Les saints ayant eu des céphalées ou
ayant été invoqués pour les céphalées
Thérèse d'Ávila ou Teresa de Jesús (15 mars 1515 - 4 octobre 1582), (nom religieux), Teresa de Cepeda y Ahumada (nom de baptême), est une sainte catholique réformatrice monastique (en réformant les carmels [1]) du XVIe siècle. En plus de son talent à réformer les couvents, elle s'est imposée comme un maître de la spiritualité chrétienne, fait remarquable à cette époque pour une femme.
A 8 ans, elle rêve de finir en martyre et décapitée. Mais elle grandit, fréquente des cousins, d'ailleurs un peu trop au goût de son père qui l'envoie à 13 ans au couvent de l'Incarnation. Après avoir été réticente, elle décide de consacrer sa vie au Christ.
Elle recherche sans cesse la sainteté, y compris par la mortification, une activité effrénée et incessante, au point de risquer de mourir, du fait de son grand état de surmenage et d’épuisement (elle restera longtemps alitée après ce surmenage).
Durant 27 ans, sainte Thèrèse d'Avila reste dans cette communauté, alternant phases de maladie et de guérison, visites hors et dans le monastère, qui maintiennent son lien avec la société. En 1542, émue par une vision (ou apparition) de Jésus, elle envisage de réformer sérieusement les couvents (ne suivant plus la voie monastique à ses yeux). Elle fonde le monastère Saint-Joseph, sorte de laboratoire expérimental. Elle en profite pour mettre en application les futures règles monastiques pour les rendre plus austères en durcissant les voeux de pauvreté et de silence. Ultime dépouillement, elle exige que les religieux abandonnent les chaussures pour des sandales de cuir ou de bois. A partir de 1562 pas moins de dix-sept monastères sont construits pour accueillir ceux que l'on surnomment désormais 'les carmes déchaussés'. Aspirant à vivre en recluse pour mieux atteindre la perfection spirituelle menant à l'extase, sainte Thérèse d'Avila sillonne l'Espagne malgré son mauvais état de santé, veillant à la réalisation de sa réforme avant de mourir.
On invoque
maintenant Sainte-Thérèse d'Avila pour faire disparaître les maux de
tête.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_d'Avila
http://www.evene.fr/celebre/biographie/sainte-therese-d-avila-4434.php
Sainte-Thérèse
d'Avila souffrait de « troubles
nerveux aux répercussions sur le coeur, sur l'estomac et les entrailles; évanouissements
et des maux de coeur si étranges et si violents; crise de catalepsies, des
contractions nerveuses qui lui mettaient le corps en boule ».
Source : http://perso.orange.fr/jean-paul.barriere/divers2/therese.htm
Selon certains (B. Lisan), elle aurait souffert toute sa vie de céphalées de tension.
Selon, Pierre Verceletto (°) Sainte-Thérèse d'Avila aurait souffert d’épilepsie.
« Certains épileptiques
célèbres sont consensuels, d'autres moins : une partie des controverses est
liée aux interprétations culturelles, ou politico-religieuses, du comportement
de ces hommes et femmes célèbres. Les Français n'apprécient pas qu'une certaine
littérature anglo-saxonne considère Jeanne d'Arc comme épileptique ; les
musulmans ne suivent pas l'interprétation « médicale » des révélations reçues
par le prophète Mahomet. Dostoïevski, écrivain, partage avec Thérèse de Jésus,
de trois siècles son aînée, l'honneur d'avoir décrit en détail des
manifestations paroxystiques « extatiques » : chez ce grand écrivain, qui les a
décrites à la fois dans sa correspondance privée et dans ses romans, par la
bouche de différents personnages, elles ont été tour à tour interprétées comme
organiques, c'est-à-dire reflétant la réalité d'une crise partielle, et comme
fonctionnelles, c'est-à-dire extrapolées (voire inventées) avec talent et
imagination par l'auteur qui aurait présenté une épilepsie généralisée
idiopathique...
Sainte Thérèse a elle-même été
considérée tour à tour comme « névrotique » (selon l'interprétation de
Charcot), épileptique ou - simplement ? - mystique.
P. Verceletto (°) fait ici œuvre d'historien, d'exégète, de
linguiste, mais surtout de clinicien épileptologue. Il rassemble les éléments,
issus en grande partie des récits autobiographiques de sainte Thérèse et de ses
procès en canonisation, qui décrivent subjectivement et objectivement les
signes et symptômes des célèbres « ravissements ». Sa thèse, bien défendue,
bien argumentée, est que la sainte avait tous les symptômes et toute
l'histoire d'une épilepsie, avec des crises majeures et des crises partielles
(auras), ces dernières à caractère extatique, mais aussi une personnalité
marquée et un passé personnel et familial significatif (elle était issue d'une
famille juive convertie de force...). Son approche intègre cette « pathologie »
dans une approche non réductrice des extases de sainte Thérèse, qui avait par
ailleurs (dans le cadre culturel espagnol de l'époque) des expériences mystiques.
L'argumentation, qui intègre une analyse soigneuse et fort critique des
traductions approximatives de l'autobiographie de la sainte, est convaincante.
Cet ouvrage constitue pour l'épileptologue une lecture intéressante et divertissante, un peu éloignée de ses préoccupations quotidiennes. Cette lecture est également utile, car elle met en perspective les interprétations trop mécaniques, physiopathologiques, de certains comportements, en soulignant l'existence, chez une personne présentant des crises d'épilepsie, de bien des éléments, liés à sa personnalité, qui transcendent la maladie ou coexistent simplement avec elle. Les épileptiques, célèbres ou non, ont bien droit à une vie psychique ou autre que l'on ne saurait réduire à leur maladie. ». Pierre Genton
(°) Pierre Verceletto, Épilepsie et état mystique. La maladie de sainte Thérèse d'Avila, Les éditions La Bruyère, Paris, 2000, 87 pages.
Textes de Ste Thérèse d'Avila relatant ses maux de tête :
« ma tête
est si faible et si pleine de bruit que j'ai peine a écrire, »
Introduction, Le Château
intérieur ou Les Demeures, Ste Thérèse
d'Avila, 1577.
« 2 Je crois que Je
ne saurai guère dire plus que je ne l'ai déjà fait en d'autres choses qu'on m'a
commandé d'écrire, je crains plutôt de toujours me répéter ; car je suis, à la
lettre, comme les oiseaux à qui on apprend à parler : ils ne savent que ce
qu'on leur enseigne ou ce qu'ils entendent, et le répètent souvent. Si le
Seigneur veut que je dise du nouveau, Sa Majesté me le donnera, ou Elle me
rappellera ce que j'ai déjà dit, je m'en contenterai, car j'ai si mauvaise
mémoire que je me réjouirais, au cas où elles se seraient perdues, de retrouver
certaines choses qu'on estimait bonnes. Si le Seigneur ne me donnait même pas
cela, je tirerais bénéfice du seul fait de me fatiguer et d'aggraver mon mal
de tête par obéissance, même si ce que je dis n'est utile a personne ».
(Le Château intérieur, sur L'obéissance).
Thérèse Martin
(1873-1897) ou Thérèse de l'Enfant Jésus (de Lisieux) tombe malade : maux
de têtes, hallucinations, au point que le médecin déclare son état à la
fois grave et incompréhensible.
Source : http://www.mariedenazareth.com/2412.1.html
Saint Denis, premier évêque de Paris, fut martyrisé à Montmartre vers 250 après J.-C. La légende veut qu’après sa décapitation, il se dirigea lui-même vers le lieu de sa sépulture en portant sa tête dans les mains. Saint Denis, qui subit la décapitation, devint par la force des choses un protecteur contre le mal de tête (on invoque Saint Denis, si nous avons des maux de tête).
Ceux qui souffrent de céphalée disent qu’ils ont la tête dans un étau. Douleur sûrement moins intense et beaucoup plus supportable que celle provoquée par le coup de faucillon que Pierre de Vérone _ frère prêcheur et martyr (+ 1252) _ reçut sur sa tête le jour de sa mort. Mais, c’est grâce à ce coup porté par des Cathares sur la route de Milan qu’il fait partie des saints protecteurs de ceux qui souffrent de céphalées. Dès les jours qui suivirent sa mort en 1252, on entendit parler de grâces et de miracles obtenus par son intercession. Son propre bourreau se serait converti au christianisme en entrant lui aussi dans l’ordre dominicain.
Source : http://medium1.oldiblog.com/?page=articles&rub=292912
Vers la fin de 1926 elle commença à souffrir d’un mal de tête continuel, qu’elle appelait « son cher petit frère »et qui, en réalité, était le commencement de l’encéphalite qui devait l’emporter le jour de Noël 1927.
http://www.ocd.pcn.net/news/52FR.doc
Marie de l’Incarnation, Marie Guyart (1599-1672), ursuline mystique de Tours, avait régulièrement des maux de tête, des évanouissements, des vomissements, des « maladies impossibles », des états de presque mort …
Source :
http://www.erudit.org/revue/vi/2004/v/n87/009226ar.html