Dialogue avec Christine

 

De : Christine
Envoyé : lundi 27 avril 2009 11:37
À : Benjamin
Objet : RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

 

Bonjour Benjamin,

 

Je voudrais donner ce message d'espoir, car mes céphalées ont disparu après une année environ de souffrance, avec vertiges, douleurs musculaires etc. ...  il peut m'arriver d'en ressentir, ou d'avoir une véritable migraine, mais ça n'a plus rien à voir avec ce que j'ai vécu. Je ne sais pas comment tout a disparu, il a fallu beaucoup de temps, j'ai tout essayé et  les premiers soulagements sont arrivés grâce à l'acupuncture. Ce ne fut pas miraculeux, mais le médecin qui pratiquait était très à l'écoute.

C'est vrai aussi que je n'aime plus penser à cette période si difficile, mais il faut laisser l'espoir car ça peut disparaitre ! Je vous souhaite bonne chance, et c'est possible d’aller mieux ...

 

Christine

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De : Christine
Envoyé : mardi 28 avril 2009 10:03
À : Benjamin
Objet : RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

 

[…] lorsqu'on est mal on cherche ce genre de témoignages, je le faisais et j'en avais trouvé un seul, sur un forum...Je pense que l'on ne veut plus y penser du tout, moi même j'essaie de balayer cette époque de ma vie, c'était une grande parenthèse  pas bien agréable, mais je garde une amertume envers les médecins, et la considération qu'ils ont face à ce genre de problème, ils nous poussent à nous retrancher...

 

Bien à toi,

Christine

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From: benjamin.lisan ALICE [mailto:Benjamin]
Sent: 11 June 2009 08:39
To: Christine
Subject: RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

Chère Christine,

 

Pour pouvoir redonner de l’espoir à ceux qui souffre, sais-tu si la fin ta longue période de maux de tête coïncidait avec la résolution d’un problème auquel tu étais confronté (ou bien à un changement d’environnement _ familial, professionnel etc. …).

Et si l’entrée dans cette période de maux de tête coïncidait avec la survenue de problèmes (importants ? familiaux ? professionnels ?) à résoudre ou bien lié à un changement d’environnement ou de contexte ?

Merci pour cette information (qui pourrait être importante).

 

Amicalement,

 

Benjamin

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De : Christine
Envoyé : jeudi 11 juin 2009 16:59
À : Benjamin
Objet : RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

Malheureusement non Benjamin, tout a commencé par de violents vertiges juste avant Noël, période stressante et fatigante, mais c'est comme cela pratiquement tous les ans... Je n'avais pas de problèmes, enfin pas plus que d'habitude, si ce n'est un conflit avec ma sœur qui m'affectait peut être plus, mais qui n'était pas récent... 

 

Et puis  je ne vois pas de raisons particulières  à l'arrêt. Ceci dit, ça ne s'est pas fait en un jour, mais l'amélioration a été progressive, et plutôt lente...j'ai encore parfois mal à la tête, mais un ou 2 antalgiques me suffisent.... Ce qui est certain c'est que moins j'avais mal, moins j'y pensais et mieux j'allais... y penser tout le temps renforçait ma douleur (mais c'est difficile de faire autrement quand on a mal.... c'est un cercle vicieux, ...)

 

Je ne pense pas que tout cela sera d'une grande aide, car il n'y a pas vraiment d'explications...Enfin je n'en ai pas trouvé.

Mais cet enfer s'est arrêté... j'essayais de faire ce qui m'apaisait le plus souvent possible; j'avais remarqué par exemple que nager me soulageait, ainsi que les massages....et l'acupuncture aussi....

 

Comment et pourquoi, je ne sais pas trop, mais ça peut s'arrêter...

 

Christine 

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From: benjamin.lisan ALICE [mailto:Benjamin]
Sent: 12 June 2009 08:25
To: Christine
Subject: RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

Chère Christine,

 

Je te remercie de ta réponse, qui est malgré tout importante pour moi.

Je me permets d’émettre une autre hypothèse, encore :

Peut-être, durant la période où cela s’est arrêté, tu as avoir un repos ou un sommeil réparateur _ une période de long repos et de calme ?

Merci pour cette confirmation ou non de cette seconde hypothèse.

Amitiés,

 

Benjamin

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De : Christine
Envoyé : vendredi 12 juin 2009 09:51
À : Benjamin
Objet : RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

 

Non Benjamin pas spécialement, mais progressivement je dormais mieux effectivement, mais pas tout à coup.

 

Pour moi, je ne trouve rien de précis qui ait pu causer l'arrêt, (juste mes angoisses envolées quand même, ce qui est peut être la raison ....)

 Bon courage,

 

Et encore merci pour tout ce travail qui m'avait tant aidé !

Christine 

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From: benjamin.lisan ALICE [mailto:Benjamin]
Sent: 25 June 2009 09:14
To: Christine
Subject: RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

Bonjour,

 

Encore une question :

Qu’est ce qui a fait s’envoler votre angoisse ?

Merci pour l’info.

 

Cordialement,

 

Benjamin

 

PS. Un ami m’a parlé que les céphalées seraient une sorte de réaction de défense, face à une situation trop stressante. Qu’en pensez-vous ?

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De : Christine
Envoyé : jeudi 25 juin 2009 12:15
À : Benjamin
Objet : RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

 

Bonjour Benjamin,

 

Je pense que oui,  pour moi la situation stressante a été les vertiges, je me suis persuadée que j'avais quelque chose de très grave. S'en sont suivis beaucoup d'autres problèmes d'ordre neuro je pense… dont les céphalées mais aussi des sortes de spasmes, des fourmillements etc. ... C'est un neurologue, qui m'a vraiment convaincu que je n'avais rien de tout ce que j'imaginais, qui m'a vraiment rassuré...Mais il m'a fallu le voir plusieurs fois pour que je commence à le croire...et à penser autrement, il a aussi fallu que les vertiges disparaissent...

Bonne journée Benjamin et encore bravo pour ce travail !

Christine 

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From: benjamin.lisan ALICE [mailto:Benjamin]
Sent: 26 June 2009 08:32
To: Christine
Subject: RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

Chère Christine,

 

Tu vas me croire ennuyeux mais je souhaite pousser l’investigation jusqu’au bout.

 

Cette veille de Noël où tu as commencé à avoir des vertiges, est-ce que tu n’avais pas eu une surcharge de stress combinés, tout en même temps, voire en tous genres, comme par exemple, une surcharge stressante, combinée composée :

a)      D’une surcharge de travail stressant ou de pression professionnelle _ par ex. un grand nombre de formations à préparer pour le Parlement européen ( ?) _,

b)      D’une surcharge ou stress liée à la préparation de Noël ou liée à la rencontre prochaine avec certains membres de ta famille (dont ta sœur), avec lesquels la relation est angoissante ou créatrice d’anxiété ?  

 

Alors que peut-être, normalement, en temps ordinaire, ton travail au Parlement européen est calme et sans stress ?

 

Juste la veille de tes vertiges, n’as-tu pas été subitement fatiguée ?

(Ou bien as-tu un souci relationnel identifié, à un moment précis, qui te préoccupait).

 

Pour moi, il y a certainement, il y a certainement un cause déclenchante (certainement psychologique), plus ou moins précise, à l’origine de l’apparition de tes vertiges (quelque chose de peut-être désagréable que tu ne voulais pas voir, voire de le cacher _ peut-être ce problème relationnel avec quelqu’un ( ?)).

Sinon, une de mes autres piste, serait une surcharge momentanée de toutes tes capacités cérébrales _ une sorte de surcharge de stress qui devient trop excessif, qui dépasse un seuil _, due à l’arrivée, tout en même temps, d’angoisses, de stress (de causes angoissantes et stressantes), de fatigues etc. …

 

En tout cas ton neurologue a été efficace. Que t’a t’il dit pour penser autrement ? Quels ont été ses arguments ? Je suppose que c’était quelqu’un de très censé et rassurant voire compréhensif ( ?).

Peut-on le recommander à d’autres personnes de l’association ? Si oui, quel est son nom et son adresse ?

 

Merci pour toute info complémentaire qui te viendraient à l’esprit et qui pourraient vraiment nous aider.

 

Amitiés,

 

Benjamin

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De : Christine
Envoyé : vendredi 26 juin 2009 11:55
À : Benjamin
Objet : RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

 

Bonjour Benjamin,

 

Tu ne m'ennuies jamais, je trouve ce que tu fais incroyable et je pense que c'est admirable, sachant les efforts que tu dois fournir pour cela, ceux qui n'ont jamais eu ces fameuses céphalées de tension ne peuvent même pas s'imaginer ce que c'est....

 

Bien sûr  qu'au moment des premiers vertiges, j'étais complètement épuisée, je préparais les fêtes de Noël, et comme chaque année tout se passe chez moi, le stress et les préparatifs sont pour moi également.

Au niveau du travail c'était la clôture annuelle avec des délais de paiements à respecter, toutes les  nouvelles formations à prévoir, les remplacements de collègues aussi qui profitent des fêtes pour partir dans leur pays d'origine, etc....

Les "pots" de fin d'année qui se multipliaient, et souvent le soir, au Luxembourg, avec tous les collègues...

Ma soeur qui avait complètement coupé les ponts, situation que je vivais très mal...j'essayais d'occulter le problème, mais j'en étais malade, et je ne pouvais pas en parler, mon mari ne voulant plus entendre parler d'elle.....Ca me rendait profondément malheureuse...

 

Chaque année à ¨Noël, c'est plus ou moins la même chose, je termine l'année épuisée... là il y avait le problème avec ma soeur en plus....

 

La veille, j'étais encore au restaurant avec l'équipe informatique, mais vraiment trop fatiguée....

 

A tel point que depuis je refuse tous ces "pots" le soir en fin d'année avec mes collègues, parce que j'ai toujours eu cette impression de lien entre la grosse fatigue du soir et les vertiges du lendemain.....

 

Donc c'est certain, il y avait un tout ce que tu décris (mais ceci, dit j'ai eu des moments plus difficiles je pense avant et je n'en étais jamais arrivé à ce stade...)

 

Le neurologue est docteur Scherrer de l'hôpital Bel Air à Thionville, j'ai d’abord été hospitalisée dans son service et c'est lui qui m'a dit qu'il s'agissait de céphalées de tension, que je devais faire des exercices de relaxation, il m'en a montré un ou deux...il m'a dit que cela ne partirait pas comme cela, du jour au lendemain... c'était en février ou mars 2007....je n'ai pas vraiment cru ce qu'il me disait, mais je savais qu'il était excellent neurologue, par l'intermédiaire d'amis travaillant dans le même hôpital....

Je suis retournée le voir beaucoup plus tard en consultation externe, il m'a enlevé un gros doute, une grosse peur que j'avais (je m'imaginais avoir une sclérose, à cause de drôles de phénomènes musculaires...).

Il m'a dit que  chez moi, c'était la façon d'évacuer un stress, comme certain ont des réactions cutanées (psoriasis, etc. ...) ce serait mon point fragile...J'ai beaucoup aimé son écoute, (mais pas trop la première fois...), j'en avais assez de mon généraliste qui me donnait l'impression de me prendre pour une malade imaginaire....

Je ne sais pas si on peut le conseiller à d'autres, moi il m'a apporté ce que j'attendais...

 Voilà Benjamin, si cela peut t'aider...

 Bien à toi, 

 

Christine 

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Chère Christine,

 

C’est super ta contribution, avec ton propre travail, car celui-ci me fait pas mal avancer dans la compréhension du mal et  concernant ses possibles causes déclenchantes.

Petit à petit, je pense que ce travail pourra aider à résoudre un jour, le mal (la douleur) dont souffre les membres de l’associations (certains depuis très longtemps).

Tu es un cas exceptionnel. Il est vraiment porteur d’espoir (car tu as réussi à t’en sortir au bout d’un an ou à peu près).

 

J’en viens de plus en plus à penser que pour la plupart d’entre nous, qui souffre ou a souffert pendant très longtemps, que la cause déclenchante de la céphalée de tension chronique est la surcharge tout en même temps (combinée) de stress, d’une très forte fatigue (voire une fatigue dépassée), d’une déprime (qui elle même fatigue), voire d’une surcharge émotionnelle.

Et ce qu’il s’est passé dans ton cas, semble confirmer cela.

Pour moi, la douleur causée par la  céphalée de tension (créée par une contracture musculaire extrêmement « tétanique » des muscles crâniens) est un signal envoyé par le Système nerveux central, pour indiquer que les capacités cérébrales sont dépassées (comme un stress dépassé) ou/et qu’ensuite la cause déclenchante est toujours présente ( ?).

Loïc B lui parle que le cerveau par cette douleur manifeste une réaction de défense (qui t’invalide et t’empêche ensuite de pouvoir surcharger ton cerveau, surtout au niveau fatigue extrême ( ?)).

 

Je pense qu’avec des médecins classiques (dont ton médecin généraliste) probablement tu ne t’en serait sorti que beaucoup plus tard (voire jamais).

 

Pendant, longtemps, j’ai pensé que si la céphalée de tension n’était pas prise à temps, juste à ses débuts, alors ensuite elle risquait très probablement de s’installer durablement voire définitivement (je pensais même, en m’inspirant d’une image « militaire » en armurerie, à un mécanisme de gâchette cérébrale qui s’arme puis se verrouille définitivement … et qu’on ne peut plus désarmer ensuite. L’idée d’un mécanisme assez diabolique. J’ai eu cette idée du fait que je ne sais combien d’essais, de recherches, j’ai fait durant 27 ans, pour me débarrasser sans fin de mes céphalées (°). Et c’est vraiment terrible !).

Mais ton cas semble contredire ce schéma et cette hypothèse, puisque tu as quand même souffert pendant plus d’un an, ce qui est quand même beaucoup et que finalement, rien ne semble définitif (°°).

 

Je pense que ton neurologue, le docteur Scherrer de l'hôpital Bel Air à Thionville, a certainement joué un énorme rôle dans la guérison de tes céphalées de tension.

C’est rare qu’un médecin soit compatissant et passe du temps avec toi et joue un rôle vraiment positif avec toi quand tu as des céphalées de tension.

J’essaye de deviner son rôle auprès de toi :

 

a)    Peut-être a-t-il deviné que tu étais sans cesse dans une  spirale de fatigue, de stress, de facteur entretenant continuellement le dépassement de tes capacités cérébrales, et il t’a fait casser ce cercle vicieux _ par exemple, en te faisant changer de comportement, en faisant en sorte que tu stresses moins, que tu prennes moins les choses à cœur, que tu sois plus décontractée, cool (« take it easy »), que tu ne sois plus surchargé de trucs parasites, de soucis, de choses stressants, en faisant que tu puisses mieux aménager ton temps et tes activités (avec un meilleurs planning, plus étalé, en sachant mieux résister à la pression … Je ne sais pas, je tente de deviner seulement). Je pense qu’il a du te donner de bon conseils pour gérer mieux ta vie (pour être moins surcharger d’émotion et moins surcharger ton cerveau et de ton ce qui peut réactiver la douleur).

b)    Ou bien t’a-t-il fait changer de médicaments (lesquels avant et après l’avoir rencontré ?), ou te les a fait diminuer progressivement, jusqu’à leur disparition définitive, jusqu’à ce que tu n’en ais plus besoin (t’a-t-il dit par hasard que tu aurais pris certains médicaments à l’excès ( ?) _ il y aurait-il eu aussi, dans ton cas, abus médicamenteux, par exemple avec des antidouleurs (comme du Diantalvic, de l’Ixprim, des dérivés morphiniques ou à base de codéine ? …) ? … bien que dans ton cas, je ne pense pas (°°°)).

 

Si tu arrivais à encore répondre surtout à ces deux dernières questions, cela serait super important.

 

Merci encore de ton aide.

 

Amitiés,

 

Benjamin

 

PS. Il est vrai que cette douleur est terrible et les médecins souvent ne s’en rendent même pas compte.

(°) Cela doit être une chose des plus pénible qu’il doit existe au monde (une douleur qu’on n’arrive jamais à résoudre, malgré tous les efforts louables qu’on fait pour s’en débarrasser).

Cela paraît tellement injuste.

(°°) Note : Déjà un an,  c’est déjà vraiment trop, en tout cas pour ce que j’en pense. De telles types de souffrance ne devraient jamais exister !!!! Quelle horreur, quand on y pense.

(°°°) Pour moi, il est certain que la douleur liée aux céphalées de tension peut être terrible et en même temps totalement autonome (sans jamais être causée par aucun médicament).

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De : Christine
Envoyé : lundi 29 juin 2009 10:40
À : Benjamin
Objet : RE: Vos témoignages et/ou questionnaires pour le livre

 

Bonjour Benjamin,

 

Il m'avait prescrit du Myolastan et du Di-Antalvic....mais surtout me demandait de faire mes exercices de relaxation. ... Mais au départ je n'ai vu aucune amélioration.

Puis Il y a un acupuncteur formidable à Metz, qui s'appelle M. Giraudot (ou Giraudeau) qu'on m'avait conseillé de voir. Je pense qu'il a été le premier à vraiment m'aider. C'est un vieux monsieur, qui devrait être à la retraite, mais qui travaille très tôt le matin, jusqu'à très tard la nuit...

Je lui disais souvent qu'il m'avait sauvé la vie, il me rassurait avant tout. Souvent, parce que les changements ont été longs, il me disait "rappelez-vous dans quel état vous étiez la première fois que l'on s'est vus... " il m'a donné le sentiment de prendre mon cas au sérieux, il m'aidait vraiment.

Ensuite je suis retournée voir le docteur Scherrer, en consultation externe, deux fois, et il m'a beaucoup rassurée, il a réussi à faire sauter cette angoisse qui  je pense augmentait tous mes symptômes. Il n'avait pas de solutions miracles, mais était si sûr de lui, il m'a même accueillie une fois avec une de mes filles, et nous avons discuté tous les trois de ma façon "excessive" de réagir au stress, et à l'angoisse. Et surtout il m'a dit que je n'avais rien de grave, ce dont j'étais persuadée....

 

Voilà Benjamin, ce ne sont pas les médicaments, mais ces personnes m'ont aidée à être moins angoissée, j'entrais dans des états de panique et je n'en avais même plus conscience, tout cela était comme un engrenage... il fallait aussi que je l'admette.

 

La discussion avec docteur Scherrer et ma fille  a été salvatrice. A partir de là tout a été mieux.

Mais j'avais oublie de te parler de docteur Giraudot, qui m'a aussi tellement aidée...

 

Je ne sais pas si j'ai répondu à tes demandes, mais j'espère que cela t'aidera un peu.

Je te souhaite une bonne journée

...

 

Christine

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From: benjamin.lisan ALICE [mailto:Benjamin]
Sent: 12 July 2009 20:50
To: Christine
Subject: Une piste (?)

Chère Christine,

 

Désolé de t’embêter encore une fois.

 

Très rapidement, je t’expose encore une piste ou deux :

 

1)       Celle de la souffrance de la séparation d’avec ta sœur (que tu dois aimer), 

2)      Une possible mésentente ou incompréhension momentanée avec ta fille, qui ont été résolu par le fait que vous avez pu enfin vous parler franchement.

 

Tous les 2 étant cause de souffrances morales réelles pour toi.

 

Qu’en penses-tu ?

 

Amitiés,

 

Benjamin

 

PS. Cette idée m’est venue suite à une discussion par mails sur les causes de la souffrances (voir le contenu du mail ci-joint au sujet de cette piste).

Ce ne sont que des idées que j’ai exposées, en couleur bleu dans le texte, dans la dernière version de celui-ci ci-joint.

Ce texte faisant 70 pages, je ne sais si tu arriveras à trouver une imprimante laser pour imprimer ces 70 pages (le mieux serait de le faire en recto-verso).

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De : DEBLONDE Christine [mailto:christine.deblonde@europarl.europa.eu]
Envoyé : vendredi 17 juillet 2009 12:56
À : Benjamin
Objet : RE: Une piste (?)

 

Bonjour Benjamin,

 

Excuse-moi pour ce retard, mais je suis un peu débordée en ce moment.

Je pars en congé tout à l'heure et ici il faut tout terminer et remplacer ceux qui sont déjà partis, donc ça n'arrête pas !

Mais oui, je suis certaine que la séparation, avec ma sœur était bien un des éléments déclenchant... Mon mari me l'a souvent dit...., avec ma fille je ne pense pas... c'est fréquent avec les enfants ce genre de situations, mais je suis proche d'elle, même si nous ne sommes pas toujours d'accord... Avec ma sœur, les choses resteront toujours différentes, même si nous avons pu parler, rien n'est plus comme avant....

 

Désolée de ne pouvoir plus m'attarder,

J'espère que tu vas bien et bravo encore pour tout ce que tu fais !

Christine

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De : benjamin.lisan ALICE [mailto:Benjamin]
Envoyé : vendredi 17 juillet 2009 21:54
À : 'DEBLONDE Christine'
Objet : RE: Une piste (?)

 

Chère Christine, 

 

Merci pour tout ce que tu as fait pour m’aider. En tout cas je retiens comme possible cause déclenchante, la douleur morale de la séparation avec ta sœur ( ?).

(C’est vrai qu’une séparation qu’on t’impose avec une personne que tu aimes peut être très dur … Cette épreuve peut être cause de la perte de toutes certitudes ou de repères ( ?). Cela chamboulerait tout. Je sais par expérience qu’une douleur morale peut être très forte, même si l’on continue à vaquer à ses occupations en tentant de ne pas y penser).

En tout cas, j’ai tenté de faire le rapprochement entre cette séparation et celle de la personne anglaise, citée dans un article médical (qui a une insensibilité congénitale à la douleur) qui a eu sa seule douleur et céphalée de tension de sa vie suite à la perte de son frère (la douleur morale « s’évacuant » _ pour reprendre le terme du Docteur Scherrer de Thionville _ sous la forme d’une douleur physique ( ?)).

Et il semble que la parole ait été importante (dont le fait de se parler), pour la résolution de la céphalée.

 

Je t’envoie aussi le CR de l’AG de l’association qui s’est tenue fin mai à Toulouse. Les membres de l’association n’ont pas fini encore de le corriger, mais je te l’envoie quand même.

 

Bonne vacances et « keep cool » (« COOOL !!! » comme on dit, en allongeant le son du « O »).

 

Amitiés,

 

Benjamin

 

PS. J’ai fait parfois les questions et réponse, et j’en suis désolé, mais c’est surtout pour que tu valides ou non mes hypothèses.