Une crise de
panique (également appelée attaque de panique ou crise d'angoisse aiguë)
est une période de peur et d'inconfort intenses, survenant typiquement de façon
brutale et ne durant pas plus d'une trentaine de minutes. Les symptômes vont
des frissons aux palpitations cardiaques en passant par des sueurs, nausée,
souffle court, hyperventilation, des sensations de picotement (paresthésie) et
l'impression d'étouffer (plus de détails ci-après sur les symptômes). Une crise
de panique est cercle vicieux, en ceci que les symptômes mentaux et les
symptômes physiques s'aggravent mutuellement.
Un patient ayant
connu une attaque de panique peut être sujet à des rechutes.
On diagnostique
chez les patients souffrant d'attaques de panique régulières un
« trouble
panique ».
Il semble y avoir
une certaine composante héréditaire dans le trouble panique. Toutefois, des
personnes n'ayant pas d'historique familial de ce trouble peuvent le
développer.
Des événements
stressants, la consommation de drogues ou le contact avec un élément lié à une
phobie peuvent contribuer au déclenchement d'une crise de panique.
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Une crise de
panique (également appelée attaque de panique ou crise d'angoisse aiguë)
est une période de peur et d'inconfort intenses, survenant typiquement de façon
brutale et ne durant pas plus d'une trentaine de minutes. Les symptômes vont
des frissons aux palpitations cardiaques en passant par des sueurs, nausée,
souffle court, hyperventilation,
des sensations de picotement (paresthésie) et l'impression d'étouffer (plus de
détails ci-après sur les symptômes). Une crise de panique est cercle vicieux,
en ceci que les symptômes mentaux et les symptômes physiques s'aggravent
mutuellement.
Un patient ayant
connu une attaque de panique peut être sujet à des rechutes. On diagnostique
chez les patients souffrant d'attaques de panique régulières un « trouble
panique ».
La plupart des
patients sujets aux crises de panique rapportent une peur de mourir, peur de
« devenir fou », ou de perdre le contrôle de leurs émotions ou de
leur comportement. Ces impressions très pénibles entraînent en général un
besoin urgent de fuir l'endroit où l'attaque a commencé (réaction de
« combattre ou fuir »).
Dans la mesure où
il ressent souvent des douleurs à la poitrine ou des difficultés respiratoires,
le patient a l'impression que sa vie est en danger, ce qui provoque un recours
fréquent aux services d'urgence (SAMU).
L'attaque de
panique se distingue des autres formes d'anxiété par son caractère intense et
brusque et sa nature épisodique. Les sujets souffrent souvent de troubles de
l'anxiété autres, comme l'agoraphobie ou d'autres
troubles psychologiques touchant à l'anxiété – encore que les attaques de
panique ne soient pas un symptôme de maladie mentale. Environ 10% de la population en
général connaît l'expérience d'une attaque de panique isolée par année, et une
personne sur 60 environ est sujette à des troubles paniques pendant sa vie.
Les personnes phobiques peuvent faire l'expérience d'attaques de panique en
réaction à une exposition à l'objet de leur phobie. Ces crises sont en général
courtes et se résolvent lorsque l'exposition cesse.
L'anxiété
chronique peut entraîner des situations où une crise succède immédiatement à
une autre, suscitant un épuisement nerveux en quelques jours.
Symptômes de la crise d'angoisse : survenue en moins de 10
minutes de :
Autres appellations :
Ce qui caractérise une attaque de panique est sa brutalité ;
cela intervient sur une période de temps bien délimitée, de quelques minutes à
quelques heures.
Une attaque de panique peut être spontanée, « pour
rien », voire même réveiller brutalement quelqu'un qui dormait, ou bien
être déclenchée par la confrontation avec l'objet d'une phobie, ou encore être la conséquence de la prise de certaines
drogues, ou de certains médicaments.
Le trouble panique correspond à la répétition de ces
attaques de panique ou à la crainte persistante de leur survenue.
Le trouble
panique est un problème bien réel mais il peut être contrôlé grâce à certains
traitements de nature psychologique et physiologique. Les thérapies
cognitivo-comportementales ont démontré leur efficacité quant au traitement du
trouble panique. Elles visent à faire connaître au patient la nature des crises
de panique ainsi que l'apprentissage de techniques permettant de mettre fin au
processus menant à la panique.
La médication
peut aussi être indiquée en cas de crise. Des anxiolytiques comme le lorazepam sont généralement
prescrits à cet effet. Le simple fait que le patient ait cette médication en sa
possession peut s'avérer anxiolytique et ainsi prévenir le développement d'une
crise.
Il semble y avoir
une certaine composante héréditaire dans le trouble panique. Toutefois, des
personnes n'ayant pas d'historique familial de ce trouble peuvent le
développer.
Des événements
stressants, la consommation de drogues ou le contact avec un élément lié à une
phobie peuvent contribuer au déclenchement d'une crise de panique.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_de_panique