Entretien avec un médecin du centre de traitement de la douleur à Sens

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Je suis allée lundi 7 avril à l’hôpital de Sens car j’avais pris un rendez-vous avec un médecin du centre de traitement de la douleur à cause de toutes mes douleurs diverses et surtout le fait que je me réveille presque tous les matins entre 3 heures et 5 heures avec une céphalée qui passe avec le café au lait.

J’ai été reçue par une « assistante spécialiste associée » qui avait un joli accent roumain.

Elle ne connaissait ni Boris Cyrulnik, ni Jean-Didier Vincent, chef de file des recherches en neurosciences. Je lui ai montré le dernier numéro de la revue L’ESSENTIEL, PSYCHO&CERVEAU consacré à « Comment soulager la douleur ». Elle ne connaissait pas. Elle était gentille mais incompétente et elle ne pensait qu’à remplir sa feuille sans répondre à mes questions.

Elle m’a fait toucher mon nez avec mon index droit et gauche et écarter les doigts de la main. Elle a décrété que j’avais un bon équilibre alors que j’ai justement des problèmes de ce côté, sans doute liés à la nervosité (on m’a fait passer un IRM il y a 2 ans et on n’a rien trouvé). Ensuite elle a fini par décréter que j’avais « une migraine atypique » ! Elle ne semblait pas connaître les céphalées de tension.

Je ne l’ai pas contrariée et ne lui ai pas parlé des neurotransmetteurs et des récepteurs GABA pour ne pas la perturber. Elle m’a fait une ordonnance pour du Bi-profenid et de l’Inexium ( le kétoprofène attaque l’estomac encore plus que l’ibuprofène que je consomme). Elle a ajouté du Vogalène en lyophilisat qui contient de l’aspartam en excipient, déconseillé aux migraineux. Quand je le lui ai dit, elle a éludé. Elle voulait me faire prendre du Laroxyl : je n’ai pas voulu. C’est vrai que dans la revue L’ESSENTIEL, un article affirment que les antidépresseurs calment les douleurs, parfois, en inhibant la recapture de la sérotonine et de la norédraline … mais ils ne dominent pas le problème.

Tout cela est très décevant. Je me demande quel est le cursus des « assistants spécialistes associés ».

J’ai lu LE CERVEAU DE CRISTAL et d’autres livres sur le cerveau. Je constate qu’il est toujours mal connu. Les spécialistes parlent de « douleurs neuropathiques » et ne savent pas toujours ce qui déclenche les neurotransmetteurs.

Quant au sevrage du Lexomil, après 3 mois de diminution progressive, j’en suis au 4ième mois sans bromazépam. J’ignore si les douleurs diverses (céphalées et douleurs musculo-squelettiques) sont dues à l’âge, à l’ostéoporose, à l’anxiété, au nervosisme, au sevrage  ou au tout mêlé.

Suite :

 

En ce moment, la dermatologue m'a prélevé un échantillon de peau pour une analyse et le laboratoire me demande de payer mais ne veut pas me communiquer les résultats de l'analyse, envoyée à la dermatologue et au médecin traitant que je ne vois pas souvent. La dermatologue est absente sans date de retour et le médecin traitant me demande d'attendre 3 jours pour "ouvrir ses dossiers". C'est lamentable! Si le prélèvement est cancéreux, le cancer a le temps d'avancer. Du coup, j'ai une recrudescence des céphalées. J'ai envoyé un chèque au laboratoire dans une lettre recommandée avec AR pour exiger mon dossier au nom de l'article L.1111-7 du Code de la Santé publique.

 

Le résultat de l'analyse du prélèvement était négatif, mais j'étais inquiète car j'ai déjà eu un mélanome malin. Finalement, le laboratoire, après ma lettre recommandée avec AR+ le chèque de paiement, m'a envoyé le résultat, mais je suis fatiguée de me battre.

Le médecin traitant me dégoûte, car il n'a pas voulu regarder son courrier pour me donner le résultat et il me disait de rappeler dans 3 jours. Déjà,il n'a pas été à la hauteur pour le sevrage du Lexomil:il piquait des crises quand je lui disais que je prenais un demi-comprimé, et quand j'ai pris rendez-vous pour des conseils de sevrage, il a prétendu que le Lexomil avait une demi-vie longue et surtout, il ne m'a dit que des banalités.

Il ne connaissait pas les méthodes de sevrage de Heather Ashton et de Reg Peart. De plus, il croyait qu'Euphytose et Spasmine ne contenaient pas de produits chimiques: il ne connaît pas bien le Vidal.

Ce médecin est incompétent et vit sur des acquis dépassés; de plus, il espère accroître ses primes de l'assurance-maladie en ne prescrivant pas le Lexomil; ces primes peuvent se monter à 7000 euros par an.

Je ne suis pas épuisée mais j'ai tout le temps des douleurs latentes, sans doute dues aussi à l'âge pour le dos, et à l'anxiété pour la tête.

 

J'en suis au 5ième mois sans Lexomil et j'ai moins de céphalées, notamment au réveil; je suis réveillée à 5h du matin mais sans céphalées. Très difficile de calmer un naturel anxieux.

J'ai envoyé un rapport à QUE CHOISIR sur les dépassements d'honoraires des médecins et sur les remboursements de l'assurance-maladie et de la MGEN.