Réflexions
additionnelles sur les causes des céphalées de tension
Par Benjamin LISAN, le 03/01/2014
Ici, je ne prétends pas faire œuvre de science. Je n’expose, dans le texte qui suit, que mes intuitions personnelles sur les causes possibles des céphalées de tension d’origine psychosomatique.
Car je suis persuadé que les céphalées de tension d’origine psychosomatique sont a) soit causés par plusieurs chocs psychiques très violents, b) soit par une succession rapprochée de petits chocs psychiques sur le long terme, mais suffisamment violents et négatifs pour induire des stress durables [type stress post-traumatiques] et des dérèglements cérébraux, rendant le cerveau hypersensible à tout « stimuli » psychique négatif.
Un ami me dissuadait de mettre « en pâture » toutes ces réflexions auprès du grand public. Mais j’en prends quand même le risque, en mettant ce texte en ligne sur Internet, car je pense qu’il peut être utile aux malades et médecins.
Pour nous, les céphalées de tension
chroniques se présentent comme une maladie complexe et malheureusement mal
connues des neurologues (ou neuropsychiatres), d’autant qu’il y a pas mal de
préjugés sur la maladie dans le monde ou milieu médical. Car elle perçue tantôt
comme :
a) une maladie des hypocondriaques,
b) la maladie des personnes qui ont des
problèmes psychologiques _ la dépression, l’anxiété …_
c) une maladie mentale _ telle une psychose
… _ ….
Bref à cause de ces préjugés médicaux dans
le domaine des céphalées de tension chroniques [et à aussi à cause de la
complexité de la maladie, qui nécessiterait beaucoup de temps de traitement que
le temps auquel les médecins consacre à la maladie], les malades ne sont pas
beaucoup aidés (°).
En général, les médecins censés connaître
la maladie (i.e. les neurologues), prescrivent depuis les années 60, un
traitement à base de Laroxyl (un
antidépresseur) voire de Rivotril (un
antiépileptique ou anticonvulsivant). Et si cela ne suffit pas du Neurontin (un antiépileptique), du Cymbalta (un antidépresseur fort et un anxiolytique,
traitant aussi les douleurs « neuropathiques »,
c'est-à-dire d’origine inconnu) ou un neuroleptique (qui
normalement sont plutôt prescrits pour les psychoses). Tous les traitements
neurologiques actuels sont toujours à base de psychotropes (que cela
soit à base d’antidépresseurs, d’antiépileptiques, d’anxiolytiques, de
neuroleptiques voire de somnifères ou hypnotiques).
Or comme j’ai pu le constater au niveau des
malades contactant l’association, si ces derniers la contactent, c’est
justement parce que ces traitements n’ont pas d’effet ou des effets
insuffisants sur les céphalées de tension chroniques, comme par exemple avec le
Laroxyl _ pourtant le médicament le plus prescrit
actuellement pour les CTC _ et parce qu’ils ne marchent pas dans plus de 50%
des malades.
En discutant avec les malades depuis fin
2006, voici les conclusions partielles que j’ai pu tirer :
A)
Il existe des
catégories de céphalées de tension chroniques vraiment d’origine mystérieuses, dont on ne trouve vraiment pas les causes … et qu’on
pourrait alors supposer d’origine physiologique.
On pourrait supputer qu’elles sont causées
par un dérèglement durable du système de gestion de la douleur ou de gestion
des influx douloureux _ ces derniers étant insuffisamment filtrés par ce
système _, au sein du système nerveux central. Diverses causes seraient
avancées pour expliquer ce « dérèglement » :
a) chocs traumatiques physiques violents
(coup du lapin, problèmes de lésions ou de déplacement de disques vertébraux
(axis, A1 …) ...),
b) surmenages ou « burnout »
violents et intensifs ayant pu dérégler durablement le fonctionnement cérébral
normal,
c) problèmes congénitaux précoces _ 1) mauvais
développement du cerveau et de certaines de ces fonctions, 2) dérèglements
hormonaux survenus très tôt durant l’enfance ( ?) …).
Ces cas seraient des catégories où la
science aurait encore à faire un travail d’investigation et d’exploration.
Il semble que cela soit des cas rares, pour
laquelle mon association, la science et moi-même n’arrivent à apporter des
solutions et réponses satisfaisantes.
B)
Il y a aussi le
cas de CTC liées à des abus médicamenteux :
En fait le malade est droguée et en état de
dépendance face aux psychotropes que les médecins leur ont prescrit. Une CTC
violente apparaît dès que le malade tente de se sevrer des médicaments dont il
est devenu « addict » ou dépendant.
On peut alors traiter les abus médicamenteux
par :
1)
Lors d’une 1er
étape, par un sevrage médicamenteux très progressif, sur 15 jours à 1 mois (en
réduisant le dosage en grammes de chaque comprimé …, jour et après jour).
Durant cette période de sevrage, le malade est incité ou doit s’occuper, avoir
des activités dérivatives, qui le détourne attention de sa souffrance
céphalalgique, générée, en apparence, par le sevrage, mais en fait lui-même lié
à la dépendance médicamenteuse du malade. Le malade doit accomplir des
activités prenantes, accaparant toute son attention et nécessitant, de sa part,
une grande concentration, en rapport avec ses passions et violons d’Ingres …
_ des passions telles que faire la cuisine, le jardinage, dessiner,
randonner, faire des sports sportives, participer des activités
intellectuelles, associatives, bénévoles …).
2)
Après le sevrage, le
malade doit suivre une psychothérapie (analytique ET comportementale) _ parce
que souvent si les malades se sont enfermés dans une dépendance quelconque à
une drogue, c’est parce que le recourt à cette drogue (alcool, drogues,
psychotropes …) lui permettait de dissimuler des problèmes psychologiques ou un
mal-être antérieurs [le plus souvent d’ailleurs inconscient].
Les CTC par abus médicamenteux (que j’ai
souvent soupçonnés) ne sont pas les plus fréquents.
C)
CTC d’origine psychosomatiques :
Mais j’ai surtout constaté que la
plus grande majorité des céphalées de tension chroniques sont liés à des
traumatismes psychologiques violents ou répétitifs sur le long terme, qui
provoquent, à la longue, tous l’éventail des maladies psychosomatiques _
eczémas ou démangeaisons insupportables, lombalgies, CTC, colopathies
fonctionnelles, asthmes, anxiétés ou angoisses récurrentes ou permanente, fond
dépressif, insomnies, état de stress permanent ….
Note : certains classent aussi certaines fibromyalgies dans la catégorie des maladies aux causes psychosomatiques cachées.
Dans le cas des CTC d’origine
psychosomatiques, il y a forts espoirs de guérison (je le répète) …
b) Ce que peut apporter l'association
aux malades :
Et alors l’association et moi-même avons de
solutions à proposer aux malades, qui consistent à effectuer :
1)
Une thérapie
analytique : Elle permet de trouver les causes de votre stress, de vos
anxiétés et angoisses ou dépressions permanentes, sources génératrices de
vos maladies psychosomatiques …
2)
Une thérapie
comportementale : Elle a pour but d’agir et de diminuer les sources de
vos stress, anxiétés, angoisses et état dépressif _ elle vous aider repérer les
sources de stress, dans votre vie courante, et les maîtriser ou les éviter … de
contrôler vos angoisses et anxiétés (par des techniques de relaxation et de
respiration … par exemple, le training autogène, la sophrologie, le neuro-feedback …).
3)
La thérapie
comportementale peut vous conduire à changer profondément votre vie, à
avoir une vie plus saine, en évitant les sources de stress (cela aussi afin de
vous passer des anxiolytiques), plus régulières (en respectant un régime
alimentaire sain, en respectant vos rythmes naturel de sommeil _ en vous
couchant à heures régulières et suffisamment longtemps _ (cela aussi afin de
vous passer de somnifère(s)). Ce changement profond peut vous conduire à
changer de carrière professionnelle, de voie dans votre vie, à changement de
milieu, ou bien à vous éloigner éventuellement de certaines personnes négatives
(y compris au sein de votre propre famille). C’est aussi se valoriser (quand
vous êtes dévalorisé et que vous souffrez de dévalorisation, et que vous
contribuez vous-même à vous dévaloriser, sans le vouloir), à se réaliser dans
une activité qui vous valorise, vous apporte quelque chose, qui vous permet de
vous réaliser / vous accomplir … la passion qui vous habite …
Tout cela demande d’effectuer des travaux
intérieurs, un effort à faire sur soi assez longs.
Pour se sortir des CTC d’origine
psychosomatiques, il n’existe pas de méthode miracle … Cela demande un profond travail ou changement
intérieurs.
Ce que j’ai constaté que parmi beaucoup de
source de stress, il y a par exemple, des entreprises de dévalorisation
systématiques ou de menaces psychologiques répétitifs à votre égard (par
exemple, quand vous êtes enfermés dans une ambiance négative, anxiogène ou
« psychopathologique » au sein de votre famille, dans votre milieu
social ou dans votre service au sein de l’entreprise qui vous emploie
actuellement).
Vous dévalorisez ou vous déconsidérez et
discréditer sans cesse votre parole, c’est par exemple quand vous tentez
d’expliquer que vous avez été victimes de maltraitances psychologiques répétées
(et perverses), au sein de votre propre famille, que cette même famille vous
réponde [sans aucune analyse rationnelle] « [nous n’avons pas besoin
d’entendre] ton histoire telle que tu l’as bâtie et telle que tu
l’entretiens. ». Et /ou que celle-ci vous
traite éternellement comme un malade mental ou d’une manière dévalorisante en
vous traitant d’une façon inférieure à ce que vous valez vraiment.
Et face à ces entreprises de sape (et de
déstabilisation) psychologique, toute chose qui permet de vous valoriser
constituera pour vous une grande victoire … et sera la voie de sortie du long
tunnel des CTC (surtout si vos CTC sont déclenchés par des évènements
traumatisants négatifs extérieurs).
Une malade qui était en train de couler (au
sein de sa famille) m’écrivait
récemment, tout en me souhaitant bonne
fête : « J'ai passé un rayon X aujourd'hui surprise
ils t'ont trouvé(e) dans mon cœur ! Le docteur a dit que si il t'enlevait de
là, je pourrais en mourir parce que je ne peux pas vivre sans notre amitié ». Cette déclaration [très belle] est probablement
excessive [et probablement issue aussi d’un « mécanisme de
transfert », si j’ose me permettre d’en faire une analyse froide], mais
elle témoigne aussi de la grande confiance que cette malade place en moi [en
même temps que c’est un appel au secours] [Tout
cela m’oblige à être très responsable envers elle].
Dans un autre domaine, je soutiens depuis 2
ans, la création d’une école du développement durable à Porto-Novo au Bénin.
Cette école vient de débuter/démarrer le 15 décembre. Et voici ce qu’écrivait
son directeur :
« Sincèrement
merci pour avoir fait preuve de sagesse afin que C… ne nous rende ce service.
Vos efforts ne seront pas vains, mais au contraire ils seront couronnés de
succès. Je crois à ce rêve d’École de Développement Durable. Ce n'est
même plus un rêve mais une réalité. Je vous réservais une surprise mais je vous
l'avoue, car Dieu a mis sur mon cœur depuis 2010, qu'un bâtiment de cette école
sera baptisé" BENJAMIN LISAN"
[…] ».
Même si je veux voir cette déclaration comme excessive, il n’empêche que
recevoir un tel mot [déclaration] fait toujours plaisir.
Ce sont tous ces petits facteurs positifs,
qui mis bout à bout, vous aident reprendre confiance
en vous [malgré la dévalorisation constante dont vous pourriez faire l’objet, dans votre environnement proche] qui vous aide à vous sortir de la prostration, du replis sur vous
et des CTC. C’est pourquoi je conseille
toujours aux malades malgré l’intense handicap dans lequel ils se trouvent
enfermé [ou qu’ils ressentent comme tel] d’avoir des activités associatives ou
valorisantes, montrant vos dons, capacités et talents.
En tout cas, c’est mon intime conviction.
D)
Une cause ou une
crise apparente peut en cacher une autre :
J’ai constaté que les malades ont souvent
une conclusion hâtive sur les causes de leur CTC. Ils « identifient »
souvent une cause organique / physiologique, telle que a) « trauma ou
fatigue vertébrales », b) kératocône, c) hydrocéphalie, d) empoisonnement
organique quelconque supposé _ par les métaux lourds, une mauvaise
alimentation, la pollution …, b) les antennes relais … etc. …
Enfin souvent, ils se fixent sur des causes
apparentes pour expliquer leur céphalée de tension chronique.
Mais ils ne poussent pas plus loin leur
investigation, et ont une forte résistance ou répugnance à envisager la
possibilité d’une cause psychosomatique, plus ou moins cachée pour expliquer la
genèse et la persistance de leur CTC.
Derrière l’idée de maladies
psychosomatiques, il y a toujours l’idée et la peur des maladies mentales … et
dans leur esprit, le fait d’envisager cette hypothèse, c’est comme se
dévaloriser soi-même.
Or pour moi, il n’y a pas dévalorisation à
considérer votre CTC comme d’origine psychosomatique.
Car il y a des facteurs ou causes de
déclenchement de CTC, de stress ou d’angoisses qui peuvent être externes à
vous-même et dont vous n’êtes pas toujours responsables.
Par exemple, certains stress
post-traumatiques sont bien liés à des stress bien réels. Par exemple, quand
vous découvrez qu’une « amie », en qui vous avez toute confiance (et
que vous aimiez profondément), n’a cessé de vous trahir et qu’elle n’avait en
fait aucun respect pour vous [quand par exemple, cette personne n’a cessé de
vous répéter et de répéter à qui veut bien l’entendre « qu’elle vous aime
beaucoup », alors qu’en fait, elle a aucune considération pour vous et
pour qui que ce soi]. Et le choc que vous pouvez ressentir peut être immense.
Or je ne peux pas vous dire le nombre de
cas de trahisons ressentis par les malades, dans les récits dramatiques que
m’ont relaté les malades (lors de la hot line téléphonique de l’association),
ayant été à l’origine du déclenchement des céphalées des malades (cas de
confiance trahie par une mère, un père, un frère, un beau-frère, un
proche, un ami … Confiance trahie, par exemple, via des
attouchements sexuels, des menaces succédant à des entreprises de séduction,
des promesses non tenues, des ragots et diffamations (des coups de pieds à
l’âne) tenues contre vous par un proche, quand une personne cherche sciemment à
vous rendre paranoïaque et à vous faire passer pour un malade mental. Quand on
vous accuse à plusieurs reprises de faits graves que vous n’avez pas commis et
accusations contre lesquelles vous ne pouvez pas vous défendre. Les éléments
psychologiquement déstabilisant peuvent être aussi un manque d’amour ou
d’affection, un rejet constant de votre entourage … Les éléments qui peuvent
causer des chocs psychologiques violents peuvent être très variés (harcèlement
sexuel pervers … incitation au surmenage de la part d’une personne que vous
croyez un ami …).
Les causes déclenchantes
sont souvent une succession d’évènements négatifs ou destructeurs, qui vous
font douter de vous, vous rendent déprimé ou perpétuellement anxieux [vous
empêchent de dormir], vous font souffrir intérieurement jusqu’à un point
extrême. Or cette souffrance extrême _ dont vous n’arrivez pas à vous libérer
et à évacuer _ et dont la « soupape de sécurité » ou « le signal
d’alarmé » est justement la CTC, s’extériorise sous la forme la maladie
psychosomatique ou comme, dans notre cas, une CTC.
Derrière le kératocône, une cause cachée
peut être la souffrance psychologique infligée par la mère, bien une cause plus
cachée, l’influence extrêmement cachée ou délétère d’un frère qui ne cesse de
vous discréditer[1] …
Note :
sans toutefois, tomber dans les interprétations paranoïaques ou la thèse du
complot.
Bref, il faut éplucher les causes possibles
de vos CTC comme les pelures d’oignons ou comme les poupées gigognes des
matriochkas (un train peut en cacher un autre).
Suite à la rédaction de ce texte ci-avant,
un ami qui souffre, lui-même, de CTC écrivait :
« Ce courriel est à conserver Benjamin, je
trouve qu'il répond bien aux premières interrogations d'un patient... Il
suffirait d'y ajouter quelques causses suspectées de déclenchement des
céphalées: mauvaise posture, sauter des repas, stress lié au bruit ou à la
lumière... la cause "colère rentrée", souvent citée en anglais et/ou
en espagnol, me paraît aussi particulièrement à considérer.... Qu'en dis-tu ?
Bonne journée. ».
Ce à quoi je lui ai répondu, en lui livrant les quelques réflexions additionnelles par rapport au mail que j'ai envoyé ce matin aux malades.
4. Arriver à expliquer le lien entre « colère rentrée » et CTC
Il n’est pas facile de faire comprendre le lien entre « colère rentrée » et CTC ou un conflit intérieur _ entre a) le fait de vivre dans la violence intérieure, le ressentiment ou/et le désir de vengeance face à ceux qui vous ont fait souffrir, et la culpabilité de ne pouvoir s’empêcher de haïr ou d’avoir du ressentiment _ et b) une CTC (qui se déclencherait suite à ce conflit intérieur).
Ce que je sais est le cerveau et la personnalité d’un enfant est très malléable. Et que par un conditionnement « pavlovien », on peut, par exemple, conditionner l’enfant à :
1) A se culpabiliser (d’une façon négative et destructrice ou d’une façon excessive et en permanence) (ce que j’appelle la « culpabilisation induite conduisant à un comportement de culpabilisation permanente »).
2) A se dévaloriser ou à ne pas croire ne lui (ou à douter de lui en permanence) (trait de caractère que souvent il conservera à l’âge adulte et qui lui jouera des tous)
3) A avoir une conduite à risque ou suicidaire.
4) A avoir une conduite d’échec ou une névrose d'échec (comportement de nature inconsciente face à une situation de compétition angoissante, qui conduit le sujet à une mise en faillite de ses propres désirs. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9vrose_d'%C3%A9chec).
5) A vivre dans l’angoisse ou l’anxiété perpétuelles et les crises paniques à répétition.
6) Au masochisme.
Par le conditionnement d’un enfant, on peut aussi bien le transformer en
personne courageuse, valeureuse, remarquable, généreuse, ayant confiance en
elle, qu’en une personne veule, lâche, « minable », égoïste,
égocentrique ou enfermée dans une conduite d’échec[2].
Quand on est soumis à des humiliations, à des dévalorisations, des
injustices et à une culpabilisation permanentes / perpétuelles, on peut alors
développer, en soi, une grande colère et frustration intérieures, et être
envahi d’un puissant désir de vengeance ou de réparation (ou de justice).
Mais l’enfant sait que s’il cherche à se venger ou à se révolte face à la
personne, qui la fait souffrir (qui la torture moralement ou physiquement), il
sait qu’avec sa conduite de révolte, il devra alors s’attendre à subir de
terribles et violentes mesures de rétorsions de la part de la personne
narcissique (qui la persécute). Ce qui augmentera ensuite d’autant plus ses
angoisses intérieure et la peur face à la personne qui la maltraite. Donc,
cette personne sera encore plus obligée de garder pour elle (d’intérioriser) sa
frustration, sa colère, sa violence intérieure … Elle n’a pas de soupape de
sécurité pour l’extérioriser et s’épancher sa violence (cas de cette femme de
culture musulmane qui n’a jamais confié à qui que ce soit, ni à sa sœur, ses
souffrances, sauf à moi)[3].
Quand on ne peut se confier, confier à une personne de confiance ce que
l’on a sur le cœur, ce mal macère dans l’esprit, et ce n’est jamais bon pour
celui qui souffre.
La CTC ne se déclenche que si l’on est conditionné à se
culpabiliser, à s’autodétruire, à chaque fois qu’on veut se révolter (et
j’insiste sur ce point sur l’existence de formes de comportements induits
conduisant à la culpabilisation intérieure permanente, issues d’un puissant conditionnement
et pouvant être autodestructrice). Et donc, là le cerveau par le signal d’alarme
de la CTC, indique qu’à cette personne qu’elle est en danger psychique. C’est
la « cupabilisation induite » (ce mauvais conditionnement)
qui la source danger pour la santé psychique du malade.
Or dans le cas de H.E., sa famille veut la faire passer pour folle (alors
qu’elle n’est pas folle, mais plutôt déprimée) et le fait qu’on veut vous faire
passer folle et qu’elle est culpabilisée … tout cela provoque, chez elles, de
terribles souffrances morales ayant aussi une influence _ par leurs caractères
potentiellement destructeurs psychiquement sur le long terme _ dans le
déclenchement de sa CTC).
Est-ce que par ce texte, j’arrive à faire comprendre ma pensée ?
5.
Récuser la vision simpliste de la « psychiatrie
biologique »
Cette vision psychiatrique est issue des USA. Selon cette vision, si
un enfant est hyperactif, son hyperactivité a uniquement une cause biologique
et génétique. Et donc, on lui donnera un médicament pour corriger le
dérèglement biologique, comme par exemple un psychostimulant, tel la ritaline.
Selon cette théorie, tous les troubles du comportement chez l'enfant sont
biologiques (et donc il suffirait d’utiliser le bon médicament « presse
bouton » pour cibler le bon dérèglement ou la bonne maladie biologique).
Selon la vision de certains médecins, si une personne est fragile, « souffreuteuse », « dépressive » … elle le
sera à vie et donc doit pouvoir « bénéficier » du bon traitement
médicamenteux à vie (en général, ce seront des psychotropes).
Pour moi, cette vision est une vision très rédutrice
(très étroite d’esprit), qui ne tient pas compte de la vaste dimension
psychologique du malade et de son histoire.
Par exemple, comment peut-on être sûr que l’hyperactivité de l’enfant
n’est-il pas liée à une angoisse cachée chez lui, elle-même liée à son histoire
personnelle (ayant généré un syndrome abandonnique ou une sorte de stress
post-traumatique, suite a) à des carences affectives, b) des chocs psychiques
…).
On oublie aussi que bon nombre de dépressions peuvent avoir été précédés par
des épisodes ou des histoires personnelles assez négatives.
En plus ce que je crains que recourt un peu trop facile aux psychotropes (y
compris aux neuroleptiques) (surtout en France) ne soit un jour à l’origine
d’un scandale sanitaire. Ce n’est qu’une intuition personnelle, sachant que je
ne fais pas œuvre, ici, de science.
Par exemple, je crains que l’on découvre, un jour, que la prise à long
terme des hypnotiques détruisent irrémédiablement le sommeil des malades et que
d’autres médicaments comme les anxiolytiques ne favorisent à très long terme la
maladie d’Alzheimer ( ?) …
Ma conviction est qu’en France, on a recourt trop facilement à ces
médicaments (on en prend trop, parce que le corps médical les délivrent trop
souvent). Je pense réellement que ces médicaments ne devraient pas être pris à
la légère (ils ne devraient vraiment être prescrits que dans des cas graves
comme le cas des psychoses ou de dépressions graves ou les risques pour la vie
du malade sont réels).
Je pense que dernière une CTC, il y a la dimension psychologique du malade
(ses angoisses, ses culpabilisations …), son histoire. Par exemple, il
peut être déjà eu des comportements « addictifs »
envers les drogues (cannabis, alcool …), ou il a recouru trop souvent à des
drogues diverses y compris les médicaments psychotropes …
Pour moi, la « psychiatrie biologique » a du succès parce qu’elle
plus facile à pratiquer (par le recourt de médicaments
« presse-boutons » …, par une vision ultra simpliste ou simplificatrice
du fonctionnement de l’homme et de son cerveau, plus simple conceptuellement à
comprendre qu’une psychiatrie qui devrait faire intervenir la dimension
extrêmement complexe de la psychosomatique (les liens entre le biologique et le
psychologique étant malheureusement toujours complexes). Elle demande nettement
moins d’efforts intellectuels à comprendre et moins d’effort à pratiquer.
Or elle remet en cause des milliers d’années d’observation sur le lien
entre le biologique et le psychique (déjà observé par Hippocrate).
Et mes doutes sur l’utilisation excessive des psychotropes sont aussi liées
au fait que le lobbying des grands groupes pharmaceutiques poussent toujours
plus vers la promotion de la psychiatrie
biologique, à cause leurs propres intérêts financiers bien compris (celui
de vendre le maximum des médicaments).
Et à cause de cela, il a souvent des conflits d’intérêt entre ces laboratoires privés et les agences de sécurité du médicament (on
l’a vu avec l’AFSSAPS, renommée
depuis ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament
et des produits de santé), depuis le scandale du Mediator
… Car ce scandale aurait pu être révélé plus tôt sans ces conflits
d’intérêts).
En plus dans les études de médecine, on apprend souvent par cœur, on
n’apprend pas l’esprit critique. On n’écoute pas le malade, on préfère croire
les conclusions d’un article « scientifique », parce que justement,
il est « scientifique ».
Les médecins, étant très pris par leur activité professionnelle, n’ont
souvent pas le temps de faire une analyse critique de ces articles, sur les
conditions initiales ayant précédées à l’expérimentation décrite dans
l’article. Ces recherches et expérimentations prennent-ils vraiment en compte
a) les phénomènes d’attente, inconscients des auteurs ou attendus par le labo
médical qui a financé la recherche, sur le suivi ou non à long terme concernant
la prise de tel ou tel médicament ou psychotrope … b) la satisfaction du malade
face au traitement ?
En plus les dépliants séduisants accompagnés de cadeaux remis aux médecins
par les visiteurs médicaux (financés par ces mêmes laboratoires privés)
n’incitent pas alors les médecins prescripteurs à développer leur esprit
critique[4].
Si les médecins sont honnêtes et vraiment préoccupés par le bien-être de
leurs malades, ils devraient se poser ces questions.
6.
Sur les psychopathes
« On peut plus facilement
tromper les multitudes avec un grand mensonge qu'avec un petit »,
Adolph Hitler.
J’ose avancer que certains chocs psychiques très violents subis par les
malades sont liées aux comportements « pervers » ou
« psychopathiques » de personnes qu’ils ont rencontrées ou avec
lesquels ils ont vécu et qui ont été très négatifs avec eux (sur le long
terme).
J’avais déjà abordé la question dans un précédent courrier interne à
l’association. J’y ai été un peu réducteur dans ma description des psychopathes.
Car ils ont souvent de multiples facettes ou talents …
Certains paraîtront même extrêmement
séduisants, très magnétiques et tout le monde les aimera.
D’autres paraîtront simples, voire humble ou modestes, inoffensifs (ce
qu’ils ne sont pas du tout). D’autre encore sembleront envahi de bonté,
d’humanité pour les autres ou généreux (qualité qu’ils n’ont pas du tout).
Certains qui semblent rayonner _ sur tout leur visage _ d’une sorte de
ravissement intérieur, leur visage étant envahi d’un sourire angélique. Or
malgré cette apparence de bonté très déstabilisante, ils sont pourtant capables
de vous « planter un couteau dans le dos », tout en continuant à
paraître bon et bien intentionné à votre égard (il ne faut jamais oublier que
ce sont des comédiens remarquables, et qu’ils peuvent très bien simuler la
« sainteté »).
En plus, ils peuvent facilement changer d’apparence, avoir l’air tantôt
très gentil, tantôt très méchants. Ils peuvent être très complexes, très
déstabilisants et difficiles à suivre et à comprendre.
Leur psychopathie n’est souvent pas du tout détectable au départ[5].
Je rajoute que les psychopathes peuvent être « capables de tout ».
Elles peuvent conduire, par la séduction, le verbe, le charisme, à pousser des
gens normaux à assassiner d’autres personnes ou même à assassiner des millions
de personnes (comme dans le cas d’Hitler et Staline). Elles peuvent pousser
leurs adeptes à la guerre sainte, au Jihad …
Ces personnes ont un degré de valeurs morales égal à zéro. Elles n’ont
aucun scrupule. Elles sont souvent très « tordues ». Elles ont
souvent un fort désir de nuire à autrui. Ou sinon, elles empêcheront
systématiquement toute personne concurrente de mieux réussir qu’eux … voire élimeront
toute concurrence ou personnes qui leur auront fait de l’ombre (comme Hitler
avec Röhm[6], Staline avec Kirov,
Zinoviev, Kamenev, Toukhatchevski, Boukharine etc.).
Par exemple, pour détruire une personne fragile bipolaire, il lui répétera
sans cesse « tu souffres de schizophrénie » (alors que cette personne
fragile sait au départ qu’elle est bipolaire et non schizophrène). Le but de ce
harcèlement « silencieux » est de faire douter cette personne fragile
d’elle-même et de se croire folle, pour la pousser à la dépression ou au
suicide. Ou bien, il harcèlera discrètement une personne qu’il sait très
morale, y compris sur le plan sexuel, en lui faisant croire qu’il aurait
harcelé sexuellement deux femmes sur le lieu de travail _ faits qui seraient,
soi-disant, produits dix ans auparavant. Dans certains cas, elles prennent alors
systématiquement le contrepied des croyances de leurs victimes. Ces sont des
personnes psychologiquement très « malades » [i.e.
« psychopathes »].
Elles sont capables de mentir d’une façon jusqu’au boutiste
(jusqu’à la mythomanie), « jusqu’à la mort s’il le faut »
( ?), juste pour déstabiliser et nuire à autrui et pour éviter de se
dédire.
J'aoute encore que les psychopathes adorent les "raisonnements
circulaires" ou "auto-réalisateurs" (des raisonnements qui sont
en faits très malhonnêtes intellectuellement).
Car pour prouver, autour d'eux, qu’une personne est un « raté » (ou un
dégénéré), il fera en sorte que sa victime doute progressivement en elle et
qu’elle adopte de plus en plus un comportement d’échec. Et quand elle sera
parvenue à ses fins, elle pourra alors « proclamer » ou se vanter, auprès de
son auditoire, du fait qu’elle avait raison, en avançant des arguments du type
« vous voyez, je vous l’avais bien dit ».
C’est un peu comme les fanatiques religieux, qui partent du présupposé de
l’existence de Dieu, le mettant en avant comme axiome de base, et qui ensuite
font tout pour prouver alors que Dieu existe, à partir de cet axiome.
C’est justement pour que les malades ne se fassent plus se faire
« avoir » [abuser] face à eux et pour aider les à développer leur
esprit critique, que j’ai rédigé ce texte.
Il est très important que les malades développent en permanence leur esprit
critique pour ne plus se faire avoir.
Car si une personne vous semblent en permanence « bonne » avec
vous, mais que mystérieusement, en sa présence, vous avez l’impression de
souffrir, sans explication (ou/et que vous souffrez en parallèle du
déclenchement d’une nouvelle et mystérieuse crise de CTC), vous devez alors maintenir
vos sens en éveil et vous méfier.
Pour éviter d’être la victime de ces psychopathes et de souffrir de
terribles CTC, il faut toujours que les malades se renforcent psychologiquement
et s’efforcent devenir de plus en plus solides dans la vie … par des activités
positives, valorisantes et par des combats utiles afin d’être enfin reconnu à
leur juste valeur (sans excès d’éloge, ni excès d’indignité, ni plus, ni
moins ….).
Ils peuvent le faire par un travail intérieur (analytique et
comportementaliste), sur eux-mêmes, sur le long terme, travail qui demande des
efforts soutenus.
En attendant,
bon courage.
Benjamin LISAN
Président de l’Association
« Papillons en cage"
Tél.: 01.42.62.49.65 / 06.16.55.09.84
Association Papillons en cage (+) : http://www.cephaleesdetension.co.nr
(+) Association Française de Soutien aux
Personnes Souffrant de Céphalées de Tension Chroniques.
PS. Témoignage de la personne maltraitée psychologiquement citée plus haut :
Témoignage de Mme E. H. Elle a 38 ans. Elle habite à XXX (XXX km de Morbier). Elle a 4 enfants, dont elle n’arrive plus à s’occuper. Durant 2 ans, elle a eu des problèmes cutanés (éruptions ?), une sorte de psoriasis. On lui faisait des pansements avec une sorte de préparation à base de corticoïdes (sous la forme de conditionnement de 500 gr à 1 kg). Aucun soulagement (contrairement à un psoriasis ?). Pour laver chez elle, elle était obligée d’utiliser des gants de cotons puis de latex. Un dermato a fait une biopsie : cela ne serait pas un psoriasis ( ?). On ne sait pas ce que c’est. Elle n’avait plus d’ongle ( !). Maintenant, elle n’a plus rien aux mains et aux pieds. Mais il y a 3 ans, elle a commencé à avoir des céphalées de tension, au front au départ et maintenant aux yeux (et c’est épouvantable). Alors qu’avant elle n’avait jamais connu ce qu’était un mal de tête. Elle a 4 enfants, et elle n’arrive plus à s’en occuper. Elle pleure tout le temps d’être dans une telle situation. Elle vit depuis 3 ans un véritable cauchemar. Elle a l’impression de ne plus arriver à s’en sortir. Elle n’arrive pas à guérir ( ?). Elle prenait du Dialgirex (générique du Di-antalvic) mais cela n’a plus aucun effet. Elle voit un psychiatre, le docteur ?, qui lui prescrit du Cymbalta, paru en France en 2008, un antidépresseur pour un traitement de fond, qui aussi prescrit pour les douleurs neuropathiques du diabète (elle n’est pas diabétique). Cela fait 1 mois et demi, qu’elle en prend. Au début 60 mg, maintenant 120 mg / jour. Elle a l’impression qu’elle a encore plus mal. Avec ce médicament, elle dort encore plus mal. Elle dort plus tard. Normalement, elle dort 10 heures par jour. Elle fait une sieste l’après-midi. Avec ce médicament, elle m’arrive plus à faire la sieste. Ces douleurs sont très fatigantes et le fait de ne pas dormir fait qu’elle est encore plus fatiguée. En 99, elle eu un arrêt de travail pour congé parental (elle n’a jamais repris le travail). Elle a eu un mariage arrangé. Elle est d’une famille turque très traditionnaliste. Au début, cela semblait aller avec son mari. Son mari est macho, très dominateur (la dévalorisant). Elle a eu des problèmes avec son mari qui est dur et peu compréhensif (et encore depuis qu’elle a des maux de tête). Elle est séparée de son mari, maintenant. Mais toute sa famille lui fait le reproche de cette séparation. Elle est totalement seule, personne ne la soutient (elle est rejetée de toute sa famille). Sa mère le sait (et ne la soutient pas). Elle a 8 frères et sœurs. Son père ne le sait pas : 1) Parce qu’elle a une sœur qui est aussi séparée de son mari, et son père l’a tellement battue à cause de sa séparation, qu’il lui a cassé son bras, 2) Parce que son père, 70 ans, est malade. Elle vit du RMI et des allocations, avec 4 enfants. Elle a une petite aide financière de son frère footballeur au club de Sochaux (mais elle ne sait pas combien de temps durera cette aide). Son frère lui-même la critique. Elle ne voit plus personne et ne veut plus recevoir personne (quand sa mère vient, elle fait semblant de ne pas être là). Elle est totalement seule, isolée, elle n’a plus d’amie. Avant elle était très bien organisée et tenait un appartement très propre. Maintenant, elle n’arrive même plus à faire son lit ( !). Tout le monde lui reproche d’être couchée tout le temps. Elle n’a plus le courage de demander de l’aide. Ses enfants ne la respectent plus (et lui reproche d’être tout le temps couchée et de ne plus s’occuper d’eux). Hier, pour son enfant de 6 ans, elle n’a même pas pu aller acheter un gâteau pour son anniversaire (et sa sœur ( ?) lui en a fait le reproche). Elle sait qu’elle fait de la dépression (à cause de sa douleur). Elle a l’impression de vivre une situation terriblement injuste. Tout le monde lui reproche sa séparation et la critique. Elle a un RdV à XXX, le 30 janvier et avec un autre médecin le 2 février 2009. Cymbalta (2 x 120 mg). (Neurotin 300 à 900 mg (3600 mg)…). (Zonegra). |
Courrier que j’ai donné à cette personne pour l’aider à se sevrer de ses médicaments surtout du neuroleptique : Docteur, Cela fait 11 ans que les médecins et neurologues m’ont prescrit des médicaments … supposés me faire aller mieux (me faire dormir, me rendre moins anxieuse) … demande que j’avais faite suite divorce mouvementé, que j’avais entrepris, afin de me séparer d’un mari violent, qui me battait depuis 8 ans et du rejet, qui s’en est suivi, du fait de toute ma famille etc. Le fait d’avoir été menacé et rejeté par toute ma famille, parce que j’avais osé me séparer du mari que mon père m’avait imposé, quand j’étais jeune, et de m’être opposé aux tabous culturels turques traditionnels de ma famille, ont alors déclenché chez moi, il y a 11 ans, de terribles maux de tête et insomnies, liées à l’angoisse de la situation (j’avais quatre enfants, j’avais été toujours mère au foyer, je n’avais jamais travaillé et pas de métier, je n’avais aucune source de revenu, aucun appui …). Les médecins m’ont alors prescrit beaucoup de médicaments, beaucoup trop, les derniers, en date, étant le Zyprexa 7,5 mg, le Laroxyl 50 mg (que j’ai arrêté récemment), le Temesta 2,5 mg … Les conséquences de ces prescriptions ont été nombreuses et catastrophiques, entre autre : · Une prise de poids de plus de 30 kg (probablement avec le Zyprexa), · Le fait d’avoir envie de dormir, sans fin, toute la journée. Je suis constamment abruti, incapable de faire quoi que ce soit, y compris de m’occuper de mes propres enfants. · Or aucun de ces médicaments n’a diminué, d’aucune sorte que ce soit, la puissance de ma céphalée chronique. Pire, dès je tente d’arrêter ces médicaments ma céphalée s’accroit et devient épouvantable. · Je ne peux plus dormir sans l’aide du Temesta. Dès que je l’arrête, je suis pris d’insomnies totales. En conséquence, je suis devenue totalement dépendante (droguée) des médicaments que les médecins m’ont prescrits. Les médecins ont agi avec moi comme des apprentis sorciers. C’est la raison pour laquelle, je vous demande de m’aider à réaliser un sevrage progressif, en milieu hospitalier, durant au moins 2 semaines _ afin que ce sevrage me soit plus facile … afin de pouvoir me passer définitivement de tous ces médicaments et afin de supprimer ma dépendance (addiction) à leur égard. Et je souhaite après le sevrage, qu’on me fasse bénéficier d’un accompagnement psychothérapeutique à base 1) de séances de relaxation (biofeedback, training autogène ou autre etc.), 2) de séances de psychothérapies cognitives & comportementalistes (TCC). Je souhaite m’en sortir, mais, cette fois, uniquement par des moyens naturels. En vous remerciant pour votre compréhension, veuillez agréer, Docteur, mes meilleurs sentiments. Madame E. |
[1] Par expérience, je sais que les personnes perverses (narcissiques) et les « psychopathes » ou « sociopathes » peuvent être la cause de chocs psychiques très violents chez leurs victimes.
[2] J’irais même plus loin en affirmant, qu’on pourrait induire une « transsexualisation » artificielle, de l’enfant, si ‘on arrivait à le déstabiliser par rapport à tous ses repères … Mais là, peut-être vais-je trop loin ?
[3] Pourquoi, cette personne ne s’est jamais confiée à une personne de confiance ou à un membre de sa famille proche ? C’est une question qu’il faudrait comprendre.
[4] Combien de fois, je suis tombé sur des articles médicaux, par exemple, sur les essais cliniques de molécules _ telle l’Amitriptyline etc. _, que j’ai trouvé suspect (y compris sur leur propre façon d’expérimenter en double aveugle … ou sur la façon de conduire leurs expérimentation sans jamais écouter ce qu’avait à dire le malade
[5] Peu d'Allemands dans l’entourage d’Hitler l’ont soupçonné de psychopathie. Les rares exceptions sont : a) Le général allemand Ludwig August Theodor Beck, qui fut Chef d'état-major général de l'armée allemande jusqu'à sa démission en août 1938 [et qui se suicida après l'échec de l'attentat du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler, dans lequel il était impliqué] (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_Beck), b) Hermann Rauschning, homme politique allemand, membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands, Président du Sénat de Dantzig, qui démissionnera en 1935, fuira l'Allemagne [et qui publiera le livre "Hitler m'a dit", Paris, éd. Coopération, 1939] (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Rauschning).
[6] Hitler et les nazis se sont particulièrement acharnés, via diverses tortures psychiques et physiques, contre l'avocat juif Hans Litten, lors de son internement à Dachau, jusqu'à le pousser au suicide. Car durant l’été 1931, Hans Litten, un jeune avocat juif allemand, avait convoqué à la barre Adolf Hitler, alors en pleine ascension politique, et le contraignit à témoigner dans un procès d’activistes nazis. Un interrogatoire très mal vécu par le futur Führer, trois heures qu’il n’oubliera jamais et qu’il fera payer de sa vie à Hans Litten (Cf. le documentaire produit sous le titre The Man who Crossed Hitler (L’homme qui avait contrarié Hitler) par la BBC en 2011). Source : http://domomir.tumblr.com/post/42381708737/hans-litten-un-resistant-insoumis-pour-leternite