"Quand l'esprit guérit le corps"

Documentaire d’ARTE. Mardi 22 novembre 2011, à 20h40.

Retranscription de ce documentaire par Benjamin LISAN

Introduction à ces notes :

Ce documentaire peut intéresser les personnes souffrant de céphalées de tension chroniques.

Durant sa diffusion, nous avons pris un certain nombre de notes, retranscrites ici, en espérant qu’elles intéresseront ou seront utiles aux malades.

Note : par contre, nous n’avons pas eu le temps de noter les noms des personnes citées dans le documentaire.

L’association transmet ces informations, au cas où …. mais sans assurer la garantie du sérieux de ces techniques.

Contenu du documentaire :

L’homme est souvent réduit à ses symptômes. On oublie qu’il est un tout « corps et esprit ».

Note corps possède des forces génératrices.

Cette force est assurée par le cerveau (et par des fonctions que nous pourrons appeler notre « médecin intérieur »).

Au début du documentaire est présenté une personne, Franck XXX ?, qui suite à un stress intense, au travail, a commencé à développer des crises d’angoisse, d’anxiété, des douleurs de dos, des vertiges, des céphalées … et une arthrose très invalidante, qui handicapait ses genoux et qui l’a empêché de nager (alors qu’il était un grand nageur).

Cet état a débouché sur un « burn out » (ou surmenage grave).

Je me sentais finit

Ce malade a essayé des médicaments classiques (antistress), des pommades, injections, médicaments, même des massages, sans beaucoup de résultat.

Ce patient a été redirigé vers le « Service de Naturopathie et de médecine intégrative », entre les mains de médecins spécialisés, de la Clinique (Universitaire ?) d’Essen (en Allemagne), qui s’occupe de pathologies chroniques (asthme, douleur du dos etc.). Elle lui a apporté la solution.

Leur technique est d’appréhender les malades dans leur globalité corps et esprit, le tout étant indivisible.

Ce concept de médecine « corps-esprit » est encore unique en Europe : elle tient compte des dernières recherches sur le stress.

Dans cette médecine « corps-esprit », ces médecins utilisent, par exemple, une technique appelée « balayage corporel »[1].

C’est une technique de relaxation consistant à se concentrer à un instant présent sur son corps.

C’est aussi une technique de respiration qui agit sur le cœur et qui peut le ralentir _ le faire battre moins vite, comme le font certains moines bouddhistes (technique proche du Chi Gong et du Twin A ( ?) …). Cette méditation ( ?) a des effets positifs sur les sautes d’humeur, pour réduire la dépression, l’angoisse, le stress …

Il y aussi la « restructuration cognitive »[2] et le dialogue avec le patient.

Ces médecins font une évaluation de l’état du patient et éventuellement les évènements déclencheurs (ayant conduit à l’état de stress du malade).

Puis mettent en place un plan d’action … une stratégie pour que le malade puisse s’aider lui-même.

Le patient du début du documentaire a utilisé une technique de massage répété, appelé le « Gua Sha »[3], qui a déclenché chez lui un déclic ( ?).

Qui aurait un effet sur le dos, les hanches, les genoux, le cœur ( ?).

Le docteur neurologue et scientifique, Sara Lazar, du Meditation Research Center, du Mass General Hospital Harvard Medical School, et la psychologue H. ou Briltz ? Holtzer (du Boston Massachusetts General Hospital ?), ont montré que la masse de matière grise cérébrale augmentait avec des exercices de méditation pratiqués régulièrement (au contraire, le stress répété diminue cette matière grise). (Elle aide à la réparation cérébrale).

Selon B. Holtzer ( ?), la méditation permet de prendre du recul sur soi, de la hauteur, de prendre pleinement conscience de ce que l’on vit.

Selon elle, la méditation pratiquée régulièrement pourra ralentir le vieillissement du cerveau.

Gerald Hünter, de l’Heidelberg Hospital (Allemagne) (ou Centre hospitalier Universitaire de Heidelberg ou Heidelberg Universitäts-Kinderklinik) pointe l’importance de la confiance en soi, pour l’amélioration de la santé du malade.

Est alors présenté, dans le documentaire, le cas de Petra Hang ( ?), a qui l’on avait annoncé un cancer du sein, et qui a décidé de se battre (contre son cancer).

Son cancer était apparu suite à une série de coups durs :

1) La perte de son père,

2) Puis celui de son fils de 13 ans,

3) Enfin un grave accident de son mari.

Elle passait son temps à s’occuper de sa famille (sans s’occuper d’elle-même).

Elle a décidé de s’occuper d’elle-même et de reconsidérer les évènements du passé.

Elle a expérimentée la méthode TRUSS[4], utilisée en psycho-traumatologie et en « psychologie positive »[5].

Et elle a réussi à vaincre son cancer (en apparence définitivement).

Le sentiment de détresse, de désespoir (de stress, de tension) peut peser lourd dans l’évolution de la maladie.

La psychologue Christa Diegelmann, de l’ID-Institute für Innovative Gesundheitskonzepte de Kassel, utilise « l’alphabet du bien-être »[6].

A chaque lettre de l'alphabet, correspond une « action bien-être ».

Le docteur Ulrich Bingel de l’hôpital « Universitätsklinikum Hamburg-Eppendorf » a étudié l’effet placebo.

Au niveau du thalamus et du cortex vestibulaire, il y a une zone d’inhibition de la douleur.

Il faudrait éduquer ces fonctions « immuno-motrices » ( ?) pour contrôler la douleur (comme dans l’effet placebo).

Jana Jünger, de l’hôpital d’Heidelberg, spécialiste en cours de communication et d’interaction, indique à quel point le praticien doit être à l’écoute du malade, lui poser les bonnes questions, prouver qu’on s’intéresse au patient. C’est quand la confiance entre le patient et le médecin s’instaure, que la guérison peut commencer.

Il y a une « anamnèse » à entreprendre ; Sans prise en compte des aspects psychologiques et sociaux, on ne comprendra pas certains troubles somatoformes.

Or il faut comprendre ensemble ce qu’il vous arrive.

Dans la médecine actuelle, il y a des impératifs de réductions de coût qui sont mal menés (en général dictés par les départements de gestion financières des hôpitaux).

En réduisant cette partie écoute du patient, c’est l’inverse qui se produit, on augmente le coût totale du patient pour le système de santé (c’est à dire la Sécurité Sociale en France).

Utiliser le « médecin intérieur » ne coûte pas beaucoup plus cher (au système).

Le « bon esprit » ( ?) est remplacé par « l’esprit gestionnaire ».

Les coûts de gestion augmentent en fait, mais les patients guérissent de moins en moins.

L’oncologue _ radio-oncologue _ et hématologue Gerd Nagel (Gerhard Arno Nagel), de Zürich, avait découvert son propre cancer du sang (une leucémie)[7].

Et il s’est rendu qu’il travaillait tellement qu’il avait perdu le sentiment de sa propre identité.

Il a commencé à prendre du recul par rapport à son travail et tout en suivant sa chimiothérapie, il faisait des balades en forêt (prenait le temps de vivre).

Il a utilisé son « médecin intérieur » et il a réussi à vaincre son cancer (qui avait un mauvais pronostic).

Il a alors développé une médecine holistique tumorale, pour les patients qui suivaient une chimiothérapie (et créé une clinique pour cela à Zürich).

Sa thérapie développe chez le patient un processus constructif (en eux), en leur faisant prendre conscience de leurs forces.

En « s’accommodant » de la situation et en agissant dessus, il créé un état propice à la guérison (par une sorte de focalisation vers le mieux-être ( ?)).

Il ne donne pas de faux-espoirs aux patients (celle de la guérison absolue de son cancer, mais de la possibilité d’une amélioration).

Il remplace la peur par la confiance (en la thérapie ? ou en soi ?). Il parle de la « compétence du patient » (pour s’aider ?).

Il « donne au cerveau l’ordre de guérir » ( !).

Il utilise l’image de « l’avion de la guérison ». Si cela ne marche pas, risque de rechute.

Il y en soi des forces régénératrices potentielles, mais pas une garantie.

Il montre comment mener une vie normale (malgré son cancer ?).

Il a créé une « Fondation pour la Compétence du Patient » pour la mise en œuvre de ses idées, dont le renforcement du dialogue du professionnel de santé avec le patient[8].

Note pour les patients : M. Gerd Nagel vient de prendre sa retraite. Mais sa Klinik für runiorbiologie (Clinique de biologie tumorale) qu’il a fondée à l’Université de Fribourg en Brisgau, est toujours opérationnelle.

Fin de la retranscription

Benjamin LISAN

Présentation du documentaire sur le site d’ARTE-TV :

Quand l’esprit guérit le corps

ARTE, Première diffusion : le mardi 22 novembre 2011, à 20h40

ZDF (Allemagne, 2011, 52mn),

Année de réalisation : 2011
Réalisateur : Sabine Goette.
Date(s) de rediffusion: Vendredi, 25. novembre 2011, 10h00 et Mercredi 7 décembre 2011, 03h15.
Mercredi, 7. décembre 2011, 03h15

Thèmes: Documentaire, Société, Environnement & Sciences

Mots-clés : auto-guérison, médecine

Un gros plan sur les méthodes d'accompagnement médical alternatives, qui font appel au «médecin intérieur» qui sommeille en chaque être humain.

À chaque blessure légère, une petite coupure par exemple, nous constatons la capacité d'auto-guérison de notre corps. Mais cette aptitude se manifeste-t-elle dans des cas plus sérieux ? La médecine occidentale actuelle, axée sur la haute technologie et les traitements chimiques, souvent très spécialisée, semble faire peu de cas des solutions aussi simples et naturelles qu'un dialogue avec le patient.

Certains praticiens, persuadés de l'importance et de l'efficacité de la collaboration avec le "médecin intérieur" présent en chacun de nous, développent des méthodes d'accompagnement originales. Quelles que soient leurs différences théoriques ou pratiques, ces approches encouragent le patient à explorer sa propre voie de guérison.

Au-delà du profit personnel que chacun peut en tirer, l'ensemble de la société a tout à y gagner, en maîtrisant mieux le coût du système d'assurance maladie.

Vous retrouverez la vidéo de rediffusion du documentaire en cliquant sur ce lien : http://videos.arte.tv/fr/videos/quand_l_esprit_guerit_le_corps-4267406.html

Autre source : http://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/3074702-quand-l-esprit-guerit-le-corps/

[7] http://survivre-alzheimer.com/8_50notes.htm

Et Nagel G. et. al.: Patientenkompetenz: Begriffsbestimmung und prognostische Relevanz bei Krebs - Ergebnisse einer Umfrage. Deutsche Zeitschrift für Onkologie 36 110–117 (2004).

http://www.stiftung-patientenkompetenz.org (en allemand).

http://www.patientenkompetenz.ch (en allemand).

[8] De 1993 à 2003 Gerd Nagel a été directeur scientifique de la Klinik für runiorbiologie (Clinique de biologie tumorale) qu’il a fondée a l’Université de Fribourg en Brisgau. Il est dans une large mesure à l’origine de la Fondation pour la compétence du patient et est depuis 2004 gérant associé de la SARL « Geschäftsführender Gesellschafter der Competence Management ».

Son livre : La compétence du patient dans la médecine moderne, Que puis-je faire moi-même pour moi-même ?, de Annette Bopp – Delia Nagel –, Gerhard Arno Nagel, APMA.

Gerald Hünter, de l’Heidelberg Hospital (Allemagne) (ou Centre hospitalier Universitaire de Heidelberg ou Heidelberg Universitäts-Kinderklinik) pointe l’importance de la confiance en soi, pour l’amélioration de la santé du malade.

Le docteur Ulrich Bingel de l’hôpital « Universitätsklinikum Hamburg-Eppendorf » a étudié l’effet placebo.

[3] Sur le « Gua Sha » :

1) massage de la nuque Gua Sha

2) http://www.massage-zen-therapie.com/massage-gua-sha.html

3) http://www.actualite-francaise.com/articles/massage-de-la-nuque-gua-sha-techniques-bienfaits,1097.html

4) www.guasha.com/whatis.html

5) www.youtube.com/watch?v=rtEsZYBAkkM

6) www.youtube.com/watch?v=fOF9kvjDPsk