Sur la misère et les frustrations sexuelles des musulmans

 

Benjamin LISAN

Le 25 août 2016

 

Il existe de nombreux faits que l’auteur peut citer montrant que les musulmans sont majoritairement frustrés[1]  sexuellement.

Par exemple, les parents de l’auteur ont vécu en Algérie, entre 1973 et 1978. Quand l’auteur était en vacances à Alger, en 1973, il était devenu ami avec des étudiants Kabyles à l’université d’Alger.  Or ses "amis" Kabyles étaient tellement frustrés sexuellement, en raison de leur misère sexuelle, qu'ils en devenaient mythomanes. Ses amis avaient l’habitude de déshabiller du regard les femmes non voilées et se vantaient de pouvoir connaître la beauté d'une jeune fille voilée par l'observation de leurs jambes. Ils enrobaient leurs exploits amoureux d'exagérations romantiques et de mythes, tout en laissant entrevoir une réalité plus prosaïque et plus médiocre. En rétablissant ensemble les divers éléments de la vérité, il apparaissait que la majeure partie de ces jeunes hommes étaient obsédés par les femmes à cause des tabous et interdits religieux, à cause de la surveillance des filles par leur famille et leur grand frère protecteur et jaloux.

Et tous ces interdits étaient dangereux pour le psychisme de ces jeunes, en augmentant leur frustration. Le risque alors était qu’ils pouvaient être des proies idéales des islamistes.

 

Dans les pays musulmans, la misère sexuelle des musulmans est totale et est un facteur de leur violence. Quand ces hommes en rut, frustrés, se retrouvent en Allemagne, en France, en Suède …, ils deviennent fous à voir toutes ces jeunes filles occidentales libérées et décontractées, pouvant s’habiller librement, comme bon leur semble.

Or justement nous sommes continuellement informés de nouvelles de viols de la part de musulmans réfugiés, en Allemagne, Suède, France[2] ... que les gouvernements européens sembleraient régulièrement à dissimuler[3].

 

L'idéologue égyptien du terrorisme islamique, Sayyid Qutb, est allé, durant deux ans, aux USA. Mais au lieu de s'intéresser honnêtement et sincèrement à la société américaine, de tenter de la comprendre et/ou de faire un vrai travail d'ethnologie honnête de la société américaine, il est resté complètement obsédé sur la tenue des femmes américaines qu'il considérait comme dévoyées, impudiques ...

Il n’y a pas besoin de comprendre que cet homme avait un gros problème d’obsession sexuelle, dans sa tête. Nous connaissons les « mécanismes de projection[4] », en psychologie. Plutôt d’accepter d’avoir des désirs sexuels en soi, pensée intolérable pour soi, à cause de ses croyances et de la peur de l’enfer, constamment inculqué par l’éducation islamique (musulmane), on préfère accuser les autre de susciter des désirs sexuels en soi. Le mécanisme de projection permet de déformer la réalité à son avantage, afin de ne pas se remettre en cause, de se valoriser à ses yeux et aux yeux des autres.

Or l’ouvrage islamiste "jalons sur la route", un brûlot antioccidental, de Sayyid Qutb, qui était justement obsédé par la « corruption des mœurs des américaines », a fait beaucoup de dégâts et a été une source d'inspiration majeure d'Al Qaida. Les mécanismes de projections peuvent faire beaucoup de dégâts en poussant des personnes ou des groupes de personnes à trouver des bouc-émissaires, des victimes faciles, à leurs propres frustrations, servant de défouloir.

 

 

« Ce qui rapproche les tueurs de masse, qui sévissent majoritairement aux Etats Unis, des islamistes, qui progressent sans relâche en Europe - et notamment en France -, c’est la misère sexuelle dans laquelle ils vivent. Si les premiers ne couchent pas - cela expliquerait que ni leur vie ni celle des autres ne vaille grand-chose à leurs yeux -, les seconds sont obsédés par la pureté sexuelle. Ils ne cessent de dénoncer le dévergondage des sociétés occidentales qu’ils cherchent à détruire, voiles et burqas à l’appui […] plus les mâles sont pauvres et sans diplômes, moins ils trouvent de partenaires sexuelles, démontrent les études sociologiques - qu’ils peuvent être facilement tentés par l’islamisme. »[5].

 

Selon Marcela Iacub, il serait préférable que ces frustrés sexuels puissent bénéficier « d'une sexualité sinon épanouie tout au moins possible et agréable, afin qu’ils ne transforment pas leurs désirs refoulés en actes de violence. Et qu’ils n’aient pas à imaginer que ce n’est qu’au paradis, après avoir assassiné quelques dizaines de personnes, qu’ils pourront jouir des délices de l’érotisme ».

 

« [Alors qu'on] espère vivre une histoire d’amour, […] on empêche la mécanique de la rencontre, de la séduction et du flirt en surveillant les femmes, en surinvestissant la question de leur virginité et en donnant des pouvoirs à la police des mœurs.  On va même payer des chirurgiens pour réparer les hymens.

Il en résulte une misère sexuelle qui mène à l’absurde ou l’hystérique. Dans certaines terres d’Allah, la guerre à la femme et au couple prend des airs d’inquisition. L’été, en Algérie, des brigades de salafistes et de jeunes de quartier, enrôlés grâce au discours d’imams radicaux et de télé-islamistes, surveillent les corps, surtout ceux des baigneuses en maillot. Dans les espaces publics, la police harcèle les couples, y compris les mariés. Les jardins sont interdits aux promenades d’amoureux. Les bancs sont coupés en deux afin d’empêcher qu’on ne s’y assoit côte à côte.

Résultat : on fantasme ailleurs, soit sur l’impudeur et la luxure de l’Occident, soit sur le paradis musulman [hypothétique] et ses vierges […] Certains religieux lancent des fatwas grotesques : il est interdit de faire l’amour nu, les femmes n’ont pas le droit de toucher aux bananes, un homme ne peut rester seul avec une femme collègue que si elle est sa mère de lait et qu’il l’a tétée. […] L’orgasme n’est accepté qu’après le mariage — mais soumis à des codes religieux qui le vident de désir — ou après la mort. Le paradis et ses vierges est un thème fétiche des prêcheurs, qui présentent ces délices d’outre-tombe comme une récompense aux habitants des terres de la misère sexuelle. […] Le grand public en Occident découvre, dans la peur et l’agitation, que dans le monde musulman le sexe est malade et que cette maladie est en train de gagner ses propres terres. »[6].

Trois imams, basés en France, expliquent[7] : « Elle laisse paraitre ses formes tentatrices et sa beauté, et sa parure, afin d'attirer le regard des hommes […] C'est dangereux pour elle ».

 

Image : Le mythe du voile protecteur, http://brisonslemythe.canalblog.com/archives/2012/11/24/25661871.html

 

En guise de conclusion provisoire, l’auteur rajoutera, là, son propre point de vue :

 

Le mal est dans le regard dévoyé, concupiscents des hommes (musulmans ou autres ...) et non dans le corps des femmes. Et donc, le voile n'est certainement pas la solution à la concupiscence des hommes. Ce sont à ces hommes (musulmans ou autres ...) de changer de mentalité[8] [9] !

 

A lire :

[1] De la misère sexuelle des islamistes, Marcela Iacub, 13 novembre 2015, http://www.liberation.fr/chroniques/2015/11/13/de-la-misere-sexuelle-des-islamistes_1413193

[2] La misère sexuelle du monde arabe, KAMEL DAOUD FEB. 12, 2016, http://www.nytimes.com/2016/02/14/opinion/sunday/la-misere-sexuelle-du-monde-arabe.html

[3] Le mythe du voile protecteur, http://brisonslemythe.canalblog.com/archives/2012/11/24/25661871.html



[1] i.e. « coincés ».

[2] Les attaques contre des femmes occidentales par des migrants arabes à Cologne, en Allemagne, la veille du jour de l’an ont remis en mémoire le harcèlement que d’autres femmes avaient subi à la place Tahrir, en Egypte en 2011, durant les beaux jours de la révolution.  En réponse, certains pays européens en sont venus à produire des guides de bonne conduite pour réfugiés et migrants.

[3] Peut-être pour conserver l'illusion consensuelle du "vivre ensemble" entre communautés musulmanes et le reste des Européens, pour éviter de mettre l’huile sur le feu et de contribuer à l’augmentation de l’islamophobie.

[4] A) La projection, en psychanalyse ou psychologie _ un mécanisme de défense psychologique _, désigne l'opération mentale (généralement inconsciente) par laquelle une personne attribue à quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle. La projection peut apparaître aussi dans les cas de psychoses paranoïaque (délire paranoïaque) ou schizophrénique (hallucination, délire). B) Une personne en proie à des pulsions, des pensées, des désirs qu'elle ne peut reconnaître pour siens utilise un mécanisme de défense essentiellement imaginaire : elle les déplace sur autrui. C'est ce que la psychanalyse nomme projection. A priori normale, sinon nécessaire, la projection devient trouble psychique lorsqu'elle revient en boomerang sur son auteur sous forme de délire paranoïaque, phobies handicapantes ou jalousie extrême. C) Au sens psychanalytique du terme, les projections psychologiques sont les opérations par lesquelles le sujet expulse de soi et localise dans l’autre, des qualités, des sentiments, des désirs qu’il méconnaît ou refuse en lui. Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Projection_(psychanalyse) , b) http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Projection

[5] De la misère sexuelle des islamistes, Marcela Iacub, 13 novembre 2015, http://www.liberation.fr/chroniques/2015/11/13/de-la-misere-sexuelle-des-islamistes_1413193

[6] La misère sexuelle du monde arabe, KAMEL DAOUD FEB. 12, 2016, http://www.nytimes.com/2016/02/14/opinion/sunday/la-misere-sexuelle-du-monde-arabe.html

[7] Sources:
1. Nader Abou Anas (conférencier à la mosquée Al Imane du Bourget) : 
https://www.youtube.com/watch?v=Len9PXqg6gc
2. Rachid Abou Houdeyfa (L'imam de la Mosquée Sunna de Brest): 
https://www.youtube.com/watch?v=w89Ugk8YfoQ
3. Mehdi Kabir (L'imam de la mosquée de Villetaneuse) : 
https://www.youtube.com/watch?v=4cufC-jS7FQ

[8] Mais même en France, certains hommes ne voient les femmes que comme des objets sexuels (« de la viande sur pied »).

[9] Quand on a trop de désirs sexuels inassouvis, reste la solution de la masturbation ou de la sublimation de ses désirs, en se consacrant à fond à ses passions ( à se violons d’Ingres …) ou dans le travail.