« Karma » et céphalées de tension
La philosophie de la « loi du Karma » est une philosophie semi-fataliste.
Selon celle-ci, si l’on est né dans une famille « maltraitante », pauvre, de « faible extraction », si l’on fait parti de la caste de intouchables en Inde, si vous êtes né avec une maladie congénitale ou un handicap graves, si vous avez un malheur quelconque une série de malheurs etc. … c’est parce que vous avez un mauvais karma (du à de mauvaises actions de votre part, dans le passé ou vos vies antérieure …), et que vous avez commis une mauvaise action, que vous « payez » maintenant, par le malheur qui vous frappe.
Si on admet cette croyance, celle-ci vous pousse plus ou moins à accepter votre « destin », voire à vous résigner sur votre sort.
Or on a déjà déclaré à une personne souffrant de maux de tête, depuis des années, sans causes apparentes (souffrant céphalées de tension permanentes), que c’était parce qu’elle avait un « mauvais karma ». On l’a même dit devant elle et devant le public présent, lors d’une assemblée d’un mouvement religieux.
Que faut-il répondre à tout cela ?
L’approche scientifique ne croit pas au « destin », à la « prédestination », … Elle pousse à remettre en cause cette vision des choses …
Son destin, c’est nous qui le fabriquons, … en partie … (en fonction de nos possibilités, de nos connaissances du moments qui peuvent être vraies ou fausses, en fonction d’évènements hasardeux, fortuits …).
On aurait trouvé à temps des poumons pour Gregory-Lemarchal, le chanteur mort de mucoviscidose, celui-ci serait encore vivant.
Une corde fixant un chargement sur un camion, qu’un camionneur croyait bien fixé, se défait à la longue. Le chargement tombe sur la route, provoquant la mort cérébral d’un conducteur d’une autre voiture, ayant eu la malchance d’être au mauvais lieu au mauvais endroit. Et avec cette mort, et avec les poumons de ce conducteur décédé, des chirurgiens peuvent alors sauver un malade atteint de mucoviscidose.
Le crash du
Concorde, du 25 juillet 2000 à Gonesse [1],
est due à une pièce aéronautique en titane, perdue par un avion passé 4 minutes
avant sur la même piste d’envol que le Concorde. Cette pièce a été alors
projetée par la roue du Concorde, dans son réservoir qui a pris feu. Si la roue
du Concorde était passée à quelques centimètres de cette pièce, l’accident
n’aurait pas eu lieu. Mais pour certaines personnes, c’est le signe d’une
malédiction attachée aux passagers décédés, le signe d’un mauvais
« karma » ou « destin » attaché à ces passagers !
Avant l’invention des greffes d’organes, plus de personnes mourraient de problèmes de cœurs, de fois, de reins et d’autres organes malades … Cet exemple, parmi tant d’autre, montre que la science et la recherche scientifiques ne cessent de réduire les effets de la supposée « loi du karma ».
Si une énorme météorite va heurter la Terre, risquant de provoquer la fin de l’humanité. On peut soit accepter son sort, soit inventer, se battre pour éviter « l’inéluctable », par exemple en envoyant des fusées pour tenter de détourner le projectile de sa trajectoire fatale.
Comme dans le film, « le naufrage du Poséidon », on peut soit accepter son sort, soit se battre sans cesse pour s’en sortir (ne dit-on pas « aide-toi le ciel t’aidera » ?).
Plutôt que d’accepter son sort, concernant ses céphalées de tension tenaces, lancinantes, ou un hypothétique loi du karma, les concernant, mieux vaut se battre, ne serait que pour faire avancer la science, afin qu’on puisse enfin les résoudre d’une façon efficace et durable, un jour.
Il est important de garder toujours espoir et se battre pour la résolution d’un problème, quel qu’il soit (que cela soit ses céphalées de tension chroniques etc …).