Les chocs psychiques à l’origine de maladies psychosomatiques

 

Par Benjamin LISAN, le 14 avril 2014

 

Durant mes « séances d’écoute » des malades souffrant de céphalées de tension chroniques, j’ai souvent pu constater que l’installation durable et chronique de la céphalée de tension du malade était souvent liée à la répétition de chocs psychiques violents et agressifs.

 

La majorité de ces chocs sont liés aux contextes professionnels, familiaux ou sociaux : harcèlements professionnels, harcèlements moraux de « proches » au sein de la famille, menaces etc.

 

Je rencontre souvent, au niveau du profil psychologique de personnes souffrant de céphalées de tension, des personnes fragiles (ou fragilisées par la vie), souvent trop serviables, qui se font « marcher sur les pieds », qui ont du mal à se battre, à être agressives, à savoir défendre leurs propres intérêts. Elles sont souvent la « proie idéale » des prédateurs, des « pervers narcissiques », dans une relation « bourreau-victime-sauveur », au bureau, dans sa famille. 

 

Voici quelques exemples de témoignages sur les chocs psychiques subis, relevés dans le discours du malade, ayant pu causer le déclenchement de leur céphalée.

 

Harcèlements professionnels :

 

Une société, suite à une fusion avec une autre société, a décidé de se débarrasser de ses collaborateurs les plus vieux (ceux ayant plus de 55 ans), sans ménagement et au moindre coût, au prétexte qu’ils sont moins souples, productifs ou malléables que des petits jeunes qui débutent dans la vie active [et surtout qu’ils coûtent moins chers].

 

La société décide donc de dévaloriser le collaborateur, qu’elle eut « faire partir », en ne lui confiant plus que des missions dévalorisantes très en dessous de ses compétences. Ce procédé peut être appliqué longtemps, durant un an ou plus. C’est, par exemple,  pour ingénieur système, c’est ne lui confier plus que a) la mission d’alerter les chefs, par mails, quand les volumes disques, d’une salle informatique, sont saturés, b) installer à l’aide de tournevis et vis des machines (serveurs) dans leurs emplacements définitifs (racks ou tiroirs),  c) l’envoyer dans une mission d’opérateur de saisie, dans un endroit perdu au province, d) ou bien ne plus lui confier de mission, puis ne plus l’informer de quoi ce soi, e) lui faire changer constamment de missions (toutes ces missions étant toutes des petites missions) ou à des formations qui ne lui apportent rien pour ses compétences professionnelles … Le but de ce traitement « usant » moralement est de faire craquer le collaborateur et/ou le pousser à la démission ou à la faute.

 

C’est par exemple, d’abord, à son arrivée dans l’équipe, ne pas lui confier de travail (ou de mission claire). Ensuite, lui reprocher [agressivement], après 3 ou 4 jours après, qu’il ne travaille pas. Ensuite, faire vivre ce « collaborateur à virer » dans la peur du renvoi et de la perte de son emploi. Par exemple en lui faisant comprendre que « s’il n’était pas content, il n’a qu’à partir ».

C’est lui envoyer, auprès de lui, un autre « collaborateur complice », en apparence sympathique et amical, mais qui a juste pour rôle de le faire parler, de le provoquer à dire du mal du chef, et à le pousser à la faute. Ce collaborateur a surtout pour but de trahir le nouvel entrant dans l’équipe (en rapportant tous les dires du « collaborateur» au chef).

C’est, par exemple,  lors d’une l’opération importante à réaliser par le « collaborateur», le faire suivre constamment comme une ombre, par un autre « collaborateur complice », censé être son censeur ou son examinateur, ce dernier notant alors tous ses faits et gestes, dans le moindre détail, sur un cahier [afin de le déstabiliser et lui faire prendre confiance en lui].

C’est au milieu d’une série d’opérations, que pourtant il réussit parfaitement, la lui faire abandonner brutalement, puis lui confier une autre série de tâches à réaliser, au prétexte « qu’il n’y arrive pas » dans ses précédentes tâches.

 

C’est apprendre au collaborateur visé, le lendemain ou lundi suivant, dans un mail envoyé à tous les chefs et en copie à ce collaborateur, qu’il viré de la mission, parce qu’il n’a pas réussi l’opération, sa mission  ou par manque de résultat. Ce qui est un mensonge manifeste, contre le « collaborateur victime ». Ce mensonge et choc psychique peuvent alors être ressentis extrêmement violemment par le « collaborateur victime ».

Et c’est, pour ce chef, ensuite, de maintenir, ce mensonge, contre vent et marée, malgré toutes les preuves manifestes, juste pour faire craquer ce collaborateur. Et si ce collaborateur visé craque, par exemple en s’énervant en disant « connard » à ce chef (au téléphone), c’est alors, pour ce chef, le prétexte, pour informer le maximum de destinataires, dont des grands chefs, que, par exemple, « J’ai informé M. X  des difficultés rencontrées lors de cette opératio,n qui m’a en retour insulté de « connard ». ».

 

Autre exemple :

 

Le collaborateur Y est envoyé en mission, pour être le « backup » opérationnel de l’administrateur système du client Z, dans son travail, dans ses locaux.

Mais sur place, c’est, durant plus d’un mois ou durant plusieurs mois, faire en sorte que Z ne confie aucun travail à Y (et pour le rassurer, il lui répète, régulièrement, de lire une documentation volumineuse constituée de plusieurs milliers de documents, mais sans lui donner des consignes précises concernant les bons documents à lire plus spécialement). C’est lui refuser toute information sur l’architecture de la salle informatique.

 

Puis, c’est, pendant des semaines, faire que Z ne lui confie que des tâches d’un niveau de complexité très bas (comme faire des sauvegardes et uniquement des sauvegardes …).

C’est lui démontrer, par de longs discours de une à deux heures _ sous la forme de monologues n’autorisant pas la contradiction _, qu’il manque énormément de connaissances, relativement au domaine technique du poste que doit occuper Y.

C’est aussi lui confier des tâches techniquement impossibles à réaliser , destinées à lui faire commettre des erreurs informatiques ou des faute technique, par exemple, en le poussant à agir, vite dans la précipitation et sous pression (ou bien en le testant [ou en le soumettant à épreuves répétées] sans fin,  … mais sans jamais lui dire [qu’il le teste et le soumet à épreuve]).

 

C’est de lui reprocher, sans fin, la faute technique commise, dès qu’elle est commise (et la monter en épingle, par exemple, en lui en faisant le reproche au moins 15 fois, puis rapporter cette « faute » aux chefs).

 

C’est prendre prétexte de la faute, pour refuser désormais de lui confier des tâches, c’est l’empêcher sans cesse de prendre des initiatives, c’est obliger, sans cesse, Y à demander l’autorisation ou la permission à Z, pour toute chose.

 

C’est pour Z d’être constamment et profondément et totalement dans l’arbitraire envers Y.

Puis c’est  lui faire peur, en lui décrivant l’atmosphère du service ou l’esprit de ceux avec qui il va collaborer, comme hostiles : « ils sont tous des psychopathes » [« tout ce que tu feras pourra être retenu contre toi »]. En donner une vision paranoïaque.

 

C’est ne pas passer la connaissance à Y, ou bien la communiquer avec mauvaise volonté. Toute la transmission de cette connaissance est alors orale [rapidement communiquée], rien n’est jamais écrit. Y doit retenir, par cœur, immédiatement, toutes les paroles de Z, consignes ou informations (au risque sinon de les perdre ou oublier). Ou bien c’est transférer la connaissance, mais tellement vite, avec trop de connaissances en même temps, que Y a du mal à suivre. Puis c’est prétendre ensuite que si Y ne comprend pas, c’est parce que Y n’est pas doué ou pas assez curieux.

 

Puis, si Y remonte son mécontentement à sa hiérarchie (ou au chef de Z) au sujet du fait qu’il est désœuvré et que Z lui confie aucune tâche, c’est pour Z déclarer alors à Y « que désormais il ne lui fera plus confiance, qu’il l’a trahi   [dixit] …  que, il me confiera plus rien » ou bien « qu’il a été très bon avec lui, … en fait trop bon avec Y ». Puis c’est le fait que Z ne cesse de répéter à sa hiérarchie « qu’il a été en fait trop bon avec Y » [et que désormais, il ne le sera plus].

 

Puis durant un mois, c’est l’accusation par Z, que Y lui aurait menti sur son CV et que Y et son commercial, Nicolas, aurait volontairement « bidonné » le CV de Y. Ou encore, c’est mentir mordicus, en prétendant, par exemple, avoir donné un mot de passe d’un serveur, alors qu’il ne l’a jamais fait (puis prendre cela comme prétexte, pour ne plus le lui donner ensuite). Puis c’est aussi faire, sans cesse durant des jours, avouer à Y qu’il aurait « bidonné » son CV.

 

Quand, au bout d’un mois de ce « traitement », Y se révolte et lui dit que « à moins que je me trompe, mais il semble que tu me fais du harcèlement moral ». C’est alors le prétexte pour Z pour punir Y en lui disant :

 

1)      Qu’il ne mangera plus avec moi à la cantine (il ne veut plus me voir à sa table).

2)      Qu’il l’a trahi, qu’il est un traître.

3)      Qu’à partir de ce moment-là, il ne m’aidera plus … qu’ad minima.

 

Puis, c’est proférer à Y des paroles très menaçants sur son avenir dans l’entreprise.

 

C’est aussi faire croire que la sous-activité de Y est normale, Z prétendant alors si que quand Z avait été embauché par l’entreprise du client, il était resté 3 mois à ne rien faire d’autre que de lire de la documentation, durant sa période d’essai ( !). Affirmation qui s’est révélée fausse (une contrevérité).

 

La fin de cette mission :

 

C’est organiser une réunion, avec Z, Y et chef de service, affirmant qu’elle  n’est pas importante et que donc Z n’a pas besoin de prévenir et de faire venir ses responsables (côté SSCI) à cette réunion. Mais, durant cette réunion, c’est à Z et à ce chef de service de reprocher fortement à Y de ne pas savoir s’entendre avec Z et de ne pas s’intégrer à l’équipe.

 

C’est pour Z, durant la réunion, se poser en victime de Y, devant son chef, et affirmer que « Y l’a accusé de harcèlement moral, que l’accusation était grave, qu’il regrette désormais d’avoir été trop bon pour Y ».

 

Note :  ce genre de harcèlement moral (et pervers) peut être épuisant nerveusement et destructeur.

 

Les effets de ces chocs psychiques sont d’autant plus importants qu’on a utilisé l’effet de surprise pour les commettre.

 

Autre exemple :

 

T, le chef de Y convoque Y, au prétexte d’organiser la réunion d’avancement habituelle.

Mais au dernier moment T bifurque dans le bureau d’un grand chef, W.

 

Le grand chef W entre immédiatement dans le vif du sujet : « Y, depuis 1 ans, tu n’as que des missions que tu n’as pas réussie, donc en fait, c’est comme si tu étais au chômage depuis 1 ans. Or la société ne peut pas se permettre de payer une personne à rien faire durant 1 an. ». W rajoute alors que lors de sa mission [en tant qu’opérateur de saisie en province _ sa seule mission récente, justement réussie _] son taux d’erreur était élevé. Encore un mensonge.

 

Y défend son bilan professionnel face à W (et T, lui-même présent dans le bureau de W). Il relate :

« Lorsque, il a été en mission en province, il a du tout organiser, pour son séjour, et tout payer, d’avance _ train, hôtel, repas …  Sa société ne lui a fait aucune avance sur notes de frais (l’on ne lui a même pas proposé), avant son départ.  Or un chef a refusé de lui faire une avance sur notes de frais, prétextant que comptablement c’était trop tard[1].  Tous ces problèmes d’argent, lors sa mission en province, lui ont compliqué son séjour place. ». « Lorsqu’il était dans une sorte de chômage, au contraire, il a voulu retravaillé et il est même devenu moteur sur un projet développé en interne, dans sa société » […] « On l’a convoqué le dimanche soir, pour lui annoncer qu’il irait en mission en province, le lundi suivant ».

 

W a déclaré à Y que «  la seule chose qu’il voyait était que son « employabilité était désormais très faible, voire nulle », du fait que Y avait 59 ans. Que cela ne lui servait à rien qu’il continue à apprendre la technologie XXXXX, et que « Y ne ferait pas le poids face aux petits jeunes, qui seront plus agiles et apprenant plus vite que lui […] qu’il devait accepter une « rupture conventionnelle » qu’il n’avait pas le choix. Que cette rupture conventionnelle devait venir de lui. Mais que s’il se fait défendre par des syndicalistes jusqu’au-boutistes ou ceux qui sont dans la confrontation, comme M. M. ou P. B (deux jusqu’au-boutistes selon lui), alors il sera licencié tout de suite, « car il en a les capacités, il en déjà viré » [en donnant, alors, oralement, à Y, la liste des collaborateurs « récalcitrants », qu’il a déjà viré]. Que si par contre, il choisissait un certain P. du syndicat T.U. …, qui selon lui est le plus conciliant, avec lui [W], et avec lequel tout se passera bien … alors, avec lui, Y sera bien accompagné ».

W rajoutait qu’il n’avait rien contre lui, mais qu’il avait des obligations de gains financiers et de rentabilité.

 

Tous ces évènements, survenant depuis un an, peuvent conduire un collaborateur à être très fatigué, épuisé, déprimé, sans même qu’il s’en rende compte. S’il est fragile, la succession des chocs psychiques subis peuvent le pousser au suicide.

 

Durant toute cette période de soucis (voire de harcèlements moraux et professionnels), cette personne Y souffrait régulièrement de démangeaisons gênantes. Durant cette période, Y a pensé que ses démangeaisons étaient liées à des « acariens »[2] [3] [4]

 

Suite à l’entretien où W déclarait à Y qu’à « 59 ans, il était inemployable », s’étaient  déclenchés, soudainement et tout en même temps ( !), un ensemble de maux psychosomatiques intenses, ayant duré une semaine, dont :

 

a) une puissante céphalée de tension intense,

b) des crises d’eczémas associées à une crise de démangeaisons très douloureuse (ressemblant à une crise d’urticaire géante),

c) voire quelques crampes musculaires soudaines ( !).

d) une fatigue physique anormale (comme si Y était soudainement devenu un « petit vieux » et très faible physiquement).

 

Ensuite, durant la semaine qui a suivi, Y est tombé malade, ayant attrapé une forte angine … ce qui l’a conduit à un arrêt maladie.

 

L’explication de la cause du déclenchement de ces maux psychosomatiques soudains, est, selon l’auteur, le violent choc psychique, que vient de subir Y _ son patron venant de lui annoncer qu’il veut le virer à 59 ans (en le menaçant même s’il est récalcitrant), après 8 ans de bons et loyaux service, parce qu’il le déclare désormais « trop vieux ». Ce choc s’est donc alors « converti » en maux psychosomatiques. La douleur morale s’est transformée en maux physiques.

 

Autre exemple :

UU avait une « amie », AA, qu’elle aimait beaucoup, et à qui elle se confiait en toute confiance. Jusqu’au jour, où elle rend compte que « amie » relate à ses copines, tous les secrets que UU lui avait confiés, tout en se moquant d’elle (derrière son dos). Quand AA se rend compte qu’UU est au courant, AA, au lieu s’excuser, se moque encore plus d’UU (et fait preuve de réelle méchanceté ou volonté de nuire). Suite au choc de découvrir que AA l’avait trahi, une soudaine et forte crise de céphalée de tension s’est alors déclenchée, chez elle.

 

Autre exemple :

 

La famille d’une femme turque lui a imposé un mariage forcé avec un homme maltraitant qu’elle n’aime pas.

Au bout de 8 ans de vie commune, alors qu’elle a déjà eu 4 enfants avec cet homme, elle a le courage de divorcer de lui (malgré les menaces de son mari). Elle s’attendait que sa famille la soutienne. Mais au lieu que sa famille la soutienne, celle-ci l’accuse d’avoir « Sali l’honneur de la famille ». Elle est menacée ; On lui déclare « qu’elle est bannie à tout jamais de la famille ». Il lui dit personne ne la reverra plus jamais (que toute sa famille coupe désormais avec elle). Menace suivi d’effet. Cette punition est toujours en cours depuis 4 ans.

Cette femme, désormais seule, qui n’a jamais travaillé (elle était femme aux foyers), se retrouve dans une situation morale et financière catastrophique … De plus, sa famille, hostile contre elle, monte ses enfants contre elle. Ses enfants ne la respectent plus. Alors  commence à se déclencher chez elle d’abord des violentes crises d’urticaire ou d’eczémas, puis une violente céphalée de tension chronique, qui ne la quitte plus et qui la laisse totalement handicapée depuis des années.

Avec tous les psychotropes, dont les neuroleptiques, qu’elle ingurgite, elle a pris 130 kg. Elle a honte d’elle-même, de sa corpulence, elle ne veut plus se voire dans une glace, ne sort plus de chez elle, ne survit que par les aides sociales de sa ville, pour les femmes seules et enfants (et une aide d’un frère, qui la culpabilise, mais l’aide financièrement de temps en temps).

 

En conclusion :

 

Le déclenchement de beaucoup de maladies psychosomatiques (crises d’urticaire ou d’eczémas,  céphalée de tension chronique, lombalgie, colopathie fonctionnelle, colon irritable, voire fibromyalgie …)  semble être liées à une série de  d’agressions ou de chocs psychiques violents ou ressentis comment violents[5], et aussi à l’effet de surprise ressenti par le malade, associés au niveau de stress[6] que le choc a induit chez lui.

 

Certains chocs traumatiques peuvent créer un état de panique et un terrain dépressif induit important, qui seront, à leur tour, à l’origine de surmenages ultérieurs. Or l’on sait que les surmenages peuvent être causes des céphalées de tension particulièrement rebelles à tout traitement et conduire à différents disfonctionnement physiques[7] plus ou moins graves _ états de fatigues chroniques, maladies cardio-vasculaires, diabètes, déclenchement soudain de maladies auto-immunes _ scléroses en plaques, lupus … _ ou de cancers. Des cancers peuvent, d’ailleurs, être eux-mêmes déclenchés par des épisodes de graves dépressions[8].

 

Note : Ces chocs peut être, par exemple, des épisodes d’abandons affectifs dans l’enfance, qui ont créé un profil abandonnique chez le malade (le malade vivant dans la crainte, souvent inconscient, de l’abandon affectif, y compris avec son compagnon ou compagne).  Cela peut être aussi des épisodes de maltraitances psychiques, associés à des épisodes de dévalorisation morale systématique de l’enfant, par ses parents ou proches, peu compatissants et ne sachant communiquer, avec l’enfant, qu’avec des paroles blessantes, telles : « personne ne t’a attendu sur terre », « tu nous fait tout le temps honte, qu’est-ce que l’on a fait au bon Dieu pour avoir un enfant comme toi », « tu ne feras jamais rien de bon dans la vie, tu seras éternellement un raté. Il n’a jamais rien de bon à attendre de toi », « tu es anormal, tu es taré » etc.

 

Annexe1 : Réflexions sur l’origine de certains cancers :

 

Je reste aussi persuadé que certains cancers peuvent être provoqués par des causes psychologiques _ voir, d’ailleurs, les 2 articles ci-dessous sur ce sujet :

 

·         Le cancer peut-il être provoqué par des causes psychologiques ?, http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/cancer/18_le-cancer-peut-il-etre-provoque-par-des-causes-psychologiques.php3

·         Cancer: le stress pourrait accélérer la formation de métastases, http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=cancer-stress-pourrait-accelerer-formation-de-metastases_20101008

 

Donc de mon point de vue personnel, les chocs ou agressions psychiques (surtout quand ils / elles sont répété(s)s) ne sont jamais anodins pour la santé physique du malade. Elles / ils peuvent avoir des conséquences graves sur la santé de la victime de telles pratiques.


 

 

 

Annexe 2 : L’exemple de l’escroquerie suivi du harcèlement téléphonique d’un escroc africain :

 

En Afrique, il existe énormément d’escrocs « cybercriminels », certains organisés en mafia, autour des cybercafés du quartier de Treichville, à Abidjan en Côte d’Ivoire, ou ceux de Lagos au Nigéria.

 

Une victime a été approchée, durant 3 ans, par un de ces escrocs, Daniel. Ce dernier lui a fait croire, qu’il dirigeait une association humanitaire africaine locale, cherchant sincèrement à aider ses compatriotes à les sortir de la pauvreté et à diffuser les règles du développement durable, dans son pays. Régulièrement, il a mis en scène une trentaine de membres de l’association _ sincères ou complices _ et les a pris en photos, en train de jardiner, de balayer etc., photos qu’il envoyait ensuite à sa victime.

Durant ces trois années, Daniel lui a aussi assuré de son « amitié indéfectible » et de sa reconnaissance, pour tout le soutient que Y lui apportait régulièrement _ en particulier, pour un soutien moral, financier et matériel ininterrompu.

Puis, Daniel a orienté, petite à petit, Y a venir livrer et installer, dans son pays africain, une petite salle informatique pour son association.

Finalement convaincu du sérieux de l’entreprise de Daniel, en mars 2014, Y s’est rendu sur place avec le matériel déjà acheté en France et a acheté le reste du matériel informatique, sur place, et l’a offert à « l’association » et à Daniel.

Daniel a alors refusé toute cérémonie officielle de remise du matériel à l’association (prétextant les craintes de vols, si l’arrivée du matériel sur place se savait dans le quartier). Sur place, tous les « membres » avaient été très gentils avec lui. 

Mais quand à son retour en France, Y veut s’enquérir du devenir de son cadeau … l’escroc X lui a alors fait comprendre, entre les lignes, qu’il ne le respectait plus du tout. Puis devant l’insistance de Y, qui ne comprenait toujours pas, Daniel a « monté » alors de associations contre Y (au travers d’une sorte de « cabale »).

Y, comprenant enfin, a alors eu l’impression d’avoir été trahi par son « ami » Daniel. Puis, pour lui faire bien comprendre à Y qu’il s’est bien fait escroqué, Daniel l’a harcelé ensuite, sans cesse, durant 6 mois, téléphoniquement ou par mail (sans cacher ses menaces), proférant, par exemple, des menaces de mort telles :

 

« Ne penses pas que tu vas couler mon association. Tu viens de te plonger totalement, car mon Dieu que j'adore du fond de mon cœur te prendra en charge. Je vais répondre, à tous en copie. Si tu ne rebrousses pas chemin Ben, tu vas le regretter a jamais. Je te le jure car j'ai un Dieu qui prend ma défense »[9].

 

« Y, je n'ai peur de rien, mais j'ai un Dieu qui combattra pour moi. Ce n'est moi qui vit, mais le Christ qui vit en moi. Beaucoup se lèveront contre moi, mais au nom du Christ, je les taillerai en pièce. Je te le jure. Continue. Si mon Dieu que j'adore veut agir, c'est comme cela qu'il endurcie le cœur de mes ennemis. Je suis mille fois content. Si je ne prends pas le déçu, je vais cesser d'adorer mon Jésus ressuscité. C'est de ta chute. Tu veux maintenant payer tout ce que tu as fait pour les autres. Oui c'est l'heure, je vais te réduire à zéro. Tu peux signer tous les contrats diabolique de ce monde, je vais prendre le déçu. Je te le jure. ».

 

« Tu peux écrire tout ce qui t'arrive à la tête. Tu n'auras pas gain de cause. Je te vois actuellement sur une grande pente. Tu vas totalement chuter.  Naturellement, tu vas chuter devant tout le monde. Je te le jure. ».

 

Comme Y a soutenu, sans discontinuer durant 3 ans, Daniel, et qu’il a laissé dans l’affaire et à Daniel, plus de 4000 €, de sa poche, pour l’achat du matériel informatique et divers, et que, pour seule récompense, il avait alors reçu des menaces de morts régulières, proférées par Daniel, … Y s’est senti trahi par de Daniel et a subi un choc assez fort.

 



[1] Ce qui était exact. Mais le problème était que le découvert sur son compte bancaire, du collaborateur, allait déjà au-delà de - 700 €. Le second problème était surtout un manque de volonté de l’entreprise pour trouver rapidement une solution alternative.

[2] Fort de sa croyance, il avait alors aspergé son lit, mes draps puis ses vêtements avec un acaricide « Fulgator – Halte acarien», puis un autre « Pranarôm – Spray anti-acarien».  Mais cela n’avait pas marché. 

[3] A base de perméthrine.

[4] A base d’huiles essentielles de cannelle de Ceylan et de Chine, d’orange douce, de citronnelle, de menthe poivrée et de niaouli.

[5] Et souvent mal ressentis par les malades.

[6] Et à la production de cortisol.

[7] Qu’on peut encore dénommer aussi « dérèglements somatiques ».

[8] Ces derniers induisant, me semble-t-il, chez le malade, un terrain immunodéprimé favorable.

[9] Note : En rouge, les phrases de menaces, en violet, les phrases mégalomanes.