Chronologie des céphalées du patient B.L.

 

Les seules certitudes

 

  1. Céphalées de force variable variant dans le temps.
  2. Pas de cause déclenchante facilement cernable / claire (objet déclencheur difficile à trouver).
  3. Lorsqu’elles se déclenchent, ces crises sont très invalidantes.
  4. Crises invalidantes pouvant durer plusieurs mois jusqu’à 6 mois.
  5. Durant ces six mois, ces céphalées très fortes et non modérées (d’un niveau comparable aux migraines), tenaces et réfractaires/rebelles à tout traitement, causent systématiquement confusion mentale, pertes systématique de concentration et de mémoire, gênes intellectuelles intenses [1]. Elles cause un moins bon sommeil (voire un réveil en pleine nuit),
  6. Dans des cas plus rares, lors qu’elles sont particulièrement fortes, elle ont déjà, dans le passé, créé une forte propension « irrésistible » à l’hypersomnie ou/et un état nauséeux.
  7. Les méthodes de relaxation relaxent le reste du corps, mais n’ont jamais aucun effet sur les céphalées, en cas de fortes crises.
  8. Mes céphalées, même en cas de fortes crises, ne sont pas visibles d’un observateur extérieur (la seule chose que le gens voient est que j’ai plus de mal à retrouver mes mots et mes idées).

 

Dates

Etat

Activité, contexte, effet

Traitement, effet

Avant octobre 81

Jamais de céphalées de tension

Etudiant, très travailleur, font anxieux.

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Octobre 81

A un moment précis donnée, douleur fulgurante immense, d’un seul coup, suivi de céphalées de tension et d’insomnies totales. Avant jamais, après toujours.

Travail d’informaticien. Impression de risquer sa place en période d’essai et peur de revivre un événement traumatisant survenu en septembre 79.

Antidépresseurs (Laroxyl 50, Temesta …). Sans aucun effet sur les maux de tête

Octobre 81, août 85

Période de diminution des insomnies jusqu’à leur totale disparition

et de diminution des céphalées (mais pas leur disparition totale).

Travail d’informaticien. Contexte professionnel peu stressant (sauf une période stressante de 8 ou 9 mois entre 83 et 84).

1) Psychothérapie analytique par psychiatre. Réduction et abandon des antidépresseurs et somnifères, suite à leur absence d’effet.

2) essai DSIP, sans effet pour insomnies.

3) repos complet de longue durée à la campagne, résultats positif sur les insomnies (pas sur les céphalées).

août 85

Très fortes céphalées. Déclenchement progressif, jusqu’à un niveau très « violent ».

Impossibilité de travailler

Invasion dans sa vie d’une fiancée ‘psychotique’ & contexte professionnel stressant.

=>perte emploi

1) séparation de cette petite amie, qui a été la cause déclenchante.

2) perte de vue avec le psychiatre.

août 85 – 88

Plus de souvenir. Certainement variables

 

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88 à 90 ou 91

Très fortes céphalées.

Problème de concentration

Difficulté à travailler

contexte professionnel très stressant

=> un contrat devant d’effectuer en 1 an, s’effectue en 2,5 ans, suite aux céphalées

tenaces => perte financière de 70000 FF

Essais de différentes méthodes de relaxation, aucun effet sur les céphalées (mais reste du corps relaxé).

93 à mai 2004

Souvenirs vagues. céphalées variables. En moyenne « modérées ».

 

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Bétabloquants, sans effet.

mai et septembre 84

Très fortes céphalées. Episodes nauséeux et d’hypersomnies.

Chômage prolongé, Impossibilité de travailler

Porte close de la part de médecins.

 

septembre 84, avril 06

Céphalées modérées 

Job peu stressant

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Mai, juin 2006

Céphalées variable mais peu de céphalées en moyenne. Mais les 25, 26, 27, 28, 29 juin, fortes céphalées.

Voyage & Accompagnement cycliste personne handicapée à problème.

Déclenchement des céphalées si je laisse passer la moindre des choses avec cette personnes

Du 7 juillet au 15 août

Céphalées intenses. Episodes d’hypersomnies.

Impossibilité de travailler

Porte close de la part de médecins.

15 août – 2 septembre

Rémission

Difficulté à travailler, mais petite possibilité de travailler.

Porte close de la part de médecins.

2 septembre – 18 septembre

céphalées fortes

Impossibilité de travailler

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18 septembre – 23 octobre

céphalées forte mais rémission avant, durant et après chaque visite aux centre médical

Impossibilité de travailler

Traitement par ondes (sans effet), par électrosimulation et ions calcium/magnésium (peu 20 % ou pas d’effet).

23 oct – 26 nov

céphalées fortes et variables dans le temps, avec périodes régulières de rémissions

Difficulté à travailler.

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dimanche 26 novembre

Survenue céphalées dans l’après-midi

Impossibilité de travailler

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lundi 27 nov.

céphalées fortes

Impossibilité de travailler

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mardi 28 nov. 

matin, céphalées fortes. Levée maux de tête, en soirée

Impossibilité de travailler

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mercredi 29 nov.

matin, céphalées fortes. Rémission durant l’après-midi

Impossibilité de travailler, le matin

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Jeudi 30 nov.

rémission pour la journée & augmentation en fin de soirée.

Possibilité de travailler

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vendredi 1 déc.

matin, forte augmentation

travail devient difficile

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Samedi 2 déc.

Réveil par les céphalées durant la nuit. Rémission en fin de soirée.

Matin, Difficulté à travailler. Puis réalisation de 2 sites web

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Dimanche 3 dec.

Au réveil : céphalées. Gêne intellectuelle. Accentuation en soirée.

Difficulté à travailler, mais petite possibilité de travailler.

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Lundi 4 déc.

Puissantes céphalées.

Petite rémission vers 22 h.

Impossibilité de travailler.

Fatigue (yeux sec, comme s’il y avait « tempête cérébrale »).

Repos

Mardi 5 déc.

Au réveil : Fortes céphalées

Fortes céphalées. Activité.

Rédaction d’un article.

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Mercredi 6 décembre

Au réveil : Peu de céphalées. Augmentation des céphalées en soiriée

Rédaction d’un article (sur les pervers narcissiques).

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Jeudi 7 décembre

Réveil : tôt, puissante céphalée, puis variable. Forte diminution en fin de matinée.

Fin rédaction d’un article.

Etat variable, avec approche par moment état nauséeux. Puis rémission.

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Vendredi 8 décembre

Au réveil : Fortes céphalées, qui semblent aller crecendo.

Entretien professionnel vers 10 h (Boulogne).

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Sam. 9 et dim. 10 déc.

Diminution céphalées

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Du lun. 11 au merc.13 déc.

Peu de céphalées

Augmentation céphalée

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Du jeudi 14 au samedi 16 déc

Forte céphalées. Gêne intellectuelle.

 

 

 

En soirée légère diminution lors d’une fête

Dépôt candidatures sur Internet et salon ingénieur.

Peut-être risque opposition Hugues, Fadi et Chandaratana (et poli-film).

Repos

Ou rédaction articles sur Wikipedia comme dérivatif.

Dimanche 17 déc.

Peu de céphalée le matin, renforcement l’APM après avoir quitté le lieu de la fête.

 

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Lundi 18 déc.

Fortes céphalées le matin, se renforçant l’APM (toujours fortes le soir).

Entretien pour emploi vers 16h.  (Difficulté à me souvenir d’un nom de rue et l’emplacement d’un papier administratif).

Est-ce la perspective d’un emploi ?

Travaille sur le site de l’association pour les céphalées.

 



[1] L’auteur par exemple a l’habitude de résoudre les énigmes policières à la télévision (Miss Marple, Hercule Poirot ..). Durant ces crises, il est incapable de suivre le scénario d’un quelconque film et de pouvoir résoudre une énigme. Avant ses crises, avant en 81, l’auteur avait un double DEA de physique des plasmas et des réacteur. Il était capable de faire des recherches en théories physiques. Actuellement, il a plus de mal à les suivre et la plupart du temps, il en est totalement incapable. Lors d’un entretien professionnel ou d’une réunion professionnelle, il le plus souvent incapable de suivre la conversation d’un autre ou entre plusieurs personnes.