Articles et Documentation sur les céphalées de tension trouvées sur Internet

 

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Ces articles sont livrés ici en vrac, sans classement, dans l’ordre chronologique de leur découverte sur Internet.

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supérieure à 4 heures : beaucoup plus fréquentes, il s’agit des céphalées de tension chronique.

www.paris-nord-sftg.com/rev.pres.cephalee.chronique.quotidienne.0210.php3 

 

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La céphalée par tension nerveuse

 

Aperçu

Un mal de tête est la forme de douleur la plus répandue. Au cours d’une année, 90% des hommes et 95% des femmes éprouvent un mal de tête. Chaque année, plus de 50 millions de Nord Américains consultent leur médecin au sujet de maux de tête, et presque tous prennent de temps à autre des comprimés contre les maux de tête disponibles sans ordonnance. Les céphalées par tension nerveuse représentent le type de mal de tête le plus commun, touchant 8 personnes sur 10 .

 

Causes

On a déjà cru que les céphalées par tension nerveuse étaient le résultat de muscles contractés au niveau du visage, du cou et du cuir chevelu – une réaction entraînée par l’incapacité à gérer efficacement le stress. Mais des recherches plus récentes ont quelque peu modifié cette opinion. Quoique les experts médicaux ne puissent pas encore préciser la cause exacte des céphalées par tension nerveuse, plusieurs estiment que les taux de sérotonine et d’endorphine pourraient jouer un rôle. La sérotonine est une substance chimique dans le cerveau qui règle les messages de douleur. Votre cerveau et votre moelle épinière produisent des endorphines—qui sont des analgésiques naturels. Lorsque le taux de ces substances est plus bas qu’à la normale, vous ressentez plus de douleur.

Les médecins ne comprennent pas encore complètement ce qui entraîne un changement de ces substances chimiques dans votre cerveau, mais des facteurs tels qu’une mauvaise posture, le stress, la dépression et l’anxiété semblent être des éléments déclencheurs importants chez les plupart des gens qui souffrent de céphalées par tension nerveuse.

 

Symptômes

L’intensité de ce type de mal de tête varie de légère à modérée, avec une douleur ressemblant à un étau emprisonnant le front, les tempes et l’arrière de la tête.

Il existe trois catégories différentes de céphalées par tension nerveuse, selon leur fréquence.

Épisodiques – Les céphalées qui surviennent rarement, moins d’une fois par mois, sont épisodiques. Ces maux de tête sont habituellement déclenchés par un stress temporaire, de la fatigue ou un événement émotionnel. Ils disparaissent habituellement rapidement, avec ou sans analgésiques disponibles sans ordonnance.

Fréquentes – Il s’agit de céphalées par tension nerveuse qui surviennent au moins une fois par mois, mais habituellement plus fréquemment.

Chroniques – Si vous souffrez de céphalées par tension nerveuse presque tous les jours, à différents degrés de douleur, sur de longues périodes de temps, vous appartenez probablement à cette catégorie. Les céphalées chroniques par tension nerveuse surviennent 15 jours par mois ou plus chez les personnes qui souffraient peut-être de céphalées épisodiques auparavant. Elles sont généralement plus douloureuses tôt le matin ou en fin de journée. Voici d’autres symptômes :

La plupart du temps, les céphalées ne sont pas graves et n’indiquent habituellement pas une maladie sous-jacente. Mais il arrive en de rares occasions que la douleur soit un signe d’un état grave, tel qu’une tumeur ou un anévrisme au cerveau (rupture d’un vaisseau sanguin affaibli). Si vos céphalées vous préoccupent ou si vous manifestez l’un des symptômes ci-dessous, vous devez obtenir immédiatement un traitement médical :

Traitement

Pour traiter une céphalée par tension nerveuse, il peut suffire de s’étendre, d’appliquer une compresse froide ou chaude, ou de prendre un long bain ou une douche chaude. Vous pouvez obtenir du soulagement en prenant des analgésiques sans ordonnance tels que l’aspirine, l’acétaminophène ou l’ibuprofène. Si vous décidez de prendre des analgésiques, prenez-les seulement lorsque cela est absolument nécessaire et essayez de prendre la dose la moins élevée. Les enfants fiévreux ne doivent pas prendre d’aspirine car cela peut entraîner le syndrome de Reye, une maladie qui peut menacer la vie.

Si les analgésiques sans ordonnance ne fonctionnent pas, votre médecin peut vous prescrire un médicament plus approprié afin de réduire la gravité et la fréquence de vos céphalées. Les anti-dépressifs tels que l’amitriptyline et la nortriptyline en plus petites doses ont démontré leur efficacité à traiter les céphalées par tension nerveuse. Il n’est pas nécessaire d’être dépressif afin d’utiliser ces médicaments, ni pour qu’ils soient efficaces. Un essai récent démontre qu’une thérapie de gestion du stress fonctionne aussi bien que ces médicaments.

Si vous estimez que l’anxiété, la dépression ou le stress puisse être la cause de vos céphalées, les analgésiques ne feront qu’offrir une solution d’urgence.

 

Prévention

Bien que des médicaments puissent réduire la douleur causée par les céphalées par tension nerveuse, ce n’est qu’un soulagement temporaire. En bout de ligne, un changement du style de vie est la meilleure façon d’éviter ces céphalées. Voici des conseils afin de vous aider à prévenir ou à réduire vos céphalées :

 

Relaxez : Si vous n’êtes pas certain de la façon de relaxer vos muscles efficacement, inscrivez-vous à un cours de relaxation ou procurez-vous des livres ou cassettes qui vous montreront les bonnes techniques. Plusieurs personnes optent pour le yoga et la méditation comme une façon efficace de relaxer et de réduire le stress.

Faites de l’exercice : De l’activité physique régulière telle que la marche, la course à pied, la bicyclette et la nage peut aider à réduire le stress, l’anxiété et la dépression. De l’exercice régulier augmente également les endorphines dans votre corps qui agissent comme des analgésiques naturels.

Appliquez une compresse froide ou chaude : Il arrive parfois que l’application d’une compresse froide ou chaude sur votre tête permette de soulager la douleur. Enveloppez toujours la compresse dans une serviette afin de protéger votre peau. Les coussins chauffants électriques et les bouillottes sont également de bonnes solutions.

Prenez un bain ou une douche chaude : Il suffit parfois de prendre un bain ou une douche chaude afin de dissiper le stress dans vos muscles. Vous pouvez également utiliser une compresse froide ou chaude dans la baignoire.

Dormez : Faire un somme ou se coucher plus tôt peut également faire des merveilles pour un légère céphalée. Il arrive souvent que le sommeil soit la meilleure solution.

 

Source : La céphalée par tension nerveuse, Santé Ontario (Canada),

http://www.santeontario.com/Conditions/C/La_cephalee_par_tension_nerveuse.htm

 

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La douleur de la céphalée de tension est moins intense et plus liée à des causes psychiques que dans les autres céphalées , c’est pourquoi on orientera plus facilement ce type de personnes vers des traitements alternatifs de type relaxation . Les céphalées de tension  sont souvent l’objet d’une auto-médication (analgésiques en vente libre). Les céphalées de tension seules ou accompagnées de migraine (migraine transformée) vont souvent de pair avec une chronicisation du problème. Cela explique que ce type de céphalées corresponde souvent à une intoxication par abus de médicaments (automédication + chronicisation).

Corinne Goffaux-Dogniez

Docteur en kinésithérapie

Membre de la Société Belge de Sophrologie et de Relaxation

http://www.servimed.be/select/gp05104.htm

 

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Les céphalées de tension reste un chapitre très important de la classification. On y distingue : les céphalées de tension épisodiques rares, les céphalées de tension épisodiques fréquentes, les céphalées de tension chroniques, et les céphalées de tension probables. Dans chaque catégorie, il existe des sous-types comme la céphalée de tension épisodique rare avec hyperesthésie du cuir chevelu.
Un chapitre s'intéresse aux « Cluster Headache » et autres « Trigeminal Autonomic Cephalalgias ».

Céphalée de tension, y compris:
Céphalée de tension épisodique peu fréquente
Céphalée de tension épisodique fréquente.

 

Les possibilités du traitement de fond

 

L'emploi de la toxine botulinique a également été abordé. Cette modalité thérapeutique a été utilisée en cas de céphalées de tension ou de migraine, mais les travaux présentés doivent, là encore, être confirmés.

 

11e Congrès de l'International Headache Society,
13-16 septembre 2003 – Rome, & QUOTIMED

http://www.esculape.com/neurologie/cephalees_classification.html

 

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Hôpital universitaire de Genève :

http://www.hug-ge.ch/www/fr/webhug.nsf

 

Les enfants aussi souffrent de migraines
Moins fréquentes que chez l'adulte, elles peuvent causer souci dans la vie quotidienne.
Giuseppe Costa / HUG

http://www.hug-ge.ch/www/fr/webhug.nsf/html/frame2?OpenDocument&url=http://www.hug-ge.ch/www/fr/quoi.nsf/0/0F0DE374D69214AFC1256EAC00286F94?OpenDocument&style=TribuneDeGeneve

 

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… complexité de la pathologie et, par voie de conséquence, la complexité et la multitude des traitements possibles. Chaque patient peut espérer une amélioration, mais il lui faudra faire preuve de patience et de persévérance.

Les céphalées de tension sont fugaces, imprévisibles ou prévisibles, étranges, d’une intensité différente chez chaque personne, se positionnant à des endroits différents (partie inférieure et postérieure de la tête, le long de la tempe, derrière le front, rarement à la voûte supérieure du crâne).
Différentes causes peuvent engendrer ces céphalées entraînant parallèlement des contractures musculaires de la base du crâne et de la figure.
Que les tensions soient de type mécanique, inflammatoire, alimentaire, digestif, circulatoire, traumatologique, psychologique ou allergique, elles sont la manifestation d’un autre trouble dans l’organisme qu’il faut traquer. Si l’organisme nous tire ce signal d’alarme extrême, c’est que d’autres phénomènes de tension se sont manifestés antérieurement et nous n' y avons pas fait attention.

Mon expérience professionnelle me permet d’affirmer qu’il existe des solutions à cette pathologie, le tout est de travailler par étape.

La première étape est de prendre un rendez-vous chez un neurologue spécialisé dans le domaine de la douleur : ce premier rendez-vous est toujours plus ou moins éloigné dans le temps. Ce temps ne sera pas perdu puisqu’il faudra établir journellement la situation de son état de santé.

La deuxième étape consiste à faire son propre petit bilan, son évaluation, inscrire chaque jour :
a) le type de douleur (fulgurante, pincement, tornade, déchaînement, coup de couteau, tempête, étourdissement, étau, picotement, ...)
b) l’intensité de la douleur (pour cela établir une échelle de 0 à 10, 0 étant une "non-douleur" absolue et 10 étant la céphalée la plus violente)
c) le moment de la 1ère, 2ème céphalée (la nuit, au lever, dans la matinée, la journée, au travail, lors de réunions, lorsqu’on rentre chez soi, le soir en lisant ou en regardant la télévision), bref les moindres petits détails ont leur importance afin de déceler une petite piste.
d) la technique utilisée pour diminuer voire stopper la céphalée (médicament, promenade, relaxation, gymnastique, sport, régime alimentaire...)
Tous ces éléments constitueront une aide précieuse pour le médecin.

La troisième étape sera sans doute déterminée par le neurologue qui prescrira, peut-être, des examens et établira le diagnostic. La batterie d’examens ne manque pas, mais cela permettra d’éliminer beaucoup de causes.

Durant la quatrième étape, un traitement sera proposé. Dans ce domaine, il y également beaucoup de solutions, mais hélas, chaque situation étant différente, il est très difficile de trouver, du premier coup, la solution idéale. Il faudra essayer encore et encore, tout en continuant à dresser son échelle de bilan personnel.

Quelles sont les thérapies actuelles ?
- L’ostéopathie, connue de plus en plus du public, est une technique qui paraît barbare mais qui, en fait, interroge manuellement la structure osseuse de l’organisme. Elle permet, par manipulations, de repositionner la colonne vertébrale fortement sollicitée à notre époque. Elle permet également d’investiguer des organes, par voie externe.
- La kinésiologie est une technique qui interroge également le corps.
- La sophrologie : technique de relaxation se basant sur le positif d’un individu. Elle peut se pratiquer en coucher, assis, debout, seul, en groupe, avec l’aide de quelqu’un ou non.
- Les anti-douleurs : facile d’accès, la douleur disparaît ou diminue. Efficace en tout point, mais attention à l’accoutumance.
- La physiothérapie : ultrason, radar, fango, glace, compex, tens, tous ces appareils sont utilisés chez les kinésistes. Travaillant par chaleur / froid, électricité, électro-stimulation, leur but est antalgique et circulatoire. Traitement efficace mais long.
- La fibrolyse par crochetage.
- La technique manuelle énergétique associée à des techniques classiques est la thérapie que j ‘utilise maintenant depuis à peu près deux ans.

Technique manuelle énergétique
Le point de départ de cette méthode est une nouvelle technique de massage appelée «Thérapie manuelle Energétique » imaginée par Joëlle Thirionnet, psychologue de formation. Il s’agit d’une manœuvre englobant la relaxation coréenne, le massage californien, le shiatsu, le drainage lymphatique et la réflexologie plantaire. Cela apporte un bien-être généralisé étant donné que l'on masse l’ensemble du corps.
Le problème réside dans le fait que le massage dure une heure voire une heure et demie. Or, un traitement classique de kiné s’effectue en une demi-heure.
J’ai donc abandonné cette façon de soigner et mis au point la technique suivante.
Le massage s’effectue à mains sèches et/ou avec des huiles essentielles. Le patient est couché, ferme les yeux ou non. Les mains parcourent la ceinture scapulaire (épaules), la nuque, le visage, le crâne, les cheveux. Elles investiguent et soignent, détendent les points douloureux englobent un tout et ne cherchent pas une localisation spécifique. Rappelons que la céphalée est un signal d’alarme de l’organisme se trouvant à son terminus, et précise qu’il y a un problème quelque part.
Ce massage s’applique en douceur, le plus lentement possible. Les points sensibles et douloureux seront à peine effleurés.
Sont ajoutés à cette technique, des massages classiques appris en kinésithérapie.
L’application d’une technique, appelée technique de l’essuie, s’avère être intéressante (essuie que l'on applique derrière la tête ; en tirant sur les extrémités de l’essuie, on soulève la tête, la berce et la tire lentement afin d’observer des tensions non aperçues par les mains).
La fin du traitement se fera toujours par l’application d’un fango à base d’argile qui, par sa chaleur, procure une hypervascularisation, laissant la circulation sanguine se rétablir à nouveau. Le potentiel énergétique du patient a retrouvé sa liberté de passage.
Sur l’ensemble des patients qui ont été traités au centre hospitalier Etterbeek-Ixelles, il n’y a pas encore eu d’échec par ces manœuvres.
NEANMOINS PRUDENCE, cette technique n’est pas la solution miracle. Les médecins qui ont envoyé ces patients estimaient que cette thérapie pouvait les soulager.
Une patiente a été dirigée chez son ophtalmologue ; cette personne souffrait de cataracte. Elle a été opérée par la suite et ses céphalées ont disparu.
Une autre patiente avait un problème à l’articulation de la mâchoire inférieure. Elle a consulté mon collègue ostéopathe, ses céphalées ont disparu.
Un patient ayant fait une chute dans les escaliers, a eu une commotion cérébrale avec perte de mémoire et difficultés de concentration. Je lui ai fait 10 séances de kiné, ses céphalées ont fortement diminué. Son problème initial remonte aux vertèbres dorsales. Ce patient est retourné consulter son orthopédiste afin de faire une mise au point au niveau de la colonne dorsale.

Bref, peu importe la ou les techniques utilisées pour combattre les céphalées de tension, la première démarche est de consulter un médecin qui, par son diagnostic, dirigera le patient vers le thérapeute compétent dans un domaine ou un autre, afin de soigner cette pathologie douloureuse. La solution miracle n'existe pas.

Fabienne BORRE kinésithérapeute à Bruxelles

LA LIGUE BELGE CONTRE LES CEPHALEES

http://www.cephalee.be/Hiver2002/kine2002.htm

http://www.cephalee.be/

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…Enfin, il faut reconnaître qu'un certain nombre de ces patients continuent à conserver des douleurs quotidiennes malgré l'arrêt des analgésiques et l'absence de critères évident en faveur d'un état de tension nerveuse.

 

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Les céphalées de tension sont encore mal connues sur le plan épidémiologique et évolutif. Il y a des formes chroniques et des formes transitoires répétitives.

 

Elles correspondent soit à des douleurs provoquées par l'état de contracture permanente des structures musculo-tendineuses, soit à un symptôme de dépression (quelque chose ne va pas dans la tête). Elles peuvent persister de nombreuses années et sont souvent liées à l'état anxieux et dépressif sous-jacent.

 

Elles peuvent également se compliquer de céphalées induites par les anti-céphalalgiques, ce qui en rend l'étude difficile. Le plus souvent, il semble que ces céphalées puissent guérir avec l'amélioration de l'état dépressif et grâce à un contrôle rigoureux de la prise des anti-céphalalgiques afin d'éviter des céphalées induites par les antidouleurs

http://www.cephalee.be/faq.htm

 

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Les céphalées de tension sont des maux de tête bien particuliers, volontiers chroniques, en casque, associés à une impression de tension dans les muscles du cou. Parfois s’y ajoutent des sensations de fourmillement ou de tiraillement dans le cuir chevelu. Contrairement à ce que l’on observe souvent dans les migraines, il n’y a pas de troubles visuels, ni de nausées ou de vomissements. En fait, ces céphalées sont souvent d’intensité modérée et se répètent pendant de longues années sans qu’aucun traitement ne soit mis en oeuvre. Mais chez certaines personnes, elles peuvent prendre des proportions plus gênantes et devenir quasi-permanentes. Leur origine est probablement psychosomatique, bien que leur mécanisme soit peu clair.

 

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Deux cent patients étudiés

Le stress étant supposé jouer un grand rôle dans la survenue de ces maux de têtes, différentes techniques de relaxation et de thérapies cognitives ou comportementales ont été proposées. La prise d’antidépresseurs tricycliques s’est également montrée efficace dans certains cas. Une équipe de l’université de l’Ohio* a évalué l’efficacité d’un traitement antidépresseur associé à des thérapies de gestion du stress.  Plus de 200 patients qui souffraient de céphalées de tension, 26 jours par mois en moyenne, ont participé à cette étude pendant huit mois. Certains ont été traités par un antidépresseur tricyclique seul, d’autres par un placebo ou par thérapies de gestion du stress associées à un placebo, et d’autres enfin par ces thérapies associées aux antidépresseurs.

Pour les formes sévères

Les antidépresseurs, comme les techniques de gestion du stress, ont eu une efficacité supérieure au placebo. Si l’association des deux traitements ne paraît pas agir sur la fréquence des céphalées, en revanche pour 64 % des personnes traitées, l’intensité des maux de tête avait diminué de moitié, alors que ce n’était le cas que pour 38 % des malades sous antidépresseurs seuls et pour 35 % de ceux traités uniquement par thérapie de gestion du stress. Ces résultats semblent encourageants pour les personnes souffrant de céphalées fortes malgré le suivi de l’un ou l’autre de ces traitements. Il faut rappeler toutefois que les antidépresseurs ne sont pas dépourvus d’effets secondaires (somnolence, sécheresse de la bouche, constipation...) et que leur utilisation ne peut être envisagée que pour traiter des céphalées vraiment gênantes et seulement après échec des autres traitements.

Dr Chantal Guéniot

* JAMA. 2001;285:2208-2215

 

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0629/sa_4039_cephalees.htm

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Exemple de témoignage sur les céphalées de tensions :

 

 

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Céphalées de tension et par contraction musculaire
Bien que présentant des symptômes à peu près semblables, les céphalées par contraction musculaire et les céphalées de tension diffèrent par leurs causes. Les céphalées par contraction musculaire proviennent d'une posture que l'on a gardée longtemps ou d'une fatigue oculaire. Les céphalées de tension sont plutôt provoquées par un stress excessif qui pousse une personne à contracter involontairement les muscles de la nuque. Dans ces deux types de céphalées, la douleur est sourde, touche les deux côtés de la tête et irradie vers le cuir chevelu, les muscles du cou, les articulations et les ligaments de la colonne vertébrale. Les céphalées par contraction musculaire cessent souvent lorsqu'on change de position ou que l'on cesse l'activité qui les provoque. Elles sont habituellement soulagées par un massage, par l'application de chaleur ou par l'utilisation d'analgésiques. Les céphalées de tension, quant à elles, diminuent souvent avec des exercices de détente. Lorsque les céphalées de tension sont très fréquentes, elles peuvent révéler des troubles psychologiques. Il convient donc de consulter son médecin si ce type de céphalée se produit souvent.

http://www.servicevie.com/02Sante/Cle_des_maux/M/maux71b.htm

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En France, six millions de patients souffrent de migraine (voir dossier, ALTERNATIVE SANTÉ - L'Impatient n° 244, 1998). Trois millions endurent des maux de tête liés au stress, appelés céphalées de tension.

Le Dr Valade distingue cinq types de maux de tête simples. Il s'agit de migraines (chez 34 % des patients d'Urgence céphalées), de céphalées de tension (17 %), de céphalées quotidiennes chroniques (8 %), d'algies vasculaires faciales (6 %) et de maux de tête combinant plusieurs des troubles précédents (2 %).

Les céphalées de tension
Les céphalées de tension sont en général causées par un stress psychosocial. Diverses difficultés peuvent les déclencher : conflits conjugaux ou familiaux, difficultés financières, personnelles ou physiques (complexes, mauvaise image de soi…). La sensation de serrement, de pression ou de lourdeur est souvent accompagnée d'une forte gêne occasionnée par la lumière (photophobie) ou les sons forts (phonophobie). De façon caractéristique, ces douleurs s'interrompent, quand elles sont d'origine professionnelle, lors de vacances suffisamment longues.
Leurs mécanismes d'apparition, liés au stress font l'objet de débats. Certains pensent qu'elles se développent à travers la tension des muscles du haut du cou. D'autres pensent qu'elles relèvent d'une défaillance des mécanismes de contrôle de la douleur.

Richard Belfer (journaliste).

http://www.medecines-douces.com/impatient/301juin03/origines.htm

 

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CEPHALEES DE TENSION

1. Qu'est-ce qu'une céphalée de tension ?
2. Quel est le traitement de fond des céphalées de tension ?
3. Un traitement de fond par antidépresseur peut-il être pris toute la vie ?
4. Que penser des bétabloquants comme traitement de fond ?
5. Que peut offrir la physiothérapie dans les cas de céphalée de tension ?
6. Que faire quand la physiothérapie et les médicaments ne font plus d'effet sur les maux de tête ?
7. Les massages sont-ils indiqués dans les céphalées de tension ?
8. Quelles ont les autres approches thérapeutiques ?

Question : Qu'est-ce qu'une céphalée de tension ?
Dr C. MEYER : Dans les céphalées de tension on observe des tensions dans les muscles situés autour du crâne. Cette tension peut être ressentie au niveau des muscles du front, de la nuque, des épaules, et peut-être aussi ailleurs. C'est une forme de céphalée très fréquente. Nous estimons que 60% de la population souffre de céphalées de tension. Même au niveau scolaire, chez les élèves, c'est très fréquent.

Question : Quel est le traitement de fond des céphalées de tension ?

Dr C. MEYER : Le traitement de fond des céphalées de tension, ce sont les antidépresseurs, mais qui n'agissent pas au niveau de la dépression. Naturellement, il se peut de temps en temps que le malade soit aussi dépressif. Mais les antidépresseurs modifient le niveau de la douleur. Ils enlèvent le niveau de la douleur. On ne peut pas travailler comme thérapie de base, comme thérapie de fond avec des antalgiques. On ne peut pas utiliser non plus tous les antidépresseurs. Les antidépresseurs doivent être prescrits sur de longues périodes. Mais on peut toujours arrêter, faire une pause et voir ce qui arrive. Mais si cela ne va pas, si on a une crise, il faut alors recommencer avec cette thérapie de fond, avec les antidépresseurs, et éviter de prendre de plus en plus d'antalgiques.

Dr F. HIGELIN : Par rapport aux antidépresseurs, souvent l'explication qu'on donne aux patients, parce que c'est vrai que c'est assez révélateur de voir dans la notice que le médicament soigne les dépressions, c'est qu'on sait que, dans le processus de la migraine entre autres, il y a un noyau qui sécrète la sérotonine dans le cerveau qui est impliqué, et les antidépresseurs agissent à ce niveau. Donc, c'est un pôle commun visiblement entre la migraine et les antidépresseurs. Ceci étant, la démarche souvent c'est de faire un traitement de fond de généralement trois à six mois à des doses tout à fait progressives, et de se retirer ensuite progressivement. On doit se fixer des limites. Et surtout, et cela, c'est un problème auquel on est souvent confronté, ces traitements de fond ont des effets secondaires, dont la prise de poids, c'est un effet secondaire auquel les gens sont sensibles. Et l'expérience montre que la prise de poids n'agit pas selon les mêmes processus. Certains patients vont prendre du poids parce que cela va augmenter leur appétit, ils auront plus faim, et d'autres simplement parce qu'ils brûleront moins leurs calories. D'expliquer déjà ce mécanisme aux patients, de leur dire : " Le matin vous prenez un croissant. Eh bien, tout d'un coup vous aurez envie de prendre 3 croissants. Voilà ce qui risque de se passer. ", c'est déjà une bonne façon de gérer et d'éviter ces effets secondaires.


Question : Un traitement de fond par antidépresseur peut-il être pris toute la vie ?
Dr C. MEYER: oui on peut, vraiment. On connaît ça chez les patients avec des dépressions, qui sont obligés de prendre des antidépresseurs pendant de longues périodes. Ce sont des médicaments très efficaces et qui n'ont pas d'effets secondaires à long terme.
Dr F. HIGELIN: On ne souhaite jamais qu'un patient soit sous médicaments de façon chronique toute sa vie. C'est vrai, je rejoins le Dr. Meyer si c'est vraiment la formule idéale pour vous, why not ?, continuons, mais je dirais que ça suppose quand même des contrôles, des prises de sang, parce que ce sont des médicament qui sont métabolisés et éliminés par le foie et par les reins, donc si on n'a pas d'autres formules il faut s'en satisfaire mais au moins en balisant le parcours si j'ose dire, en s'assurant qu'il n'y a pas d'effets secondaires au niveau métabolique à un moment ou à un autre. Bon 40 milligrammes c'est une dose qui est relativement basse, on monte plus haut effectivement dans la prévention et si vous avez trouvé la formule idéale, je rejoins le Dr. Meyer, continuons, mais avec une certaine vigilance.



Question: Que penser des bétabloquants comme traitement de fond ?
Dr F. HIGELIN Ils ont tout à fait leur place, avec les contre-indications d'usage, parce que si vous en utilisez vous savez que ce sont des médicaments qui ralentissent la fréquence cardiaque qui font chuter la tension artérielle au départ et qui ne sont pas toujours bien supportés, mais effectivement il y en a plusieurs à disposition. Ils ont leur place au même titre, pour moi, que les antidépresseurs.


Question : Que peut offrir la physiothérapie dans les cas de céphalée de tension ?
Mme A. HAUSER-MOTTIER : Je crois que la première chose, là aussi, c'est qu'on écoute le patient. Les patients qui arrivent avec des céphalées de tension sont des patients très perturbés dans leur vie professionnelle, dans leur vie de tous les jours, dans leur vie avec leur entourage, parce que c'est très culpabilisant d'avoir toujours mal à la tête bien qu'ils n'y puissent rien du tout. Ils ne savent jamais quand cela va survenir, donc c'est très angoissant. Ce que j'essaie de cibler, c'est de savoir où se trouve l'angoisse du patient, par rapport à sa vie professionnelle ou non, et ensuite je lui explique de manière tout à fait somatique ce qui peut se passer dans son corps. Quelqu'un qui est angoissé, stressé, a évidemment une musculature généralement un peu plus raide, plus dure, et le deuxième problème c'est que, cela nous arrive à tous, nous vivons contre gravité. Il faut donc une certaine force pour se tenir debout, et il suffit d'une fatigue, d'un stress, d'un état dépressif, de n'importe quel problème psychologique, pour avoir une certaine fatigue et une force musculaire qui a tendance à diminuer. Et quand la force musculaire a tendance à diminuer, la colonne vertébrale qui est une tige a tendance à s'effondrer, entre guillemets. Alors on voit ces gens qui sont très souvent courbés, avec un dos qui est voûté, ce qui provoque un changement de centre de gravité important, et le cerveau enregistre que la personne risque de tomber. Alors évidemment, vous n'avez jamais vu des gens qui piquent de la tête dans le lavabo ou qui commencent à marcher à 4 pattes, donc il y a des mécanismes de compensation. Et ces mécanismes de compensation sont des mécanismes extrêmement puissants qui vont exactement à l'inverse du dos voûté, c'est-à-dire une cambrure de nuque et une cambrure de bas du dos. Et quand vous prenez la longueur d'une colonne vertébrale et de sa musculature dans une position correcte, avec de légères cambrures qui sont en fait des amortisseurs, et que vous prenez la posture d'une personne très tendue qui a des courbures augmentées, la longueur entre guillemets de la colonne vertébrale est diminuée. Et donc, la première chose que j'essaye de faire avec un patient, c'est de lui faire prendre conscience de cette posture. Je le mets de profil devant un miroir, je lui montre en fait cette augmentation de courbure, je lui montre la possibilité de changer cet état, et je lui explique tous ses problèmes musculaires : raccourcissement, tensions, tensions des muscles intérieurs, et on commence par une gymnastique de posture, d'étirement de ce qui est trop court et de remusculation, si j'ose dire, de ce qui est trop faible, pour récupérer un équilibre musculaire qui permette à la tête de retrouver son axe et de ne pas être toujours en avant avec des tensions musculaires postérieures qui sont épouvantablement pénibles.

Question: Que faire quand la physiothérapie et les médicaments ne font plus d'effet sur les maux de tête ?
Madame A. HAUSER-MOTTIER: Pour la physiothérapie, c'est en fait le même problème qu' avec les médicaments. On entend ça très souvent dans les céphalées. Au début, ça fait de l'effet et puis petit à petit ça fait plus d'effet. Effectivement, l'exercice physique et la posture sont malheureusement à pratiquer tous les jours pour garder une bonne posture, pour garder une musculature souple, pour garder une vascularisation maximum, etc...Il faut pratiquer un peu tous les jours.
Dr C. MEYER: L'aspirine est un bon médicament, mais il faut faire attention de ne pas en prendre trop. Il faut prendre au maximum vingt pilules par mois, parce que, si on prend plus de vingt, vingt-cinq pilules, on risque d'attraper des céphalées d'origine médicamenteuse. Aussi avec l'aspirine.


Question : Les massages sont-ils indiqués dans les céphalées de tension ?
Mme A. HAUSER-MOTTIER : Oui, je fais des massages des insertions musculaires. En fait, les muscles de la nuque s'insèrent pratiquement tous sur le crâne, sur l'articulation des mâchoires, descendent le long du cou, et descendent jusqu'aux épaules et jusqu'au thorax. Donc, en principe, je couche le patient sur le dos, je fais des petits étirements de la nuque, et j'essaie de décontracter toutes les insertions qui sont à la base du crâne, qui sont dans les mâchoires, tous les muscles du cou. On pense toujours que le muscle trapèze est responsable, mais vous avez des grands muscles du cou sur les côtés qui sont les piliers du cou et qui sont souvent encore plus responsables que les muscles postérieurs, qui sont des muscles très tendus et très, très douloureux. Donc, j'essaie en fait de rééquilibrer, de détendre tout cela avec des tractions, mais en agissant non seulement sur la nuque, mais sur tout le corps, parce qu'en fait toute la musculature de la colonne vertébrale, et même l'arrière des jambes, est impliquée, et concernée dans ces tensions.


Question : Quelles ont les autres approches thérapeutiques ?
Dr F. HIGELIN : Comme on a eu l'occasion d'en parler, c'est vrai qu'on est nourri au biberon du cartésianisme en Europe occidentale, c'est notre culture médicale. Et c'est vrai que nos patients, grâce au web notamment, arrivent avec beaucoup d'informations en nous demandant la validité de telle ou telle approche. Alors c'est vrai, et je pense que le Dr MEYER fonctionne comme moi, on connaît les médicaments, on sait les utiliser, et puis il y a tout le reste. Alors il y a des approches effectivement de type plus psychothérapeutique, il y a les plantes, et puis, il faut le reconnaître, qu'on a maintenant des études qui commencent à sortir sur le rôle de certaines plantes qui pourraient être efficaces dans la prévention. Des études qui sont validées scientifiquement. Mais c'est vrai que ces éléments-là nous manquent, et souvent, quand les patients nous posent la question, il y a la réponse du médecin cartésien : " On n'a aucune preuve pour dire que c'est efficace. ", mais si cela n'a pas d'effets secondaires nocifs, je dirais : " Essayons ! ". Ça, c'est le pragmatisme de terrain qui fait qu'on doit avoir les idées larges et savoir quand même écouter les gens, et puis il y a les évidences scientifiques sur lesquelles on doit s'appuyer. On est victime de notre culture et il faut le reconnaître.

http://www.jeantet.ch/forums/mauxdetete/qr2_mauxdetete.html

 

Question : Quelles sont les causes des céphalées ?
Dr C. MEYER : Nous ne connaissons pas les raisons pour lesquelles les céphalées de tension existent. C'est la même chose pour les migraines. Nous avons ce que nous appelons des céphalées primaires et des céphalées secondaires. Dans le cas des céphalées secondaires, on trouve une cause grâce à l'IRM, au niveau de la médecine interne, pression du sang, par exemple. Dans le cas des céphalées primaires, on n'arrive pas à en déterminer une cause. Cela rend donc très difficile pour les patients et aussi pour les médecins d'accepter cette situation. On ne trouvera jamais rien, ni en radiologie, ni via les examens de laboratoire. Il faut que le patient accepte que l'on ne voit rien nulle part, et le médecin aussi.


Question : Qu'est-ce qu'une céphalée de tension ?
Dr C. MEYER : Dans les céphalées de tension on observe des tensions dans les muscles situés autour du crâne. Cette tension peut être ressentie au niveau des muscles du front, de la nuque, des épaules, et peut-être aussi ailleurs. C'est une forme de céphalée très fréquente. Nous estimons que 60% de la population souffre de céphalées de tension. Même au niveau scolaire, chez les élèves, c'est très fréquent.

http://www.jeantet.ch/forums/mauxdetete/qr_mauxdetete.html

 

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Diagnostic différentiel : Migraine et céphalée de tension (la coexistence est possible !)

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Migraine

Céphalée de Tension

Durée

Crises de 4 à 72 heures

De 30 minutes à 7 jours

Caractéristiques de la douleur.
(au moins 2)

Unilatérale
Pulsatile
Modérée à sévère (empêche l'activité normale)
Aggravée par le mouvement

Bilatérale
Constrictive
Légère à modérée (permet l'activité normale)
Non aggravée par le mouvement

Symptômes associés
( au moins 1 )

Nausées et/ou vomissements
Nette intolérance à la lumière et au bruit

Pas de nausée
Lègère intolérance à la lumière et au bruit

Condition nécessaire

Examen neurologique normal

Examen neurologique normal

 

http://www.esculape.com/fmc/migraine.html

 

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La céphalée de tension  

Bien souvent la migraine est associée à un autre phénomène, du type céphalées de tension (dans 83% des cas, d'après Rasmussen / Danemark).  

Les céphalées de tension, bilatérales, diffuses et d'intensité moyenne, n'empêchent pas les activités habituelles et ne s'accompagnent pas de  
nausées et de vomissements.  

Quelques éléments :  

- Serrement des mâchoires, un dysfonctionnement de la région maxillaire (grincement de dent, …)  
- Stress psycho-sociaux  
- Anxiété, stress, ou l’obsession elle-même de la céphalée.  

- Dimension musculaire : mauvaises habitudes, mauvaises positions…  

http://psychodoc.free.fr/migraine.htm

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2.4. Les céphalées de tension

Elles peuvent être récurrentes ou chroniques. Elles se caractérisent par des céphalées plutôt postérieures, bilatérales, continues, non pulsatiles. Leur physiopathogénie reste discutée : contracture douloureuse des muscles cervicaux postérieurs et facteurs psychiques semblent intriqués. Le traitement repose sur une rééducation de la musculature cervicale, voire sur la prescription de décontracturants musculaires.

Il n'est pas rare que ces céphalées de tension soient associées à des accès migraineux typiques.

Faculté de Médecine – ULP- Strasbourg – France – Enseignement 2003

http://www-ulpmed.u-strasbg.fr/medecine/cours_en_ligne/e_cours/pathologie-motricite/cephalee_algies.pdf

 

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Les céphalées chroniques (chez l’enfant)

Comme leur nom l'indique, ces céphalées sont persistantes et quotidiennes. Les enfants se réveillent avec des douleurs. Celles-ci apparaissent parfois durant la matinée. La plupart des enfants ont du mal à décrire leurs douleurs et mentionnent une sensation de pression et de tension, sous la forme d'un bandeau qui enserre la tête ou qui se déplace de l'arrière vers l’avant. Ils racontent de manière très imagée leurs souffrances en utilisant des expressions comme « un ballon qui se gonfle », « le cuir chevelu qui devient trop étroit », « un casque », « un serre-tête », « un étau », « un poids sur la tête », « un mal à la racine des cheveux », « une poutre sur le front », « une bille qui roule d'avant en arrière » etc... Les parents constatent que l’enfant oublie ses symptômes quand il est distrait par un événement imprévu ou regarde une émission drôle à la télévision.

Subitement, l'enfant n'a plus de symptômes, contrairement à ce qui se passe dans la crise migraineuse, quand il se retire de lui-même au calme, en raison de son hypersensibilité à la lumière et au bruit ou parce que la télévision devient un véritable supplice. Il est intéressant de constater que non seulement les céphalées chroniques ne sont pas aggravées par l’activité physique mais que cette dernière les diminue en intensité. Les activités quotidiennes des enfants sont alors rarement gênées. Ils continuent à jouer, à aller à l’école, tout en se plaignant de leurs céphalées.

Ces symptômes s'aggravent presque toujours au repos. L'enfant a du mal à s'endormir, ses maux de tête s’intensifient subitement et le perturbent. Une fois le sommeil trouvé, ils disparaissent entièrement durant la nuit. Chez certains enfants, ils entraînent parfois un réveil un peu plus précoce.


Causes et facteurs déclenchants des céphalées par tension nerveuse

PROBLÈMES EMOTIONNELS
- Tensions à la maison
- Naissance d'un frère ou d’une soeur
- Surmenage
- Insatisfaction personnelle
- Solitude

ÉCOLE ET FORMATION
Attentes excessives
- Examens
- Difficultés scolaires

MODE DE VIE
- Excès d'activités extrascolaires
- Ambitions sportives exagérées
- Manque de sommeil/horaire irrégulier
du coucher
- Horaire irrégulier des repas
- Abus divers


Traitement

Il faut tout d'abord poser un diagnostic correct et éclaircir différents points. Le seul fait de dissiper les craintes et les angoisses peut apporter une aide non négligeable mais il est nécessaire de rechercher aussi les facteurs déclenchants potentiels. En plus d'une description précise du mode de vie (activités scolaires, loisirs, problèmes éventuels) tenir un journal des céphalées peut se révéler très utile. Si les adolescents peuvent très bien le faire seuls, les enfants d'âge scolaire devront demander l'aide de leur parents. Ce journal donne des renseignements sur le type de céphalées (« quand survient et combien de temps dure un type de céphalées donné ? »), sur les facteurs déclenchants (« quest ce que tu as fait ou mangé juste avant que les céphalées apparaissent ? » ainsi que sur le succès des différents traitements essayés.

Il n'est pas rare de démasquer les problèmes pendant la tenue de ce journal. On est alors surpris de constater à quelles situations stressantes les enfants sexposent sans le savoir !

Il faut aussi que les circonstances défavorables qui ont été relevées, (tels des problèmes émotionnels, des difficultés scolaires etc...), puissent être améliorées.

Retour à 'L' enfants et les jeunes'

http://www.migraene.ch/content/migraene/fr/en_savoir_plus/kinder_und_jugendliche_2/spannungskopfschmerz.html?SID=86ead27c0d7f27aaa5a572af7ac29baa

 

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Orientation diagnostique devant une céphalée

B. Brochet; CHU de Bordeaux
mise à jour : juin 2000

Devant une céphalée il y a 3 questions à résoudre en premier :

1. Est-ce une céphalée symptomatique d'une affection grave ?
2. Est-ce une autre céphalée symptomatique ?
3. Si il s'agit d'une céphalée idiopathique, à quel cadre appartient-elle ?
Migraine
Algie vasculaire de la face
Névralgie trigéminale
Céphalées de tension

La réponse à ces questions débouchent sur un diagnostic et un traitement adapté.

Orientation du diagnostic

L'orientation du diagnostic repose sur:

l'interrogatoire (essentiel)
examen clinique, dont neurologique.
parfois la réalisation d'une tomodensitométrie

L'interrogatoire

5 questions filtres :

1. Depuis quand avez-vous mal à la tête ? Permet de distinguer:
Céphalée aiguë quelques heures
Céphalée subaiguë quelques jours à semaines
Céphalée chronique quelques mois

2. Avez-vous déjà eu mal à la tête; et si oui avez-vous souvent mal à la tête ?
Si oui : les maux de tête sont-ils les mêmes ?
céphalées chroniques
Si oui: céphalées récurrentes par crises

3. Le début de la crise actuelle a-t-il été brutal ou progressif?
Un début ictal oriente vers une hémorragie sous arachnoïdienne (HSA) (céphalée aiguë de début brutal)

4. La douleur prédomine-t-elle sur la tête ou la face ?
Distingue les céphalées des algies faciales

5. La crise a-t-elle des signes d'accompagnements ?
Fièvre (HSA, infection méningée ou cérébro-méningée, infection locale, plus rarement abcès cérébral ou thrombophlébite cérébrale)
Troubles de la vigilance ((HSA, infection cérébro-méningée, plus rarement abcès cérébral ou thrombophlébite cérébrale)
Position en chien de fusil (infection méningée ou cérébro-méningée)
Vomissements (migraine ou hypertension intracrânienne)
Photophobie ou phonophobie (migraine)
Signes locaux (affection locale).

Orientation diagnostique

Après avoir posé ces questions on peut classer la céphalée dans une catégorie probable

Céphalées aiguës de début brutal (ictal) (± fièvre, ± troubles de la vigilance)

Hémorragie méningée (HSA)
Parfois méningite ou infection cérébro-méningée
Parfois AVC (+ signes neurologiques)
(plus rarement abcès cérébral, thrombophlébite cérébrale)

Céphalée aiguë ou subaiguë avec signes locaux: souvent algie faciale
Sinusite
Otite
Glaucome aigu
Lésion dentaire ou gingivale

Céphalée subaiguës progressives
(± vomissements, ± signes neurologiques) : hypertension intracrâniennes
Tumeur cérébrale
Abcès
Thrombophlébite du sinus sagittal.

Céphalées chroniques continues
Céphalées de tension

Céphalées récurrentes par crises
Migraines
Céphalées de tension
Algie vasculaire de la face
Névralgie trigéminale

 

http://www.caducee.net/DossierSpecialises/neurologie/orientation-diagnostique-cephalee.asp

 

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Céphalée de tension

 

On connaît mal le mécanisme des céphalées de tension, pourtant considérées de longue date comme d’origine musculaire. Elles pourraient être liées au stress ou à des problèmes musculo-squelettiques cervicaux. Il existe des sous-types distincts de céphalées de tension. De très nombreuses personnes souffrent de céphalées de tension épisodiques, telles les crises de migraine, qui ne durent généralement guère plus de quelques heures mais peuvent persister plusieurs jours. Les céphalées de tension chroniques, l’un des syndromes céphalalgiques quotidiens chroniques, sont moins courantes que les céphalées de tension épisodiques mais elles sont présentes de façon quasi permanente, parfois pendant longtemps. Cette variante des céphalées de tension est beaucoup plus incapacitante. Dans ces deux cas, les céphalées sont d’ordinaire légères ou modérées et généralisées, bien qu’elles puissent être unilatérales. Elles sont ressenties comme une pression ou une tension, comme un bandeau enserrant la tête, irradiant parfois jusqu’au cou ou depuis cette région. Elles ne présentent pas les traits spécifiques de la migraine ni ses symptômes d’accompagnement.

 

Les céphalées de tension apparaissent souvent à l’adolescence, affectant trois femmes pour deux hommes, et elles atteignent leur pic à la trentaine. Les céphalées de tension épisodiques, signalées par plus de 70% de certaines populations, sont les céphalalgies les plus répandues. Leur prévalence oscille considérablement. Des études en communauté réalisées en Afrique indiquent, par exemple, que la population affectée ne représente guère plus de 1,7% mais ce résultat peut être en grande partie attribué à une attitude culturelle concernant la déclaration d’une affection relativement mineure. Les céphalées de tension chroniques affectent 1-3% des adultes.

 

Organisation mondiale de la Santé

 

http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/

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1 le clinicien décembre 2004

 

Cas du mois

Les maux de tête de Caroline

 

Elle souffre de céphalées

intenses survenant de 2 à 3 fois

par mois, depuis 25 ans.

Elle dit ressentir parfois, dans

d’autres circonstances, des

maux de tête plus légers qui

peuvent survenir une dizaine de fois par mois et

qui l’incommodent moins.

Ces céphalées plus légères se manifestent

d’abord par une douleur incommodante

provenant du cou, allant derrière la tête, pour se

propager sur tout le crâne et lui donner

l’impression qu’elle porte un bandeau trop serré.

Parfois, ces céphalées peuvent devenir d’intensité

plus grave et nuire à son fonctionnement.

Sans analgésique, ces crises peuvent durer près

de six heures.

Elle utilise de l’acétaminophène avec un certain

succès dans le cas des céphalées légères.

Dans le cas où les céphalées sont plus intenses, elles

se plaint de nausées et de vomissements parfois.

Ces crises sont parfois reliées à certains stress à

son travail.

À l’occasion, elle doit quitter son travail car elle

ne peut plus se concentrer.

La fréquence de ces céphalées n’a pas changée,

cependant elle souhaiterait un médicament pouvant

la soulager car elle ne ressent pas d’amélioration

avec l’acétaminophène, ni avec l’ibuprofène.

 

Son examen physique

 

Pression artérielle : 116/70 mm Hg

Pouls : 72 battements/minute

Sommaire de l’examen neurologique :

Les fundi sont normaux.

Les mouvements oculaires sont normaux.

Les réflexes, la force et la sensibilité des quatre

membres sont normaux.

Sa démarche en ligne droite est normale.

 

Quels sont les diagnostics les plus

probables?

 

Selon les critères de l’International Headache Society

(tableau 1), il s’agit de migraines sans aura dans les

cas d’intensité plus grave surtout et de céphalées de

tension épisodiques fréquentes (tableau 2).

Ces dernières présentent des caractéristiques

différentes de celles de la migraine. Elles sont

épisodiques, récurrentes allant de quelques minutes

à plusieurs jours. Typiquement, elles sont

ressenties comme des pressions ou des serrements

bilatéraux, d’intensité moyenne sans s’aggraver

par l’activité physique usuelle. Les nausées sont

absentes mais la phonophobie ou la photophobie

peuvent être présentes.

 

 

Quel traitement lui suggérer?

 

Il faut tout d’abord expliquer la situation à la

patiente pour lui permettre de comprendre la distinction

entre les céphalées de tension et les

épisodes de migraine. Il serait intéressant de lui

faire remplir un calendrier des céphalées pour identifier

les causes et ainsi éviter les facteurs déclenchants

(stress, alcool, café, chocolat, certains aliments,

modifications hormonales du cycle menstruel,

etc.) qu’elle pourra identifier elle-même.

Dans cette situation, l’utilisation d’un triptan

tel que l’élétriptan avec une longue demi-vie peut

lui permettre d’obtenir un soulagement efficace

et durable.

Dans le cas des céphalées tensionnelles, la prise

d’analgésique usuel s’avère suffisante. Dans le cas

où les céphalées de tension seraient plus intenses,

la prise d’un triptan peut la soulager également.

L’étude Spectrum aurait démontré que les patients

souffrant à la fois de migraine et de céphalées de

tension répondent au traitement par un triptan,

tandis que ceux qui souffrent de céphalées de tension

seulement ne semblent pas répondre.

 

Le traitement prophylactique

Un traitement prophylactique pourrait être envisagé

chez cette patiente qui présente au total 13 épisodes

de céphalées par mois. Il est recommandé de mettre

en place un traitement de fond en fonction de la

fréquence, de l’intensité des crises, mais aussi des

problèmes familiaux, sociaux et professionnels

générés par les crises dès que le patient a consommé,

depuis 3 mois, 6 à 8 traitements de crise par

mois et cela même en cas d’efficacité, afin d’éviter

l’abus médicamenteux par une surutilisation d’antimigraineux

de crise (non spécifiques et/ou spécifiques).

L’amitriptyline dans ce cas-ci pourrait

réduire la fréquence de ces céphalées. Clin

 

Tableau 1

Les critères diagnostiques de la migraine

Au moins deux des symptômes suivants

doivent être présents :

Douleur localisée d’un côté de la tête

Céphalée lancinante ou pulsatile

Douleur modérée ou grave

Douleur exagérée par l’effort ou les activités

habituelles

Au moins un des symptômes suivants doit

s’ajouter :

Nausée

Vomissement

Intolérance à la lumière ou au bruit

Tableau 2

 

Les caractéristiques cliniques de

la céphalée de tension

Durée

De 30 minutes à 7 jours

Caractéristiques de la douleur (au moins deux)

Bilatérale

Constrictive

Légère à modérée (permet l’activité normale)

Non aggravée par le mouvement

Symptômes associés (au moins 1)

Aucune nausée

Lègère intolérance à la lumière et au bruit

Condition nécessaire

Examen neurologique normal

 

Source : http://www.stacommunications.com/journals/leclinicien/2004/Decembre/PDF/001.pdf

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"Tout le bonheur dont peut jouir l'homme n'est pas lié au plaisir, mais à l'arrêt de la douleur. "

      John Dryden (1631-1700)

http://www.pain-workshop.com/pain/pain2/content/html/fr/pain2_1.jhtml

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Le plus souvent =céphalées de tension (syndrome d'Atlas).

www-sante.ujf-grenoble.fr/sante/ corpmed/Corpus/corpus/question/neur130.htm

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céphalées de tension, dites « psychogènes » :

 

  céphalée diffuse, prédominant au vertex ou dans les régions cervicooccipitales.

. Elle correspond souvent à une impression de lourdeur ou de tête vide

avec difficultés de concentration.

  elle est ancienne et permanente

  absence de signe d’accompagnement.

  absence de retentissement sur la vie quotidienne et sommeil normal,

contrastant avec une gène décrite comme intense

  aggravation en périodes de tension psychologique, et amélioration au

contraire en période de détente.

  douleurs à la palpation des muscles cervicaux paravertébraux et des trapèzes

  des troubles psychologiques (anxiété chronique le plus souvent), plus

rarement trouble psychiatrique authentique (état dépressif, personnalité

hypochondriaque) sous-tendent en général ce type de céphalées.

http://www.univ-reims.fr/UFR/Medecine/fmi/plancours/cycle2/neuro_bakchine/pdf/Cephalees.pdf

 

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Il faut opposer ces caractéristiques

à celles des céphalées de tension: au

moins dix accès durant de 30 minutes à

7 jours ayant au moins deux des caractéristiques

suivantes: douleurs bilatérales, non

pulsatiles, d’intensité modérée à moyenne,

non aggravées par les exercices physiques, jamais

associées à des nausées ou vomissements

http://www.md.ucl.ac.be/loumed/CD/DATA/118/S264-270.PDF

 

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céphalée de tension

1.      Qu'est-ce qu'une céphalée de tension?

2.      Quels en sont les symptômes?

3.      Quelles en sont les causes?

4.      Quels sont les traitements offerts?

5.      Comment peut-on prévenir les céphalées de tension?

6.      Que pouvez-vous faire lorsque vous avez mal à la tête?

7.      Quand faut-il consulter un professionnel de la santé?

1. Qu'est-ce qu'une céphalée de tension?

2. Quels en sont les symptômes?

3. Quelles en sont les causes?

4. Quels sont les traitements offerts?

5. Comment peut-on prévenir les céphalées de tension?

La modification de certains facteurs dans votre style de vie peut être très efficace pour les éliminer.

6. Que pouvez-vous faire lorsque vous avez mal à la tête?

Mesures non médicamenteuses
Les traitements visant à diminuer le stress sont la meilleure façon de maîtriser ou de prévenir les céphalées de tension. Vous pouvez par exemple :

Médicaments vendus sans ordonnance
Les analgésiques en vente libre contenant de l'AAS (Aspirin®), de l'acétaminophène (Tylenol®) ou de l'ibuprofène (Advil® ou Motrin®) peuvent aider à soulager vos céphalées de tension.

Comme certains de ces médicaments peuvent causer des effets secondaires ou interagir avec d'autres médicaments, demandez à votre pharmacien de vous indiquer celui qui vous conviendra le mieux.

7. Quand faut-il consulter un professionnel de la santé?

Il arrive aussi qu'une consommation excessive de médicaments soit la cause de maux de tête. C'est ce qu'on appelle les céphalées rebond. Demandez à votre pharmacien ou à votre médecin de vous guider quant à la quantité maximale d'analgésiques que vous pouvez prendre sans risque.

http://www.takingcontrol.ca/headaches/tch_tension-headaches_fr.html

 

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Tableau 1. Comment distinguer une migraine d’une céphalée de tension, d’après la classification de l’International Headache Society – IHS - (2e édition).

Mal

Migraine typique

Céphalée de tension

Topographie de la douleur

Hémicranie

Bilatérale

Type de la céphalée

Pulsatile

Pression, étau

Intensité

Modérée à sévère

Légère à modérée

Aggravée à l’effort

+

0

Nausées/vomissements

+

0

Photophobie

+

0/+*

Phonophobie

+

+/ 0*

Durée de la crise

de 4 à 72 heures

30 minutes à 7 jours

* Dans la céphalée de tension, photophobie ou phonophobie peuvent être présentes, mais pas les 2 ensemble.

 

http://www.anaes.fr/anaes/Publications.nsf/nPDFFile/RE_LILF-65BDDN/$File/Cephalees_chroniques_recos.pdf?OpenElement

 

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les céphalées de tension qui représentent 50 % des céphalées, elles sont permanentes et anciennes et pendant longtemps relativement bien supportées. Typiquement elles sont en casque, elles peuvent devenir intolérables et motiver la consultation. Le contexte ou l'existence de signes comme des paresthésies du cuir chevelu est évocateur. Le traitement repose sur les tricycliques.

 

http://perso.wanadoo.fr/p.pinguet-fmc.etoile/fmc/sujets/FMC.cephalees.htm

 

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Comme les céphalées par tension nerveuse sont provoquées par divers facteurs comme une tension dans le cou, le stress et l'anxiété, le traitement exige, dans la mesure du possible, l'élimination de la situation stressante. La prise d'analgésiques vendus sans ordonnance comme de l'acétaminophène ou de l'ibuprofen, une période de détente, du repos, un ajustement de la posture et un régime d'exercice peuvent contribuer à soulager et à prévenir les maux de tête.

http://www.healthyontario.com/french/condition_detail.asp?channel_id=5&disease_id=67&dowhat=accept_disclaimer

 

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Les céphalées chroniques (céphalées de tension et migraines) représentent des pathologies importantes en termes de prévalence, de retentissement sur la qualité de vie et de coût économique en soins primaires. Le coût social (en termes de coût médical et de perte de productivité) représente aux États-Unis à peu près l'équivalent du coût du diabète et il est supérieur à celui de l'asthme ! Dans ces pathologies chroniques, la multiplicité des armes thérapeutiques est un atout supplémentaire pour définir des stratégies efficaces et adaptées. Cette méta-analyse conclue donc à l'efficacité des antidépresseurs tricycliques ou sérotoninergiques dans les céphalées chroniques types céphalées de tension ou migraines. Il existe deux limites à cette méta-analyse : d'une part, il est impossible d'évaluer si l'effet positif est indépendant de l'effet antidépresseur (car il n'y avait pas d'évaluation d'éventuel état dépressif associé chez les patients céphalalgiques), et, d'autre part, il n'a pas été pris en compte l'influence des traitements antalgiques pris de manière associée. En effet, la méta-analyse a montré la diminution significative de la prise des analgésiques dans le groupe traité ; or, il est connu que ces derniers sont responsables pour une part de céphalées iatrogènes. Ces deux limites peuvent suggérer que, chez des patients ayant une dépression associée ou consommant excessivement des antalgiques, il existe une plus grande réponse des céphalées chroniques aux antidépresseurs. Des études complémentaires seraient nécessaires pour évaluer le rôle de l'intensité dépressive et la place de chaque classe thérapeutique.

Christian GHASAROSSIAN - UFR Paris-Necker

http://www.aventispharma.fr/content/1,,SFRAVPFRAFRASPF3111xxxxxxxxxx%C2%A78%7Cnolist%7C%7C1%7CAVP%7C%7C%7C%7C%7C%7C%7C14089%7CFRA%7C0%7C,00.html

 

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Les céphalées de tension : la tête est serrée dans un casque trop petit. La douleur atteint les deux côtés de la tête (bilatérale) avec tension au niveau de la nuque et du front. Les céphalées en grappe : la douleur est intense et se concentre sur un côté de la tête (unilatérale), souvent autour de l'¦il.

 

Les symptômes comprennent encore un écoulement de larmes, les yeux rougis, des nausées, des vomissements. Ces céphalées touchent plutôt les hommes (85% des cas). Les migraines : la douleur est souvent unilatérale et rythmée par les battements du pouls. Chez certains migraineux, la crise est associée à des nausées, des vomissements. Elles affectent plutôt les femmes (75% des cas).

 

Par Cristina Cerise, pharmacienne, Société suisse de pharmacie.

 

http://pharmacie.nordvaudois.ch/abecedaire/maux.html

 

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Pour les céphalées de tension

De plus en plus les médecins recommandent une psychothérapie aux personnes souffrant de céphalées de tension. C'est effectivement la seule démarche qui permette au patient de se débarrasser définitivement de ses céphalées de tension.

©2004 INSTITUT DU MAL DE TETE ET DE LA MIGRAINE
116, avenue des Champs Elysées  75008 PARIS
Téléphone :   01 44 21 83 51 source : institutdumaldetete@wanadoo.fr

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Comment un chiropraticien sérieux peut vous aider

 

De Samuel Homola, D.C.

 

La manipulation de la colonne vertébrale peut soulager certaines sortes de douleurs dorsales ou cervicales et d'autres conditions reliées à la tension et perte de mobilité, comme la céphalée de tension ou douleur musculaire et articulaire. Nous savons aussi que le massage peut être aussi efficace que la manipulation cervicale pour soulager la céphalée de tension. Aussi la physiothérapie peut être aussi efficace que la manipulation ce la colonne vertébrale pour soulager la douleur lombaire à long terme. Les chiros sérieux peuvent offrir toutes ces modalités, lorsqu'appropriées, et alors fournir un choix aux patients. Ils peuvent aussi offrir des conseils de base sur la nutrition, la perte de poids, l'exercice, l'ergonomie, les techniques de relaxation, la mécanique de l'organisme, les soins à domicile (comme les compresses froides ou chaudes), le massage, et d'autres mesures qu'on peut utiliser soi-même, pour soulager ou prévenir des malaises et douleurs.

http://www.allerg.qc.ca/chiroserieux.htm

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vous trouverez ici quelques explications:
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2045.html

La céphalée de tension est une maladie très douloureuse, mais heureusement bénigne.
Elle est liée à une tension nerveuse excessive, notamment nocturne, qui empêche le cerveau de se relaxer la nuit. C'est un peu réducteur, mais cela résume bien le problème.
Si votre moral est mauvais, votre céphalée va s'aggraver.

(Dr. D. Dupagne)

 

Source : http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=7166

 

Voici quelques renseignements complémentaires, trouvés ici: http://www.esculape.com/fmc/migraine.html#generalite

 

Céphalée de Tension

Durée
De 30 minutes à 7 jours

Caractéristiques de la douleur.(au moins 2)
Bilatérale
Constrictive
Légère à modérée (permet l'activité normale)
Non aggravée par le mouvement

Symptômes associés ( au moins 1 )
Pas de nausée
Lègère intolérance à la lumière et au bruit

Condition nécessaire
Examen neurologique normal

LES MIGRAINES et CEPHALEES Dr H. Raybaud, ESCULAPE, 2003,

Source :  http://www.esculape.com/fmc/migraine.html


Et ici, la classification des céphalées: Céphalées - Migraines - Maux de tête, 11e Congrès de l'International Headache Society – QUOTIMED, 13-16 septembre 2003 - Rome

Source : http://www.esculape.com/neurologie/c...ification.htm

http://www.esculape.com/neurologie/cephalees_classification.html

 

 

- les malocclusions sont d'une "grande fréquence" dans ce type de pathologie, bien que le lien ne soit pas "prouvé"
- les manipulations (médicales) sont intéressantes dans les épisodes aigus.
selon Hélène Massiou, neurologue à Lariboisière:
http://www.sofmmoo.com/formation_con...es_tension.pdf

 

Céphalée de tension

On connaît mal le mécanisme des céphalées de tension, pourtant considérées de longue date comme d’origine musculaire. Elles pourraient être liées au stress ou à des problèmes musculo-squelettiques cervicaux. Il existe des sous-types distincts de céphalées de tension. De très nombreuses personnes souffrent de céphalées de tension épisodiques, telles les crises de migraine, qui ne durent généralement guère plus de quelques heures mais peuvent persister plusieurs jours. Les céphalées de tension chroniques, l’un des syndromes céphalalgiques quotidiens chroniques, sont moins courantes que les céphalées de tension épisodiques mais elles sont présentes de façon quasi permanente, parfois pendant longtemps. Cette variante des céphalées de tension est beaucoup plus incapacitante. Dans ces deux cas, les céphalées sont d’ordinaire légères ou modérées et généralisées, bien qu’elles puissent être unilatérales. Elles sont ressenties comme une pression ou une tension, comme un bandeau enserrant la tête, irradiant parfois jusqu’au cou ou depuis cette région. Elles ne présentent pas les traits spécifiques de la migraine ni ses symptômes d’accompagnement.

Les céphalées de tension apparaissent souvent à l’adolescence, affectant trois femmes pour deux hommes, et elles atteignent leur pic à la trentaine. Les céphalées de tension épisodiques, signalées par plus de 70% de certaines populations, sont les céphalalgies les plus répandues. Leur prévalence oscille considérablement. Des études en communauté réalisées en Afrique indiquent, par exemple, que la population affectée ne représente guère plus de 1,7% mais ce résultat peut être en grande partie attribué à une attitude culturelle concernant la déclaration d’une affection relativement mineure. Les céphalées de tension chroniques affectent 1-3% des adultes.

 

http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/

 

 

Céphalées de tension et par contraction musculaire

Bien que présentant des symptômes à peu près semblables, les céphalées par contraction musculaire et les céphalées de tension diffèrent par leurs causes. Les céphalées par contraction musculaire proviennent d'une posture que l'on a gardée longtemps ou d'une fatigue oculaire. Les céphalées de tension sont plutôt provoquées par un stress excessif qui pousse une personne à contracter involontairement les muscles de la nuque. Dans ces deux types de céphalées, la douleur est sourde, touche les deux côtés de la tête et irradie vers le cuir chevelu, les muscles du cou, les articulations et les ligaments de la colonne vertébrale. Les céphalées par contraction musculaire cessent souvent lorsqu'on change de position ou que l'on cesse l'activité qui les provoque. Elles sont habituellement soulagées par un massage, par l'application de chaleur ou par l'utilisation d'analgésiques. Les céphalées de tension, quant à elles, diminuent souvent avec des exercices de détente. Lorsque les céphalées de tension sont très fréquentes, elles peuvent révéler des troubles psychologiques. Il convient donc de consulter son médecin si ce type de céphalée se produit souvent.

 

http://www.servicevie.com/02sante/Cle_des_maux/m/maux71b.html

 

 

FORUM MEDICAL - "Névralgie d'Arnold, céphalée de tension"
Forum médecine : "Névralgie d'Arnold, céphalée de tension". Bienvenue sur le forum
médical. ... "Névralgie d'Arnold, céphalée de tension". Bonsoir, ...
www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/4614.html - 28k - En cache - Pages similaires

FORUM MEDICAL - "barre frontale + tete lourde"
... Bonjour, La céphalée de tension est une affection fréquente, douloureuse, et qui
donne une barre au dessus des yeux. C'est donc une bonne piste en effet. ...
www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/1739.html - 57k - En cache - Pages similaires

FORUM MEDICAL - "cephalée"
...
1. "RE: cephalée". Bonjour, La céphalée de tension est une maladie très
douloureuse, mais heureusement bénigne. Elle est liée ...
www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2045.html - 101k - En cache - Pages similaires

FORUM MEDICAL - "laroxyl"
... bonjour, on m'a prescrit du laroxyl pour ma céphalée de tension qui est constante
et dure maintenant depuis 7 mois tous les jours, c une gene et pas une ...
www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/1921.html - 101k - En cache - Pages similaires

 - o -

CÉPHALÉES DE TENSION

Fréquentes
Diagnostic parfois difficile, d'élimination

Deux formes

1) Céphalées de Tension épisodiques
Douleur non pulsatile, à type de serrement, lourdur
Intensité modérée
Bilatérale
Non aggravée par l'exercice
Pas de trouble digestif
Pas de photo ou phonophobie
Durent quelques minutes à quelques jours, moins de 15 jours par mois,
moins de 180 jours par an.

2) Céphalées de Tension chroniques
Idem mais présentes au moins 15 jours par mois, durant au moins 6 mois.

 

A l'examen: rechercher des tensions musculaires.
Apprécier le profil psycholiogique.
Rechercher des conflits psychosociaux.
Un migraineux vrai peut présenter des céphalées de tension associées.
Traitement anxiolytique, antidepresseur, myorelaxant.

 

http://www.paris-nord-sftg.com/cr.migraines.9901.htm

 

Céphalées de tensions

  1. Qu'est-ce qu'une céphalée de tension?
  2. Quels en sont les symptômes?
  3. Quelles en sont les causes?
  4. Quels sont les traitements offerts?
  5. Comment peut-on prévenir les céphalées de tension?
  6. Que pouvez-vous faire lorsque vous avez mal à la tête?
  7. Quand faut-il consulter un professionnel de la santé?

1. Qu'est-ce qu'une céphalée de tension?

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2. Quels en sont les symptômes?

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3. Quelles en sont les causes?

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4. Quels sont les traitements offerts?

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5. Comment peut-on pr�venir les c�phal�es de tension?

La modification de certains facteurs dans votre style de vie peut �tre tr�s efficace pour les �liminer.

La section Techniques de r�duction de la tension et de relaxation pourra vous aider � mieux g�rer le stress.

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6. Que pouvez-vous faire lorsque vous avez mal � la t�te?

Mesures non m�dicamenteuses
Les traitements visant � diminuer le stress sont la meilleure fa�on de ma�triser ou de pr�venir les c�phal�es de tension. Vous pouvez par exemple :

M�dicaments vendus sans ordonnance
Les analg�siques en vente libre contenant de l'AAS (Aspirin®), de l'ac�taminoph�ne (Tylenol®) ou de l'ibuprof�ne (Advil® ou Motrin®) peuvent aider � soulager vos c�phal�es de tension.

Comme certains de ces m�dicaments peuvent causer des effets secondaires ou interagir avec d'autres m�dicaments, demandez � votre pharmacien de vous indiquer celui qui vous conviendra le mieux.

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7. Quand faut-il consulter un professionnel de la sant�?

Il arrive aussi qu'une consommation excessive de m�dicaments soit la cause de maux de t�te. C'est ce qu'on appelle les c�phal�es rebond. Demandez � votre pharmacien ou � votre m�decin de vous guider quant � la quantit� maximale d'analg�siques que vous pouvez prendre sans risque.

 

http://www.takingcontrol.ca/headaches/tch_index_fr.html

 

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[ … ]

Migraine : les céphalées intermittentes sont le plus souvent caractéristiques (item 262). Il

faut insister sur la fréquence de l’association chez un même patient de migraines avec des

céphalées de tension et/ou des céphalées par abus d’antalgiques.

- Céphalées de tension, dites « psychogènes » :

- céphalée diffuse, prédominant au vertex ou dans les régions cervico-occipitales.

Elle correspond souvent à une impression de lourdeur ou de tête vide avec

difficultés de concentration.

- elle est ancienne et permanente

- absence de signe d’accompagnement.

- absence de retentissement sur la vie quotidienne et sommeil normal, contrastant

avec une gêne décrite comme intense

- aggravation en périodes de tension psychologique, et amélioration au contraire en

période de détente.

- douleurs à la palpation des muscles cervicaux paravertébraux et des trapèzes à

des troubles psychologiques (anxiété chronique le plus souvent), plus rarement

trouble psychiatrique authentique (état dépressif, personnalité hypochondriaque)

sous-tendent en général ce type de céphalées.

- Céphalées par abus médicamenteux : initialement, le sujet souffre de migraines ou de

céphalées de tension typiques. Par crainte de la crise suivante ou d’une majoration de la

céphalée, la prise de médicaments se fait de manière préventive, de plus en plus

fréquemment. Des céphalées en découlent, qui entrainent elles-mêmes l’augmentation des

doses. Ce cercle vicieux aboutit à une véritable céphalée permanente, où les crises

migraineuses sont de moins en moins reconnaissables. Ces céphalées ont surtout été décrites

avec les dérivés codéïnés et de l’ergot de seigle, mais aussi avec des antalgiques beaucoup

plus banals (paracétamol).

[ … ]

 

Source : Référentiel National – Collège des Enseignants de Neurologie – Version du 30/08/02

CEPHALEE AIGUË ET CHRONIQUE (188)

http://www.univ-rouen.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=127&LANGUE=0

 

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CÉPHALÉES, ANXIÉTÉ ET KINÉSITHÉRAPIE : COMMENT S’ORIENTER ?

Par Corinne Goffaux-Dogniez, Docteur en kinésithérapie, Membre de la Société Belge de Sophrologie et de Relaxation

[ … ] Si la douleur est de longue durée, ou si la céphalée est récurrente et fréquente, celle-ci s’accompagnera dans un premier temps d’anxiété, et secondairement, si la durée se prolonge, de dépression.

Parfois, l’anxiété qui accompagne la céphalée s’exprime sous forme paroxystique (attaque de panique).

Le profil des patients céphalagiques les plus concernés par les troubles psychologiques sont les migraineux avec aura  et les personnes abusant de médicaments.

Dans les maux de tête récurrents, apparaît la notion de crainte de la douleur, qui agit comme facteur psychologique jouant un rôle dans le processus de chronicisation.

Par ailleurs, le stress peut provoquer des tensions musculaires oro-mandibulaires (muscles de la mastication, muscles faciaux et crâniens péri-auriculaires) en rapport avec l’anxiété. C’est ce que l’on observe dans les céphalées de tension.

La douleur de la céphalée de tension est moins intense et plus liée à des causes psychiques que dans les autres céphalées , c’est pourquoi on orientera plus facilement ce type de personnes vers des traitements alternatifs de type relaxation . Les céphalées de tension  sont souvent l’objet d’une auto-médication (analgésiques en vente libre). Les céphalées de tension seules ou accompagnées de migraine (migraine transformée) vont souvent de pair avec une chronicisation du problème. Cela explique que ce type de céphalées corresponde souvent à une intoxication par abus de médicaments (automédication + chronicisation).

La chronicisation de la douleur s’accompagnant  de l’apparition de l’anxiété, la personne commence alors à consommer des anxiolytiques de type benzodiazépines (sur prescription médicale).

La relaxation, en temps que thérapie de gestion du stress, permet de diminuer l’anxiété accompagnant les céphalées chroniques.

Elle créera une synergie positive avec les médicaments en cas de migraine transformée.

Outre les céphalées de tension et les migraines transformées, les céphalées d’origine cervicale seront traitées, de manière tout aussi concluante par les soins de kinésithérapie, même si leur abord sera différent.

Selon les auteurs, le type d’anxiété qui est augmentée chez le céphalalgique est l’anxiété-état, l’anxiété-trait, ou les deux à la fois. L’anxiété-trait est l’anxiété appartenant aux caractéristiques de personnalité du sujet, tandis que l’anxiété-état est une adaptation momentanée à une situation donnée.  

La guérison (fin de la douleur) s’accompagne d’une diminution d’anxiété-état et d’anxiété-trait. 

Il est important que la personne céphalalgique soit vue par un médecin, afin de poser un diagnostic exact.

Le médecin neurologue est le spécialiste de référence des céphalées.

C’est parce que poser un diagnostic est important que, actuellement, de nombreuses études s’attachent à définir clairement ces critères de diagnostic, pour les céphalées d’origine cervicale notamment. Cela permet d’orienter correctement les patients vers les soins qui leur conviennent exactement. Toutefois, outre les migraines transformées (migraine + céphalées de tension), de nombreuses personnes ont des céphalées qui cumulent différents aspects diagnostiques : migraine et blocage des articulations cervicales hautes (C0-C1), whiplash injury et céphalée d’origine cervicale, ou céphalée de tension, céphalée d’origine cervicale et migraine.

Par ailleurs, signalons un développement des céphalées chez les enfants et les adolescents ces dernières années. Le profil général est le même que chez l’adulte, mais la consommation de médicaments est moindre. Lorsque l’âge augmente, les céphalées ont tendance à devenir chroniques avec plus d’anxiété et des risques de consommation chronique de médicaments induisant à leur tour des céphalées par un cercle vicieux d’intoxication.

Les traitements physiques utilisés de manière satisfaisante pour traiter les céphalées peuvent être axés sur la relaxation et le massage. Cela sera particulièrement indiqué puisque les céphalées s’accompagnent de modification des paramètres musculaires de l’EMG . 

Le travail des points triggers s’accompagnera d’une diminution significative des céphalées.

Les traitements vertébraux sont peu utiles en cas de céphalées de tension, mais par contre très recommandables en cas de céphalées cervicales. Toutefois, dans ces 2 types de céphalées, la kinésithérapie sera utilisée avec succès, apportant des résultats significatifs de diminution de l’intensité de la douleur, et de normalisation musculaire (EMG). Le traitement vertébral pourra s’avérer utile également en cas de migraine où on peut trouver un blocage cervical haut dans 1/3 des cas ; notons que, dans ce cas, le traitement apporte une diminution significative de l’intensité des céphalées et de l’anxiété.

Ce qu’il faut retenir :

La migraine, la céphalée de tension, la céphalée d’origine cervicale seront traitées différemment. Le whiplash-injury donnera lieu à un traitement spécifique. Parfois plusieurs types de céphalées cohabitent chez une même personne, parfois encore des vertiges peuvent y être associés.   

Les céphalées chroniques seront abordées différemment encore, à cause des liens entre la douleur chronique et les répercussions psychologiques.

L’orientation vers la discipline de kinésithérapie, ou médicale la mieux adaptée au problème est important en cas de céphalée.

Après avoir d’abord consulté le médecin, celui-ci vous orientera vers le professionnel le mieux adapté au problème.

Source : http://www.servimed.be/select/gppj/gp05104.htm

 

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La céphalée de tension est une maladie très douloureuse, mais heureusement bénigne.
Elle est liée à une tension nerveuse excessive, notamment nocturne, qui empêche le cerveau de se relaxer la nuit. C'est un peu réducteur, mais cela résume bien le problème.
Si votre moral est mauvais, votre céphalée va s'aggraver.

(Dr. Dominique Dupagne, adminstrateur du forum sur les céphalées)

http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=7166

 

et sur  http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2045.html

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Annexe : Diagnostic différentiel : Migraine et céphalée de tension

La coexistence est possible entre migraines et céphalées de tension.

Paramètre

Migraine

Céphalée de Tension

Durée

Crises de 4 à 72 heures

De 30 minutes à 7 jours (+)

Caractéristiques de la douleur.
(au moins 2)

Unilatérale
Pulsatile
Modérée à sévère (empêche l'activité normale)
Aggravée par le mouvement

Bilatérale
Constrictive
Légère à modérée (permet l'activité normale) (+)
Non aggravée par le mouvement

Symptômes associés
( au moins 1 )

Nausées et/ou vomissements
Nette intolérance à la lumière, au bruit

Pas de nausée (+)
Lègère intolérance à la lumière et au bruit

Condition nécessaire

Examen neurologique normal

Examen neurologique normal

 

Source : http://www.esculape.com/fmc/migraine.html

 

(+) ce genre d’affirmations fausse est fréquemment répandues dans la littérature française.

 


Tableau. Distinction entre une migraine et une céphalée de tension, d’après la classification de l’International Headache Society – IHS - (2e édition).

 

Mal

Migraine typique

Céphalée de tension

Topographie de la douleur

Hémicranie

Bilatérale

Type de la céphalée

Pulsatile

Pression, étau

Intensité

Modérée à sévère

Légère à modérée (+)

Aggravée à l’effort

+

0

Nausées/vomissements

+

0

Photophobie

+

0/+*

Phonophobie

+

+/ 0*

Durée de la crise

de 4 à 72 heures

30 minutes à 7 jours (+)

 

(+) ce genre d’affirmations fausse est fréquemment répandues dans la littérature française.

 

* Dans la céphalée de tension, photophobie ou phonophobie peuvent être présentes, mais pas les 2 ensemble.

 

Source : http://www.anaes.fr/anaes/Publications.nsf/nPDFFile/RE_LILF-65BDDN/$File/Cephalees_chroniques_recos.pdf?OpenElement

 

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Dans un mal de tête (céphalée de tension) la douleur a souvent lieu des deux côtés de la tête (souvent dans la région frontale). On a l'impression d'avoir la tête sérrée dans un étau ou comme un martèlement. Les céphalées peuvent survenir brusquement ou petit à petit et la durée peu varier de plusieurs minutes à plusieurs heures.

Une différence importante avec la migraine est que la douleur ne s'aggrave pas à l'effort et la céphalée n'est en général pas accompagnée de nausées ou vomissements.

De plus on peut parler de céphalée de tension chronique lorsqu' une personne subit plus de 15 accès par mois et cela pendant 6 mois, si cela est le cas parlez-en à votre médecin.

 

http://www.creapharma.ch/maldetete.htm