Mythe de Sisyphe

 

Toute sa vie de personne souffrant de céphalées de tension, le malade a l’impression de vivre un mythe de Sisyphe permanent. A chaque fois qu’il croit être enfin sur la bonne voie de la guérison ou de la solution de son mal, qu’il pense « tenir le bon bout », l’espoir de la solution à son problème semble toujours reculer sans fin.

 

Voici ce qu’écrit nos membres : « Le problème est que ces moments

de rémission (d'effet placebo)  ne durent jamais (que cette embellie

passagère retombe toujours désespérément) et que, de fait, on vit dans un mythe

de Sisyphe sans fin. [ …] », « Je ne contrôle rien, ne maîtrise rien et ne suis pas parvenu à faire de  liens entre des événements ou des émotions précises et ces phases où les céphalées et les vertiges sont tellement prégnants que mes faibles espoirs disparaissent  aussitôt... Je me sens comme Sisyphe [ …] ».

 

Notes :

 

Tel que raconté dans l'Odyssée, la trop grande perspicacité le héros mythologique Sisyphe irrita les dieux qui le condamnèrent à porter un bandeau et à pousser éternellement au sommet d'une montagne un rocher, qui roule inéluctablement vers la vallée, avant que le but du héros ne soit atteint.

 

Le Mythe de Sisyphe est un essai rédigé par Albert Camus, publié en 1942, où l’auteur soutient que la vie vaut d'être vécue malgré son absurdité.

 

Depuis la publication de ce livre,  le fait de « vivre dans un mythe de Sisyphe », signifie que l’on vie une situation absurde répétitive dont on ne voit jamais la fin ou l’aboutissement.