Hygiène, comment se prendre en charge malgré les difficultés

 

Conseils inspirés des conseils dispensés lors d’une réunion emploi-cadre, organisée par Mme Annie Turck, psychologue, au siège du Service social [1] de la caisse MEDERIC, le 12/3/2007.

 

1      Petits conseils  pour la recherche d’un travail 1

2      Petits conseils  pour ne pas couler 1

3      Réaliser un travail psychologique sur soi 2

 

 

1           Petits conseils  pour la recherche d’un travail

 

Voici quelques conseils quand on n’arrive pas à trouver du travail quoiqu’on fasse, et qu’on s’engage progressivement dans un chômage de longue durée (cas de nombreux seniors) :

 

 

Quand vous n’êtes pas bien, que vous vous présentez, les yeux tristes, « l’attitude en retrait », les employeurs le sentent bien.

Il est important de rester soigné, coiffé, propre (sur soi, au niveau de ses vêtements lavés, repassés …), afin d’inspirer confiance aux recruteurs. Le laisser-aller, cela se voit.

Souvent les recruteurs se disent que les gens de plus de 50 ans sont moins souples et malléables que les jeunes. Et ils se méfient des profils atypiques (trop originaux). Il faut avoir conscience qu’il existe beaucoup de conformisme, au niveau du recrutement par les DRH (les Directions des ressources humaines), en France.

Il faut impulser la force de sa personnalité pour « dire les » choses au recruteur, et pouvoir le convaincre qu’une cendrillon peut devenir blanche-neige.

Car avec le temps après un long chômage, on est de moins en moins crédible.

Et là, notre confiance en soi peut alors s’amenuiser.

 

Quand vous avez l’impression que l’ANPE ne s’occupe pas de vous, n’hésitez pas à relancer votre agence ANPE.  Insister qu’elle vous fasse, pour vous, un bilan des emplois disponibles, voire un bilan pour une possible reconversion professionnelle.

 

 

2           Petits conseils  pour ne pas couler

 

Pour garder le rythme de travail, il est important de se lever, de s’habiller tous les matins, de se doucher, de respecter des horaires (s’imposer des horaires). Il faut éviter de se lever tard.

Au chômage, on est entièrement responsable de soi.

Garder une discipline dans sa recherche d’emploi. La recherche d’emploi, peut être elle-même considérée comme un emploi à plein temps.

Il faut essayer d’organise sa journée, avec par exemple, un temps pour la recherche d’emploi, un temps pour marcher ½ heure par jour, un temps pour se distraire. On peut par exemple aménager un temps de travail, un temps des loisirs, un temps du sport, un temps des soins …

On doit aussi essayer de continuer manger équilibré, pour éviter de grossir. Car on peut dans ce domaine commencer à se laisser aller et manger à toute heure, hors des repas, juste parce le fait de manger peut compenser qu’on se sente mal.

 

Une femme qui continue à se maquiller se sentira mieux. En ne faisant pas abstraction de sa féminité, elle se sentira mieux dans sa peau, dans sa vie etc.

 

Il faut garder le contact avec vos amis, le réseau … ne pas se couper du monde.

Il ne faut pas culpabiliser d’être au chômage (car cela peut être ressenti comme dévalorisant). La culpabilité peut nous faire couler. « On fait ce que l’on peut et c’est déjà ça ».

 

Si on se sent mal, découragé, alors on décroche durant 1 ou 2 jours, on va se distraire. On peut se le permettre de temps en temps, par rapport à sa discipline de recherche d’emploi.

 

On garde la possibilité de « positiver », en trouvant de bons exemples autour de soi (par exemple, l’exemple de ceux qui ont retrouvé un emploi malgré pas mal de galères, un long chômage etc. …).

La croyance en Dieu etc. … peut aider. L’amour de la famille, de ses enfants peuvent nous apporter un soutien appréciable, dans les moments difficiles.

 

Une hygiène de vie peut donner des « compétences », la « patate », le fait d’être d’attaque, « pêchu ».

 

Une mission temporaire peut casser la spirale de l’échec, dans une longue recherche de l’emploi.

 

 

3           Réaliser un travail psychologique sur soi

 

Il peut être important de faire un travail sur soi, par exemple si l’on a pas fait le deuil d’évènements passés douloureux ou difficiles (comme le souvenir de harcèlements professionnels etc. …).

 

Certains instituts _  Institut IPSO de psychosomatique [2], Institut du Mal de tête [3] etc. .. … _ peuvent vous aider quand vous avez des maux de tête ou d’autres problèmes.

 



[1] Centre Médéric, Observatoire de l’âge, BP 701 75827 PARIS CEDEX 17 (30 rue Fortuny, 75017), Tél. : 01.42.27.01.13, fax : 01.42.67.23.40. Centre Médéric, Structure Cadres, même adresse, Tél. : 01.43.80.36.90.

[2] Institut de Psychosomatique de Paris (Ipso), 1 rue de la Poterne des Peupliers, 75013 Paris Tél. 01 43 25 09 29, mail : ipsomarty@club-internet.fr , www.ipso-paris.org (dispense des formations à la psychanalyse).

[3] Institut du Mal de tête, (Mme Marie-Paule Lagrange, psychologue), 54-56 avenue Hoche, 75008 PARIS, Tél. : 01.56.60.52.43, mail : institutdumaldetete@wanadoo.fr, www.institutdumaldetete.com