Céphalée de tension
Extraits
de l’Aide-mémoire N°277 Céphalées, de Mars 2004.
Organisation
mondiale de la Santé (World Health Organization).
On connaît mal le
mécanisme des céphalées de tension, pourtant considérées de longue date comme
d’origine musculaire. Elles pourraient être liées au stress ou à des problèmes
musculo-squelettiques cervicaux. Il existe des sous-types distincts de
céphalées de tension. De très nombreuses personnes souffrent de céphalées de
tension épisodiques, telles les crises de migraine, qui ne durent généralement
guère plus de quelques heures mais peuvent persister plusieurs jours. Les
céphalées de tension chroniques, l’un des syndromes céphalalgiques quotidiens
chroniques, sont moins courantes que les céphalées de tension épisodiques mais
elles sont présentes de façon quasi permanente, parfois pendant longtemps.
Cette variante des céphalées de tension est beaucoup plus incapacitante.
Dans ces deux cas, les céphalées sont d’ordinaire légères ou modérées et
généralisées, bien qu’elles puissent être unilatérales. Elles sont ressenties
comme une pression ou une tension, comme un bandeau enserrant la tête,
irradiant parfois jusqu’au cou ou depuis cette région. Elles ne présentent pas
les traits spécifiques de la migraine ni ses symptômes d’accompagnement.
Les céphalées de
tension apparaissent souvent à l’adolescence, affectant trois femmes pour deux
hommes, et elles atteignent leur pic à la trentaine. Les céphalées de tension
épisodiques, signalées par plus de 70% de certaines populations, sont les
céphalalgies les plus répandues. Leur prévalence oscille considérablement. Des
études en communauté réalisées en Afrique indiquent, par exemple, que la
population affectée ne représente guère plus de 1,7% mais ce résultat peut être
en grande partie attribué à une attitude culturelle concernant la déclaration
d’une affection relativement mineure. Les céphalées de tension chroniques
affectent 1-3% des adultes.
Pour plus
d'informations:
WHO Media centre
Téléphone: +41 22 791 2222
Courriel: mediainquiries@who.int
Source du
document : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/