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On observe un fort retard accumulé par la France
en matière de traitement médical de la douleur par rapport aux pays
anglo-saxons.
Dans le rapport Neuwirth, sur la prise en charge
de la douleur, présenté par le Sénat en janvier 1995, deux explications au
retard de la France en matière de traitement de la douleur sont retenues :
"le retard des mentalités", et les obstacles législatifs et
structurels.
Le problème vient aussi de l'évaluation du
"phénomène algique", au niveau de ses techniques (localisation des
sites, échelle visuelle de mesure) et des variations de son expression (en
fonction des âges, des "ethnies" ...), dont l’acceptation ou le
« rejet » dépend quand même aussi de notre environnement
« culturel ».
Il existe des « centres de traitement de la
douleur », dans les grandes villes françaises.
Mais aucune ne peut affirmer ou
se vanter d’avoir traité et supprimé de façon efficace, la douleur d’une
céphalée de tension forte et chronique, invalidante, à l’heure actuelle.
NEUWIRTH Lucien,
Rapport sur la prise en charge de la douleur (n°138, 1994-1995),
http://www.senat.fr/rap/r98-207/r98-207_mono.html