Abus médicamenteux
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2 Contre-indications
des thérapies médicamenteuses
4 Adresses
contre les abus médicamenteux et les addictions
Quand les céphalées sont d’intensité modérée et
se répètent pendant de longues années, sans qu’aucun traitement mis en œuvre se
révèle efficace, les patients, déçus par la réponse du corps médical (même
aussi pour ceux souffrant de céphalées graves), préfèrent alors ne suivre aucun
traitement ou bien pratiquent l’automédication (sans toujours beaucoup de
résultat. L’effet étant le plus souvent placebo).
Ils court d’ailleurs les risques
liés à l’automédication : l’augmentation de maux de tête à la longue,
l’accoutumance à certains médicaments …
Enfin, il faut rappeler aussi que les
antidépresseurs, anxiolytiques, tranquillisants …
ne sont pas dépourvus d’effets secondaires (somnolence, sécheresse de la
bouche, constipation, prise de poids ...)
[1].
De même pour les bêta-bloquants (chute de tension).
Dans ce domaine, la France, est recordman du
monde de la délivrance des psychotropes [3] [4] [5] [2].
On en donne pour beaucoup de troubles, et on se demande si c’est n’est pas en
quelque sorte une solution de facilité (car il est plus facile de donner des
comprimés, que de remonter aux causes et les traiter et de passer de nombreuses
heures en psychothérapies comportementales plus coûteuses).
On a aussi découvert récemment que même les benzodiazépines,
principaux composants de ces médicaments à actions psychotropes, avaient des
effets à long terme, y compris des effets d’accoutumances et de
sevrages [1] [2]. Ces traitements médicamenteux ne sont donc pas
toujours la panacée.
Rappelons enfin, que nous sommes en queue de
l’Europe, pour ce qui est nos excès de prescriptions d’antidépresseurs et
autres psychotropes, pour toutes de sortes de maux psychologiques [4].
[1] Benzodiazépines
: Le squelette dans le placard, Professeur C Heather Ashton, DM, FRCP,
Conférence "Beat The Benzos", Avant Hôtel, Oldham, Royaume Uni, Le 23
avril 2004, University of Newcastle, School of Neurosciences, Division of
Psychiatry, The Royal Victoria Infirmary, Queen Victoria Road, Newcastle upon
Tyne NE1 4LP, http://www.benzo.org.uk/asholdmfr.htm
[2] Les
Benzodiazépines: Comment agissent-elles et comment s'en sevrer ? Professeur C Heather Ashton DM, FRCP, 2002,
University of Newcastle,
http://www.benzo.org.uk/freman/index.htm
[3]
Traitement des céphalées chroniques par les antidépresseurs : une
méta-analyse [tête et cou] (Treatment of chronic headache with antidepressants
: a meta-analysis), Tomkins GE, Jackson JL, O'Malley PG, Balden E, Santoro
JE, Am J Med 2001 ; 111 : 54-63).
Notice d'origine,
Christian GHASAROSSIAN - UFR Paris-Necker,
[4] La
France championne du monde pour la
consommation des drogues psychotropes, http://wassil.free.fr/france_championne.htm
[5] « Le Prix du bien-être. Psychotropes et société », par le Docteur Edouard Zarifian, Odile Jacob, 29O pages, 1996 (résumé d’un rapport commandité par le ministre de la santé).
[6] Les réseaux addictions. Drug of abuse national systems, Auteur POLOMENI (Pierre) : FRA. Mildt. Paris. , Périodique REVUE - TOXIBASE , 2002, Volume, fascicule 8 ISSN 1629-9655 Pages 1-16, réf. 2p.
[7] CHAPITRE I: LES BENZODIAZÉPINES: COMMENT
FONCTIONNENT-ELLES DANS NOTRE ORGANISME ? Les Benzodiazépines: Comment
agissent-elles et comment s'en sevrer ?, Professeure C Heather Ashton DM, FRCP, 2002 (rév.2006) (°).
http://www.benzo.org.uk/freman/bzcha01.htm
(°) C
Heather Ashton, Neurology, neurobiology, psychiatry, University of Newcastle
& School of Neurosciences, Division of Psychiatry, The Royal Victoria
Infirmary, Queen Victoria Road, Newcastle upon Tyne NE1 4LP, England.
En France :
a) Info'Ministère portail téléphonique d'information du Ministère. Il est ouvert du lundi au samedi , de 9h à 19h. Le numéro de téléphone est le : 0 820 03 33 33. (0,12 euro TTC/mn).
Il donne des conseils en addiction (et addictologie). Ils peuvent vous conseiller sur les « Réseaux addictions » de votre département ou l’hôpital ou le centre médical prenant en charge les addictions.
Aux
USA :
a)
ALLIANCE FOR HUMAN RESEARCH PROTECTION (AHRP), www.ahrp.org
b)
Center for Disease Control, http://www.cdc.gov
Ces deux
organismes luttent contre l’abus des antidépresseurs et des psycho-stimulants,
en particulier, quand ils sont donnés aux enfants.
[1] En
Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, le risque de dépendance vis-à-vis des antidépresseurs figure
sur les boîtes de médicaments. Pas en France, semble-t-il.
[2] Une étude citée dans le rapport du
professeur Edouard Zarifian sur la prescription de médicaments
psychotropes _ mars 1996 _ [4], indique que 8O millions de boîtes de
tranquillisants sont consommées chaque année en France. Le rapport a évalué à
11 % le nombre d’adultes prenant, au moins une fois depuis au moins six mois,
un médicament psychotrope, tranquillisant, hypnotique, neuroleptique ou
antidépresseur.