Névroses

 

Article d’Antoine Porot.

 

Extrait du Manuel analytique de psychiatrie, Antoine Porot, PUF, 1952, 6° édition 1984.

 

Le terme névrose remonte au XVIIIe siècle. Il est utilisé pour la première fois par le médecin écossais William Cullen en 1769, pour désigner les maladies mêlant affections nerveuses et troubles de la personnalité. Il est repris par Sigmund Freud à partir de 1893 pour désigner un trouble psychique (phobie, obsession...) généré, selon les théories métapsychologiques, par un conflit psychique refoulé. Dans cette optique, la cure psychanalytique a pour but de soigner les névroses par la purgation (« perlaboration ») des désirs, craintes et souvenirs traumatiques refoulés qui les génèrent.

 

En 1913, Alfred Adler, fondateur de la psychologie individuelle, explique : « On peut comprendre chaque névrose comme une tentative de se libérer d'un sentiment d'infériorité pour passer à un sentiment de supériorité. Mais le chemin de la névrose ne mène pas à la ligne d'activités sociales et il n'arrive pas à la solution des questions de vie données. Il débouche dans de petits cercles familiaux et mènera à l'isolement.

Détourné en grande partie de la réalité, le névrosé mène une vie dans l’imagination. Il se sert d'un bon nombre d'astuces lui permettant de fuir des exigences réelles et de briguer une situation idéale qui lui permet de se soustraire à la responsabilité et à la performance sociale. Ces libertés et le privilège de la souffrance composent le substitut pour le but originaire (mais risqué) de la supériorité.

Ainsi la névrose se présente comme une tentative de se soustraire à chaque contrainte de la communauté par une contrainte (personnelle). Celle-ci est de telle sorte qu'elle peut effectivement rentrer en opposition à la caractéristique du cadre de la vie et à ses contraintes réelles. La contrainte contraire a un caractère révoltant. Elle va chercher sa substance dans des expériences affectives adaptées ou dans des observations. Le monde des idées et des sentiments du névrosé est préoccupé par de telles incitations mais aussi par des futilités si seulement elles sont capables de détourner le regard et l'attention du malade des questions de la vie. La logique aussi passe sous le diktat de la contrainte contraire. Ce processus peut aller jusqu'à l'élimination totale de la logique, comme dans les psychoses.

Tout le vouloir et toutes aspirations du malade sont sous le diktat de sa politique de prestige. Ils ont toujours recours à des prétextes pour laisser des questions de la vie irrésolues et se tournent automatiquement contre l'épanouissement du sentiment de communauté. »

 

 

Névroses (suite)

 

On désigne sous le nom de névroses les groupements de symptômes qui entravent la vie courante et qui expriment l’angoisse sous la forme de conversions somatiques, de phobies, ou d’obsessions. Leur existence est discutée puisque le terme a disparu de la classification du DSM III.

 

conversions somatiques :  expression symbolique, au niveau du corps, d’un conflit inconscient. (accident majeur de l’hysthérie).

Phobies : peur lié à une situation ou à son évocation.  Le mécanisme essentiel en est le déplacement : l’angoisse interne est projetée à l’extérieur sur une situation phobogène.

Obsessions : (symptôme névrotiques idéatoires ou psychomoteurs) compulsion ou besoin irrésistible de penser ou réaliser un acte. Le soulagement résultant n’est que temporaire et le sujet obsédé est immédiatement assiégé par la même envie, d’où toutes sortes de manœuvres anti-compulsionnelles aussitôt envahis par les même mécanismes.

 

 

Névrose d’échec

 

Surmoi, support des sentiments inconscients de culpabilité. Ceux-ci trouvent leurs soulagement dans la punition. Sa culpabilité inconsciente le conduit à rater toutes ses entreprises et à satisfaire totalement le principe de la compulsion à répétition. Pour soulager sa culpabilité le sujet atteint de névrose d’échec organise son autopunition, ce que la psychanalyse définit comme la « composante morale » du masochisme (ou « pulsion de mort »). La punition est recherchée comme plaisir : elle est « érotisée ».

Tel est le mécanisme de la névrose d’échec, par exemple celle qui affecte un étudiant qui se punit parce qu’il désire s’identifier à son père, en ratant ses examens. Sa culpabilité est satisfaite à divers degrés, par l’échec objectif, par le remords conscient qui l’affecte, parce qu’il n’a pas bien travaillé, enfin par la signification historique et  inconsciente de son comportement ; celui-ci apaise ses vœux oedipiens de mort à l’égard de son père. La névrose de destinée érige l’échec en principe de vie.

Les pulsions agressives sur le père sont tournées vers soi-même. Lorsqu’il est entièrement soumis à son surmoi, le sujet peut tourner la pulsion de mort (et son agressivité) vers soi-même.

 

Névrose invalidantes

 

L’invalidité de la névrose (psycho-névrose) peut être considérable.

L’angoisse et la dépression aggravent les effets des symptômes phobiques ou obsessionnels. Ceux qui en sont atteint ne se débattent pas seulement avec « leurs problèmes ». Les manifestation somatiques de l’angoisse ajoutent leur poids à l’invalidité et à ses conséquences sur la vie sociale, en particulier les congés de maladie et sur la vie familiale et à tout ce que ces difficultés entraînent chez les enfants de ces névrosés graves.

L’opposition entre névrose et psychose mérite d’être considérée en tenant compte de la signification psychopathologique des symptômes névrotiques qui peuvent correspondre à des états-limite. De même parle-t-on plutôt de psycho-névrose obsessionnelle que de névrose.

 

Névroses narcissiques

 

S. Freud a opposé les névroses de transfert (transferts névrotiques) aux névroses narcissiques.

Elles correspondent à ce que l’on a tendance à désigner sous le nom un peu vague de psychoses. Elles comprennent les états psychotiques chroniques et les états-limite. Le transfert, quoique peu névrotique, peut s’y organiser.

 

Source : Manuel analytique de psychiatrie, Antoine Porot, PUF, 1952, 6° édition 1984, pages 464 à 468.

 

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La névrose phobique

Qu'est-ce que c'est ?

La phobie ( du grec "phobos", peur) est une crainte angoissante déclenchée par un objet ou une situation n'ayant pas en eux-mêmes un caractère objectivement dangereux, l'angoisse disparaissant en l'absence de l'objet ou de la situation.

Le patient reconnaît le caractère absurde de sa crainte mais ne peut pas la maîtriser.

Il en résulte des conduites d'évitement caractéristiques qui se situent au-delà du contrôle volontaire.

Plus simplement, la phobie est une réaction émotionnelle anxieuse déclenchée par une situation donnée.

Elle se distingue donc :

- des pseudo-phobies de la névrose d'angoisse dues à la fixation transitoire de l'angoisse flottante;

- des obsessions phobiques où une crainte spécifique assiège l'esprit en dehors même de l'objet, comme les nosophobies ou les dysmorphophobies...

- des états psychotiques (schizophréniques ou paranoïaques)

Mécanismes

La névrose phobique fut décrite sous le terme d'hystérie d'angoisse par Freud en raison de sa parenté structurale avec l'hystérie.

La phobie serait en somme, un système de défense par sélection : on enferme l'adversité dans un seul objet, même si, par l'effet d'une loi naturelle, elle s'y accumule jusqu'à devenir explosive.

Dans les phobies, la potentialité de l'objet maudit atteint parfois des paroxysmes : le serpent, la souris, l'araignée, la guêpe peuvent déclencher chez ceux qui les ont "élues" des frayeurs qui les conduiraient à se jeter dans le vide.

Elles doivent leur force, chez l'adulte, à leur origine infantile. L'être humain passe sa vie à réactualiser ses vieilles peurs. Il est rare qu'il les ait conjurées toutes.

Pour les psychanalystes, la phobie symbolise un conflit inconscient pour éviter l'angoisse liée à une pulsion d'origine sexuelle, le conflit est déplacé sur une source extérieure sans rapport avec lui et les phobies sont étroitement liées aux inhibitions sexuelles.

[?] Causes et facteurs de risque

Les phobies possibles sont très nombreuses.

Dans la phobie, le névrosé se trouve devant une menace dont la véritable origine ne peut jamais être atteinte.

Les phobies en tant que symptômes sont très fréquentes et peuvent se voir dans de nombreuses affections psychiatriques à titre transitoire. Certaines phobies sont d'ailleurs considérées comme normales (vertiges, trac...).

Personnalité phobique

La symptomatologie phobique se développe sur une personnalité phobique.

Le caractère phobique regroupe plusieurs traits de personnalité :

- Etat constant d'alerte et de vigilance ;

- Conduite de fuite par évitement de tout engagement, par passivité et inhibition, ou par une fuite en avant.

Certains définissent la phobie comme une peur sans objet. Cependant il est quelquefois difficile de tracer la frontière entre une anxiété "normale" dans une situation phobogène et une peur pathologique dans la même situation. Tous les degrés existent entre celui qui va dominer son appréhension et celui qui va devoir modifier ou adapter sa vie pour éviter une telle situation.

Dans certains cas le phobique va pouvoir affronter certaines situations s'il est accompagné, ou s'il est en possession d'un objet censé le protéger.

Classification

Il existe plusieurs sortes de phobies :

agoraphobie (peur des espaces vides et étendus ou au contraire de la foule), claustrophobie (peur des espaces clos et étroits), phobies des moyens de transports, phobies d'impulsion (peur d'accomplir contre son gré des actes agressifs ou dangereux, peur de se jeter par la fenêtre ("j'ai peur d'avoir envie de sauter dans le vide"), phobie des instruments tranchants, des armes...

On distingue en fait trois entités :

- L'agoraphobie (phobie la plus sévère) ;

- Les phobies simples ;

- Les phobies sociales moins invalidantes.

L'agoraphobie

L'aspect essentiel de l'agoraphobie est la peur d'être seul ou dans un endroit d'où le sujet ne pourrait s'échapper sans difficultés ni être secouru s'il venait à ressentir une soudaine incapacité. Ce n'est donc pas la peur spécifique de certains lieux ou situations.
Les activités normales sont progressivement réduites pendant que la peur d'avoir peur et les comportements d'évitement qui en résultent dominent la vie de l'individu.

Souvent les sujets (des femmes jeunes dans les deux tiers des cas) insistent pour être accompagnés lorsqu'ils sortent de chez eux ou cherchent à mettre en place des stratagèmes visant à se rassurer quand ils sont contraints d'affronter des situations redoutées.

Parmi celles-ci, les plus communément évitées sont les foules, les rues ou magasins fréquentés, les transports publics, les tunnels, les ponts, les ascenseurs...

Ces situations phobogènes sont généralement nombreuses et ont souvent tendance à se multiplier pour pouvoir aboutir à la nécessité d'une claustration ou à une dépendance extrême vis-à-vis de l'entourage immédiat.

Ce mode d'installation de la symptomatologie est variable; il peut être d'apparition brutale et d'aggravation rapide à la suite d'attaques de panique se succédant rapidement aboutissant à la constitution de comportements d'évitement.

L'agoraphobie est parfois associée au trouble panique ("trouble panique avec ou sans agoraphobie") ou isolée en dehors de tout antécédent de trouble panique.

Les phobies simples ou phobies spécifiques

Elles s'opposent à l'agoraphobie. Il s'agit d'une peur spécifique, isolée, irrationnelle, associée au désir d'éviter la situation ou l'objet à l'origine de cette peur. Les objets "phobogènes" sont souvent des animaux ou des objets possiblement dangereux; les situations phobogènes sont souvent des endroits élevés ou fermés.

Les phobies sociales

Elles sont constituées par l'existence d'une peur irrationnelle et persistante, associée au désir d'éviter des situations dans lesquelles l'individu peut être exposé à l'observation des autres.
A cette peur s'associe celle de se comporter d'une manière humiliante ou embarrassante.

Une anxiété anticipatoire survient si l'individu est confronté à la nécessité d'affronter une telle situation qu'il souhaiterait éviter.

Relativement fréquentes sous une forme mineure, elles sont parfois invalidantes sur les plans social et professionnel. Le début est habituellement progressif sans cause déclenchante et l'évolution est marquée par l'accentuation graduelle, après la puberté, d'une sensitivité sociale.
On décrit divers types de phobies sociales : peur de parler en public (trac), de manger ou de boire en public, d'écrire devant les autres, crainte de rougir en public (éreuthophobie)...

[?] Evolution de la maladie

L'évolution est variable.

Soit les conduites de lutte contre la phobie (contraphobiques) sont efficaces et le patient vit comme cela très bien.

Soit le patient est obligatoirement confronté aux circonstances qui provoquent la phobie (phobogènes) et il est en situation d'angoisse et de crise permanentes.

Soit les conduites contraphobiques sont invalidantes et n'autorisent plus la vie en société.

Le phobique est comme tout névrosé menacé de dépression.

[?] Traitement

Il n'est pas toujours nécessaire.

Lorsque la phobie n'est pas très intense, et que des conduites d'évitement peuvent être utilisées sans trop gêner la vie quotidienne, il est probablement préférable de s'abstenir : tout dépend de la souffrance du sujet et de sa demande.

Quand la phobie envahit la vie quotidienne, et gêne le patient dans sa vie quotidienne ou dans sa vie sociale, il est alors préférable de traiter. Les médicaments qui sont préconisés sont les anxiolytiques et les antidépresseurs (dans l'agoraphobie), mais les traitements non médicamenteux sont importants : psychothérapie ou psychanalyse, thérapie comportementale ou cognitive, relaxation, déconditionnement...

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

Source : http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1007_phobies.htm

 

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La névrose obsessionnelle

 

Nota : plutôt que de "névrose obsessionnelle", on parlera en pathologie de l'enfant d'une défense ponctuelle de type obsessionnel.

 

Historique

 

FREUD a constitué l'entité de la névrose obsessionnelle. JANET parle de psychasthénie. On ne voit que très rarement la forme pure de névrose obsessionnelle. On rencontre plus souvent par contre une psychose, maintenue par ses symptômes obsessionnels (accès au dossier "psychose état-limite névrose").

 

La névrose : C'est l'expression symbolique d'un conflit, résultante d'un compromis entre le désir et les défenses du Moi. C'est la solution au conflit oedipien, avec sa composante dépressive (accès au dossier "complexe d'Oedipe").

 

Obsessions : Pensées ou groupe de pensées qui s'imposent au sujet de façon incoercible et pénible. Le caractère absurde est pleinement ressenti mais le sujet ne peut chasser ces pensées. La problématique est de savoir: "Est-ce que je vis?"

 

Sémiologie : Apparition d'un symptôme, un trait manifeste de caractère. Les gens ont honte de ce fonctionnement, et plus encore du plaisir de l'inconscient. Progressivement va se développer la névrose obsessionnelle. Elle se caractérise alors par:

- Son caractère. Idée lancinante face à laquelle le patient trouve un rite conjuratoire, rapidement insuffisant et inefficace. C'est une contrainte parasitaire et étrangère, opposée à la morale du sujet. Ce dernier a conscience du trouble morbide, entraînant la honte.

- Son contenu. On voit apparaître le symptôme en négatif. Avant, c'était souvent les thèmes religieux (blasphémer pendant la messe par exemple). Maintenant il s'agit plutôt de thèmes moraux (envie de voler), ou de pureté (il faut que ce soit propre), ou encore concernant les collections (il manque quelque chose), l'écoulement du temps (mettre en ordre ses souvenirs). Ce sont parfois des thèmes de doute ("ai-je bien fermé la porte?").

 

Clinique

 

Obsessions phobiques : Les sujets ont peur qu'un malheur arrive à un être cher, et vérifient sans arrêt, téléphonent. Ils ont peur de blesser quelqu'un, de ne pas être capable de nourrir l'enfant (proche des phobies d'impulsion)...

Obsessions idéatives : Les sujets ruminent mentalement, ont des scrupules pour tout. On note aussi l'arithmomanie (tout compter), la manie de l'interrogation (questionnement incessant sur la place de l'homme dans l'univers).

Obsessions impulsives : Les sujets ont toujours peur de commettre une faute, de tuer quelqu'un. Fortement teinté de conflit oedipien.

 

Lutte contre les obsessions : La lutte est constituée de 3 éléments, les rituels, les vérifications et les conjurations.

- Rituels. C'est un système mis au point par le sujet pour ne pas avoir cette obsession au niveau de la pensée.

- Vérifications. Le fait de penser au rituel agit sur la réalité.

- Conjuration. Ces 3 défenses sont de l'ordre du magique.

 

L'angoisse apparaît quand les défenses ne peuvent plus se mettre en place (accès au dossier "angoisse"). En règle générale, le sujet n'est pas un angoissé. La dépression par contre est permanente (accès au dossier "dépression"). Le sujet est épuisé, avec un vécu d'indignité et d'auto accusation. Les patients sont hyper contrôlés, sans spontanéité, sans affects au niveau relationnel. Ils annulent toujours ce qui vient de se passer, et mettent à distance l'Autre. L'évolution se fait en dents de scie. Ils sont en permanence obsessionnels mais de temps en temps leurs rituels parviennent à conjurer l'angoisse.

 

Personnalité de l'obsessionnel

 

C'est la psychasthénie de JANET, avec crise de conscience et tendance au scrupule, au doute, à l'introspection. Timidité excessive. Inhibition psychique et physique. Pauvreté de la vie sexuelle. Troubles psychomoteurs avec tics, bégaiements...

 

Problèmes majeurs

 

Au nombre de trois : Agressivité, Destruction et mort.

Le sujet se défend de l'agressivité par un mécanisme de défense: les "formations réactionnelles" (accès au dossier "mécanismes de défense").  Ce mécanisme colmate l'agressivité par un phénomène inverse, la bonté sadique (accès au dossier "agressivité"). De même, contre la fécalisation apparaît l'ordre, le rangement. L'obsessionnel devient avare et adopte un comportement de bonté sadique en donnant à une oeuvre de bienfaisance. L'obsessionnel a aussi un contrôle des affects ("Je suis en colère parce que tu as été..."), se traduisant du côté sexuel par la simplicité et la pauvreté. L'obsessionnel est quelqu'un d'ambivalent (avare prodigue).

Au niveau des instances, on a un Surmoi tyrannique (accès au dossier "les 2 topiques"). Le simple fait d'avoir une idée est vécu comme si c'était déjà réalisé. Toute pensée est retravaillée pour être compatible avec la censure.

 

Diagnostic différentiel

 

- Névrose phobique. Le diagnostique est assez aisé à faire car le patient phobique va chercher de l'aide, vient dire qu'il est angoissé (accès au dossier "névrose phobique").

- Névrose hystérique. Plus délicat à distinguer. La relation induite par la névrose hystérique tient compte de la perte phallique, avec angoisse de castration. L'obsessionnel n'a pas ce type de fonctionnement mais les ressemblances peuvent être grandes. Il pourra de plus avoir parfois des défenses hystériques (accès au dossier "hystérie").

- Paranoïa. On observe dans le comportement paranoïaque la "projection". Dans la névrose obsessionnelle il n'y a pas de persécuteur (accès au dossier "paranoïa").

- Mélancolie. Le mélancolique présente un désir de mort (accès au dossier "mélancolie").

- Schizophrénie. Notions de dépersonnalisation, d'étrangeté, d'ambiguïté que l'on ne retrouve pas dans la névrose (accès au dossier "schizophrénie").

 

Source : http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychiatrie/adulte/pathologie/nevrose-obsessionnelle.htm