Les petites phrases assassines
Quelques exemples de phrases destinées à culpabiliser,
dévaloriser, et pouvant constituer un facteur déclenchant des céphalées de
tension chez des personnes fragiles.
Certaines personnes sont des êtres dominateurs, réussissant tout ce qu’ils entreprennent et ne se privant pas de le faire savoir aux personnes … qui ont moins « réussi » qu’elle.
Ils ont souvent besoin de s’affirmer au détriment des autres. Et ce ne fait pas toujours l’affaire de personnes de leur entourage souffrant de céphalées de tension
Les phrases assassines de ces
dernières sont souvent noyées ou dissimulées dans des phrases anodines. Le
problème est que ces piques repose toujours un fond de vérité (c’est pourquoi
elle font mal).
C’est la façon de les dire et
surtout la répétitivité de ces piques, qui peuvent déclencher des céphalées de
tensions chez la personne fragile.
Voici quelques exemples de ces
phrases assassines :
« tu es jaloux de la réussite des
autres »,
« tu
es frustré »,
« tu
te prends pour un martyr »,
« tu
te débrouille mal dans la vie »,
« tu
n’es pas très doué »,
« si tu n’existais pas, il faudrait
t’inventer »,
« tu vieillis mal »,
« tu
n’es pas dégourdi »,
« ha !
si je n’étais pas là [qu’est ce que tu deviendrais] … » …
« si
on n’était pas là pour t’aider »,
« qu’est
ce qu’on a fait au ciel pour avoir un tel enfant ».
« tu
ne réussiras jamais dans la vie ».
« il
y a ceux qui réussissent, les forts et il y a les ratés […] tu es un
raté et tu le seras toujours ».
Il existe une gamme infinie de phrases assassines destinées à se mettre en avant, tout dévalorisant autrui (voire pour cacher un forfait contre autrui, en « l’accusant alors de la rage »). Voici d’autres exemples encore :
1) Une personne a demandé à une
autre (qu’elle croyait être son ami), si elle pourrait s’inspirer de son site
Internet. Suite à un quiproquo, la première personne a supposé l’accord de la
seconde. Puis la seconde, en découvrant son site, a précisé
ensuite :
« A vrai dire, je ne veux pas
que tu reprennes mon [travail]. En plus le résultat [que tu as obtenu] n'est
franchement pas terrible … [ … ] Je n'ai pas envie qu'on fasse un amalgame
entre mon site et le tien, ni qu'on pense que je le parraine d'une manière ou
d'une autre, ni que j'en suis l'auteur. [ … ] il n'est pas convenable de
tirer le (long) boulot des autres pour se l'approprier. ».
2) Une personne X
écrit à une personne Y, une grande neurologue, pour lui demander ce qu’elle
pense d’un article traitant d’un sujet neurologique à faire paraître dans la
revue Z. Y invite au restaurant à X, et lui tire les vers du nez concernant cet
article. Y affirme à X qu’il n’a pas les compétences pour écrire cet article
[seule elle Y a les compétences]. Puis 6 mois après, Y publie, dans la revue Z,
son propre article _ sur le même sujet en reprenant les idées de l’article de
X, mais sans le citer à un seul instant. De plus pour enfoncer encore plus X,
elle décide de l’attaquer auprès de la revue Z (au même moment où elle publie
cet article dans Z), en envoyant un mail général à tous les membres du comité
de lecture de la revue Z, libellé de la façon suivante :
« Par
hasard, je tombe sur notre site sur un article de X.Y. intitulé :
« xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx ».
L’introduction : “Ce texte a été rédigé à la demande
d’un médium guérisseur connu. J’ai voulu répondre à son attente car il m’a
semblé intéressant de confronter les points de vue des médiums et
parapsychologues avec celui des scientifiques”. Fin de citation. Suit un
interminable développement ésotérique. Je m’insurge : que vient faire
une telle littérature sur le site de l’Association AAAAA ? Par quelle filière
est passée la diffusion d’une telle absurdité ? Comment est-ce possible
si ce n’est par l’absence de contrôle scientifique de nos publications ? Je
réitère ma demande d’un comité de lecture de la revue et du site. L’infiltration
tous azimuts des délirants demande une grande vigilance de notre part. QUI
au sein de l’association a décidé de diffuser cette absurdité ??? ZZ. ».
Liste de
phrases assassines à compléter …