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Le but de ce site de
l’Association d’Aide de et de Soutien aux Personnes Souffrant de Céphalées de
Tension (A.A.S.P.S.C.T.) _ en projet, association loi 1901 _ est d’améliorer la
situation des personnes souffrant des céphalées de tension, au niveau de leurs
traitements, de la prise en charge de leur souffrance, de la prise en charge de
l’incapacité professionnelle, générés par la persistance, sur des mois, voire
des années, de Céphalées de tensions chroniques.
Cette association regroupe des
personnes souffrants de céphalées de tensions et de céphalées de tensions
chroniques (C.T.C.) et ainsi que des professionnels de santé déterminés à
soulager les personnes souffrant de tels maux.
Elle s’adresse, en particulier,
aux personnes souffrant de céphalées de tensions chroniques ou permanentes
(tenaces), intenses, invalidantes, leur causant régulièrement soit des arrêts
de travail fréquents et/ou des pertes d’emplois, et toutes sortes de
difficultés professionnelles et sociales importantes.
Les buts de l'association sont
de :
1) Fournir des informations
(articles, documentations, adresses …) et des conseils permettant d’aider
efficacement les personnes souffrants de céphalées de tension et leur permettre
de s'en sortir,
1bis) Diffuser toute
l’information sur le sujet, aux personnes intéressées, grâce au développement
du site Internet, de la revue, de l’Association, au format papier ou e-mail /
courriel et par le biais de listes de diffusions et par des brochures
publicitaires, explicatives.
2) Fournir des informations
scientifiques sur le sujet, aux personnels de santés (psychiatres, neurologues,
neuropsychiatres, spécialistes de la douleurs, psychologues, infirmières, …), afin de les tenir au courant des moyens
et traitements médicaux actuels, des dernières techniques et afin de les aider
dans leur pratiques, en particulier par l’édition e dossiers thématiques et des
études présentés sur le site Internet de l’Association,
3) Nous regrouper pour que le
mal (l'affection) et son caractère invalidant dans notre vie (professionnelle,
sociale ...), soit enfin reconnu par le monde médical et par tous les acteurs
sociaux (par les agences pour l'emploi, ANPE, ...).
4) Changer les regards de la
société et du corps médical sur les personnes souffrant de céphalées de
tension.
5) Aider à l’amélioration des
connaissances et à l’intensification des recherches scientifiques et médicales
concernant les céphalées de tension chroniques (permanentes) (par, par
exemples, des participations des membres de notre association à des protocoles
de recherches, par une aide à la mise en place éventuelle de critères
d’évaluation scientifique de la douleur, par exemple à l’aide de mesures par
électromyogrammes …).
6) Mettre en place un n° vert de
l’association, pour proposer une vraie écoute et pour fournir des informations
utiles, pour ceux vivant une situation sociale, morale et intellectuelle
intenable.
Dans la littérature consacré aux
céphalées de tension, le corps médical reconnaît que le mal est inexpliqué par
la science [1]. Cette
ignorance concernant les causes du mal et le manque de compréhension des
médecins du problème laisse le champ libre au foisonnement des explications les
plus variées et des traitements la plupart inefficaces. Cela ne favorise pas la
découverte des solutions efficaces pour réduire la souffrance et l’invalidité
du patient.
De plus les quelques rares
informations sur le sujet sont mal diffusées et donc une ignorance extrême
continue à persister, sur la question, au sein du corps médical.
L’association doit en
particulier lutter contre plusieurs idées reçues particulièrement tenaces
terriblement ancrés dans le corps médical, auxquelles nous sommes obligés
d’apporter une réponse ci-après :
13. Une personne peut être parfaitement dure à la tâche, être moralement irréprochable et pourtant souffrir de C.T.C. permanentes et invalidantes, durant des mois ou des années.
En fonction de ces données, l’association pense au contraire qu'il faut explorer d’autres voies que les modèles psychologiques ou physiologiques classiques et explorer en particulier la voie des traumas passés terribles, particulièrement graves, voie malheureusement actuellement totalement inconnue et non préconisée par la plupart des spécialistes actuels des céphalées [8] en France.
Raison pour laquelle nous créé
cette association de défense des personnes souffrant de céphalées de tension (http://www.cephaleesdetension.co.nr
), pour faire avancer la situation des personnes souffrant de C.T.C. au niveau
de la société et au niveau du corps médical.
Car il est nécessaire et urgent
que l’appréhension du mal change au sein du corps médical, afin de prévenir et
d’éviter des catastrophes (suicides, passages à l’actes …), cela, en
particulier, grâce à l’action préventive de notre association (dont le n°
vert).
Le désir de notre association est que tout les personnes souffrant de ce mal, et toutes personnes soutenant celles qui souffrent de ce mal, se regroupent au sein de notre association, afin de former un groupe de pression fort, pour faire changer les choses en France et dans le monde … une urgence dans le cas du traitement actuel des céphalées de tension permanentes ou C.T.C. en particulier en France.
Sinon, pour faire évoluer les
choses, il est important que les personnes souffrantes de céphalées de tension
persistantes (permanentes, chroniques, tenaces ...) témoignent sur ce qu’elles
vivent chaque jour _ difficultés quotidiennes, présentes et passées, intensité de
leurs céphalées, si elles ont perdu leur travail du fait de leurs céphalées,
comment elles perçoivent et ont perçu, par le passé, l'appréhension de leur
problème par le corps médical, quelles compréhensions ou incompréhension
ont-elles rencontrées dans le passé et le présent ? ...).
Ces témoignages seront alors
regroupés dans la page "Témoignage" de notre site.
Nous essayerons d’en faire un
livre ou un dossier qui seront envoyé aux médecins et à certains organismes
(comme les unités de traitement des céphalées et de la douleur, le gouvernement
etc. …).
Nous voulons ainsi pouvoir
prouver médicalement que dans le cas des céphalées de tension permanentes, le
mal n'est pas modéré et qu'il est vraiment invalidant et qu'il conduit
régulièrement à perdre son travail ou à des arrêts prolongés de l’activité
professionnelle pour celui qui en souffre.
Il est important de faire
reconnaître, au niveau médical, qu'il y a deux formes de céphalées de tension,
celles éphémères et modérées, pas ou peu invalidantes, et celles permanentes
et/ou chroniques très invalidantes, beaucoup plus rares et que les médecins
confondent souvent avec les précédentes, sur la base de quelques faux-semblants
tenaces _ dont l’effet placebo qui apparaît chez le patient souffrant de C.T.C.
dès qu'il bénéficie de l'écoute attentive et bienveillante d'un praticien [9]
etc. ...
Et nous pourrions obtenir un
nouvel éclairage du problème, en incitant les médecins et scientifiques à
analyser beaucoup plus finement les faits qu’actuellement, en continuant leurs
recherches scientifiques, en les incitant à faire preuve d’esprit critique
envers toute affirmations recopiées sans cesse, depuis des années, d’un texte
scientifique à l’autre, sans aucune vérification (comme l’affirmation que
toutes les céphalées de tension, y compris les C.T.C. invalidantes, seraient, selon la littérature médicale,
toujours modérées).
Pour l'instant, plusieurs
personnes de l’association essayons de voir si l'on peut résoudre notre
problèmes, par une voie uniquement psychothérapique [10],
c'est à dire en essayant de voir quelles conditions changer (radicalement) dans
notre vie _ et comment les changer surtout _ pour ne plus avoir à vivre nos
terribles céphalées de tension.
Si cette voie thérapeutique
analytique et comportementale était couronnée de succès, alors nous
demanderons, auprès des autorités médicales, que ces voies psychothérapiques
(thérapies analytiques et comportementales), pratiquées par des praticiens
sérieux, reconnus, spécialisées et formés dans le traitement des C.T.C. [11]
soient alors remboursées par la sécurité sociale.
Mais si, au contraire, cela ne
suffit pas, nous battrons alors pour que notre handicap professionnel soit
reconnu médicalement, afin bénéficier d'une COTOREP ou d'emplois aménagés, en
collaboration avec l'ANPE.
La plupart des patients
souffrant de C.T.C. sont fréquemment au chômage et ils n’ont le plus souvent
pas vu l'ANPE les inciter ou les aider à retrouver du travail, en leurs
fournissant, par exemple, des conseils utiles, des pistes d'emplois compatibles
avec leurs céphalées ou des emplois aménagés ... Donc si l’association pouvait
contribuer à changer le regard de l’ANPE et à que l’ANPE soit, au contraire,
formée à traiter toutes les cas spéciaux et graves, comme le cas des patients
souffrant de C.T.C., dans la population des chômeurs, alors nous aurons fait un
grand pas pour ces derniers malades.
Il est très important que le
patient soit éternellement dans un état de précarité perpétuelle, telle qu’être
sans cesse en arrêt maladie ou en chômage de longue durée. En raison du
caractère très invalidant de sa maladie, il doit pouvoir bénéficier d’autre
chose que d’un revenu minimum lors de la dégringolade sociale, due à ses
C.T.C., qui l’aura conduit au R.M.I.
Par notre association, nous cherchons
à ce que le malade ne s'enferme plus dans son problème, mais essaie de au
contraire de l'ouvrir, en invitant, par exemple, chacun des malades et membres
de l’association, à faire avancer le problème. Notre but est de soulager des
souffrances bien réelles et nous espérons y arriver ainsi.
Pour réussir notre but, notre
association propose justement une collaboration constructive entre médecins,
corps médical et patients, afin que de faire avancer la connaissance de la
maladie et la recherche médicale, afin d’arriver à lutter efficacement et
définitivement enfin contre cette maladie invalidante et de lutter contre tout
préjugés sociaux et médicaux envers cette maladie et pour que les patients
puissent enfin avoir de nouveau une vie normale et heureuse. Et c’est d’ailleurs tout ce que nous leur
souhaitons pour eux.
Benjamin LISAN
Coordinateur provisoire de l’association.
[1] Maux de tête chroniques,
comment les soigner, Marie-Paule Lagrange, Editions Ellébore, 2004, page 155.
[2] Bon nombre de
praticiens reconnaissent le caractère invalidant des C.T.C. mais souvent
continuent à soutenir que les C.T.C. sont d’intensité modérée. Ce qui est
contradictoire. Si les C.T.C. étaient modérées, celles-ci n’empêcheraient pas
de travailler, ne conduiraient pas à des arrêts de travail et à des pertes
d’emplois.
[3] "Cette variante des céphalées de tension [les céphalées de tension chroniques] est beaucoup plus incapacitante. Dans ces deux cas, les céphalées sont d’ordinaire légères ou modérées ….", Aide-mémoire N°277 Céphalées, Mars 2004, (OMS), http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/
[4] "ces céphalées sont souvent d’intensité modérée [ …]. Mais chez certaines personnes, elles peuvent prendre des proportions plus gênantes et devenir quasi-permanentes … ". Dr Chantal Guéniot, http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0629/sa_4039_cephalees.htm
[5] Dans le cas des
C.T.C., il n’y a aucune impression de milliers d’aiguilles pulsatiles perçant
le crâne ou d’effet d’aura lumineuses avec gêne visuelle.
[6] Contrairement à
ce qui est affirmé partout dans la littérature médicale.
[7] Hypothèse encore
présentée sous une autre forme et appelée alors « hypothèse de
l’émotion repoussée ». Cf. Michelle Larivey (psychologue), Le guide
des émotions, L'anxiété : une émotion repoussée, Auto-développement : les
psychologues humanistes branchés, Ressources en développement (Ed), 2003. www.redpsy.com/guide/anxiete.html
[8] Hormis la
psychologue Marie-Paule Lagrange (voir référence de son livre citée ci-avant).
[9] Effet placebo
bien décrit dans le livre (ibid) de Marie-Paule Lagrange, page 155.
[10] en particulier
avec la psychologue Marie-Paule Lagrange à Paris.
[11] Mais ils sont
extrêmement rares actuellement en France. Nous ne connaissons pour l’instant
que la psychologue Marie-Paule Lagrange à Paris et quelques psychiatres pratiquant
l’analyse.