Y-a-t-il un lien entre stress, burnout, dépression et cancer ?
Par Benjamin LISAN. Date : 03/04/2016
Bonjour,
Dans le cas de mon activité associative, je reçois souvent des coups de fils ou des mails de malades anxieux, affolés par leur céphalée de tension, convaincu qu’il souffre d’une tumeur cérébrales (malines) ou d’une lésions cérébrales (anévrisme, AVC …).
Si le diagnostic de l’IRM ou du scanner est négatif, je les
rassure, leur indiquant que les céphalées de tension ne sont pas mortelles,
qu’il n’y a pas de cancer cérébral ou de tumeur bénigne, qu’elles sont dans 80%
des cas psychosomatiques (liées au stress, à l’angoisse ou l’anxiété, au
surmenage ou au burnout _ à l’épuisement physique et nerveux _, voire à la
dépression) et qu’on peut parfaitement en guérir,
si l’on élimine tous les facteurs déclenchants ou aggravants ci-avant (ce qui
demande des efforts et une gros remise en cause de soi-même et de ses mauvais
comportements dont les tendances à stresser, à s’angoisser et à déprimer).
Un malade m’écrivait pourtant « [...] j'espère toujours que la cause soit biologique car je m'imagine mal "trainer" cet état jusqu'à ce qu'une thérapie fasse effet ».
Je lui ai répondu aussi « Mais si la cause était biologique, il y aurait un fort risque que vous ne pourriez pas vous en sortir. Il vaut mieux une maladie dont on peut s’en sortir, même si cela demande un travail psychologique sur soi ».
Il ne faut donc pas que les malades paniquent immédiatement dès que j’aborde la question du cancer. D’autant que dans le vaste éventail des maladies psychosomatique, il existe aussi le syndrome de fatigue chronique, qui n’a aucun rapport direct avec le cancer et qui présente les mêmes symptômes (*).
Même si je n’ai pas de preuves ou certitudes scientifiques, je pense que le surmenage, le burnout _ c’est à dire l’épuisement physique et nerveux _ peuvent provoquer des dérèglements durables du fonctionnement physiologique du corps humain et de certaines de ses fonctions (au point d’induire le syndrome de fatigue chronique, le reflux gastro-œsophagien, la maladie de Crohn, le syndrome du côlon ou de l’intestin irritable ($) etc. …).
J’ai, d’ailleurs, le
souvenir d’un reportage TV sur un ancien ingénieur et responsable, chez
Microsoft aux USA, qui, suite à un burnout, avait perdu toute motivation et
toute capacité à travailler, durant 10 ans.
Pour éviter
l’absentéisme au travail, des millions d’heures de travail perdus _ qui coûtent
fort chers à la sécu et à la société _, il faudrait diagnostiquer, en amont,
les risques de stress, de surmenage des employés pour leur éviter le burnout.
Il faudrait qu’il y a
des cours données au sein des entreprises, pour apprendre aux employés à mieux
gérer leur stress et aux patrons à moins stresser leur employés (à les gérer
par les motivations positives, et non plus à les manager par la peur et la
pression).
Je pense ce problème
du stress (et de risque concomitant de surmenage) devraient être déclarée
« cause nationale » en France (alors que, malheureusement, ce
problème est souvent caché, même au niveau des entreprises).
Les causes
possibles du cancer :
Le cancer est la maladie du siècle.
Le cancer est un problème important dans notre société, qui peut toucher tout le monde C’est une maladie extrêmement répandue. Il y avait 355 000 nouveaux cas de cancers estimés en 2012. Le nombre de décès par cancer en 2012 est estimé à 148 000 décès, soit ~41% de ceux qui ont un cancer (°). La France se situe parmi les pays européens à fort taux d’incidence de cancer chez les hommes comme chez les femmes. Elle présente également une mortalité par cancer élevée, notamment chez les hommes (°).
Les cancers (de toute origine) sont la première cause de mortalité en France, représentant près de 30% de tous les décès (c’est la seconde cause après les infarctus dans la plupart des autres pays d’Europe) (+).
Je pense que cette maladie devrait être aussi déclarée « cause nationale ».
On a souvent mis les
cancers sur le compte du stress mal géré, en particulier sur le
stress, les chocs et l’épuisement professionnels.
Un psychiatre et ami,
le Docteur Henri Kerzan, m’avait déclaré en 1983,
qu’il soupçonnait que des graves dépressions pouvaient la cause déclenchante de
certains cancers (lui-même est mort d’un cancer. Il fumait beaucoup).
L’on sait aussi qu’une
grave dépression psychique peut renforcer l’immunodépression des défenses
immunitaires, le malade étant fragilisé et plus sujet aux maladies (dont les
maladies infectieuses …).
En fait, même si l’on
a des présomptions, les scientifiques n’ont toujours pas la preuve certaine
du lien entre stress, burnout, dépression et cancer.
En fait, il y a
beaucoup de formes de cancers. C’est une maladie complexe, aux causes multifactorielles.
Voici quelques causes prouvées pour certains cancers :
1) Cancers liées à des agents infectieux (15% des cas). Cela peut être des virus (virus de l'hépatite B et cancer du foie, papillomavirus humain et cancer du col de l'utérus, virus d'Epstein-Barr et lymphome de Burkitt),
plus rarement des bactéries (Helicobacter et cancer
gastrique) ou encore plus rarement des parasites (Schistosomes et cancer du
foie).
2)
Cancers dues à
des expositions environnementales :
1) tabac, 2) exposition excessive aux ultra-violets du soleil, 3) l’exposition
répétée à certains composés chimiques ou biologiques toxiques, pour le foie .. ,
4) l'amiante, 5) les radiations gamma, les radiations ionisantes, les rayons cosmiques …, 6) l'alcool,
7) les radicaux libres (O+, H+ …). Elles peuvent agir directement au niveau de
notre ADN et provoquer des altérations, comme a) certaines molécules dans le
tabac et dans les graisses carbonisées, liées à des grillades (dont carbures
aromatiques (proches du C6H6 benzoïque), toxiques
et généralement cancérogènes), b) les
radiations ionisantes ou les ultraviolets, c) les anabolisants stéroïdes consommés
régulièrement, d) l’aflatoxine B1 produite par un champignon de type
Aspergillus et proliférant dans le maïs, les cacahuètes ou encore les graines
de coton etc. ...) ou provoquer des états inflammatoires favorisant
l'apparition de cellules cancéreuses (alcool).
3)
Cancers liés à l’âge : Les altérations d'origine endogène sont
provoquées en partie par des molécules issues de notre métabolisme comme les
espèces réactives à l'oxygène. Chaque jour notre ADN subit des millions
d'agressions de la part de ces molécules mais dans la très grande majorité des
cas, celles-ci sont réparées de manière très efficace. Néanmoins, il suffit
d'une défaillance dans la réparation d'un gène important pour enclencher ou
continuer un processus de transformation cellulaire. Des travaux récents (2007)
suggèrent que les systèmes de réparation de l'ADN ont une efficacité qui
diminue avec l'âge.
4)
Cancers
liés à des antécédents familiaux : il existe des lignées génétiques (familiales) prédisposées à
certaines cancers (cancers des ovaires, des seins, du foie …).
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer#Origine
Quelques pistes
probables :
L'alimentation joue un rôle dans la survenue de
cancers, elle serait particulièrement impliquée dans la forte prévalence du cancer
colorectal qui touche environ 37 000 personnes et en tue 17 000
par an en France. Selon le Fonds mondial de recherche contre le cancer, 30 à
40 % des cancers seraient imputables à l'alimentation. Outre l'alcool
cité plus haut, les mycotoxines et la viande transformée sont
considérées comme des facteurs établis de cancer, c'est-à-dire classés comme cancérigènes par le CIRC. La viande rouge, les glucides à
haut indice glycémique et les résidus de pesticides sont considérés comme des facteurs
probables, c'est-à-dire classés comme cancérigènes probables par le CIRC. Les produits laitiers ont des effets
ambigus, ils favoriseraient le cancer de la prostate et des ovaires mais le lait réduirait le risque de
cancer colorectal.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer#Origine
Un niveau
socio-économique bas, une alimentation carencée en fruits et en légumes et/ou
riches en sel (saumure) et le tabagisme correspondent à d’autres
facteurs de risque de cancer de l’estomac.
Et quelques pistes
non prouvées :
1)
Le
burnout, le surmenage, l’épuisement physique et psychique, le fait de ne jamais
arriver à se reposer, l’hyperactivité excessive à la manière d’une musaraigne,
suractivité nerveuse, pouvant être renforcée, par ailleurs, par une
hyperthyroïdie. Ces maladies peuvent accélérer le vieillissement et diminuer
l’espérance de vie.
2)
Les chocs
psychiques graves et négatifs, source de souffrance psychologiques (ou leur
accumulation). Le fait de ne pas en parler et de refouler sa douleur psychique.
3)
L’obésité
(le diabète).
4)
Un excès
d’acidité dans le corps (un excès d’acide lactique).
5)
La
pauvreté, une mauvaise alimentation associée à celle-ci (le stress induit par
la pauvreté …).
Quelques extraits
d’articles intéressants concernant ces dernières pistes :
Cancers et radicaux libres : Aujourd’hui, il est admis
que les formes réactives de l’oxygène, les radicaux libres, interviennent
dans la pathogenèse de nombreux cancers. En effet, les radicaux libres en
excès, non maîtrisés par des défenses antioxydantes
insuffisantes, créent des mutations et des cassures des brins d’ADN en
oxydant certaines bases, initiant ainsi la cancérogenèse. Mais leurs effets
mettent en jeu des mécanismes plus complexes, en inhibant ou, au contraire,
en stimulant l’expression de gènes impliqués dans la régulation, la
prolifération ou la différenciation cellulaire ou encore de l’apoptose, ou
mort cellulaire programmée, celle qui permet aux toutes premières cellules
cancéreuses de s’autodétruire. De nombreuses études (dont SUVIMAX) ont montré
l’intérêt des antioxydants dans la prévention de nombreux cancers. Il est par
ailleurs reconnu de façon unanime qu’une alimentation riche en fruits et
légumes est une étape préliminaire incontournable de cette prévention. Les choses se compliquent lorsqu’il s’agit de proposer
des stratégies antioxydantes au cours des cancers
et, plus précisément, au cours des traitements par radio- et chimiothérapies
dans le but de « traiter » leurs conséquences oxydatives. A fortes concentrations, les radicaux libres peuvent
induire l’apoptose des cellules cancéreuses (leur mort programmée), et
constituent donc un moyen de détruire les cellules tumorales. Sources : a) http://www.pharmacie-principale.ch/themes-sante/stress-oxydatif/antioxydants-et-cancers-etat-des-lieux b) http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/agissements-radicaux-libres-01-07-1999-87502 |
Cancer et dépression Des symptômes qui se ressemblent : la dépression
et les effets secondaires des traitements anti-cancer : Le hic, c'est que plusieurs symptômes physiques de la dépression ressemblent à s'y méprendre aux effets secondaires des traitements anti-cancer : perte d'appétit, troubles digestifs, fatigue, troubles ou baisse du désir sexuel… Raison de plus pour les signaler aux membres de l'équipe médicale. Les symptômes de la dépression Tu te sens profondément triste, la majorité du temps. Tu ne prends plus de plaisir à faire des activités que, d’habitude, tu aimes. Tu n'as plus goût à rien. Tu dors mal (réveils nocturnes, insomnies, cauchemars, fatigue intense, etc.). Tu as moins d'appétit et tu perds du poids. Tu as des idées noires, l'envie d'en finir. etc. |
Dépression et cancer (suite) : des relations ambiguës La dépression est-elle un facteur déclenchant ou aggravant des cancers ? Inéluctablement, à un moment ou à un autre de l'évolution du cancer, les patients dépressifs et les soignants, guidés par leur intuition, se posent cette question. Réponses du Pr. Silla Consoli, psychiatre à l'Hôpital Européen Georges Pompidou (Paris)*. "En matière de relation entre la dépression et le cancer, nous ne sommes sûrs de rien, prévient le Pr. Consoli, les résultats des recherches psychosomatiques étant parfois très contradictoires. La moisson des travaux qui ne souffrent pas de critiques est bien maigre". Ce préambule achevé, il reconnaît qu'un certain nombre d'indices méritent d'être pris en considération. La dépression ne peut être considérée à elle seule
comme un facteur de risque de cancer… Dépression - cancer Globalement, les dépressifs ne font pas plus de cancers que les autres. De même, le rôle d'événements éprouvants comme le décès d'un enfant, une séparation conjugale, une perte d'emploi, fait encore l'objet de controverses scientifiques. En réalité, de nombreux patients souffrant d'un cancer vivent ce qui leur arrive comme une injustice. Ils ont spontanément tendance à surestimer la place des péripéties de la vie ou de leur détresse psychologique dans la genèse de leur maladie, plutôt que de se résigner au non-sens de ce qui leur arrive. Si la dépression n'est pas un facteur de risque de survenue d'un cancer, ce postulat doit cependant être nuancé. Il semble en effet que les dépressifs chroniques qui, sur une période de plusieurs années, ressentent une certaine tristesse, une perte d'intérêt ou de la capacité à éprouver du plaisir, une fatigabilité anormale, ont environ deux fois plus de risque d'avoir un cancer que les personnes non dépressives ou celles dont la "dépressivité" n'est que passagère. Autre facteur de vulnérabilité bien connu, le tabac. Or, le fait d'être déprimé pour un fumeur aggrave significativement le risque d'apparition d'un cancer, la dépression venant renforcer le pouvoir cancérigène de substances toxiques contenues dans la cigarette, ou favorisant l'inhalation de plus fortes concentrations de ces mêmes substances toxiques. … mais semble en revanche influer sur le pronostic des
cancers Pour ce qui est du pronostic du cancer, les travaux scientifiques sont concordants : être dépressif prédit une évolution moins favorable. La dépression chez le patient atteint de cancer ne traduit pas pour autant une faiblesse de caractère, mais doit être comprise comme un mode de réaction particulier à une situation de vie éprouvante. Une telle souffrance doit pouvoir être mieux repérée et les malades encouragés à se plaindre sans craindre d'être mal jugés. "Banaliser la dépression, sous prétexte qu'il paraît normal d'être déprimé avec un cancer, serait une double erreur, met en garde le Pr. Consoli. Ethiquement d'abord, parce que nous avons les moyens de soulager ce mal-être. Médicalement ensuite, puisqu'une dépression dépistée à temps et correctement soignée a toute chance de peser favorablement sur le pronostic du cancer". * A l'occasion de la V e Biennale monégasque de cancérologie (30 janvier au 2 février 2002) Dr Brigitte Blond Source : http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2002/sem01/mag0222/sa_5182_depression_cancer.htm |
Cancer et stress Le lien entre notre
santé émotionnelle (psychologique) et notre santé physique est très complexe.
Le stress psychologique peut exercer un effet sur notre santé. Les
chercheurs savent que le stress, en particulier le stress chronique, peut
affaiblir le système immunitaire (°°), qui a pour fonction de défendre le
corps contre les infections et les maladies comme le cancer. Un système
immunitaire affaibli joue un rôle dans le développement de certains types de
cancer. Le stress peut également modifier les taux de certaines hormones
dans le corps. Le
cancer est une maladie complexe qui se développe à partir d’une association
de facteurs de risque comme des facteurs héréditaires et environnementaux
ainsi que des habitudes de vie. Le stress peut amener une personne à
adopter des comportements malsains tels que le tabagisme et la consommation
excessive de nourriture et d’alcool qui peuvent affecter le risque
de cancer. Lors
d’études, des chercheurs se sont penchés sur le lien entre les facteurs
psychologiques, dont le stress, et le risque de cancer, mais les résultats
obtenus sont contradictoires. Certaines études laissent entendre qu’il y
a un lien entre divers facteurs psychologiques et un risque accru d’être
atteint de cancer. D’après la plupart des études, le stress n’entraîne pas
une hausse du risque de cancer. Aucune preuve d’un lien précis de cause à
effet entre le stress psychologique et le développement du cancer n’a été
démontrée par la recherche. Les
scientifiques étudient également comment la croissance et la propagation
d’une tumeur (métastases) peuvent être affectées par le stress. Certaines
études indiquent que le stress peut avoir un effet sur la croissance et la
dissémination du cancer, mais on ne connait toujours pas exactement son mode
d’action. Source : http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-101/what-is-a-risk-factor/stress/?region=on
(°°) système immunitaire : Réseau complexe de cellules et d’organes qui ont pour
fonction de protéger le corps contre les infections, les maladies et les
substances étrangères |
Cancer et alimentation ( ?) La stéatose
hépatique désigne un excès de
graisse dans le foie. Des désordres
métaboliques, dont le diabète, le surpoids et l’obésité, peuvent conduire
à un excès de graisses dans le foie. Cette affection, dénommée stéatose hépatique non alcoolique, est
fréquente et peut conduire à des atteintes au foie favorisant la survenue
d’un cancer. Le plus souvent cet excès de graisses est facilement détecté et
pris en charge avant l’arrivée de complications. Lorsqu’une personne présente un ou plusieurs facteurs de
risque, elle bénéficie d’un suivi particulier pour surveiller l’évolution
d’une maladie au foie. Ce suivi permet de faire le diagnostic
d’un cancer du foie avant l’apparition de symptômes. Source : http://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-foie/Facteurs-de-risque
|
Cancers et antécédents familiaux Près de 20 à 30 %
des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents
familiaux de cancers du sein, c’est-à-dire plusieurs cas de cancer du sein
dans la même famille. Parfois on ne sait
pas exactement si cette disposition familiale est due au hasard, à un mode de
vie que des membres de la famille ont en commun, à un facteur héréditaire qui
a été transmis des parents à leurs enfants par les gènes ou bien à une
association de ces éléments. Lorsque plusieurs
personnes d’une même famille sont atteintes du même cancer, il peut s’agir
d’un cancer héréditaire dû à une anomalie au niveau d’un gène (anomalie
génétique) qui se transmet d’une génération à une autre. Cette anomalie est
encore appelée mutation génétique. Seule une petite
partie des cancers du sein, 5 à 10 %, sont héréditaires, c’est-à-dire
attribuable à une mutation génétique (qu’elle soit identifiée ou non). La recherche a
permis d’identifier un certain nombre de mutations génétiques favorisant la
survenue de cancers du sein. Le plus souvent, celles-ci portent sur des gènes
appelés BRCA1 (pour BReast Cancer 1 : gène 1 du
cancer du sein) et le BRCA2 (pour BReast Cancer 2 :
gène 2 du cancer du sein). Etre porteur d’une mutation sur l’un de ces gènes
ne se traduit pas systématiquement par l’apparition d’un cancer, mais
augmente le risque d’en développer un. C’est ce que l’on appelle une
prédisposition génétique. Dans certains cas,
le cancer semble être une véritable « affaire de famille ». Plusieurs personnes
d’une même famille sur plusieurs générations peuvent être touchées. Le cancer
du sein et le cancer de l’ovaire peuvent ainsi atteindre plusieurs femmes de
la même famille. Les scientifiques
ont découvert que certaines personnes peuvent porter un gène défectueux dans
toutes les cellules de leur organisme. Ces personnes ont alors plus de
risques que les autres de développer certains cancers. Ces gènes défectueux
peuvent être transmis d'une génération à l'autre. Il y a un risque
supérieur à 50 % de développer un cancer, au cours de la vie, pour des
syndromes de prédisposition héréditaire (cancers héréditaires _
rétinoblastome ... _). Il y a des maladies héréditaires prédisposant aux
cancers _ NEM 1, NEM 2, polypose recto colique familiale, ataxie télangiectasie,
Xéroderma pigmentosum
-, cancers colo-rectaux, cancers du sein, syndrome
sein/ovaire, syndrome du cancer multiple, syndrome de Li-Fraumeni,
polymorphisme des systèmes de détoxification des carcinogènes _ cytochrome
P450 - cancer du poumon _, hétérozygotie des maladies de réparation de l'ADN
_ ataxie télangiectasie - cancer du sein _, polype isolé familial et cancer
sporadique du colon, syndrome WAGR et tumeur de Wilms, complication =
trisomie 21 et leucémie etc. L’hémochromatose : L'hémochromatose
est une maladie génétique qui
augmente le stockage par le foie du fer circulant dans le sang. Cet excès de
fer sur le long terme provoque une inflammation du foie qui, si elle n’est
pas prise en charge, peut conduire à une cirrhose et à un cancer. Dépistée et
prise en charge à temps cette maladie n’entraîne le plus souvent pas de
complications. Sources : a) http://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-sein/Facteurs-de-risque/Antecedents-familiaux,
c) Le risque
familial de cancer du sein et/ou de l'ovaire, https://www.ligue-cancer.net/sites/default/files/brochures/risque-familial-cancer-sein-ovaire.pdf
d) Cancers
familiaux, https://facmed.univ-rennes1.fr/wkf/stock/RENNES20110504094151cpiszkorCours_DCEM1-cancers_familiaux_Kgenetiques_01-2011.pdf
e) http://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-foie/Facteurs-de-risque
|
Article en anglais concernant les convictions d’Otto Warburg sur l’acidification (lactique ?) du corps comme cause possible des cancers : |
Personnellement, j’ai accompagné 5 personnes victimes d’un cancer :
1) ma mère qui est morte d’un cancer de os (dont le cancer avait débuté par un cancer de la lymphe), dont la fatigue anormale puis le cancer a débuté après un énorme choc suite au suicide de sa belle-fille (préalablement, ma mère faisait de la dépression),
2) une amie, Christine, dont le cancer s’est déclenchée, suite à un intense stress professionnel, alors qu’elle était chef de projet d’un gros projet informatique (et qu’elle a été viré brutalement, comme une malpropre, de son poste),
3) une amie, Geneviève, morte d’un cancer du lobe frontal, suite au stress et aux maltraitances psychologiques incessantes causées par son compagnon au profil « pervers narcissique »,
4) un oncle, Jean, suite à une maladie professionnelle (il avait travaillé longtemps dans les transformateurs électriques, et donc il a dû être en contact avec les « pyralènes » (£)),
5) un ami, Daniel, qui souffre d’un cancer du poumon, certainement causé par son tabagisme et l’alcool.
Pour des cas comme le
cancer de ma mère, celui de Christine et celui de Geneviève, leurs causes n’est pas certaines, même s’il y
a une présomption que le stress et la dépression ont pu être des facteurs
favorisants, et agravant après la survenue de
leur cancer.
Cordialement,
Benjamin LISAN
Président de l’ Association
Papillons en cage
Tél.: +(33)1.42.62.49.65 /
+(33)6.16.55.09.84
Association
Papillons en cage (+) : http://www.cephaleesdetension.co.nr
Forum de
l’Association : http://papillonsencage.free.fr/
(+)
Association Française de Soutien aux Personnes Souffrant de Céphalées de
Tension Chroniques.
(*) Le syndrome de fatigue chronique (SFC), également connu sous le
nom d'encéphalomyélite myalgique, désigne un état de fatigue répété et
récurrent qui, même après le repos, ne disparaît pas. Ce syndrome a été identifié dans les pays anglo-saxons au milieu des années 19801. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) le considère comme une maladie neurologique grave et il figure sur la liste américaine des maladies nouvelles, récurrentes et
résistantes aux médicaments.
La ou les
cause(s) de cette maladie ne sont pas encore éclaircies, mais on a clairement
identifié des dysfonctionnements de l'immunité chez les patients. En
particulier le taux de RNase L est anormal.
Causes
suspectées :
·
Les symptômes
pourraient être d'origine auto-immunitaire2,3.
Le déclencheur de la réponse auto-immunitaire reste cependant inconnu.
·
Une origine virale
notamment attribuée au rétrovirus XMRV (Xenotropic MLV - Related
Virus, variante du virus de la leucémie murine) a été, un
temps, évoquée. Ce virus aurait été trouvé beaucoup plus fréquemment chez les
patients souffrant du syndrome de fatigue chronique que chez des contrôles
sains mais l'article scientifique ayant initialement publié ce résultat a été
retiré en raison de multiples erreurs et malversations4.
À la suite de cette annonce, un collectif de neuf laboratoires avait vainement
tenté de reproduire ce résultat5 et depuis lors, d'autres tentatives se
sont révélées tout aussi incapables de confirmer l'hypothèse XMRV6,7,8.
·
Une fatigue
chronique est également associée à la myofasciite à macrophages9, qui pourrait être
induite par l'injection de sels d'aluminium (en tant qu'adjuvant
vaccinal) chez des personnes génétiquement prédisposées.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_fatigue_chronique
Il faut préciser que ce
syndrome n’a pas de relation directe avec le cancer.
($) Le stress, en particulier dans l'enfance,
pourrait jouer un rôle. D'autres pistes mettent en avant l'hypothèse selon
laquelle l'accumulation de traumatismes psychologiques et émotionnels pourrait s'avérer
susceptible de jouer un rôle déclencheur dans la genèse de l'affection. Une
participation génétique est suspectée et
certaines mutations sont retrouvées plus fréquemment, comme sur le SCN5A.
Les perturbations du microbiote intestinal pourraient jouer un rôle. La recherche scientifique s'oriente actuellement vers
un déséquilibre du microbiote intestinale
ou dysbiose, responsable d'une perturbation de l'homéostasie entre les cellules épitheliales
de l'intestin et sa flore commensale. En mai 2014 une étude de l'INRA
obtient des résultats intéressants en inoculant à des rats axeniques du microbiote
d'origine fécale issue de patients atteint du Syndrome de l'intestin irritable (SII).
Ceux-ci présentent alors une hypersensibilité viscérale mesurée par des tests de
distension colo-rectale. Tandis que les rats non contaminés
resteront sains. L'étude conclue sur le rôle de premier ordre joué par la flore
intestinale dans la pathogénie du SII.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_l%27intestin_irritable
(£)
Les polychlorobiphényles (PCB), aussi appelés biphényles polychlorés (BPC), ou
encore parfois improprement dits « pyralènes » (du nom commercial
d'un produit de Monsanto à base de PCB autrefois très utilisé en
Europe dans les transformateurs) sont toxiques, écotoxiques et reprotoxiques (y compris à faible dose en tant que perturbateurs
endocriniens). Ils sont classés comme « cancérogènes probables » (groupe 2A du CIRC) pour les cancers hépatobiliaires (cancer du foie, cancer
des voies biliaires, cancer
du pancréas)8), et le PCB 126 a été classé cancérogène certain.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Polychlorobiph%C3%A9nyle