressiste, écologiste de gauche, voire athée, voie proche des idées
communistes, pour l’égalité homme-femme. Il m’indique qu’il a eu la chance
d’avoir eu un père instituteur, qui lui a toujours témoigné énormément d’amour
et qui l’a toujours protégé. Il me parle d’une famille amante.
Il m’affirmait qu’il ne voulait pas
être riche, qu’il enviait la vie pauvre et simple des pêcheurs du bord de mer,
d’Essaouira, au Maroc, qui vivaient juste de leur pêche.
Il me parle des exactions des colons
français pendant le protectorat français au Maroc et qu’ils auraient tiré sur
son père.
Mais petit à petit, il me révèle
qu’il couche avec au moins d’une femme différente par semaine, en particulier
avec une Brésilienne qui est sa partenaire sexuelle principale (et qui ne le
fait que pour le sexe. Avec elle, les choses sont claires, uniquement pour le
sexe). Mahoub se révèle être un grand séducteur avec
les femmes, se présentant comme un homme attentionné, doux, sachant leur dire
des choses gentilles et ce qu’elles veulent entendre.
Il me fait rencontrer Sarah, sa
dernière amante, une jolie et jeune étudiante, en informatique, dans une école
d’ingénieur française. Elle semble très amoureuse de lui et vouloir l’épouser (Mahoub n’a pas révélé qu’il était marié).
Il me présente ses nombreuses
aventures, d’une façon si amusante, qu’il est impossible de lui en vouloir.
Mahoub habitait un petit appartement dans un immeuble
moderne du quartier de la défense. Il m’avait montré la chambre de Sami,
remplie de jouet. Il m’avait fait rencontrer Sami, qu’il couvrait de cadeaux
(devant moi).
Il me parlait souvent de Samira,
qu’il me disait beaucoup aimer, et qu’avait demandé de lui prêter, vers 99, un
très joli vélo blanc italien, de poche, un Di Blasi,
pour Samira et lui puisse faire du vélo en amoureux, à chaque fois que Samira
viendrait en France.
Puis, il m’annonce qu’il vient de
s’acheter un grand duplex, de 120 m2, à la Défense (soi-disant pour la venue de
Samira qui aime le luxe). Fin du désir de pauvreté de Mahoub.
Au bout de deux ans de relations
ensembles, à force de me présenter Geneviève comme un monstre, et de se
présenter comme un bon père pour Sami, Mahoub avait
réussi à me convaincre de faire un témoignage en sa faveur et contre Geneviève,
pour le procès en cours, qu’il avait lancé contre Geneviève pour la garde de
Sami.
Dès que je lui ai remis mon témoignage
(papier), Mahoub change du tout au tout et devient
soudainement méprisant à mon égard. Je ne comprenais pas son attitude, car à chaque
fois, qu’il me demandait un service, je le lui rendais.
Au bout de 2 ans de prêt du vélo
blanc, je lui demande alors de me le restituer. Mais impossible de me le faire
restituer durant 6 mois ou alors il me demande de lui vendre mais à un prix
assez bas (ce que je refuse). Je lui indique qu’il est assez riche pour se
payer le vélo, lui-même, ou pour l’acheter au juste prix. Je lui ai proposé le
vélo à 350 € (neuf 500€).
Je lui envoie alors une lettre
recommandée, en 2001, à son ancienne adresse, à la Défense, lui demandant de me
restituer le vélo, lettre qui m’est retournée avec la mention « inconnue à
l’adresse indiquée » (alors qu’il venait de déménager récemment).
Je passe le voir à son nouvel
appartement. J’y entends du bruit. Je frappe des grands coups dans la porte.
Finalement, Samira me répond, qui ne
veut pas m’ouvrir. Je lui explique le problème du vélo.
Le soir même, devant Samira, Mahoub me restitue le vélo, m’indiquant, en aparté, que
j’ai fait une « grosse connerie ».
Déçu, je décide de l’oublier.
3 ans après, début août 2004, il me
recontacte, au téléphone, me parlant d’amitié, de quiproquo entre nous en 2001.
il me dit vouloir s’excuser et qu’il veut renouer
notre amitié.
Il me dit qu’il vient d’acheter la Jeep Grand Cherokee noire, dont il
avait toujours rêvé.
Il me déclare qu’il veut passer des
vacances avec moi au Maroc (en m’emmenant dans sa Jeep), pour renouer notre
amitié et qu’il voulait gravir le Toubkal, le point culminant du Maroc (4010
m), avec moi (un vieux rêve selon lui). Normalement, si j’en croyais ses dires,
nous devions être que seulement deux au Maroc et faire un certain trajet qui
passait par Casablanca (où il devait voir Samira et ses deux filles), puis Marakech, le village d’Imlil (au Toubkal)
et Mhamid, avec le désert et ses dunes que tu voulais
voir et qu’on ferait ensemble en Jeep (selon ses promesses). Son annonce de son désir de vouloir renouer
notre amitié était donc plutôt une bonne nouvelle pour moi.
Je lui ai alors dit, à ce moment,
que je n’étais pas riche. Il m’a répondu qu’il avancerait l’argent et que le
lui rembourserais après.
Il avait ajouté aussi qu’il allait
mal, que tu étais épuisé … déprimé. Que ces vacances avec moi lui changeraient
l’esprit. Il m’a dit vouloir te reposer
d’abord, avant de partir. Puis il m’a fait attendre plusieurs jours et je me
suis demandé pourquoi il me faisait attendre autant de temps (alors qu’au
début, l’on devait partir immédiatement).
Il m’avait demandé d’acheter une
glacière électrique, pour y ranger les boissons durant notre trajet. Puis on
est parti.
Avec sa Jeep, il nous a conduit à
l’agence de voyage quartier de l’Opéra. En prétextant qu’il était en double
file et qu’il ne pouvait quitter sa voiture, il m’a demandé de payer, à sa
place, sa place et le prix du passage de sa jeep, pour le trajet A/R en ferry.
Pour me rassurer, il m’a déclaré qu’il tiendrait la comptabilité de nos
dépenses respectives (avec moi).
Ensuite, tout s’est bien passé
jusqu’au détroit de Gibraltar (hormis un accident, un choc, dans un nid de
poule, qui a déformé une jante et crevé un pneu, qui nous fait perdre une
journée).
Mais après la traversée en ferry du
détroit, tout s’est gâté. Les belles promesses n’ont pas été tenues.
Sur l’autoroute qui allait vers
Casablanca, dans la nuit, je l’ai alors entendu tenir un discours proche du
discours islamique, que je n’avais jamais entendu jusqu’à maintenant dans sa
bouche, alors qu’il m’avait toujours affirmé être athée, avec des positions
proches de la gauche ou du communisme.
Il m’a tenu un discours sur
l’infériorité des femmes sur le fait qu’il fallait les « tenir » [ou
ne pas leur laisser trop de liberté] … Son discours a été un énorme choc pour
mii.
Je me suis demandé quel degré
de duplicité, il pouvait y avoir en lui, pour m’avoir caché ses convictions sur
les femmes, durant tant d’années (alors qu’au contraire, il m’avait toujours
tenu un discours libéral, égalitaire, sur le femmes).
Après son discours rétrograde, je
pouvais comprendre que Geneviève ne te fasse plus confiance et tente de
restreindre les accès de Sami au Maroc (pour éviter son enlèvement).
Je me suis même demandé dans la
voiture, s’il n’était pas un islamiste déguisé (au double langage).
Et puis les révélations ont été de
Charybde en Scylla (« de mal en pis »). Il m’a alors annoncé qu’il
avait fait venir, au Maroc, sa maîtresse Sarah et que désormais, il ne pourrait
plus s’occuper de moi et que je devrais me débrouiller tout seul pour passer
des vacances au Maroc. Et qu’à cause de l’esclandre que j’avais commis en 2001,
Samira ne voulait pas me recevoir. Et
que donc, je devais me trouver un hôtel, qu’il y allait y déposer devant mes
affaires.
Le choc a été terrible. J’ai eu
vraiment l’impression de m’être fait gravement avoir, alors que, quelques jours
auparavant, il prétendait vouloir sincèrement passer des vacances au Maroc avec
moi, pour renouer notre ancienne amitié.
J’avais d’autant plus l’impression
de m’être fait avoir que je lui avais avancé l’argent du passage en Ferry A/R
pour lui et sa voiture.
Maintenant, je comprenais qu’il
m’avait fait longuement attendre à Paris, avant notre départ au Maroc, pour
tenter de convaincre Sarah de le rejoindre au Maroc (sans que je sois au
courant).
Puisque je comprenais qu’il n’avait cessé
de jouer avec les apparences avec moi, j’ai eu la présence d’esprit de lui
réclamer ton n° de téléphone de portable, sous le prétexte de préparer
l’ascension du Toubkal (n° qu’il m’a semblé alors me donner avec bonne
volonté). La possession de ce n° m’a sauvé. Car j’ai pu ainsi
« tracer » tousstes déplacements au Maroc
pour être sûr qu’il ne remonterait pas en France, sans moi. D’autant, que
j’étais dans une situation terrible, au Maroc, avec très peu d’argent, sans
billet de retour … (par la suite, j’ai appris que tous les vols retour Royal
Air Maroc étaient tous complet durant 2 semaines ou plus).
Il m’a donc fallu jouer serrer, avec
lui … « finement » (tout en continuant à jouer au naïf avec lui).
Heureusement, mon téléphone portable
m’a permis d’appeler la France et ma banque m’a accordé une ligne de crédit
pour me sortir de cette situation intenable.
A force de jouer au naïf, de lui
parler du Toubkal puis la maison d’hôte de mon ami Lahcen, j’ai pu le
convaincre de me rejoindre à Marrakech, en louant une voiture (une Panda).
Je savais que tant qu’il serait avec
Sarah, une personne plutôt sympa, il serait obligé d’être « sympa »
avec moi (surtout pour se faire bien voir d’elle). Et en effet, il semblait de
bonne volonté, devant elle (par exemple, il a pris mes roches et fossiles, que
j’avais acheté, dans son coffre, à la fin de notre séjour au Toubkal …).
Durant tout ce séjour au Toubkal,
les apparences étaient sauves, de chaque côté (lui et moi). Puis comme je
n’avais loué la voiture que pour une semaine, j’ai été obligé de la rendre à
l’agence de location à Casablanca. Et sans beaucoup d’argent, j’ai été obligé
de ronger mon frein durant plusieurs jours à l’hôtel à Casablanca. Et dans le
doute, j’avais beau chercher un vol pour la France, … tous les vols restaient
complets. Et ma date de retour à mon travail s’approchait.
Or j’ai eu la surprise et l’horreur
de constater qu’il était en train de remonter vers le Nord sans me prendre à
Casablanca (en donnant l’impression qu’il allait vraiment m’abandonner au
Maroc).
Et surtout, un des pires chocs de ma
vie a été quand il m’a annoncé, au téléphone, qu’il ne pouvait me prendre, car il
voulait pas ramener, dans sa voiture, Sarah et son frère Tarah,
en France, et que donc, il n’y avait pas de place pour moi dans ta voiture, à
cause de leurs bagages et de la surcharge (de plus ce qui était inquiétant
était que je ne savais pas s’il était déjà arrivé à Martil,
dans le Nord, où habite la famille de Sarah, ou à Tanger, pour le ferry, ou
non).
Note : Même en faisant du stop
jusqu’à Tanger, je ne suis pas sûr qu’un ferry m’aurait pris. Après soit il y
avait plusieurs jours de stop (4 ou 5 jours) pour rejoindre Paris ou soit le
train d’Algesiras jusqu’à Paris … (solution coûteuse). Donc, je n’étais pas
sorti de l’Auberge. Donc, il fallait à tout prix que je la joue fine … afin
qu’en finale, j’arrive à le convaincre de m’embarquer.
C’est pourquoi je t’ai fait une réponse extrêmement
« funèbre » (noire). Et je pense que ma réponse a dû te faire
réfléchir. Réponse qui te faisait comprendre à mon retour en France, que je
n’en resterais pas là et que cela pouvait très mal se terminer (!).
Cela aurait pu être très grave et il
le savait.
Il a décidé de redescendre pour me
chercher. Mais je ne devais pas aller chez Sarah, je devais l’attendre, à me
tourner les pouces durant une journée, à Tétouan.
A moins, Sarah et Tarah, des personnes plutôt sympas, soient intervenu et l’aient
convaincu qu’il pouvait prendre une personne de plus (le fait qu’il ne me
ramène pas dans sa voiture alors que nous avions été au Toubkal ensemble aurait
peut-être aussi étonné Sarah ou Tarah (?)).
Finalement, il s’est décidé à
revenir du Nord du Maroc à Casablanca pour me prendre. Mais l
refusait de prendre mes pierres et fossiles, déposés à l’hôtel, puis il les a
quand même pris, avec mauvaise volonté, à cause de mon insistance.
Mais arrivé à Tétouan, il m’y a
encore abandonné (laissé en plan). Et j’y ai « poiroté » une journée
me demandant s’il allait venir me chercher ou non. Et j’ai surtout supposé, pour me
« rassurer », que tu ne voulais pas que je rencontre les parents de
Sarah, par peur d’une gaffe de ma part sur le fait qu’il était marié avec Samira
(car j’avais constaté que Sarah parlait de mariage avec lui et qu’elle ne se
conduisait pas comme une amante ou « maîtresse » mais bien comme une
amoureuse, une fiancée. Donc, j’étais certain qu’il ne lui rien dit sur ton
statut réel au niveau état civil).
Quand il est finalement revenu avec Tarah et Sarah, il m’a annoncé qu’il n’y avait pas la place
pour mes « cailloux » _ m’affirmant qu’il les avait laissés chez les
parents de Sarah et qu’il viendrait les rechercher en hiver ou lors d’un autre
voyage au Maroc _ je savais pertinemment qu’il ne tiendrait jamais sa promesse
(je savais désormais qu’il ne tenait jamais ses promesses).
Le fait qu’il ne ramène pas mes « cailloux »
n’était pas grave. Le principal était que j’étais de nouveau dans sa voiture,
cette fois-ci en route pour la France. Donc mon angoisse d’être coincé au Maroc
était terminée.
Pendant tout le trajet, je savais
que je devais faire bonne figure et tenir ma langue face à lui (je le connaissais
trop maintenant. Je savais de quoi il était capable maintenant _ du moins, je
le croyais).
Arrivé à Paris, il m’a affirmé qu’il
ne pouvait retirer toutes mes affaires de ton coffre (celles qui restaient
en-dessous des autres) et qu’il me les donnerait ultérieurement, lors d’une
autre rencontre (que cela soit la tente, le réchaud … et voire d’autres
affaires s’il y en avait, si elles se trouvaient sous les bagages de Sarah et Tarah).
Il m’avait affirmé que l’on
règlerait la comptabilité de nos dépenses après. Or toutes ses promesses n’ont
jamais été tenues (comme je m’y attendais d’ailleurs). Il ne m’a jamais
restitué mes affaires qui étaient dans le coffre de sa jeep ni l’argent qu’il
me devait (dans mon souvenir, il m’avait remboursé, au Maroc, une partie du
billet de son passage en ferry, que je lui avais réglé, mais pas totalement).
Quand j’ai compris son énorme
capacité de duplicité, j’ai toujours fait pour retrouver Geneviève, sachant
maintenant et ayant la certitude qu’il avait totalement menti sur elle. Et bien
que Mahoub verrouille toutes ses relations (afin
qu’elles ne se rencontre jamais _ comme le faisait la « personne plus
jeune de six ans que moi » citée plus haut) et ait toujours fait que je ne
rencontre jamais Geneviève, j’ai réussi à la retrouver.
J’ai appris d’elle que Mahoub était un homme violent, que pour le fuir, elle avait
déménagé successivement à Maintenon (un but de randonnée que m’avait suggéré Mahoub), puis en Normandie, et qu’il faisait chaque WE, 60
km avec sa Jeep, pour se rendre jusqu’à à son domicile pour la menacer de mort
(heureusement, Geneviève se refugiaient avec Sami, à la cave, cave à laquelle Mahoub ne pouvait pas accéder). Elle avait enregistré
toutes ses menaces de mort d’où la condamnation à la prison avec sursis de Mahoub, et l’ordonnance (restrictive) d’interdiction
d'approcher de son domicile. J’ai appris qu’il avait tout fait pour ne jamais
payer la pension alimentaire.
Je lui ai rédigé un témoignage 1)
relatant l’histoire du vélo, 2) l’épisode du voyage au Maroc, 3) indiquant que
j’annulais mon témoignage que j’avais rédigé en faveur de Mahoub,
contre Geneviève (qu’en fait, je ne connaissais pas).
Ayant pris connaissance de mon
témoignage, Mahoub m’a téléphoné menaçant et me
reprochant de vouloir se venger de moi et de lui porter tort dans la garde de
Sami (il a fallu 20 ans pour les relations entre Mahoub
et Geneviève s’apaisent et que Sami devienne un jeune homme équilibré,
réussissant ses études).
Peu de temps après son retour du
Maroc, Mahoub s’est débarrassé sans ménagement de
Sarah (en lui témoignant du mépris), qui a alors fait une grave dépression et a
arrêté ses études.
En 2006 ou 2008, je crois, Samira,
qui avait retrouvé ma trace, m’avait téléphoné du Maroc, pour se plaindre de Mahoub, m’informait qu’elle était en procès avec Mahoub, à cause du fait qu’il n’avait jamais payé la
pension alimentaire de ses deux filles (et me demandant de lui envoyer, par
mail, mon témoignage sur Mahoub).
La question que je me suis toujours
posée avec Mahoub : ais-je été victime d’une
personne qui souffrait de psychopathie ou bien d’une personne qui appliquait,
sur moi, la tactique de la tromperie et du mensonge islamique (la taqiya) que tout musulman peut faire subir au non-croyant ?
Non-croyant que j’étais à ses yeux.
Comment avait-il réussi à se faire
passer à mes yeux comme écologiste, socialiste, proche des communistes, alors
que ses convictions étaient tout autre, plus islamistes ?
Ce que j’avais compris, qu’il était
très doué pour adopter une attitude et des convictions affichées mimétiques
(imitant) de celles de ses victimes (c’était un grand comédien, comme « le
plus jeune de 6 ans »), pour mieux obtenir leur amitié et mieux les berner
(endormir leur méfiance). J’étais écologiste et de gauche et donc il professait
alors aussi des opinions écologistes et de gauches (c’est une technique de
séduction et de mimétisme employée en PNL et par Poutine).
Sa psychopathie ou sa duplicité
était-elle induite artificiellement par son éducation (par l’enseignement islamiste
de la taqiya ?) ou bien à cause de dysfonctionnements
de cette éducation, durant son enfance ? (car il
m’a toujours dit qu’il était un enfant fragile, au niveau de sa santé, et que,
de ce fait, ses parents l’avaient énormément gâté, surprotégé).
J’ai connu Dolorès Simina,
d’origine roumaine, qui, un jour, m’avait avoué qu’il lui était impossible de
concevoir qu’elle puisse être critiquable ou critiquée (pour elle, toute
critique à son égard lui était comme inconcevable). Elle ajoutait qu’elle
tombait toujours des nues, à chaque fois, qu’on la critiquait.
Dolorès avait besoin d’avoir des amants hommes qui
l’admirent et qu’elle pouvait manipuler. Elle avait besoin d’avoir de
l’ascendant sur les hommes. Quand elle était seule (sans amant), elle pouvait
tomber dans des épisodes de dépression.
Elle avait un profond mépris pour son père, qui je
sentais pourtant gentil avec elle.
Elle avait acheté un appartement à Montrouge.
Depuis, elle faisait de la dépression, parce qu’elle était persuadée qu’elle
s’était trompée dans son achat (ou bien qu’elle s’était
faite avoir ?), et qu’elle n’obtiendrait pas une plus-value suffisante, à
la revente de cet appartement. Elle
passait son temps à refaire des calculs, sur son lit, concernant cet achat,
pour se convaincre qu’elle n’avait pas « perdu au change ».
Nous avions eu une relation physique, durant
laquelle je m’étais aperçue que sa sexualité semblait de type lesbien (avec un
fort désir de pénétrer chez elle).
A un moment donné, elle a voulu se débarrasser de
moi (en fait, elle était en relation avec un certain Jean, mais je ne le savais
pas à l’époque). Un soir, elle me posa cette question « Pourrais-tu être
jaloux ? ». Dès que je lui répondu « oui », la lampe qui
était au-dessus de nous grilla (c’est d’ailleurs à cause de cet ampoule grillée,
au même moment, que je me souviens de cet épisode). A partir, de ce moment-là,
elle ne cessa de me vanter les qualités d’une connaissance commune, un certain
Henri (d’origine roumaine, aussi comme elle, je crois). Elle me donnait
l’impression que Henri agissait contre moi (hypocritement), alors que c’était
quelqu’un qui me témoignait tout le temps de l’amitié. C’était Henri par-ci,
Henri, par-là, au point que j’en étais très agacé, et je devenais jaloux contre
Henri.
Je possédais un pistolet d’alarme. Et sur un coup
de sang, je le brandi devant Henri, qui tomba des nues et qui m’assura avec
sincérité, qu’il n’avait jamais eu de relation intime avec Dolorès Simina (qu’il n’était qu’un ami). Et j’ai eu tendance à
croire Henri. Je m’étais ridiculisé et probablement détruit partiellement ma
réputation (?).
Une personne, qui était au courant de cette
histoire, me déclara que Simina sortait déjà, en
fait, avec Jean [pendant qu’elle était en relation avec moi], qu’Henri était
une personne quasiment SDF pour lequel Simina n’avait
pas beaucoup de considération, enfin que Simina
m’avait manipulé pour que je m’en prenne à Henri [que je sois en colère contre
lui], pour avoir enfin un prétexte pour pouvoir se débarrasser de moi (pour rompre
avec moi) [parce que jusque-là, je n’avais jamais eu aucun reproche à me faire
dans ma relation ave Simina].
Avec le recul, je me suis toujours demandé
pourquoi j’étais tombé amoureux de Simina, alors qu’elle
n’était moralement pas ou peu fiable et comment elle avait pourtant réussi à
avoir autant d’ascendant sur moi.
J’ai connu Patricia, qui se faisait appeler
« Rachel de Coulanges ». Au cours des années, celle-ci s’était de
plus en plus « radicalisée » dans sa conviction d’être un grand
médium, une « grande sorcière (magicienne) » [dans le sens de
maîtriser les forces occultes] et donc d’être une personne extraordinaire. Elle
s’imaginait, de plus en plus être douée de dons extraordinaires (dont celui de
magnétiseuse / guérisseuse par imposition). Convaincue d’être une magnétiseuse,
elle s’était mise à pratiquer « l’imposition des mains », pour guérir
les malades. Après l’avoir prévenue qu’elle risquait d’être condamnée pour
« exercice illégal de la médecine », elle avait alors brutalement
réagi à mes propos, me traitant de « minable » et m’expulsant avec violence
de son appartement.
Puis, plus tard, elle avait déchiré, avec encore
plus de méchanceté, un pastel sec que je lui avais offert, pour exprimer, d’une
façon appuyée, son mépris à mon égard.
Le mystère était de comprendre par quel chemin
dans sa vie elle était parvenue à un aussi haut niveau de narcissisme aussi
extrême, la convainquant fanatiquement d’être supérieure à toutes les autres
(comme dans le cas de Simina).
Par ailleurs, Gauthier, le trésorier
d’une précédente marche pour la cause tibétaine, la Transalpine, ayant
traversée les Alpes, m’avait contacté pour me demander de régler un conflit
entre Matthieu, le responsable de ce précédente marche, Hélène, sa compagne à
l’époque, elle-même militante pro-tibétaine, et lui (Gauthier), concernant un
détournement d’argent qu’aurait commis Hélène, au détriment de son association
dont le siège était à Ramatuelle (bref un abus de bien social).
Les ayant contactés, Matthieu et
Hélène prétendaient que cette accusation était fausse.
David, le trésorier de l’association
de Ramatuelle, David, me menaçait de procès pour diffamation.
Pourtant j’avais retrouvé le
restaurateur de Ramatuelle qui avait offert 40.000 FF (~ 6000 €), pour le
financement de la marche transalpine.
J’ai demandé à Gauthier d’étayer ses
accusations, pour que je ne me ridiculise pas (ou que je n’ai pas l’air idiot
ou mal intentionné).
Gauthier m’a alors lu au téléphone
tous les chiffres incriminés, me promettant qu’il me les enverrait par courrier.
Et tous ses chiffres semblaient crédibles.
Gauthier (qui s’affirmait honnête et
fiable, car 1) fils de résistant, 2) militant de la cause pro-tibétaine depuis
longtemps) me disait qu’il fallait mettre tout cela en place publique, immédiatement.
Comme il m’avait fait la promesse,
au téléphone, d’envoyer immédiatement par la poste le dossier complet listant
toutes malversations, lui ai fait confiance et j’ai fait ce qu’il m’a demandé,
de mettre de mettre ses accusations sur la place publique.
Or finalement, malgré sa promesse,
Gauthier ne m’envoya jamais la photocopie du dossier et me laissa me
débrouiller seul, avec mon accusation en place publique.
Il me laissa couler et me
ridiculiser. A cause de « manque de billes », pour maintenir mon
accusation (alors qu’elle semblait très crédible) ’ai été obligé de m’excuser
publiquement.
Et je pense que ma crédibilité, au
niveau du mouvement pro-tibétain, en a gravement pâti.
J’avais été tellement écœuré d’avoir
été trompé, par deux fois, à peu d’intervalle de distance, par des personnes
que je considérais comme des amis et surtout des militants pro-tibétains (qui
auraient dû être, à mes yeux, irréprochables moralement), et par la honte
ressentie, que je me suis retiré définitivement du mouvement pro-tibétain,
après ces deux épisodes malheureux. Je me considérais comme définitivement
grillé aux yeux des associations pro-tibétaines.
Ce que j’ai retiré de cette
expérience, est que :
1)
Il existe des personnes malintentionnées, qui par des
manipulations et par les rumeurs infondées qu’ils lancent, peuvent générer un
emballement médiatique, afin de détruire une autre personne, pour en tirer une
gloire ou une vengeance personnelle (probablement, c’était le cas pour Pierrette _ je pense qu’elle ne mentait pas
uniquement pour se défendre d’accusations qui la mettaient en cause, mais elle
mentait pour se mettre en valeur. Quant à Gauthier, je pense que c’était un
lâche, effrayé par les menaces de procès de David, d’autant que Gauthier était,
à l’époque, en train de monter un petit commerce).
2)
Que l’on n’est pas à l’abris des telles personnes
flatteuses (comme Pierrette),
surtout si l’on a été au centre de l’attention médiatique (positive), sur le
moment_ cette dernière médiatisation pouvant vous pousser alors à avoir la
grosse tête, si vous n’êtes pas assez solide _, leurs flatteries vous
renforçant dans l’idée de votre propre valeur. Cette croyance renforcée en vous
peut vous faire alors croire que vous avez les qualités d’un chevalier blanc ou
d’un redresseur de tort (positif) (ce qui est en général une image fausse,
dangereuses pour vous, mais très valorisante de vous).
3)
A la lueur de cette expérience, il faut toujours, tout le
temps, rester humble et prudent (surtout si vous rencontrez des cas d’abus de
biens sociaux et de malversations ou des accusations qui les allèguent).
Certains cas concernent plus des
traits paranoïaques qu’une authentiques psychopathologies.
Les cas, ci-après, sont peut-être de
ceux-là :
Nicolas M., mon
commercial, et Romuald G., mon « ressource manager », m’avaient bien
préparé au futur entretien avec les responsables de la société militaire T…,
lors d’une séance de préparation à cet entretien d’une heure.
Lors de l’entretien
avec le client T., je rencontrais Hervé D., un géant noir, costaux, obèse,
donnant l’impression d’une certaine force tranquille[145].
Au début,
l’ambiance dans le service semblait plutôt sympathique. Je mangeais avec mes
responsables T., M. Rodrigue J., le chef de service, Mme Catherine R., la chef
de secteur. Cette dernière avait même confirmé à table que le service formait une
grande famille unie. J’avais l’air d’être plutôt bien accueilli par les
collèges de travail.
Pendant la 1ère
semaine (voire la seconde, je crois), Hervé D. n’était pas là (il était en
vacances). Hervé avait un remplaçant _ ce que l’on appelle un backup _, en la
personne de Philippe R., qui était chargé de me former.
Philippe, aux cheveux toujours rasés
très court, était un être assez bizarre. Il n’entretenait aucun contact humain
(ni amicaux, ni de quelque forme que ce soit …) avec tous ses autres collègues
dans le service. Il semblait restreindre ses contacts avec les autres au
minimum. Les contacts humains semblaient l’agacer. Il mangeait toujours tout
seul, rapidement, son sandwich, le midi. Il ne se mélangeait avec personne. Au
bureau, il ne semblait être intéressé (uniquement) que son travail informatique[146]. Par moment, il semblait joyeux (son visage
semblait alors s’illuminer), en apparence gentil, plein de bonne volonté[147], puis soudainement, sans prévenir, il devenait
soudainement violent, dominateur[148]. Puis il reprenait le contrôle de lui, et
redevenait en apparence de nouveau gentil.
A son retour, Hervé
ne cessait de me poser de questions (pièges ?) sur mes propres
connaissances Unix. Son but semblait de me démontrer, au passage, que je
manquais énormément de connaissances Unix, que cela soit au niveau de mes
connaissances en NIS, LDPA, SNMP[149] etc. Selon
lui, je n’avais aucune connaissance dans ces domaines et donc que j’étais totalement « inopérationnel »
pour la fonction d’administration système Unix dont je devais occuper[150]. Mais il
soutenait qu’il n’était pas inhumain et qu’il allait me trouver un travail
correspondant au niveau de mes « vraies compétences ».
Ce qui m’a
frappé c’est qu’il avait aussi développé une connaissance hypertrophiée en histoire contemporaine (d’un niveau
universitaire). Il m’avait affirmé avoir suivi des études d’ingénieur
informaticien qu’il avait terminées et débuté une thèse en histoire
contemporaine à la Sorbonne[151] qu’il n’aurait jamais eu le temps de terminer
(selon lui, il avait préféré privilégier ses études informatiques au détriment
de ses études en histoire). Cette connaissance en histoire contemporaine était souvent employée, par Hervé, lors de
ses discussions avec ses collègues.
Le midi, au
restaurant d’entreprise, ou de ses 4 ou 5 longues pauses journalières pour
aller fumer sa cigarette électronique[152], devant ses collègues de travail, il tenait de
longs discours sur des sujets politiques actuels, émaillés de références en
relation avec ses connaissances en histoire contemporaine.
Mais je me suis
rendu compte, la longue, ses longs discours brillant
tournaient, malgré tout, au monologue et ils soutenaient de plus en plus, mais
d’une manière voilée, « la théorie du complot » (tout azimut).
Il tenait le
genre de discours où l’on retrouve tous les mêmes thèmes classiques des
discours populistes et démagogiques : le règne de l’argent et de la
spéculation, sur le capitalisme, la colonisation, la France-Afrique, tout est
corrompu, les politiques sont corrompus, les politiques bénéficient de
passe-droits[153] etc. etc. Parfois, il tenait un discours social
ou socialisant et je me demandais alors, par moment, s’il n’était pas
communiste ou cryptocommuniste (c'est-à-dire un communiste caché, qui cherchait
à ne jamais dévoiler ouvertement ses opinions).
A d’autres
moments, je me demandais s’il n’était pas plutôt d’extrême droite. Il pouvait
soutenir une thèse, puis ensuite la thèse inverse, avec la toute même extrême conviction. J’avais
du mal à le suivre, d’autant qu’il était une personne extrêmement intelligente,
douée d’une mémoire exceptionnelle (une de ses caractéristiques étant qu’il
n’oubliait jamais rien[154]).
Quand j’essayais
d’introduire un élément d’esprit critique par rapport son discours, surtout
quand son discours dérivait vers la « la théorie du complot », il me
tenait alors un discours intense qui pouvait durer plus d’une heure,
m’abreuvant d’arguments, faisant appel à de nombreuses connaissances
historiques et journalistiques[155], y compris des faits s’étant déroulés durant
l’entre-deux guerres _ des connaissances ou des faits qu’il m’était impossible
de vérifier, sur l’instant, ou pour lesquels il m’aurait fallu prendre beaucoup
de temps pour les vérifier, temps que je n’avais pas. Son discours fleuve avait
toujours pour but final de me clouer définitivement le bec et de me montrer
qu’il était le plus fort.
J’avais, de plus
en plus, l’impression d’être face à un gourou, face à l’auditoire béat de ses
collègues admiratifs, buvant ses paroles, sans esprit critique. Comme c’était quelqu’un
de très intelligent, il donnait l’impression d’être un démocrate, mais en
réalité, il n’était pas du tout démocratique. Il ne supportait pas l’esprit
critique et cherchait constamment à détruire tout esprit critique le
concernant. Il semblait avoir perpétuellement besoin d’admiration.
Mais il était
trop intelligent pour qu’il présente son discours « complotiste »
d’une façon caricaturale. Il avait l’air au contraire très objectif, argumenté,
les arguments « complotistes » étant plutôt dissimulés, noyés,
parsemés au sein d’un long discours très bien construit et argumenté. Les
discours d’Hervé étaient brillants, faisant des rapprochements fulgurants aussi
improbables ou éloignés que les réseaux Foccart, George Bush …, au sein d’un
embrouillamini d’informations difficiles à suivre.
A chaque fois, que je ferais une erreur
même minime (erreur qu’il pardonnait à Philippe), il me retirait une compétence
et m’interdisait d’agir. Je ne dois jamais prendre d’initiative, sans demander
l’autorisation avant à Hervé. Finalement, je n’avais plus rien à faire. A
partir de ce moment, la situation est devenue rapidement cauchemardesque ou
intenable, pour moi. Donc, pour m’occuper _ quand il n’y a pas de tâches à
faire _ je lis, j’explore serveurs et produits (softs …) (du moins quand
on m’en donne l’autorisation, ce qui n’est pas toujours le cas) ou
m’entraîne sur un serveur de test ….
Même quand je prenais des
initiatives positives (qui ne présentent aucun risque informatique), « je
me faisais taper sur les doigts », sans cesse, par Hervé.
Il a commencé à
me faire vraiment peur, me déclarant que j’allais avoir l’obligation de
discuter avec lui avec les architectes Unix de T. _ d’un niveau de connaissance
Unix très élevé _, et qu’avec mes faibles connaissances en Unix, j’allais
me faire démolir ou me discréditer, d’autant que selon lui, « les architectes
systèmes Unix de T. (ou certains
d’entre eux ?) étaient de vrais
psychopathes[156] ».
Hervé n’entendait
rien à mes arguments, il suivait toujours [il était toujours enfermé dans] sa
logique monolithique, implacable, sans état d’âme, avec un certain fanatisme,
toujours cantonné une sorte de rapport de force total.
Il pouvait me tenir un discours de 2 à 4h[157] [158], juste pour me démontrer que :
a)
je n’étais pas compétent
ou bon, que je n’étais pas bon pour le poste,
b)
que visiblement je n’étais
pas heureux ici, qu’il avait conscience que lui, Hervé, ne me rendait pas
heureux,
c)
que si je n’étais pas
heureux, que je le lui dise que je n’hésite pas à partir, si je le désirais[159],
d)
qu’il avait toujours été
opposé à mon recrutement par son chef, qu’il s’était opposé à lui, mais qu’il
avait du s’incliner.
Or ce temps énorme, perdu lors de ses longs monologues, aurait pu être tout aussi bien
utilement utilisé plus pour me former (s’il n’avait pas été si égoïste ou si
« pathologiquement » méfiant[160] (?)). J’ai passé quasiment 3 mois, entre le 10 juillet
et le 19 septembre, sans pouvoir
quasiment rien faire, à être tout le temps en sous-charge, par la faute
d’Hervé.
Note : Je pense que tout cet argent perdu a dû
coûter fort cher à T.[161].
En plus, tous
ces monologues ou pseudo-discussions étaient très épuisants moralement pour moi
et étaient totalement contreproductif pour l’avancement du travail.
Pour me rassurer, Hervé me disait que j’étais dans
la phase de lecture de la documentation du service et que je devais lire, sans
cesse et/ou intégralement, toute cette documentation. Or cette
documentation, stockée sur un serveur de fichier, était constituée par plus de
2000 fichiers[162], la
plupart obsolètes[163].
Il
m’affirmait que quand il avait été embauché par T., il était resté 3 mois à ne
rien faire d’autre que de lire de la documentation, durant sa période d’essai (et que donc je n’avais inquiétude à avoir ou que
c’était normal ( !)). Mais comme je savais
qu’Hervé pouvait être retord et menteur, ses propos lénifiants [rassurants] ne
me rassuraient surtout pas[164].
Le début de
la phase de harcèlement moral :
Au début de ma mission, vers mi-juillet, il m’a mis en confiance. Il avait
l’air d’être très sympa, d’avoir le désir de m’aider et de me faciliter les
choses.
Dans un premier temps, vers mi-juillet, il a semblé me transférer la
connaissance, mais tellement vite, avec trop de connaissances en même temps,
que j’avais du mal à suivre.
Et à chaque fois, que j’avais du mal à suivre, il me disait, donnant
l’impression de bonne volonté : « si
tu ne comprends pas, je peux te le réexpliquer, pas de problème ». Le
même manège pénible recommençait.
Mais il recommençait pareillement en communiquant toujours trop d’infos en
même temps, à chaque fois.
Je devais tout noter rapidement sur un cahier, sinon l’information était perdu (puisqu’Hervé ne consigne rien des informations
importantes par écrit _ par exemple, il n’existait aucun document sur
l’architecture informatique du service).
A cause du fait ne pas pouvoir aller sur les machines (de production), il
n’était difficile de comprendre certaines notions, sans pratique (en restant
dans la théorie).
Et donc, dans son esprit, si je ne comprenais pas c’était parce que je n’étais pas doué ou pas assez curieux.
Puis, toujours dans la salle nommée la « box », il a commencé à m’accuser d’avoir menti sur
mon CV (de l’avoir bidonné) et/ou que Nicolas M., mon commercial de ma société ST.,
l’avait trompé. A partir de ce moment (vers le 20 août ( ?)),
il cherchait sans cesse me le faire avouer. Ce « jeu » là a duré un
mois ou plus.
Au moins, 20 fois, Hervé m’a rappelé l'épisode de suppression du fichier
log sur le serveur sjeton6 … mais
toujours quand l’on était seul à seul, soit dans la salle informatique, soit
dans une minuscule salle de réunion appelée le « box », toujours sans
témoin. Reproches sans cesse répétitif.
Il m'a encore de nouveau aussi rappelé l'épisode de la création, sans son
autorisation, d’un compte pour une utilisation Samba pour un utilisateur, qui s’est révélé être un stagiaire.
Reproches sans cesse répétitif.
A chaque fois, il essayait de me faire reconnaître que je ne connaissais
pas le NIS, LDAP, SNMP, … même Samba (que je connais pourtant, en
version V2. Mais pour lui, ce n’était
pas suffisant, puisque Samba est en
V4, et que j’ai connu Samba V2, il y a 15 ans …).
Et finalement, quand J’avouais juste pour avoir la paix, il ponctuait mon
« aveux » par un « Tu
vois, ce n’était pas plus difficile que cela [que de reconnaître que tu
m’as trompé ou que tu es mauvais et/ou incompétent] ».
Après chacun de mes « aveux », il semblait soudainement
« gentil », « avenant », « aimable » … mais sa
période d’amabilité ne durait pas. Puis, il recommençait, de nouveau, décidé à me faire avouer une nouvelle faiblesse ou faute.
Ou alors, il me déclarait « Tu vois, tu n’es pas heureux avec moi ».
« Si tu ne te sens pas bien, tu n’es
pas obligé de rester ».
Lors de ces harcèlements, il m’a déclaré « que dès le départ, il n’avait jamais été d’accord que Rodrigue me
recrute (qu’il s’y était opposé) ».
Ou bien, il affirmait, à de nombreuses reprises, « J’ai été trop bon avec toi ». Il le
disait tellement, sur un ton culpabilisateur. Il était tellement convaincu par
ce qu’il affirmait, qu’il finissait par le croire. Il était tellement menteur qu’il
finissait à croire à ses propres mensonges. Il est dans le « mensonge
vrai ».
J’avais l’impression d’être confronté à un fou ou à quelqu’un qui s’était
attribuer le rôle de policier qui tantôt jouait au policier méchant, tantôt au
policier gentil.
C’était une véritable torture mentale. J’ai plusieurs fois failli quitter
la mission, à cause de cette torture mentale.
Au bout d’un mois, je
me suis révolté … Je lui ai dit que « à moins que je me trompe, mais
il semble que tu me fais du harcèlement moral ». Et j’ai encore rajouté « tu es
quelqu’un qui me fait peur ».
Et comme il me faisait vraiment de la rétention d’information[165], comme Rodrigue n’était toujours pas là pour
m’aider (il était en congé pour un moi), j’ai envoyé un mail officiel à Hervé, avec
en copie Mme Catherine R., chef de secteur, afin qu’il me communique enfin
l’information pertinente et importante.
Suite, à ce mail,
alors qu’il faisait semblant de me passer la connaissance, dans le
« box », il m’a déclaré :
1)
Qu’il ne
mangerait plus avec moi à la cantine (il ne veut plus me voir à sa table).
2)
Que je
l’avais trahi, que j’étais un traître.
3)
Qu’à partir
de ce moment-là, il ne m’aiderait qu’ad minima (or déjà il ne m’aidait qu’ad
minima, donc jamais rien n’a changé, par la suite, en fait).
4)
Il est devenu
très menaçant sur mon avenir chez T.
Or il était très sérieux, il ne plaisantait pas[166]. Et il a vraiment mis ses menaces à exécution. Et
j’ai vraiment senti une volonté de « mise à mort professionnelle » de
sa part. Quand quelqu’un que je ne connais même pas vous dit que « vous êtes un traitre » _ alors que
j’ai pourtant agi légitimement pour me sortir de cette impasse professionnelle
_, je me dis que j’ai affaire à un fou, d’autant qu’il est loin d’être bête et
donc j’ai du mal à croire qu’il soit totalement dans l’incompréhension
concernant mes propres motivations (qui sont de survivre et m’en sortir de
cette situation impossible, dans laquelle Hervé m’avait mis).
Après mon intervention auprès de Mme Catherine R., chef de secteur, il a semblé enfin me transmettre
l’information, lors de longues séances, durant certains après-midi(s), dans
la « box ». Mais en même temps, plus il me transférait l’information
utile, plus il m’accablait et me culpabilisait, encore plus, me faisait encore
plus de reproches. Bref, il se vengeait.
Les mensonges
d’Hervé :
Hervé m’affirmait des
faits souvent anodins, qui s’étaient passés il y a plusieurs mois, dont j’étais
strictement incapable de me souvenir. Soit je mettais
cette impossibilité de me souvenir, soit sur le compte de mes céphalées, soit _
quand je n’avais pas de céphalées _ sur un début d’Alzheimer chez moi.
Par exemple un mois, après la réunion et entretien de
« pré-embauche pour mission » chez T., où Nicolas M., Fabrice T., M.
Rodrigue J. et moi-même étaient présents (c’était je crois vers le 15 mars), il
m’a affirmé que Nicolas M. aurait dit devant tout le monde, que j’étais
actuellement en mission interne sur un projet pour et chez ST..
Ce qui était faux. Je ne savais parce que lors de cet entretien, j’ai été très
vigilant concernant tout ce que chacun disait. Si Nicolas M. avait
menti, comme je déteste le mensonge, je m’en serais souvenu (je lui en aurais
fait le reproche, après la réunion. S’il avait menti sur mon CV, durant mon
entretien, cela aurait été grave pour moi). Or comme j’ai constaté à plusieurs
reprises que Monsieur Hervé pouvait mentir (et inventer des
« cracks »), il ne fait aucun doute que c’était une nouvelle provocation
de Monsieur Hervé et que Nicolas n’a jamais
menti et inventé cette mission imaginaire, qui aurait, soit disant, eu lieu
préliminairement chez ST., juste avant ma mission chez T..
Il m’avait affirmé que lorsqu’il avait été
embauché chez T., il avait été sans rien faire à lire de la documentation
durant 3 mois. « Et que c’était normal » (!) [Avec l’idée sous-entendue que je n’avais pas à
m’inquiéter].
Or quand M. Rodrigue J. est revenue de vacances, Hervé lui a affirmé, au
contraire, [avec pas mal d’aplomb] qu’il ne m’avait jamais dit cela, qu’en
fait, il parlait d’un autre épisode chez un autre employeur (que T.) qui
l’avait laissé sans travail durant 3 mois, pendant sa période d’essai[167]. Il
affirmait mordicus, avec aplomb, que la période d’essai dont il parlait n’avait
rien à voir avec sa période d’essai qu’il avait passé chez T..
Or ce n’était pas ce dont je me souvenais. Là il avait bien menti devant M.
Rodrigue J.
La fin de ma
mission
M Monsieur Rodrigue J. m’a annoncé une réunion d’avancement. Je lui ai
demandé si cette réunion était importante et s’il fallait que je prévienne mes
responsables de chez ST.. M Monsieur Rodrigue J. a fait comme si
cette réunion n’était pas importante (que je n’avais pas à m’inquiéter) et que
je n’avais pas besoin de prévenir et de faire venir mes responsables de chez ST..
En ce sens, il m’a trompé.
En fait, lors de cette réunion, qui a eu lieu vers le 5 octobre _ où
étaient présents[168] Hervé D. , M.
Rodrigue J., M. Philippe R. (backup Unix de Hervé D.) et moi-même,
…, Hervé
D. m’a tout de suite mis sur la
sellette. J’ai été aussi mis sur les charbons ardents par Monsieur Rodrigue J.,
qui me disait que je ne savais pas m’entendre avec Hervé D. et Philippe R.[169] (fait confirmé par Philippe
selon Rodrigue). J’ai argumenté et je me suis pas
laissé critiqué sans répondre … Et tout à la fin de l’entretien, j’ai aussi
abordé le problème de les faits affirmés par Hervé D., qu’il est presque
toujours impossible de me souvenir … A la fin de la réunion, j’ai cité _ il est
vrai assez énervé mais en me contrôlant _, la relation par Hervé D., d’un fait,
qui soit disant se serait déroulé de l’entretien du 15
juin, où cours duquel que Nicolas M. aurait affirmé, devant tout le
monde, que j’avais eu une mission en Interne chez ST., avant T. … Et j’ai
ajouté que si Nicolas M. avait vraiment affirmé cela, tout le monde s’en
souviendrait, y compris M. Rodrigue J. Mais je ne suis pas sûr que ce dernier
puisse se remémorer le contenu exact d’un entretien vieux de 3 mois et qu’il
ait compris le message que je voulais lui faire passer (qu’Hervé est un affabulateur
hors pair).
Durant la réunion, avec un aplomb extraordinaire, Hervé s’est posé en
victime devant Rodrigue affirmant que je l’avais accusé de harcèlement moral,
que l’accusation était grave, qu’il regrettait d’avoir été trop bon pour moi,
qu’il
avait été trop bon avec moi (en répétant cette phrase plusieurs fois.
M. Rodrigue J. n’a même pas compris qu’il était manipulé à ce moment-là). H.
avait tout inversé : de bourreau, il s’était posé en victime ( !). Et il ajoutait à l’intention de Rodrigue qu’il
est impossible qu’on continue ensemble, puisque je ne m’entends pas bien avec
lui.
M. Rodrigue J. a
alors affirmé qu’il était humain et qu’il me laissait encore une chance.
Qu’Hervé me donnerait du travail, durant une semaine, que je devrais
l’accomplir scrupuleusement. Et que si notre collaboration ne marchait pas, il
y aurait une nouvelle réunion, dans une semaine, pour m’annoncer / décider ou
non mon départ définitif [de mon éviction][170].
Or durant cette
semaine, où bien j’étais dans une situation cruciale, difficile [bref sur un
siège éjectable], Hervé s’est bien gardé
de me donner le moindre travail, malgré mes demandes répétées par mail ou
orales, afin qu’il me fournisse des travaux Unx, à
réaliser (j’étais presque à le supplier).
En désespoir de
cause, je me suis inventé un travail [une mission, avec la collaboration de
Philippe[171]], celui d’installer un miroir SDS, sur un vieux serveur SUN, pour un informaticien,
Fabrice B., qui dépendait d’un autr service
informatique. Mais Fabrice B. a tellement mal préparé l’opération _ par
exemple, a) en ne fournissant pas un serveur installé, au moment de notre
1ère venue, b) en ne fournissant pas deux disques identiques ou de
la même géométrie[172], , au moment de notre 2ème venue etc. _,
que l’on n’a jamais pu la réaliser[173] [174].
Alors que
Philippe R. avait toujours été revêche et désagréable avec moi, ces derniers
jours, il était devenu soudainement gentil, serviable, n’hésitant pas à me
passer du travail.
Une semaine
après, l’entretien fatidique avec M. Rodrigue Jolly est arrivé. Ce dernier
m’annonçait que je n’étais pas gardé chez T. et que c’était la première fois
que cette mésaventure lui arrivait (selon lui).
Selon Hervé, je n’étais pas un vrai administrateur
système. J’aurais dû m’intéresser à l’architecture de toute l’informatique
d’ici et aux serveurs T4000. Or selon lui, je ne me suis pas intéressé ni à
cette architecture[175], ni aux
T4000. J’aurais dû poser des
questions[176]. Surtout, selon lui, selon lui, je n’ai pas posé, dès
le départ, les bonnes questions [sans
me préciser lesquelles] raison de ma mise en sous-charge, dès le départ. Là,
enfin, il m’avoue enfin, qu’il m’avait volontairement mis en sous-charge dès
début juillet, soit dès le départ de ma mission[177] [178].
Selon lui, je ne
proposais et ne faisais que des petites choses (pas d’ambition).
Selon lui, la
greffe n’a pas prise[179]. Mais pour lui, ce n’est pas une question de
personne ( !).
M. Rodrigue
Jolly m’a informé qu’il avait déjà mis courant mes responsables ST. de sa
décision, mais qu’il ne voulait pas que mes responsables me l’annonce,
avant cette réunion, et il leur à dit qu’il préférait
le faire lui-même.
Ce qui m’a
frappé lors de ces deux réunions, c’est que c’était Hervé qui les dirigeaient
comme un roi souverain, seul en son royaume.
M. Rodrigue J. ne semblait n’y être qu’un faire
valoir et ne faisait qu’avaliser ce que déclarait Hervé. Quand à Philippe, il est resté, à
chaque fois, silencieux, quoit.
En conclusion
partielle sur Hervé D. :
Je pense qu’il
est tout le temps, dans des manipulations fines, une malhonnêteté fine, qui
chez lui est devenue naturelle … Il ment « naturellement »
comme un somnambule (peut-être dans un état second).
Il possède une
assurance folle (« dingue »). Rien ne le fait peur, rien ne le
démonte. Je crois qu’il finit par croire à ses propres mensonges. C’est un
jusqu’au-boutisme dans le mensonge. Je le soupçonne aussi d’être un très grand
paranoïaque (bref un fou, qui met un soin fou à cacher sa propre folie). Je
pense qu’il peut mentir jusqu’à la folie, se mettre constamment en valeur, sans
aucun scrupule, juste pour dominer, avoir un contrôle total, absolu sur les
autres, sur Philippe R. Rodrigue J. et moi. Je ne pense pas qu’Hervé ait
été à un seul moment sincère avec moi.
Ce qui est
fascinant est qu’il a l’air tout le temps sympathique, calme et sûr de lui,
alors il peut faire vivre un enfer dans le secret. C’est un monstre à visage
humain fascinant. C’est un « serpent à « sornette » »
hypnotique[180].
Le problème des
grands paranoïaques est que même quand ils sont menteurs ou déloyaux, ils se
convainquent qu’ils n’avaient pas le choix et que c’était moralement légitime
de le faire [relativement à leur référentiel moral].
Il paraît tout
le temps moral _ il tient un discours moral et social, car c’est un
« grand animal politique » _, alors que sa seule morale est pourtant
et uniquement son intérêt égoïste immédiat et permanent.
Il tient un
discours social, mais il n’est pas du tout
social[181]. C’est juste pour la galerie. C’est de la
tromperie à haut niveau.
II projette (ou affiche) côté
sincère, sympa devant tout le monde. C’est
très déstabilisant ou très déconcertant.
A cause de cette apparence, c’est
plus fort que soi, l’on ne peut pas s’empêcher de lui faire confiance. On se
dit qu’il ne peut pas être finalement si mauvais. Or il faut vraiment résister
à ce sentiment. Il faut que ses collègues de bureau soient prévenus et
deviennent conscient de ce piège mental, dans lequel ils risquent de tomber.
Et durant cette
mission, j’ai été confronté à un vrai « psychopathe », un vrai
« gourou », quelqu’un de vraiment dangereux psychologiquement, qui
peut accabler, culpabiliser et tuer psychologiquement par KO ou épuisement
mental[182]. Je pense que c’est une personne dans la haine et
la vengeance et qu’il doit avoir, en lui, des failles ou des fragilités, liées
à son enfance.
Je ne pense pas
que sa poursuite d’une connaissance gigantesque, un niveau de connaissance de
spécialiste … soit animé par le plaisir gratuit de la connaissance, de son
acquisition gratuite, par le gai savoir, mais plutôt dans le sens d’acquérir
une connaissance poussée, dans un but purement utilitaire, uniquement pour
dominer et être constamment admiré et dans le but d’obtenir une grande
reconnaissance de ceux qui l’entourent.
Il n’a rien à
faire des intérêts de sa société T. Sous l’apparence de se préoccuper des
intérêts de T., seuls comptent ses propres intérêts. Il ne roule que pour lui.
« Il la joue tout le temps perso ». Il n’a aucun esprit de solidarité
avec ses collègues de travail. Avec personne.
Ce que j’avais compris, trop tard, est qu’il ne
faut jamais faire confiance en Hervé et surtout ne jamais se reposer sur lui
pour une aide quelconque[183]. Toute aide de sa part sera toujours
intéressée et exigera toujours une lourde contrepartie.
Des déboires avec Hervé a eu de
graves conséquences.
J’ai commencé à subir une sorte de
« cassage » professionnel, de la part de mon employeur.
L’on m’a envoyé à Roanne, une ville
morne, occuper un modeste emploi d’opérateur de saisie, un job durant lequel je
devais saisir des centaines de fiches d’incidents, par jour (un travail
stakhanoviste).
Et mon employeur ne m’avait pas
avancé d’argent pour l’hôtel et avait tardé à me payer mes notes de frais.
Je pensais quand même avoir bien
rempli ma mission.
Après de retour à Paris, je suis
resté 15 jours sans travail à me former sur la nouvelle technologie du CLOUD.
Un soir, vers 16h30, Fabrice, un de
mes chefs, en venu me voir me disant qu’il voulait organiser une réunion avec
moi.
J’ai cru que c’était pour la réunion
d’avancement habituelle, qu’il organise, avec moi, tous les 15 jours à 3
semaines.
Et soudainement, sans me prévenir,
il me fait entrer dans le bureau de Philippe B., un grand patron.
Ce dernier aborde tout de suite le
sujet de cet entretien-surprise : du fait qu’à 59 ans, mon « employabilité » devient faible dans l’informatique, il me «
propose » immédiatement une rupture conventionnelle, … mais attention, sans
autre choix possible. Je ne peux pas discuter du choix (son choix sur mon
départ est arrêté définitivement).
Selon lui, ce n’est pas la peine que
je me forme au Cloud et que « je ne ferais pas le poids face aux petits
jeunes, qui seront plus agiles et apprenant plus vite que moi ».
En faisant un récapitulatif de mon
parcourt professionnel depuis que j’ai quitté SFR, juste à la fin février 2014,
Philippe B. me dit que, dans les faits, depuis un an, que j’étais au chômage,
que toutes mes expériences (BDF, T., ST. Roanne), depuis février 2014, étaient
toutes négatives.
Il rajoutait même d’une façon surprenante qu’à
ST. Roanne mon taux d’erreur était élevé, ce qui était
faux[184].
J’ai défendu mon bilan chez BDF, T.,
ST. Roanne … Car chez BDF et T., il y a
eu « harcèlement moral ». Chez BdF, il était clair, net et ne s’en cachait même
pas (et était dirigé par Stéphane, notre responsable d’équipe).
Description du «
harcèlement moral » chez BdF : Car ma mission BdF
était juste après avoir quitté SFR et jà j’y ai vécu un vrai harcèlement
moral de la part du responsable du compte BDF (BdF), Monsieur Stéphane. Pendant 3 jours
après mon arrivée, l’on m’a donné aucune tâche à accomplir.
Heureusement, Patrick R., un collaborateur très sympa, m’a donné du travail
et m’a accompagné (de sa propre initiative). 3 jours après à 17h (le soir), Stéphane,
arrive avec ses deux sous-chefs, Mme Sabrina et M. Nordine. Ils me reprochent
tous de ne pas travailler et que si cela continue, je vais être renvoyé. Cela
m’a paru tellement anormal que j’ai prévenu mon syndicaliste. Et puis cela a
continué par une série de menaces (si tu n’es pas content, tu n’as qu’à
partir …). Un WE alors que je devais faire une vague de reboot de
serveurs (ce qui n’est pas un travail compliqué pour moi), Nordine était
tout le temps derrière mon dos, à noter tout ce que je faisais dans un
carnet. Au cours de cette vague, vers 11h (alors que j’avais déjà
commencé mon travail à 7h30), Mme Sabrina m’a fait soudainement changer de groupe de
machine à rebooter, prétextant que je n’y connaissais rien en AIX
(alors qu’elle-même, elle ne connait rien aux machines Unix, et qu’avant
cette mission elle dirigeait un projet de climatisation avec Daikin). Alors
que j’avais bien fait et terminé mon travail avec 30 mn d’avance, avait
sauvegardé toutes les log(s) de mon travail et les avaient envoyés à
Stéphane, arrive avec ses deux sous-chefs, Mme Sabrina et M. Nordine (log(s)
que j’ai toujours). Sabrina dit que j’ai mal fait mon travail. Le lundi suivant, Stéphane envoyait un mail à toute la
hiérarchie, moi en copie, affirmait que Nordine avait constaté que je n’avais
pas fait mon travail et qu’il ne me gardait pas sur la mission. Je
l’ai eu au téléphone, et que je lui avais montré par les logs des machines
que j’avais rebootées nominalement, Stéphane continuait à prétendre, avec une intransigeance
absolue, sans m’opposer d’argument, que je n’avais pas fait mon travail.
J’ai envoyé les logs à mon syndicaliste. Mais le problème est que ce travail
Unix est très technique et qu’une personne qui n’est pas de la partie ne peut
pas comprendre de quoi il retourne. |
Chez T., il était beaucoup plus
subtil et le fait d’un unique individu, un certain M. Hervé (dans le secret des
alcôves, sans aucun témoin), durant 3 mois et demi. A la fin de ce mail, je
décris très précisément comment se sont déroulés ces 2 formes de « harcèlement
». Lorsque j’étais en mission chez ST. à Roanne, j’ai du tout organiser, pour
mon séjour, et tout payer, d’avance _ train, hôtel, repas … _. ST. ne m’a fait aucune avance sur notes de
frais (l’on me l’a même pas proposé), avant mon départ. Or un chef a refusé de me faire une avance
sur notes de frais, prétextant que comptablement c’était trop tard (alors que
pourtant le découvert sur mon compte bancaire était déjà au-delà de - 700 € et
que je lui ai dit et prouvé). Tous ces
problèmes d’argent à Roanne m’ont compliqué mon séjour place.
De plus, Fabrice, mon responsable
humain, me prévient seulement, le vendredi 12 décembre au soir, que je dois me
rendre à ST. à Roanne, pour le lundi 15 décembre, suivant, avec arrivée à 9 h
du matin [et il me refuse un hôtel sur place, la veille, le dimanche]. J’ai pu
obtenir un délais d’une semaine pour m’y rendre le
lundi 22 décembre, à 9h matin.
J’ai dit à M. Philippe B. que j’ai
été obligé de faire intervenir un syndicaliste [parce que M. Fabrice ne m’a pas
aidé juste au moment des faits, alors que pourtant il m’avait dit qu’il faisait
de l’humanitaire], et que ce n’est pas normal[185].
Après Roanne, il s’est passé pas mal
de choses bizarres : 1° M. Marc (le
responsable de ma mission, sur place, à Roanne) qui oublie de prévenir mes
chefs que ma mission à Roanne était terminé (c’est moi
qui les ai informés, car cette mission n’avait pas de date de fin claire).
Je travaille dans un service de ST., appelé
P&IO, sur d’abord des installations de serveurs (avec M P et C.).
Puis, l’on me dit de d’aller sur le
projet de gestion de CLOUD, CloudFlex.
Puis soudainement, l’on me dit de me
rendre à une formation e-learning sur un autre site ST.
Puis la veille pour le lendemain, de
me rendre à la formation de 3 jours ITIL, située dans le 9°. Sur le projet CloudFlex, je réalise une série de formation à la demande
de mes chefs, pour mes collègues (et des clients de la SG) _ mes chefs semblent
être contents _. Je prépare une formation OpenStak.
Mes chefs me disent que je dois y aller.
Puis, la veille de la formation (avant-hier, dans l’APM),
l’on m’annonce que M. Philippe S. (un responsable hiérarchique) a refusé de
signer mon ordre de mission pour cette formation et donc que je ne pourrais pas
y aller.
J’ai cru que tous ces faits [tous
ces changements continuels de missions et de tâches] étaient justes liés à une
désorganisation totale grave chez ST. Mais le tract d’un syndicat ci-joint et
la lettre de démission du médecin du travail de ST. prouve qu’il n’en est rien
(que c’est bien une volonté délibérée de casser les collaborateurs ciblés par
ce harcèlement pour les pousser au départ, d’eux-mêmes].
M Philippe B. m’a dit que la seule chose qu’il
voyait était que mon « employabilité », du fait que j’avais 59 ans, était désormais très
faible. Que cela ne servait à rien que je continue à apprendre la technologie CLOUD,
et que je ne ferais pas le poids face aux petits jeunes, qui seront plus agiles
et apprenant plus vite que moi.
Il a ajouté que si je me fais
défendre par des syndicalistes jusqu’au-boutistes ou ceux qui sont dans la
confrontation, comme M. Michel M. (or c’est mon syndicaliste habituel), puis il
m’a cité le nom d’un autre syndicaliste du syndicat ST. AV… dont il ne veut pas
(un jusqu’au-boutiste pour lui), qu’il me virera [licencierait] tout de suite, « qu’il en a
les capacités, qu’il en déjà viré » [puis il m’a donné la liste des
collaborateurs ST., qui avaient fait preuve de « récalcitrance
» et qu’il a viré].
Il m’a alors donné le nom d’un
syndicaliste de la CF…, un certain Patrick …, qui selon lui est le plus
conciliant, avec lui [monsieur Philippe B.], avec lequel tout se passera bien …
qu’avec lui je serai bien accompagné … qu’il faut que je sois bien accompagné …
Qu’il y a un délai de carence de 6 mois, et que je serais accompagné durant ce
délais, ce qui me permettra de trouver l’activité qui soit en rapport avec mes
passions. Que de toute manière que personne ne peut travailler jusqu’à 67 ans.
Ou sinon, de toute manière, après le délai de carence, j’avais le droit à 3 ans
de chômage à un taux de 57% de mon salaire.
Je lui ai dit que j’avais des
problèmes avec le fait que j’avais fait des études très longues BAC +7, que je
n’ai commencé à travailler qu’à 26 ans. Que ma caisse de retraite, la CIPAV,
m’avait annoncé que je pourrais prétendre à la retraite à taux plein qu’en 2022
(à 67 ans), peut-être à cause de la disparition de petites SSCI, par lesquelles
j’étais passées et qui ont disparu sans laisser de trace. Je lui ai proposé
d’être formateur chez ST. Il m’a fait
comprendre que c’était inenvisageable.
Le seul choix restant la rupture conventionnelle. Je lui ai dit qu’ayant
59 ans et mon « employabilité » étant désormais faible, pour pouvoir rebondir
et même en faisant jouer toute les dispositions légales,
pour tenir jusqu’à 67 ans et ne pas tomber dans une spirale infernale d’une
chute sociale sans fin … il faudrait une trésorerie de 2 ans de salaire pour
pouvoir rebondir sur une activité enfin solide …
Selon lui ce n’est pas possible. Je
lui ai dit qu’en mars 2014 (après mon départ de SFR), Mme Laurence V. de ST.
m’avait proposé un départ en pré-retraite, avec un an de salaire. Mais je ne
l’ai pas senti « chaud » même pour cette proposition.
Note : cela fait des années que je passe mon
temps à me battre et à tenter de rebondir professionnellement, sans jamais y
parvenir (je croyais qu’avec les nouvelles technologies du CLOUD j’allais enfin
rebondir durablement (car je présents qu’elle va réussir et exploser) _ parce
que je suis une personne qui travaille très vite et apprend très vite). Je suis
arrivé, avec tous ces évènements depuis février, à être très fatigué moralement (à cause de ce harcèlement moral
pervers qui a duré un an et demi, chez ST. …, pour me pousser au départ de
moi-même).
Cela ne m’amuse pas cette
perspective d’avoir à me battre pour me tenir à flot, et ne pas couler socialement,
durant encore 7 ans (alors que j’ai 59 ans).
Le procédé employé par ST. Et Philippe B. était vraiment inélégant, et le
coup a eu du mal à passer dans mon cerveau (jusqu’à avoir le désir de
terriblement mourir) .... Surtout parce que je n’avais pas pu ou su
l'anticiper.
M. Philippe B. me dit être très réaliste. Moi aussi je suis très réaliste,
je sais que le bout du chemin d’une chute sociale sans fin c’est la mort.
Finalement, un syndicaliste
généreux, Didier, m’a aidé à défendre mes droits, en prouvant plus au moins le
harcèlement professionnel que j’avais subi durant 1 an et demi, et a réussi à
m’obtenir une très grosse indemnité de rupture conventionnelle (ce qui
probablement n’a pas dû certainement faire plaisir à mon dernier employeur ( ?)).
Voici ce que
j’écrivais à une amie candide : « Tu
pars du principe que les gens devraient être bons. Mais ces derniers ne se sentent nullement
obligés à être bons. Tous les gens ne sont pas animés par de beaux idéaux, ils
peuvent être très matérialistes, lâches, très individualistes, égoïstes. Sous
l'occupation, ceux qui étaient de vrais résistants n’étaient, seulement, que
0,5% de la population française. Les vrais amis (en qui tu peux avoir
confiance) sont une minorité.
Reste sur tes gardes, ne fait pas confiance trop
vite, ne te confie pas, à moins d'avoir confiance depuis longtemps. Beaucoup de
gens ne sont pas des intellectuels, ils préfèrent juger que réfléchir en
amont. Cela leur demande moins d’efforts
intellectuels ».
Ces mensonges
répétés de cette « personne jeune » ont sûrement eu de graves
conséquences pour mon enfance et ma vie d’adulte. « Je n’ai pas eu
d’enfance » (mon enfance a été cauchemardesque). Mon caractère, sans
cesse, révolté contre l’injustice partout dans le monde, où elle se trouve,
vient de mon enfance.
Je sais que mieux
vaut, pour moi, de ne pas y repenser, il me faut surmonter, faire un travail
sur soi, mais j’y repense encore à 60 ans (c’est un peu comme un piège, mental
…). Tout ma vie, j’ai dû lutter contre le désir de me faire justice, contre ma
révolte, contre la déprime, l’amertume.
A force d’être traité comme d’enfant
malhonnête, paresseux[186], qui finirait mal (ou qui avait le
« mal » en lui), l’incapable, le bon à rien, à force qu’on se substitue
à moi, à ma volonté, pour tout démarche, qu’on m’empêche de faire quoique ce
soit _ soi-disant par peur que je commette une bêtise[187]
_, qu’on ne m’ait rien appris (je ne savais pas ce que c’était un notaire), que
l’on ne m’a pas appris à me battre dans la vie (que l’on me cacha, par honte de
moi), je manquais de volonté en tout, j’étais totalement inhibé, incapable
d’entreprendre un chose (sans être pris d’une montée d’angoisse), ne serait-ce
qu’entreprendre une démarche administrative, remplir une feuille d’impôt[188],
… Donc, à 20 ans, j’avais 95% de chance devenir un clochard, qui coule
psychiquement, sans fin.
Durant mon enfance à force d’être
battu, dévalorisé, accusé faussement, j’étais devenu susceptible, écorché vif,
paranoïaque _ ayant développé une vraie peur panique des personnes autoritaires
(j’avais même peur des enfants et de leurs possibles moqueries) _, maladivement
timide. Je manquais tellement de confiance en moi, que je n’étais plus attiré
sexuellement que par les enfants. J’étais très mal parti. A l’âge adulte, il y
avait 99% de chance que je finisse à l’asile ou avec de graves problèmes
mentaux (psychose, schizophrénie, paranoïa), sans ma conversion au
christianisme, à Taizé en 1973, puis à mon passage par l’Ordre Rosicrucien (ayant
un peu un côté sectaire, tout en étant positif), mais malgré tous deux
expérience positives, qui m’avait fait du bien, dans ma vie.
En 81, à force
de me battre pour ne pas tomber dans la clochardise, j’ai été pris par une
soudaine, durable et violente céphalée. J’ai alors souffert de douleurs
chroniques (de céphalées de tension chroniques)[189],
très invalidantes, durant 30 ans[190].
A cause de la
céphalée de tension très incapacitante qui m’a assaillie durant plus de 30 ans,
des nombreux changements d’emplois et de périodes de chômage, qu’elle a
provoqué, je ne vivais pas, je survivais. Je suis resté pauvre[191].
J’avais
tellement mal, cela n’avait jamais de fin, que j’étais obsédé par le désir de
mourir (d’en finir). A cause de ma conversion, pour résister au désir de
mourir, je vivais dans l’espoir, soit que Dieu me guérirait miraculeusement,
soit que la science arriverait enfin à trouver le médicament miracle qui
arrêterait enfin la douleur.
Il est clair que
toutes les maladies psychosomatiques, que j’ai connues, les souffrances
psychiques que j’ai vécues dans mon enfance, le début de psychose qui
commençait à m’atteindre durant mon enfance, sont liée à l’éducation
dysfonctionnelle que j’ai subie, en particulier à « l’autorité » et
au « plus jeune » (et pour une moindre mesure à ma mère qui avait
trop tendance à hurler à l’unisson avec les loups, c'est-à-dire avec ces deux
derniers).
Je n’ai pas non
plus envie de me plaindre sur mon sort. J’ai vécu en France (pays quand même
fournissant une forte couverture sociale). J’aurais pu trouver pire comme pays.
Mais sauf pour
ma douleurs chronique, j'ai, quand même, bénéficié de la sécurité sociale, de
soins et des indemnités chômage (sauf quand j'ai tenté d'être artisan, un
statut professionnel à part).
Je n'ai jamais
souffert de famine, qui mette ma vie, en danger.
J'ai failli être
SDF (surtout à cause de mes céphalées très handicapantes), mais je me suis
battu pour ne pas l’être.
Je suis encore au
chômage, à 60 ans (tentant une reconversion).
Je n’ai jamais
eu d’enfants et je n’en ai jamais désiré (je n’en ai pas un désir fou, je ne me
sens pas la hauteur et je n’ai pas le désir de les faire souffrir comme j’ai
souffert, et de reproduire les schémas éducationnels dysfonctionnels de mon
enfance).
Depuis 87, je
n’ai plus jamais eu de vie sentimentale et amoureuse.
La résultante de
tout cela, est que je reste une personne dure moralement et peu affectueuse
(donc, autre raison pour laquelle je ne veux pas m’engager dans une relation
amoureuse), bien que parfois je souffre réellement quand je vois une personne
ou un animal souffrir (surtout un animal).
Je me suis
souvent demandé si je n’étais pas devenu psychopathe, à cause des membres
psychopathes de ma famille (et l’atmosphère de psychodrames régnant dans ma
famille). J’ai toujours craint terriblement que la psychopathie de
« l’autorité » (et de « l’homme jeune ») ait déteint sur
moi.
Mais je sais
juste une chose est que j’ai toujours aimé sincèrement, A… et G…, deux personne très droite moralement, l’une depuis notre
première rencontre en 2002, et l’autre depuis 2015. J’ai toujours aimé les
personnes droites moralement. Sinon, il arrivé de ressentir d’autres vrais
amours sincères, en général platoniques.
Récemment, une
nîmoise, Annie, s’est intéressée à moi. Mais malgré son discours constamment
moral, je n’arrive pas à me convaincre qu’elle est aussi morale qu’elle
l’affirme. A de nombreuses reprises, j’ai observé chez elle des pensées
obsessionnelles (dont une pour l’argent) et surtout des comportements égoïstes
_ elle est fuyante, ne constitue nullement un soutien, à chaque fois que des
soucis. Au risque de l’avoir déçue, j’ai préféré ne jamais m’engager avec elle.
Quand on a
souffert d’abandon affectif ou de carences affectives importantes[192]
_ qu’on a connu plusieurs épisodes d’abandon affectif _, on a tendance a rechercher désespérément un
grand amour délirant, pour toute personne qui vous apportera affection et
protection. On devient très vulnérable, en raison d’une forte naïveté (faisant
systématiquement trop confiance) et attractivité face aux femmes dominantes,
prédatrices, faussement protectrices.
Cet abandonnisme et mon désir d’être protégé a été surement à
l’origine d’une certaine ambiguïté sexuelle floue, pas claire du tout, en moi (me poussant
à me situer régulièrement entre les deux sentiments de genre, entre homme et
femme) _ une ambiguïté sexuelle qui me semble, a priori, naturelle et toujours difficile
à comprendre et à cerner, même à 60 ans.
Finalement, le
résultat de ce syndrome est, qu’au niveau sexualité, je n’ai jamais réussi, une
seule fois de ma vie (pas une !), à être, à un seul instant, viril[193].
A cause de cette
sexualité imparfaite (anormale), j’ai abandonné toute relation sexuelle, depuis
87[194],
et je n’envisage pas d’en reprendre une.
Je mets le
compte de ce problème sexuel, soit a) sur trouble abandonnique _ ayant subi des
carences affectives graves, ayant été quasiment abandonné juste après ma
naissance, puis ayant été confié ou plutôt abandonné, à l’âge de 6 ans, durant
1 an et demi, à mes grands-parents (peu affectueux, qui m’élevaient comme un
animal), b) soit aux nombreux coups traumatiques[195]
que ma tête a reçus, durant mon enfance[196],
soit à d’autres causes _ c) le rejet inconscient de l’image de la masculinité à
la cause de l’image insoutenable de mon père, d) la perte le toute de confiance
en soi, une tendance à me dévaloriser, à cause de l’éducation très
dévalorisante que j’ai connue.
Un des graves danger de « l’abandonnisme »
est qu’on a tendance à s’accrocher désespérément (d’une façon déraisonnable) à
celle que l’on aime (au point d’être étouffant, collant), même quand celle-ci
veut vous quitter. Et le choc de l’abandon réveille en vous les traumatismes
anciens de l’abandon, provoquant, en vous, alors le désir intense et momentanée
de vouloir mourir.
Je sais que le
syndrome abandonnique vous rend plus vulnérable face aux personnes prédatrices,
ce qui explique certainement pourquoi j’ai plus attiré, involontairement, bien
plus que d’autres, les prédateurs(trices) et
psychopathes, durant toute ma vie.
Toutes ces
expériences de vie m’ont rendu sceptique sur la bonté globale de l’humanité et
sur l’existence d’un Dieu bon et juste.
« Tu es un raté et tu seras toujours un raté ». « Tu es une
erreur génétique ».
« Tu as les mauvais gènes dégénérés de ton grand-père [ce dernier
étant classé parmi les dégénérés] ».
« Par tes gènes, tu es un dégénéré. Et donc, toute ta vie, quoique tu
fasses, tu seras toujours raté ».
« Tu ne réussis jamais rien dans la vie ».
« Qu’est-ce qu’on va pouvoir faire de toi [dans la vie] »,
« Qu’est qu’on a fait au ciel pour avoir un enfant (ou un fils) comme
toi ».
« Tu vas nous rendre fou, tu
nous fais honte ».
« Qu’est ce qui ne va pas en toi ! »
« Tu es un bon à rien, tu vas mal finir ».
Systématiquement, quand j’étais en train
lire sur son lit : « tu n’as pas
d’autre chose à faire qu’à paresser et/ou à rien foutre, tu ferais mieux de nous
aider » [et immédiatement, mes parents m’attribut tâche domestique
quelconque].
« Qu’est-ce que tu as encore fait ? » [Phrase dit sur un ton de reproche, avec une voix
de « Stentor » destinée à me faire peur). A la maison (un appartement), je ne pouvais
jamais m’isoler, et j’étais sans cesse rattrapé par un reproche.
« Heureusement qu’on est
toujours là pour rattraper, sans cesse, toutes tes bêtises », phrases que mes parents n’hésitaient pas à répéter
devant leurs invités « Heureusement
qu’on est là à rattraper toutes ses bêtises, on est obligé d’être tout le temps
derrière lui, sinon, il ferait tout le temps des bêtises. Il est tellement dans
la lune, si distrait, si maladroit ». Et aucun invité ne bronchait. Ou
bien, ils gobaient tous Et cette idée reçue diffusée aussi auprès de toute
ma famille a contribué à me faire beaucoup de tort (et à démolir l’opinion que
la famille avait de moi).
J’ai rencontré des cas vraiment
pathologiques, très trompeurs, en particulier des cas très déstabilisants
psychologiquement, que j’appelle des cas de « mythomanes de la bonté », des personnes qui paraissent braves,
très sympathiques. C’était le cas de
Virginie, de Joël, de celui que j’ai appelé « le plus jeune que moi de 6
ans », d’un certain Pascal, idem pour Mahoub.
Le visage poupin, d’enfant
(respirant l’innocence), de Virginie, semblait rayonner la bonté. On avait
l’impression qu’elle avait le « ravissement » intérieur des saints.
Elle avait un très jolie sourire. Elle avait une très
jolie voix, une très belle écriture. Son
discours était très moral, très chrétien. Personne ne pouvait déceler en elle,
la psychopathie, la « monstruosité » [le cynisme absolu] de son âme,
le mensonge pathologique.
Les seuls indices qui vous
permettaient peut-être de détecter un déséquilibre, en elle, étaient a) sa sexualité horrible _ sa nymphomanie, sa frénésie
sexuelle _, égoïste, mécanique (dénuée de tout romantisme), b) les plis
d’amertume, à commissure de ses lèvres (dans son jolie sourire), c) son
physique corpulent en forme de tonneau ou de Bibendum,
Même quand elle mentait comme une
« arracheuse de dent », elle le faisait d’une manière très douce. Et
surtout, à chaque fois, elle avait l’air si sincère. Elle était capable de
pleurer et d’avoir de vraies larmes, qu’elle produisait sur commande,
systématiquement, à chaque fois. Elle avait un talent de comédienne
exceptionnel. Comment faisait-elle ? Elle aurait plus être une actrice
célèbre. Par cette attitude si « effroyablement trompeuse », ce genre
de personne vous détruit et vous tue psychologiquement. La seule fois où elle
m’a révélé sa mégalomanie était quand elle m’a avoué sincèrement qu’elle
« s’est toujours considéré comme plus forte que Dieu ».
Pareil pour Joël, il avait l’air si
bon, si sincère. Même quand il mentait,
son visage rayonnait de bonté, son sourire avait l’air si doux, si bon, si
beau, il avait l’air sincère et honnête. A chaque fois, je ne pouvais que
fondre devant ce visage « dégoulinant » de bonté et je me faisais
abuser. Le mystère était comment faisait-il pour arriver à être si
trompeur ? Alors que pourtant sa vraie personnalité était glaciale, sans
pitié, dénuée de tout respect et compassion pour les autres (les autres
n’étaient pour lui que des machins, des trucs, des choses, des petits Mickeys
…). Comme je n’avais aucune défense face à son apparence de bonté, j’ai été
finalement obligé de le fuir, pour « sauver ma peau ».
Dans le cas d’un « certain
Pascal », qui paraissait toujours éternellement sympathique, inoffensif,
voire farfelu, ce dernier était un mythomane jusqu’au-boutiste. A chaque fois,
que je perçais son mensonge, il rebondissait toujours avec un nouveau mensonge.
C’était sans fin (enfermé éternellement dans les escroqueries et les combines).
Et derrière son apparence sympathique, c’était en fait une personne violente.
Idem pour Mahoub.
Celui que j’ai appelé « le plus
jeune que moi de 6 ans » apparaissaient extrêmement sympathique. Tout le
monde _ la famille _ lui donnait le bon dieu sans confession. Pourtant, il est
sans scrupule, froid, capablement de montrer des manipulations d’une grande
cruauté, qui peut pousser au suicide (et quand il fait du tort, il ne reconnait
jamais ses torts ou les minimisent fortement). Et à chaque fois, qu’on décèle
un mensonge chez lui, il rebondit immédiatement avec un nouveau mensonge, pour
avoir toujours un coup d’avance par rapport à vous.
Plus on connaît le monde, plus on se
rend compte que les êtres, dans ce monde, _ en particulier ceux qui paraissent
les plus sympathiques _ peuvent être effroyablement menteurs, mythomanes, de
mauvaise foi, déséquilibrés, paranoïaques …
C’est très déstabilisant. Il faut être très solide pour résister à cette
entreprise de tromperie et de manipulation et conserver son esprit critique.
Par exemple, le général Pétain
apparaissait comme un brave et respectable vieillard, tenant un respectable discours
moral et chrétien. Alors que pourtant, il a signé, sans état d’âme, les décrets
de déportation de Juifs français et étranger. Il n’a rien fait pour empêcher la
déportation d’un ami député et juif, Pierre Masse, qui lui avait demandé de
l’aide. Il n’a pas levé le petit doigt pour les juifs. Derrière son apparence
respectable et sérieuse, on apprend que durant une bonne partie de sa vie,
c’était un séducteur qui a couché avec beaucoup de femmes.
Lors de la diffusion de l’émission
« Histoires parallèles », de Marc Ferro, sur France5, on entendait le
discours radiodiffusé d’Hitler annonçant qu’il allait faire exécuter les
conjurés du complot de la Wolfsschanze (« La Tanière
du Loup »), organisé par Claus von Stauffenberg. Ce qu’il me
frappait est qu’Hitler paraissait bon, donnant l’impression qu’il n’avait pas
le choix (alors qu’il les a fait pendre à des crocs de boucher). Hitler, dans
certains de ses discours, apparaissait très sincère, alors que pourtant il
adorait tromper tout le monde _ par exemple, lors des accords de Munich, ou
quand il se faisait passer pour pauvre et proche du peuple, alors qu’il était
très riche du fait des royalties des ventes de Mein Kampf, qu’il a monté de grosses
manipulations, avec Reinhard Heydrich, pour pousser Staline à renoncer à tout
accord avec Chamberlain, puis à le pousser à décapiter tout l’état-major de son
armé, dont Mikhaïl Toukhatchevski.
Ce qui frappe est que Staline, lors
de ses discours, avait une petite voix douce, fluette, faisait même preuve de
franchise (« camarade, je sais que je suis dur … »). Personne ne
pouvait imaginer que c’était un monstre (qui n’hésitait pas à signer,
quotidiennement, des listes de condamnés à mort, pour entretenir la terreur et
son pouvoir absolu), un manipulateur et un menteur pathologique (qui ne
respectait jamais sa parole, comme Hitler).
Idem pour Mao, à la voix presque
féminine, fluette, qui pourtant ne respectait aucun de ses « amis »
et n’hésitait pas à les trahir (seul comptait pour lui son pouvoir, sa
« raison d’état »).
Ce sont des personnes, par leur apparence,
sont très trompeurs. Et je peux alors comprendre que des millions de personnes
se sont faites avoir par leurs discours et apparence. Ils vous donnent
l’impression d’être votre ami, alors qu’au fond d’eux-mêmes, ils n’ont jamais
d’amis (ce qui compte, chez eux, est uniquement leur ambition effrénée,
insatiable). Des personnes comme Klaus
Barbie[197] ou
Himmler ont ce côté trompeur (voire inoffensif).
J’espère que par ce texte, le lecteur
aura appris à être plus critique, circonspect, prudent, face à l’apparence
extrêmement sympathique des gens. Ce n’est pas parce qu’ils l’ont l’air très
sympathiques et sincères, qu’ils le sont réellement.
Mon analyse de ma
mission chez T. :
De : LISAN Benjamin Bonjour, Je serais là à
l’entretien, cet APM, à 14h avec Fabrice. Voici une analyse de ma
mission chez T. et de son échec : Je vous ai donné comme
facteur ma perte de compétence en administration Unix,
durant ma mission de 2 ans et demi, à ne faire que du « capacity planning », chez SFR (en en
faisant plus de l’administration Solaris, qui est ma compétence principale _
durant ce temps, je n’ai pas vue le concept de Zone Solaris, ni Solaris 11). Mais que ce n’est pas
le seul facteur. Et il faut que j’expose ces faits pour que mon remplaçant ne
soit pas pris au dépourvu. Car j’ai observé des
faits anormaux chez T.. J’ai été confronté à
plusieurs problèmes : La personnalité de la
personne qui était censé me chapoter (ou « cornaquer ») chez T. : H. est une personne ou
une personnalité très trompeuse. Il faut surtout (surtout, surtout …) ne
jamais lui faire confiance. C’est une personne qui
en apparence à l’air très sympathique, franche, directe, calme, amicale, qui
ne se démonte jamais, qui tient constamment un discours social … (ce point
est important pour la suite). Mais en fait, H. a deux
visages : 1) le visage qui donne
de lui à tout le monde, affable, bonhomme, poli, correct … de bon
sens, « rationnel » (c’est du
moins le visage qu’il affiche devant tout le monde).
C’est une personne qui a l’air très forte, pleine d’assurance. 2) la face cachée
(celle qu’il ne m’a montré qu’à chaque fois qu’il était seul à seul avec
moi) : une personnalité autoritaire, dictatoriale, qui n’admet
strictement aucune opposition, qui culpabilise en permanence (surtout si l’on
s’oppose à lui), qui casse les gens (s’il lui résiste), paranoïaque, qui voit
le mal partout, adepte de la théorie du complot (avec des idées proches de
celles du communisme). Il n’a pas d’amis, juste des disciples. Il vous donne
l’impression d’être votre ami, mais ce n’est pas votre ami. C’est une sorte de
gourou, a) d’abord dans le domaine de l’informatique (c’est le seul domaine
où il ne ment pas), b) puis dans le domaine du football et cc) enfin dans le
domaine de la politique (il aime bien vous emmener sur le terrain de la
politique), qui adore donner des leçons et des enseignements. Il n’y a pas
lieu de discuter ses « enseignements » (il refuse toute forme
d’esprit critique de votre part). Sinon, il vous fera un discours de 2 à
4h, juste pour vous convaincre qu’il a toujours raison (et donc à la
suite de ses longs discours, je l’ai appelé, en mon for intérieur,
« Fidel Castro », car ce dernier est capable de faire des discours
sermons de 4 h). Cette personne vous fait vivre dans une sorte de folie
« ordinaire ». C’est une « animal extrêmement
politique », extrêmement doué, très paranoïaque, très narcissique
(immensément narcissique). C’est une personne qui passe son temps, à se
valoriser, à prouver qu’elle a toujours raison, et à vous dévaloriser sans
cesse (à vous prouver par B plus B que vous ne valez rien dans
l’informatique, qu’elle possède la vérité infuse en Informatique). C’est une personne qui
n’a strictement aucun humour, qui a une très haute opinion d’elle-même
(aucune trace quelconque d’humilité en elle), qui se prend très au sérieux et
qui monte tout en épingle (qui dramatise tout). C’est une personne
qui capable d’affirmer une chose, avec la plus extrême conviction, avec toute
l’apparence de l’objectivité et de l’honnêteté, puis d’affirmer une chose
totalement opposée, avec la même plus extrême
conviction et avec la même apparence d’objectivité et d’honnêteté. Il est
capable de mentir avec un aplomb incroyable. C’est une personne profondément
malhonnête, sauf dans le domaine de l’informatique, dans lequel il est une
sorte de « génie » ou de « gourou » de l’informatique
(c’est que dans le domaine de l’informatique qu’il ne ment jamais). Il est
tout le temps, dans des manipulations fines, une malhonnêteté fine, qui chez
lui est devenue naturelle … Il ment « naturellement » comme
un somnambule (peut-être dans un état second). Rien ne le démonte. Je crois
qu’il finit par croire à ses propres mensonges. Il paraît tout le temps
moral _ il tient un discours moral et social _, alors que sa seule morale
c’est son intérêt égoïste immédiat et permanent et qu’il n’est pas du tout social (°). Son côté sincère,
sympa, qu’il projette (ou affiche) devant tout le monde est très déstabilisant. C’est très
déconcertant. A cause de cette
apparence, c’est plus fort que soi, l’on ne peut pas s’empêcher de lui faire
confiance (on ne dit qu’il ne peut pas être finalement si mauvais. Or il faut
vraiment résister à ce sentiment). J’ai vécu une sorte de
cauchemar éveillé (dans une ambiance qui en apparence paraissait calme). C’est une personne
invivable. C’est un monstre à visage humain. Son backup, Philippe
R., qui est depuis des années sous sa coupe, est une personne très bizarre.
Il n’a aucun contact ou relation humaine avec ses collègues (je l’ai toujours
vu isolé et ne jamais parler à aucune personne du service, sauf pour raison
professionnelles !), sauf avec H. Il accepte tout de H,
il est son souffre-douleur, son esclave, son larbin. Il ne se révolte jamais.
Lui aussi a l’air sympa, mais en fait il ne faut pas lui faire confiance, non
plus. On pourrait dire de lui que c’est un « faux jeton ». Par moment, il est pris
de crises de violences inexpliquées, très courtes _ comme s’il vivait
constamment dans une frustration intérieure intense _, plus soudainement, il
redevient « gentil », « sympa » (et ainsi de suite). Philippe R. est
ingénieur centrale Lyon. Il est très bon en informatique. Mais Hervé ne lui
confie que des tâches de « grouillot » : faire des archives
« SAR », faire des créations de compte ou de netgroup,
toute la journée, racker et déracker
des serveurs dans la salle informatique. J’ai constaté que Philippe R. était
nettement en sous charge, tout le temps et que Hervé s’accapare sans cesse
tout le travail Unix (en fait, il a l’air de faire beaucoup de travail, ou de
taper souvent des mails, en fait je n’en sais rien). Il a une forte emprise
sur les gens. Son chef, Rodrigue J., est complètement sous sa coupe. Rodrigue
J. ne se rend même pas compte qu’il est sous son emprise. Par exemple, vendredi
dernier, H. dit fortement devant tout le monde à Rodrigue J. « mais
tu me racontes des conneries », mais d’une façon tellement adroite
que cela passe. H. s’adresse à Rodrigue
J., comme s’il était son ami, alors qu’il ne le respecte pas (clairement,
dans cet épisode, il ne le respectait pas). Rodrigue est un
« petit gamin » face à H. Comment a-t-il agit avec moi ? Au début, il m’a mis en
confiance. Il avait l’air d’être très sympa, d’avoir le désir de m’aider et
de me faciliter les choses. Dans un premier temps,
vers mi-juillet, il a semblé me transférer la connaissance, mais tellement
vite, avec trop de connaissances en même temps, que j’avais du mal à suivre. Et à chaque fois, que
j’avais du mal à suivre, il me disait, donnant l’impression de bonne
volonté : « si tu ne comprends pas, je peux te le réexpliquer, pas
de problème ». Mais il recommençait
pareillement en communiquant toujours trop d’infos en même temps, à chaque
fois. Et donc, dans son
esprit, si je ne comprenais pas c’était parce que je n’étais pas doué. Et en plus, dès le
départ, il refusait que j’aille sur les machines (pour des raisons de CD
[confidentiel défense] etc.). Et donc sans pratique, il est difficile de
comprendre certaines notions. Pourtant, je ne suis
pas plus bête qu’un autre … et je sais que je peux me débrouiller facilement
en informatique, mais à la longue parce son comportement il me faisait
vraiment douter sur mes capacités en informatiques. Durant toute ma mission je n’ai commis qu’une seule faute au niveau
Unix, lors du début de ma mission, l’effacement d’un fichier d’une
« log » (au lieu de le « remettre à zéro »), sur un
serveur de production destiné à donner des jetons logiciels. Pourtant, cela n’a pas
eu de conséquence, puisque le serveur continuait à délivrer ses jetons _
hormis une alerte permanente Nagios sur la saturation permanente du FS où se
trouvait cette log (alerte j’aurais pu résoudre en effaçant de vieux et gros
fichiers inutiles dans ce FS, opération que H. m’a interdit de faire et que
Philippe a faite et qui a résolu l’alerte). Cette erreur (en
production) ne serait pas produite s’il ne m’avait pas demandé de mettre
directement en place une tâche automatique (cron)
sur ce serveur de production (sans que je puisse tester la solution sur un
serveur de test). (Mais ce
« génie » n’a pas pensé à mettre des serveurs de test ! pour
prévoir des cas comme celui-ci). Et ma descente aux
enfers a commencé à partir de ce moment-là. Au moins, 20 fois, H.
m’a rappelé cet épisode … (mais toujours quand l’on était seul à seul, soit
dans la salle informatique, soit dans une petite salle appelée le « box,
toujours sans témoin). Me reprochant qu’il
allait être obligé de faire le reboot du serveur tard le soir ou tôt le matin
(je ne pouvais le faire, malgré ma proposition de le faire, car je n’étais
pas habilité CD). Quand à ma seconde
erreur, c’est la création d’un compte pour une utilisation Samba pour un
utilisateur (utilisateur qui s’est révélé être un stagiaire. Or il ne faut
pas créer un compte Samba pour des stagiaires). Or je l’ai créé sur la
suggestion (conseil) de Philippe. Suggestion qui s’est révélée être en
oppositions aux consignes d’H. (consigne que je ne connais pas encore). Suite, à cette seconde
erreur, il m’a interdit de créer des comptes, et d’accéder aux serveurs de
production, dont le serveur NIS (bxxx…, le plus
important). Bref, je ne pouvais plus rien faire, j’étais bloqué en tout. Il m’obligeait à rester
dans la théorie et à lire les 2000 docs du serveur de fichiers du service. Et
il ne m’aidait pas à savoir quelle doc particulière était à lire et était
pertinente. Puis, toujours dans la
« box », il a commencé à m’accuser d’avoir menti sur mon CV (de
l’avoir bidonné) et/ou que Nicolas M. l’avait trompé. Il cherchait sans cesse
me le faire avouer. Ce « jeu » là a duré un mois. C’était une véritable
torture mentale. J’ai plusieurs fois failli quitter la mission. A chaque fois, il
essayait de me faire reconnaître que je ne connaissais pas le NIS, LDAP, SNMP,
… même Samba (que je connais pourtant, en version < V2, alors que l’on est
en V4 …). Et finalement, quand je
l’admettais, il ponctuait ma « reconnaissance » par « Tu
vois, ce n’était pas plus difficile que cela ». A ce moment, il semblait
soudainement « gentil » mais cela ne durait pas. (J’avouais juste pour
avoir la paix). Ou alors, il me disait « Tu vois, tu n’es pas heureux
avec moi ». « Si tu ne te sens pas bien, tu n’es pas obligé de
rester ». Lors de ces
harcèlements, il m’a dit que dès le départ, il n’avait jamais été d’accord
que Rodrigue me recrute (qu’il s’y était opposé). Ou bien « J’ai été
trop bon avec toi ». Il le disait tellement, sur un ton culpabilisateur,
qu’il finissait par le croire. Au bout d’un mois, je
me suis révolté … Je lui ait dit que « à
moins que je me trompe, mais il semble que tu me fais du harcèlement moral et
tu est quelqu’un qui me fait peur ». Et comme il me faisait
vraiment de la rétention d’information (contrairement à tout ce qu’il a
affirmé), comme Rodrigue n’était pas là, je lui ai envoyé un mail officiel
(avec en copie Catherine R., chef de secteur) qu’il me passe enfin
l’information. Suite, à ce mail, alors
qu’il faisait semblant de me passer la connaissance, dans le
« box », il m’a déclaré : Qu’il ne mangerait plus
avec moi à la cantine. Que je l’avais trahi,
que j’étais un traître. Qu’à partir de ce
moment-là, il ne m’aiderait qu’ad minima (or déjà il ne m’aidait qu’ad
minima, donc jamais rien n’a changé ensuite). Il est devenu très
menaçant sur mon avenir chez T.. Dans la réunion d’il y
a quinze jours, il s’est posé en victime devant Rodrigue affirmant que je
l’avais accusé de harcèlement moral, que l’accusation était grave, qu’il
avait été trop bon avec moi (Rodrigue n’a même pas compris qu’il était
manipulé à ce moment-là). H. a tout inversé, de bourreau, il s’est posé en
victime. Et disant à Rodrigue qu’il est impossible qu’on continue ensemble,
puisque je ne m’entends pas bien avec lui. Il y a pleins d’autres
anecdotes que je pourrais raconter mais cela serait trop long. Pour résumé, c’est une
personne qui m’a créé un nombre incroyable d’ennuis. Je le soupçonne même
d’avoir fait exprès de me mettre dans des situations impossibles (comme le
fait de a) m’interdire de d’effacer des fichiers inutiles sur le serveur de
jetons, pour supprimer des alerter, b) de résoudre la perte d’un mot de passe
du compte oracle, mais en m’interdisant d’aller sur bxxx…
_ alors j’ai résolu ce problème qui traînait depuis 15 jours, et pour lequel
il a fait un discours de 30 mn de culpabilisation à l’utilisateur de ce
compte, en allant en cachette sur bxxx…, seule
façon de résoudre le problème). Cordialement, Benjamin
LISAN T. Global
Services TGS/IS3/SPS/SSR1 Intervenant
pour TCS Cristal-Gennevilliers Tél : 01
46 13 31 40 / 06 16 55 09 84 (°) S’il est social, je suis alors « Papou
de Nouvelle Guinée ». |
[1] James Fallon : Les
terroristes sont-ils des psychopathes ?, http://www.ulyces.co/arthur-scheuer/les-terroristes-sont-ils-des-psychopathes-james-fallon/ & http://www.ulyces.co/arthur-scheuer/les-terroristes-sont-ils-des-psychopathes-2/
[2] Pire que le pervers narcissique,
avez-vous déjà été victime d'un "gaslighter"
?, https://www.lci.fr/societe/video-gaslighting-pire-que-le-pervers-narcissique-avez-vous-deja-ete-victime-d-un-gaslighter-manipulateur-relation-toxique-2082527.html
Table des matières
3 Le plus jeune que moi de 6 ans
16 Le cas moins clair de Gauthier
17 Les cas les moins clairs et nets
18 Philippe, un patron de ma société
20.1 Des traits abandonniques en moi
21 Quelques exemples de phrases
dévalorisantes entendues durant mon enfance
23 Annexe : comment j’ai essayé de
prévenir mes patrons du harcèlement de Hervé :
[1] En présentant, trop candidement, ma « fragilité », par exemple.
[2] Et qui auraient pu me pousser à vouloir mourir, par désespoir.
[3] Sur les psychopathes, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/politiques/sur-les-psychopathes.htm
[4] Source : http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/politiques/sur-les-psychopathes.htm
[5] Dont je faisais partie. Un jour, il m’a déclaré « tu es un raté et, toute ta vie,
tu seras un éternellement raté ». Il en avait tellement convaincu
toute ma famille proche (concernant le fait que j’étais incapable de me
débrouiller dans la vie, le bon à rien, l’empoté), qu’un jour, alors que
j’avais environ 14 ans, ma mère m’avait déclaré « tu es le petit raté de la famille, mais je t’aime quand même ».
[6] Durant toute mon enfance, je vivais sans cesse des psychodrames, des
séances d’aveux, durant lesquels j’étais accusé de tout, même de fautes que je
n’avais pas commises, que je devais avouer instamment, sous peine de punitions
(une bonne fessée, raclée ou des coups de martinet).
[7] Il écrit très bien, dans une belle langue, quoique ses nouvelles soient
dénuées de toute émotion et de tout sentiment.
[8] Pour contourner
son interdit, j’avais fait des études, en cachette, dans le domaine physique
des plasma (un physique assez théorique) afin de devenir chercheur en physique,
tout en poursuivant, pour donner le change, des études d’ingénieur (ce qu’il
voulait pour moi). Dès qu’il n’a su, il m’a coupé les vivres (et donc, ne
pouvant bénéficier d’une bourse, il m’était difficile de les poursuivre).
[9] Je l’ai souvent considéré comme fou, à cause de ses obsessions ou lubies,
donc alors il m’est impossible de le haïr.
[10] Il a toujours donné l’impression de quelqu’un de fort et viril (sauf quand
il est « possédé » par des colères caractérielles).
[11] Car on ne lui refusait rien, contrairement à moi.
[12] Il est tout le temps dans l’affichage d’une posture morale, s’insurgeant
fréquemment, au nom d’une pseudo-morale, des travers de la société et des
comportements de ses contemporain. Par exemple, lors du mariage d’une de mes
cousines, il a fait un scandale parce que les mariés avaient passé un des
chants des cœurs de l’armée rouge, durant la cérémonie religieuse à l’église.
Pour lui, un chant d’un groupe communiste n’avait rien à faire durant une
cérémonie religieuse chrétienne. Il avait jeté un froid. L’affichage de cette
posture pseudo-morale peut tromper le gogo (c’est ce qu’il se passe avec, par
exemple, avec le discours pseudo-moral du front national). Mais que vaut cette
morale quand on prône l’égoïsme et l’on rejette la solidarité ou que l’on
rejette à vie son propre enfant ? Si l’on se place du point de vue des
valeurs morales les plus élevées, il est évident que la solidarité est
nécessaire.
[13] Cela se passaient souvent dans la cuisine, sans qu’ils s’en cachent. Durant
cette enfance cauchemardesque, ces disputes continuels me rendaient malades et
j’ai souvent eu envie de fuguer durant ma jeunesse. Or face à la société, à la
famille, ils affichaient toujours une unité de façade, une image de perfection,
étant toujours extrêmement bien habillés, toujours préoccupés de leur
apparence.
[14] J’ai eu l’impression de m’être fait roulé et que
cette gentillesse, durant 6 mois, n’avait été que tactique (en général, il
n’est gentil que quand c’est intéressé, pour raison tactique).
[15] Par exemple, l’un affirmait que l’autres n’avait aucun goût dans la
décoration de sa maison, tandis que la maison de l’épouse de l’autre était une
« bonbonnière ».
[16] A posteriori, il pouvait être ironique de penser qu’un pervers narcissique
peut avoir une très grande facilité à accuser une autre personne de l’être
aussi (pervers narcissique).
[17] Lettres que je n’ai pas conservées.
[18] Le seul aspect « dysfonctionnel » de son enfance était qu’il
avait eu une mère, dépressive, alcoolique, semblant plutôt égoïste, qui se ne
s’était pas beaucoup occupé de lui, et que son vrai père biologique m’avait (ou
l’aurait) abandonné, après son divorce, préférant que son nouveau beau-père
s’occupe de lui (et devienne son nouveau père). Or il semblerait que son nouveau
beau-père l’a aimé et s’est occupé correctement de lui. Or comme son beau-père
l’a embauché et salarié dans son entreprise, cette « autorité » n’a
retenu, de sa relation avec lui, que le fait que son beau-père, malhonnêtement,
aurait oublié de le cotiser à la caisse de retraite.
[19] Comme il a toujours fortement haï les homosexuels, je me suis toujours
demandé, s’il ne souffrait pas d’une homosexualité cachée, profondément
refoulée, rejetée, au point que ce rejet aurait créé, chez lui, un violent
mécanisme de projection.
[20] Grossesse surprise.
[21] Comme l’a fait durant toute sa vie, ma mère, avec un aveuglement terrible.
Je pense que le cancer de ma mère est justement lié au fait qu’elle n’a jamais
été heureuse, durant toute sa vie, que pour des raisons d’apparence, de face et
de fierté, elle préférait refouler son malheur (elle faisait tout pour donner
l’apparence du bonheur, pour sauver la face, face à la société).
[22] Pourtant, il peut présenter des aspects contradictoires : il n’a
jamais été mythomane, contrairement « au plus jeune de 6 ans ». Au
décès de notre mère, il nous a versé, au « plus jeune » et moi, rubis
sur l’ongle, la part d’héritage de notre mère. A la fin de nos études, il a
offert respectivement, au « plus jeune » et moi, une voiture.
[23] Même si je crois qu’il puisse exister des psychopathie plus
« innées » que d’autres, peut-être par mon éducation chrétienne, j’ai
beaucoup de mal à admettre que certains êtres humains seraient programmés à
être des tueurs ou criminels nés, et qu’alors leur libre arbitre soit aboli.
[24] Je n’ai connu qu’un seul ami de « la
personne jeune »,, un certain David et aussi son
éternel ami d’Enfance, un certain Hugues, devenu Juge d’instruction. Quant à son
épouse, elle avait très peu d’amies, juste une amie chrétienne un peu exaltée
et journaliste.
[25] Entre 1985 et 1995, j’étais souvent invité chez ma première belle-sœur et « le
plus jeune », dans leur résidence principale de la rue Saint-Lazare puis à
Jouy-le-Potier ou dans leur maison de campagne, une maison très agréable,
située à Avaray, dans le Val de Loire, à proximité de ma maison de campagne de
mes parents. Or bizarrement, j’étais toujours invité seul et je ne rencontrais
jamais leurs vrais amis quand j’y étais invité … et cela pendant 8 ans.
[26] Même à Avaray, où tous les deux avaient une
maison de campagne, ils se rencontraient sans se parler.
[27] Au prétexte qu’il était « dangereux »
et qu’il ne voulait pas qu’ils se fassent influencer par « l’autorité ».
[28] Et « l’autorité » s’en était souvent
plaint devant moi, me disant qu’il ne comprenait pas pourquoi quand il leur
envoyait un cadeau d’anniversaire, souvent, ils ne répondaient même pas, même
pas par un mot de remerciement (et cela le blessait beaucoup).
[29] Je l’ai été entre 1985 et 2010, soit durant plus de 25 ans (!).
[30] Définition du trouble de la personnalité borderline1 (TPB ; trouble
de la personnalité limite, TPL) :
« trouble de la personnalité désignant de nombreuses anomalies psychologiques (généralement détectées au-delà de dix-huit ans), caractérisé par une
variabilité des émotions2. La caractéristique la plus
importante de ce trouble est l'instabilité importante dans les relations
interpersonnelles, dans l'image et l'identité de soi, dans les émotions et dans
l'impulsivité3. [Le borderline a] des
attitudes de mise à l'épreuve de l'entourage incessantes. Une des modalités
défensives [du borderline] est le passage à l'acte comme décharge de [son]
angoisse ». Or bien au contraire, malgré
des moments d’agressivité [souvent causé par « la personne jeune », et « l’autorité »],
je ne suis jamais passé à l’acte, je n’ai jamais mis à l’épreuve mon entourage
et je n’ai pas eu des « instabilités importantes dans mes relations
interpersonnelles ». Au contraire, j’ai toujours eu des amis fidèles et
des amitiés très durables depuis de très nombreuses années (contrairement à « la personne jeune »,. J’ai au moins 6 vrais amis, dont notre amitié dure depuis 1965, 1995, 2002).
[31] l’Association Terre d'
Eveil-Vipassana.
[32] Et pas très intelligente.
[33] L’autorité hypertrophiée en est capable aussi.
[35] Elle-même l’héritière d’une famille très riche. Je le l’ai jamais vu sortir
avec une femme, en vue d’un mariage, qui ne soit pas riche.
[36] Vers l’âge de 16 ans, il était extrêmement arrogant et sûr de sa réussite.
Il en a énormément voulu à nos parents de l’avoir placé dans un internat en
France (mes parents étant à l’étranger), ses camarades internes, d’un milieu
inférieur au sien, cherchant alors à rabaisser son orgueil.
[37] Il était considéré comme le « réussi » de la famille.
[38] D’où ce rituel, ces séances d’aveux (de fautes imaginaires) auxquels je
devais, sans cesse, me plier.
[39] Sauf que chez « la personne jeune », ce
trait est beaucoup plus dissimulé que chez « l’autorité ». Et « la
personne jeune » donne par moment l’impression d’une double personnalité.
[40] Qui représentait, à mes yeux celui qui était très sûr de lui et qui réussissait tout … mais pas toujours par des moyens honnêtes.
Mais bien que j’aie conscience qu’il n’était pas très honnête, je l’admirais quand même.
[41] Cet épisode a été un incroyable manque de chance
incroyable, dans ma vie, et a des conséquences extrêmement négatives pour la
suite de ma vie. Déjà par le fait, qu’il n’aurait pas fallu que cela soit
« la personne qui m’aide », ce qui lui a permis ensuite d’avoir de
l’emprise sur moi.
[42] Justifiant ses mensonges, aux graves conséquences, par son désir de ne pas
recevoir des coups et donc de les détourner contre moi.
[43] Le fait qu’il me l’affirme [avec une grande
certitude] m’étonnait beaucoup, car je me souvenais de l’atmosphère de
psychodrames à répétition et de disputes journalières de mes parents, que nous
avions connue tous les deux durant notre enfance. Et aussi par le fait que tous
les deux nous n’avons pas reçu beaucoup d’affection. Donc, pas facile devenir
une personne équilibrée, après une telle enfance.
[44] Mais j’ai été aussi aveugle durant 25 ans, tout comme ma famille, car il a
tellement de charme, et donc tout cela s’explique.
[45] Récupérer l’héritage familial (et de n’en être jamais dépossédé) a toujours
été une obsession pour lui.
[46] Car selon lui, j’étais plus proche de la nature
que lui.
[47] Qui finalement a été vendu par « l’autorité », à la mort de ma
mère.
[48] « la personne jeune » a gardé cette
agréable maison de campagne d’Avaray, jusque dans les années 2008.
[49] Je pense qu’il n’a pas se rendre si vite aussi riche, en restant honnête.
Et que c’était une des causes du différent entre son
fidèle comptable, Daniel (en plus du fait que cet
comptable avait été exploité durant plus de 11 ans, jusqu’à une plus avoir de
vie privée).
[50] Alors que je ne lui avais rien demandé. Et que ma
priorité n’est pas le salaire, mais de pouvoir bénéficier d’une bonne ambiance
avec mes collègues et mon chef, dans mon travail.
[51] Et j’ai vraiment cru naïvement qu’il m’attribuait
ce salaire élevé par générosité et par fraternité pour moi (et pour me
favoriser professionnellement). Et donc j’ai quitté Renault, en toute confiance,
persuadé de vivre une bonne expérience et que j’allais vraiment aider « la personne jeune ».
[53] car le travail, que je
quittais, était complexe et le transfert de compétence n’était pas simple.
[54] Montigny-le-Bretonneux, Saint-Cloud et Montmartre
(mon domicile) étaient très éloignés les uns des autres.
[55] J’en ai commis plusieurs : 1)
l’impossibilité de réparer une base de données Windows Server 7 (casse dont je
n’étais pas responsable), ce qui avait obligé « la personne jeune » à
faire appel un expert extérieur pour la réparer, 2) ma difficulté à installer
un Firewall Internet (ce qui avait obligé « la personne jeune » a
encore faire appel à deux experts extérieurs), 3) le fait que j’avais perdu le
carnet d’adresse d’une commerciale, Delphine T., en réinstallant son ordinateur
portable à sa demande.
[56] Comme je l’ai déjà dit, « la personne
jeune » avait toujours réponse à tout. Plus tard, j’ai compris que ce
genre d’attitude rentrait dans le cadre de ses agissements politiques, que
j’étais instrumentalisé par « la
personne jeune » dans le cadre de ses manœuvres « politiques »
au sein de sa société [voire peut-être dans un but caché, pour plus tard, celui
de le disqualifier relativement à de ma propre famille, en leur démontrant que
j’étais effectivement incompétent].
[57] J’avais l’impression de m’être fait vraiment
« roulé » par « la personne jeune », par rapport aux
promesses qu’il m’avait faites avant mon embauche dans sa société.
[58] Malgré ses compétentes informatiques dans les
systèmes Windows, il n’avait aucune compétence en systèmes Unix (qui était ma
spécialité et non celle Windows). Et donc, il avait une erreur en m’embauchant
en tant qu’ingénieur système, car sa société avait besoin d’un ingénieur
système Windows et non d’un ingénieur système Unix) (il m’aurait fallu 6 mois
pour me former).
[59] C’est cette « folie des
grandeurs » qui a précipité la chute (l’échec) de sa société. Par la
suite, il a toujours mis ce manque de soucis d’économie et cette folie des
grandeurs sur le dos du second directeur de la société (mais en tant que
directeur financier, c’était lui qui tenait les cordons de la bourse). Voici
l’ensemble des dépenses inconsidérées engagées : a) Des salaires élevés pour tous les collaborateurs (~ 60), b) Des emprunts
importants et répétés, auprès d’investisseurs institutionnels (dont EDF …), y compris des crédits relais / revolving,
c) L’embauche de 20 commerciaux
(c’est le pire), d) La location d’une
péniche bureau sur la Seine à Saint-Cloud, en plus déjà de la location du siège
originel, e) L’achat de 65
ordinateurs, f) L’embauche d’une hôtesse d’accueil inutile.
[60] Il ne faisait confiance à personne
et ne déléguait jamais rien. il s’occupait de tout à tous les niveaux. Il ne
responsabilisait pas.
[61] J’ai d’autant plus compati, que moi-même, de mon
bureau vitré situé en face de l’entrée, je constatais qu’elle travaillait bien
aux taches que « la personne jeune » lui avait confiées et qu’elle faisait bien ses horaires. Par
ailleurs, je savais qu’elle avait été embauchée au départ comme hôtesse
d’accueil et non comme secrétaire.
[62] Cf. page Internet « photos de l'appartement d'une personne souffrant de céphalées de
tension particulièrement invalidantes (le 25/2/07) », http://benjamin.lisan.free.fr/AssoLutteContreCephalee/photos.htm
[63] Depuis l’achat d’un box (dans un parking
souterrain), en avril 2010, j’ai pu transférer une partie des affaires de mon
appartement dans mon box et ainsi assainir _ en partie _ l’état de mon
appartement (mais il reste encore du travail).
[64] J’avais reçu, d’elle, une lettre sincère mais pleine de colère, disant que j’étais un ingrat, alors que d’après,
son mari, il voulait m’aider sincèrement en m’embauchant chez lui, alors que
j’étais au chômage de longue durée
[65] 1) En fait, j’étais nullement
au chômage, quand il m’a embauché dans sa boîte, au printemps 1999, puisqu’il est
venu me débaucher, alors que je travaillais depuis 3 ans chez RENAULT
Montigny-le-Bretonneux (et qu’il était même revenu plusieurs fois « à la
charge », pour arriver à me convaincre de partir et ainsi parvenir me
débaucher).
2) son but
principal n’était pas de venir à mon aide en m’embauchant chez ISO (voir les
raisons plus haut dans ce texte).
[66] En particulier, elle souffrait potentiellement et régulièrement de crise de
dépression.
[67] Le gaslighting, ou gas-lighting est une forme d'abus mental dans lequel
l'information est déformée ou spinée, omise
sélectivement pour favoriser l'abuseur, ou faussée dans le but de faire douter
la victime de sa mémoire, de sa perception et de sa santé mentale.
[68] Vers 1994, « le plus jeune » me laissait de
plus en plus seul avec elle. Il m’avait
même laissé faire une randonnée seul avec elle, en
forêt d’Ermenonville, ce qui n’était pas
habituel de sa part (car auparavant, je ne pouvais jamais rencontrer ou sortir
seul avec elle, sans sa présence). Durant cette randonnée, elle a été assez
secrète et elle m’a juste déclaré à la fin de cette randonnée, sous la forme
d’une phrase énigmatique « il est
dommage qu’il n’y ait pas d’anges [gardiens dans le ciel] qui montrent
[désignent] aux êtres humains, qui sont les personnes bonnes et qui sont les
mauvaises » (je ne sais pas si elle parlait de son époux).
[69] En tout cas, cette proposition m’avait, quand
même, choqué moralement. D’autant que si j’avais agi comme le suggérait « la
personne jeune », j’aurais pu donner l’impression à ma belle-sœur (voire
aussi à son entourage), de profiter de sa situation de détresse morale.
[70] Mais à l’époque, je n’ai jamais
pensé que cela puisse être une « provocation » de la part de « la personne jeune », à mon encontre.
[71] Elle a subi aussi un autre choc, un accident
automobile, à la même époque.
[72] Pour moi, il est clair que son épouse était
parfaitement « médicamentée », qu’elle était bien suivie par un
psychiatre compétent, le Docteur Horacius (du CHU
d’Aix-en-Provence), et que s’il avait plutôt épousé son beau-frère, Jean H. [ou
bien si elle
m’avait épousé], elle se serait jamais suicidé. Perrine, l’épouse de Jean H. et
sœur de son épouse, qui avait le même profil psychologique qu’elle. Elle prend
à vie les mêmes médicaments que son épouse, ne s’est jamais suicidée.
[73] Un jour, ce refus absolu et constant de toute
discussion m’avait tellement énervé, que je lui avais dit « tu es incapable de se remettre en cause ».
[74] La directrice du personnel, Gwenaëlle, en qui j’avais confiance, m’avait
convaincu d’accepter cette somme, m’affirmait que « la personne
jeune » m’offrait cette somme pour s’excuser de m’avoir mis en situation
difficile. Par la suite, j’ai compris qu’il m’avait offert cette somme, pour
acheter mon silence, et pour se faire passer pour généreux auprès de ma
famille.
[75] J’ai compris que pour me discréditer, auprès de ma famille, il était
capable d’aller jusqu’à me trahir.
[76] On peut rien de tirer de
cet épisode, mais c’est l’ensemble de tout l’ensemble de ces épisodes, qui mis
bout à bout m’ont fait progressivement douer de la version de H. sur ce qu’il
s’est passé entre eux.
[77] C’est son côté paranoïaque qui reprenait le dessus.
[78] Le pseudo de cet administrateur de Wikipedia était
« Semnoz ». Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:R%C3%A9ponses_aux_objections_habituelles/Benjamin_Lisan
[79] En supposant que cela soit possible. Par la
suite, j’ai su que tout le monde pouvait modifier _ très facilement _ les
articles et messages des autres contributeurs à Wikipedia (y compris les
messages postés sur le forum Wikipedia), sans aucun contrôle.
[80] Ce qui m’avait étonné est 1) Or il avait fallu
que « la personne jeune » fasse défiler beaucoup de pages des
résultats ramenés par Internet pour découvrir cette annonce (car elle était en
6ème page des résultats des recherches de Google), ce qui veut dire
que, pour ce faire, il avait été obligé de consulter (et fait défiler) plus de
60 résultats de recherches Google, avant de pouvoir découvrir cette annonce
(d’ailleurs, elle était courte et peu visible).
[81] J’ai demandé la suppression du message auprès du
Webmaster de ce site et la suppression a été faite.
[82] Note : Cette
découverte de « la personne
jeune », sur Internet, m’avait étonné, car en
décembre 2004, j’avais bien lu le message qui me critiquait sur ce forum et
c’était bien mon nom et prénom qui avait été cité [en 2004]. Or en 2006,
c’était maintenant le nom de « l’autorité »
qui était cité à la place de mon nom. Je ne
comprenais pas bien. Mais comme j’avais beaucoup de soucis professionnels à
l’époque, j’ai vite oublié ce problème.
[83] Mais il est vrai que tout le monde pouvait
modifier, sans aucun contrôle, tout ce qui était écrit dans l’encyclopédie
gratuite, libre, en ligne, Wikipedia [et qu’avant 2005 ou 2006, ces
modifications n’étaient pas tracées par Wikipedia].
[84] En plus, à l’époque, je ne pensais pas pouvoir
modifier un message sur le forum Wikipedia.
[85] Et ça cela m’a paru bizarre « qu’il profite
du fait que j’étais à terre,
pour se mettre en valeur et en avant ».
[86] Et cette réconciliation, décidée par « la
personne jeune », a fait énormément plaisir « l’autorité », qui
l’attendait depuis 15 ans. Alors qu’il y a quinze ans, c’est lui qui avait
décidé de rompre toute relation avec « l’autorité ».
[87] Or c’était la première fois, en dix ans, qu’il le
faisait (alors que durant tout mon séjour chez ISO, il s’y était
farouchement opposé). Et sa gentillesse m’avait étonné.
[88] « « La
personne jeune » serait-il
devenu enfin juste avec moi ? » ais-je pensé.
[89] Dans ce même mail du 22 juillet, il
rajoutait : « j'ai systématiquement pris ta défense contre Papa et tout
ce que j'ai récolté régulièrement de ta part, tant ta jalousie à mon égard était énorme, c'est effectivement ce
que j'ai appelé "les coups de pieds de l'âne" » [J’ai surligné en bleu gras
ces derniers passages].
[90] D’abord, 1) une agression sexuelle est totalement
contraire à ma morale la plus profonde. 2) je suis profondément complexé du
fait d’avoir le visage défiguré depuis 1973, 3) je suis aussi très complexé par
mon problème d’identité sexuelle flou (que je cache aux femmes) (je le
considère comme un de mes plus gros problèmes avec les céphalées chroniques
depuis 31 ans). 3) En général, ce sont les femmes qui vont vers moi, et non le
contraire (sauf dans le cas où il n’est arrivé de publier des petites
annonces). En 1997, durant un voyage sur les volcans de Sicile, j’avais
rencontré Françoise H., assez jolie, plutôt masculine et aventurière (qui avait
voyagé dans le monde entier), et dont j’étais tombé immédiatement amoureux. Or
plus tard, cette Françoise n’avait invité dans son lit (alors que je n’avais
rien demandé, alors que j’étais un amoureux transis),
pour me rejeter. Et pour m’expliquer « qu’elle
avait rejeté durant cette nuit, pour me faire comprendre que je n’avais pas
plus d’importance à ses yeux que du papier-Q ». Et ce mauvais tour
m’avait vraiment détruit [et elle était d’ailleurs psychopathe] et j’ai mis 5
ans à m’en remettre. Depuis cet échec amoureux, je n’avais d’attirance pour les
femmes (je suis rentré chez ISO en 99). 4) J’avais tellement de soucis chez
ISO, je travaillais tellement (j’étais tellement isolé) que je n’avais pas le
temps de « compter fleurette » chez ISO. Et
en plus il y avait la préparation de la Transhimalayenne. Donc, j’avais
d’autres chats à fouetter. 5) En 1973, dans les tentes du camp de Taizé, où
réglait une atmosphère baba-cool hippie (avec amour
libre), je dormais à côté d’une jeune italienne et j’ai cru qu’elle se collait
contre moi et donc je me suis collé amoureusement à elle. Et elle a allumé sa
lampe sur moi et en m’enguirlandant. Et j’ai eu la honte de ma vie. Et donc si
j’ai eu un tel genre comportement envers ceux femmes et que j’avais été
convoqué pour le motif de mon licenciement lié à cela, j’aurais, de nouveau, eu
la honte de ma vie et donc je m’en souviendrais.
[91] Date d’un gros échec amoureux.
[92] An plus, elle travaillait au site de « la péniche »,
tandis que je travaillais aux « bureaux de la colline » (un autre
site). Donc il y avait peu de chance qu’on se rencontre.
[93] Pour moi, il est clair que la culpabilisation
permanente qu’on m’a fait subir, durant toute mon enfance et l’âge adulte, a
une forte influence sur la genèse de mes céphalées actuelle. Et d’ailleurs,
actuellement des crises de céphalées terribles se déclenchent toujours quand on
me culpabilise (et que cette culpabilisation contient une volonté de me nuire)
ou qu’on m’accuse d’un fait que je n’ai pas commis (c’est comme un signal
d’alerte d’un danger).
[94] Et je pense que s’il a été si sûr de son mensonge
et de son affaire est qu’il l’avait certainement bien préparé et verrouillé.
Pour percer « cet abcès purulent », j’ai tenté de retrouver Delphine T.
et Pascale M., mais je ne les ai jamais retrouvés. Par contre, j’ai retrouvé
Gwenaëlle, qui était mariée. Et cette dernière a prudemment ( ?)
tenté de me faire croire qu’elle n’était pas présente lors de mon entretien de licenciement (m’affirmant
qu’elle avait déjà quitté ISO, durant l’été 2000, donc avant décembre
2000). Mais la lettre de licenciement,
dont la copie est annexée à ce texte, prouve le contraire.
[95] Est-ce par
vanité, orgueil, folie ( ?) ... je ne sais pas.
[96] Parce que j'avais écrit, à « la personne jeune », dans un mail du mardi 23
février 2010 à 11h46: "Tu me déçois profondément. Je crois que tu
es dur de cœur. Et ça je l’avais toujours remarqué, chez ISO et ailleurs. Tu es dur de
cœur et plein d’incompréhension" [et je ne pense pas avoir pété
les plombs en écrivant cela]. En réponse à son mail de la veille [du lundi
22 février 2010 20:20] où il écrivait « [...] tu passes juste pour Jean Lefebvre en pleurnichard. [...] Ton f… qui t'aime (mais ne peut rien
à tes souffrances) ». Or cela faisait des
mois que « la personne
jeune » ne cessait de me critiquer, sans cesse. Et donc cette
phrase ultime était particulièrement destructrice.
[97] Connaissant l’action délétère de « la
personne jeune » dans mon entourage, j’avais tout fait pour qu’il ne
rencontre pas ma psy. Mais suite à une erreur de ma part, je lui ai
communiqué son email. Et après cette communication, ma psy m’est devenue
elle aussi hostile.
[98] Il me prenait vraiment un « crétin » ou
une personne qui délire.
[99] je croyais d’ailleurs qu’il s’en souvenait,
puisque ma mère avait dit cela devant « la personne jeune » dans le salon de
l’appartement familial à Montesson (région de Paris).
[100] Ce qui m’avait choqué, dans mon souvenir.
[101] Et pourtant c’était vrai.
[102] Et là, j’ai de suite compris qu’il n’avait fait
de la « provocation » en mpe parlant du
« manque d’affection de maman », afin de me faire parler et ainsi pouvoir prendre le contre-pied par rapport
à tout ce que j’affirmais.
[103] Durant cette période, je n’ai pas le souvenir le
nombre de fois qu’il m’a contredit, mais c’était souvent et systématique.
[104] Cette période de 8 mois a été si douloureuse pour
moi, que j’ai vraiment failli me suicider. Et c’est enfin là que j’ai compris
comme « la personne jeune » avait réussi à pousser au suicide ma
belle-sœur.
[105] Ce genre de conseil est contraire à mon esprit,
car je suis strictement honnête, je n’ai rien à cacher dans ma vie. Je suis
transparent. Je suppose que par cette phrase énigmatique, il voulait me
signifier qu’il savait quelque chose de ma vie, dont il n’aurait pas du être
au courant. En fait, je ne sais car souvent, « la personne jeune » peut
être très énigmatique _ souvent par l’emploi de phrases à sens multiples _ et
j’ai alors du mal à le suivre. Et d’ailleurs, sa façon de « cloisonner ses relations avec tout le monde »
les a artificialisé et, en tout cas, elle pourrit mes relations avec ma
belle-sœur et mes neveux.
[106] Cela pouvait être
une menace ( ?).
[107] Il me l’a aussi répété. Dan m’a confirmé que ce train coûtait cher et
qu’il valait certainement cette somme.
[108] Et cette relation des faits, par « la
personne jeune », est possible parce que je sais que Dan a de la
personnalité et ne se laisse pas faire. Il est possible que la déclaration de
ma tante soit due à une sorte de provocation de sa part, probablement à cause
de la pression de « la personne jeune ». Et je reste persuadé que la
présentation des faits relatés par « la personne jeune » ne
correspond pas à la vérité.
[109] Ce qui m’a surtout choqué est que « la
personne jeune » l’accuse auprès de toute notre famille, sans même que Dan
le sache (pour un prêt de 2000 euros (!), qu’elle ne peut pas, pour
l’instant, lui rembourser. « La personne jeune » aurait dû faire
mauvaise fortune bon cœur. D’autant, que je connais le niveau de revenu mensuel
de « la personne jeune » et son train de vie). Selon Dan, c’et son
mari [maintenant décédé d’un cancer] qui aurait contracté ce prêt de son vivant
auprès de « la personne jeune », il y a longtemps. Et dans son
souvenir, cette somme s’élevait à 1500 euros et non à 2000 euros. Donc, le
montant avancé par « la personne jeune » l’a étonné.
[110] Le fait de savoir comment elle et son mari sont
parvenus à avoir une dette de 77.000 euros, n’est pas mon propos ici.
[111] Or connaissant son niveau de revenu actuel _
alimenté par la « pension de reversion » de son défunt mari _, je sais qu’elle
sera probablement endettée jusqu’à la fin de sa vie, même en étant très économe
(ce qu’elle est actuellement).
[112] S’il est si détaché des biens matériels, qu’il le
dit, alors qu’il créé une fondation, par exemple, 1) pour aider à l’insertion
professionnelle des jeunes de banlieue (qui vendent de la drogue), à ceux qui
sont en échec scolaire, 2) ou pour aider au développement (durable) de
l’Afrique etc. Ou mieux qu’il donne la majorité de ses biens, à son décès, à la
Fondation de France.
[113] Je me demandais juste
comment avec un problème aussi horrible et grave, elle pouvait encore continuer
son travail de secrétaire de direction chez Rhône-Poulenc, comme si de rien était.
[114] Une seule fois, je l’ai vu essayer d’attraper ou chasser ses
hallucinations.
[115] J’ai du mal à croire qu’elle souffre de vision liée à une psychose depuis
l’âge de 8 ans et qu’elle arrive malgré tout à maîtriser totalement sa vie.
[116] Elle m’avait avoué,
un jour, que, par le journal de petites annonces, elle recevait, au moins, un
homme, chez elle, par semaine, pour faire l’amour avec elle, donc au moins 52
hommes, par an. Elle vivait donc dangereusement.
[117] Elle mentait
comme elle respirait. C’était comme un jeu.
[118] Alors que c’était elle-même qui m’avait demandé d’être mon ami Facebook.
Tout cela était à son initiative.
[119] Note : Je ne
souviens plus des termes exacts de ses accusations sur ma sexualité, mais ses
accusations étaient graves.
[120] Je ne sais plus les phrases exactes qu’elle a
prononcées à cet instant.
[121] Note :
c’était la première fois qu’on me portait une telle accusation, au cours de ma
vie.
[122] Groupe qu’elle
avait créé pour relater la vie de notre groupe de stagiaires « ouvrier du
paysage ».
[123] A l’époque, j’étais absolument persuadé qu’elle avait
commis un terrible mécanisme de projection psychologique (de ses haines
dissimulées, de ses phobies psychopathologiques, contre les homos, les
transsexuels …) contre moi.
[124] Donc, je ne peux plus le
reconstituer que de mémoire. Je crois me souvenir aussi qu’il était plus long,
et que j’y donnais les preuves de ma bonne moralité, dont la liste de mes
toutes mes aides dans le monde.
[125] Elle était
inscrite, sous Facebook, sous le nom de « Kef Gwini ».
[126] Tout cela a été très rapide et brutal.
[127] Je ne me souviens
plus des propos de M. Mallard, mais en substance, l’esprit de ses propos
correspond bien à ce que je viens de décrire ici.
[128] Et là encore, je ne comprenais plus. « Qu’est-ce que c’est cette
nouvelle surprise » me suis-je dit.
[129] Au contraire, par
le fait que je tiens la hotline téléphonique de l’association « Papillons
en cage » depuis 10 ans, je suis obligé, au contraire, d’être à l’écoute,
sans cesse, des malades.
[130] Ou que j’étais un homme inquiétant.
[131] Il leur faudra beaucoup de temps,
avant de reconnaître leur erreur et leur culpabilité (j’ai senti M. Mallard
très fier …. Il n’était pas le genre de personne à reconnaître sa grave
erreur).
[132] Une fois, elle m’avait avoué être une personne négative.
[133] La quérulence est, en psychiatrie, un délire de
revendication qui amène à multiplier les actions en justice pour redresser un
dommage réel ou fictif. Le malade, souvent paranoïaque, amplifie démesurément
son préjudice et poursuit indéfiniment celui à qui il en impute la cause.
[134] Mais qui ensuite, a affirmé mordicus que ce n’était pas vrai (!).
[135] « Je
vous remercie du fin fond de mon cœur pour tous les efforts et dépense
financière, pour nous faire parvenir le courrier. Je prie DIEU de combler tous les domaines de votre vie.
Mon souhait est que notre relation demeure longtemps.
Je serai ravi de recevoir d'autres
moyens, pouvant nous aider à
réaliser les projets de vie afin de
pouvoir réduire la pauvreté en Afrique. J'ai envie de rester coller à
vous, car vous êtes un homme de bonne vision. ».
[136] Désormais, je l’ai vu juste comme un brouteur, qui passe son temps, jour et
nuit, sur Internet.
[137] Dans un mail, il m’avait écrit
ces propos assez manipulatoires : « il
paraît que tout ce que vous avez vécu comme expériences (négatives) ne vous est
pas servi de leçon.
Pour ces détailles que vous avez déjà fourni a d’énorme
conséquences fâcheuses sur notre projet et sur ma vie personnelle. Je préfère
garder ces secrets pour le moment.
Demander service a quelqu'un n'est pas synonyme de lui
donner détails. Je pense même que vous doutez sur ma personne mais détrompez-vous
si c'est le cas.
NB: A partir de cet instant que je vous
écris, commencez par réduire votre degré de confiance à Mr Charles ».
[138] Ce n’est vraiment qu’à ce moment-là que j’ai
compris qu’Il y a, chez eux, un mélange de duplicité, de cruauté, de paranoïa,
de dogmatisme et de volonté de puissance « mortelle ».
[139] Cf. http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/CompteRendusVoyages/AutresVoyages/Voyage-au-Benin-mars-2014.doc
[140] Cf. http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/CompteRendusVoyages/AutresVoyages/Voyage-au-Benin-mars-2014.pdf
[141] Cf. http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/CompteRendusVoyages/AutresVoyages/CommentDeuxHumanitairesOntReussiAMeTromper.zip
[142] Bien que je lui avais
laissé pour plus de 3000 € de matériel informatique et de matériel divers, que
j’avais payé de ma poche.
[143] Je raconte cette histoire _ le récit de mon
voyage au Bénin et de cette escroquerie _ dans deux documents Word qu’on peut
télécharger en cliquant sur ces deux liens : a) http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/CompteRendusVoyages/AutresVoyages/Voyage-au-Benin-mars-2014.doc, b) http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/CompteRendusVoyages/AutresVoyages/CommentDeuxHumanitairesOntReussiAMeTromper.zip
[144] Présentant son modèle d’agro-forêt à cinq strates.
[145] Hervé m’avait affirmé qu’étant jeune, il avait
pratiqué le football américain à un haut niveau.
[146] Hors du bureau (chez lui), il me disait être
intéressé par la moto, en particulier par sa vieille moto Honda 125 et par le
jardinage. Je sentais chez lui, qui avait une longue ancienneté chez T., juste
le désir d’atteindre la retraite le plus rapidement possible. Je ne le sentais
pas motivé professionnellement, même s’il faisait très bien son travail.
[147] Avec son crâne tondu (je dirais même
« tonsuré »), j’avais l’impression d’avoir affaire à bon moine
chrétien, d’autant qu’il possède une très belle voix plutôt avenante ou
engageante.
[148] Il a eu ces sortes de crises devant d’autres
personnes que moi-même. C’est un peu comme s’il vivait dans une sorte de
frustration permanente et de que ces accès soudains de crises lui permettaient
de le libérer momentanément d’une frustration intense et permanente. Des
personnes comme Fabrice B., qui ont été témoins une de ces crises, pourraient
les relater.
[149] La liste de tous les domaines et connaissances
informatiques que je devais connaître, pour le poste, sur le bout des doigts
étaient longue.
[150] Sous-entendu aussi qu’à cause de ce manque de
connaissance, je ne pourrais pas discuter de pied à pied avec les architectes système Unix de T..
[151] Le sujet de sa thèse aurait été l’évolution des
mentalités dans la société française contemporaine. Je me suis souvent demandé
pourquoi il n’avait pas terminé sa thèse, alors qu’il est extrêmement
intelligent et doué et alors qu’il a l’air si sûr de lui … Il m’a soutenu qu’il
terminerait sa thèse à sa retraite.
[152] La plus grosse cigarette électronique du monde.
C’était une personne qui fumait énormément.
[153] Il m’avait dit être le fils d’une mère
Guadeloupéenne et d’un père Sénégalais. Je me suis demandé si sa passion de la
politique et de l’histoire contemporaine n’était pas liée à cette double
culture, nationalité et identité.
[154] On pourrait dire qu’il souffrait d’hypermnésie. En tout cas une personne
d’un QI supérieur à 160.
[155] Puisées dans je ne sais pas quels journaux.
[156] Sous-entendu des personnes extrêmement
brillantes, mais sans pitié (devant lesquels on peut facilement se discréditer
ou qui peuvent facilement vous discréditer).
[157] A la suite de ses longs discours, je l’ai appelé,
en mon for intérieur, « Fidel Castro », car ce dernier est capable de
faire des discours sermons et fleuves, de plus de 4 h.
[158] Je ne suis pas le seul témoin des longs
monologues d’Hervé, destinés à convaincre ses interlocuteurs qu’il avait
raison. D’autres, comme François G., etc. pourraient en témoigner.
[159] C’est ce genre de proposition anormale. Bref, il
me poussait à « démissionner », à partir de moi-même de la mission T.. Je lui avais dit que la question ne posait pas
comme cela, que j’avais besoin de ce travail, il faut bien que je gagne ma vie.
[160] A la longue, je crois avoir discerné, chez lui, une composante paranoïaque,
une nature très méfiante, qui ne faisait confiance en personne. A son contact,
à force, je devenais moi-même paranoïaque. Car sachant qu’il est très doué et
paranoïaque, je me demandais s’il n’espionnait pas que la suite des commandes
Unix que je passais sur les serveurs, s’il n’espionnait pas aussi ma boîte aux
lettres mail chez T. et/ou les fichiers ou courriers que je stockais sur mon
disque dur de mon poste professionnel. Si la réalité ne dépassait pas la
fiction avec Hervé ( ?).
[161] Comme il s’en fiche totalement de me mettre dans
la difficulté professionnelle. En plus, il y aura le coût de la formation d’une
nouvelle personne. Mais je crains qu’il s’en fiche totalement, si je ne me
trompe pas sur la vraie personnalité que j’ai devinée progressivement, chez
lui.
[162] Word, Excel, Powerpoint, Visio etc.
[163] Faisant référence à un service informatique qui
avait existé sur le site de Colombes (maintenant disparu) avant son
déménagement sur le nouveau site de CRISTAL à Gennevilliers, en 2011.
[164] J’avais écrit des mails à mes responsables ST.,
pour leur exposer cette situation de sous-charge qui me semblait inquiétante,
mais il semblait qu’ils ne pouvaient intervenir auprès de T..
[165] Contrairement, à ce qu’il a affirmé à M. Rodrigue
J. et mes responsables ST..
[166] Je ne l’ai jamais vu plaisanter ou faire preuve
d’humour.
[167] Or je me souviens très bien que s’il avait sorti
cet argument [concernant la politique des embauchés chez T.] … c’était pour me
faire croire que T. pouvait très bien laisser un nouvel embauché, sans travail,
durant plusieurs mois, sans qu’il y a lieu de
s’inquiéter.
[168] Mais où n’étaient pas présents mes responsables ST.,
Nicolas M., Fabrice T. Or les absents ont toujours tort.
[169] Or Philippe est la « carpette » de
Hervé D. : il fera tout que Hervé D. demandera, même s’il lui demande de
mentir ou de commettre des vacheries. Donc, on ne pourra avoir trop confiance
en sa parole. Pour survivre, Philippe est capable de tout.
[170] Dans ces circonstances difficiles comme
celles-ci, c’était plus fort que moi, je ne pouvais m’empêcher de « croire
au père Noël », que « c’est trop injuste, que la providence
m’aiderait ». Comme les prisonniers des camps, je gardais toujours
l’espoir d’un miracle qui changerait au dernier moment ma situation difficile
(d’autant que je voulais vraiment rester chez T. et que je m’y étais fait des
amis).
[171] Qui voulait apprendre comment on réalise un
miroir SDS [un miroir étant la duplication / la recopie permanente des données
inscrites sur un disque, vers l’autre disque en miroir, du même serveur].
[172] Un miroir SDS ne peut pas fonctionner avec deux
disques ayant une géométrie différente (pas le même nombre de pistes, de
secteurs etc.).
[173] C’est lors de cet épisode que Philippe R. a
failli s’emporter et/ou manqué de respect envers Fabrice B.
[174] Ce qui me choquait est que Fabrice B. pouvait
être d’une grande décontraction dans son travail, alors que l’on exigeait de
mon une rigueur professionnelle extrême.
[175] Juste après la réunion, j’ai envoyé à M. Rodrigue
Jolly (avec en copie Hervé et Philippe) un diaporama Powerpoint de 17 pages,
que j’avais réalisé et où je présentais toute l’architecture informatique du
service informatique et des sites en régions gérés par le service (travail que
n’avait jamais réalisé Hervé et qu’il n’a cessé de critiquer). Je voulais
montrer à M. Rodrigue Jolly, qu’encore une fois, Hervé avait menti. Mais je ne
suis pas sûr qu’il ait compris le message.
[176] Or au contraire, je lui en ai posé beaucoup, mais
selon lui, ce n’était jamais les bonnes questions.
[177] Sans même consulter son responsable Rodrigue et
en le lui cachant (qui n’était pas encore parti en vacances au début de ma
mission). Preuve qu’il ne respecte pas son responsable, qu’il n’en fait qu’à sa
tête.
[178] Il avoue ainsi et aussi indirectement qu’il m’a
soumis sans cesse à des épreuves et à des tests, sans même me le dire.
[179] Mot et expression qu’à repris, tel quel, Rodrigue
J. pour expliquer pourquoi il ne me gardait pas.
[180] Tout comme l’était Hitler qui était aussi un
« serpent à « sornette » » fascinant.
[181] S’il possède la moindre once de social, de bonté
en lui, alors je suis un Papou de Papouasie-Nouvelle Guinée.
[182] Car il est trop intelligent, pour tuer quelqu’un
physiquement. Mais peut-être un jour, il tuera réellement. Je ne sais pas.
[183] Si vous comptez sur son aide, il vous coulera.
C’est comme un naufragé qui se noie et qui tente de se raccrocher à une lame de
rasoir.
[184] Alors que c’était la seule expérience des trois qui avait été positive. Or
je sais, pertinemment, que je m’étais impliqué, à fond, dans ce travail _ je
fais aussi bien mon travail pour de grandes missions, que pour de petites
missions, pour celle avec une grande valeur ajoutée, comme celle qui n’en a pas
… que j’ai toujours eu une conscience professionnelle élevée _, que mon taux
d’erreur était faible. Entre le 22 décembre 2014 et le 9 janvier 2015, j’avais
traité plus de 900 tickets d’incidents.
[185] Quand je suis obligé de faire intervenir un syndicaliste, c’est justement parce
que les évènements ne sont vraiment pas normaux (!).
[186] Chaque fois que « l’autorité » me
voyait lire sur mon lit (car j’étais un dévoreur de livre), immédiatement, il
me mettait à l’ouvrage sur une tache domestique quelconque (considérant que
j’étais un paresseux).
[187] A l’âge de 11 ou 13 ans (~), l’on m’empêchait de prendre le bus de ville.
[188] Même à 60 ans.
[189] Et d’autres maladies psychosomatiques : fatigues chroniques anormales,
crises d’eczémas et d’urticaire, reflux œsophagiens.
[190] Voir mon site www.cephaleesdetension.co.nr
[191] Et à plusieurs reprises, j'ai été très pauvre, ne mangeant que des boites
de conserve (déjà durant ma période étudiante).
[192] Ma mère, une femme honnête, était peu affectueuse. Mon père a toujours été
dans le degré zéros d’affection, le rejet et l’hostilité perpétuels à mon
égard.
[193] je me heurte à un blocage mentale absolu, contre lequel je n’ai aucune prise,
bien que j’ai été voir des psy, à plusieurs reprises, pour tenter de résoudre
ce problème grave.
[194] Date d’un gros échec amoureux.
[195] Ces coups auraient pu modifier mon ressenti psychique (mon sentiment de
genre) ou mon ressenti corporel stéréotaxique.
[196] A l’âge de 1 ou 2 ans, « l’autorité » me portant sur ses épaules
m’avait fait tombé dans un escalier, ma tête alors
rebondissant sur les marches.
[197] On retrouve les mêmes plis d'amertume, à la commissure des lèvres, derrière
son sourire, chez Klaus Barbie.