Introduction sur les fraudes médicales
Dans
ces articles ci-après, on constatera qu'il n'est pas facile pour les revues
scientifiques (médicales ...) de se prémunir des fraudes médicales ou des
études "orientées". Il est difficile de savoir si les
évaluations médicales sur un nouveau produit, nouveau médicament ou une
nouvelle molécule (psychotropes, toxine botulique ...) ne sont pas, en
particulier, biaisées, "orientées", dès le départ, du fait
des enjeux financiers considérables, et du poids financiers des sociétés
pharmaceutiques, qui ont commandité ces études (voir aussi introduction de la
page concernant "Les évaluations médicales" sur ce même site
Internet).
Le petit entrefilet du Monde,
du 30 Novembre 2006, page 7, indiquait « La revue « Science »
doit renforcer le contrôle des études qu’elle diffuse. La revue
Science, qui avait publié, en 2005, des études frauduleuses sur les
cellules-souches d’un chercheur sud-coréen, manque de procédure adéquate
pour détecter de telles supercheries, selon les conclusions d’un groupe
d’expert nommé par la publication, rendues publiques mardi 28 novembre. L’éditeur
en chef de Science a promis d’élaborer de nouvelles règles pour empêcher
des fraudes ».
Dans son livre Le Prix du bien-être. Psychotropes et société, Edouard
Zarifian, professeur de psychiatrie et de psychologie médicale à l’université
de Caen, à qui, Simone Veil, alors ministre de la santé, confia, début 1995,
une mission d’étude de sur la consommation des psychotropes en France,
constatait « la médecine clinique psychiatrique est totalement inféodée
au modèle nord-américain [avec la bénédiction de l’OMS]. La
psychopathologie a disparu [ …] le
modèle américain s’applique chez nous sans le moindre contrôle, sans le
moindre contre-pouvoir [ …] la plupart des experts de l’Agence
du Médicament, des universitaires et chercheurs influents dans les instances
nationales de la santé publique, sont aussi « consultants auprès des
laboratoires pharmaceutiques, ou dépendent d’eux pour le financement de leurs
recherches ». [D’où une fâcheuse confusion des genres … ] Aux
Etats-Unis, au moins, lors de la publication d’un travail scientifique, on est
tenu de mentionner ses sponsors. [ …] ".
B.L.