Le Défi pour les céphalées de tension 

 

 

Trop souvent colle aux personnes souffrant de céphalées de tension, l’image de personnes hypocondriaque, pénibles etc… alors que leur attente est pourtant tout à fait légitime et leur souffrance réelle. S’ils ne travaillent pas ou travaillent mal, alors on les considérera comme paresseux ou incapables. S’ils s’enferment chez eux, on les considérera alors comme asociaux. S’ils sont dépressifs, alors on affirmera que c’est la dépression qui est la cause des céphalées (et non le contraire).

 

Ou encore, on affirme qu’ils manquent de confiance en eux, cela serait donc la cause de leurs céphalées. En fait, leurs céphalées les accablent, les empêchant le plus souvent d'accomplir des tâches importantes, et essentielles à leur épanouissement ou à leur réussite ou d’affronter des rapport de forces nécessaires. Ils ne peuvent le plus souvent que ronger leur frein, attendant la fin de la crise, soit désespérer. Et si la crise par chance passe, ils retrouvent toute leur force et toute leur assurance.

 

Enfin, on affirme qu’ils seraient de grands anxieux. Mais ces « grands anxieux » n’ont pas nécessairement des crises paniques, avec sueurs froides, angoisses et tachycardies. S’il y a stress, ce stress est intérieur, invisible même à la conscience du patient.

Toute cette ambiance dévalorisante à l’égard des patients souffrants de céphalées de tension ne fait que renforcer ou perpétuer leur mal, dans un cercle vicieux perpétuel.

 

C’est cette image négative et dévalorisante de ces malades que nous voulons changer dans les mentalités, dans la société et auprès des médecins. C’est une des raisons du « Défi pour les céphalées de tension » que nous avons lancé ici.

 

A toute personne contribuant, par une idée originale, à améliorer durablement l’image des personnes souffrant de céphalées de tension et améliorer l’information sur ce mal, au sein de la société française, en particulier au sein du corps médical, nous offrirons un WE (un séjour) pour deux personnes dans le Cotentin (°), avec hébergement de deux jours dans un « bed and breakfast » (à valoir toute l’année). Chaque mois, sera examiné les candidatures ou les actions réalisées dans ce but par un jury indépendant et l’idée ou l’action clé gagnante sera sélectionnée parmi toutes les idées ou actions examinées.

 

 

B.L.

 

(°) chez M. & Mme Clay,  La Ferme de l'Église, 50250 Saint-Nicolas-de-Pierrepont, Tél.: 02.33.45.53.40, Gîte Panda. Formule week-end détente. Gîte accessible aux personnes handicapées. Anglais et allemand parlés. Vélo à disposition. Nb d'épis : 3. Situé dans le parc régional naturel du Cotentin-Bessin et à environ 45 minutes de Cherbourg sur la côte d'ouest de la péninsule du Cotentin. La ferme est un refuge véritable de paix et de tranquillité où les enfants peuvent jouer dans la sécurité. Placée seulement 6km de belles côtes sablonneuses et idéalement placée pour visiter le Mont Saint-Michel, Bayeux et les Côtes du Débarquement. E-mail : theclays@wanadoo.fr

 

La Ferme de L'Eglise